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Soixante-neuvième année - Anno XI**
6 Janvier 1933
N** 1
SES VALLEES
PARAISSANT CEAQDTS VENDREDI
PRIX D'ABONNBMÉNTt
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les denx Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par a«:
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. 22,
Poio' 6 mais
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12,
On s’abonne: à Torre Pettice, au Bureau d’Administration de l’EcAo (Via Wigram, 2)
• Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMBMT^B PAVB D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof, toms MÎcot - Torre PeUiee.— pour
l’Administration, au Bureau du Journal, Via Wigrani, N» 2 - Torre Pettice.
Pour toutes les anoonces s’adtesser au Bureau du journal.
Tous les changements {t'adresses coûtent 90 centimes, sauf ceux du commencement de l’année. ^ .
Le numéro: 90 centimM
— r.. - ■ . —■ U . ' - ~~ ---- ' f : -IIJJI' r-.-| - nr t.-- i..- - ■ - -- . ' ... ,—7.. .. y- 1. -i-... ■ .i
Que toutes les choses vraieB, honnêtes, justes, pures, aimable»..,, dignea de louange, occupent vog pengées (PhtI. IV. 8).
m U iiE iiTÈniEunE
« Enseigne'nous à bie^n compter nos
jours, afin qu& nous appliquions notre
cœur à la sagesse ». Ps. XC, 12.
I.
Enseigne-flous I
C^eist que la chose ne nous est pas natur
relie. Ce n’est que sous l’influeûce, j’aillais dire sous la pression de ceirtains événements, que nous pensons à compter nos
jours. ■
Ein temips. ordinaires, quand tout procède normalement pouir nous, cette, pensée
ne nous effleure même pas. Il faut la. maladie pour qu’elle s’impose à notre esprit ;
il faut que nous nous trouvions sur un lit
de souffrances et... saps grand espoir de
guérison.
Ou bien, il faut que -la vieillesse s’annonce, que notre front laisse apparaître
des ridr>~ V ,p|lus en plus marquées, que
notre me ; üisse, que notre paS s’appesanti^. iAiors il se peut bien que, rentrant
en nous-mêmes, nous fassions le compte de
nos jours, et que, réalisant qu’ils ne vont
plus être nombnefux, nous cherchions à
nous ressaisir en quelque sorte, non seulemeuit pour conserver autant que possible
les forces qui nous irestent, mais pour
mieux les employer à l’avenir.
Mais tant que nous somnaes. Jeunes-et
que la vie bouillonine eil nous, l’idée, jè
le répète, l’idée de compter nos jours ne
nous passe^, pas même par l’esprit. Nous
a,lions et venons, nous tr,3jvaillons, nous
nous divertirons comme si nous avions du
temps '^ vendre et à gaspiller.
Ah ! comme Moà'Se avait raison de dire :
« Eternel, enseigne-nous à bien compter
n,os jours ! ».
Car ces paroles sont de Moïsej: un homme qui avait été le libéirateur, le légi^teur, le capitaine, le conducteur spirituel de son peuple ; un homme qui
avait consacré tout son temps, toutes sr
. facultés, toutes ses forces au service de
Dieu parmi ses frères, et qui, cependant,
regrettant bien ides choses dans sa vie, reconniaissant bien des lacunes dans son ministère, sentait le besoin de présenter à
Dieu cette requête : « Ensteîgne-noùs à
compter nos jours/».
Oii, ces paroles sont de Moïse, mais elles
se placent bien sur les lèvres de chacun' de
nous, quel que soit son âge ou sa situation,
surtout au commencement d’une nouvelle
année.
Que dis-je ? Si Moïse, avec -la foi et le
développement qui le distinguaient, a cru
formuler une telle prière, combien plus
ne devrions-noius pas la prononcer pour
notre compte si nous pensons à la distance
qui nous sépare de lui en fait de zèle et
de consécration.
II.
, Pourquoi devons-nous demiander à Dieu
SiTiinous enseigner à bien compter nos
jours ?
Pour que nous nous rendions compte de
leur petit nombre ? Pour-que noüs soyons
saisis par la pensée de la brièveté de la
vie, de la rapidité avec laquelle nos années se auccèdeBt. Pour que nous nous
écriions avec [Moïse :
« Nous voyons nos années s’évanouir
comme un son.
« Les jours de notre âge s’élèvient à soixante et dix ans,
-« Et, poiur les plus robustes, à quatrevingt-dix ans ;
« Et leur spleiudeur n’^ que .tourment
et vanité,
« Car eflé ipasse vite et nqus nous eo>
volons... ? ».
Oui, sans doute.
Mais pourqpoi nous pénétrer de la pensée de la brièveté de la vie et de la fvdte
diu temps ? Pbur quelle raisiran ? '
Pour, nous livrer à des iréflexicmÈ mélancoliques ?
Du tout. Il y a déjà assez de sujets de
tristesse idans la vie sans que noua en augmentions, volontaireimelnt, le nombre.
Relisons notre teixte et nous aurons la
réponse : C’est afin que nom appiiqtdons
notre cœiitr à la sagesse.
. Quelle sagesse ? ou, pour mieux direi, en
quoi la sagesse consiste-t-efle pour ceux
qui ont appiris à compter* leurs jours ?
Moïse ne nous le ¡dit pas, mais nous pouvons être certaiine que ce n’est pas la sa. geæe de ceux qui se disent : « MangepnS
et buvons, car demain nous mourrons».
En d’autres teirmes : « Le temps est court,
jouissons le plus possible!».
Cela, ce n’est pas dé la sâge^, c’est plutôt de la folie, il me semble.
De la folie, même au point de -vue.de
cette terre uniqfuement, puisque, plus on
s’a'bandoiÿne aux jouiatonces, plus on devient incapables de jouir, faute d’éneggie
et de santés qu ip(eut-étre parce que les pjessources pécunières sont venues à manquer.
Or, si c’est i(fe la folie indépendamment
de toute foi dans Eauhdelà, de quel nom
l’appeler si l’on pense qu’il y a ime a/utre
vie, et que, dans cette autre vie, l’on moissonnera immancabliement, mathématiquement, ce que l’on aubai gamé dans cdlehci,
si pourtant la moisson n’aura pas déjà
commencé ?
Non, la sagesse à laquelle Moïse fait allusion ne peut ajvoir rien de commun avec
celle des matérialistes et des jouisseurs.
Mais alors ?
Eîcoutez : . .
Pensez-vous que nous nous éloignons delà iiensée cachée de œt homme de Dieu si
nous affirmons que la sagesse — pour ceux
qui se rendent compte que le temps passe
vite et que les occasions pendues ne se retrouvent plus — qm la sagesse est de
profiter éw temps pour aœpmjiir, dans
cette vâe, tous les progrès qu’il est dans ^
leur pcfuvoir d’apcompLir 'i
Je dirai même que cela c’est de la
sagesse élémentaire, c’est-à-dire quelque
chose qui devrait se produire tout naturellement sans qu’on nous l’enseigne. Eîn*
effet, qui dit « temps », dit développement,*
croissance, expansion, progrès, enfin.
Observez l’arbre au printemps. Le temps
pour lui signifie jle nouveaux bourgeons,
des fleurs plus nomibreùses, tout un mianteau de feuilles là où naguère il n’y avait
que nudité et sécheresse apparentes, une
plus haute taille, une structure plus
robuste.
Observez la (leur, et vous verrez ce
qu’est le temps pour elle aussi ; un épanouissement progressif, des nuances plus
délicates, un parfum et un chairme plus
ravissants.
Observez l’Hudson dans son cours majestueux Bien des siècles en arrière — si
mes notions géologiques ne me trompent
pas — c’était un petit ruban se frayant à
grand’peine une voie à travers la campagne, tantôt se repliant sur lui-même, tantôt se faufilant dans d’étroits passages,
toujours cherchant à atteindre l'océan.
Avec le temps, il a augmenté de volume,
conquis du tebrain, renversé bien des obstacles, jusqu'à ce qu’aujourd’hui le voijà
im fleuve large et-puissant se prêtant raagnifiquernent à la navigation et donnant
aux paysages étalés sur son parcouns un
aspect aussi florissant que pittoresque.
Tteile est la Valeur du temps dans"
'la nature : (il est synonime de croissanoa, de développement grad.ueL constant,
merveilleux.
Chez l’homme aussi le temps est apcompagné de croissance. La seule différence
entré la croissance humaine et cefle, des
autres formes qu’assume la vie c’est que
la croissance diàhB la nature, ainsi que riiez
les animaux, est — autant ^ue nctus pouvons en juger — inconsciente, absolument
inconsciente. ,
L’anbre ne pou^ pas de son propre
choix, il pousse spontanément,, sians le
moindire effort.
Le petit de l’animal ne croît pas parce
qu’il en ait le désir ou la, vobnté, il croît
parce qu’il est ainsi fait, parce qUe c’est
.Sa nature de croître.
. L’homme, -au tontraire, ...vais-je .dire
éfu’il est conscient^ toujours conscieint de
|son développement, qu’t ne peut êroître,
igràndir, progrès;^ saiss le vouloir ? Non,
je ne dirai pas exactement cela. Car, s’il
esi' vmj qu’il y a riœz lui'crffl^issàice consciente, cherchée, voulue, il n’est pas moins
■vrai qu’il y a aussi une croi^nce inconsciente, involontaire et, comme à dire,
' inévitable. j
Par ce second trait l’homime appartient
au royaume pnopToment dit de la nature ;•
pair le pfernîer au royaume ,de Î’Elsprit
que nous pourrions aussi appeler le royau.me de la liberté.
Voyez plutôt : est-ce qpae son corps ne
se déveiloippe pas comme toute autre forme
vivante ? .Ajvec la nourriture et quelques
autres éléments extérieurs die première
nécessité Eenfant acqiuieirt de jotir en jour
de la vitalité, dlui sang, des muscles, de
plus griandes prqportionS, passant ainsi dé
l’enfance à la jeunesse, de la jeunesse à
la maturité sans aucun effort psrtic,ulier
de sa part. L’enfant ne déploie aucune activité consciente ipotur crbîtne. Il croît simplement oomime l'arbre, comme l’agneaiu.
Mais, comme j’ai dit, il y a aussi pour
l’homme Un diéyeloï>ipemetnt qui| ne 'se fait
pas tout seul. Ce n’est pas ppur fîSi que
le Psalmiste emploie l’expression « afin- que
noms appliquions notre cœur à la sagesse ».
Il faut de lia volonté pour que ce développement ait lieu ; il faut un effort conscient, et non seulement conscient mais
persévérant
Quel^st ce dévebppement ?
(A suivre). Pierre Griglio.
Bonté.
Il m’est accordé de parcourir ce chemin
une seide fois.' c’estf^urquoi je ne vais
pas perdre l’occasiau d’accomplir aujourd’hui une bonne action, ou de^émontr^
de la tendiriesse à toute oréalture humaine.
Je ne veux pas renvoyer ou négliger l’occasion qui m’est offerte, oair je ne passerai
pas une seconde fois par ce chemin.
Travail.
Tandis qu’il fait jour, il me faut accomplir les œuvres de œlui qui m’a envoyé ;
la nuit vient danr laquelle personue ne
peut travailler. Jean IX, 4.
Un • Cinquanlenaire.
Le 5 'janvier 1883 quelques étuid^ts du
Lycée se réimissaiient pour fonder une So- ,, a
ciété, dans le but d'intéresser aux missions
les Vaudois des Vallées. Ilidée de là fondation fut suggéré© par M. Henri Tron,
pasteur adjoint aux Ooppiieirs. Il rêva qu’on
fondait au sein du Collège une Société Missionnaire appelée « Zambéziaj». Il én- parla
à ses élèves du cours de Bible. Les étudiants, toujours enthousiastes pour les
bonnes cauaes, tinrent une .séance où l’on
dréida (d’agsumer ^ nom de «PTa del
Torno» au lieu de Zarabézia, nom
vaudois et plus générique, qui nappeiait au
souvenir Tancienne et glorieuse école des
«/Barbes», d'où sortirent les premiers messagers du Christ au sein du peuple vaudois.
Us prirent comme devise la phrase du
Notre Père : « Que Ton règne vienne », qui
nép<K¥iiit au but que la Société allait pour.suivrei- Dans cette même séance ôn nomma
le premier Bureau qui résultâ ainsi Com■posé : président Lfemiel Miaurin, vice^prési-'
dent Addpbe Jafla, secrétaire Auguste J^
hier ; ils' sont encore tous en vie. On créa
aussi la catégarie des naranbres correspondaiitf, pour ceux qui étaient loin de
La Tour, et celle des îftèmbrœ honoraires, ,
pour «eux qui vaudraient cmitribuer plus
directenwàit aux Missions. ' '
— En relisant les -verbaux des premières
séances, oin- sent tout l’enthousiasme, ôn se
rend compte du zèle qui animait ces jeunes étudiante, qui trouvaient ainsi un
moyen de faire quelque chose poUrJa cause
raissionnaiire. L’œu-vre, au début, fut encouragée par les Pasteurs et entourée de
l’affection du peuple vaudois. Us commen- '
cèrent tout de suite par l’activité extérne
qui était la plus importante, puisque l’activité interne se réduisait à une séance
chaque mois, même pendant l’été.
Une année laprès la fondation, dans une
séance publique, ils donnèrent le compterendu! de leur activité : 29 réunions avec
une encaisse, Satisfaisante pour cette époque, de 434 francs |! et 54 membres honoraires. On envoya toute la somme aux Missioni'd© Paris. Quand l’EJrythrêe devint
italienne on divisa 1», somme, pour aider
aussi les Missions de notre Colonie.
/
PendrUt l’été du 1883 on tint deux séances, dont l’une, très importante, au Col Julien, dans le but de faire les a/dieux aux
mifieionnaiinss Weitzecker quL partaient
pour le Lessouto. Ges adieux furent exprimés dans une ode due à la muse inspirée
du regretté prof. Niccolini. Une autre
séance eut lieu .au Pomaret, où l’on avait
fondé une i< suoçtuirsale i» pour (intéresser
aux Miissipns l'autre valée.
La «P*ra del Tomo», Soutenue par les
anciens membres, maintenalnt pasteurs et
protesseurs, continue ren chemin. Elle
s’étend au delà des Alpes : en.. 1884,
Ml Jean Jkfla représente la Société dans
un Cbngrès en Erance, à Brunissard ; elle
passe les océans et arrive en Amérique, de
manière que Cobnia VaÜdense riivoie sa
forte contributfon de 500 lires.
Les années se succèdent aux années en
marquant les étapes du progrès de la So- •
ciété. Quand elle était déjà répandue,
quand elle touchait à son apogée, lia grande
guer re vint avec sa suite de haiiies et de
deuils. Le petit monde des Vallées en ressent les conséquences et l'intérêt pour ks
Missions^ diminuet Le chiffre des membres
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; *eff€içtjf8 diminue auasi, les tempe deivieTi^ÿS nwt <yfiîciles, et ceux qçui Testent ne peuvent plus p^Jer ave»j<»nvictio!n <<ÎeS prenœsiiomiairie^ toute rButippe
est «ensanglantée, Quand tout le müude
‘semble;neni©r Itieu. Ce sont des moments
db déchéance moinaite pour tout le njonde
~'fet Houï la'« Pra-idel Torno » aussi.
S Apir^ la tesnable guetta’é» «è®Hne après
une'affreiuae temipête toutes les choses re• ^touTfeent à la vie," la « Pi*a del Torno» reprit son activité avec plus de zèle. Nos étu(liants ouï ont pase^leür pnemière jeu-,
niesse dans ce milieu de ieu et de haine seïÎ-^
tent le besoin de se réunir plus souvent,
soi® le i^and de Dieu, ils sentent la soif
des choses étemelles après la guerre qm a
- détruit tout idœl humain. Les séances,
ju^’alors mensuelles,'se tiSrènt chacfue
Quinze jours, puis devinr^t héÎxîomadailes... On créa pouir le bien de la Société
deux réviseuns de l’activité du Bureau, eiv
sinte un bibliothécaire pour mettre l’ordre dans lœ Kvires et les archives et aussi
la catégorie des membres « vitalizi ».
Éh 1923, quand M. Albert Ricca était
président, on'publia le pnéimier rapport
monal et fioiancLer de la Société, et maintenant ehaque année nous aivons notre
coraptefliendu. Mais la «Pra del Torno»
atteint d’autn^ champs de travail : c*i'
fonde des sections dans plusieurs villes de
Albanie. Des groupes de membres cortrespondants ifondent, en 1925, une section
^très florissante à Rome, an 1927 on én fonde
une autre à Turin, en 1929 une à Florence... ; dans cette même période on en"
fonde deux alutres à Gênes et à Milan ; ’ces
deux dernières se sont dissoutes. Les au- '
tries sections travaiiUent beaucoup : nous
les remercions pour l'aide qu’elles ont
donnée et qu’ejUes continrent à donner à la
Société. ^ ^ _
Noué profitons de l’(Xîcasi(*T- pour rappeler à nos amis les tesoins-d^ Miaslpns, et
nous lançons l’initiative d’une collecte spéciale pour' le cinquantenaire. Que tous
peux çBui aont passés par les rangs de la
« Pra del Tomo » offrent leur gage de
reconnaiissance-! -J
En terminant, nous exprimons une pensée de profonde reconnaissance à Dieu qui
nous a bénis dans cette première période,
et en farmulant les meilleurs vœux pour
un autre cincpiatnienaire, nous Lui demandons qu’il œntinue à nous guider, à créer
dans nos séances line atmosphère toujours
plus élevée, et pour que ensemble nous
nous approchions du Christ, en apprenant
à Son école la*Seienoe Sublime <ïui seule
peut désaltérer^, i’âme et qui seule peut
nous rendre capables de faire quelque chose
de biçn ici^has. ^
Seulement alors, la «Pra del Torno?■>
pouirra faire du bien à ses membres, et
alors seulement ses membres pourront par^ le!r avec foi, dans nos montagnes, des merveilles que l’Evangile accomplit daiis les
cœurs des païens. Attilio Forneron.
L’âiDB de^ cbo^B^
Conte dn ItfónVeI An.
C était le jour de l’An. Ma vieille tante
je la revois en pensée — époussetait
avec soin des bibelots. Elle sè penchait
vers la lampe vénérable, souriait au vase
de cristal où trempait ujiie fleur, maniait
avec teict la theiere brune, si y^oille et si
fragile. De temps an> temps elle s’arrêtait,
comme si elle se prenait à écouter des voix
mystérieuses... M’apercevant tout-à-çoup,
elle expliqua-: « Toutes ces (dioses ont une
histoire, ce s(^nt des souvenirs. Les choses parlent - mais... pour les entendre... il
faut les écouter avec le ccRur».
Les années ont passé. C’est de nouveau
le jour de l’An. Pourquoi au seuil' d’une
nouvelle année ces mots d’un lointain passé
me reviennent-ils à la mémoire ?
«Les choses parient!».
Assise, au coin jdu feu, je regarde danser la flamme, si vivante et pétillante, et
tout le reste me semble mort. Tout est silence. Ah ! comme les choses sont muettes !
Tout à coup les choses endo(rm¡¡es se ré
. •------- ■ ■**
Le plus haut degré de la crédulité est la'^foi en soi-même. Lamentsais. :
REGALO PER GRANDI E GIÓVANI
Interessante INNumetto Storico;
del Prof. OiovanniJai.la - riccamente illustrato
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CLAUDIANA e BOTTroA DELLA CARTA,
in Torre Penice.
; ’VeiHent, s’animent.« Ah! disent-elles, tu,
croyais .que nous, m jetrlions pas parce qi^«'
nous'n’avoris p|a|s.' de voit ? Pauvres humaii^,'--vous pari^ gquveint pour nesriSl'^
dire, ' vous. Et, cómme pour se -vengèr de,
mon incomprêhein^n,'' les choses coTitinuèi>ent_t % Pauvi^ mortels,‘quand tous seriez^
couché? si^ pieds sous terre, cW oneorê'
nous qm aurons quelque ohase à dire et —
d’pn t^ menaçant noué parlerons de
vo^p ». Nous vouaavôns exhortés pendant-îv’
•^tauté votre vfe..^NoUs sommes étroitement'
: mêlées*à vos bonnes et à vos mauvaises ac-*
; tions. Nous sommes dés gagés, des preu-^
ves tangibles draíféictions Hqus témoignons^
' de votre habileté ou- de'votre maladiresse.-.
Des penæes se sopit matérialisées en noué/
Noius créons un ipeu dje votre atmosphère,«
nous...,». C’est bon, das-je aux choses, je
commence à m’apencevoir que voua parlez,"
et même avec éloquence ; mais, de grâce,
pi^ toutes à la fois comme cela se pra'ti' que^pialrmi les hommes et... les oies. Un silence se fit, suivi d’uii bruit sec comme
d’uri oonivercle qui se lèverait et se haissenait pour attirer' l’attention. Le vieux
panier de gnand’maman allait parler. J’eus
à pei’ne le temps rie penser i: « ifet-ce que
œ panier à la panse obèse aurait lia prétention d’enseiignier quelque chose ? », que
déjà il avait commencé comme on com> menee toutes les histoires « Il y avait,
fois, une grand’mère qui aimaft à faire
des surprises », et continua avec. uA sou•pir : ;« Ah J si toutes les femmes a/vaient
des âmes de grand’mère je n’en serais pas
réduit à être un vulgaire piani^ qui ne
sert qu’à aller au marché. L’idéafl dtes paniers au Nouvel An... ». Ici, malbeurêusemént, il fut interrorapiu par une vieille
boîte. /« Laissez-moi parler aussij dilt-elle.
J ai gardé tant de secrets contre metn cœur
de (iarton... mais c’est si difficiïa. de garder des secrets... même piour^dés boîtes.
C'est même pour ça qu’on nous Ije avec de
joH^ (faveurs bleues et roses.« Mais au
Nouvel An on nous délie enfin et 'Íes petites filles /aux yeux étincelants et aux ¡Longues trises... ». Ici ce fut'uion tour d’interrompre ; « Tu radotes, ma pauvre ]braté,
maintenant les petite filles n’ont^lUs. 4e
tresses. BUes ¡enr sont au même point qué
les petits garçons et quand elles veulent
l^ mêmes fdioses c’est plus compliqué...,
qu’autrefois ». Autrefois ! ! La vieüle boîte
.avait évoqué l’enfance lointaine, les très-*
ses, les bonbons et les poupées. voix venaiit de très loin. A ce moment une autre
voix, toute proche, celle-là, murmura quelque chose ide très doux. C’était mon col de
dentelle qui disait : « Dans chacune de mes
maiHes il y a un souhait pour toi », et le
vieux châle de *maman, dans lequel je
m’étais frileusement enveloppée, murntura
à son tour : « Et dans mes mailles à moi
il y a une prière. Quand une mère tricoté
pour sai fiUe,'elle prie ». •
1 J’aurais voiilu écouter^ longtemps, mais
à œ riiomenf une porte s’ouvrit. C’étajt
ma jeune voisine qui venait me souhaiter
la bonne année. ,«|Ah! dis-je en me frot-,^
tant les yeux, je crois que j’ai dormj. J’ai '
rêvé que les choses parlaient». «'V^rai-'
ment ? répondit ma voisine, en s’installant
près diu feu, à moi il me semble mêiqp
que lies choses chantent, ce soirp>. Et elle
regarda en souriant son cadeau du Nouvel An : un anneau de fiançailles !... ¡ESleS
avait appris à écouter avec le cœur. f
Simplette.*
---------------------------------1
prcfltRrt$ impressions.
-U n'y a qu’uni mois que nous sommes arrivés, -et-tesó impressions' provoqiuées en
nous par notre retour dans c¡e' pays sont
.^encore toutes fraîches. NôUs avons peftsé
que certains des f^ts nouveaux, que* nous
avons trouvés à notre-arrivée ici, poiurj, «raient intéresser les lecteurs (de YEcfio
, des Vallées qui suivaxt avec’sympathie les
efforts accomplis dictas ce pays pour l’avanciement du Royaume de Dieu. ^ '
Et avant tout, les conséquences de la
crise. Dès notre arrivée à Livingatone, la
perte du pays, nous avons vu venir à nous
plusieurs jeunes Ma-Rotse, qui ayant appris qiûe nous cherchions un garqon pour
nous aider pendant le voyage sur le fleuve,
venaient se prés|nter, étant sans travail.
Partout les gens se plaignent qu’fl n’y a
plus die travail et qu’ils ne savent pas comment ils pourront payer leur taxe aiu Gouvernement. L’artisan qui s’occupe die l’Ecole Industrielle sur cette station, a dressé
une longue liste die jeunies garçons qui ont
demandé de, travailler à son atelier pour
un salaire minime, et pour lesquels il n’y
a pas de ii^ace. C’est bien la crise qui se
fait sentir ici coname partout. La Mission
a pris des mesures très sérieuses pour réiduire sias dépenses. (Ainsi la Station- de Séfula ,a réduit d’un tiens à peu près le nombrie des institutOurs, et doublé le nombre
des classes pour chacun de ceux .qui restent, tout en réduisant leur salaire. Toute,
ouverture ,de nouvelles annestes est, on
-peut dire, arrêtée, en attendant que fes res.SQurces néc^aires; puissent être trouvées.
Dès notre arrivée nous a.'vons eu des
éc^os nómbreme ide l’activité d'im certain
« Mulem-wa », qui a introduit dans fe pays
une secte amériicaine dite « Watch Tower ».
Il a un ensfeignement public pour tout le
monde, et Un enseignement secret réservé
aux adeptes de 'la secte, une fois qu’ÎIs
ont été baptfeés. Lei baptême luicmême
n’est pas public. Partout où il passe il choisit fe converti le plus zélé, et fe charge de
la prédication. EL doit s’acheter un Nouveau
Testament, qui lui servira pour exhorter
les gens de son viTage et des environs.
Cette prédication a apporté, au premier
abond, un grand émoi dans le pays. Partout où IMulemwa, ou un de ses adeptes,
passait, les gens préparaient de. grands
festins, ^via/n(t.l'’exhortaition du prophète
nouveau : « Mattigez, réjouissez-vous, la fin
du monde est proche'!! ! ». On m'a cité fe
cas de gens <ïui aujourd’hui meurent de
faim partcei^qu’ils ont tout mangé lors du
pa^ge du prophète. Depuis lors le Gouvernement indigène et les magistrats anglais se sont mêlés de la chose. Ils ont pu
slaissurer que l’enseignement secret, réservé ,a,ux adeptes seuls, comprend des doctrines immorales, telle que la commrmauté
des femmes, et ides idées subversives envers fe Gouvernement. Aussi fe chef de la
secte Mufemwa a été arrêté et emprisonné
à Livingstone. Quoique les adeptes de la
secte aient reçu l’ordre de s’abstenir de
toute prédication, leur travail se continue
en ci'>,chette. Par exemple, un élève de l’Ecole Normale, converti à cette doctrine, a
quité l’école pour se rendre auptès d’autres chefs de la secte résidants à Livingstone, où il sera instruit et préparé pour
«ffla propagande. C’est là certes une preuve
nouvelle de l’inquiétude qui travaille les
âmes de ces inopulations, mais combien il
est douloureux de voir ces âmes entraînées
loin du pur évangÿe de la Rédemption par
un enseignement semblable.
Enfin, un fait qui nous' a frappés douloureusement c’est un retour marqué vers
la polygamie. Vciici quelques exemples. Un
instituteur chrétien, qui a été congédié à
cause de la crise, épouse, quelques mois
apres, une -seconde femme. Le roi du pays
a pris, dernièrement, une troisième femme.
N
Ces premières impressions sont sombres,
comme vous le voyez. Il n’est pas à dire
que les lumières manquent totalement.
Pour ces quelques-uns qui ont reculé* et
ont fait malheureusement parler d’eux
y a le grand nombre des humblement
dèles, que nous avons retrouvés à leur
il
fi
- m
poste, et dont ou ne pairie guère, pàice que
teur pensévéranice est faite de petits sacrifices de chaque jour, ignorés de tous;
si ce n'iost de Dieu. Ce sont eux le fevaiii
qui fera lever toute ki pâte.*
Station de Séfula, 2 novembre 1932.
R. COÏSSON.
ooooooooo o' O O O O O O O O
Piiez'pouf Fleet ^tieet.
Il s’agit du titre d’tm airtïcle publié dernièrement dains lUn journajl‘Agíais: Pray
far Fleet Street. L’ídiée m’a frappé et je
mê^ suis ^^t : Quel magnifique sujet de
prière. Maiis pour que fe lecteun qui ne
conffliaît pas Londres! comprenne, il faut le
renseigner sur Fleet Street. C’est la rue
de la press^ cOntinuatJon, vers l’Éfet, dii
Strand. Les grands quotidiens, les journauxhehdomaldlaires', les revues ont à Fleet
Street leurs bureaux; cette rue est déjà
insuffisante et c’est dans les petites rues!
(Adjoignantes que l’on trouve place. Fleet
Street c’est la (pensée anglaise, c’est le
moule de la nation et des domivions (colonies), c’est la voix qui se fait entendre
par tout le monde.
Faut-fl s’étonner lailors (si quelqu’un a
lancé l’idée de prier pour Fleot Street ?
Généralfeons pourtant, et disons que s’il'
œt un sujet ipKJur lequel il faut prier, c’est
la presse.
Elle informe les lecteurs de ce qui se
passe partout, et ses informations produisent palrfois des événements de premier'
ordre : une fausseté, im mensonge ireut
.preduire de graves conséquences.
EJle forme l’opinion publique et la
guida'; eUe arrive partout, atteignant ceux"
qui ne se idérangeraient iras pour écouter
un orateur.
C’est ube force de premier ordre, c’est
une autorité incontestée à laquelle les gens
obéissent, tout en réclamant leur propre
indépendiariice. Paix ou guerre, foi ou
athéisme, moralité ou iininoralité, ont dans
la presse une allîée ; elfe est d’aujourd’hui,
et forme Thomme qui laissera demain son^
empreinte sur k terre.
Il n’y a donc rien d’étonnant dans la ^
requête de iprier pour Fleet Street, de
prier pour k presse mondiale afin qu’eUe '
soit l’islliée de toutes bonnes causes, detî:
tous généraux plans ; afin qu’elle travaille
surtout à créer un esprit nouveau parmi
les peuples, cet esprit nouveau après lequel nous soupirons tous, parce que de lui
nous attendons la paix.
Vous donc, qui connaissez fe mal que
peut faire la presse par ses informations,
par ses théories, par' sers annonces aussi,
ne cessez de prier pour qu’elle se transforme, et accomplisse sa mission avec le
sientiment du devoir, avec la vision nette
du but à atteindre.
Une presse chrétienne au service de l’hu-’
manité serait la plus girainide des bénédic- ■tions, une vraie sève de vie.' ¡
Et pour Voooaskm, vU qm nous sommes '
au commenœment d’une nouvelle année,
i’Echo fait les meilleurs vœux pour ^
tous les confrères avec lesquds ü y
échange. ■
Notre but est grand ; efforçons-nous de .
l’atteindre 'tout en tfavaillant sous des
noms différents et quoique marchant par
des voies diverses.
%
Tout en Christ, taut par Christ, tout'
pour Christ. Ernest Dhombres.
— 11 ne se cofhmet pas un seul crime
dont nous n’ayons pas le droit de demander compte à l’ikorédulité. Lamennais.
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1
CHRONIQUE VAUDOISE.
. BOBI. Nioqs sommée hemiaux de pouvoir
flaire savoir,, piair le moj^n de l’Echo, à tous
les Bùbiarete idisséininés ün peu, pa(r<tou^
<ïue au paiÿs les fêtes de Noël et du Nouvel
An .ont été fort joyeuses, qu’on a bien pensé
à eux et bien prié pour eux qui sont dahs
le vaste monde. • i
La, chronique de œs journées de fête ?
Non, on ne la fera pas. On ne cqn,t3raint pas
en quelques lignes iaî joie défeordlapte des
enfants devant leur giiand'^et héiaü sapin
resplendissant, dans 1© temple bondé. On
ne irenferme pas en quelques phrases qui
pourraiielnit paraître stéréotypées le recueillement grave des aînés dans les deux cultes prilhcipaux et imposants de Noël et
de Nouvel' An. Nous diirons seulement notre pirière : Que ces- belles fêtes puissent
être bénies pour bien des âmes et pour
toute notre chère EÎglise! '-»t
— ■ Notre Jeunesse a eu sa première
séance mixte de l’année, ,les .derniers jours
de décembre.
Recueillement spirituel, franohe "gaîté
ont été tes d^ux notes de la soirée. Les
deux Union® iront désormais se réunir
dians de semblables entretiens tous tes
derniers mercredi® de chaque mois.
Nous leur souhatitons de connaître la
■ vraie joie, au service, du Maître !
LA TOUR. Dernièrement, l’Hôpital et
l’Orphelinat, eut eu leur arbre de Noël.
M. Comba, président des Institutions Hospitalières Vauiddises, a .pu intervenir aux
deux fêtes, qu’ij a ouvertes par le culte.
Un programme varié intésressatit a àuivi.
Nous remercions tous tes lamis qui intervinrent ét d’une manière spéciale^ ceux qui
ont directement contribué à k bonne réussite de ces fêtes, soit paj* k préparation
du programme, soit pair des dons.
— Vendredi idernier a eu lieu l’enseveliæement de M.me Catherine Gmnet veuve
LmrronJdo, habitant aux Ramels, qui a été
rappelée de ce monde à l’âge de 78 ans.
Nous demamdons alu Seigneur de répandre
Sa consoilâtion sur k famille en dieiuil.'^'~ ■
— Les services divins du 31 décembre et
diu premier jour de l’an ont laiæé de for^
tes et bienfaisantes impressions. Le culte
■du soir de fin d’année avait attijré au temple une assemblée très nombreuse venant
f
de tous les quartiers de la paroisse, ce qui
a fait de cette réunion \une rencontre de
la « famille pairoisskie ». Que Dieu veuille
en bénir le souvenir afin que nous n’oublions pas ce que le Seigneur nous a voulu
dire en ces occasions solennellés. et que
nous avons entendu. La Saimte-Cène a été
célébrée. Nous lavons rarement vu une
aussi gr^ämde foule s’approcher de k Table du Seigneur.
PBALI. Avec joie, nous avons'reçu k vieite de notre pasteur de quelques' années
passées, M. Henri Pascal, de Rorà, qui a
parlé aux enfants de l’école du dim,anche,
a présidé le culte principal et la réunion
aux Pommiers. Nous lui envoyons encore
tous nos remerciements.
De Marseille nous est parvenue ],a, douloureuse nouvelle de la mort de M. Jean
Peyrot, de 63 ans, originaire du Malzat.
'A la veuve, au fils et aux alutres parenfs
toute notre 'sympathie chrétienne.
Vendlredi, J23 décembre, un*bon nombre de Pralins, avec les parents des Fontaines et de Rodoret, descend,aient au Pomaret pour les funéraiUeiS de l'a jeune catéchumène (14 ans) Lidia Grill d’Antoine,
du Coin. Malade depuis quelques semaines, elle ¡avait été transportée à l’hôpital,
où eUe s’est endormie deux jours après.
En ¡renouvelant à la famiUe en deuil nos
sincères condolèainioes, nous demandons à
Dieu de vouloif k consoler.
— Cette année notre arbre de Noël a
presque été un.^ pommier, grâce à k, générosité dè M. Jacques Massel, instituteur,
qui a bien voulu nous envoyer, pour Tocc'iSion, un sac de ijiommes, et nous le remercions encore cordialement.
FRAMOL. Décès. Dimanche soir, 18 décembre, notre frère Costabel Louis feu
Pierre, des Michelet,* est entré dans le repos du Seigneur. Le mardi suivant, un long
•fr
cortège en a accompagné la dépouille mortelle au cimetière. Notre sympathie chrétienne est apurée alux'faimiles en deuil.
• — Baptême. Le baptême a été administré, idimaniche 18 déœmhne, & Clôt Lüià de
Louis, deel Bouchard. Que Dieu guide les
parents dans Taiccomplissement de leur tâche envers leur ènfant
^ Dimanche soir aussi, ,18 décembre, la
jeunesse de^mote Eglise a organisé une
agréable et sympathique soirée. Le "programme comprenait deux pièces, qui furent jouées 'avec entrain et a'vec finesse ;
k Chorale chanta les, deux (choeurs italienst: Inno cMa fede et Siam figli di un
solo risf^to. Lé nombreux public a chaleureusement applaudi et démontré aa reconnaissance envers lès membres de l’Union,
pour ces quelques instants de joie qui lui
ont été offerts.
Les enfants des écoles du- dimanche,
avec teuirs parents, se sont réunis dans le
témple, jeudi après-midi, ¡jipiur k<,fête de
l’arbre idfâ Noël. Un maigwfique sajlin y
avait été allumé et attirait les regards
pleins de joie des enfants. Après ime allocution du Pasteur, les jeunes écoliers exéoutèirent ,un programme très varié de poésies et de chanfe. .Et avant que la fête fût
terminée, la porte du temple s’ouvrit pour
y laisser passer un vieil homme à k barbe
longue et blanche, chargé d’une hotte...
pteihe de gourmandises...
Nous remercions les Imonitrices et les
moniteurs pour le travail qu’ils ont areompli et Pa|p,a NoëÎ pour avoir bien voulu
s’arrêter un instant à Pramol !
Sai'nt-Jeàn et ¡des Conins — l’expression de
nos plus Sincères condoléances et de notre
profonde sympathie.
VILLESÈCHE. Dains sa séance du 18 décembre, rassem.blée des électeurs de notre
paroisse a procédé à l’élection de trois anctens et de ¡deux diacres pour les quartiers
du Trusaan, de Bouvil et du Linsard. Ont
été él-us à r,unanimité pour le quartier c5u
Trussan : M. Peyronel Albert, du Peyrouneou, ancien, et M. Peyronel Emilie, aussi
du Peyrouneou, dia'cre. Pour le quartier de
Bouvil : ML Peyrôt Jean, des Granges, an-^
cien., et ML'*Gonsitaniün Jean Pierre, des
Peyrounœ, diacre. Pour le quartien du Linsa'rd ; ^ Miaasel Edoiuàrd, de Roche, ancien. A tous ces nouvealux oolkborateurs
directs du Pasteur, nos meifieurs souhaits
dl’activité bénie aiu sein de notre paroisse.
?— Trois Rapina-de Noël, garnis avec
goût rt‘Imilknts dé“ lumière, ont groupé,
autour d'eux les'enfants de nos écoles du
^maniche : véndredi OTr, à Bouvil, diman_ ‘'êfe scâr au Trusssh,, ot lundi aiprès-midi
à^'Villesèche. Les programmes très variés :
C^ts, réci'tiaitions, allocutions du PasteurÎ
SAINT-GERMADL Ijuindi, 26 du mois
démier, a- eu lieu k fête de Vairbre de
Noël,,à k grande joie des 250 enfants de
notre paroisse, qui ont chanté et récité
^sqüs 4a directten du régent M. Henri Jahier, et d’un 'grand public, qui a pris .vive
part à k joie de nos enfants.
^^’Nous exprimons notre ¡plus vive sympathie à (M. Ghiadio et à la famille de notre cher ancien M, Alexis Long, douloureuseraent éprourês par te déc^ de k petite Ide, et â k famille de notre frère Jean'
Bouchard, des Eenriers, pour le d^ du
petit Alexandre.
Le 27 décembre est soudainement décédé, à 1 âge de 48 ans, notre frère Jean
Pierre Constantin, de k Rucassa. Il laisse
une nombreuse famille, à laquelle nous renouvelons nos vives condoléanaes.
— La veille de Noël a été célébré le mariage de M.ll:e Anna Combe, fille de notre
regretté ancien des Martinats, M. Henri
Combe, avec M. Malan Emile Augustin, de
Rochepkte. Nos meilleurs, vœux accompagnent les jeunes époux.
f projections lumineusès, distriblutiOn des
p^uéts de Noël, ont' vivement intéressé
les enfants et te public tonjours nombreux
à ces occasions. Un «merci de cœur à tous
ceux qui, s’èn étant occupés, ont contribué
à k bonl^ réussite de ces fêtes.
‘ — Le culte de Noël dans le tetaple des
Clos, occasionnelilement bien rempli, a été
rehaussé par l’exécution du chœur : Min^it, chrétiens.,., et du ciantiqüe 60 du
* R^ueil, chantés par notre Chorale sous k
direction de M. ’ Jacques Massel.
*■— ¡Mardi, 27 décembre, un très long cortège de parents et d’amis accompagnait au
champ du repos du Reynaud k dépouille
mortelle de notre cher frère Pons Albert,
décédé aux Clos, le 26 décembre, à l’âge
de'' 22 ans. Appelé à passer à travers de
longues souffrances, il supporta l’épireuve
avec courage et avec foi. Aux parents et
à la sœur si dlurement éprouvés, nous renouvelons notre plus profonide sympathie
chrétienne, * , —
.Dimanche, jl«? janvier) nous avons accomipagné aussi au champ du repos k dépfeuille mortellte de la ‘petite Clôt Emüie
de Ferdinand!, élève d’une de nos écoles du
dimanche, enlevée à l’affectaon de ses pa
tents, après une courte mais douloureuse
maladie. Nous tenons à diaia aux parents
SAINT-JEAN, pviercredi, 28 décembre,
nous avons confié à la terre la dépoiuille
mortelle d’un petit enfant : Aldo Malan,
décédé à la Giariera, après quelques mois '
de pénibles souffrances. SUr les parents si
duremelnt éprouvés par ce nouveau deluü,
qui a rendu désert lepr foyer, nous invoquons lies conisoktions de Die)u.
Vendredi, 30 décembre, a eu lieu l’en-.,
sevelissement de notre frère Pierre Odin,
décédé d|j|S sa 82® année, aux Nazerots. A
la veuve et à tous les parents, notre sympathie émue.
Mardi, 3 j'anvier, une foute de parents et d’amis rendait les derniers devoirs
à k dépouille mortelle de notre frère
M. Pierre Adelphe Prochet, éx-anden du
quartier des Dannes, décédé aux Mustons,'
dans sa 73® année, à la suite d’une courte
maladie. Le service funèbre fut présidé
par les pasteurs R. Rivoire et B. Gandiol.
Aux parents et aux enfants' affligés —
d’une manière spéciale à nos maîtresses de
sifligés notre vive ^mipathie.
j-iÿ
— (Ajctes lituirgiq’væs idlu mois de décembre. Baptêmes : Ribet Riha de Adolphe et de
(^re Aline (CombêcroBo) ; Hartier Osvaldo
de Henri (Julbers). — Mariages: Pons
Ermanno Emile ide Jules, de k paroisse
du Perrier, avec Poët ¡Miarguerite de Françoisi du Plan de Faët. — Décès : Grill Ida
de Jean (Combecroso) ; Pons Albert de Fré" déirie (Clos) ; Clot Eniilie de Ferdinand
(Rivoirê).
¡tcVne de la Presse.
Dans sa revue Ricerche religiose, le pro' fesseur Ernesto Buonaiuti, de rUniversité
de Rome, (sous le titre «Le Synode de
Clmniforan », écrit :
« Les Vaiudois ont dignement coramé' morê te Synode de Chanforan, dans leqiuel
l’ancien Valdisme et k jeune Réforme protestante, les deux grands mouvements réformateurs de, l’église, se rencontrèrent solennellement, s’examinèrent, se reconnurent frères et se tendirent k main
d’association.
« Non seulement, le 12 septembre, ils se
sont .assemblés là où eut lieu le Synode,
m/aiis ils ont consacré un -fascicule entier
(le SI® publié par (la Société d’Histoire
Vaudoise) à l’iUustration historique et
idéale de l’événement.
. «On y lit les noms tes plus sympathiques de la culture vaudoise. Deux études
sont dignes d’un relief particulier : celle
de M. Comba, sur les Vaudois avant 1e Synode, et celle de M. Arthur Muston, sur
; les Vaudois après le Synode (1532-1561).
« M. Muston relève, à pr^os, que dans
l’histoire des Vaudois Vois dates marquent
des tournants décisifs pour k destinée de
ces gens, à trois siècles, approximativement l’une de l’autre : k date du Synode
de Vérone (automne de 1184) qui défendait à Pierre Valdo et à sœ disciples la libre prédication de l’Evangile ; la date du
Synode de Chanforan qui greffait te Valdisme sur la Réforme ; k date de février
1848, date de l’émancipsktion et de la liberté constitutionnelle.
« Comme il arrive dans toutes les commémorations confessionnelles^ ici aussi, le
ton apologétique anime toutes -tes pages.
Mlais rarement te ton' apologétique pourrait être plus approptrié. ‘ •'
, « L’histoire vaudoise est ,une noble his
toire dl’héroïsme, et son évocation est une
note de eikiron coifro()^anibe,
« Dans cette histoire il y a beaucoup de
problèmes obscjtrsi, un entre autres pairtîculiêrement suggestif : celui des rapports
entre les Pauvres de Lyon et tes francis^caîns spirttuelg et tes Joachimites du XIV“
siècle. Un jour ils seront élucidés, |eUx
aussi, et lalors on verra, mieux-encore, que
te VaJdlisme dets origjinesi est au centre de
k seule girande Réforme italienne »,
{Ricerche religiose, Ctennaio 1933, Vol. IX, N.l).
« Ht 4»
Dans te Corriere dARa Sera (nuanéro du
31 décembre 1932), nous lisons un initéreasant tairticte, par Qurzio ¡Ma|laparte, sur. tes
Vaudois Wurtemberg, intitulé : Italiani
nel mmido. Fra î Piemontesi détta Foresta
Nera. Nous en reparllerong,
COIN DES ENFANTS
•V
Faire et défairé. ■
Í ' '
— « Rose, as-tu tué cette mouche ? ».
— « Oui, maman ».
— «pourquoi?».
— « Parce qu’elle me tourmentait ».
— ■ « Est-ce là une bonne raison pour
donnCT k mort à un insecte |? C’est de
l’égoïsme et de k cruauté, ma fiUe».
— « Mais, maman, k mouche est si inutile, tout le monde le. dit ! ».
— « En es-tu bien sûre. Rose ? Dieu ne
peut-il pas avoir créé k mouche pour quelque bonne raison, quoique nous ne sachions pas k voir ? Et d'aillieurs, s'il faJkit supprimer tous les êtres ihutites,
qu’en serait-il de toi, ma pauvre petite ? ».
Rose s’efforça de sourire, puis elle devint grave, pensive. Son inutilité ne lui
sembkili pas une raison suffisante pour
l’empêcher de vivre, et elle sentait d’être
aussi inutile qu'une mouche, et, parfois,
plus ennuyeuse encore.
— « Et puis. Rose » — continua k mère
— penses-tu bien à ce*que tu as fait?».
— « Oui, maman, j'ai tué une mouche ;
c’est si simple et si vite fait : elle n’a pas
eu le temps die souffrir »;,,
— «Bien, puisque tu «as accompli une
mauvaise action, veux-tu maintenant en
faire une bonne envers‘cette mouche ? i».
— « Oui maman ; s’agit-il de l’ensevelir
dans le vase à fleurs qui est sur k fenêtre, ou bien de nourrir les petites mouches qu’elle a kissées ? ».
" — « Ñon, mon enfant, il te faut refaire
ce que tu as'défait».
— « Je ne comprends pas ».
— « Oui, il faut que tu redonnes k vie
à k mouche à qui tu Tas ôtée».
— « Mais. c’est impossible, mamarf, pas
même le médecin n’est capable de le
faire ».
— « N’as^u pas dit, ma fille, que p’étaît
si simple et si facile de tuer une mouche ?
mais c’est impossible de k ramener à k
vie, tu as bien raison. Souviens-toi donc
qu’il est des choses qu’on peut faire très
facüeiment, mais dont il est impossible de
réparer les conséquences,.et apprends, une
fois pour toutes,, à ne jamais défaire ce
que tu ne pourras pas refaire ».
Alb. Ricca.
La famille PONS, profondément touchée
par la grande sym^thie qui hd a été démontrée à l’occasion du départ pour la Patrie céleste de sep cher
remercie vivement toutes les personnes qui
ont p-is ipari à son deuil et d’une manière
spedale les Docteurs qui Vont soigné pen(h,nt,sa longue maladie.
Les Clos, jiarvier 1933.
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Mattonelle « Union » - Coke Inglese
Legna da ardere
SeihETia lElllilll - lima L UM
Abonnéments pay4s et Dons.
(Le «don» est cntr^ jMraithèses).
1933 : Micol A,nno, Maniglia, et 1934 Peerán Emmanuel, Id. - Pajical Henry, Chialìrinno - Ea?niglia Gcni’a, Maniglia (1) - Cay.
Ritet Pietio, Chiabiiano - Micol Frèdérie, Manìglia, 1932 - PoCt Enicst, Traverse (2) - Poet
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Caïolina, Ma^igjia* (1) - Pœt Jules, F^tto ,- / ■
. I^t Philibert, Id. - Peroro Jean, Id. - Ferrier .
Jean dç. Pierre, M. ■#: ÿprrei» Maddalena, Id. ^
Ferrier Jjou^fe Jd."~ Eli, Saleng, S. Martine! (l) - Cîéôre Aferaiiani, Id. - Pops Adelaide,
Pemeitj ^8) ’* ©aBrdlci Lydie, Id. (2) - Peÿi'aa
JeajOL Id, T leyTOft Enrico, Id, m - Doit- speedg^
Id. (i}’- Pons'Jules, Id., et, - *Tron J6&n,
,,GHW#»no (S) - Micol Jean, Id. (2) - Pasèàl
^ Geiggau, Id. - Paseal Jean AMa^ianij Id..*^;'
. Pons Pierre, Ferrerò - Pons 'rtiéotphjjje,
Jj6 - Bone Marie, veuw» Id.A>> Pouè Ênrieo td
ca^eomo, Id. »r Guyjou |>rofSiailifli Tiorino Pascal Hermann, ChiabriâiM - Barai Edouard, ^
Maniglia (1) - Ferrier Jean Pienia, Peri’ero (2) "
- Pascal Auguste, Manilla - Ferrier Albert,
Faetto - BouiMUiSï Louis, Frali ^ Bounous Bartolomeo, Id. ¿Martlttat Henry,'Maniglia - GayTron caotMe, PineroJ^ (5) - Cav. uff. Ribet
Giacomo VèiçeUi - Feyroi Filippo, Maniglia Pons Chiabriano - Alfrwi Pénard, Ge-
iiièye,% Vp^tini Ida, Pralafera, Torre Pellipe (MnVié Pieni’e, Angrogna (5) - Malan MargiKPita, Id. - Gay-Muris Luisa, Luserna S. Giovanni - Long Edmond, PramoUo - Louis Jahier„
Id. - Sapp'é Cario, Id. - Bertalot Madeleine, Id.
- Bounous Alberto, Id. - Ribet J. Jacques, Id.
Bojwous Eli, Id. - JBÓamcnw TbéophUe, Id. ir
Sappé J. DaaieL Jd. - Vinay pter, Invei’so Pinasca (2) ■» Giuiia^Poèt, Newark N. Y. (2) '•
G. PeyrSat, Léserna Giovanni (2,50) - BdWas 'Forre Police - Long Alexih, S. Germano Cbisone'(?,50) Balmas Augusto, Id. (2,50) - Fidi.
Griset Emantìdfii Inverso Pinasca - Mai ie Hurzeler, Courmayenr, 1932 - Tron Josné, Torre
Penice (2,50) Frache Marie, Id. (2) - Marta
Midan-lòng (2) * Frache Albert, 'lin’re Pdlliee
■' (5>,;|. Charbonnier Jean, Id. (5) - Farneinm !^i- vea.’ feostagno; Prarostino (2,50) Reve^ Giovanni, Luserna S. Giovanni - Barai AllterÌQ|i-1IH- ^
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