1
Soixante-troisième année.
3 Juin 3j^27
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PABAISSANT CHAQÛE VENDEEDI
PRIX D'ARdÜNeMENT:
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, iustes, pures, aimables.y,., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8)^.
PENTECÔTE
LE SEIGNEUR - L’ESPRIT • LA LIBERTÉ.
2 Cor. III, 17. .
Lorsque les armées républicaines de Bonaparte descendirent, pleines d’ardeur libertaire et de quelques illusions, le vereant
italien des Alpes, elles déployaient au vent
sur leurs drapeaux la triple enseigne : Liberté, Egalité, Fraternité. Au nom de l’égalité « naturelle », comme on disait alors,
des hommes, on proclamait le devoir de la
fraternité et le droit de la liberté pour
tous. Tout le monde sait aujourd’hui que
cette formvde n’était que la dérivation mal
digérée d’une autre formule bien autrement puissante, la formule de la Pentecôte chrétienne : celle qui brille dans les
trois mots de notre titre, et que SaintiPaul
prononce en toute lettre dans la seconde
épître a.ux Corinthiens, chapitre II, verset 17 : Le Seigneur est l’Esprit ; et là où est
l’Esprit du Seigneur, ¡là est la liberté. Il
vaut la peine de méditer, cette formule, à
cette date, qui réunit dans une' même com^
mémoration la fête de, la Liberté et la Pen
ri. tecôte chrétienne.
^ La liberté : que signifie, chrétiennement,
ce mot ? Ce n’est pas la liberté de faire
b tout ce qu’on veut, la liberté du million*/Àiaire ; le vrai nom;*de cette liberté-Îà c'est
' le caprice. C’est encore moins la liberté
du fils prodigue dissipant son bien .Ijoin; de
, toute autorité sur la terre étrangère : le
; vrai nom de cette libertédà c’est l’esclavage. , Ce n’est pas non plus la possibilité
b de choisir entre le bien et le mal : cette
C* liberté peut être un fait, dans certaines
i ’ limites ; jamais ele n’est proposée comme
un idéal. Prenez un acrobate sur sa corde.
pi L’idéal pour lui est-ce de pouvoir tomber
;, et se cesser le cou, ou bien d’être assez
■■ sûr de lui-même pour garder son équilibre
sans efforts, infailliblement ? Il est d’autant plus libre qu’il risque moins de tom' ber. Au moral l’idéal n’est pas de balancer
; sans cesse entre le bien et le mal, entre
Dieu et Mammon, ou de ne rester fidèle à
. Dieu qu’au prix d’efforts herculéens. Pou. voir tomber, c’est un reste d’esclavage.
Etre libre c’est être vraiment affranchi du
mal et de la possibilité même de faire le
mal. Voüà l’idéal : l’idéal c’est la liberté
même de IDieu, incorruptible, invariable,
étemelle.
Cette liberté a un autre nom : l’Esprit.
L’Esprit, c’est le souffle de la Pentecôte.
C’est le souffle de feu qui purifie du péché,
qtii consume les mauvais penchants de
l'âme, l’oigueil, l’égoïsme, la sensualité, la
cupidité, toute scorie animale et péche- resse ; l’Esprit, c’est la « loi gravée dans
les cœurs », le souffle vital qui réalise par
le dedans ce qu’aucune loi ne saurait imposer du dehors, le repentir, la volonté
• bonne, l’amour- de Dieu et des hommes.
L’Esprit, c’est encore le tourbillon de
l’enthousiasme religieux, qui vivifie les formes, les rites, les institutions de la reii-,
gion établie, ou les fait sauter, si elles sont
oppressives, pour se donner des cadres
nouveaux ; c’est le souffle de la spontanéité
créatrice qui ne connaît de loi que sas propres exigences, ou, ce qui revient au mê( me, ne respecte de limites que la volonté
de Dieu.
L’Esprit, c’est encore l’élan de la vocation prophétique, le « Me voici,.. — Va ! »
d’Esaïe, le « lion rugissant » d’Amos, le
« Gare à moi... » ,de Saint-Paul, le « Je ne
puis autrement» de Luther, la terreur
surnaturelle de Calvin menacé par Farel.
C’est la mainmise de Dieu sur l'homme, la
volonté de l’homme déployée, tendue, lancée en avant par IDieu.
Mais l’iEsprit-Liberté a encore un autre
nom : un nom propre, cette fois, un • nom
historique, individuel : le Seigneur JésusChrist. L’esprit libérateur, c’est l’Esprit de
Christ. Sa flamme purifiante, c’est l’Evangile vécu et agissant. Sa spontanéité créatrice, c’est la souveraine liberté de Christ
purifiant le Temple et (Corrigeant la Loi
par le Sermon. Son élan prophétique, c’est
l’obéissance_ de Christ «jusqu’à la mort,
et la mort de la croix ».,
Impossible de séparer la puissance de
l’Esprit de la personne et de l’œuvre historique de Jésus-Christ. ,Là où le Christ est
connu, aimé, vécu, l’Esprit déploie sa force.
Et là où l’Esprit déploie sa force, le Christ
est plus profondément connu, .aimé, vécu.
Le Seigneur est l’Esprit ; encore une fois,
ce sont deux mots pour une même chose.
Aussi, Christ est la,grande énergie libératrice de l’histoire. Christ fait des hommes
libres. Non pas seulement au dedans, en
affranchissant leurs âmes du péché : il fait
■des hommes libres dans toute l’étendue dn
terme. Libres, au dehors, de toute convention humaine, parce que libres,, au dedans,
du péché. Libres, au dehors, de toute contrainte, parce que soumis, au dedans, sans
réserve à Dieu seul. Libres comme les martyrs, qui préféraient la mort à la trahison.
Libres dans les fers, comme Bernard iPalissy, qui se sentait plus souverain que le
roi Henri III. Libres et créateurs de liberté,
comme les Frères Pèlerins quittant l’Europe pour fonder aileurs un asile propice
à leur puissante liberté intérieure. La liberté intérieure de l'âme affranchie par
l’Esprit de Christ est le .germe de toutes
les autres libertés.
Sur le terrain civil, la formule chrétienne
de la liberté se dédouble dans les deux
suivantes.
D’abord : où l’JEsprit de Christ agit, fl
produit une exigence croissante de liberté,
qui, partant de l’intérieur, s’étend irrésistiblement au dehors, pénétrant toute la vie
et les institutions, sans limites.
Ensuite : où l’Esprit de Christ n’agit
pas, toute liberté dans les choses se réduit
à un vain mot.,Il n’y a pas de liberté durable au dehors, tant qu’elle n’est pas vivifiée par le dedans, soutenue par des esprits
libres au sens chrétien du mot. Le reste
n’est que fumée.
D’où, enfin, la nécessité de rentrer en
nous-mêmes, pour retrouver, dans une effusion de l’Esprit de Pentecôte, le secret
de la vraie liberté. Giov. Mtegge.
Vouloir se faire de soi-même im centre
indépendant est contraire à toute équité,
à toute vérité, à toute justice ; c’est orgueil et folie, (iomment l’homme pourrart-ü
remplir son rôle, lui, ceUifle dans l’Infini,
si, au lieu de concourix spontanément à
l’œuvre universeUe, il n’avait cure que de
soi-même-; s’ü faisait.de son «moi» l’unique objet de sa sollicitude, au détriment
de tout le reste qu’il chercherait à exploiter ou tyranniser ? Pour réaliser sa mission, il faut, au contraire, qu’il se dépouille
de son égoïsme et de son orgueil, qu’il se
renonce lui-même, qu’il s’humilie et qu’à
l’imitation du divin Maître, il donne sa
vie pour les autres. E. Catzefus.
La d^pte du 15 mai restera mémorable
•J '
dans les annales de l’église de Palerme ;
c’est le jour où se réalise le rêve qu’ele a
caressé pendant de longues années. Cette
communauté a enfin son temple, et quel
temple ! digne de la capitale de la grande
île, un édifice superbe sur la destination
duquel il n’y a plus à s’y méprendre ; un
t^ple artistique aux lignes sévères qui
vous dispose, dès qu’on y entre, au recueifllement et à l’adoration.
Pour la circonstance sont venus du dehors : le modérateur B. Léger, le docteur
Eocchi, membre de la Table et représentant. des laïques de toute l’Italie, les Pastèurs du District à l’exception de celui de
Riesi, et les délégués des différentes Eglises qui sont là pour la > Conférence annuelle.
Dès la veille, dans le vaste local de la
muvelle bâtisse placé dans le sous-sol du
temple et qui est destiné aux œuvres sodales dè l’église, le surintendant R. Malan
a piganisé une réunion de préparation en
yue de la dédicace du temple qui aura , lieu
. je lendemain, à 11 heures. ¡Après avoir
i^ntionné les nombreuses adhésions qui
lui sont parvenues de tous les côtés de
l’Italie, ü communique quelques tél^am
de M. Ferreri, surintendant de l’Eglise Méthodiste Episcopale, et .celui de H. Pons,
agent de la Société ¡Biblique Britannique
et Eltrangère en Italie. Les représentants
des autres dénominations, ainsi que quelques Pasteurs du District, le docteur Rocchi et le Modérateur prennent successivement la parole pour exprimer leur joie et
pour souhaiter à l’église de Palerme une
prospérité toujours croissante.
Le dimanche matin, dès que les battants
de la grande porte du temple s’ouvrent
pour la première fois, une multitude de fidèles, auxquels se joignent les curieuxi qui
ne manquent jamais , en pareille occasion,
- s’y pressent. 'Nous remarquons entre autres la présence du Consul allemand.
■ Ail heures précises, le Modérateur,
suivi par les Pasteurs en robe, monte en
chaire aux sons de l’orgue. Particulièrement émouvant est l’instant où le Modérateur dépose solennellement sur la chaire
la Sainte Bible, don de l’église de Catane.
C’est ensuite le tour du pasteur F'asulo,
prédicateur d’office, qui prononce avec
force et éloquence son sermon, en prenant
pour texte les paroles du prophète Jérémie VII, 4 : «Ne vous livrez pas à .des espérances trompeuses, en disant : C’est ici
le temple de l’Etemel, le temple de l’Eternél, le temple de.VEtemel-».
(La tyrannie inexorable de l’espace nous
oblige à supprimer le résumé de ce beau
discours de dédicace, absolument digne de
la grande solennité. - Râ».)..
Le service a été agrémenté par quatre
morceaux de musique, exécutés avec un
art parfait, et M.me Fasulo a chanté avec
beaucoup de sentiment Notre Père, de
Gottfried Palm.
A 5 heures de l’après-midi, c’est le tour
des petits élèves de nos écoles qui réclament leur part dans le programme de la
journée ; devant un nombreux public, fls ^
débitent pendant plus d'une heure des poésies et des dialogues, alternés avec de
joyeux cantiques.
Enfin, la journée mémorable se termine
par une conférence du Pasteur de Messine,
sur Béthel, maison de Dieu.
Conférence du IV"*’ District.
La Conférence commence ses travaux
lundi, à 9 heures du matin, après le cuite
et une brève allocution de son président,
M, Fasulo. Les membres avec voix déh'bérative sont au( nombre de dix-neuf ; le M(ÿdérateur et le docteur Roochi y prennent
part avec voix consultative. Les Pasteurs
lisent les rapports des égHses, d’où il résulte que l’œuvre d’évangélisation, malgré
les temps particulièrement difficiles que
nous traversons, est en progrès et nous
donne lieu à bien espérer pour l’avenir. :Le
pasteur de Catane, M. Fasulo, donne ensuite un comptenrendu détaiEé sur les fonds
collectés jusqu’ici pour le futur Asile des
Vieillards en Sicile. Il profite de l’occasion
pour lancer un appel à toutes les églises
du iV.me IDistrict, afin qu’elles s’intéressent davantage à cette institution qui doit
répondre à de pressants besoins. N’y ayantaucune question importante à l’ordre du
jour, les travaux sont épuisés -en une seule
journée. Les délégués au prochain Synode
sont nommés en la personne de Mario Corsani, de Naples, et Riina, de Palerme. On
choisit comme siège de la prochaine Con
Forneron est désigné comme prédicateur
d’office.
« « «
Le mardi matin,, après la célébration de
la Sainte^Cène, les Pasteurs se réunissent
en colloque pour traiter ensemble l’importante question de la lecture méthodique de
la Bible dans les familles, dans l’église,
dans les écoles du dimanche..
Le mardi soir, c’est l’église de Palerme
qui organise une soirée de iêception pour
les membres de la Conférence qui n’ont
I>as encore repris le chemin du retour.
Nous ne connaissons pas les menus détails,
mais il nous résulte que le Pasteur local
a tracé l’historiqiue de l’église depuis ses
obscurs débuts jusqu’à nos jours en nommant tous les Pasteurs qui y ont exercé
leur ministère ; et que le Modérateur a remercia l’église pour le bon accueil qu’elle
a fait à tous les délégués et a invoqué sur
elle les bénédiclions d’En-Haut. d. f.
■
C’est bien connu — et les journaux sont
là pour le prouver — que Rome se vante
de faire brèche au sein du Protestantisme
et, d’uhe manière spéciale, dans la patrie
de Luther. On a surtout prêché sur tous
les tons que, depuis la guerre, ü y avait
un véritable exode vers Rome. Or le Dos
Evangelische Deutschland, du 30 avril, par
la plume du docteur Schneider, annule car
tégoriquement ces brûlantes et faciles victoires par des faits irréfutables et des chiffres officiels. En 1923, 7245 protestants
passèrent au catholicisme ; en 1924, 69^,
et en 1925, 6938. Par contre^ en 1923, 9547
catholiques passèrent au Protestantisme ;
en 1924, 10.880, et en 1925, 13.591. Total
net du côté du Protestantisme : un gain
de 12.880 unités.
Que Rome continue donc à célébrer « ses
victoires», elle est libre; mais constatons
une fois de plus combien facilement on
peut induire en erreur le public.
r.:
2
le, e§|;
Ce qu’il y a de plus îi^ouijB
qujé la [Bavière, la ifortef^^ ,»
<^e qui donne le pluç ^tod çc^ngçi^t
de catholiques embrai^jiw ib xelid^
évangélique. C. A. Thon.
Reprenons la eainpagne
du X7 août vaudois I
II.
Qa'avons nous fait jasqo'ici ?
La chroniquë de riotre campagne pour
le XV août vaudois, est facile à syjpe ;
dans la collection des dernières années
de VÉchb des Vallées.
J’ai commencé en 1923 jiar la « diction »
— à la fête qui eut lieu-au Laus de Bobi —.
de quelques Poésies vaudoises. On eut
la bonté de me donner la parole avant
la clôture de la Réunion du matin.
Dans rapfès-midi, ribns eûmes une petite
Séance àniicale, à laquehe parHdii^rent
surtout des jeunes; où l’on chanta beaucoup, et où l’on commença a échanger
quelques idées sur « ce que l’on pourrait
faire... ».
, L’année suivante, 1924, encore à la
clôture de la Réunion .du matin, je pris
la parole — comme les autres orateurs
— du haut de la Roccia Gagliarda, à la
Vachère. Cette fois les Poètes vaudois
contemporains avaient cessé de dormir
(ils ne sont pas encore tout à fait éveillés
même aujourd’hui !), et je pus « dire »
quelques bonnes pièces, écrites par différentes personnes tout exprès pour la
fête.
Dans l’après-midi, notre « séance de
jeunesse » — réunion de chant et d’échange
d’idées — fut plus nombreuse et plus
enthousiaste que celle de l’année précé_dente à Bobi. Quelques incidents peu
agréables avaient frappé les esprits : des
chansons grivoises chantées par un groupe
de « demoiselles » et de touristes catholiques du haut de cette même Roccia
Gagliarda qui avait servi de tribune à
nos orateurs quelques heures auparavant,
w. «.r*.. « ~ CV'Mi MVO " pV7Ui IV.
«film vaudois» tandis que nous chantions
le Gloire au Dieu d’Israël; d’autres vilaines chansons «braillées» par des soulards
[il y avait sur l’emplacement douze débits
de vin (!)] ; l’initiative d’un grand bal
public, heureusement suffoquée au dernier
moment par l’énergique intervention des
Autorités de Pignerol ; l’arrêt d’un jeune
homme pour insubordination à )a benemerita (ce n’était pourtant pas un Vaudois, mais un « trovatello » élevé par
une famille de Pramol, et il fut, du
reste, relâché deux heures après). Ces
incidents — dus à l’absence totale d’organisation et de service d’ordre, du moins
dans l’après-midi — donnèrent l’impression très vive qu’il fallait absolument
agir pour « boucher le trou » de cet
après-midi du XV août, absolument vide,
et qu’il fallait le remplir avec beaucoup
de belles et bonnes choses.
En conséquence de cette constatation,
nous formâmes, entre quelques amis, un
petit « Comité d’initiative », et au printemps de 1925, nous portâmes la question
par devant la Conférence du District des
Vallées, siégeant au Pomaret. Je renvoie,
pour les détails de la chronique, aux
numéros de l’époque de l’Echo qui eut
la bonté de patronner notre initiative.
Le Comité — dûment nommé par le
Bureau de la Conférence de District pour
organiser la séance de l’aprèS-midi du
XV août de cette année, 1925, à Piamprà
— s’efforça, avec de bien faibles moyens,
d’indiquer, pour le moins, la voie à suivre. Inutile de rappeler les détails de
cette deuxième partie de la fête à Piamprà,
détails qui sont dans le souvenir de tout
le monde. Bien que les comptes-rendus
publiés par l’Echo et par les autres journaux de la région aient été on ne peut
plus bénévoles, j’admets volontiers que
la réalisation pratique du Programme
que nous essayâmes, mes amis et moi,
de développer à Piamprà, fut très audessous de nos excellentes intentions.
Sur quelques points nous eûmes cepen
dàn^ gain qBielques points
délivraient « jdemefer açq||s » et servir
comme potiit de «part imur les progrès
Jiiirieub M la fce c|«se.
Nous en reparlerons bientôt. Pour
aujourd’hui je termine l’hisiorlôîgrapbie
du sujet en rappelant que l’année dernière,
1^2Ç^ à la Sea de La Tour, personne ne
^’¡étàni occupé de la réunion de l’aprèsmiM, on passa le dit après-midi à s’ennuyer et à... reconnaître qu'il y avait
pourtant, dans nos efforts des années
précédentes, quelque chose de bon.
C’est pourquoi... nous allons recomrnehcer de plus belle, au XV août 1927.
Jean H. Meille.
(Éuite et fia au prochain numerò).
L’IVANGiLÉ Â ARCETRI
(L’c< Asilo Italia »).
La forteresse que Michel-Anige arma au
côté sud de Florence, vers les hauteurs
qui séparent l’Flma de l’Arno, ne sont plus
que murs délabrés ou crénaux décoratifs
où s’acharnent les touffes de lierre au milieu des senteurs aiguës des chèvres-feuiL
les. Personne n’y prendrait garde, ne
fût-ce que quelques méditatifs perchés sur
tel de ces bastions ou de quelques rares
studieux épris de curiosité à l’égard d’un
Buonarotti devenu tout à coup ingénieur
miilitaire, de grand peintre, sculpteur et
architecte qu’ü était. Tout le monde les
élude maintenant et la ville communique
et communie avec la campagne de toute
part et de toutes façons.
Les abords de S. Miniato, d’Arcetri, de
Pian dei GiuUari (nom plein de poésie des
ménestrels de jadis) sont aujourd’hui li'vrés à l’assaut des foules midticolores, des
motqg, des autos, des limousines comme ils
l’étaient aufreiois à celui des casaques bariolées des ennemis de la République, à
celui des guerriers axix pesantes armures
et des chevaux aux harnais lourds et
bruyants. ;Et les villas qui assaillent ces
HéliripiiY rntpaiiY û’qvi l’on Yni+ si Kîpn
Florence s’endormir, dans un nid de coUir
nes, comme on les voit, depuis Florence,
se reposer elles-mêmes au sein de la campagne la plus luxuriante.'
Eh bien ? Là dans ce repos, là où des
cohortes d’artistes passèrent des heures et
des ^heures avec BruneUesco, avec Donatello, avec Masaocio ; là où Galilée médita
sur s€is Dialogues sur les plus grands systèmes et où il se plut à scruter les mystères de la science et à sonder l’infinité
des cieux ; là où, bien plus tard (vers
183i0), Jean Louis Pons, de Peyre (HautDauphiné), se plaisait à poursuivre les
comètes réussissant à en découvrir une
quarantaine, parmi lesquelles celle qui
porte son nom et celui de Winnecke et qui
passera tout près de nous (à 5.600.000 km.)
ce 26 juin même ; là où le roi Charles-Albert lui-même passa ses plus jeunes années, là où il écrivit ses essais littéraires
et où il médita sa Notice sur les Vaudois,
là tout près, sur un de ces coteaux lumineux de la Toscane, l’Evangile, le ¡sens le
plus profond de l’Elvangile, le sens 'de la
Charité, a parlé au cœur d’une de nos
sœurs en Christ, lui faisant saisir dans
toute sa douce plénitude la joie évangélique de celui qui donne, qui donne pour ses
frères, qui donne pour soulager les heures
les plus difficiles de ceux auxquels l’âge
n’offre plus la ixjssibilité de combattre le
dur combat de la vie, ou que les desseins
mystérieux de Dieu ont laissés seuls ou
abandonnés sur la terre.
L’Asilo Italia, que la charité évangélique
de M.me Corradîni-Tobler va ouvrir dans
quelques jours, au profit des évangéliques
d’Italie ne sachant où aller passer leurs
vieux jours, est bien l’aboutissement de
la plus noble inspiration divine ; aussi en
rendons-nous grâce à Dieu, tout en exprimant notre plus vive, plus profonde,, plus
sincère admiration et reconnaissance à la
généreuse bienfaitrice qui aura tous droits
à la reconnaissance la plus profonde de
tous nos frères qui bénéficieront de sa noble générosité.
êM cí)6á
s il y . à tíus. L’Asüo ■
aiin pooHmr à un besoil
les évar
^péficier de l’fesëfelent‘
Umberto-Marqherita (plus connu sous le
iiàn àlAsüé dès Vv^îard§, de Saint-Germain) soit pjarçe que le climat de nos Vallées sqrait trop rude pour eux, soit parce
qu’ils devraient tbop 's'éloigner du milieu
■ dans lequel leurs habitudes leur ont créé
comme une seconde nature, il est si diffi' die, à un certain âfe, de s’adapter hors
de son milieu, que nous sommes persuadés
que tous ceux qui lè pourront collaboreront au maintien d’une telle institution,
^ng vou|pip ou devoir nous en remettre
à l’inépuisable générosité de M me Corrar
dini-Tobler.
N’allez pas croire, par là, qu’il est dans
notre intention de nuire à qui que ce soit ;
mais nous sentons qu’ill est de notre devoir
de faire comprendre à M.me Corradini-Tobler que son œuvre a été si hautement appréciée, et que d’autres personnes ont
voulu s’y associer, ont voulu, et voulu en
toute liberté, s’y. associer de quelque façon et dans quelque mesure que ce soit.
S’il est donc quelqu’un qui ne donne pas
pour des institutions similaires, ou qui,
sans diminuer en rien ses autres libéra>lités, voudrait offrir un tel témoignage,
qu’il soit le bienvenu. Toute offre peut être
adressée à Madame la comtesse Luisa Capponi - Via dei Bardi, 26 - Firenze ; ou à
M. l’avocat Cesare Gay - secrétaire général des A. C. D. G. - Piaz.za Indipendenza,
1 - -Roma (21).
Et peffhettez-moi de m’adresser particulièrement à ceux qui, aiment non seulement nos vieux mais aussi notre patrie.
C’est notre attachement à elle, notre attachement de bons chrétiens évangéliques,
qui nous a dicté le nom même du nouvel
Asile des Vieillards qui va s’ouvrir à Florence ; c’est lui, sans doute, qui a suggéré
aussi 'à M.me Corradini-Tobler son offre
généreuse ; c’est lui encore qui a poussé
l’A. N. E. I. de Rome et celle de Florence
qu’elle avait collectés pour une œuvre analogue, et l’autre les fonds destinés à élever un souvenir à la mémoire de nos frères évangéliques, de Florence, morts sous
les drapeaux pendant la grande guerre.
Voilà de quoi, je pense, augmenter nos
sympathies et notre générosité pour Y Asilo
Italia auquel nous souhaitons les meilleurs
fruits à la gloire de Dieu et pour le bien
spirituel de notre pays. SiLVio .PONS.
FÉDÉRATION VAUDOISE
AUX ÉTATS-UNIS
PBROmOP VftUDOISE
■1926-.rt927.
[Une organisation dont les membres s’enr
gagent à verser, sous forme de cotisation, un dollar par an pour les œuvres
de l’Eglise Vaudoise en Italie'].
Colonie de New-York et environs.
• 6.me Groupe. - Henriette Thiele.
Ont versé leur cotisation : Richard
Thiele, M.me Richard Thiele, Marie Garrou, J. P. Rostan, M.me J. Pi IRostan, Marguerite Geymonat, Louis Pascal, Paul
Charbonnier.
A donné une contribution spéciale : M.
Pierre Griglio, pasteur (pour les Collèges
Vaudois), dollars 10. - Totùl doUars*20.
l.me Groupe - Pauline Zecca.
Ont versé leur cotisation : M.mes Marie
Rivoire, Junine Garrou, Jos^hine Favat,
Anastasie Sibona, Pauline Zecca.
A donné une contribution spéciale :
M.me Bordigo, dollars 2. - Toioi dollars 7.
8.me Groupe - Lisette Rivoire.
Ont versé leur cotisation : Marguerite
Rivoire, Flenri Rivoire, David Rivoire, D.
Ricca, Humbert Reveb Laurent Rivoire,
Arrigo Rivoire, M.me Marguerité CoïssonBertin, Lisette Rivoire. - Total dollars 9.
(A suivre). p. g.
DA AFFITTARE piccolo appartamento, 5 vani, bella posizione, a San
Giovanni. — Rivolgersi Tip. Alpina.
POMARET.
LA FETE mè PROMOTIONS, avec la
distribution des prix, se tiendra dams
Va Aida Magna » de l’Ecde, le 14 juin, à
1|0 h. 112 du matin.
Le public, et en particuSUer les Amis de
l’Eçde, y sont cordialement invités.
L. Marauda, Directeur.
« * m
SOUSCniPTjON poun les collèges SAUPOIS.
Listes préoédentes L. 101.229,30
M.mes et M.rs :
Giovanni Miegge, Massel » 100,—
Alexandre Tron, Asmara » 50,—
Henri Oscar Ribet, Rome » 300,-^
Albert poünôüs, StAfertnain i ?Q0,Av. Umiberto Fîynàrd, La Tour » ÎOO,
Le même (à la mémoire de
^n frère Attilio Bynard) » 50,—
J. P. Massel, ex-instituteur » 50,—
Anonyme, La Tour (2.me versement) »_____25,—
(A suivre).
Total L. 102.104,30
i» ne m
ANGROGNE. Jeudi dernier, un public
très nombreux de jeunes gens et de jeunes filles des Unions Chrétiennes de La
Tour, Saintdean, Bobi, ViUar, Angrogne,
Pinerdo, S. Secondo, plus un bon nombre
d’amis, se trouvait réuni sous les grands
châtaigniers du Serre d’Angrogne, à liO h.,
pour la réunion traditionnelle de l’Ascension. Le culte, présidé par MM. Gardioi,
pasteur, et Falchi, professeur, fut suivi
d’une séance particulière des déléguées
des Unions Chrétiennes de Jeunes Filles,
dans la salle du Chalet, où parlèrent M.me
Troni-Roman, présidente du Groupe, et
Mlles E. Meynier, M. Rossi et E. Co-sson,
missionnaire.
Après un. joyeux pique-nique sur l’herbe,
tout le monde se réunit de nouveau en
plein air pour assister au développemeint
d’un programme varié et intéressant de
récitations, monologues, une jolie saynète,
chants, etc., dirigé par M. A. JaUa, et preñaré avec beaucoup de soin par les deux
Unions locales du Centre et de Cacet, dont
les Chorales surtout furent très applaudies
pour la bonne exéctition de leurs beaux
chœurs.
A'4 h. le Chalet, grâce à l’initiative de
M.lles Costabel et Revel, ouvrait ses portes
toutes largos pour offrir à tous une ou
plusieurs tasses de thé, fort bienvenues.
Après quqi, chacun reprit le chemin du retour avec le souvenir d’une charmante
journée de fraternité et d’union. A.
BOBI. Jeudi 26 mai, un long cortège accompagna au champ du repos les dépouilles mortelles de M.me Marie Catdlin née
Gönnet, décédée après une pénible maladie, à l’âge de 68 ans.
Née à Marseille, elle y passa les deux
tiers de sa vie. 'Bobi l’adopta lorsque, avec
son mari M. Catalin, elle vint s’y établir. i
Nous garderons d’elle le meilleur sou
a
venir, nous exprimons encore à M. le
chev. Jean Catalin, ex-syndic, nos vives
condoléances, et nous demandons à Dieu ■
de faire descendre sur lui et sur les ,pa- .
rents ses célestes consolations. G.
LA TOUR. Dimanche dernier, la chaire ,
fut occupée par le missionnaire en congé 1
M. Auguste Cdisson, qui plaida, avec la ■
conviction de « celui qui a vu », la cause '
dos missions, en démontrant par maints
exemples les heui'euses transformations ^
opérées en pays payen par la prédication
de « la croitx de Christ ».
— La représentation de bienfaisance, au |
profit des Collèges Vaudois, qui eut lieu [
samedi dernier à l’Aula Magna, par les
soins d’une société de dilettantes turinois ;
— des Vaudois et de bons amis des Vau- |
dois — fut un succès, non pas un succès
d’estime et de condescendance, mais un
succès réel. Ce n’est pas des artistes improvisés ou hésitants que le nombreux public venait applaudir, mait tout autant
d’acteurs et d’actrices qu’on dirait rompus ■
au métier, tous pénétrés de leur rôle respectif qu’ils jouent avec un naturel, unj
brio remarquables, sans un accroc. Parnii||
3
<es interprètes irréprochables de la brillante comédie de Hartley Mannersî Peg
éel mio cuore!..., il nous faut au moins
jnentionner le nom de Mlle prof. Andreiha
Sanffuinetti, qui a tenu le rôle de Peg en
artiste consommée ; ce qui ne signjiie nul'lement que tous les autres n’aient également mérité les chaleureux applaudissements que le public leur a généreusement
octroyés.
I Dans les entr’actes, M. Fiirio Dmaggio
récita deux belles poésies de Pascdi, et
IVI.Ile R. Anmahian a exécuté au piano quelques jolis morceaux — le tout fort appié- ,
eié. Il ne nous reste qu’à leur dite à tous,
•en générai, et à chacun en particulier, la vive reconnaissance du public de La Tour
pour la belle « soirée » qu’ils nous ont donnée. Ne pas oublier de rappeler la somptueuse réception offerte aux hôtes de Turin par rUnion Chrétienne locale.
— L’infatigable prof. M. lA. Jalla a donné
dimanche dernier, sous les auspices de la
« Dante lAlighieri », à l’Aula Magna, une
conférence sur Michelangelo Bucmarroti.
Un travail soigneusement préparé, abondamment documenté, nous révélant les
multiples manifestations et aspects du génie de cet artiste prodigieux. La conférence, illustrée par de magnifiques projections des principales œuvres du peintre,de l’architecte et du sculpteur, fut vivement goûtée et applaudie.
— Pour «la Fête de la Flenr». Elle est
entrée désormais dans nos mœurs natio■ncdes et coïncide toujours avec la fête de
la liberté, autrement dite du «Statuto».
C’est une journée de propagande antituberculadre, destinée à rappeler au peuple
que la tuberculose est un fléau, faisant
■chaque année, en Italie, plus de 60.000 victimes ; un terrible fléau qu’il faut donc
■combattre avec énergie^ en faisant appel
•à la solidarité humanitaire et nationale de
tout le peuple. 'Et c'est dans le but de re■cueülir des fonds pour la cure préventive
dans les sanatoriums de ceux qui, soignés
■à temps, pourraient encore êWe sauvés,
gu’on a institué la «fête des fleurs-».
Mais chacun de nos lecteurs en sait autant que nous là-dessus et connaît aussi
son devoir. Convoquée par le Podestat, une
■réunion préparatoire pour l’organisation
de la « journée » eut lieu vendredi dernier,
•au « Municipio ». On renouvelle au Comité
■de propagande — qui s’est admirablement
■acquitté de sa tâche l’année dernière et
dont M.me Talmon fut une des principales
•chevilles ouvrières — le mandat d’organiser systématiquement la collecte, de façon
à ce que personne ne puisse se soustraire
•à son devoir.
Dimanche donc, de jeunes demoiselles jie
bonne volonté, munies de fleurs, sonneront
à votre porte, ou vous accosteront dans la
Tue, en vous offrant une fleur. Vous ne la
refuserez pas, parce que vous êtes bien
élevé et vous la piquerez à votre corsage
eu à votre boutonnière ; ensuite vous donnerez, en échange, une pièce de monnaie
(pas de petits sous, s’ë vous plaît), de dimensions respectables, ou mieux encore un
billet de 5 ou de IQ lires : il n’est pas défendu de dépasser ce chiffre. Il faut que
La Tour demeure à la tête de la souscription comme elle le fut l’année dernière avec
ses 1.530 lires. Noblesse oblige. 'Si nous en
■disions davantage, ce serait faire injure
à la générosité coutumière de notre
population.
Ne pas oublier que, comme les années
précédentes, les sommes récoltées parmi
nous seront affectées Jl notre «Colonia Alpina », de Piampra, une oeuvre qui a précisément pour but de combattre le rachitisme et les prédispositions à la tuberculose des enfants pauvres de la. vallée.
j.c.
EORA’. Décès. Deux nouveaux décès sont
venus plonger dans le deuil deux familjles
"de la paroisse. C’est d’abord Durand Caroline née DurandrCanton, décédée à Spar
roun (Rumer),, le 2 mai, à l’âge de 67 ans.
Femme énergique et dévouée, mère exemplaire, elle a élevé une nombreuse famîUe
<lans l’amour au t;ravail et dans la crainte
de IXeu. iEle laisse après eUe un souvenir
béni parmi tous ceux qui ont eu Jô privd^
lège de la connmtre. Notre vive sympathie
va à tous ses enfants, et particulièrement
à son mari, Blarthéliemy Dureind, pendant
de longues années régent de nos écoles de
quartier, malade aussi et complètement
sourd.
L’autre décès est celui d’un tout jeune
homme de 18 ans à peine, Lévy Florio, décédé le 21 courant, à l’Hôpitai de Luseme,
où il avait été transporté le jour précédent. he jeune Florio, qui travaihait avec
son père à exploiter une carrière d® pierres, tomba du haut d’un rocher d’une quinzaine de mètres sur les pierres, et fut
blessé morteflemept à la tête. Cette jnort
soudaine a vivement imprfôsionné notre
population, car c’est le second ^ident
mortel dans l’espace de deux mois.
Que Dieu soutienne les parents désolés
qui ont perdu ainsi leur unique enfant en
qui ils avaient fondé toutes leurs espérances terrestres.
SAINT-J,BAN. Le 19 mai, à la même
heure, avaient lieu deux enterrements :
celui de Jacques Coïsson, décédé aux Na^
zerots, à l’âge de 70 ans, et cdui de Jean
Daniel Buffa, de la Villa, âgé de-88 ans.
Ces deux services funèbres furent présidés
respectivement par MM. les pasteurs B.
Gardiol et E. Tron.,
— Dimanche, 22 courant, tandis que le
Pasteur de • la paroisse présidait le culte
principe à Roiià, M. le pasteur émérite
B. Revel occupait la chaire à Saint-Jean.
— L’assemblée d’église, dûment convo
quée, a élu comme ses représentants à la
■Conférence de District MM. Joseph Long,
A. Prochet et ,V.- Morglia, et au Synode
M. A. Vighano. V.
foitTelles de la Semaine.
(5 ■
Italie. Sans discussion a été approuvé,
à la Chambre, le budget de l’intérieur,
après de cdscours de Mussolini qui captiva, pendant presque deux heures et
Idemie, l’attention soutenue dé l’assemblée.
Discours qui a été salué avec enthousiasme par toute la presse politique d’Italie et largement discuté à l’étranger. Son
importance est sûrement-très grande, et il
a, entre autre, le mérite de la sincérité;
car jamais, peut-être, certains problèmes
qui intéressent d’une manière vitale la nation, n’avaient été exprimés avec une telle
force! et un si ru^ courage. Avec satisfaction le Président du Conseil a jeté un
coup d’œil au travail accompli pendant ces
6 années de pouvoir, mais avec une satisfaction plus grande encore il regarde à
l’avenir qui ne peut manquer, a-tJl dit,
d’être radieux et digne d’un peuple « qui
aura dans 20 ans 60.000.000 d’habitants,
et qui a finalement retrouvé, après tant
de siècles, son 'unité nationale ! ».
De grandes fêtes ont eu lieu, le 28 courant, à Cême, à la présence du Roi, à l’occasion de l’ouverture de l’exposition d’électricité, organisée pour célébrer le centenaire de la mort de Æexandre Voita, le
créateur, par l’invention de la pile électrique, de la science physique moderne.
Les appréhensions qu’à un certain moment on a eues pour De Pinedo sont heureusement infondées. Nous savons maintenant que notre aviateur audacieux, qui
avait dû amarrer en plein Océan Atlantique, ’à 200 'km. environ des Agores, a pu
être remorqué par une goélette portugaise
et qu’il est arrivé dans la capitale du lieu,
sain et sauf, lui et ses deux compagnons
de route. Il compte, malgré tout et à i)eine
aura-t-ü réparé les dommages subis par
son avion, repartir pour Lisbone, de là
pour Rome.
— Etranger. Après trois semaines de
travail, la Conférence économique internationale a fermé ses portes. Il paraît toutefois que l’œuvre qu’eUe avait commencée
ne sera pas complètement abandonnée et
qu’on trouvera le moyen de nantir de la
chose le Conseil de la Société des Nations
pour que, de quelque manière, l’œuvre
puisse être continuée.
Un discours très énergique a été prononcé, à la Chambre française, par le ministre de l’intérieur, Sarraut. En face du
danger communiste qui augmente de jour
en jour, Ü a cru devoir prendre position,
en attaquant violemment le système pratique communiste et en indiquant tous les v
maux dont il gratifie actuellement la
France, avec sa propagande destructive de
tout genre ; propagande qui a atteint dé
sormaif tous les pnilieux, inème lies plus
délica^, et ^ mafioe,
4wou^ de documents ccmprèlsèttsttits dans leé locaux de la Booièté
coBomerciale Arcos, à Lond'sesi a; pdusaé le
GoSHvemement angiUûs -à rampre les reJatiq^ d^ionuUâques avec la Russie ; ' pe
doM le « pïenjiea"» aqgSajs, M. BsîIdwMx,
s’^ acquitte avec une hôte rhèsûféè mois
énei;giq^.e> documentant d’un,e manière
clafe -et irrévocable l’œuvre d’espionnage
militaire et de bofchéviisation, de la part
de l^ Russie, envers l’éngleterre et l'Empii§. La population a approuvé cet acte
coi^ageux dû Gouyernernent, qui pourra
dépormaig j^gir avec plus de déci^n et de
rapidité, en ayant les mains complètement
neutre part, en Egypte, l’opposition
contrc l’Aijgieterre paraît s’être renouvelée et rapidement fortifiée : à tel point que
trois cuirassés ont reôu l’ordre de partir
^ïtmédiatement de Malte pour Alexandrie,
ée a imis .en alarme la population
toptiermei
Æé >président de l’Etat libre irlandais,
Cosgrave, a été l'objet d’un attentat. "Heureusement * que la bombe lancée contre lui
a pu être J éteinte, âvant l’explosion, par
un général qui était près de l’homme
d'Etat : pas de victimes.
Hé Cabinet actuel de la 'Roummde a dû
dèbrissionner, et il paraît que la présidence
du nouveau sera offerte à M. Bratiann;
r^-piésident du Conseil.
iMazaric a été réélu président de la Tchécoslovaquie par 274 voix contre 158 : il sera
donc,, de par la Constitution, pour 7 ans
à la tête de la jeune république.
Les élections présidentielles au Chili ont
eu lieu sans inconvénients, à cause des
mesures prises par le Gouvernement, , et
c’est le colonel Ibanez, ci-devant président
du Conseil et ministre de l’intérieur, qui
a été élu président. p. j.
NoQYellefl religieoses et laits divers.
Nouvelles de lu Bible.JLz bible en EsfÆranto, de la Société biblique britannique
et étrangère, est très en faveur auprès
des Juifs. Et le fait que l’Espéranto est
international et’ non national a été favorable. Quelques Juifs auraient voulu
l’iA. T.-seul, puis, informés qu’on avait
le N. T. en même temps que l’A. T.,
Ils ont demandé une Bible entière. En
Tchécoslovaquie, UJtr^ihe, Russie, HoL
lande, la Bible en Espéranto est le livre
le plus universel dans je langage universel.
(Tbe Bible in the World)!
* * « ' ' *
GrandE'-Bretagne«, Consommation de
l’alcool. Comme chaque année, «M, G. B.
Wilson publie dans’le T'/mcs ce. qu’il
appelle'le « Drihk Bill» de la GrandeBretagne, soit les statistiques sur la production et là consommation de l’alcool,
et sur les dépenses faîtes pour se procurer
des boissons alcooliques. En 1926, ôn
constate une diminution générale de 8
pour 100 sur la consommation de l’eaude-vie, et de pour 100 de la bière.
Diminution provoquée, fort probablement,
par les grèves qui ont réduit de beaucoup
lacapacité d’achat de beaucoup d’ouvriers.
En revanche, il y a augmantation de 4%
pour 100 pour la consommation du. vin.
En 1926, on a dépensé par tête, en
Grande-Bretagne, pour les boissons alcooliques, 6 1. 17 sh. contre 7 1. 4 sh.
en 1925. Les dépenses totales pour les
les boissons alcooliques s’élèvent à
301.500.000 livres sterling. A titre de
comparaison, notons que les intérêts de
la dette nationale sont de 307.000.000 de
livres. Dans les millions dépensés pour
les boissons alcooliques les impôts qui
frappent l’alcool sont compris pour un
chiffre de 128.900.000 livres. L’eau-de-vie
est spécialement frappée, elle paie 125 sh.
de droits par galion d’alcool absolu,
soit, en admettant que l’eau-de-vie livrée
au commerce àit une teneur alcoolique
moyenne de 40 degrés, 50 sh. par gallon
ou 14 francs or par litre. Le petit verre
n’est décidément pas bon marché en
Angleterre !
(Bureau international contre Valcoolisme).
* * *
Belgique. Partout les mêmes ! Le P.
A. Lemaire, de la Société de Jésus, qui
poursuit contre le protestantisme une
ardente campagne de polémique, donne
dans la cléricale Gazette de Liège, le
« conseil pratique » suivant, contre la
propagande protestante. On appréciera
le traitement à Appliquer à la parole de
Dieu proposé par le vaillant jésuite.
Loin de refuser les Bibles, brochures,
journaux et tracts qu’on distribue à foison dans les trains, aux carrefours des
rues, parfois même aux abords des églises, nous conseillons aux catholiques
conscients de les recevoir et d’en prendre
deux plutôt qu’un, afin que, jre^irès
eux, ils s’empressent de les jeter s,u fefi :
ces écrits, q’étant pas appr.Q,yvé,s p#r
l’autorité ècclésiastique comme .doiVARt
l’èire' ceux qui traitent les matièresj;èilr
gieuses, lombent sous Je qçup .de
copd^innàtion de l'Index, eb là ècturjf
eh' est défendue sous peine de pé,ché
grave... En les acceptant, puis en les brpr
mnt, les catholiques les retirent ,de ja
circulationlét anéantissent ainsi les eîforfs
de cette internpéstive propagande.
(Le Christianisme).
Inatitations HospijtaUèKK*
Jean Benech, Prridutoür, en souvenir du baptême de deux enfants, pour Institutions Hospitalières li 40,—
Le même; pour les Missions, en
souvenir de son père, 'Pierre
iBenech » 40,—
■ELISE GOSS-VINQON et ses errants
remercient les nombreuses personnes qui
ont pris part à leur douleur, et spécialement les Sœurs du Refuse, en partiar^r
Sœur Elisa pour les soins dévoués et sa patience exemplaire envers leur cher défunt
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I doni e le cedette sono ricevuti con riconoscenza dal dottor Enrico Pons - Foro Italico,
25 - Renna 1.
DICTONS VAUDOIS.
(Savoir vivre, expérience, etç.).
Qui vâl vai, qui vM pâ mando.
Qui comtumdo fai legge.
Tanta têta, tanta idea.
Téutta lâ via ntênën a Roumo.
TouttaM reuisa an îour eipina, ou Da per
tout la peira soun dura.
Qui fai pâ, sbaglio pâ, ou Për empara,
ëntô sboffiiâ.
Entd pâ fâ lou pâ pi Ione qu’ la Giambo.
Qui a d’ ben, ëntô qu’a n’ën pèrde.
'Lâ bouna cosa, la plaiën a tüti.
■L’mdoun fai la forso. .
Qui a tëmp qu’a l’attënde pâ.
Tfavaigl fait, fai papi pou.
Eikel qu’ vai foro pai, s’a l’a pâ la mangagno (1), a la vai quérî.
'Eikel qw vai â giuëc sënso vissi, s’ën
touëmo a meisoun sënso monêo.
t. pt
(1) maladie.
Mli loinüs mt n nem doiteiit â tn fils.
Marche 2 heures par jour. Dors 7 heures toutes les nuits, liève-toi dès que tu
t’éveilles. —
Travaille dès que tu es levé. Ne mange
qu’à ta faûn, toujours lentement. Ne bois
qu’à ta soif.
Ne parle que lorsqu’il le faut et ne dis
que la moitié de ce que tu penses.
N’écris que ce que tu peutx soigner.
Ne fais que ce que tu peux dire.
N’oubliè jamais que les autres comptent
sur toi, mais que tu ne dois pas compter
sur eux.
N’estime l’argent ni plus^ ni moins qu’il
ne vaut : c’est un ,bon serviteur, mais un
mauvais maître. X.
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