1
Quarante-sixième année.
30 Décembre 1910
N. 52.
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie . . . » , Fr. 3,00
Etranger.........................................» 5
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . » 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon Accord de Vienne....................> 3,00
On s'abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Ponr tontes les annonces, s’adresser à l’Intprimerle Alpine,
concessionnaire. _______________
S’adresser pour la Rédaction AM.C.-A.Tron, past.,Torre PcKic«,
et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés do la somma do 15 cent,
ne seront pas pris en considération. ^
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IVy S).
%
V
SOMMAIRE:
À nos lecteurs — N’abandonnons pas notre
assemblée, comme c’est la coutume de
quelques uns — Ephémérides vaudoises —
Un souhait de nouvel an — Gorrespondance
— Première semaine de l’année — Un
beau geste — Chronique vaudoise — Nouvelles et faits divers — Bibliographie —
Nouvelles politiques.
Avec ce Numéro nous finissons l'année 1910 pour affronter celle de 1911.
Nous tenons à vous remercier d’avoir
bien voulu nous suivre, nous lire et
marcher avec nous. Notre petite feuille
est bien modeste, mais elle sent qu’elle
a une mission à remplir au sein de la
famille Vaudoise si dispersée. Elle
compte donc sur vous tous, sur vos
abonnements, sur votre zèle pour la
faire connaître et sur votre sympathie.
Envoyez des nouvelles, elles seront
toujours les bienvenues et formeront
le patrimoine commun.
Nous vous souhaitons une nouvelle
année heureuse et bénie. Que notre
mot d’ordre soit pour tous celui-ci:
Veillez, demeurez fermes dans la
foi, soyez des hommes, fortifiez-vous ;
que tout ce que vous faites se fasse
avec charité (1 Cor. xvi, 13).
G. A. Tron.
N*alianilonnons pas Dotre assemblé«
comme c’est la coutume lie Quelques uns
Héb. X, 25.
La Commission exécutive du district
des Vallées a invité les pasteurs, à
traiter comme sujet d’examen dans
les différents quartiers, le sujet, toujours à l’ordre du jour, la fréquentation des Cultes.
Il n’y a pas à se le cacher, nous
partageons avec les autres Eglises de
la chrétienté, le triste privilège de
voir souffler un vent glacial qui gèle
le zèle de plusieurs de nos membres,
qui graduellement ne se font plus
voir dans nos saintes assemblées. A
quoi devons-nous attribuer cet arrêt
dans la vie spirituelle ? Nous pourrions
énumérer plusieurs causes, mais nous
nous limitons à indiquer les suivantes;
Le Dimanche a perdu de sa valeur,
et comme nous vivons dans un pays
où les fêtes se multiplient, on arrive
à oublier que c’est le jour mis à part
par Dieu pour le sanctifier. Les ouvriers occupés toute la semaine dans
une usine, ayant une petite propriété
ou désirant un peu de repos et de
liberté, en profitent pour se rendre
AU plus pressé. La passion du sport
tourne les regards ailleurs et on s’unit
volontiers à une course sur les hautes
montagnes ou à un match de foot bail,
sans compter la course des automobiles qui devient un danger menaçant.
L’intérêt personnel et l’égoïsme se
tendent aussi facilement la main pour
faire oublier le chemin du Temple.
Ajoutons que l’indifférence d’abord et
l’opposition à toute religion ensuite
peuvent nous expliquer bien des choses. — De toutes ces causes, il n’y
en a pas une seule valable, une seule
qui puisse réduire au silence l’avertissement de l’Apôtre ou l’observance
du Commandement.
Et cependant l’ordre est là, très
catégorique. Que pouvons-nous objecter ? Nous n’avons pas à choisir parmi
les Commandements de Dieu ; c’est
tout ou rien. Adorer Dieu est un
besoin impérieux que nous trouvons
chez tous les peuples, idolâtres ou
chrétiens. — Se rendre dans la maison
de Dieu est un grand privilège dont
nous pouvons jouir aujourd’hui très
librement. Comme ils sont éloignés
les temps où il fallait se cacher pour
adorer publiquement Dieu !
Adorer Dieu dans sa maison de prière
est une véritable nourriture, une force
avec laquelle nous pouvons faire face
aux ennemis qui nous entourent. —
Rendre notre culte à Dieu est un témoignage que nous rendons à notre
Père, déclarant vouloir lui appartenir
en le servant, sans cacher nos couleurs dans ce monde.
Suivre les cultes publics c’est affirmer l’esprit de fraternité qui unit
les membres de la grande famille
chrétienne entre eux. Jetons dans la
balance les causes mises en avant
comme excuses, et de l’autre côté mettons les motifs qui nous poussent à
adorer Dieu, et nous ne tarderons pas
à voir de quel côté elle penche. Pouvoir être en exemple à ceux qui vivent éloignés de Dieu, avoir l’assurance du bonheur et de la joie en
nous et dans nos familles, arriver
lentement au port où il n’y aura plus
de tempêtes, pour nous y reposer avec
Celui qui a été notre compagnon de
route, voilà ce qui doit nous pousser,
au commencement d’une nouvelle année, à obéir à l’ordre de l’apôtre.
Travaillons à notre propre bonheur
et à l’avancement du règne de notre
Maître, et répondons avec élan: Oui,
Seigneur, un jour dans tes parvis, vaut
mieux que mille ailleurs. Nous monterons à la maison de l’Eternei et
nous l’adorerons.
C. A. Tron.
EPHEMERIDES VAUDOISES
--------s---------•
1Î4 Décembre.
Francesco Carino senior.
C’est le nom d’un des pasteurs Vaudois les plus distingués du Ifi“® siècle,
le réformateur de Pramol.
Il a dû naître à Dronero entre 1630
et 1640, car il commença sa carrière
pastorale en 1565; il la termina le
24 Décembre 1596, jour de sa mort.
Il était fils de Bernardino Garino, zélé
vaudois du marquisat de Saluces, qui
fut celui qui fit venir Varaglia de
S. Jean pour une dispute avec un
moine en Novembre 1557.
En 1558, après le martyre de Varaglia, Bernardino se réfugia à Genève
avec sa fille Camilla qui ne tarda pas
à s’y fiancer avec Giov. Luigi Pascale,
et son fils Francesco qui étudia à
l’Académie de Calvin en vue du ministère. Devenu pasteur, Francesco
épousa Honorée Bresse et en eut un
fils qu’il appela Bernardino et qui devint pasteur et, à son tour aussi, père
d’un autre pasteur, Francesco Garino
junior.
Le premier champ d’activité de
Francesco Garino senior fut le Val
Queyras qu’il souleva et réforma de
1565 à 1570. Il suffit de lire les insultes que Rorengo lui lance en racontant son œuvre à Molines et à St.
Véran pour se convaincre que Garino
avait des capacités exceptionnelles et
était très redouté par les prêtres.
De 1570 à 1578 il fut pasteur à St.
Germain et se distingua particulièrement en 1573 lors de la guerre de
Laradde dont sa paroisse était le premier objectif, et au cours de laquelle
il trouva moyen de gagner Pramol au
culte Vaudois. Il y avait parait-il encore beaucoup de catholiques, quand
Garino y monta un Dimanche pour
annoncer au curé en pleine église
qu’il viendrait disputer avec lui le
Dimanche suivant.
Au jour dit il remonta à Pramol
et trouva que le curé était parti, de
sorte qu’il put à son aise y prêcher
l’évangije qui y fut si bien accueilli
qu’après un cours d’instruction que
ces braves gens allèrent prendre à sa
cure des Balmas, ces cathécumènes
adultes furent tous reçus dans l’église
vaudoise.
De 1578 à 1582 il accompagna comme
chapelain les troupes vaudoises envoyées au Marquisat de Saluces et en
profita pour rouvrir les Eglises Vaudoises de cette région fermées par la
persécution.
De 1582 à 1595 il fut pasteur à
Mentoules où il entra dans son repos
le 24 Décembre de cette année.
Son fils Bernardino, très bien doué
aussi, lui succéda dans cette paroisse.
On l’avait proposé lui avant Antoine
Léger comme chapelain à Constantinople, mais son âge ne lui permit pas
d’y aller. Il était le beau-frère deLesdiguières. Le fils de Bernardino, Francesco junior, collègue d’Antoine et
Jean Léger, fut pasteur à Bobi jusqu’à
ce que, en 1647, Christine le condanna
en contumace, ce qui l’obligea à se
réfugier à l’étranger. Il était fort controversiste et l’auteur de quelques ouvrages de piété qui furent publiés à
Genève.
Voilà une vaillante famille qui dans
le cours d’un siècle a donné à notre
église trois de ses pasteurs les plus
distingués. Il valait la peine de la
faire connaître aux Vaudois d’aujourd’hui. Teofilo Gay.
UN SOUHAIT DE NOUVEL AN
Il est pour notre Ecole Supérieure
de Jeunes Filles. Sa réouverture a été,
enfin, remise à l’ordre du jour, et
heureusement remise, par la nomination d’une Commission d’étude, dont
la composition est à elle seule une
garantie qu’elle ne sera pas une entreprise de pompes funèbres, mais un
effort sérieux de relèvement sage et
pondéré, de résurrection durable et
glorieuse.
Déjà VEcho a publié des articles
d’hommes compétents pour faciliter,
par des avis et des conseils, la tâche
de cette Commission. D’autres articles
suivront, sans doute, avec d’autres avis
et d’autres conseils encore; car la
question demande à être étudiée sous
tous les aspects, et il n’y aura jamais
trop de lumières pour en proposer au
Synode, et pour que celui-ci lui donne
la solution la plus digne et convenable, qui réponde le mieux aux besoins
de la situation.
Qu'il nous soit donc permis de formuler, dès maintenant, le souhait que
la satisfaction du plus grand de ces
besoins, celui qui est le plus vital
pour notre population, soit l’objet d’une
intransigeance absolue, d’un vrai sine
qua non, et qu’il n’y ait pas l’ombre
d’une faiblesse, pas l’ombre d’un compromis en ce qui concernera le caractère vaudois, dans le plus beau sens
du mot, nous voulons dire le caractère
bibliquement chrétien, de l’institution
destinée à compléter non seulement
l’instruction, mais aussi l’éducation
de la femme vaudoise.
Quant aux voies et moyens auxquels
il sera bon de recourir pour qu’il en
soit ainsi, il faut les examiner de près
et en détail, et c’est ce que. Dieu
voulant, nous ferons pour notre part...
l’an prochain. J. W,
2
CORRESPONDANCE
New-York, 22 novembre 1910.
Chers Amis, i
Je pense que vous savez tous maintenant, qu’il y a chaque dimanche, dans
cette ville, à 3.15 de l’après-midi, un
culte pour les Vaudois.
A partir du 18 décembre prochain,
nous ne le tiendrons plus dans la
« Church of Strangers » 309 W. 57“* Str.,
mais dans la « Church of the Holy
Communion* Corner Ave, and
Street, qui est plus centrale pour là
plupart d’entre vous.
Pour éviter tout malentendu, je tiens
à déclarer que je ne reçois, pour présider ce culte, ni honoraire ni subside
de personne. J’enseigne dans l’Ecole
missionnaire (Bible Teachers School)
de 541 Lexington Ave, et comme je suis
complètement libre le dimanche, je
suis tout heureux de prêcher l’Evangile à ceux qui veulent bien venir
l’entendre. Je considère cela comme
un privilège et comme un grand privilège. D’autre part, j’ai besoin d’être
encouragé ; et le plus grand encouragement que vous puissiez me donner
c’est que vous fréquentiez notre culte
avec le plus d’assiduité possible, c’est à
dire chaque fois que vous n’en êtes pas
réellement empêchés. Je sais que beaucoup d’entre vous ne sont libres que
chaque quinze jours, que d’autres ne
le sont presque jamais le dimanche
après midi, mais je crains qu’il y ait
aussi parmi nos Vaudois de ceux qui
sont libres et qui ne sentent pas le
besoin de s’unir à nous pour rendre
leur culte à Dieu, à ce Dieu auxquels
ils sont redevables, plus encore qu’à
leurs efforts, de l’état de prospérité
relative où ils se trouvent. Plût à Dieu
que ma crainte n’eût pas de raison
d’être !
Je vous prie maintenant de lire avec
attention les recommandations ou annonces qui suivent:
1" Ayez la bonté, ceux d’entre vous
qui désirent devenir membres de notre
Eglise vaudoise de New-York, de remplir le bulletin ci-inclus et de le renvoyer, au plus tôt, au nom et à l’adresse
du soussigné.
2" Dans ce bulletin vous trouverez
la phrase suivante : Sousoription mensuelle que je m’engage à verser. Tout
bon vaudois en effet, devrait sentir le
devoir de contribuer pour son Eglise
et pour l’œuvre du Seigneur, en général.
J’ai l’espoir qu’un bon nombre d’entre
vous n’auront pas de peine à verser
à notre futur caissier un demi dollar
par mois, que d’autres pourront même
donner davantage, et qu’en tout cas
chacun contribuera selon ses moyens
et, surtout, contribuera « avec joie »
(2 Cor. vu, 9),
3® Il s’est constitué, au milieu de
nous, un petit Comité de dames et de
demoiselles travaillant en vue d’un
Bazar qui aura lieu, D. V., aux approches de Noël.
Vous êtes priés d’envoyer vos contributions, soit en objets soit en argent, à M”® Henri Rostan, 228 W. 24 Str.
4® Chaque jeudi soir (7.45) il y a...
une réunion sociale ou récréative avec
exercice de chant.
C’est agréable! Venez et vous verrez!
Chers Amis,
J’attends de vous de grandes choses
— Savez-vous pourquoi ? — Parce que
vous êtes jeunes et qu’à votre âge on
a de l’enthousiasme et du dévouement.
Vraiment je ne pourrais concevoir que
vous restiez froids ou indifférent^ à
mon appél, quand le seul motif qui!
me pouwe à aller vers vous est ce||lj
vous faire du bien et de m’en faife ¡,
à moi-même, en vous parlant de Dieu,
de ce qu’il a fait pour nous, de (ce
que nous devons faire pour lui. Nbh,
vous ne permettrez pas que je spis
déçu dans mes espérances. Les Vaudois de New-York, sauront montrer, par
leur sérieux, par leur esprit d’union
et de sacrifice... qu’ils sont les Vaudois
de New-York ! ;
Votre très dévoué
P. Griglio
541, Lexington Ave — N. J. City.
Première Semaine de l’Année
SUJETS DE PRIÈRE:
Dimanche 1®’janvier 1911.
Serinons ou allocutions. Jean v,'22,
23. XII, 32. XIII, 35. , ..
Lundi 2 janvier.
Actions de grâce et humiliations.
Actions de grâce parce que le joundu
salut et de consécration au service
de Christ nous est encore offert. Pour
les bienfaits de la paix dont nous avons
joui. Pour le rapprochement manifeste
qui s’opère entre les diverses Eglises.
Pour les multiples recherches qui vienvent confirmer l’intégrité des Saiùtes
Ecritures. — Humiliations pour le
déclin de l’infiuence de l’Eglise dans
le monde, pour l’amour croissant' de
l’argent et du plaisir, pour les inconséquences de ceux qui se disent clirétiens; pour la profanation du dimanche et le mépris de la Parole de Dieu ;
pour l’insouciance du règne à l’égard
du retour du Seigneur ; pour la constatation évidente que la crainte de Dieu
et le désir de faire sa volonté n’.ont
presque aucune part dans la vie politique et la vie sociale. Ps. oxi. Matt.
V, 13. 2 Pierre iii, 13-15.
Mardi 3 janvier.
L’Eglise universelle. — Reconnaissance pour les bienfaits nombreux accordés à l’Eglise dans ces derniers
temps, et l’amélioration des conditions
religieuses dans plusieurs pays pour
les chrétiens. Prière pour que la doctrine de la grâce soit mieux comprise,
ainsi que les desseins de Dieu. Pour
qu’il soit rendu un témoignage plus
grand à la divinité du Christ et que
ses disciples suivent en même temps
plus fidèlement les traces de son humanité. Pour que l’Esprit saint dirige la
conscience et la volonté de ceux qui
se disent chrétiens, et qu’il augmente
leur charité. Pour l’influence de l’Alliance évangélique. Ps.cxix, 33-40. Jean
V, 7-18. 2 Cor. IV, 15-18. Eph. iv, 4-16.
Mercredi 4 janvier. i
Les nations et leurs chefs. — Prières
pour les autorités et les souverains,
les parlements et les hommes d’état.
Pour l’apaisement des méfiances et
jalousies entre les nations ou les classes.
Pour la lutte en faveur de la moralité
et de la tempérance. Pour les soldats,
les marins, les gardiens de la paix,
pour les membres de la presse. Matt.
XXII, 15-21. Act. XVII, 24-28. Ps. cxi.
Jeudi 5 janvier.
Les Missions. — Louanges à Dieu
pour les heureux résultats de la Conférence d’Edimbourg et pour les progrès
de l’Evangile dans les pays païens;
pour les exemples de dévouement que
tant de chrétiens, hommes et femmes,
nous ont donnés en se consacrant à
l’œuvre missionnaire.
Prières pour que les Européens éta
blis en Orient et dans d’autres chanaps
de la mission n’y entratent pas le
travail des missionnaires, Biais y donnent un meilleur exeniplej pour que
les chrétiens s’intéressent davantage
aux missions étrangères ; pour un réveil
de l’amour, du zèle et de la libéralité;
pour des vocations missionnaires en
grand nombre. Pour les diverses branches de l’œuvre, mission médicale,
écoles, traduction et diffusion de Saintes Ecritures. Esaïe lv, 15. Matt. ix,
36-38. 2 Cor. x, 3-5.
Vendredi 6 janvier.
La famille, la jeunesse et Vécole. —
Prières pour le respect du caractère
sacré du mariage, pour l’affermissement du bien familial, pour que les
parents comprennent leurs responsabilités ; pour que l'éducation s’inspire
de la Parole de Dieu et de la foi chrétienne. Pour les écoles et le corps
enseignant ; pour les Unions, Missions
et Associations en faveur de la jeunesse.
Prov. VI, 20-23. Luc ii, 51-52. Jean xix,
26-27. Eph. VI, 1-9.
Samedi 7 janvier.
L’évangélisation de notre peuple et
la mission parmi les Juifs. — Actions
de grâce pour le succès accordé à
l’œuvre de l’évangélisation dans plusieurs pays. Pour le travail des Unions
chrétiennes, des Associations d’étudiants chrétiens, etc. — Prière pour
le peuple Juif et l’accomplissement des
desseins de Dieu à son égard. Gen.
XXII, 16-18. Luc XIV, 16-24, xix 44.
Rom. XI, 25-36.
Venons donc ensembleprésenter d’un
commun accord nos hommages et nos
supplications à l’Eternel, afin que les
réunions de cette semaine soient bénies
pour l’Eglise et pour tous ceux qui y
participeront.
UN BEAU GESTE
« Et, simple, souriant et fier, très
crâne aussi, avec une bravoure qui
émut de réelle admiration, le jeune
officier répondit;
« —- Parce que c’est mon père >.
Voici une bien touchante anecdote
empruntée à la Nouvelle Revue:
Un jeune sous-lieutenant, fraîchement sorti de Saint-Cÿr, conduisait
une section d’infanterie en manœuvre.
Au détour d’une haie, il rencontre un
lourd camion embourbé dans une ornière. Le charretier, vieillard robuste,
essayait en vain, avec douceur, de
rassembler ses chevaux dans un effort
toujours vaincu.
L’officier, à cette vue, arrête ses
hommes, et, après échange de quelques
paroles avec le paysan, il lance sa
section à la rescousse. Sous la poussée
des bras vigoureux, le camion est dégagé et le lieutenant échange avec le
charretier un familier adieu.
Quelques spectateurs avaient assisté
à cette scène, parmi lesquels un officier
supérieur en retraite qui félicita le
sous-lieutenant de la tenue de sa section et de l’exemple de solidarité qu’il
venait de donner.
« — Permettez-moi, mon jeune camarade, dit-il à l’officier imberbe, d’être
très fier de votre geste, de toute votre
allure aussi, si élégante et si militaire.
Mais, puisque je vois en vous des signes
évidents de race et de distinction accomplie, d’éducation pour tout dire,
comment se fait-il que vous ayez
commis une petite faute de goût qui
m’étonne, venant d’un fils de famille
tel que vous?
« — Une faute?... fit le sous-lieutenant en fronçant le sourcil. Laquelle,
mon colonel ?
« — Pourquoi avez-vous tutoyé ce
brave homme, qui vous remerciait d’un
mot reconnaissant?
CHRONIQUE VAUDOISE
La Tour. Noël est passé en laissant
après lui une impression agréable. Nos
deux temples étaient bondés et les
communiants plus nombreux que dffiabitude. A Dieu la gloire; à nous la
reconnaissance.
8 Samedi dernier, à 4 heures, a eu
lieu l’arbre de Noël à l’hôpital, préparé avec soin et avec amour par les
diaconesses. Il y avait un nombreux
public, car outre les malades et quelques invités, nous avons remarqué
une délégation de l’orphelinat et de
l’Union chrétienne de jeunes filles.
On passa une heure et quart très
agréable autour de cet arbre resplendissant de lumière en assistant au
programme que voici :
Invocation et prière — Chant (Joie
de Noël) — Allocution (du pasteur) —■
Chant (Minuit chrétien) — Poésie
(L’Enfant et le sapin) — Chant (Le
temps qui fuit) — Morceau (d’harmonium) — Chant (des Orphelines) —
Discours (du Président) — Chant (Amis
voici Noël).
Distribution des cadeaux fait par
M. le président, prof. J. Ribet.
Thé ou Marsala pour tout le monde.
Nos chers malades ont éprouvé une
grande joie, et nous remercions en leur
nom, les diaconesses et la direction
de l’hôpital qui ont su si bien faire
toutes choses.
8 Au culte de Noël on a exécuté
un chœur sous la direction de M. À.
Rivoir, enlevé avec entrain, et qui a
fort bien réussi. Un merci sincère.
8 Jeudi dernier S. M. le Roi a signé le
décret qui nomme M. le prof. D. Jahier,
- directeur de VAvvisatore Alpino chevalier de la couronne d’Italie. A
l’avocat, au professeur, au conseiller
et au journaliste, nos félicitations.
8 Le temps superbe a permis à nos
six Ecoles du Dimanche qui comptent
470 enfants de célébrer avec enthousiasme la fête de l’Arbre de Noël. A
quatre heures et demie la Salle de la
Maison Vaudoise était plus que bondée.
Les élèves et les moniteurs ainsi qu’un
public très restreint, faute de place,
assistèrent avec joie à cette fête qui
ne vieillira jamais et qui a le secret
d’apporter toujours avec elle la joie.
Nous tenons à remercier le Comité qui
a préparé l’arbre, les collecteurs, les
donateurs, les moniteurs et directeurs,
ainsi que M. Rivoir qui a préparé leS:
chants avec toute cette nombreuse
armée.
Voici le programme de la fête:
Deux prières, la première prononcée
par M. A. Rivoir et la seconde par
M. Weitzecker.
Cinq chants préparés sous la direction de M. Rivoir.
Deux discours prononcés, l’un par
M. le prof. J. Jalla et l’autre par M.
le pasteur C. A. Tron.
Quatorze poésies récitées par les
élèves des différentes Ecoles du Dimanche. — La fête commencée à 2
heures et demie, était finie à quatre
heures moins dix. Bref, fête réussie.
8 M. Auguste Coïsson, propriétaire
de la Typographie Alpine, vient de
3
.
publier les Légendes Vaudoises dues
à la plume de notre historien M. le
prof. J. Jalla. Ce petit volume de 88
pages contient 77 légendes groupées
en quatre chapitres: Légendes ayant
une portée morale ; légendes relatives
aux superstitions; les légendes et l’histoire légéndes historiques religieuses.
Ce volume illustré et très bien imprimé sur papier glacé, fait honneur
au typographe et à l’auteur. Il mérite
d’être chaudement recommandé aux
Vaudois et à leurs amis. Il faut lui
donner une place dans nos familles
et dans nos bibliothèques. Le prix de
2 francs est accessible à toutes les
bourses.
Le Nouvel an est là et nous sommes
encore à temps pour l’oifrir en cadeau.
Koelieplafe. Tout Rocheplatin, ou
peu s’en faut, sans compter bon nombre
de Prarustinings, est accouru l’après
midi de ce Dimanche dernier dans notre
vieux Temple pour assister à la Fête
traditionnelle de l’arbre de Noël.
Autour de l’arbre étincelant et gentiment garni, une cinquantaine d’enfants qui suivent avec attention les
paroles de leur directeur M. P. Tron,
récitent les versets et poésies de circonstances, et chantent avec entrain,
soutenus par un bon noyau de voix
adultes, ces chants et chœurs de Noël
qui nous sont si chers.
Après l’allocution de M. Ti-on, spécialement adressée aux enfants, quelques paroles d’occasion du pasteur M.
J. Bonnet et les enfants prennent l’arbre d’assaut, tandis que le public des
grands s’attarde à contempler la joie
impatiente de tout ce petit monde.
Un merci bien cordial à M. et M“®
Tron et à leurs vaillants coopérateurs,
qui ont su nous donner une telle fête
si bien réussie à tous égards. **
Sf.-Germain. Au culte de Noël,
notre chœur sous la direction de M.
Long, a très bien réussi. Le 27 du
mois, a eu lieu l’arbre de Noël pour
nos 250 enfants des Ecoles du Dimanche. Les chants, les récitations, l’arbre
chargé de cadeaux, tout a été fort
admiré et chacun s’en est allé avec
un cœur reconnaissant.
J. J. Ribet.
!§iaint-Jean. Les examens de quartier ont tous été terminés avant Noël,
et le sujet de la fréquentation du culte
y a été traité sous ces trois aspects:
Pourquoi tant de gens ne sont-ils
pas assidus au culte? Pourquoi les
autres y sont-ils assidus? Que nous
dit la Bible là dessus?
Q Arbre de Noël. La fête a eu lieu
cette année dans la grande Salle de
la Maison Vaudoise qui était comble
d’enfants et d’adultes. L’arbre était
splendide, et il y a eu des allocutions
du pasteur et de M. J. Long, des cantiques, et des récitations et puis la
distribution des dons recueillis comme
d’habitude par les dames du Comité
de Couture. Et à la fin, petite réunion
intime fort intéressante des directeurs,
moniteurs et monitrices de nos écoles
du Dimanche.
O Noël. Le temple semble toujours
trop petit ce jour-là. La chorale a fort
bien exécuté un chœur sous la direction de M. Ad. Coïsson. Notre pasteur
a prêché sur « l’amour de Christ qui
surpasse toute connaissance, et enfin
120 personnes environ ont participé à
la Communion.
C Noces d’argent. Deux de nos paroissiens établis à Turin M. et M”“® B.
Goss-Turin ont fêté ces jours-ci le 25“*
anniversaire de leur mariage et en
ont profité pour donner 100 fr. à l’Asile
des Vieillards, 100 fr. au Refuge Charles Albert et 50 fr. à notre Bourse des
pauvres. Voilà une manière exemplaire
de célébrer des fêtes de famille.
S L’Ecole du Dimanche de Mourcious à eu sa fête l’après midi de Noël,
grâce au Comité de Couture qui a fourni
à M. et M“® Bertinat les brioches et
les oranges pour leurs soixante élèves.
Nouvelles et faits divers
Allemagne. Le marquis Mac Swiney de Mashanagias, grand écuyer du
Pape,vient d’après le Giornale d’italia,
d’abjurer sa foi, pour se convertir au
protestantisme et épouser une évangélique, qui a posé comme condition
de l’acte solennel, l’abjuration de la foi.
Ces conversions sont une vraie malédiction, si elles ne sont pas sincères.
Espagne. Le Christian nous entretient d’un colporteur évangélique,
M. Antonio Gimenez, qui depuis deux
ans annonce l’Evangile dans la province de Malaga au milieu des persécutions acharnées du clergé romain,
aidé quelquefois par les autorités locales. Un de ses amis, José, est persécuté aussi très vivement : les prêtres l’ont mis à l’index et lui ont fait
perdre son travail. Il demeurait chez
son père, les prêtres romains ont fanatisé le père et l’on poussé à expulser
son fils. Antonio continue à répandre
les Saintes Ecritures et à tenir des
réunions ; mais lui, sou fils et son ami
José, amené par lui à l’Evangile, ont
été arrêtés, jetés en piison et enfermés
pendant 24 heures. Cette arrestation
étant illégale, on a dû les remettre
en liberté ; mais, durant ces vingtquatre heures, on ne leur avait donné
aucune nourriture, ni un lit pour se
coucher. On voit que l’Espagne a encore du chemin a faire pour arriver
à la liberté religieuse.
JE’jrance. Conversion d’un prêtre.
— On annonce, dit le Témoignage,
une nouvelle défection dans les rangs
du clergé catholique ; « défection particulièrement douloureuse — écrit M.
de Narfon, le chroniqueur très sûrement informé du Figaro — car il s’agit cette fois d’un prêtre, d’un religieux
qui avait acquis par son incontestable science une réelle autorité, et qui
a d’ailleurs occupé dans l’enseignement d’importantes fonctions. Le P.
Rose, dominicain, ancien élève de l’Ecole biblique de Jérusalem, fondée et
dirigée par le P. Lagrange, dont il
était un des disciples préférés, vient
de quitter l’Eglise, et le gouvernement
français vient de le nommer professeur de rhétorique au lycée de Nice ».
Professeur d’écriture sainte à l’Université de Fribourg, puis obligé par
le mauvais état de ses bronches d’interrompre son enseignement, il était
allé à Genève dans l’espoir d’y rétablir sa santé. Il paraîtrait que le contact avec la société protestante de
Genève, où il fut très bien accueilli,
hâta * le travail intérieur de sa pensée qui commençait de faire entrer
dans son âme des doutes quant aux
doctrines essentielles du catholicisme ». Après certains délais qui avaient
fait espérer à ses amis qu’il ne sortirait pas de l’Eglise, la rupture est devenue définitive. « Le P. Rose a publié
d’assez nombreux ouvrages d’exégèse.
Il a consacré, notamment, quatre volumes à une traduction commentée
des Evangiles — son commentaire
des Evangiles synoptiques a, dit-on,
une réelle valeur; un volume à la
traduction commentée des Actes des
Apôtres ».
Suisse. Genève. — Galerie de cure
d’air. Le Dispensaire tuberculeux a
fait construire ce printemps, entre
l’Hôpital cantonal et la Maternité, une
Galerie de cure d’air pour les personnes atteintes de la tuberculose. Ces
malades s’y rendent les jours où il
fait beau temps: ils s’y étendent au
soleil sur des chaises longues ; on leur
sert, à 10 heures du matin et à 4 heures de l’après-midi, une tasse de lait
et un petit pain, et ils profitent réellement de leur cure. La construction
de cette Galerie a été payée au moyen
de »divers dons individuels et par le
produit de la vente d’une brochure
écrite, au profit de cette œuvre, par
une jeune malade.
Ô D’après le dernier recensement,
il f a en Suisse 1.918.197 protestants
et 1.383.135 catholiques, c’est à dire
quei sur 1000 habitants il y a 576 protestants et 416 catholiques. Les juifs
ne comptent pour ainsi dire pas. L’augmentation pour les protestants est de
35 0[0, pour les catholiques de 42 0[0.
Pour ces derniers cela tient surtout
à une proportion croissante des éléments étrangers, les pays limitrophes
de la Suisse étant catholiques. Les
mariages mixtes sont nombreux. A
Bâle, ils atteignent 23 0[0. Il n’y a
plus que 143 communes sans habitants
catholiques et 367 sans protestants.
BIBLIOGRAPHIE
La Tipografia e Libreria Claudiana
di Firenze vient de faire paraître
quati’e livres que nous recommandons
à nos lecteurs:
Manuale di Storia sacra, ad uso
delle scuole elementari. Le prix
est fixé à 0,75 centimes.
C'est une imitation de ce qu’avai t fait paraître
M. le pasteur J. Longo; nous relevons cependant un avantage, celui de donner une leçon
pratique à la fin de chaque chapitre.
La parabola del figliuol smarrito
e ritrovato di Giuseppe Fasulo.
Ce sont cinq sermons prononcés par notre
pasteur évangéliste de Catane. Nous y trouvons
de la»richesse et de l’originalité; cette dernière qualité est surtout appréciée aujourd’hui.
Dalle tenebre alla luce di Giovanni
Lucrezio - Memorie autobiogra
‘flche.
■ C'est l’Mstoire d’une âme qui a vécu dans
les ténèbres, qui a été éclairée par la lumière
de l’Evangile, et qui s’efforce de faire pénétrer
cette lumi ère, là où les ténèbres régnent encore.
I Milioni della vecchia Signorina,
di E. Giannini — Prix: 1 fr. 50.
Histoire intéressante à lire et qui montre
ce que sont les mariages mal assortis, mais
aussi' les droits de la conscience et des âmes
pieuses. On peut placer ce livre dans une bibliothèque populaire.
La storia sacra, dalla creazione al
re Davide.
c’est un beau cadeau à faire aux enfants.
Richement illustré il leur apprendra a s’affectionner à l’histoire des hommes de Dieu.
t Minerva
Sommario del N. 51.
Rivista delle Riviste: La fine d’una piaga
sociale - Uno scrittore dello Schwiz - Come
in Germania si preparano le Esposizioni - Per
il matrimonio di Napoleone 1 con Maria Luisa
- Recenti progressi della fisica - 11 cancro Thier^ e gli ostaggi della Comune - Il romanzo
dell’estradizione - Varietà etimologiche — Questioni del giorno — Leggendo e annotando —
Fra libri vecchi e nuovi.
KouveJIcs politiques
La" Chambre s’est ajournée pour les
vacances de Noël jusqu’au 24 janvier,
après une manifestation de sympathie
en l’honneur du président, M. Marcora.
pour la façon dont il a dirigé les
débats. La dernière journée a été
paisible: toute velléité de lutte avait
disparu et la question de confiance
n’a pas même été posée. La Chambre
a approuvé le budget des travaux publics, un grand succès pour le ministre
M. Sacchi: voté avec entrain la loi
en faveur de la ville de Naples et
quelques autres lois secondaires; et
tout le monde paraissait content qu’il
ne fut plus question de crise parlementaire. M. Luzzatti a pourtant dé
posé son projet de loi électorale qui
sera discuté à la prochaine rentrée.
M. Enrico Ferri vient de débarquer
à Naples, après un nouveau voyage
dans la République Argentine et le
Brésil. Il à tenu dans plusieurs villes
des conférences très applaudies, et un
cours de sociologie et psychologie criminelle à l’Université.
Espagne. La loi du cadenas que
M. Canalejas avait fait approuver par
le Sénat au commencemeut de novembre, a été votée aussi par la Chambre des députés, récemment élue. La
majorité était certaine, mais l’opposition acharnée de la minorité carliste
et intégriste a obligé la Chambre a
siéger en permanence pendant 24 h.,
enfin on a pu voter. Cette loi interdit
à tout ordre religieux nouveau de s’établir dans le royaume sans un décret
signé du garde des sceaux. Elle prévoit que l’autorisation sera en tout
cas refusée si plus d’un tiers de l’ordre
qui la requiert est fait d’étrangers.
Ce n’est pas une loi définitive mais le
premier anneau dans la chaîne des
mesures législatives proposées par M.
Canalejas pour limiter en Espagne le
nombre et le pouvoir des institutions
monastiques.
Portugal. Le gouvernement provisoire continue à promulguer ses décrets
•pour les réformes les plus urgentes
en attendant les élections générales
pour une assemblée constituante. Il
vient de publier un projet de constitution. La nouvelle république aurait
un président nommé pour cinq ans par
les représentants du peuple, mais non
rééligible. En véritable chef d’Etat il
désignerait lui-même les ministres
seuls responsables. Il y aurait une
Chambre unique, nommée pour trois
ans. Ce n’est du reste qu’un vague
projet et il passera beaucoup d’eau
sous les ponts du Tage avant qu’il soit
voté et définitif!
Turquie. L’incident de Hodeidaaura
bientôt une solution satisfaisante. L’idée de, recevoir au tribunal arbitral
de La Haye a été abandonnée et la
Porte à accepté la proposition de notre
ambassadeur à Constantinople, d’envoyer sur les lieux un délégué turc
et un délégué italien pour qu’ils se
rendent compte de la question, et qu’ils
l’arrangent à l’amiable. Dans le cas
d’une divergence de vues ils nommeront un arbitre dont la décision sera
irrévocable. E. L.
Ab. payés et non quittancés.
Pour 1911: F. Rostan, Lausanne - Arnold
Malan past., Desvres - M“« V'’“ .1. P. Pons, La
Tour - M, J. Oaydoa, Ayrals - V. A. Costabel,
past.. Milan - Cat. BertBalraas, St-GermainE. Leidheuser, Milan - Prof Gardiol, Turin (bons
vœux) - Ph. Peyrot, Poraaret - Sylvie Lageard,
Pomaret - A. Comba, Gênes (Salut, cordiales) P. Rostan anc-, Prarusiin - Ing. Decker, Turin
- A. Varese, Portoferraio - A. Bertalot, Abbadia - B. Reynaud, Abbadia - G. Martinoia,
Conti Laveno - Marchese Luserna d'Angrogna,
S. Fiorano - Bureau Poste Copenhagen - Bureau Poste Poschiavo - Bureau Poste Le Lode
- E. Giretti, Briquéras - M. Coucourde, Envers
- B. Pons, Riclaret - P. Bonjour-Michelin,
Ombues - J. E. Janavel, Ombues.
C.-A. Tron, Directeur-responsable.
M“® veuve Lydie Berlin Revel
(Pissajot d’Angrogne) remercie tous les
nombreux amis qui ont assisté aux
funérailles de son cher mari
LAURENT BERTIN
décédé le 24 c.; tous ceux qui l’ont
visité dans sa longue maladie, ou qui
ont de quelque façon témoigné leur
sympathie à la famille affligée; et
s’excuse auprès des personnes qui, par
un oubli involontaire, n’auraient pas
reçu de faire part.
4
Les
dentelles, les
soieries délicates elles
mousselines de couleur sont lavées
sans (e moindre danger par le SUNLIGHT SAVON.
Essayez-(e et rendez-vous compte de sa supériorité incontestable sur tous les autres savons!
SSSSOSSSSS4cSSSSÜSOSSÜS
Studio Dentistico IUccc°
diretto dal Sig. I*. A. »lOAUO.l D. D.
Laureato e premiato ali’ Università di Cincinnati (S. U. d’America), Vice-Presidente
Onorario deU’Associazione dei diplomati Dentisti della suddetta Università.
VORIIVO; Via S. Quintino. N. 15 - Piano I®
angolo Corso Re Umberto (lato Nord)
--—--- TORH£
Gasa Ugo - Piano 11° — Ogni Sabato.
ÔÜSSSSSSSS^SSSSSSSSSS
D.* D. Rivom
MÉDECIN DENTISTE
icn:ç4»i r 'l om joursì
daas {’après tuidi «l’une iieare à qiialre
DENTS ET DENTIERS ARTIFICIELS
SAK Amsi
pour Familles, Hôpitaux, Ouvriers, etc.
Cadeaux pour Fêtes de Noël et Nourel-An.
Menthe -^Vermouth - Chinato - Amer Apéritif - Rhubarbe - Citronelle (liqueur de
dames) etc.— Fabriquésexclusivement aveedes
herbes aromatiques - toniques et médicinales.
Boissons exquises et hygiéniques avec les
Eaux üflinéi*ales Arsenieales
naturelles pour table. - Très indiquées pour
les anémiques, etc. ,
Vente en détail et dégustation
.s\S' TORRE PELLICE ^
Crémerie - Restaurant de Tempérance
En gros pour quelconque destination —
Echantillons et prix sur demande.
S’adresser au Représentant exclusif
G. G E Y M E T - Torre Pellice.
ai Eiiai 151P—151 lai—isiiai—isiiai—is
en figllGii iHilIcii nallsi_lüillcil fialltnl iB
ST~1S
SL_ia
a—is
5L-JB
3T^5
Çïi la
a—E
51 lg
a—15
51 na
a—15
51 ilSl
Vient de paraître:
LÉGENDES VAUDOISES
AVEC ILLUSTRATIONS
Ecrites par M. le professeur JEAN JALLA “IZ:
Publiées par T IMPRIMERIE ALPINE 'ZZZ
Les souscripteurs sont priés de retirer les copies souscrites.
iiiiiiiiiiiiminui
lllIlKIIIIIIIIItlIli
a 15
51 fig
ai—15] [ü—liiiü—miai—m
51 Ithi
Cil IrglUñl lia
Cil IB
iar~is!
ICïl Ital
asa
asa msa msrnj
a—m
IslJi
NON SI TEME CONCORRENZA
t*
t
O
§
H
(C
U
0«
0
ISl
izi
<«i
o;
01
<
a
U
a
<
CA
A comodità dei Signori delle Valli
GERMANASCA e CHISONE, desiderosi di emigrare nelle Americhe,
venne istituita a l*eroHa Arg;«nlina
un’AGENZIA d’IMBARCO la quale
può fornire BIGLIETTI di PASSAGGIO
e tutte ie comodità che può dare qualunque altra Agenzia del Circondario.
HAVRE-NEW YORK . il) 6 Giorni
GENOVA-BUENOS AYRES » 16 »
Per maggiori schiarimenti rivolgèrsi
al titolare
USSEQLIO STEFANO, Mercante-Sarto
Porosa Argentina.
BOLLETTINI GRATIS A SEMPLICE RICHIESTA
AMERICAN DENTISI
ikr. JOII.V l8l/tV/t,2 Quiiitinó Sella, Milano.
Diplomato in Italia, Svizzera e New York.
Ilenii seoza placche. Otturazioni. Corone
in oro. Dentiere. KMlrazionc »«cnxa dalorc.
***********^***^^******^*****
BIGLIETTI DI VISITA
,s\s'.s\s' uso LITOGRAFIA
iiiliiniiiimiiiiiiiniimiiiimiiiuiimimiiii
Rivolgersi alla Tipografia Alpina.
Reni - Vescica
Prostata - Uretra
Dote S. COLOMBINO
•s^s' SPECIALISTA
già assistente per 3 anni dell'Ospedale Necker di Parigi.
Torino - 30, Via Oito Botanico
Telefono 23-26
Doti. ARDUiiXO FERRERÒ S
Ex-Capo Interno m
nella Clinica Oto-Bino-Lariugoiogica di Torino IJ
e Aseietente degii Oepedaii di Parigi O
Specialista malattie n
NAS0-G0LA8
ORECCHI I
Guarigione completa e rapida
(in 24 ore) dei difetti di respirazione nasale.
TORINO - Via Goilo, 6 - P.N. ■ ore 13-16.
ETICHETTE PER VINI
a centesimi 25-30 il cento.
Rivolgersi alla TIPOGRAFIA ALPINA.
PHARMACIE DOCTEUR GEYMONAT
TORRE RELLICE (aux Dagots)
PRODUITS DE PREMIER CHOIX
Exécution riQoureusemeiit scientlfiQue des ordonnances médicales
Eaux minérales de toutes provenances
gavons médicinaux et de toilette — Parfumerie normale
Oxygèae - Sèpécialitciii ü^utsscs cl élranKères
Huile pure de foie de Morue, de provenance directe
POUDRE ALCALINE PHOSPHATÉE
SIROP MAGISTRAL — ARCTAMYSOL
Grand choix d’articles pour l’Hygiène et pour l’enfance
Analyses chimiques et microscopiques
examen des urines etc.
. Æ\9'Æ\s- ®orif très mohéré
M
eccellente con
ACQUA Di NOCERA-UMBRA
« Sorgente Angelica »
Vt Btotofl« C. • Ìlil»iio
05 O
c ^
<V 0Í
2
S3 -L»
o sa
■
■2 ^ <D
o
CG
a
o>
ca
<v
S
a
S3
o
0>
-M
sa
o
s
0)
A
u
p
XI
O
a
a
a
>
o
0
ai
Cd
a
u
I (D
<n
a
o3
co
o
M
az
□□
C
t—H
H-1
o
o
H
w
u
;2;
1—4
>
Fei CAPELLI B PBP la BARBA
AtJIMlU ALìquHo rinfrescante,
WniRiriA profumato che impe
dìsce la caduta dei capelli, li sviluppa,
ABk li rafforza ed ammorliidisce. Si vende
lno<lorn, profaiinata al
rliam cd al petrolio, in flaconi
da L. 1,50, L. 2, cd in boitìghe da
L. 3,50. l. 5 e L. 8,50. Per la spedizione della fiala'da L. 1,50 aggiungere cent. 25; per le altre L.0.80.
ANTICANIZIE-HiGONE
vemente profumata che agisce sui capelli e
sulla barba in modo da ridonare ad essi il
loro co’ore primitivo, senza macchiare né la
biancheria, nè la i elle. Di facile applicazione.
Basta una bottiglia per ottenere un effeito
sorp’-cndente. Cos:a L. 4 la boitigiia. più cenrj'fliirv* tesimi 80 pei paeco postale. 2 bottiglie per L. 8
vMftum Q 3 pej. franche dì porto e di imballo.
ELICOMA-MIGONE
al capelli un bel colore biondo oro. Costa I.
ceni. 80 pel pacco postale, g scatole
franche di porto.
E’ un preparato
speciale por dare
. 4 In scatola più
per L. 8 e 3 per L. 11,
TINTURA ITALIANA
che serve a dare ai capelli un bel color nero.
E’ un'ollinia lin
__________ _ _ _ tura economica
i capelli un bel color nero. Cosía !.. 1.50 II
flacone, più cent. 80 pel pacco postale. SI spediscono 3 flaconi
per L. 4,50 franchi di porto.
per facilitare la distribuzione omogenea delle tinture sul capelli e
sulla barba. Esso è d'uso as.sai facile c permeile, inollre, economia del liquido. Costa L. 4 più cent 25 per la raccomandazione.
ARRICCIOLINA-Mh
M A U ■■ Can questo preparato si db alla
UWM b capigliatura un'arriccialura persistente, Imparlendo pure al capelli morbi
dezza e lustro. Si vende in flaconi da !.. 1,25,
più cent. 80 per la spedizione. 3 flaconi per
L. 4, franchi di porto.
Fci* la bellezza e conservazione deiii pellT
EBf^A-MIGONE fonder*
vare alla carnagione ed alla pelle la bianchezza
e la morbidezza proprie della gioventù. Con
essa si comhaiiono 1 rosson, le loniiggini e si
toglie riibbronzalura prodolla dai bagni di
mare o dal sole. SI vende in fiale con eleganle
asiuccio a L. 3, più L. 0,80 pel pacco postale.
3 fiale L. 9, franche di porlo.
CREfVIA FLORIS
ed accresce la bellezza del colorilo
Impareggiabile per soavilà di profumo, conserva
naturale, nonché la fre<
schezza e l’eiasticiià epidermù a. Un vasello in eleganle astuccio
L. 1,50, più cent. 25 per T affrancazioue. 3 vasèlli franchi di
porlo per L. 5.—.
VELLUTIA NARCIS MIGONE
Per la resistenza e soavità del profumo e per la sua finezza rd
impalpabiliih, per l'eleganza della confezione, questa polve»’e
di toletta è impareggiabile. Costa L..2,25 la scatola, più ceni. 25
per Taffrancazìone. 3 scatole per L. 7,—, franche di porto
JOCKEY-SAVON
fumo pcnolranlc, soavissimo, inimila
Questo sapo_ _ _ ne dal p-o
pcnolranlc, soavissimo, inimitabile, dù alla
pelle nioi’liidczza e freschezza. Costa L. 1,95 la
scalola di 3 pezzi, più ceni. 25 per la spedizione. 12 pezzi per L. 7,80 franchi di porto fl
d'imballo.
^ MlllarTll dislr^uzlS limi^el^lll^lnturjsid^apelli e I Fer la bellezza e conservazione dei denti
ODONT-MIGONE
E’ un nuovo preparato in Elisir, PoF
E'
vere e Pasta, dal profumo penetrante
e piacevole ciie neutralizzando le cause
d'alterazione che possono subire 1 denti,
li conserva bianchi e sani. L’Elisir
costa !.. 2 11 flacone, la Polvere L. 1
i statola, la Pasta i.. 0,75 11 tubetto.
Alle spedizioni per posta raccomandata
aggiungere L. 0,25 per articolo.
fóèttespecialitilsitroTiiio da lutti i Profumieri, Farmacisti, Droj;!iieri-DBposltO B6IU MI60HE&C.-VÌilTorlHO,12-MILANO^
TORRE PBLUCE - IMPRIMER!?! ALPINE-