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Cinqfutfnte-neavième année.
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24 Août t92)
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABO>inEMENT:
Vallées Vaudoises . ^ ^ _
Italie ien dehors des Vallée; opett. Bibïioteca Valdése
Etrangor................
Plusieurs abonnements a là meme «iùl Vwwi
Etats-Unis d'Amériqqe..............
Par an Pour 6 moia
torre PELLICE
1 ooii.
5
68
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On s'abonne; à Torre. Pellice, au Bureau d’Administration de l’Écho (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean CoîssoSt, profesoeur.
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N» 29 - Torre Pellice.
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Tout éhangement d’adresse coûte 30 centinies, sauf ceux du commëftcémeht
de l’année.
w Le Numéro aO centimes ‘w
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, {nstes, pures, aimahles...., dl^es de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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COMMUNICATION OFFICIELLE.
MessieuTs les Pasteurs sont priés d’anïioncer diu liaut de la chaire, deux dimanches consécutifs, que le 3 Septembre, à
15 h., au service d’ouverture de la Session
Synodale, aura lieu, D. V., la consécration
au Saint-Ministère de Monsieur le candidat Séiffredo Ccltuxi, du Caire (Egypte).
P»n,r la Table :
B. Léger, modérateur.
Baptême d’enfants.
(De L'Ami Chrétien).
Voilà maintenant nos voisins qui baptiseront dimanche leur quatrième enfant.
Ce ne sont pas des gens qu’on voit scwivent
à l’église et on peut en conclure que la religion ne les intéresse guère. Mais ils tiennent à ce que leurs enfants soient baptisés, et ils ont raison, même s’ils ne comprennent pas bien ce que cela signifie et
ce à quoi cela les engage. Et ils ne sont
, pas seuls de leur espèce.
Souvent les gens baptisent leurs enfants
pour se conformer à une coutume de famille, à une tradition, même à un certain
sentiment du devoir. Ils se disent, plus ou
f moii^ clairement ;; « Si je ne les baptise
pas-, il me sembla que je les privé d’rm
bien qui leur ^t dû, d’un héritage que j’ai
moi-même reçu de mes parents et que je
dois leur transmettre. J’en aurais des remords, même de la craintei. Je baptiserai
celui-ci, comme les autres».
Respectons ces raisonnements qui, s’ils
ne sont pas les meilleurs, ne manquent cependant pas de valeur. L’homme fait bien
des choses, et de bonnes, sans y voir très
clair. Il est à moitié conscient, pour ce qui
le concerne personnellement./Mais, dans ces
cas-là, il agit d’accord avec ses pères et
comme poussé par les générations passées
et par la sagesse de son Eglise. C’est quelque chose. Mieux vaut cela que de se la,isser aller à ses caprices, aux entraînements
de gens peu recommandables, à rimpiêté.
On est toujours du bon jcôté (ïuand on est
Avec relise chrétienne.
Il faut tout de même tâcher d’aUer plus
loin dans la bonne voie et comprendre ce
du’il y a de beau et de grand dàns le baptême d’un enfant. En le faisant, Î’Efelise
montre bien que Dieu a toujours pris et
prend encore les devants; au lieu d’attendre que l’homme se décide à aller à lui, il
Va à l’homme, il commence en lui son œuvre. « Ce n’est pas nous qui l’avons aimé
l«s premiers, c’est lui qui nous a aimés le
pmmer» (1 Jean IV, 19). (Juand Jésus
<hakit ; « Laissez venir à moi les petite enfente », ce n’est pas parce que ces enfants
1 allient, mais parce que lui-même les aimait. il voulait les bénir. Et c’est ce que
Dieu fait encore pour eux quand ses serviteurs les baptisent.
( *’®marquons bien ceci: Jésus a béni
'iifmte MM M« hs parents les Itli
amenés. C’e« eeh
Car c'est dans les dispositions et
des parents du'il
pr^e^ et m gage we s, Mnédietion m,
:■ «wit pas gâchée, mais qu'au contraire
elle serait conservée, cuitivée, exploitée
r- mr pouvoir produire tous ses beauv
résultats.
Et c’est ici qu’ü faudrait que mes voisins ouvrent l’œil, et que malheureusement bien des gens sont en faute.
Voyez donc ce qui se passe quand on
baptise un enfant. Ecoutez ce que le Pasteur lit et dit. Mais entendez le mot, le
seul mot, le court mot que disent les parrains et les marraines : « Oui ». Oui quoi ?
« Oui, nous promettons d’élever cet enfant
dans la foi chrétienne et dans la piété ».
C’est une décision, un engagement solennel, une promesse, et quelle promesse !
Quand on y pense !...
Il faut y penser. Il ne s’agit pas de leur
donner une bonne éducation, de leur enseigner de bonnes manières, d’en faire de
braves gens. Tout cela est bon, mais cela
ne suffit pas. Ce à quoi il faut s’appliquer,
ce qu’on promet, c’est d’en faire des chrétiens, c’est-à-dire des gens vivant en rapports avec Dieu, des gens qui vivent de
Jésus-Christ, de façon à lui plaire et à pouvoir recevoir de lui lé pardon des péchés,
la sanctification et la vie étemeQa Ce n’est
certes pas une petite affaire. C’est une entreprise longue, sérieuse, difficile.
Mais que c’est beau !
C’est ce que fit Josué, im vieux soldat,
un homme complet, 'quand, devant tout le
peuple d’Israël, il se leva et dit : « Quant
à moi et S^ma maison nous servirons l’Eternel » (Josué XXIV, 15). Rarement parole aussi belle et aussi solennelle a été dite
par un homme pareil dans de pareilles circonstances.
Nous ne sommes pas des Josué, mais
nous sommes des hommes et des femmes
qui se respectent et qui ne veulent pas
jouer avec les choses saintes. En baptisant
nos enfante nous répétons bel et bien la
déclaration de Josué ; « Nous et notrte maison nous servirons l’Eternel». C’est décidé. C’est dit. Cela sera fait.
Et ainsi le baptême de l’enfant devient
une bénédiction pour toute la familte. Il y
fait régner un vrai esprit chrétien. Tout
pivote autour de cette promesse et de ce
désir. Les parents vivent pieusement pour
apprendre à leurs enfante la piété par leur
exemple autant que par la parole, sans
prétentions, tout naturéllement, toiut simplement. De sorte que, si le baptême est
pour les enfante le gage et le commencement de la vie bonne et heureuse, on peut
dire que c’est le cas pour leurs parents
aussi, et que ceux qui gagnent le plus à
baptiser leurs enfants ce S()nt enœre leur
père et leur mère. Le plus ? En tous cas,
tout autant. h. D.
correspondance.
M. Louis Appia, pasteur de l’église
Saint-Marcel, à Paris, a été délégué par
la Société Biblique de France à la célébratic>n, à Bruxelles, le l.er juillet, du
quatriènie centenaire de la mort des deux
premiers martyrs dé la Réforme en Belgique (l.er juillet 1523), Henri Voes et
Jeah van Esschen.
Cette commémoration coïncidait avec
les Synodes dés deux Eglises de Belgique. Celui de l’Eglise Chrétienne Missionnaire Belge avait un intérêt particulier pour le délégué sus-nommé, son frère
Henry ayant commencé son ministère au
service de cette Eglise, à Nessonvaux
près Liège, avant de devenir pasteur à
Turin, où son souvenir est resté vivant.
Nous extrayons d’une lettre adressée
par M. Louis Appia à sa famille les détails suivants, qui pourront intéresser nos
lectfeùrs, car l’œuvre d’évangélisation en
Belgique a bien des analogies avec celle
qui se poursuit en Italie:
« J’ai donné ailleurs des détails sur la
Cérémonie du l.er juillet. Voici quelques
indications plus personnelles:
« Mon ancien camarade Henri Borel,
successeur d’Henry à Nessonvaux, est
un homme de valeur, le plus ancien pasteur de l’œuvre, à part les deux vétérans. Il rend de grands services au point
de vue des publications. L’Eglise de Nessonvaux s’est en très grande partie dispersée, paraît-il; l’émigration, la guerre,
l’amélioration de la situation sociale a
arfiénê bon nombre de membres dans les
villes.
« L’ancienne industrie dés canons de
fusils de luxe, a entièremént disparu et
les forgés familiales sont silencieuses....
« En parlant, mardi après-midi, devant
le Synode, au nom de la Société Biblique, j’ai naturellement fait allusion à ces
anciens temps, à ma visite à Bruxelles
en 1888, aux pasteurs que j’y ai connus et au ministère d’Henry. Au nom du
Synode, M. Aloys Gauthier m’a répondu
aivjEc beaucoup de cœur et dit que le souvenir du ministère d’Hefiry n’était pas oublié. Puis M. Balty, ancien paroissien de
Nessonvaux, devenu pasteur — maintenant tout blanc — a demandé au Président la permission de dire aussi quelques mots...; avec une vive émotion, il
a dit que jamais il ne pourrait oublier
ce qu’Henry avait été pour lui et pour
l’église, comment on avait dû bientôt
ajouter une tribune à l’église, comment
Henry avait mis en train bien des choses nouvelles pour intéresser la jeunesse,
pour développer le chant, pour pousser
l’évangélisation, comment il discernait
dans l’assemblée les places vides et se
hâtait de relancer les absents ou d’aller
redire quelque chose de Son sermon aux
malades...
* L’Eglise missionnaire donrte une impression analogue à celle que j’avais euè
en 1888, quoique plusieurs se plaignent
du fléchissement de l’esprit de conquête,
des difficultés, résultant des suites de la
guerre, des déficits de la natalité et de
leur énorme déficit financier; et cependant ce ne sont pas des paroles de découragement qu’on y entend, mais des
paroles de franchise, d’humiliation et
d’encouragement au travail et à la foi
conquérante. Un tráít caractéristique resté
la participation active et difectenient religieuse, en même temps qu’aditiinistrative, des laïqUes, et très souvent de ces
braves laïques du peuple, qui pdrtent la
marque de leur profession, miileurs dé
Chafleroi, houilleurs de Mons, mécaniciens de telle autre ville... •
« ...Impossible de donner des détails
sur les deux journées du Synodè auxquelles j’ai assisté ; mais l’impression générale est tonique et bienfaisante. On sent
en particulier en jean Meyhoffer un président très capable, plein de tact et d’autorité, et en Aloys Gauthier un homme
d’une distinction exceptionnelle, un entraîneur, plein de souffle, d’élan, de spiritualité.
« Le voyage, cela va sans dire, n’a rien
en lui-même de particulièrement intéressant. Mais ce que j’ài regardé de tous
mes yeux et où j’aurais voulu m’àrrêter,
ce sont les régions dévastées...
« De fait on voit peu de cbosé : à StQuentin Noyon, surtout à Chauny, encore
bien des ruines: maisons au toit démoli,
trous d’obus, bâtisses complètement abattues. Absolument rien de comparable à
ce que je voyais en 1919 à Péronne et
Montdidier. Mais c’est justement là ce
qu’on peut regarder de tous ses yeux et
qui rappelle le titre d'un livre d’autrefois:
« Un gran peuple qui ne veut pas mourir ! » Du peu que j’ai pu entrevoir, se
dégage l’impression d’un immense effort
de reconstruction et de relèvement. Partout d’innombrables maisons-neuves, des
usines, tout célâ, souvent au milieu des
ruines, appuyé à d’informes débris ; mais
souvent aussi des villages entiers absolument neufs et en parfait état, avec des
maisons en séries, avec d’autres aussi
qui tranchent sur l'uniformité ambiante.
D’ailleurs, comment pourrait-on critiquer
ce qu’il peut y avoir d'uniforme, quand
on sait le passé et tout ce que cela représente d’efforts, remplaçant le découragement que l’on devait avoir au début, en
présence de la tâché impossiblè. Certes
le travail que les Allemands devaient
payer est déjà fait dans jihe grande mesuré par l’effort des Français! >
« On voit un peu jjàrtout lés ériselghes
des entreprises de reconstructions. Quant
aux anciennes lignes de tranchées, 4e né
sais si elles sont tout à fait effacées, près
des voies ferrées, ou si je n'ai pas su
les remarquer au passage. Bon nombre
d’arbres abimés, coupés, portent la trace
des combats.....» H. Appia.
La fêta du « 15 août ».
Elle est tout aussi 'populaire et presque
aussi amienfiê que celle du « 17 fé-iHrieni' »
puisqu’ elle remonte à Vaiienêe 1853. Emts
avons bien entendu nïénitidnner, ddins notre lointaine enfance, ufiè fête êu 15 août
datant de 1834, eocdudûemmt câébrêe -par
les dissidents, les mormers comme on lés
appelait alors ; mais la fête offîbieüe, reconnue., du peuple Vaudeis dans son énsemble, ne date, répétonS-nous, qm de 1853,
et, d’après J. J. Parander, nom en serions
redevables à la ^ISôdébê de t’tfmon Chrétienne » de La Totir ei de ^nt-Jéwn qüi
en prit l’heureuse initiative.
Voilà donc 70 ans que his Vauidois des
Vallées et nos petites Colonies de l’Mrànger, mettent un jour à fiiart, dans la Mson lu pim propice, 'pour se réunir, resserrer les liens de fraternité, s’édifier et dontmunîer dans les souvenirs de notre gtorieux passé. La fête du 15 août n’ a pas
d’autres buts.
Nos très vieux montagndrds poujràient
mus dire la sainte fér'bekr, pdÈriotiqUe et
relîgietise, des premières fêtés suivant ‘de
près l’Emancipation, alors ipfm n’était
pas encore blasés sur lès prêüeux privilèges de la pim complète lÛterté. C’eût par
mMiers qu’on se rendait, des quatre coins
des Vùûêes, à Làèàrà, à Cokmharibàud ou
à la Vachère. Oh fie redoutait alors ni ta
longtieur du chemin, ni les chaleurs caniculaires ; ta fête du 15 août faisait battre
tom les cœurs et l’on saisissait avec joie
cette unique ocoasion de se réunir à la famiUe vaudoise dans son ensemble.
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*»»
U“Sf*
Les temps sont changés; et ü ne fmàmit:^
pas trop s'étonner que ce beau z$é se soiér
quelque peu refroidi. Dqm le b<uà d’abfê^'
ger les distances, on a d’ab&rd «if deux fêtes, puis troM : une pour chaque Vallée.
Mais la fête demeure et nous la célébrerons aussi Umgtem/ps qu'ü y aura des Vaudois cmx Vallées et qu’on ne mettra pas
df entraves à nos libertés. Hâtons-nous d’ajouter qu’on remarque, ces dernières années, um renouvellement de ferveur patriotique, surtout parmi la jeunesse, ainsi
que les chroniques ci-dessous vont nmis le
dire.
Mais nous ne voulons pas oublier nos wlonies et groupes de Vaudois — d’Europe
et des deux Amériques — "àptî ont célébré
la fête nationale vaudoise avec un enthousiasme rappelant nos premières fêtes mentionnées plus haut. Encore des centaines,
des milliers d’autres Vaudois cpjti, à ta même heure, se sont, comme nous, recueillis
pour écouter les appels à la repentance et
â la consécration et rappeler avec une reconnaissance infinie les merveilleuses délivrances dont notre peuple a été l’objet à
travers les siècles.
Avec les nouvelles de notre « 15 août l>,
qu’'Us attendent avec impatience, nous désirons leur faire parvenir l’expression du
plus profond attachement de leurs frères
des Vallées.
trois ans, a cependant causé de si formida
bles ravages.
M. J. H. MeiÜe clôt dignement par la leo-' ,
AU « LAUS » DE BOBI
(Vallée do Pélis).
Un superbe emplacement, sous les châtaigniers, à l’ombre desquels \me fouie de
1.500 personnes environ se presse autour
de la rustique tribrme des orateurs. Le Tecueillement est aussi complet qu’on peut
le souhaiter d’une aussi nombreuse assem_ blée. Beaucoup de jeunesse, de jeunes filles surtout, dont on remarque — sauf de
rares exceptions — le costume simple, convenable et digne. Il vaut la peine de relever la chose par les temps qui courent.
Toutes les paroisses de la VâUée, malgré
les chaleurs torrides qui nous aiHigent,
sont représentées à la fête : Bobi et Villar,
tout naturellement, en première ligne, La
Tour, Saint-Jean, Borà, Angrogne (la partie inférieure ; le haut est à Lazarà) et
surtout Prarustin, quoique la plus éloignée. Les Prustinencs sont des fervents
du 15 août, depuis toujours.
A 10 h. précises, le pasteur de l’endroit,
M. H. Tron, qui préside la/été, ouvre la
cérémonie par la prière et la lecture de h.
Bible (Galates V, 1-18)-. Il donne ensuite
successivement la parole à MJM. B. Soulier
et E. Revel, chargés du culte d’édification
proprement dit, qui traitent le beau sujet
de la «liberté chrétienne» en montrant
d’abord de quelle nature est la liberté que
Christ nous a accordée, comment il nous
faut la concevoir ; et ensuite le devoir qui
découle de cette liberté laquelle ne doit pas
être une occasion, un prétexte de « vivre
selon la chair».
M. Rinaldo (Malan de Peilerme captive
ensuite l’attention de l’assemiblée en racontant plusieurs épisqdes de notre œuvre d’évangélisation en Sicile. 'M. Mialan est convaincu que la nouvelle orientation de nôtre
pays au point de vue de la politique intérieure n’a nullement nui à notre œuvre,
surtout dans l’Italie du Midi où elle jouit
de la sympathie du peuple, vu que l’on ne
peut absolument pas attendre du clergé
romain une œuvre de vraie résurrection
spirituelle de ces régions.
M. Louis JalJa parle de l’œuvre de Sesheké (Zambèze), en soubgne les progrès
et les difficultés et exhorte les Vaudois à
demeurer fidèles à la mission du Zambèze.
Suit M. David Bosio — particulièrement
chargé de la partie historique — qui passe
rapidement en revue les faits les plus saillants de l’histoire de Bobi dont il cite
maints glorieux épisodes au milieu de l’attention émue des auditeurs, et démontre
que le torrent de la persécution à travers
les siècles a été J>ien plus dévastateur, bien
plus cruel que le torrent Cmel qui, il y a
ture empoignante, inspirée de trois des
plus belles poésies, de sujet vaudois, de
M.mç Meille: « Rododendro Valdese », « Chi
batte dentro lu montagna ? », « Giovinezza
cristiana», lecture que le public cultivé a
vivement appréciée. Nous saisissons Tocca- a
sion pour remercier chaleureusement Mme
Jean Meüle de tout ce qu’elle a écrit jus-,
qu’ici — poésies, articles de revues, etc. —
dans le but de faire connaître et apprécier
notre petit peuple par le grand public
italien.
M. Arthur Mnston termine le service par.
une fervente prière et la bénédiction. Inutile d’ajouter que les discours furent intercalés par plusieurs cantiques enlevés
avec le plus bel entrain.
La collecte traditionnelle a produit la ^
somme rondelette de L. 487, à répartir, en |
parties égales, entre l’Evangélisation et les
Missions. ■
À LAZARÁ (Val Pérouse).
Comme cela avait été annoncé, la fête
du 15 août pour le Val Pérouse a eu lieu
à Lazará (Pramol). Le temps nous a été
favorable, quoique le brouillard nous ait
obügés à tenir notre réunion sur le versant de Riclaret, c’est-à-dire à quelque
distance de l’emplacement traditionnel de
la fête. Au moment de commencer le culte,
un incident qui aurait pu être plus grave
a produit un certain émoi dans le public j;
une jeune fille de Turin, ayant probablement fait indigestion d’eau, s’est trouvée
tout à coup en proie à des donleurs très
vives: ü a fallu la transporter à la rtúkmda
plus proche où elle a reçu les premiers
soins et ensuite, sur un brancard, elle a été
transportée à notre Poste de Secours à la
Ruà.
A 10 heures, devant un auditoire d’eii
, -I
viron 700 personnes échelonnées en
am
phithéâtre sur la pente verdoyante, le
culte commença sous la présidence du pasteur de Pramol, M. D. Pons, qui, après le
chant d’un cantique, la lecture de la Bible
et la prière, communique à l’assemblée une
belle lettre d’adh&ibn des Vaudois de Marseille dont le cœur bat à l’unisson avec le
nôtre en ce jour mémorable. Cette attention sympathique de nos frères absents n’a
pas manqué de nous toucher vivement et
nous les remercions encore chaleureusement de ces colonnes.
*M. Jides Tron, pasteur du Pomaret, ouvre la série des discours en prenant comme texte les paroles de Jésus à Lévi :
«Suis-moi» (Luc V, 27). L’orateur nous
présente ceux qui sont appelés par Jésus
et il affirme que, aujourd’hui encore, Jésus appelle les hommes à Lui parce qu’il a
besoin d’une puissante armée de votoritaires pour convertir le monde en général et
Ttalie en particulier. «L’Italie sera convertie à l’Evangile lorsque ses enfants auront répondu à l’appel. Notre Eglise a besoin d’ouvriers : elle a besoin non seulement de prédicateurs, mais elle a besoin
de laïques vraiment consacrés, elle a besoin
de colporteurs, d’évangélistes, d’infirmiers,
de diaconesses ; Tappel de Jésus s’adresse
à la jeunesse d’aujourd’hui. Cet appel de
Jésus, que nous avons déjà entehdû et auquel peut-être nous avons résisté, entraîne
avec lui des sacrifices, tuais réfl^^issons à
la beauté, de Tappel. Ailleurs on trquve des
recrues : on en a trouvé <te millions
pour la guerre. Est-ce que Dieu n’en trouvera pas pour sa cause ? Est-oe que le peuple Vaudois ne répondra pas ? ».
Le pasteur de Prarustin, M. Au&uste Jahier, attire ensuite notre attention sur la
façon dont les chrétiens suivent Jésus. Se
basant sur les mots de l’Evangile: « Pierre
suivait Jésus de loin» (Matth. XXVI, 58),
il nous parle de la lâcheté de Tapôtre, qui
est encore Îa lâcheté de tant de chrétiens
de nos jours et qui est la cause de terribles conséquences. «Que de catéchumènes
ont dit : « Nous te suivrons ! », et qui ont
oublié leur promesse : ils suivent, Jàîus de
loin. Que’ dé- membres d é^ise qui sont
proposés de suivre fidèÉment le Maître et
qui ont ensuite rebroussé chemin du qui
suivent Jésus de loin. Et ils suivent Jésus
'de loin parce qu’ils salivent quelqu’un autre de près : ils suivent l’argent, le dieu
de l’époque ; ils suivent l’orgueil, le luxe,
les convoitises, les passions... Si le monde
tarde à être illuminé par l’Evangile, la
faute en est aux chrétiens qui suivent Jésus de loin. Décidons-nous ! Suivons Jfeus
de près ! ».
Après le cliant d’un cantique, le prof. H.
Tron, pasteur à Saint-Germain, prend à
son tour la parole : il rappelle d’abord que
la fête du 15 août c’est la fête de la solidarité vaudoise qui nous unit les uns aux
autres et qui unit le présent au passé. 11.
exhorte l’auditoire à se souvenir de la
gloire de nos pères et il évoque une page
dramatique de notre histoire : les massacres de 1686 à Saint-dermain et à Pramol,
qui nous révèlent toute la perfidie et la
cruauté des ennemis des Vaudois. « Aujourd’hui encore, conclut l’orateur, les cléricaux sont contre nous ; la presse cléricale est contre nous; tenons-nous en garde!
Si des jours plus difficiles pour nous devaient venir, nous nous lèverions comme
nos pères pour défendre nos droits et notre foi... Nous craignons Dieu, mais* ne
craignons que Dieu ! ».
L’assemblée chante; sous la direction de
M. Héli Long, le cantique vaudois : Gloire
au Dieu d’Israël, gloire au Dieu de nos pères... », après quoi le pasteur de Fiume,
M. Arnaldo Comba, nous donne de très intéressantes nouvelles de l’Evangélisation :
il nous présente en particulier quelques
exemples encourageante de conversion et
nous exhorte tous à déployer le drapeau
dont parle le Psalrniste lorsqu’il; dit : « Tu
as donné un étendard à ceux qui te craignent pour Télever en haut à cause de ta
vérité » (Psaume LX, 6).
Nous remarquons, en terminant, «me tes
deux premiers discours, qui étaient des
discours d’édification et d’appel, ont été
écoutés avec un profond recueillement et
les deux derniers discours, qui étaient de
vrais cris de guerre, ont été salués par des
salves d’applaudissements.
Un dernier cantique, une prière fervente de M. Louis Marauda de Pignerol, et
la partie religieuse de là fête se termine.
La collecte a donné L. ît. 207,45 à répartir en parties égales entre l’Evangélisation
et les Missions.
Nous tenons à dire, en guise de conclu.^
sion, que cette belle fête du 15 août est
venue une fois de plus faire vibrer notre
cœur de Vaudois et raffermir les liens qui
nous unissent au passé et qui doivent nous
unir les uns les autres.
Si certaines personnes qui se plaisent à
croire et qui voudraient faire croire qu’il
n’existe plus de « Vaudois de la vieille roche », avaient assisté à notre manifestation du 15 août, il est probable qu’elles
auraient dû se convaincre qu’il y a encore
des Vaudois qui n’ont pas oublié les paroles de Josué Janavel, que l’Union Vaudoise
de 'Marseille a soulignées dans sa lettre :
«Qu’il n’y ait rien de plus ferme que votre foi». D. P.
SOMMAIRE DE RÉVUES.
BILYCHNIS (Luglio 1923).
S. \Minocchi: Fatalità e pessimismo sul
finire del mondo antico V. Cento: P.
Hyacinthe Loyson — R. Nazzari : Il tempo
psicologico e la teoria della relatività fisica
— G. Lazzi ; Risalendo aUe sorgenti : Dio
secondo l’insegnamento di Gesù nei Sinottici. — Note e commenti — Cronache Rassegne - Appunti - Bibliografia, ecc.
FOI ET VIE (août 1923).
P. Doumergue : Le Primat des Gaules
— H. P. Steimrt : ...La valeur morale des
Provinciales — E. Vermeil: Une visite
dans la Ruhr — E, Doumergue : Jean Calvin prédécesseur de Biaise Pascal — Les
livres — Notes et Documents, etc. — Cahier B. -■ P, Archambault: L’idée démocratique.
CHRONKWE VAUDOISE.. ,
COl^NIE DE SAN GUSTAVO. Nos frêrtì& Vaudois d’Amérique ne se laissent pas
oublier et, sans les flatter, ils donnent, le
meilleur des exemples, ne se contentant
pas de paroles, mais voulant des faits pratiques. Ils pensent à nous, ils tournent souvent leurs pensées et leurs regards vers
nos chères Vallées : ils connaissent nos besoins et agissent. Par la presse et par des
correspondances particulières ils savent,
entre autres, que nos Œiivres de bienfaisance se trouvent souvent dans la gêne.
Aussi, en frères, mettent-ils la main à la
bourse et envoient-ils régulièrement leur
obole, toujours abondante et toujours la
bienvenue.
Notre rôle à nous, en présence d’une générosité si touchante, se limite à leur exprimer notre plus vive reconnaissance, et
c’est ce que nous faisons de grand cœur.
En cCtte circonstance nous envoyons un
remerciement spécial à M. Etienne Barolin, qui s’est adossé la charge de collecteur ^
et celle de nous écrire la lettre suivante i
que nous tenons à insérer : i
« Cher Monsieur,
« C’est avec plaisir que je vous écris ces
quelques lignes pour vous donner des nouvelliCs de notre Colònie. Grâce à Dieu, nous
jouissons d’une santé excellente. Nous
avons un hiver très agréable et nous ne
sentons pas le froid. Nous sommes en train
de semer le lin et dans de très bonnes conditions. Jusqu’à maintenant nous n’ avons
pas eu la visite, d’un Pasteur, mais nous
nous réunissons tous le(s dimanches autour,
de la Parole de Dieu. Notre frère M. David*
Garnier dirige Técole du dimanche le ma-1
tin et, Taprès-midi, préside le culte. "
« Je vous envoie la somme de 1000 lireg
pour les Œuvres de bienfaisance.
«Agréez les salutations du groupe de
S. Gustavo, et, d’ime manière spéciale, celles de ma famille.
« Votre affectionné. EtJtiiisk BA.HnT.T iv,i^
Noms des donateurs : Paul Barolin, pe-|
SOS 5 - Jean Barolin Caïrus, 10,80 - Jean'
Barolin, fils, 5,80 - Jean Etienne Barolin, 5
- Isaia Barolin, 5 - Etienne Barolin, 15 Timothée Garnier, 5 - David Garnier, 16,40
Etienne Garnier, 6 - Paul Garnier, 8 Pierre Garnier, 10 - Etienne Catalin, 2 Jacques Genre-Bert, 5 - Philibert GenreBert, 5 - Marie veuve Genre-Bert, 5 - Domingo Chialva, 3,50 - Augustin Chialva, 5,
- Les sœurs Revel, 3,50 - Juan Cataliin, 10.
- Total) pesos 131.
Que Dieu bénisse nos chers frères de San
Gustavo qui savent, dans des conditions
difficiles, travailler à l’amélioration de leur
position sociale ét se nourrir spiritueMemeht en étudiant et méditant la Parole de
Dieu. ,C. A. Tron.
LA TOUR. Le culte principal de dimanche passé a été présidé par M. H. Rivoire
de Gênes. Le nombreux publie a fort goûtéla parole persuasive de l’orateur qui, en
sa qualité de tourassin, est naturellement
très aimé de ses compatriotes de La Tour.j
A la même heure, .M. C. A. Tron et;
M. Th. Malan de Philadelphie présidaient
à la Sea un beau culte en plein air, auquel
120 personnes étaient présentes. Notre reconnaissance est assurée à. ces frères qui
nous prêtent si gentiment leur concours.
— Dimanche prochedn, à 20 h., à TAula
Magna du Collège, aura lieu, D. V., une;
réunion publique spéciale à laquelle prendront part trois Pasteurs de l’Evangélisation, qui nous parleront des progrès de
notre belle œuvre en Italie. Nous sommes,
certains que nos frères de La Tour y prendront part en bon nombre.
,— Le 2 Septembre, à 5 h. pom., aur»i
lieu,, D. V., au temple, notre Concert de
musique sacrée qui est devenu, désormaiSj
une tradition à La Tour. Cette année
promet d’être particulièrement riche. No«s,
avons pu nous assurer le concours de
P.Olmo (harpe), de M. 'Marco Peyrot (vio*s
bneeUe), de M.Ue A. Chauvie (soprano)
3
de M. 0. Vilkni (basso). La Chorale chanI tera des morceaux choisis de la Rédemp
f- tim, de C. Gounod, et le proi. Ad. Tron
nous fera apprécier une fois de plus l’orgue qu’il connaît et joue si bien.
Les billets se trouvent déjà en vente
cliez les membres de la Chorale et dans
quelques magasins de La Tour.
— Le candidat M. Colucci a prêché au
Chabas, mardi 21 courant, son sermon d’épreuve, qui fut jugé-satisfaisant.
NICE. Fête du 15 août. Quelques Vaudois épris d’idéal et fidèles aux chères habitudes d’antan, n’ont pas Voulu laisser
passer la fête du 15 août sans se réunir
pour commémorer cette glorieuse date.
Malgré leur petit nombre, ils sont partis
sous le soleil ardent pour atteindre les hauteurs du Mont-Alban où était le lieu de
rendez-vous. M. et M.me-Passeron, M.. et
M.me Macario, M. Sevan et deux amies
suisses ont bien voulu se joindre à nous
pour nous montrer leur attachement à notre chère église.
A 10 h. le culte commence sous la présidence de M. Arnoulet, secrétaire de « La
ÎFVatellanza Valdese», qui nous rappelle les
premiers martyrs de la foi chrétienne.
Après lui, M. Macario parle de la liberté
'dont nous jouissons et surtout de la gb5 rieuse liberté des enfante de Dieu. Ensuite
le jeune A. Pons, par quelques paroles vibrantes, envoie un salut à nos frères réunis à la, même heure dans les Vallées, rap‘ pelle le souvenir de ne® pères et souligne
la pensée que celui qui se réclame du nom
de Vaudois doit aimer sa Bible et son Dieu
et rester fidèle à sa patrie.
Ces allocutions furent précédées et suivies du chant de plusieurs cantiques joyeu-'
sement enlevés ; après des prières de MM.
Passeron et Arnoulet, la réunion se termine et chacun s’installe sous les pins pour
faire honneur aux provisions apportées.
L’après-midi se passe en agréables causeries, jeux et récitations diverses: je' m’en
voudrais de ne pas mentionner la présence
de notre brave ami Marauda, le doyen de
la^comitive et sa traditiomnelle gouide.
dont il offrait généreusement le contenu ;
de même que 'M. Frache qui n’a pas oublié
d’apporter un respectable bloc de glace
pour remplacer les sources d’eau fraîche
que l’on chercherait en vain dans ces pa- '
rages. Une collecte fut faite parmi les as! sistants au profit de l’Orphelinat et de
l’Asile des'Vieillards de Saint-Jean ; dans
l’entre-temps une carte à l’adresse de notrè Pasteur, actuellement en vacances aux
Vallées, circulait et sè couvrait de signatures.
Le soir, après un dernier assaut aux
restes des provisions, on pensa au retour
qui s’effectua quand les premières étoiles
s’aJJuiTiaient : la jeunesse entonna, des
chants joyeux, et en avant pour la descente ! On se sépara en arrivant èn viUe,
heureux de cette belle journée et en se
donnant rendez-vous pour l’année prochaine. Un « typo » Vaudois.
Nos frères de Nice nous envoient la
somme de L. 40, collectée le 15 août, et à
répartir entre l’Orphelinat et l’Asile des
Vieillards de Saint-Jean. Merci.
PEAMOL. Poste de Secours. 9.me liste
de souscriptions : Long Jean feu Henri,
Sappiat, L. 5 —• Plavan Henri, Torre Pellicel 5 — Anonyme, 500. — Total 9.me liiste
L. 510 — Listes précédentes, L. 2^40,60
— Total général L. 3350,60. D, P.
SUISSE. Le Corriere Italiano de Berne
insère dans son dernier numéro un fort
syrapathi<mé compte-rendu du « Pèlerinage
patriotique des Vaudois à Prangins » qu’il
vaudrait la ;peiné de reproduire si l’espace
ne nous faisait défaut.
« Dans la pittoresque et lumineuse rade
de Prangins, la Société de Secours ¡Mutuel
des Vaudois du Piémont e( la Colonie des
Vaudois des Vallées ont fait dimanche dernier (12 courant), leur pèlerinage patrio^
tique annuel au monument érigé en 1889
«n souvenir du départ pour leur patrie en
1689, des Vaudois réfugiés en Suisse ». La
rérémonie est présidée par le chev. Emile
Benech, président de la Société de Secours
Mutuel, qui prononce un discours patriotique très élevé et fort applaudi. Il excuse
l’absence de M. Balmas, ainsi que celle' du
Syndic de Prangins ; remercie les Autorités de l’endroit pour leur superbe couronne
de fleurs fraîches, ainsi que les nombreux
Vaudois (150 environ) qui, pour participer à la fête sont accourus de. bien loin,
même du Canton de Vaud. H souligne le
profond et constant attachement des Vaudois pour leur patrie et la Maison de Savoie.
M. Gönnet, au nom de la Colonie Vaudoise de Genève, et M. Rostan, au nom des
Vaudois établis dans le Canton de Vaud,
ajoutent quelques paroles bien senties en
faisant ressortir la parfaite fusion de
cœur et d’esprit des Vaudois établis loin
de leurs chères Vallées. ,
Des hymnes patriotiques et religieux,
chantés par la Chorale et vivement applaudis, intercalèrent les discours. Un joyeux pique-inique dans le bosquet voisin et
des jeux variés et divertissants terminent
la jolie petite fête.
TURIN. M.me (Mine Gay veuve Long
nous a quit|és. Le Seigneur a cru bon de
la rappeler à Lui, après une courte maladie, B 16 courantj Ce départ si inattendu
a non seulement plongé dans B deuü ses
chers enfants et leurs familles, sa vieille
mère, son frère et tous les autres parents,
mais il laisse un grand vide dans la paroisse de Turin où cettë sœur avait exercé
son activité chrétienne soit en privé soit
comme membre de sociétés de bienfaisance.
Sa perte sera aussi sentie par ses nom-i
breuses amies, ses amis et par toutes les
personnes qui eurent B privilège de la
connaître.
Membre fondateur de VAssociazione Nazionale Evangélici ItaMani, eUe en fut aussi
une heureuse propagandiste et l’A. N. E. I.
de Turin, qui en porte B deuil, exprime à
son gendre M. Giulio Comba, qui fut son
premier president et est son secrétaire actuel, à sa digne épouse M.me Valentine, au
fils M. Er. Long et sa compagne, et à tous .
les parents, sa sympathie* chrétienne.
A. BtessoN.
H» V H»
L’Echo des Vallées, dont M.me Long
était une vieille et fidèle amie, se joint aux
■amis de Turin pour exprimer à la famille,
affligée sa pim vive sympathie dans cette
grande épreuve.
IVouvelles el faits divers.
Palestine. — Celui qui se rend à Jéru-*'
Salem aujourd’hui, est surpris du développement de cette viUe durant ces dernières
années. En 1918, la société « Pour Jérusalem» s’est fondée dans le but d’embellir
cette cité. Ôn vit alors des architecteSi des
archéologues, des banquiers, des négociants
travailler ayec une activité dévorante, et
ceux-ci de toute nationalité et religion :
A.rabes, Juifs, Grecs orthodoxes, catholiques, protestants et Arméniens. La ville
reprendra peu à peu sa physionomie primitive. On est déjà en train de relever fes
vieilles murailles, de construire des maisons dans les environs de Béthanie, de
créer des parcs. Un musée historique a été
construit et achevé à Rohbau. Les affaires
prospèrent comme au temps du roi Salomon. Des maisons de banque s’élèvent, des
sociétés Se créent poür l’exportation. Des
journaux apparaissent. Les auberges sont
rares, car le commerce de l’alcool est interdit. Les Européens, à l’exception des soldats anglais, ne sont pas nombreux. Les
rues ont un | caractère oriental très accentué. Les turbans des hommes et les costumes riches de couleur des femmes complètent ce tableau. {L’Eglise Natùmcde).
Turquie. —^ Le congrès pan-orthodoxe
de Constantinople a pris dernièrement une
décision qui a son importance et par laquelle l’église orthodoxe renonce au calen
drier julien qui, comme chacaan sait, retarde de 12 jours sur le nôtre, pour adopter le calendrier grégorien (de Grégoire XUI qui le mit en vigueur dans la
seconde moitié du 16.me siècle et que tous
les chrétiens, moins les orthodoxes, avaient
adopté). Voilà une innovation dont les
chroniqdeurs d’aujourd’hui et les historiens futurs vont être reconnaissants au
Congrès.
Ht
Angleterre. — Les amateurs d’Espéranto
— nous en connaissons au moins une demidouzaine à La Tour — seront heureux
d’apprendre que tout le Nouveau Tournent. vient d’être publié en Espéranto,
d’après le texte grec, par la Société Biblique Britannique ; et que le doct. Zamenhof, un juif, a traduit, d’après le texte hébraïque, tout l’Ancien Testament, qui paraîtra prochainement en Espéranto, par
les soins de la tpême Société.
* « Si
Le « Chrétien Belge » consacre l’un de
ses derniers numéros à la commémoration
du quatrième centenaire de la mort des
deux premiers martyrs protestants. Nous
en détachons un fragment qui va apprendre à la plupart de nos lecteurs des choses
qu’ils'*îgnoraient très probablement :
« M. Henri La Fontaine, parlant de l’expansion hors frontières du protestantisme
belge après les persécutions religieuses,
évalue à 40.000 le nombre des martyrs brû- '''
1&, décapités, emmurés ou ensevjelis vivants en Belgique au 16.me siècle, et à
500.0|00 celui des émigrés pour cause de religion qui allèrent porter au loin leur ténacité, leurs richesses, leur technique et
leur esprit de liberté. Le résultat de cette
éniigratiion fut, au point de vue économique : la fermeture du port d’Anvers, la
disparition du port de Bruges,^la disséminàtbn de l’industrie drapière des Flandres
dont l’Angleterre bénéficia, l’établissement
en Hollande et aiUeuiis des commerçants
protestants qui amenèrent la prospérité de
leurs nouvelles patries. Et au point de vue
moral et civique, les résultats ne sont pas
* moindres : on retrouve l’inspiration des
« protestants belges dans la Constitution des
Pays-Bas du Nord et dans le statut national de la ,ï République Américaine, entre
autres ».
^ GHROlViaiJE POLITIQUE.
î
Abusant de leur pouvoir, certains chefs
fascistes continuent à commettre, par-ci
par-là, des actes de violence que le Gouvernement ne réussit pas à réprimer. Ainsi à
Molinella, dans la province de Bologne, les
petits despotes locaux ont imposé de force
la dissolution des organisations socialistes.
Quelques journaux ayant manifesté leur
désapprobation à fégard de ces systèmes
illégaux, les organes du fascisme ont menacé de faire appliquer le fameux décret
limitant la libeiffé de la presse. C’est dire
qu’ils reconnaissent d’avoir tort.
— Le Gouvernement se préoccupe, avec
raison, du différend surgi entre les armateurs et la corporation des travailleurs de
la mer. C’est un problème formidable, dont
la solution est urgente pour la vie même
de notre marine marchande. ^
— On attend ^avec intérêt les répons^
de Paris et de BruxelBs aux dernières
propositions de rAngleterre ; il paraît que
M. Poincaré commence à mettre un peu
d’eau dans son vin, de sorte que les pourparlers ne seront pas interrompus. A la
bonne heure !
— Le nouveau chancelier, M. Streseman,
a obtenu du Reichstag un vote de pBme
confiance. Son discours de présentation exprime encore tme fois la volonté de l’Allemagne de ne point capituler, mais de défendre « la liberté de la patrie contre l’invasion française». Le Gouvernement n’a
contre lui que l’extrême droite et les communistes dont la tentative de déclencher
une grève générale a complètement échoué.
Grâce à la confiance que M. Streseman inspire, la situation politique s’est légère
ment améliorée, quoique la crise économique soit toujours plus grave et menaçante.
— A la suite de la dissolution du parBment irlandais et des incidents piovrexucb
par la nouvelle campagne éketorale, le leader des républicains indépaidants,, M. de
VaBra, vient d’être incarcéré; cette arrestation va probablanent réveiller les
passions assoupies et donner lieu à une
autre guerre civile. A. S,
Din DEI U SItlEIi IIIUU luniliu E FIIESTIBU
7<^ Lista:
Totale liste precedenti L. 21741,65. — Spoleto : D. S. Garroni, L. 2 — Napoli : Francesco
Riccardo, 10 - Ckdp. Salierno, 10 - Colp. Santioati 3 — Losanna ; Slg.na E. Shaiìì, 5 —
Biella e PiedicamUo : Chiesa Valdese, 15 —
Pesaro : Chiesa Cristiana, 17,60 - C. Pace, 50
— Gemmi : Sig.na E. (Rozzi, 5 — Fioridia :
Colp. Adorno, 5 — Gioia del Colle : Ivan Bruno,
1 — Ariano di Puglia : FÌDreUa, 4,25 — lóvino :
N. N., 4,35 — Vittoria : Colp. Melòdia, 10 —
Centurano : Colp. Olivieri, 22 — Iglesias ; Colp.
Piras, 7,75 — Angoli : Colp. ScalSse, 15 ^ Palermo : Doti. Fama, 8,50 — Firenze : Colportore
Vecchi, 1. — Totale generale L. 21,938,30.
NB. I doni e le collette per la diffusione
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Piume - Chiesa: Via Sem Beneili, 6 - Pa
I store : Arnaldo Comba - Via Trieste. 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
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Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastoie:
Arturo Muston, ivL
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, iS - Culto
ogni Domenica alle ore i9>3o - Pastore:
G. D. Bufia.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastoie Evsh'gelico, Dasmiròte (Luga^).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi,
Milano - Chiesa di 5. Giovanni in Conca Pastore: Vk Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, 1 Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastoie: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica •
Palermo - Chiesa: Via Mac^ueda, 36 - Pastore; Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore : P. A. Billout,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Berna, 15 - Pastoie: G.
D. Bufia - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Blesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mlngaidi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour • Pastori: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Piétro Ctnsa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Stasa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pnpino, 35 - Sig. Pietro
Varvelii.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tomìmaso) - Pastori: Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;
Gjiglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa: Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Fast. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomó) '
- Pastore; B. Celfi, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiraa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese ,
Sig. Fasi. Bartolomeo Léger, Moderatore..
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cas~
siete, 107, Via Tre Novembre,Viovxn{i\.
Facoltà di Teologia: Roma (2^ - ViaPietra
Cossa, 42: Prof. G. Luzti.G. Rostagno, Ern..
Comba. ,
Ufficio Pubblicazioni: Tórre Pellice. Vià
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre PellicePreside: Prof. D. jahier.
Scuola Normale Pareggiata: ToirePellice
Direttore : Prof. A. falla.
Scuola Latina: Pomaletto • Direttore^Prof. J
G. Maggiore (Torre Pellice),
Convitto Maschile : Torte Pellièe - Direttore: «
Past. F. Grill.
Convitto Femminiie: ToirePellice - Diret-¡
trice; Sig.na A. Vinfon.
Orfanotrofio:Torre Pellice - Direttrice: Sig.na ;
N. Arnoulet.
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3,— [Estero L. 5,—J
1[Estero • 2,—]'
1,— [Estero » 2,—];
0,50 [Estero » 1.—],
0,50 [Èstero* 1,—]
3,— [Estero » 4,—]
2.50 [Estero * 3,—]
1.50 [Estero • 2,—]
3.50 [Estero » 4,50]^
AMORE E LUCE Easserofj, Esposizione sintetica deU’inse
gnamento dì Gesta. 444 pagine..........................> 10,
[Estero » 13,—]
(franco di porto).
LA BIBBIA, NEL GIUDIZIO DI ILLUSTRI ITALIANI
(A. Jahier)...................................
L. 2,75 [Estero L. 3,60]
Serie apologetica:
L'ESISTEN2a DI DIO (T. ionyo) ..............
L'IDEA CRISTIANA DI DIO (T. Bongo) ....
L'IMMORTALITÀ DELL'ANIMA (T. Bongo) .
Serie di controversia:
IL CULTO CRISTIANO RIVENDICATO CONTRO LA
DEGENERAZIONE ROMANA (U. Jaimi) .
L'AUTORITÀ NELLA FEDE (U. Janni) . . . .
L'IDEA CRISTIANA DELL'ALDILÀ (Ì7. Janni) . .
1,— [Estero
1,60 [Estero
2,26 [Estero
1, — [Estero
2, — [Estero
2,25 [Estero
1.50]
3,—]
8.50]
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