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Cingaante-hnitième année.
5 Février 1922 .
L’tm')
vendredi
VaUéès Vanâoises
Italie (en dehors des Val
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablesJ,.’,.’ diurnes de louang'e, occupent vos pensées. (Phil. IV. 8).
MÉDITATION.
l'ai hclievé t'œovre que tu m'as
donnée à faire. Jean XVII, 4.
II.
L’œuvre de notre vie, nous l’avons dit,
c’est de glorifier Dieu dans notre personne et nos actions, à l’image du Christ
qui pouvait dire : Père, je t’ai glorifié sur
la terre.
Vous voyez la différence profonde qui
passe entre ces deux genres d’œuvres:
l’œuVre faite pour soi et l’œuvre faite
pour Dieu. Elles peuvent n’avoir rien en
commun.
En voici qui affirment d’avoir travaillé avec acharnement pour conquérir
une position dans le monde. Cela les
place beaucoup au-dessus de ces créatures mesquines qui n’ont vu et apprécié
dans la vie que plaisirs et oisiveté. Mais
dans votre pénible labeur, leur dironsnous, dans votre succès et bien-être,
vous êtes-vous souvenus qu’il y avait
autour de vous des prochains, des frères
moins forts, moins intelligents, moins habiles, et qu’il s’agissait de ménager et
secourir? Vous êtes-vous toujours fait
un devoir de respecter les droits d’autrui,
de garder pure votre conscience ? Vous
êtes-vous rappelés toujours de bénir Dieu
de votre réussite et de lui rapporter tous
vos honnêtes succès ? Si vous n’ avez
point fait cela, votre œuvre est périssable, elle ne mérite pas le nom d’une œuvre, car elle n’a point été à la gloire du
Père.
Vous vous êtes attachés avec peine et
sacrifice à donner à vos enfants la nourriture et le vêtement, à les faire instruire,
à leur assurer une bonne situation? Vous
êtes-vous également appliqués à leur
donner la nourriture de l’âme, à les
revêtir de sentiments de justice et de
piété? Si vous l'avez négligé, votre œu*
vre est incomplète, elle est petite et chan*
celante, car elle n’était pas à la gloire de
Dieu.
Enfin, vous avez négligé vos intérêts,
compromis votre repos pour une cause
de justice, pour le bien-être de votre prochain en des œuvres généreuses de charité et de bienfaisance; vous vous êtes
consacrés au service de Dieu dans la proclamation fidèle de votre témoignage chrétien, dans l’action directe sur les âmes
pour les gagner à jésus-Christ. Ce sont
là des œuvres excellentes qui vous élèvent à mille lieues au-de.ssus de ces foules de mondaims, riches et pauvres, qui
ne savent, dans la vie, que sacrifier à
leur égoïsme et à leur vanité.
Mais, dites-le en sincérité: ces bonnes
œuvres, étaient-elles pour qui, en vue de
qui, par dessus tout? Pour les autres, ou
pour vous-mêmes ? Pour le bien d’autrui
ou pour l’estime et les louanges qu’elles
devaient vous rapporter? Vous avez pu,
sans doute, faire avec cela beaucoup de
bien autour de vous, soulager bien des
misères; ouvrir même des âmes — oh,
mystère profond de la sagesse de Dieu!
— à la connaissance de la vérité et du
salut. Mais cela ne vous sert de rien, c’est
l’Apôtre qui le dit, si votre œuvre n’est
inspirée uniquement par l’amour, n’est
faite entièrement pour la gloire de votre
Père d’amour. « Quand même je parlerais le langage des anges, j’aurais le don
de prophétie, je distribuerais tous mes
biens pour la nourriture des pauvres, si
je n’ai point l’amour, je ne suis rien, cela
ne me sert de rien ». ,
En un mot: glorifier Dieu dans toutes
nos actions, dans toutes nos paroles, le
glorifier dans le travail et dans le repos,
dans la joie et dans l’épreuve, afin que
tout en nous soit la proclamation que
rien ne doit être perdu pour son service,
que tout est bien avec Lui: voilà ce que
doit être notre vie !
*
* *
Lorsque, en toute confiance et fidélité,
nous aurons su nous élever à cette double conception de la vie: une œuvre à
faire, et une œuvre à faire pour la gloire
de Dieu, nous pourrons, en toute paix et
assurance, attendre l’appel du Maître.
Un grand chrétien, pasteur et professeur à Genève, dont l’infiiience bienfaisante a été des plus profondes sur sa
génération, Gaston Frommel, qui devait
mourir à 42 ans, après une vie de consécration complète, écrivait dans ses premières années de pastorat, en une crise
de fatigue et de découragement, mais
dans le triomphe de la foi, ces paroles
remarquables: « Qu’importe que la vie
s’épuise si elle se perd dans d’autres vies
qu’elle féconde? ce qui compte dans la
vie ce n’est point la durée, mais c’est la
direction ». N’est-ce pas là le langage de
la foi la plus pure et la plus consolante,
celle dont notre cœur a le plus grand
besoin ?
Oh ! certes, à vues humaines et au gré
de nos vœux, des serviteurs de Dieu
comme Gaston Frommel et, plus près de
nous, Henri Appia, William Meille, Ernesto Giampiccoli — et combien d’autres
existences à nous précieuses — eussent
dû vivre, se prolonger encore de longues
années, pour prodiguer dans le monde,
dans l’Eglise, à nos cœurs, les trésors
de leur foi et de leur puissant amour !
Mais dans la pensée et dans le vouloir
de Dieu leur œuvre était ici-bas achevée,
et il leur a dit: Monte plus haut!
Au reste : vingt ans, dix ans de la vie
intense de l’âme et du cœur, en communion parfaite avec Dieu, dans l’ardeur de
l’activité chrétienne, ne valent-ils pas infiniment plus que quatre-vingts de vie languissante et décolorée, de vie morte dans
l’égoïsme et dans les tardifs et stériles
regrets? Dix ans, un an de cette communion fervente, de cet amour et de cette
paix ineffables ne valent-ils point à racheter, avec l’aide du Christ, toute une
vie de misère et de péché? ne suffisentils point à nous faire goûtef par avance
les délices parfaites de la vie auprès de
Dieu, dans le sein même de Dieu? N’auront-ils pas la vertu de nous détacher
sans déchirements, dans le calme et la
sérénité confiante, de ce que nous quittons ici-bas, des bien-aimés que nous
laissons après nous et que nous confions
à notre Père céleste, dans l’attente du
tevoir éternel? Ah! c’est plus haut que
nous devons élever nos regards, vers le
ciel où s’épanouira notre destinée; c’est
plus profond dans notre âme, où s’harmonisent en une mystérieuse, mais combien apaisante harmonie, et les affections
et les peines du cœur, avec les élans qui
nous entraînent vers Dieu.
*
* Üc
Nous ne pouvons rien, ou bien peu de
chose, pour la conservation de notre vie
et de celle de nos bien-aimés. Mais nous
pouvons libérer notre vie de l'anxiété de
la mort et la restituer à sa plénitude véritable, à sa beauté souveraine, à sa paix
'Indestructible, la restituer, en un mot, à
Son essence et à sa loi. C’est de se dire,
c.’est d’affirmer que la vie n’est point un
passe-temps, une chance à courir selon
les caprices du hasard : elle n’est pas une
prômesse de bonheur ni une vallée de
larmes. La vie, c’est une œuvre à faire,
Une œuvre à faire pour la gloire de Dieu.
• Au travers de cette tâche solennelle et
grandiose, et par de là cette œuvre,
il y a l’élévation de la vie et sa participation à ia gloire de Dieu.
J. Bonnet.
Ayant vécu dans des temps exceptionnellement tragiques, le pasteur et modérateur Jean Léger a souvent, dans son
histoire, des expressions d’une énergie
sauvage, comme elles dé^vaient échapper
à la victime de cent injustices, au cœur
ulcéré de qui avait été le témoin d’actes
d’une barbarie atroce et d’une perfidie
d’autant plus indigne qu’elle venait de
plus haut. Ce caractère de ses écrits
frappe d’autant plus si on le compare à
la prudence et à la modération des récits
de Pierre Gilles. C’est que ce dernier,
tout en ayant connu des temps bien difficiles et douloureux, n’a pas vu, comme
Léger, les Vallées mises à feu et à sang,
il n’a pas connu la fuite à travers les
neiges devant une soldatesque féroce et
effrénée, il a rédigé son histoire dans sa
paisible demeure de Pracastel, tandis que
Léger écrivait en exil, loin de ses chères Vallées et sans espoir de les revoir
jamais.
Ce caractère des écrits de Léger a amené
plusieurs à le taxer d’exagération et de
fausseté, surtout parmi les écrivains du
bord opposé. C’est en s’inspirant de ces
derniers que l’historien Botta, malgré son
libéralisme pour lequel il a connu, lui
aussi, la fuite et l’exil, a tracé un portrait affreux de Léger, sur lequel il fait
reposer toute la responsabilité des tragédies de 1655 et 1663. Or, il est prouvé
désormais que Léger est toujours véridique et presque toujours exact, et que,
lorsqu’il l’est moins, cela est dû à son
éloignement des Vallées et à la difficulté
d’obtenir des informations précises.
Un jésuite, son contemporain, s’est attaché à prouver que les victimes des
massacres de 1655, indiquées par Léger,
n’ont jamais existé, ou bien qu’elles
étaient mortes avant cette époque. II lui
était facile d’avancer une telle affirmation,
puisque les registres des paroisses vaudoises avaient tous disparu dans l’incen■die des presbytères. Son manuscrit, conservé a la Bibliothèque du Roi sous le
nom, sans doute ironique, ^’Histoire véritable, a servi, au XIX“® siècle, à un jésuite anglais. Pins Méfia, qui a publié
ces preuves prétendues. Or, à l’aide des
actes des notaires du temps, qui sont
tous conservés, nous sommes en mesure
de prouver l’existence de la plupart de
ces martyrs et confesseurs de ia foi, ainsi
que i’époque de leur mort violente.
Léger a été accusé, même par des historiens vaudois, d’avoir exagéré les chif
fres des troupes ennemies qui se ruèrent
sur les Vallées en 1655 et 1663. Néanmoins, nous avons prouvé, par des documents officiels des archives d’Etat,
l’exactitude de ses calculs (Voir VHistoire
des Vaudois des Alpes et de leurs Colonies, et les Synodes Vaudois dans les Bulletins de la Société d’Histoire Vaudoise).
Enfin, on a b§aucoup ri du jumarre de
Léger. La question étant, sans doute,
ignorée de plusieurs, doit être exposée
en détail.
À la page 8 de son Histoire, il publie
le dessin d’un animal, qu’il dit inconnu
aux peuples du Nord, mais bien connu
alors aux Vallées. 11 était appelé Baf s’il
était né d’un taureau et d’une cavale; il
était plus petit et on lui donnait le nom
de Bif, s’il était né d’un taureau et d’une
ânesse. Ils avaient la tête et la queue du
bœuf et quelque élévation à la place des
cornes ; pour le reste, ils tenaient du cheval ou de l’âne. Plus petits et plus sobres
que les mulets, ils étaient bien plus robustes et rapides. Léger assure avoir fait
en un jour jusqu’à 18 lieues, ou 54 milles d’Italie, sur un jumarre, et beaucoup
plus à l’aise qu’à cheval.
L’illustre naturaliste Buffon a eu connaissance de ce passage, qu’il cite dans
son grand ouvrage, au chapitre des mulets. Il mentionne encore un docteur anglais, qui aurait vu en Barbarie un animal semblable, né d’un âne et d’une vache. Mais, tout en disant que ce dernier
est un auteur qui mérite confiance, il
ajoute que, s’étant informé, personne n’a
pu confirmer l’assertion de Léger. Aussi
conclut-il en disant que ce que l’on dit des
jumarres, c’est-à-dire des animaux d’espèces mélangées, lui paraît très suspect.
Cependant on parle encore, dans nos
montagnes, de l’animal appelé en patois
de Pral gimèrou.
Or un Vaudois de New-York, très attaché aux Vallées malgré son éloignement, le docteur Louis Long, nous signale
une conférence donnée à la Société pour
l’émancipation médicale par un savant
représentant de la Société anthropologique de Hollande, qui a découvert l’animal hybride décrit par Léger, au cours
de ses voyages d’exploration dans l’Amérique Centrale et au Mexique.
Prenons note de cette découverte, qui
ajoute un degré de plus à la confiance
que nous pouvons prêter au plus connu
de nos anciens historiens, et dont l’ouvrage est toujours recherché des amateurs.
j.j.
US nus (stimiiiip iigiütiiK).
Deux de nos colons ont déjà des autos,
et, même id au (3haco, la poésie s’on va
des voyages d’aventures. On est ici comme
à Colonia Valdense ou Iris, aussi sûrs, et
avec toutes les commodités de la dvilisation. Partout les familles nous reçoivent
avec générosité.
L’hospitalité est patriarcale.
Daniel Peverini-Tourn, m’amène chez lui
un jour. Il occupe deux lieues de terrain.
Il célèbre le culte matin et soir et ses
fants chantent très-bien. C’est un chrétien
vivant, ainsi que la famille de HardyTourn. Au nord de Las Garzas, à Villa
Ocampo, :j’ai visité Marguerite Toum Cavalière, sœur de Pedro Tourn de La Balziglia, Marie Toum-Aparicio et Maurie Ros-
2
iS'- ^ s ■
tan-Favatier. Les Adventistes célèbrent des
cultes chaque 15 jours â Ocampo. Il n’y *
a pas d’autre manifestation religieuse pu- ,
blique.
Avec quel plaisir je lis VEcho dans l’isolement de ces lointains parages et comme
je me réjouis de ce qu’il revienne à l’ancien format'. C’est pour les isolés que le
journal esi un ami, un bienfaiteur, un encouragement. Si vous pensez quelques fois
à la peine et au travail, Monsieur le Directeur, songez au bien que vous nous faites, et alors vous vous sentirez de nouvelles forces. On réalise la communion d’esprit avec tant d’âmes et de frères éparpillés sous toutes les latitudes.
Il me faut repartir. A notre dernier culte
tous viennent me serrer la main. Plus d’une
larme furtive apparaît à la paupière: «Ne
restez plus si longtemps avant de nous visiter! Revenez, c’est un grand plaisir et
un grand bien que vous nous faites », me
disent-ils. Ma dernière visite datait de
trois ans.
Comment satisfaire à tant de besoins !
Et ces visites sont si courtes et si rapides,
quoique bien remplies !
Il faudrait qu’un ouvrier y restât au
moins 5 ou 6 mois, pour instruire la jeunesse et acheminer une école du Dimanche.
Il y a beaucoup de bons éléments, mais
il faudrait les préparer et les aider dans
les commencements. C’est un problème qu’il
faut résoudre. Sans quoi nous perdrons ces
familles, qui sont os de nos os et chair de
notre chair.
Je remercie toutes les familles pour leur
aimable accueil, et surtout Henri Toum,
qui m’a amené d’un côté et d’autre et m’a
accompagné presque partout; je profite de
l’auto pour retourner à Reconquista. La
diligence-auto appartient à Louis PeveriniToum, et le chauffeur est un fils de Daniel Mourglia, de Rorà.
A Reconquista, j’ai pu visiter Henri Pavarin, le Vaudois le plus riche d’Amérique,
qui possède 30 mille hectares de terrain,
mais dont les fils sont baptisés catholiques;
et la famille Gardiol-Aguirre, qui est pauvre, mais riche en Dieu. Ils ont 9 enfants,
membres de l’Eglise Méthodiste. Daniel
Tourn, marié avec une Morgéin, qui a été
aux Vallées et ensuite en Angleterre, il y
a cinq ans, m’offre l’hospitalité, comme il
le fait pour tous ceux qui vont visiter nos
disséminés. Reconquista a de bonnes écoles, mais c’est un nid du cléricalisme. Aucune oeuvre évangélique n’a pu s’établir
dans cette ville, malgré différents essais.
De Reconquista, en 4 heures de chemin
de fer, je gagne Calchaqui, où la famille
Blasi-Long me reçoit les bras ouverts. J’y
passe quelques jours. Il y a une dizaine
de familles vaudoises. Elles ont été toutes
averties pour le culte, mais peu y interviennent, à cause du mauvais temps. Ces familles sont aussi très éloignées les unes des
autres. David Catalin, de Bobi, malgré ses
87 ans, est fort, et il désirerait retourner encore à son village natal. Il demeure
chez son fils Alexandre. J’ai visité aussi
Clémentine Toum-Moore, Marie BertinatAvalloni et Madeleine Rivoira-Peyrot du
Castel des Fusines, de Rorà, qui reste chez
sa fille, en service avec une famille de négociants.
Calchaqui se trouve à 8 lieues à l’ouest
d’Alexandra, en ligne droite, d’où sont
venues les familles vaudoises. Aussi quand
elles ont besoin du Pasteur pour quelque
service, elles appellent celui d’Alexandra.
Trois familles sont Toum: un a été préfet
pendant quelques temps, Etienne Toum;
puis il y a des Catalin, Rivoira, Long. Il
y a en outre plusieurs familles allemandes
et suisses, qui assistent aux cultes quand
quelqu’un les visite.
Peut-être plus que nulle part, il y a des
Vaudois éparpillés dans toute la province
de Santa Fè, dans les villes et dans les colonies. Sur mon parcours, il y en a à
Berna, un Mourglia; à Vera, une famille
Durand; à Escalada, une famille Tourn; à
Crespo, Henri Toum, abonné à VEcho, et
d’autres plus nombreuses à Santa Fè et à
Rosario. A chaque tournée, j’en découvre
de nouvelles. Quelques-unes sentent encore
des besoins religieux, mais beaucoup sont
tombées dans l’indifférence, surtout où il
y a des mariages ^ix tes. .,i
Je remercie Dieu" qui m’à^'permis encore
tme fois de visiter ces disséminés. Qu’Il
veuille lui-même bénir le peu qui a été fait
pour Sa gloire.
Agréez mes salutations affectueuses.
L. JOUBDAN.
CHRONIQUE VAUDOISE.
La Société d'Histoire Vandoise s’est
vue obligée, pour des nécessités typographiques, à faire le tirage de l’opuscule
français pour le 17 Février. Plusieurs Paroisses n’ont pas tenu compte de nos avis
répétés. Il reste un certain nombre d’exemplaires pour les demandes qui arriveront
les premières.
BOBI. La paroisse de Bobi a eu l’avantage d’avoir la visite de M. le modérateur
B. Léger et de M. V. Perazzi, eX-membre
de la Table, le Dimanche 22 courant. Nos
deux frères avaient un message important
à délivrer et ils l’ont fait avec l’éloquence
du cœur et de la vérité, soit au temple le
Dimanche matin, dans l’école des Caïrus
l’après-midi, dans la grande salle de la
Maison Unioniste le soir. Les locaux ont
toujours été bondés d’une foule attentive
et sympathique.
Il est évident que l’Eglise Vaudoise est
à un nouveau tournant de son histoire. Il
y eut un temps, temps glorieux à tous les
points de vue, où les Vaudois facevano da
sè, et non seulement faisaient face à tous
leurs propres besoins, mais pouvaient même encore aider des frères lointains qui
étaient dans la détresse. Puis vinrent les
temps terribles des persécutions atroces, et
il ne leur resta plus rien, sinon la bonne
conscience d’avoir combattu jusqu’à la fin
le bon combat de la foi. Au point de vue
matériel, c’était la misère noire, la faim.
Alors des frères généreux se levèrent dans
différents points du globe et vinrent secourir nos pères. Que Dieu soit béni pour
ce secours.
Maintenant, les temps ont changé de
nouveau. Nous n’avons plus à endurer,
grâce à Dieu, de persécution à main armée; nous jouissons, en général, d’une
jolie prospérité, et le temps est venu de
nouveau où l’Eglise Vaudoise doit /are da
sè, pourvoir par elle-même à ses nombreux
besoins. Aussi a-t-elle raison de lancer un
appel, par le moyen de ses deux serviteurs,
à tous les membres de nos Eglises, en les
mettant bien en face de besoins nouveaux
et de leurs devoirs nouveaux. Nous ne doutons nullement que tous les Vaudois, soit
ici soit à l’étranger, sauront recueillir cet
appel éloquent et y répondront avec une
générosité digne d’eux.
— La Paroisse désire envoyer à
à M. le comm. Robert Prochet l’expression
de sa vraie sympathie chrétienne, en se
rappelant avec reconnaissance que Celle
qu’il pleure était une vraie mère pour
les jeunes filles vaudoises en service à
Rome.
— Nous envoyons, par le moyen de
VEcho, nos affectueuses salutations à notre cher syndic, chev. Catalin et sa dame,
leur souhaitant de se faire beaucoup de
' bien à Marseille, mais de revenir bientôt
au milieu de nous.
— La collecte en nature en faveur de
nos Institutions de bienfaisance a donné
comme résultat: 2 sacs de châtaignes et 7
sacs de pommes de terre. Un tel, grognard
impénitent, pourrait observer qu’on aurait
pu donner davantage; mais nous, nous remercions le Seigneur de ce que l’on a donné,
espérant que tout le monde fasse l’expérience qu’il y a plus de bonheur à donner
qu’à recevoir.
— L’on croyait qu’avec la venue de la
neige tous les maux auraient disparu; mais
il nous semble, au contraire, que le nombre des malades augmente. E. B.
LA TOUR. Dimanche 22 courant, dans
la salle de Sainte-Marguerite, M. le prof.
Adolphe Tron a donné une très belle conférence sur Baffaello Lambruschini, considéré comme éducateur chrétien.
• M, Trqn a surtout insisté sur ,1e prin*
cipe de Lambruschini, d’àprès lequel Féducation des enfants doit avoir comme base
éssentiellè la religion, et a *fait de ce prin*
cipe une démonstration rigoureusement
scientifique.
— La fête de la Jeunesse, qui a eu lieu
Jeudi 19 courant, a réuni dans l’aula magna du Collège à peu près 280 jeunes gens
appartenant tous, sauf une vingtaine, à
notre Paroisse.
On a eu de nombreuses récitations et
des chants qui ont charmé le public. Tous
les artistes, que nous ne voulons pas nommer pour ne pas trahir leur modestie, ont
été à la hauteur de leur tâche et ont bien
secondé les efforts de leurs directeurs, M.lle
Italie Malan et M. Adolphe Jouve.
Après les récitations, il y a eu une abondante distribution de chocolat et de brioches, suivie par des jeux auxquels n’a pris
part, naturellement, qu’une partie de la
jeunesse, mais auxquels tous ont assisté
avec plaisir.
Cette fête a prouvé éloquemment, comme l’a dit notre Pasteur, que la jeunesse
peut trouver de bonnes distractions à l’ombre de l’Eglise sans aller en chercher de
moins bonnes plus loin.
— Décès: Eléonore Ricca veuve
de Daniel Costabel, décédée le 23 courant,
à l’âge de 53 — Marguerite Gay veuve
Boulard, décédée le 24 courant, à l’âge
de 87 ans.
Toute notre sympathie aux familles affligées.
— Mariage: Louis Rostan de Paul, avec
Louise Oudry de Paul (21 courant). Nos
meilleurs vœux.
NICE. Puisque maintenant voilà ce cher
Echo revenu à ses quatre pages normales
et que la Rédaction invite si aimablement
les lecteurs à collaborer avec elle, pour
donner de la vie et de l’animation à notre
journal religieux, qu’on me permette de
formuler un secret désir que ses colonnes
jadis restreintes ne m’ont jamais permis
d’exprimer !
Il s’agit de conseiller toutes les « hirondelles » des Vallées, qui, comme moi, sont
à l’étranger, de s’abonner à VEcho des Vallées. Toutes celles qui n’ont pas souvent
des nouvelles du pays, ne peuvent pas
s’imaginer combien c’est agréable de parcourir ces lignes qui nous apportent le
souffle si pur et si bienfaisant de nos montagnes. Je suis certaine que toutes celles
qui ont dû quitter le pays natal pour une
raison quelconque, ont conservé au fond
du cœur une secrète nostalgie de la famille,
de nos églises, de nos fêtes chrétiennes et
de toutes nos relations.
Si dans notre courrier on a oublié de
nous informer de la « chronique » locale,
VEcho est fidèle pour nous en instruire.
, Parfois les nouvelles sont tristes, mais
bien souvent très réconfortantes. Et le soir,
une fois notre journée terminée, avant dè
nous endormir, nous invoquons ces souvenirs lointains de notre première jeunesse,
rendus si vivants par cette lecture, que
nous fermons doucement les yeux... et notre sommeil se peuple de bien douces images ! Mais plus impérieux que jamais s’impose à nous, pauvres «hirondelles» exilées
par la destinée, le « nid » qui, malgré les
années et les péripéties, nous paraît toujours comme l’ancre du salut et du complet repos.
Une « hirondelle K de Saint-Germain.
PERRIER-MANEILLE. M. Amato Jalla
vient de doter notre école de Traverse d’un
fonds de L. 1000, le revenu duquel est
destiné à parfaire les appointements de la
maîtresse.
Le Consistoire de Perrier-Maneille et la
Commune de Traverse remercient chaleureusement le donateur.
blement éteint dans le Seigneur, à l’âge
de 86 ans. ' ' - "
Nqus voulons renouveler à la famille en
dèuif^et aux nombreux parents toute fiotre sympathie chrétienne, en particulier à
M.lle Lydie Poët, docteur en droit, qui
n’a pu, à cause de maladie, être présente
à la triste cérémonie.
Un long cortège funèbre, environ 500 personnes, accompagnait. Samedi
21 courant, au champ du repos les dépouilles mortelles de Frédéric Poët, de Traverse.
Notre frère, qui a été syndic pendant
plus de 35 ans et qui a participé vaillamment pendant près d’un demi-siècle à la
vie publique de notre Vallée, s’est paisi
PRAMOL. Le 29 Décembre a eu lieu la
célébration du mariage de Bounous Pierre
Michel, fils de l’ex-syndic de Saint-Germain, avec Beux Cfsarine feu Jean Paul,
du Preynas. A l’heureux couple nos compliments et nos vœux.
— Le 13 Janvier un long cortège
funèbre actompagnait au champ du repos
la dépouille mortelle de Marguerite Long
feu Paul, décédée à Peumian dans sa yi«“»
année. C’est une belle figure de vieille aimable et de fidèle chrétienne qui disparaît
et qui laisse après elle le meilleur des souvenirs. Aussi sympathisons-nous de tout
notre cœur avec les parents affligés, et en
particulier avec la famille de Jean Balmas,
où elle habitait.
— Dimanche 15 courant a eu lieu la
réélection des anciens Daniel Long feu
Jean, des Plencs, Henri Travers de Paul,
des Chaureng, et de Lévy Jahier feu Jean,
des Clôt, qui avaient terminé les cinq années réglementaires. Nous invoquons sur
eux l’assistance de l’Esprit de Dieu et leur
souhaitons les meilleures satisfactions dans
l’accomplissement de leur noble mission.
— Dans l’après-midi de ce même jour
les jeunes artistes de la « Capitaine Robert », de Saint-Germain, ont répété dans
la grande école de la Ruà VAcqua Cheta
de Novelli, une pièce humoristique et plusieurs morceaux de musique, avec un charme surprenant pour des amateurs. Le public, qui aurait dû être plus nombreux,
ne leur a pas marchandé les applaudissements, éloges, et les remercîments, d’autant
plus enthousiastes que la recette était presque entièrement destinée au fonds pour
une « balustrade » convenable autour de
notre monument aux « Caduti ». Nos deux
Unions locales leur ont ensuite offert une
tasse de thé, qui aura servi à resserrer
encore les liens d’affection qui unissent
les Unionistes de Pramol à ceux de SaintGermain. T.
— M. le pasteur Emile Tron, de Pramol, vient de quitter sa paroisse pour une
tournée de collecte en Angleterre, qui durera trois ou quatre mois. Nous l’accompagnons de nos meilleurs vœux. M. David
Gaydou, ancien-évangéliste, le remplacera
à Pramol, pendant son absence.
SAINT-JEAN. Le 25 Janvier a eu
lieu le service funèbre de M.me Madeleine
Caroline Gardiol née Pasquet, entrée dans
son repos à l’âge de 78 ans.
Nous adressons à ses enfants, M. Gardiol de Prarustin, M.me Gay de Vercelli
et sa chère famille, M.me Fernande Gardiol, la directrice dévouée de notre Asile
des Vieillards, ainsi qu’aux nombreux parents, l’expression de notre sympathie bien
fraternelle.
Lettres de Kussie.
Nous croyons intéresser nos lecteurs en
publiant dans Le Réveil quelques extraits
de lettres parues récemment dans un journal
anglais, The Friend of Russia, L’Ami de
la Russie. Le merveilleux réveil qui a éclaté
dans ce grand et malheureux pays oit l’on
réclame des Bibles par milliers, mais où,
hélas, elles font complètement défaut, nous
remplit d’admiration: une immense pitié
nous étreint aussi en pensant à ces multitudes privées de la Parole de Dieu. Quel
sujet d’actions de grâce et diintercession !
Ces lettres sont adressées, pour la plupart,
à un évangéliste russe, M. Fetler, actuellement en Angleterre, mais qui se prépare à
rentrer prochainement dans sons pays.
Petrograd, le 12 Mai igzi’
Cher frère.
Nous assistons en Russie à un réveil
comme il ne s’en est pas encore produit
de pareil dans notre pays: plusieurs milliers de nouvelles églises ont surgi, principalement en Sibérie. De tous côtés, on
3
réclame des .pasteurs, des diacres, des évangélistes...
Les nouveaux convertis, qui se comptent
par centaines, ne sont acceptés dans l’Eglise qu’après avoir été soigneusement examinés. Les demandes de Bibles et de littérature religieuse dépassent tout ce qu’on
avait vu jusqu’ici; je ne pense pas que
ni l’Angleterre ni l’Amérique puissent y
répondre. Cent personnes se disputent un
seul exemplaire de la Bible. Les croyants
ont soif d’être instruits dans les choses de
Dieu. Les chrétiens sont arrêtés en masse*
par la milice. Des congrégations entières
sont faites prisonnières, soixante personnes
et plus à la fois...
Nous n’avons plus qu’un peu de temps
pour travailler dans la vigne du Seigneur;
toutes les puissances de l’enfer se liguent
contre Dieu et contre ses ouvriers. NOs
ennemis respirent la haine et l’orgueil, aussi
le nombre des enfants de Dieu qui sont
jetés en prison, augmente-t-il considérablement. Il y a actuellement cinq fois plus
de personnes qui souffrent pour la Vérité
que sous le régime des tsars. Mais grâce à
la persécution, nous progressons. Notre foi,
purifiée par l’épreuve, devient plus précieuse que l’or qui a passé par le feu.
Le peuple a complètement changé d’attitude à notre égard. Dans certains endroits,
les prêtres de l’Eglise grecque donnent leurs
églises aux prédicateurs de l’Evangile. Plusieurs de nos frères ont été fusillés pour
avoir prêché l’Evangile : on les accusait d’être
des contre-révolutionnaires. Les espions de
l’ancien régime et la police de bas étage
' sont maintenant au pouvoir. Mais peu nous
importe; les chrétiens russes ne recherchent
pas la puissance. Nous n’attendons pas un
royaume dans ce monde qui rejette Christ,
notre Sauveur et Roi. Quand II viendra,
alors nous régnerons avec Lui. Pour le
présent, nous sommes persécutés de tous
côtés, parce que nous marchons dans la
lumière, et que nous manifestons ainsi
l’hypocrisie et les mensonges des hommes...
On a interdit au cercle des étudiants de
travailler. Ils se rassemblent en secret et
n’annoncent pas les réunions. La guerre est
déclarée à la religion, beaucoup de nos
frères sont arrêtés.
Les réunions sont aussi suivies par la
classe cultivée; nous avons plusieurs convertis qui appartiennent à cette classe là:
la femme d’un général, sa nièce, la fille
d’un prêtre grec, et deux autres. Ils savent
tous ce que c’est que d’être appauvris
matériellement, mais ils possèdent maintenant des ricchesses spirituelles et éternelles...
Un esprit de réveil passe sur toute la
Bessarabie. Les gens viennent au Seigneur,
il se produit des conversions dans chaque
réunion; beaucoup expriment le désir d’être
■délivrés du péché...
Lorsque j’arrivai, je trouvai un auditoire d’au moins cinq cents personnes; la
réunion dura trois heures. Les gens étaient
suspendus à mes lèvres. Lorsque je commençai à lire les Saintes Ecritures, ils
écoutèrent les larmes aux yeux, mieux, ils
burent les paroles. Après une courte allocution, j’invitai l’auditoire à s’agenouiller;
beaucoup pleuraient sur leur vie passée.
Plusieurs frères se mirent à prier, et bientôt
on n’entendit plus dans la salle qu’un immense cri, implorant la miséricorde du
Seigneur. « Qui, parmi vous, veut servir le
Seigneur, obéir à Sa voix et Le suivre?»,
demandai-je alors à la foule prosternée.
Toute la congrégation répondit, non seulement en levant la main, mais avec larmes,
en me suppliant de prier pour eux, pour
leurs parents, pour leurs sœurs et leurs
connaissances. En un mot, cher frère, ces
cœurs simples et sincères sont assoiffés de
vérité, mais ils n’ont personne pour les
enseigner...
Je ne puis vous raconter les horreurs
qui se passent ici; les souffrances dont on
est témoin tous les jours ne sont pas de
celles qui se décrivent. Pouvez-vous me
dire ce que le peuple de Dieu — les vrais
croyants —■ pense des temps que nous
traversons actuellement P Est-ce le commencement de la grande tribulation? Pouvons-nous espérer des jours meilleurs avant
ces temps de la fin? Je sais que la déli
vrance complète ne viendra que lorsque le
Seigneur nous enlèvera à sa rencontre dans
les airs. Mais je souhaite un peu de répit
pour pouvoir répandre largement l’Evangile...
Un certain village possède la Bible —
souvent un seul exemplaire —et les gens
s’y rendent en foule pour en entendre la
lecture. Un exemplaire de notre journal
atteint un village reculé; on se le passe
d’une cabane à l’autre jusqu’à ce qu’il
tombe en lambeaux; son contenu a été
dévoré ! Même parmi les enfants, le mouvement est merveilleux ; on leur dit qu’il,
n’y a pas de Dieu, on leur défend de prier;
alors ils prient en cachette et vont, par
petites bandes, écouter l’Evangile. Ils ne
craignentpas de protester lorsqu’on les force
à chanter les chansons impies enseignées
maintenant dans les écoles. Plusieurs viennent à l’Ecole du dimanche à la dérobée,
et ne veulent pas partir lorsque la leçon
est terminée tant ils jouissent de ce qu’ils
entendent...
C’est par la grâce de Dieu que nous
sommes encore en vie, et aussi par la
bonté de frères et de sœurs qui nous envoient des biscuits. Notre nourriture consiste en farine et en eau. Nous ne pouvons
plus obtenir de carte de pain. A notre
pétition il fut répondu que les sociétés
religieuses ne seraient plus ravitaillées. Nous
ne pouvons pas non plus obtenir du vin
pour nos services de communion.
Les circostances dans lesquelles nous
vivons sont telles que nous n’existons que
par la miséricorde de Dieu. Je suis persuadé que nulle part ailleurs, sur la terre
entière, il ne règne une tyrannie pareille,
et je ne pense pas que depuis que le monde
existe, on ait vu un despotisme semblable
à celui qui gouverne ici sous le nom de
socialisme. Ceux-là bâtissent leur bonheur
sur les ruines du bonheur des autres.
On est rempli d’horreur à l’ouïe de tous
les massacres, surtout si l’on songe que
les chrétiens des autres pays peuvent si
peu pour nous aider.
Dites-moi ce que vous faites pour la
Russie? Nous envoyez-vous des Bibles,
venez-vous vous-même, et quand ? Nous
aurions besoin d’ouvriers par milliers, et
si une centaine arrivait à la fois, ils ne
seraient pas encore assez nombreux pour
baptiser tous le nouveaux convertis!
V enez à notre aide, et amenez qui vous
pourrez avec vous! {Le Rêvéil).
FIORI AD MEMORIAM
del
Moderatore ERNESTO GIAMPICCOLI
Diciannovesima Lista.
Somma precedente L. 26.271,90
U. V., per Diaconesse » 5,—
Lo stesso, per Convitti » 5,—
Luigi Cerrato, Id. » 5,—
Sig.ra Fanny Peyrot-Zurcher,
per Organo » 50,—
Carlo Tomasini, per Diaconesse » 5,—
Lo stesso, per Convitti » 5,—
Totale L. 26.346,90
NB. - I fiori vengono ricevuti con gratitudine dai cassiere della Tavola, Antonio Rostan,
Torre Penice (Prov. dì Torino).
Chronique politique.
Il n’est pas nécessaire de vous rappeler
que les funérailles de Benoît XV, célébrées jeudi 26 janvier à Saint-Pierre, eurent tout l’apparat, toute la magnificence
que vous pouvez imaginer: vous saviez depuis longtemps que les pompes de l’Eglise
Romaine d’aujourd’ hui n’ont pas grand
chose à voir avec la simplicité de l’Eglise
primitive. Aussi nous allons passer outre.
Le Conclave pour l’élection du nouveau
pape s’ouvrira le 2 février. Les cardinaux étrangers viennent d’arriver ou vont
arriver, et l’on a commencé à travailler
dans l’ombre et dans le plus grand secret
pour le triomphe du ou des candidats (jui
offrent des chances de réussite. Il faut voir
combien, notre presse soit-disant libérale
s’échauffe, se trémousse, s’agite à propos
de cette élection qui devrait être étrangère
à la politique. Les uns prévoient l’élection
d’un pape « conciUatoriste », les autres d’un
intransigeant; mais leurs prévisions sont
sans fondement: ils n’en savent pas plus
que nous. D’ailleurs, que ce soit l’une ou
l’autre des deux tendances qui triomphe,
il n’y aura pas grand chose de changé, ni
pour la papauté, ni pour l’Italie.
La Chambre s’ouvre également le 2
février, le Gouvernement n’ayant probablement pas osé l’ajourner, ainsi qu’il semblait en avoir eu d’abord l’intention. L’ordre du jour comprend en première ligne la
commémoration du Pape; .viennent ensuite
la question de la « Banca Sconto », le projet sur les grandes propriétés rurales (latifondo), le budget, etc. Il est évident que
la commémoration de Benoît XV est imposée par le parti populaire, aujourd’hui
tout puissant; et il n’est pas moins certain
quelle peut donner lieu à des manifestations hostiles de la part des socialistes et
de ceux qui ne voient pas l’à propos de
la chose. Quoique le Gouvernement ait soumis des propositions, qu’on dit pratiques,
aux créanciers de la Banca Sconto, pour la
solution de la crise, nous attendons qu’im
projet quelconque soit définitivement arrêté pour le reproduire dans cette rubrique.
Le matin du 26 janvier, les troupes
italiennes, ayant à leur tête le gouverneur Volpi en personne, ont réoccnpé
Misurata, sans rencontrer une bien vive
résistance de la part de la population qui
nous demeurait hostile. Misurata, qui était
devenue la base de la résistance turco-arabe,
depuis les premières années de la grande
guerre, est, après Tripoli, la ville la plus
importante de la Tripolitaine; aussi s’explique-t-on l’enthousiasme de toute la Colonie à la nouvelle de sa réoccupation.
Nous lisons dan.s les journaux que la
Conférence de Washington, qui avait
continué à siéger en même temps que celle
de Cannes — ce que nous ignorions —
vient de clore ses séances, n’ayant traité
cependant qu’une partie de son programme. Nous ne revenons plus sur ses résultats positifs qui vous sont connus. Les regards se tournent maintenant vers Gênes
où la prochaine Conférence doit se réunir et pour laquelle le Gouvernement italien hâte les préparatifs. Plusieurs Etats
y ont adhéré déjà et l’on espère qu’une
quarantaine, au moins, vont être représentés, parmi lesquels, cependant, il semble
qu’on ne peut guère compter sur les EtatsUnis. Par la bouche d’un de ses hommes
d’Etat, l’Amérique a déclaré qu’elle va se
désintéresser de la question économique
européenne aussi longtemps que la France
n’aura pas réduit de beaucoup son armée
de 800 mille hommes et que la Russie
gardera sa fameuse «armée rouge». Ajoutez que le sujet capital de la Conférence
de Gênes va être « la reconstruction économique européenne»; qu’il est à prévoir
qu’on reparlera de la rémission des dettes
des alliés envers l’Amérique et que l’opinion des masses de l’autre côté de l’Atlantique y est absolument contraire. « Ce serait, dit-on, jeter de nouvelles richesses
dans un gouffre sans fond 1 ». Or, si l’Amérique se refuse à nous secourir, nous ne
voyons pas trop quelles mesures, quelles
décisions pratiques et efficaces on va prendre à Gênes. j. c.
Abonnements payés.
1922: Villar Pellice: Frache J. Pierre,
Combe - Allio Etienne, Teynaud - Grand
Anna, Piantà - Barus Suzanne, Ville - Pascal Anna, Cucuruc - Bonnet P., Ville Grass A,, Barneout - Planchón J., Ruà Vigne Josué, Garins - Baridon P., Ciavoun
de Ville - Charbonnier Jacques, Ciavignal
- Giraudin David, Subíase - Puy Elisée,
Id. - Albarea David, Boudeina - Dalmas
Jacques, Teynaud - Bouïssa Etienne, Id. Gönnet Etienne feu Etienne, Foin menu Salomon Paul, Garniers - Janavel Marie,
Ciarmis - Geymonat Susette, Id. - Gönnet
Madeleine, Ruà - Long Héli, Ville - Nicolet-Caïrus Rosine, 'Maossa - Nicolet Annette, Id. - Cordin J., Subíase - Jalla Catherine, Ville - Geymonat Jean, Bessé Charbonnier Marie, Ville - Bouïsse Paul,
Teynaud - Frères Dalmas, Ville - Geymo
nat David, Bessé - Dalmas J. Daniel, Teynaud - Berton Jean, Saret - Grand Daniel, Id. - Mondòn-Marin M., Sablon - Fcmtana David, Combe - Dalmas Marianne,
Teynaud - Bertin-Rivoire M.me, Ruà Allb J. Daniel, Saret - Chanforan J.,
Palet - Vigne Etienne, Garins - Allio J.
Pierre, Ville - Cordin Joseph, Mesmet Salomon-Bertin, Garins - Gönnet Marie
née Odin, Sagne - Favat-Bertinat, Buffa
— Bertiniit-Berton, Teynaud - Garnier Esther de bavid, Meynet - Ri voire Jeanne,
Prado - Gönnet Madeleine, Fornel - Barolin J. Etienne, Cassarots - Gonnet-Talmon
M., Saret - Jahier Marguerite, Coinbe Ayassot Timothée, Ciarmis - Janavel Jean,
Id. - Cordin Etienne, Maossa - Hugon
Charles, Ville - Miphelin-Salomon Catherine, Saret - Talmon Marianne, Id. - Lantaret Susette, Foin menu - Caïrus Jean,
Boudeina - Berton-Salqmon J., Ville - Gönnet Jeanne, Cougnet. — S^oulier François,
Menusan, S. Germano Chisone — Reynaud
Etienne, La Seyne s/ mer (1921 e 1922)
— Baridon M., Chiaus, Villàr Pellice —
Bastie Catherine, Luserna S. Giovanni —
Bellion Henri, Id. — Mondon Alexandre,
Id. — Gardiol B., Id. — Rostan M., Id.
— Benech E., Id. — Revel Louis, Mouforte d’Alba — Barai Jacques, Serveil,
Salza — Trou Michel, Champ du Clot —
Luzzi G., Firenze — Morglia V„ Luserna
S. Giovanni — Garrou A., Pomaretto —
Avv. Giovanni Gay, Porosa Argentina.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
Oggi, alle 15, serenamente spirava in
Torre Pellice
GIOVANNI COiSSON
d’anni 92.
Ne danno il doloroso annuncio:
la figlia Sofia vedova Sèrvettaz, coi
figli Liline e marito Gnido Mazzocchi, Giovanni e Delia;
il genero Luigi Cavallo, coi figli Edilberto e consorte Elena Wild, ed
Arturo ;
le famiglie Coisson, Benech, e parenti
tutti.
Torre Pellice, 1° Febbraio 1922.
Il funerale avrà luogo Venerdì 3, alle 14,
partendo da Via Beckwith, 61 (Dagotti).
Non si mandano partecipazioni personali.
Daniel Costabel remercie vivement MM.
les Pasteurs, les Professeurs, M. Leali, la
Société des Mères, la Balsille, ses condisciples et les nombreuses personnes qui lui
ont témoigné leur sympathie à l’occasion
du départ pour le ciel de sa mère bien-aimée
Eléonore Costabel-Rieea.
Les familles Gardiol, Gay et Pasquet
de la regrettée
remercient vivement les parents, les voisins et les amis qui leur ont témoigné de
la sympathie à l’occasion du décès de leur
chère mère, grand’nière et sœur.
Malanot - Saint-Jean.
M. et M.me Jean Rostan (Café d’Italia), remercient vivement tous les parents,
amis et connaissances qui leur ont témoigné leur sympathie pour la perte de leur
cher petit
ARNOLDO
ainsi que les nombreuses personnes qui ont
pris part au service funèbre. ■
Torre Pellice, le Février 1922.
SIGNORINA 0 governante superiore,
cercasi da famiglia tedesca, in Fiume, per
tre bambini. Ottime referenze; buona conoscenza italiano e francese. Rivolgersi
Pastore Comba, Via Trieste, 219 - Fiume.
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Aagrovna - Pastore: Eugenio Rerel.
BòbUo Pellicc - Pastore: É. Bertalot.
Lnscrna Giovanni - Pastore: Giovanni
fionnét.
Ninateiro - ì’àstore: Pietro Chauvie.
I^arrèrò - Pastore: Enrico Tron, S.
Fineròto - ì'astore: Luigi Maraudia.
Poinàrettò - Pastore: Giuliò Tron.
Prati - Pastore Guido Coniba.
Pramóttó - Eastorè: Em. Tton.
Praroslinb - Pastore: Gìòv. Bertinattì.
kiblarctto: • Pastore: G. liìaràuda.
Éodoretto - Eastofè: Alberto Eubrùianh,
Itorà - Pastore: P. Peyronel.
S.tàcnhanò Chisone - Pastore : EnricoTron, J.
H'orrePéllice - Pastore: Davide Bòisio.
Vtttar Penice - Pastore: Pari. Soulier.
Aosta * Chiesa: 3, Rue Croik de Ville - Pastore: Aug. Jahier, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Eni., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cotnélio, Via Pietro
De Caro, *7,
Biella - Chiesa: Via Pùnicolare - Pastore:
G. G. Ribettì, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chies^ Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelii, Via Circonvallazione.
Casale Monfe|'*'*to - Chiesa: Piazza Giardini Pùbbliéi - Pastore: Davide PorhetOh.
Catania - Chiesa: Via Naumachia. 22 - Pastore: Giuseppe Paaulo, ivi.
Cattànisselta - Chiesa: Via Maida, 15 - Pastore: Litigi Mi col, ivi.
Gbieti ■ Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
villa Comunale.
Coazae - Pastore: R. Burattini.
Contò - ChteSà: Via Rùàcoiìi, * Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino,
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
DòVhdola - Chiesa Evangélica.
PèldÒlòB Po “■ Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici. ^
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chièsa; Via Manzoni, 13 - Pastore;
E. Me3mter, ivi.
Fiama - Chiesa : Via Sem BenelU, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Póìi'aiio - Chiesa Evangélica: Sig. Enrico
Corsani,
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Giròtte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Mieoi.
Ivrea - Chiesa; 5, Corso Botta - Pastore:
G. E. Mauriii - 3, Via S. Nazatio.
LA Mèddatèbà - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lncim - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Dothenica alle ore 18 - Pastore:
G. D. Buda.
Mentova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
BenV. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano -Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22. Vìa
Tèlei^ó. ^^CArise di' Via Fabbri, ò - Pistore : E,niilio Corsani, 1 Via Stradivari
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tasliavia Pastoto: Attilio Àtlàs, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore: Davide Pons.
PàletMò - Chiesa: Via Mac^uedà, 3« - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vaiìecrosia - Pastore: P. A. Billout,
Asilo Evangelico.
Pten '- Chiesa: Via Berna, 1.5 - Pastore: G.
D. Buda - 23, Via Mazzini.
Beggio Calabria - Chiesa ; Fiazzà S. Mateó Pastore: Attuto Vinay, ivi.
Rissi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Miúgárdi.
Biò Màrinà - Chiesa Evangelica - Pastore :
Gius. Banchetti.
Boma: Chiese: Via Tre Novembre, to7, e
Piatita Cavoiit - Pastoie : Aless. Simeoitì,
107. Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sominani, 57, Via Marianna Dionigi.
BaAibierdàréòa - Chiesa: 16, Via G. Cardùcci - Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
jatmì, ivi.
SAvòha - Ehiesà : Corto Crisi. Colombo, 13 Pastore: G. Pètrai.
^ena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore;
Prancesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Pastore: Davide
Pons, Via Arsenale (Villa Maugerì).
Snsa. - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
R. BUràttini.
Tàranto - Chiesa: Via d’Aquinò, 132 - Sig.
Pietro Varvelii.
Torino - Chiesa: Corso Viti. Emanuele II
(àngolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Fio Quinto.
Trieste - Chiesa: ViaS.M.Maggiore - Pastore:
Guglielmo Eel Pesco - 535, Via Scorcolia.
Venezia • Chiesa: Palazzo Cavagnis (Eantà
MariaPortoosa) - Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore; B. Cèlli, 2. Vicolo S. Aùdrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - V, Trobià.
UBicìo di Presidenza della Tavola Valdese:
Sig. Past.Bartól&fneo Léger, Modetaiore Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
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