1
k m ■ «
■ Soixante-quatrième année - Anno VI®.
10 Février 1928
N® 6
reCHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
j -étefr-'
R: ’ %- . -..luieMBNTI
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse'
Par an
L. 10,—
» 24,—
» 22,—
Pour 6 mois
6,
12,
On s'abonne: à TonePellice, au Bureau d’Administration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE. _
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jban Coïssok, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Nninéro: 25 centimes
O
O
H
8
w
>
H
>
C
H
O
>
s
CO
H
Que toutes les choses vraies, honnêtes, Justes, pures, aimables...... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
« J’ai compassion de cette multitude ».
JËsus.
Les foules plongées dans les ténèbres de
l’incrédulité et de la superstition, seraienteüles nécessairement exclues du salut ?
Mais, alors, des millions d’âmes s’achemi!■ lient ainsi tous les jours, sans le savoir,
r..vers la perdition éterneOle. Cette pensée
' • «St si terrible que je me vois dans l’impossibilité morale de m’y résigner.
P’-'-'i. Que] mérite airje, en effet, si j’apparpr_jtiens à uoie famille chrétienne, si le salut
T 'a été -— pour ainsi dire ■— placé à portée de ma main, tandis que ces païens ou
i’“; ces pécheurs, vivant dans l'incrédulité'ou
- la débauche, sont les victimes des chances
' malencontreuses qui les ont placés en de^ hors de l’influence de l’Evangile ?
Jamais je ne voudrais accepter — pour
If; ma part — un sort heureux qui serait nié
à d’autres peut-être meilleurs que moi qui
r suis si indigne, si faible, si misérable, malgré ma foi en Christ. Pourquoi des millions
de créatures humaines n'ayant pu recevoir,
; de l’Evangile, ce que l’Evangile m’a donné,
seraient-ellfô privées du salut éternel ?
ü Gardons-nous avec soin de ce poison suhf til ^ s’appelle aristocratie religieuse et
qiui tient de bien près à l’orgueil des pha: risiens. Ouvrons notre âme toute grande
; à une conception plus large de l’amour de
’ Dieu et de sa justice, surtout de sa justice... car il se pourrait fort bien, qu’au
jour du jugement nous, les premiers, nous
soyons les derniers et que bien des derniers soient les premiers.
Il suffit — parfois — qu’un seul cri
d’irrésistible amour s’élance vers le Dieu
d’amour pour qu’une âme pécheresse soit
sauvée de la mort... (1). Il n’est pas en
notre pouvoir de juger d’une vie d’homme,
fût-il voleur ou assassin, ni de dire : « Moi
ï je suis converti ; celui-là ne l’est point ».
Craignons plutôt nous, les élus, qu’ayant
I reçu beaucoup, il ne nous soit aussi beaup Jcoup redemandé. Ce qui n’empêchera pas
' aux non-convertis et aux non-croyants de
réfléchir à cette vérité solennelle : Qu’un
jour le souverain Juge leur demandera
compte de la résistance systématique, corvsciente et volontaire qu’ils auront opposée,
pendant leur vie terrestre, à l’influence et
d l’œuvre du bien en eux et autour d’eux.
Quant à nous qui avons le bonheur —
immérité — de connaître l’Evangile, notre
; devoir est bien simple ; Aimer Dieu au-dessus de toutes choses et notre prochain
comme nous-mêmes. Notre sympathie de;; vra spécialement aller vers les foules malfaeureuses des pécheurs endurcis et des incrédules, afin qu’attirés par notre amour
miséricordieux las égarés soient forcés de
croire en Christ ; de même que la brebis
^arée a été forcée de rentrer au bercail
I>ar l’amour compatissant du Bon Pasteur
^i avait tout risqué afin de l’arracher à
ia mort. E. F. C.
(1) N’oublions pas l’épisode du larron justifié par Jésus,
^Rien n’est plus difficile que le choix d’un
wn mari... si ce n’est peut-être celui d'une
wnne femme. Rousseau.
■ Comibien de gens vous étouffent de caréases dans le particulier, vous aiment et
'Vous estiment, et qui sont embarrassés de
Vous dans le public. La Bruyère.
La semaiae saas dimaaclie.
« Tu travailleras six jours et tu
feras toute ton œuvre... ».
(Décalogue).
Ces lignes ne visent pas les profanateurs
du dimanche, profanateurs dans la pire
acception du terme qui, le dimanche en
particulier, lâchent la bride au,x pires débordements de l’immoralité sous toutes ses
formes. Ces; gens-là ne nous lisent guère.
Nous les adressons par contre à toute une
catégorie de personnes, de très braves gens
parfois, sur la moralité desquels on ne trouverait pas toujours à redire, mais qui ont
la fâcheuse habitude de travailler régulièrement le dimanche, tout comme les autres six jours de la semaine.
Et leur nombre est plus grand qu’on
ne pourrait le croire au premier abord, surtout parmi les habitants des paroisses du
bas de nos Vallées : La Tour, Saint-Jean,
Saint-Germain, Pomaret, la partie infé.rieure d’Angrogne, etc., paroisses situées
dans le voisinage immédiat de nos grandes
usines. La belle saison venue, s’il vous prenait la fantaisie de faire, dans une matinée ou dans une après-midi du dimanche, une promenade dans une des localités
que nous venons de nonuner, vous verriez, par-ci par-là, des hommes en train de
piocher leur champ, tailler lejur vigne, ratisser leur pré, faucher leur herbe ou leur
blé, suivant la saison ; occupation à laquelle
ils !se livrent sans se gêner des passants,
sans souci des qu’en dira-t-on, comme s’ils
s’agissait de la chose la plus légitime, la
plus naturelle du monde. Ils ont fait, du
lundi au samedi, leurs 60 heures de travail pénible à leur fabrique, additionnées
le plus souvent de quelques autres heures,
le matin et le soir, consacrées à la culture
de leur petit bien. Et comme si ce labeur
continu ne suffisait pas à épuiser les forces
de l’homme le plus robuste, lets voilà sur
pied, le dimanche de bon matin, au milieu
de leur pré, de leur champ ou de leur jardin, se disposant à « faire une journée »
complète, non plus pour le patron,- mais
à leur profit exclusif et à celui de leur
famille.
Et veuillez remarquer que ce n’est pas
toujours la nécessité qui les y oblige. Le
plus souvent c'est l’amour du gain, la cupidité, la préoccupation de «mettre de
côté» quelque chose de plus. Et combien
dureront-ils à faire une vie pareille ? Combien en voit-on de vieillis avant l’âge, le
dos prématurément courbé, le corps déjeté, ou atteints d’infirmités qui les mineront peu à peu ! Pauvres ilotes volontaires,
n’ayant jamais un jour pour « secouer la
servitude du métier», jamais un jour de
recueillement, un jour à consacrer tout
particulièrement à la famille, aux affections ! ToujouiB, toujours courbés sur une
machine ou sur la terre ; jamais un regard
en haut, jamais une pensée qui vous sorte
de la vie purement végétative, pour me
servir d’un euphémisme !
Il y aurait quelque chose à dire sur les
avantages fort problématiques que retirent ou croient retirer de leur labeur constant ces travailleurs acharnés. On pourrait
éventuellement prouver que celui qui a
toujours travaillé le dimanche ne sera pas
beaucoup plus riche, à la fin de ses jours,
que celui qui s'est sagement reposé un jour
sur sept et a pu reprendre sa rude tâche
le lundi matin, après trente-six heures con
sécutives de détente, le corps et l’esprit
dispos.
Mais il n'y a pas que les ouvriers-agriculteurs dont nous venons de parler qui
passent leur vie sans dimanche ; il y a aussi
bon nombre de campagnards authentiques,
de rudes travailleurs qui vous abattent,
du lundi au samedi, une besogne, formidable et éprouvent encore le besoin d’empiéter sur le jour du repos. Il y a aussi celui
qui se prélasse ou lambine les autres six
jours de la semaine et doit ou veut ensuite
se rattraiper sur le dimanche pour achever
ce qu'il aurait pu faire très commodément
durant les jours ouvrables. Vous en connaissez tous au moins quelques-ims.
Enfin, mettons-nous une main sur la
con^îience, nous qm, habituellement, suspendons nos occupations ordinaires le dim®tiche, et demandons-nous s’il ne nous est
pas arrivé, plus d’une fois, pour des raisons plus ou moins plausibles, de « sauter »
un dimanche que nous avons consacré à un
travail pressant, jugeant, en toute bonne
foi, de ne pouvoir le renvoyer. Eh bien !
n’est-ce pas que nous en avons eu des remords, que nous avons senti tout le long
du jour qu,e nous n’étions pas dans l’ordre ? Si l’on ne transgresse pas impunén#ht les règles de l’hygiène, on transgresse
moins impunément encore la loi divine.
Je voudrais bien maintenant, pour conclure, que quelqu’un me suggérât ce qu’il
faudrait dire, en particulier, à ceux dont la
semaine est habituellement sans dimanche.
Quel langage faut-il leur parler pour être
compris ? Vous ne pouvez leur rappeler que
Dieu nous a ordonné de sanctifier le jour du
repos : ils ne vous comprendraient pas, et
tel d’entre eux serait fort cai>able de vous
répondre qu’ü vaut mieux employer son
dimanche à un travail utüe que de le passer au cabaret ; qu’au surplus, « qui travaille prie » ! Ce serait folie de supposer
que celui qui voit, dimanche après dimanche, le voisin s’acheminer vers le temple,
à l’heure où ü est invariablement et régulièrement occupé dans son pré, dans son.
champ, dans sa vigne ou à son établi d’artisan, ait des besoins religieux
Comment l’atteindre, alors ? Par où faudrait-il commencer pour lui faire comprendre qu’ü n’est pas dans l’ordre ? Voüà un
problème dont la solution est des plus difficiles, mais qu’il faudrait pourtant aborder. Pour commencer, on pourrait peutêtre lui déhxontrer combien sa « semaine
sans dimanche» sera préjudiciable à sa
santé, à la longue; qu'il n’a pas le droit
d’abuser ainsi de ses forces ; que le fait
que dans tous les pays civilisés le travail
est suspendu un jour sur sept, prouverait
que le repos hebdomadaire est indispensable à notre organisme ; qu’il payera donc
infailliblement demain les excès d’aujourd’hui ; que cette vie d’esclave, sans trêve
ni repos, ne serait même pas supportée
par une bête de somme ; que ses enfants
lui seraient bien plus reconnaissants, plus
tard, des soins et de l’affection dont ü les
entourerait maintenant, que du lopin de
terre qu’il ajoute, au prix de sa liberté et
de sa santé, au petit héritage qu’il leur
laissera. S’il venait par hasard à prêter
roreüle à ces raisonnements, parfaitement
accessibles à sa mentalité, on aurait déjà
une base pour l’amener à envisager la question sous un point de vue tant soit peu
plus élevé. S’ü ne travaillait plus régulièrement le dimanche, qui sait qu’il ne lui
vînt pas, un beau jour, l’idée de reprendre
le chemin du temple oublié depuis si longtemps ? Tout est possible.
On dira que ce sont là des propos en
l'air, qui ne riment à rien et ne tranchent
pas la question. Trouvez autre chose, alors,
car la question existe, elle est des plus préoccupantes, à maints points de vue, et mériterait d’être examinée à fond. j. c.
LA GBACE ET l'HÉRÉDITE.
Une femme de mauvaise vie de la ville
de New-iYork donna le jour, ü y a une
centaine d’années, à cinq fillettes. Ces cinq
sœurs, qui vécurent sur les traces de leur
mère, laissèrent, au bout de 75 ans, 12(K)
descendants, presque tous dégénérés, parmi lesquels on compte : 280 indigents ou
mendiants, 140 criminels, 60 voleurs, 7
meurtriers, 165 prostituées, 91 enfants ill^itimes, 480 cas connus de maladie vénérienne qui coûtèrent à la vüle plus de
1.585.000 francs. Vous figurez-vous une
nation qui compterait beaucoup de familles
de ce genre ? Quel enfer !
On raconte que le célèbre médecin légiste de Lyon, le docteur Lacassagne, interrogeait un jour, en présence du directeur de la prison et d’un journaliste, un
condamné à mort pour assassinât.
— Buviez-vôus ? demandait le docteur.
— Non, monsieur, je ne me suis jamais
« saoûlé ».
— Et dans votre famille, buvait-on?
— Oui, mon père était gris presque tous
les soirs.
Et le professeur Lacassagne de conclure,
en s’adressant à ceux qui l’iiccompagnaieait:
« La maxime de la Bible s’applique ici
terriblement ; « Les pères ont mangé des
fruits verts et ce sont les fils qui ont les
dents agacées ». Père alcoolique,, fils impubif, criminel ou fou».
Oui, sans doute, mais à moins cependant
que la grâce de Dieu n’intervienne, car elle
est toute-puissante. Elle fait sortir bien
des victimes du cercle de fer qui les eiitoure, quand toutefois elles se repentent.
Voyez Ezéchias, qui succéda à son père
Achaz sur le trône de Juda (2 Rois XVIII,
1), et qui fut si pieux, si droit, m digne. B
sortit du plus triste milieu que l’on puisse
imaginer. Nous en tirons cette instruction,
qu’un homme grand par la piété, par le
cœur, peut sortir du milieu le plus repoussant au point de vue moral. Il est bon
que nous le sachions. Que de fois n’avonsnous pas rencontré, au cours de notre nûnistère, des jeunes gens et des jeunes filles d’une délicatesse spirituelle extrême,
qui n’avaient eu pour parents que des
êtres grossiers voués au culte des sens !
Le docteur Bamardo, qui s’était beaucoup occupé de l’enfance abandonnée à
Londres, avait raconté le fait suivant :
« Il y a un certain nombre d'années,
j’arrachai une petite fille de six ans, Marthe Jamieson, d’une infâme maison d’un
des quartiers les plus mal famés de Londres. Une jeune servante m’avait signalé
ce cas et m’avait aidé à emmener l'enfant ;
j’eus beaucoup de difficultés avec la mère,
mais je finis par avoir le droit de garder
la petite Marthe. Dans l'intervalle, j'avais
appris les faits suivants : Marthe était
l’enfant illégitime d’une femme de mauvaise vie, qui elle-même n’avait pas connu
son père ; sa mère et sa grand’mère avaient
2
las mêmes antécédents. Ainsi, trois générations de femmes tombées, dont descendait cette petite fille, et l’entourage dépravé où elle avait vécu pendant six ans.
Si jamais une enfant avait été condamnée
a être vicieuse par la loi fatale de la
descendance, c’était bien celle-là.
Je la plaçai dès son »arrivée à part des
autres enfants, puis je l’envoyai à la campagne pour quelques années ; lorsqu’elle
revint à Londres, elle fut surveillée avec
sagesse et sollicitude. A l’âge de quinze
ans, c'était une grande jeune fiUe, jouissant d’une bonne santé et qui montrait
beaucoup de bon sens et de loyauté. Elle
avait, pendant toutes cqs années, été soumise à l’influence de l’Evangile ; tout son
cœur y avait répondu, et ce nouveau facteur tout puissant était venu couronner
la transformation commencée par le changement de milieu. Marthe entra en service
dans une famille chrétienne où sa maîtresse la traita avec beaucoup d’égard ;
elle partit avec ses maîtres pour l’Amérique ; ils se fixèrent en Californie. Là, un
jeune médecin, dont le père était ancien
dans rEghse ,Ecossaise, fit connaissance
de Marthe et l’épousa, après avoir obtenu
mon consentement et avoir appris tous les
détails de l’enfance de sa femme.
Plusieurs années ont passé depuis lors :
tout en écrivant ceci, j’ai sous les yeux la
photographie de Marthe et sa famille ; le
père, la mère et leurs quatre enfants ;
leurs heureuses figures me disent que tout
va bien pour eux, et les lettres que je reçois confirment cette impression. Mari et
femme sont tous deux des miembres respectés de leur église, ils sont de vrais serviteurs de Dieu et élèvent leurs enfants
dans la crainte du Seigneur. En pensant
à eux, je ne puis que m’écrier du fond du
cœur ; « Merci, mon Dieu ! ».
Ainsi retenons les deux faits, celui de
la solidarité terrible du mal, alors que nous
voyons des créatures souffrant physiquement et moralement, souvent pendant
toute leur vie, pour des fautes qu’elles n’ont
pas commises, et celui de la fifrdce qui,
dit Quesnel, « peut tout réparer en un
moment, parce que ce n’est autre chose
que la volonté toute puissante de Dieu ».
(De L’Evangéliste). E. Gounelle.
lin miis mtniiB de jek deds.
D’après le programme général du Comité National, le XVII février est considéré comme le jour de l’action nationale,
pour les Unions Chrétiennes de Jeunes
Gens d’Italie, dans le but de rappeler à
tous l’affection et le dévouement envers la
patrie et le devoir sacré de collaborer de
toutes nos forces au progrès moral et spirituel de nos concitoyens.
Le Comité de Groupe, en vue du sujet
historique que toutes les Unions sont priées
de traiter dans la séance la plus proche de
ce jour, a envoyé à chaque Union l’opuscule sur Emanuele Füiberto que la Société
d’Histoire Vaudoise a publié pour cette occasion. Le Comité prie les Unions d’unir
leurs forces à celles de toutes les paroisses,
afin que ce glorieaix anniversaire soit célébré de la façon la plus efficace. a. j.
VENOEREBBESI VILLA in Luserna
S. Giovanni, indipendente, posizione non
isolata ma quieta, a breve distanza dalla
stazione. Tratta geometra ROSTAGNO Torre Pellice.
MANCIA a chi consegnerà al Municipio orologio dWgento con braccialetto, smarrito Martedì dai Chabriols agli
Arnoletti.
CUOCO occuperebbesi (preferibilmente
Valli Valdesi o vicinanze Torino) presso
Famiglia o Istituto. Scrivere Tip. Alpina.
CERCASI CASCINOTTA, col relativo
fabbricato rurale assolutamente indipendente, in piano o bassa collina, territorio
di Torre Pellice o Luserna S. Giovanni
o regioni immediatamente limitrofe: prati
irrigui per almeno due bovine, seminativo
e vigneto (eventualmente anche bosco),
fino a una decina di giornate in complesso.
Dirigere offerte al Geometra ROSTAGNO
- Via Roma - Torre Pellice.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIPTION POUR LES COILÈQES VAUDOIS.
Listes précédentes L. 132.112,65
M. Enrico Long, Pignerol » 50,—
Società Operaia di consumo di
Torre Pellice, ricordando il
100" anniversario della ve>nuta del generale Beckwith
a Torre Pellice » 500,__
(A Suivre).
Total L. 132.662,65
GENES. M.me Alice Rossi-Marauda, en
sa qualité de présidente de l’Union Chrétienne de Jeunes Filles de Gênes, s’intéresse vivement aux jeunes Vaudoises établies à Gênes et voudrait faire quelque
chose pour elles. A cet effet, elle nous prie
d’insérer l’avis ci-après, que MM. les Pasteurs ne manqueront sans doute pas de
prendre en considération.
« La soussignée prie MM. les Pasteurs
de bien vouloir lui envoyer au plus tôt le
nom et l’adresse de leurs paroissiennes qui
sont employées à Gênes comme institutrices, bonnes, etc., afin qu’elle puisse obtenir
pour elles, de leurs maîtres, la permission
d’assister au culte et aux séances de
l’Union Chrétienne».
En remerciant d’avance,
A. Rossi-Maeauda
Présidente de VU. C. de J. F.
Via Brignole Defîerari, 16/3 - Gênes.
LA TOUR. Notre paroisse eut, dimanche
dernier, sa « visite d’église » réglementaire,
présidée par le chef de District, M. David
Bœio, assisté du vice-président de la Commission, le prof. Théaphile Pons.
M. Bosio prêcha, devant une nombreuse
assemblée, attentive et recueillie, un beau
sermon de circonstance L’entretien qui
suivit, c’est à dire la visite proprement
dite, n’offrit rien de particulièrement remarquable — M. Bosio qui le préside constate avec satisfaction la marche régulière,
et même mieux que régulière, de notre
paroisse et de ses œuvres multiples. Les
pasteurs émérites MM. C. A. Tron et
Edouard Jalla lui rendent à leur tour le
meilleur témoignage en relevant tout ce
qu’il y a de bon dans son sein. Le pasteur,
M. Jules Tron, saisit l’occasion pour remercier ses nombreux collaborateurs et
cdllaboratrices qui font une œuvre bénie
au milieu de nous. Personne n’a cru devoir
souligner nos lacunas — car il y en a naturellement aussi — mais tout en ne les
avouant pas, chacun de nous s’en attribue
sa part de responsabilité.
— Le soir, à l’Aula Magna, conférencecauserie de M. Bosio sur nos Colonies Vau.doises de l’Amérique du Sud. Le chroniqueur de l’Echo, arrivé 10 minutes avant
l’heure fixée, n’a plus pu pénétrer dans
la salle archi-comble ! Il y a évidemment
de la faute du conférencier et du sujet
qu’il devait traiter. — Y songez-vous ?
M. David Bosio, retour d’Amérique, qui
devait nous parler de nos chers frères de
là-bas ! B n’en fallait pas davantage pour
que le public accourût en foule.
Nous nous sommes donc renseignés de
seconde main, et nous pouvons dire que
l’orateur a parlé une heure et trois quarts,
sans désemparer et de façon si captivante
que, chose presque incroyable, l’auditoire
lui aurait demandé de continuer... s’il
l’avait osé. Après avoir donné un aperçu,
au point de vue historique, géographique
et politique de l’Argentine et de l’Uruguay,
il entre en plein dans son sujet et passe
en revue nos différentes Colonies sud-américaines qu’il vient de visiter, donnant sur
chacune d’eUes, sur leur développement
merveilleux, sTir la vie matérielle, morale
et religieuse de nos colons, sur leur prœ
fond attachement à l'Eglise mère, les détails les plus intéressants, que M, Bosio
nous avait déjà donnés, en partie, dans
l’Echo.
M. Bosio pourra écrire à nos chers frères de là-bas que s’ils éprouvent une réeUe
affection pour nous, affection qu’ils nous
ont démontrée et nous démontrent par
tant de moyens, nous les payons de retour,
de la même monnaie. La manifestation —
ce fut une manifestation — de dimanche
soir en est une preuve éloquente.
— Le dîner traditionnel du XVII février
aura lieu, à midi et quart, à la Pension
MaJan, au prix de L. 12 (sans vin). Les
billets sont en vente à la Pension même.
Prière de s’inscrire avant le 16 courant.
— A la mémoire de M. le notaire G. AFomeron, quelques amis ont offert un don,
qui sera versé au Comité des Cuisines Economiques, pour qu’il soit capitalisé et rappelle chaque année le nom de l’ami regretté.
Voici ces dons : Emile Eynard et famille,
L. 25 - Chev. av. Et. Peyrot, 25 - Géom.
P. Rostagno, 15 - E. Aime, 10 - Giuseppe
Albani, 15 - B. PeHegrin, 5 - Ernest Comba,
10 - Edouard Vertu, 5 - Gustave Bert, 20
- Plesciti-Adami, 5. Les personnes qui veulent s’unir à cei témoignage d’affection en
souvenir de M. le notaire Forneron, sont
priées de verser leurs dons à MM. Emile
Eynard, géom. P. Rostagno ou E. Aime.
a. j.
RODORET. La Commission financière des
laïques a visité, dimanche dernier, notre
paroisse. M. Paolo Margiunti a présidé le
culte du matin, au temple, et M. Costabello,
instituteur, a tenu une conférence aux
Fontaines, l’après-midi. Le public y est accouru nombreux et attentif. Par les paroles
claires et persuasives des deux orateurs,
il a compris la nécessité dans laquelle se
trouve tout membre de paroisse vaudoise
des Vallées de concourir selon ses moyens
à éteindre le déficit chronique qui pèse
sur le budget général, et empêche notre
Eglise d’accomplir pleinement sa tâche. Et
l’appel adressé à tous, avec tant de chaleur, par nos frères, d’augmenter la contribution annuelle de chacun d’au moins
10 lires, trouvera sans doute une réponse
prompte et efficace. x.
saint-germain. Asüe des Vieillards.
Mardi, le 31 janvier, est décédé à l’Asile ,
Philippe Pascal, de Prali, âgé de 85 ans.
Ce frère fut admis à l’Asile avec sa comgne, en 1915. Au bout de quelques mois,
il fut frappé par des rhumatismes déformants qui allèrent graduellement en augmentant, à tel point qu’à la fin de sa vie
il était devenu méconnaissable.
Philippe Pascal, pendant ces douze années cloué sur son lit, a donné un exemple
admirable de patience et de soumission.
Jamais une plainte n’effleura ses lèvres, et
jusqu’au bout ü rendit son témoignage par
sa patience et sa foi, entouré par les soins
assidus de sa compagne.
Pourquoi ces longues souffrances ? Dieu
veut à son service des témoins fidèles qui
soient une prédication vivante; c’est là l’impression laissée par Philippe Pascal à la
famille de l’Asile, et c’eist ce qu’ont fait
voir au service funèbre les pasteurs
MM. Henri Tron et J. J. Ribet.
Notre sympathie va à la veuve affligée.
C. A. Tkon.
SAN GUSTAVO. Notre frère M. E. Barolin nous adresse une lettre très aimable,
en nous donnant des nouvelles de la Colonie
et en nous envoyant la coUecte des colons
pour nos œuvres de bienfaisance. L’année,
malheureusement, n’a pas été très bonne
et la récolte fut plutôt maigre ; en outre
la maladie a visité presque toutes les familles en faisant plusieurs victimes.
M. Jean Barolin fils a perdu deux enfants,
un de 8 et l’autre de 14 anis. Quelques
jours après, c’est M.me Marguerite Barolin, femme d’Etienne, âgée de 73 ans, qui
a été appelée à monter plus haut.
La visite de M. Bosio a été fort appréciée par les colons, et nous savons, d’autre
part, que M. Bosio a joui au müieu de ces
frères qui, tout en n’ayant pas un pasteur,
savent s’édifier entre eux par uin culte
régulier. Quel beH exesm,ple ils donnent à
leurs frères !
Voici les noms des souscripteurs à nos
œuvres de bienfaisance : Etienne Barolin,
pesos 12,40 (pour l’Echo 6,10) - Paul Barolin, 8 - Etienne Catalin, 5 - Marie veuve
Bert, 5 - Filiberto Genre-Bert, 5 - Jacques
Genre-Bert, 5 - Jean E. Bardin, 5 - Jean ;
Bardin, fils, 5 - Paul Garnier, 9 - David
Garnier, 16,75 - Jean Baroîin-Caïrus, 5
Suzanne veuve Garnier, 3 - Jago Kuster,
10 - Etienne Garnier, 6 - Pierre Garnier,
10 - Enrique Barolin-Caïrus, 5 - Domingo
Chialva, 5 — Pesos 120,15 = L. it. 927.
Cette somme a été répartie cornane suit :
Hôpitaux, L. 150 — Refuge Roi CharlesAlbert, 150 — Orphelinat, 313,50 — Asile
des Vieillards de Saint-Germain, 313,50.
Merci, chers frères, auxquels nous exprimons toute notre reconnaissance. Que
le Seigneur soit avec vous, et vous bénisse.
C. A. Tuon.
SAINT-JEAN. Le SO.me anniversaire de
l’Emancipation sera dignement célébré,
dans notre paroisse, vendredi 17 février,
avec le programme suivant : Culte public
et fête des enfants, à 10 heures du matin,
dans le temple — Agape commune, à
12 heures, dans la Salle Albarin, au prix
de L. l2. S’inscrire auprès de MM. Bonnet
(Ayrals) et Eynard (Blonats), avant le
15 courant — Le soir, à 8 h. 30, soirée
-récréative de bienfaisance, préparée par
l’A. C. D. G., dans laquelle on représentera
une comédie en 3 actes : L’ultimo Lord,
de Ugo Falena, et une briUahte. farce en
un acte ; Agenore l’indeciso.
Dans les entr’actes la Chorale, dirigée
par M. E. Revel, chantera des chœurs
d’occasion.
Est-il besoin d’ajouter que le public qui
acoourra en grand nombre, comme, toujours, devra se hâter s’il désire trouver
une place ? Y.
TURIN. Il y a longtemps que notre correspondant n’envoie plus de nouvelles de
Turin, et si quelqu’un a pu penser que*
c’est parce qu’il n’avait rien-à dire, il s’est
fort trompé : il y a du mouvement. Mouvement veut dire vie.
En décembre le pasteur Bosio est rentré
d’Amérique, et M. E. Revel qui le remplaçait
a été rejoindre sa congrégation. Il ne nous
quitte pas cependant tout à fait. Pendant
son séjour ici, il s’est intéressé du chant
sacré. Il a remarqué qu’on chantait mal,
qu’il y avait de bonnes voix et de la bonne
vdlonté parmi les chanteurs, et il a promis
son intervention pour reconstituer, si possible, la « Chorale », qui a derrière elle une
si belle et longue tradition.
— La jeunesse aussi s’est reprise sous la
direction de M. C. Lupo. Les Unionistes ont
eu leur assemblée générale et ont nommé
le nouveau Bureau. Us ont donné déjà
trois soirées et un concert, et ils viennent
de projeter une série de conférences, avec
des noms d’orateurs tels que Ugo Janni,
F. Peyronel, A. Taglialatela, C. Lupo, F.'
Cacciapuoti, etc.
La première de ces conférences vient
d’être donnée par M. D. Bosio, qui a parité
d’une façon des plus captivantes de son
voyage et de sa mission dans les Colonies
Vaudoises de l’Amérique du Sud. Résume^
ce qu’il a dit serait trop long et incomplet.
Il faut l’entendre.
— Noël a eu ses arbres à St-Donato et
à Coi'so Vittorio.
— On a réformé le système de chauffage
du temple et les belles assemblées aux cultes sont là pour témoigner que la foi vibre, lorsqu’elle perçoit le bruissement déà
vents contraires. n.
Nous attirons une dernière fois l’attcur*
tion des lecteurs sur les deux brochures
du « 17 février 1928 » : Emmanuel-Phili- '
bert (D. Jâhier)^, et La débâche (1686)
(J. JaUa), brochures fort intéressantes,
que tout le monde lira avec plaisir et profit et sur lesquelles nous comptons reverá
très prochainement.
S’adresser, pour les commandes, à la
pographie Alpine ou à l’Administration
l’Echo des Vallées. Mais il faudrait se hât&f’ '
A VENDERE, sulla collina di Torff
Pellice, VILLA in posizione splendidi
(molto adatta per casa-pensione) con rustico, comodità per automobile, acqua potàbile sul posto, alberi da frutta, vigneto, ecc
Rivolgersi Sig. AiME - Tipografia Alpind
«
3
ÎS-'
Afonyelles de la semaine.
Le l.er courant eut lieu, à Rome, la célébration plus que solennelle du 5.îne anniversaire de la Milice fasciste. Le « Duce »
passe la revue des 500 officiers en grand
uniforme et tous décorés : chefs d’état major (de la Milice, toujours), lieutenants
généraux, consuls, officiers de tout grade,
etc., ont défilé devant lui au son de « Gfo‘Oinezza » et de la Marche Royale. M. Mussolini Iqur adresse ensuite un de seg discours enthousiastes et enflammés, où il
exalte la Milice, « la garde de la révolution
fasciste et l’œil vigilant du régime », qui,
«en cas de guerre combattra avec ses légions encadrées dans les grandes unités
mobilisées de l’armée ». Et comme conclusion, il donne lecture d’un « message au
Roi », par lequel il déclare que la Milice ne
demande qu’à « servir, en fraternelle camaraderie, avec les autres forces armées
de l’Etat, le Roi, le régime fasciste et la
puissance de la patrie ». Le Roi répond en
remerciant pour cette manifestation, « dans
l’assurance que, dans l’accomplissement de
sa tâche, la Milice saura bien mériter de
la patrie ».
La Sénat a repris ses séances à partir
du 7 courant ; la Chambre ne se réunira
que dans le courant de la deuxième quinzaine de février.
D’après le budget de la guerre, pour
l’exercice l.er juillet 1928-30 juin 1929,
qui vient d’être distribué aux membres du
Parlement, il résulte une diminution d’environ 121 millions de lires sur l’exercice
précédent, diminution due en grande partie à la très sensible réduction des indemnités de vie chère. Les dépenses se montent cependant au total de 2 milliards 666
millions environ. Le budget de la marine,
pour le même exercice, est de 1 milliard
160 millions environ et marque également
une diminution sur le précédent ; diminution de lires, bien entendu, dont la valeur
rédlle dépasse du 20 0/0 celle de notre
monnaie de l’année dernière.
Notre Prince héritier a, comme vous le
savez, commencé son voyage en visitant
VEgypte, où il fut l’objet d’un accueil particuilièrement chaleureux de la part de nos
florissantes colonies du Caire et d’Alexandrie, de la population égyptienne, du roi
Pouad et des autorités égypto-britanniques. Il a naturelllement visité les pyramides et poussé jusqu’à Louxor, et fut
accueilli " partout avec une sympathie
enthousiaste
Les statistiques pour 1927 de notre com• merce étranger donnent un peu plus de
20 milliards pour les importations avec une
diminution d’environ 5 milliards sur l’exercice précédent ; et 15 milliards 615 millions
pour les exportations, contre les 18 milliards 665 millions de 1826. Le déficit de
la balance commerciale résulte donc de 4
milliards 759 millions, alors qu’il était,
pour le 1926, de 7 milliards 214 millions.
— France. M. Briand ne pouvait naturellement pas se dispenser de répondre à
M. Stresemann au sujet de l'occupation militaire de la Rhénanie. Et la réponse, dans
son discours au Sénat, ne pouvait être plus
mesurée ni plus subjective. « Locarno a
marqué une détente entre les deux pays »,
affirme le ministre français, quoi qu’on en
dise des deux côtés du Rhin. La France
ne de;^nderait pas mieux que d’évacuer
complètement la Rhénanie... mais elle veut
d’abord des garanties sûres. « Nous ne
craignons rien pour le présent, mais demain ? ». Lorsque nous aurons ces garanties, le dernier nuage sera dissipé et « l’entente entre la France et l’AUemagne sera
non seulement cordiale, mais aussi fraternelle que faire se pourra ». Dans le même
discours — sur la ixulitique étrangère de
la France — M. Briand constate que, du
côté de l’Italie il n’y a rien de grave, et
qu’avec de la bonne volonté de part et d’autre, les quelques difficultés existantes 'seront aplanies.
— Inde. Il y a longtemps que les nationalistes s’agitent et causent de grands
soucis au Gouvernement anglais. Et comme
oejui-ci comprend que les agitations sont
parfois légitimes et qu’il y aurait maintes
choses à réformer en Inde, il vient de nommer une « Commission pour les réformes »,
Commission qui vient de débarquer à Bombay et est accueillie avec une hostilité manifeste. Le jour même du débarquement,
une grève générale éclate à Madras et Calcutta, d’où conflits avec les troupes anglaises, avec des morts et des blessés. Les
dernières nouvelles sont plus rassurantes.
— Au Mexique, par contre, la situation
est toujours grave et semble empirer de
jour en jour. S'il fallait s’en tenir aux nouvelles de nos journaux ultra-catholiques,
le« persécutions, arrestations, exécutions
parmi le clergé et les catholiques... fidèles
marqueraient un crescendo impressionnant.
Mais nous savons qu’il faut, en rabattre et
que M. Galles ne lutte pas contre la reli
gion, mais contra un puissant parti qui
voudrait le renverser, lui et son Gouvernement libéral. Le 3 courant, 45 rebelles,
ayant un prêtre à leur tête, ont été tués
dans un combat avec les troupes fédérales,
dans l’Etat de Jalisco.
— Etats-Unis. Le traité d’arbitrage
franco-américain a été signé à Washington,
le 6 courant, par l’ambassadeur de France
et le sous-secrétaire d’Etat américain pour
les affaires étrangères. Il garantit, pour
l’Amérique, la doctrine de Monroe (l’Amérique aux Américains), et pour la France
les obligations qui lui dérivent de sa qualité de membre de la Société des Nations.
Les parties contractantes s’engagent solennellement, d’ailleurs, à ne régler que par
des moyens pacifiques tous les différends
qui pourraient surgir entre elles. L’accord
devra être ratifié par les Parlements des
deux pays. Jcm.
Nouvelles religieuses et faits divers.
Allemagne. Protestants et catholiques
se partagent presque la totalité de la population allemande : 60,2 millions sur
62,4 millions au total. En chiffres ronds,
40 millions sont protestants, 20 millions
sont catholiques.
L’Allemand, on le sait, a l’esprit de discipline. Il aime à s’embrigader, à suivre les
grands courants. On en voit une preuve
dans le fait que les sectes protestantes, si
vivaces, si nombreuses ailleurs, ne réunis^ sent en Allemagne que 500.000 adhérents ;
tous les autres, soit 39 millions et demi, se
rattachent à l’Eglise officielle ou « Landeskirche ». Les miembres de l’Eglise libre
évangélique luthérienne ne sont que
178.000, ceux de l’Eglifee libre réformée
10.000, les baptistes 70.000, les méthodistes
49.000, les adventistes 30.000, les anabaptistes 13.000, les moraves 6.000, les néoapostoliques 138.000, etc. Quant aux vieuxcatholiques, ils ne sont qu’une poignée :
33.000,
On note un accroissement considérable
des libres-penseurs. De 209.000 en 1910, ils
sont passés à 1.551.000 en 1925, comprenant 911.000 hommes et 640.000 femmes.
C’est en Saxe et en Thuringe qu’ils sont,
proportionnellement, le plus nombreux. En
Saxe ils sont 272.000, presque tous sortis
du catholicisme, alors qu’ailleurs ils viennent surtout du protestantisme.
H: « :i!
Russuî. Le triste sort des chrétiens. Jusqu’ici, las nouvelles touchant les conditions
ecclésiastiques et religieuses dans la Russie des Soviets nous arrivaient, soit par des
volas détournées, soit dans des conditions
qui ne permettaient pas de les accueillir
en toute confiance. Nous saluons donc avec
reconnaissance et comme répondant à un
véritable besoin le premier numéro d’un
journal : R. Ev. P. {Russischer Evangelischer Pressedienst), qui paraît à Riga. Il
est rédigé par le D. O. Schabert, de Riga,
avec la coUaboration du D. W. Gruehn, de
Dorpat, et d’autres connaisseurs des choses
russes. Le but du nouveau journal est de
« fournir à la chrétienté de l’Europe occidentale des renseignements dignes de foi
sur les misères et les victoires de l’Evangile en Russie, en accordant une attention
particulière à ce qui concerne l’église et
l’école ».
En voici le premier article intitulé :
« Persécutions indirectes ».
Lors de la fête jubilaire devant célébrer
la dixième année d’existence du gouvernement des Soviets, le radio a annoncé solennellement au monde entier qu’il n'existait aucun pays au monde où la liberté
religieuse fut aussi complète qu’en Russie
sous le régime bolchéviste. C’est peut-être
vrai... sur le papier. Mais dans la réalité,
il n’en va pas de même.
Sans doute, le christianisme n’est plus
directement persécuté comme c’était le cas
il y a peu de tempâ encore, et les chrétiens
ne sont plus des martyrs, ainsi qu’ils le
furent au sens strict du mot. Mais, pour*
être maintenant indirecte, la persécution
n’en est que i)îus systématique. Il n’est à
vrai dire défendu à personne de fréquenter
l’éghse ; mais si un employé du gouvernei^nt (et sous ce régime d’étatisme à outrance, ceux-ci sont extraordinairement
nombreux), prend part à un culte, pour
peu qu’on le remarque, il est aûr d’être
congédié le lendemain. On ne lui donnera
aucune raison de sa disgrâce et il ne pourra
pas en demander, car, en Russie, les
« pourquoi ? » et les plaintes sont également interdits. De plus, là-bas, chacun a
quelqu’un qui l’observe et n’attend qu’une
occasion de le dénoncer. Les autorités savent donc exactement tout ce que font
même les moindres de leurs salariée.
En Russie, les seuls qui possèdent dans
leur plénitude les droits de l’homme sont
les membres du parti communiste. Pour
arriver à ce privilège, il faut appartenir
dès l’enfance aux organisations communis
tes. Jusqu’à onze ans, le futur maître de
la Russie fait partie des « Octobristes » ;
de onze à seize ans, il est dans les « Pionniers » ; de seize à vingt-et-un ans, il est
membre de la Ligúe de jeunesse communiste. Si un « Pionnier » va à l’église, il est
immédiatement exclu de l’association et ne
peut plus dans la suite rentrer dans le
parti. Dès lors, plus d’instruction supérieure pc&sihie, plus de haute situation en
perspective. Son lot sera d’avoir faim.
L’Inspecteur des écoles découvrit sous
la blouse un peu trop transparente d’une
institutrice, la petite croix qu’on noue au
cou de tout enfant russe ilors de son baptême et dont désormais le chrétien orthodoxe ne ise sépare plus. Le résultat de cette
découverte fut que l’institutrice fut mise à
pied, c’estià-dire condamnée à la pire
détresse.
...Des espions assistent aux cultes pour
y exercer leur infâme métier. Etre un
homme « religieux » apparaît comme une
sorte de crime contre l’Etat... La persécution indirecte est l’épreuve qui fait gémir,
en Russie, cent millions de chrétiens.
{Semaine Religieuse).
Peine de mort. — L’Echo des Amis
donne les renseignements suivants sur ce
sujet:
« Un certain nombre de pays ont complètement aboli la peine de mort. L’élan
dans cette voie fut donné par les Etats
les plus petits et tes plus éclairés du
nord de l’Europe. Ainsi la Hollande
abolit cette peine en 1870 et avait eu
seulement deux exécutions capitales dans
les trente années antérieures à cette date !
La Norvège l’abolit définitivementen 1905,
sans avoir fait aucune exécution depuis
1875! Le Danemark, bien que maintenant théoriquement la peine de mort, ne
l’a pas infligée depuis 1898! La Suède
eut seulement cinq exécutions depuis 1891;
elle abolit la peine capitale en 1911. De
nombreux Etats de culture et de civilisation profondément différentes ont suivi
cet exemple. En Suisse, quinze de ses
vingt-cinq cantons sont abolitionnistes
depuis 1874! La Belgique ne compte
aucune exécution depuis 1867, quoiqu’elle
maintienne nominalement cette peine. La
Roumanie devint abolitionniste en 1864;
l’Italie en 1889 et l’Autriche en 1918. La
peine de mort fut aussi supprimée en
Finlande, en Lithuanie, en Argentine, au
Brésil, en Colombie, dans Iq Honduras,
au Pérou, dans l’Uruguay, au Vénézuela,
dans huit Etats des Etats-Unis d’Amérique
et au Queesland. Les principaux Etats
maintenant la peine de mort sont l’Angleterre, laFrance, l’Allemagne, l’Espagne,
la Russie et un grand nombre des Etats
constituant les Etats-Unis d’Amérique ».
(Semeur Vaudois).
BIBLIOGRAPHIE.
L’Ange-Adpjudante, l’héroïne de Pots Cassés, par M.me M. L. Carpenter, traduction française autorisée. (Un fort volume de 350 pages).
Ifet-ce un roman et un roman râdiste,
ce livre à la couverture sanglante, où la
figure bestiale de criminel, aperçue dans
l’entre-bâillement d’une porte, contraste
étrangement avec le visage doux et angélique de Kate Lee, officière de l’Armée du
Salut ?
Non, l’imagination de l’auteur n’a pas
eu à prendre son essor, « la folle du logis »
n’a rien dicté à M.me Minnie Carpenter.
Ce livre, tout de vérité, sera lu avec plus
d’intérêt que le plus romanesque récit sorti
du cerveau le plus fécond en inventions.
A la suite de Kate Lee, chacun voudra
pénétrer dans les bouges et les taudis londoniens ; à l’école de Kate Lee chacun..voudra apprendre l’art sacré du relèvementdes buveurs, de la restauration des déchets
d’humanité et comprendre le secret des
triomphes de l’Armée du Salut : sa sympathie agissante pour les déshérités, son
amour pour les miséreux.
Les philanthropes chrétiens, les directeurs d’œuvres sociales, puiseront dans ce
livre des renseignements et des inspirations ; les diaconesses, les lectrices de la
Bible et les évangélistes y découvriront de
multiples directions qui leur faciliteront
leur tâche et le simple lecteur goûtera le
charme de ce livre, sa vie spirituelle en
sera intensifiée, dans un élan de sainte
émulation il s’écriera peut-être: « O Christ,
moi aussi je veux m’employer, sous tes ordres et avec l’aide de ton Esprit, au grand
œuvre de la rédemption de l’humanité. Me
voici pour faire ta volonté».
Ajoutons que ce livre se présente d’une
maniéré coquette : jolies illustrations du
maître-dessinateur J. Thézard, beaux caractères, dignes de la réputation de l’imprimerie « Je Sers », traduction en un
français populaire, mais où l’on sent ce
pendant l’influence moderne..., tout concourt à faire de ce volume un cadeau apprécié de celui à qui vous l'offrirez.
En vente à la Librairie Altis - 76, Rue
de Rome - Paris. — Prix : 15 francs.
Voir Abonnements payés en 4“* page.
Ja«n CaiMan. dîrecteiir-resDoiisable
Tarra Palltca - Imprimaria Alpina.
Les parents du regretté
i
remercient toutes les personnes qui, soùs
différentes formes, prirent part à leur deùM.
Ils remercient d’mne manière spéddle
les Pasteuts M. David Bosio de Turin et
M. Jules Tron, ainsi que le Docteur M. G.
Demagistris.
NAVIGAZIONE GENERALE ITALIANA
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per GLI STATI UNITI
Roma: 21 Febbraio da Genova, 22 da
Napoli per New-York.
Duilio : 6 Marzo da Genova, 7 da
Napoli per New-York.
Per il SUD AMERICA
Augustus: 24 Febbraio da Genova,
per Barcellona, Dakar (ev.), Rio Janeiro,
Santos, Montevideo e Buenos Aires.
Duca d'Aosta: 2 Marzo da Napoli, 3
da Genova per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos, Montevideo e Buenos Aires.
Giulio Cesare: 16 Marzo da Genova,
per Barcellona, Rio Janeiro, Montevideo e
Buenos Aires.
Per il CENTRO AMERICA
e SUD PACIFICO
Orazio: 29 Febbraio da Genova,
per Barcellona, Teneriffe, Trinidad, La
Guayra, Cura9ao, P. Columbia, Cristobai
(Colon), Guayaquil, Callao, Mollendo, Arica,
Iquique, Antofagasta, Valparaiso, Talcahuano (ev.), S. Antonio (ev.).
Per L'AUSTRALIA
Caprera: 16 Marzo da Genova
17 da Livorno
per Livorno (ev.), Napoli, Messina, Catania (ev.), Porto Said, Suez (ev.), Aden(ev.),
Cochin (ev.), Alleppey (ev.), Colombo,
Fremantle, Adelaide, Melbourne, Sydney,
Brisbane (ev.).
Informazioni presso tutti gli Uffici ed
Agenzie della N. G. I., in tutte le principali città dell’Italia e dell’estero.
A Torre Pellice presso il Sig. Cesare Gardiol.
Le livre qui doit entrer dans tontes
les familles vandoises:
I. lALLA
LÉGENDES VAUDOISES - L. 1*
Pour les abonnés de l'Echo, L- tO.
in
ñ
Geometra PAOLO ROSTAGNO
TORRE PELLICE
VIA ROMA - CASA DELLA SOCISTÀ GBKBBALS
OPERAIA, PIANO SECONDO, LOCALI Gli OCCDPATl dall’ufficio DI ATTIVAZIONE DEL
NUOVO CATASTO
TUTTI I LAVORI TECNICI
DELLA PROFESSIONE.
CONSULENZE E RICORSI
IN MATERIA AMMINISTR. zIMPOStB.
RECAPITI. PARERI E MEDIAZIONI
PER COMPRA-VENDITA
TERRENI E FABBRICATI.
Riceve in modo certo ogni giornata
di Venerdì.
Moevre Al TOPI
I Pasta fosFQREA LSTEINER
IMPIEGO FACILE
DISTRUZIONE tlCORA^
C.M
fmJatm
n,llS46
Il lltto II
Finmli
• Dngkwto
G. Henry luce, di E. Steiner - Vernon (Francia)
Depoaito per l’Italia: Via C. Goldoni, M - Milano
4
Abonnements payés et Dons.
(Le «doni> est entre parenthèse).
1928 : Davit Maria, Torino (2) - W. Caffard, Eoma - Peiyronel Francesco, Torino
(5) - Booqi Watson, Edinburgh, et 2“ sem.
1927 - Gril Et., New-York (1) - Gaydou
Carolina, Lusema S. G. - MaJanot-Comba,
îd. - Pavarin Rosina, Id. - Long Enrico,
Pinercdo (5) - Buffa Marianna, Domodossola (2) - Nicolet Marianna, Canadá (3) Codino Guido, Quart-Villefranche (5) - A.
Gay, New-York - Massel Susanna, Torino
- Susanna Vinay, ConneUy Springs (3,75)
- Marguerite Gardid, Valdese (3,75) - Italia Pons, Conneiy Springs, et 1927 (3,75)
-^Louise Pascal, Id. (3,75) - Daniel Tron,
; Id.^ (3,75) - Henri Pascal, Valdese, li927 r^d. Peyronel, Id. (3,75) - Henry Perrou,
li (3,75) - JohnR. Ribet, Id., 1927 (3,75)
- Garrou John, Id. (13) - François Garrou,
Id. (3,75) - Etienne Perrou, Id. (3,75) François Tron, Id. (3,75) - Jean S. Tron,
Id. (3,75) - Cairus Lidià; Torre Pellice (2)
- Jean Reynaud, Prarostino - Cardio! Susina, Id. - Lydie Gaudin, Id. - Forneron
Lidia vedova Gardiol, Id. - Forneron-Tarin
Susanna, Id. (1) - Pasqwet Marie, Id. - Roman Giuba, Id. - Roman Désiré, S. Secondo
- Roman Lina, Id. - Jenny Odin, Id. (2) Pefllegrin Davide, Torre Pebice (1) - Tron
Jules, pasteur, Id. (2) - Balmas Enrico, To
..rino - ÄEcol Adrien, Londra - Fenouil Mad<^ena, Torino - Frache Albert, Torre Pellice - PVache Charles, Id. - Lina Scanavasso. Foresta Lagundo (5) - Long Giacomo, Pramollo - Grill Marie, Fleurier - Pastre Suzanne, Cannes (12) - Catalano Già.
corno, Pescara (5) - Lina Tedaldi, Torino
(5) - Prof. Ricca, Pinerolo - Balmas Vittonna, Id. (2) - CoiUet-Balmas, Id. - Long
Ebsa, Abbadia Alpina - Long Bart., Id.,
et 1927 - Muri® Daniel, Montecarlo (6) Benech Alberto, Pinerolo - De Saint-André,
Tours - Juv^ta ved. Maria, Aosta (5) Revel Eugenio, Id. (5) - Hurzeler Maria,
Courmayeur (5) - Cosson Adrien, Id. - Ferner Albert, Perrero - Ribet Filippo, Chiabrano - Micol Frédéric, Maneille - Rostan
Clementine, Dougan Hill - Beux Henry feu
Paul, Pramobo - Rivoira Luigi, Prarostino
- BaroKn Et., La Paz, et 1927 - Rostan Albert, Torino (5) - Barai Jacques, Rodoretto
- Tron Benjamin, Id. - Tron Adeline, Id. Tron Jean Pierre de Phibppe, Id. - Tron
Jean Pierre feu Pierre, Id. - Tron Jules,
Id. - Talmon Henriette, Id. - Pons Louis,
Fontemes - Breuze Irma, Id. (2) - Genre
David, Id. - Pascal Ida, Id. (1) - Pascal J.
J. Henry, Id. - Pascal Jean Pierre, Id. Pons Jeanne, Id. - Genre Pierre, Rodoretto
- '^on Jean Pierre, Id. - Breuze Louis, Fontaines - Pascal Edmond, Id. (2) - Pascal
Jibes, Id. - Pascal Jean Pierre, Id. - Paul
Ribet, Prarostino (2) - Jean Pasquet, Id.
- Josephine Forneron, Id. - Marguerite Cardon, S. Secondo (4) - Lydie Gay veuve
Avondet, Prarostino - Adebne Gaudin-Gay,
Id. - Marie Jahier, Roma - David Pasquet,
S. Secondo (5) - Federica Gardiol, Id. ^sa Forneron, Inverso Porte (1) - Albertino Gönnet, Id. - Charles Gaudin, Id. (1)
- Baret Paubne, Inverso Rinasca, 1926 et
1927 - Ribet J. Jacques, Pomaretto (2); Castagna Catherine, Inverso Rinasca (2) Bhuler Emibo, Porosa Argentina (2) - Benech M.me, Paris, 1927 (doit encore 1928)
r Peyrot Enrico, Torino - Malan Susanna,
Lusema S. G. - Rostan Jean Et., Prab Rostan Et., neveu, Id. - Giuseppina CeUiGiraud, Pinerolo - Vinçon Amedeo, S. Germano - Balmas Ines, Id. - Meynier Alberto,
Id. - Durand Cécile, Id. - Theiler Elise, Id.
- Bouchard Barth., Id. - Balmas Pauline, Id.
-Jahier Federico, Id. - Bounous-Vinçon
Emma, Id. - Bouchard Gdov., Id. (2) - Jahier Enrico, Id. - Jahier Clementina, Id. Balmas Margherita, Id. - Balmas Orline,
Id. - Bard Joséphine, Id. - Rostan Cesarei
Id. - GaUian Barth., Inverso Porte - Ribet
Davide, S. Germano - Bounous Hélène, Id.
(5) - Pteyronel Henry, Id. - Bianca Arcangeb, Milano (5). {A suivre).
Pubblicità a Pagamento
Avvisi Commerciali, L, 0.50 la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I
la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per
parola per una volta - L. <»,90 per due
L. 0,15 per tre. - Minimo L.
Tasta governativa in pift,
___________Pagamento anticipato.
Paolo Margiunti &
CONCERIA
PELLI Di CAPRA, VITELLI, MONTONI
Fabbrica: TORRE PELLICE.
Uffici: TORINO - Via Pallamaglio, i.
PELLI per mobili, legatore, portafogli, giacche, scarpe.
Ai privati, vendita pelli per lavori
a sbalzo (vitelli, montoni), borse in
^le per la spesa, lana da materassi.
EUCHBSINA
la pNk dolco
la pia aHicaca
la più economica
PASTIGLIA PURGATIVA
oaa.oxx<3lo
agisce dolcemente, regola in pochi
giorni le lunsloni del corpo
Disinfettante
Depurativa
Rinfrescante '
I ^*I.*™danietite al purganti vlo
1 liiteatlno, ma lo regola.
& ma all b nidi a Un 3 alli Finucii
L’ANTIREÜMATICO ABBADIA
contro
lini
risponde sempre allo scopo pel quale è
dal Chimico Farmacista Masoero preparato, perchè la sua efficacia è data ed
assienrata da autentiche guarigioni
ottenute.
Rivolgersi alla FARMACIA CHIMICA
MASOERO - Abbadia Alpina (a pochi
minuti da Pinerolo). Si spedisce franco di
porto in tutto il Regno contro cartolina
vaglia od assegno di L. 95 o L. 40 per
per la cura completa.
NB. Nei casi di Gotta, specificare.
Deposito a Torino presso la Farmacia del
Corso - Via Saluzzo, l (vicino alla Stazione
P. N.)— ^imroXo: Farmacia Chimica Milano.
^olete ^
NOCERA-UM BRA
# (SorgentéAngelica)
Acùua Minerale daTavqla
POMPE-nuli
per Acqua, Aceti, Vini, Liquori, Sciroppi,
Olii, Medicinali, Profumi, Colla.
IMPIANTI PER CANTINE
pGP Vini Spumantfi per Acque Gaseóte
e Seitz - Catalogo gratlSi
BELLAVITA
MILANO
Piazzale Parinl, 3
LIBRI RACCOMANDÜTI
Beppino, gioventù del Maestro Hayden, 3» edizione, illustrato
Bimbi veri e vivi, di L. Tedaldi, illustrato
Bottoncino, di Lefeuvre, 2“ edizione, illustrato
Commenti al Vangelo, di C. Bonavia
Dietro le Quinte, 3* edizione, illustrato
Libano e Rosina, di A. Celli-Giampiccoli, 2“ edizione
Famiglia dei Missionario, di 5. Longo, illustrato .
Martiri ed Eroi, di F. Christol, illustrato
Parabole di Cristo, di E. Basto D. D., illustrato
Per la mente e per il cuore, di N. Donini
Per non dimenticare, ricordi di alcuni veterani, di P. Bosio, illustrato
Più presso a Te, Signor.......... di Giovanni Rostagno, in brochure .
^ rilegato tela
Stona della Croce, di F. Christol, illustrato............................
Viaggio in Terra Santa, di F. Bovet, illustrato ... !
Vita di S. Pietro, di Teofilo Gay D. D...................................
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino).
Siìo
l»9
III r
“1
s*-o
CClN
—2,.,5
l-ûïlP
ÌQuÌHu
olì
ÀNTIREUNAriIO AKTIURIie
ITALIANO
UTIOFEHE
RAMENTE
URICEMIA
INFLUENZA
GOTTA
SCIATICA
CACHETS
IN TUTTE LE_FARMACIE
5TABÏÎ CHIM'FARM'RIUNITI
SCHIÀPPARELLI
.. TORINO
Una vscatola campione di 5 cachets LITIOFENE
verrà i.nviata franco spedendoci L, 2.— por rimborso spese,
^4
•“-*1
1
I