1
Cinqaante-haitième année.
10 Novembre içt?2
N® 4« .
L Éf ’IO
VÒ.«^ -P
PARAISSANT
et Colonies ,
à la même adresse
5, —
6, —
Vallées Vaudoises
Italie (en dehors des V
Etranger . . .
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Etats-Unis d’Amérique ......................... i doll. % doll.
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w Le Numéro 1 !XO centimes w
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes^ de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
PRIÈRE.
La .semaine de prière approche. Beaucoup d’éditeurs de Bulletins mensuels se
demandent sans doute ce (lu’ils peuvent ol'i'rir à leurs lecteurs pour prépare)- cette
époque importante dans la vie religieuse
de nos Unions. Voici le contenu d’une petite feuille que .i’ai trouvée, l’autre jour,
dans ma bibliothèque, en relisant quelques
livres sur la prière. Cette petite feuille s’y '
trouve depuis plus de trente ans. Je l’avais
entièrement oubliée, mais elle s'est présentée avec une fi-aîcheur telle que je me suis
dit que peut-être elle sera utile à d’autres
encore. Elle est intitulée : Pensées d’vn
Brahrmne converti sur la prière.
« Mon enfant, dit le Seigneur, il n’est
pas nécessaire d’avoir de grandes connaisfe sanees pour me plaire ; il suffit d’avoir
beaucoup d’amour. Adresse-toi à moi comme si c’était ta mère qui t’embrassait.
« S’il y a quelqu’un pour qui tu veuilles
intercéder, dis-moi son nom et ce que tu
veux que je fasse pour lui. Ne demandé
pas trop peu, demande beaucoup. J’aime
les âmes généreuses qui pensent aux besoins d’autrui. Dis-rnoi s'il y a des pauvres
que tu désires assister, des malades que tu
as vu .souffrir, des pécheurs que tu veux
sauver, des renégats que tu t’efforces de
ramener à la foi.
« Y a-t-ii quelque grâce que tu recherches ? Fais, une liste, si tu veux, des besoins de ton âme, et présente-la devant
moi. Dis-moi combien tu es orgueilleux,
sensible, égoïste, mesquin, paresseux. Pauvre enfant, ne rougis pas ! Dans le ciel il
y a plus d'un saint qui a eu des défaillances pareilles. Ils les ont vaincues par la
prière. N’iiésitc pas à demander des bénédictions pour le corps et l’âme, pour la
santé, la mémoire et le succès. Je peux te
donner tout et je donne volontiers tout ce
qui peut contribuer à la .sanctification de
l'ânie. Que veux-tu que je.fasse pour toi
aujourd’hui mon enfant'? Si tu savais combien j’aime à te faire du bien ! As-tu des
plans qui te préoccupent '? Présente-les
moi. N’as-tu pas aussi des aspirations pour
l'avènement de mon royaume ? Dis-moi
tout.
'< Y a-t-il quelqu’un qui t’ait chagriné ?
Viens me le raconter et je t’aiderai à pai’donner et à oublier, et je te bénirai. Redoutes-tu quelque douleur à venir ? Aie
confiance en moi. Je ne t'abandonnerai pas.
N'as-tu pas de joie à me raconter '? J'aime
à partager ton bonheur. Peut-être une visite inattendue t’a-t-eUe encouragé, ou une
lettre, ou un don, ou un succès ?
« As-tu à lutter contre quelque tentation ? Te faut-il de l’aide pour te débarra.s.ser de la mauvaise inlluence d’une personne, d'un livre, d’une habitude ? Dis-moi
tout et tu trouveras le soulagement et
l’aide dont tu as besoin.
« Va maintenant mon enfant à ton travail, sois joyeux, tranquille, humble et
plein d’amour, et reviens demain avec un
cœur encore plus ardent et sincère et tu
trouveras de nouvelles liénédictions préparées pour toi ».
Voilà les pensées de notre ami hindou
— ami, dis-je — nous sentons bien qu’il
nous aime et qu’il nous comprend. Sans
doute nous avons fait des expériences sem
blables, et là où il dépasse peut-être notre
connaissance, nous sentons qu’il nous montre le chemin qu’il faut suivre pour ¿irriver à cette communion réelle et intime
avec notre Père céleste qui nous inspiie
la force nécessaire pour notre vie individuelle et pour notre œuvre commune.
11 faut souhaiter que la vie religieuse de
nos Unions soit soutenue de plus en plu.s
par un grand nombre de Jî'.embres )jni vivent dans cette communion intime avec
Dieu. Si cela est le cas. la semaine de
prière sera l’expression naturelle d'un désir qui existe déjà. 11 ne sera pas nécessaire de faire des efforts exti-aordinaircs
pour avoir des réunions de prière )>ien
fréquentées. K.\rj, Frii:s.
(De ].’Alliance Universelle).
[I Hi
iÉËiii
La Société des Miissions de Paris célèbre
cette semaine le centenaire de sa fondation. En attendant d’avoir le récit de cette
célébration, nos lecteurs seront sans doute
heureux de connaître" plus exactement
l’histoire de cette Société, à laquelle se
•sont rattachés, dès sa fondation, le.s Vaudois qui se sont intéressés à la grande et
belle œuvre de l’évangélisation des pa'iens.
A partir de la fin du 17.me siècle, on
avait vu surgi)’ des Sociétés de Missions
en Grande Bretagne, aux Etats-Unis, en
Danemark, chez le,s Fi’ères Moraves. En
1815,. lors de l'invasion des Alliés en
France, le siège du fort de Hunïngue, aux
porte.s de Bâle, f'ut poui’ cette ville une
sérieuse menace d’occupation militaire
avec ses horreiu’s. Quand le dango- fut
passé, les chiétiens bâloi.s voulurent montrer leur reconnaissance à Dieu en fondant
la Soc.iété des Missions de Bfile, qui l'éussit à gu’ouper de nombreux amis des Missions, non seulement en Suisse et en Allemagne, mais aussi en France et dans nos
Vallées. Des comités locaux sm-giroit dans
quelques dépa)'tements ; et c’e.st dans le
but de les grouper et de )‘ecueillh' leurs
dons pour les envoyer à Bâle que le,s chi’étiens de Paris lancèrent, le 4 novembre
1822, une circulaire ciui provoqua la fondation de la Société des Missions de Paris.
Bien que la Société de Bâle en reçût de
grands avaï)tages, ce fut son directeur tpi,
lors d’une visite à Paris en 1824, avec un
rare désintéressement, conseilla au nouveau comité d’entreprendre directement
une œuvre missionnaire. Le premier ou.vrier de la Société fut Jonas King, qui offrit d’aller prêcher l’Evangile aux J^iifs et
aux Mahométans de la Palestine. Mais il
dut rentrer, après trois ans, sans avoir
obtenu de l’ésultats appréciables, à cause
de la situation troublée de l’Orient à cette
époque. King passa alors en Amérique
pour y plaider la cause des Juifs.
Pendant ce temps, la Société s’était or-,
ganisée à Passy, sous la direction du pasteur Galland, de Berne. Les premiers élèves furent des Suisses, qui, tout en se préparant pour la mission de Bâle, voulaient
profiter des ressources littéraires et scientifiques de la .grande capitale : tels que
Samuel Gobât, Gutzlaff, etc.
■Une ère nouvelle commence en 1825.
L’Ecole compte huit élèves de nationalités
(fifférentes, ce qui élargit les idées et pro4uit un vif esprit de fraternité. Un progjramme bien déterminé e,st arrêté par le
i|ç)uveau directeur, M. Grandpierre, qui a
compris qu’une foi solide et une santé robuste. ne suffisent pas pour conquérir le
monde, mais qu’un missionnaire n’e.st jaihais trop préparé pour sa tâche multiple.
A mesure que la première volée approchait du terme de ses études, l’on se demandait snr quel pays il iaudi’ait se diriger. Un de,s membres du comité eut l'ocCasion de rencontrer, à Londres, le docteur Philip, surintendant de la Société des
Missions de Londres, qui cherchait des aides pour arriver à l’abolition de l’escla■/age dans la colonie du Cap de Bo)tne EsIJérance, Il se rendit à Paris en 1828, en
tretini le comité de l’état des Hottentots,
des Cafres, des Griquas, et les élèves Bisseux, Lemue et Rolland furent désignés
pour cette tâche. En débarquant au Cap,
ils eurent la joie de retrouver de nombreux descendants des Huguenots et des
Vaudois, que la Révocation de l’Edit de
Nantes (1685) avait forcés à se réfugier
ià-bas. C’est là que se fixa M. Bisseux,
j||ndis quç ses deux collègues poussèrent
. jusqu’au pays des Bechuana. Mais, comme
les tribus au sein desquelles ils s’établil’ent, dépendaient de Mosélékatsi, Je pui.ssant et terrible chef des Matébélé (Zoulous), ces premières stations, bien que iloj'issantes, furent détruites au cours des
guerres qui ensanglantèrent Je sud de
l’Afrique à cette époque.
La seconde expédition, composée des
mis.sionnaires Arbouaset, CasaJis et Gosselin, partie en 1832, accueillit l’invitation
qxxi lui fut faite de se rendre auprès de
Moshesh, le grand chef des Bassoutos. Retranché sur sa forteresse naturelle de
Thaba-Bossiou, à cause des hostilités des
ti’il'us voisines et des Boers de l’Orange,
cet homme inteUjgent avait pres,senti que
le message de ces blancs apporterait le salut de sa tribu. Bien que lui-rnême se soit
décidé fort tard à embrasser l’Evangile, il
aida, pi’otégea, encoui’agea sans cesse les
missionnaires. C’est ainsi que se développa
la mission du Lessouto, qui est, aujourd'hui encore, le plus beau ileuron de la
couronne de la Société de Paris. C’est là,
SU)’ la station de I^éribé, qu’ont travaillé
M. et M.me J. Weitzecker, et que travaillent actuellement deux autres 'Vaudois,
M. B. Pascal à Massitissi, M. Gustave Pons
à Qalo. On y compte 14 stations. Quoique
ré,giise du Lessouto compte plirs de 30.000
membres, les 4|5 du pays sont encore
pa'iens.
Lorsque la France élargit ses tentes
dans les bassins du Sénégal et de la Gambie, le général Faidherbe, zélé protestant,
gouverneur de ces régions, invita le Comité de Paris à y envoyer des missionn^il’es, comme le fai.saient les Sociétés catholiques.
M. Jaques alla donc occuper en 1863 StLouis, à l’embouchure du Sénégal. Mais le
climat meurtrier, les fréquents changements d’ouvriers, la multiplicité des races
et des religions ont empêché ce champ de
mission de se développer ; il est resté jusqu’à ce jour l’enfant de douleur de la So
ciété de Paris. EEe y compte trois ouvriei-s
noii's, sans aucun missionnaire blanc.
Tahiti, dans l’archipel de la Société
(Océanie), évangélisé par des missionnaires américains, avait déjà été profondément travaillé pai’ l’Evangile, quand l’occupation française et les intrigues des
missionnaires catholiques, nouvellement
arrivés, fo)’cèrent les fondateurs de l’œuvre à quitter le pays. La mission eût été
.sérieusement compromise si, à la suite
d’une enquête conduite par M. Arbousset,
le Comité n’y avait envoyé M. Brun en
1870. L’E\^angile a rayonné de là sur toute
la Polinésie française et la nouvelle Calédonie. On y. compte sept centres et de
nombreux établissements d’instruction. A
Papéété, chef-lieu de Tahiti, travaille comme institutrice M.lle Spelta, de l’Eglise
Vaudoise d’Ivrée.
Les Bassoutos convertis appréciaient tellement le bonheur de posséder l’Evangile,
qu’ils désirèrent le faire connaître à d’autres tribus et avoir ujie mission à eux.
Après quelques échecs, une expédition, dirigée par M. Coillard, ti’ouva un champ de
travail sur les rives du Zambèze, qu’eUe
atteignit après plusieurs mois d’un voyage
très mouvementé, en 1882. Etant ensuite
venu en Europe — et dans nos Vaiiées - •
pour plaider cette cause, M. Coifiard repartit pour l’Afrique et fonda en 1884 la
mission chez les .Barotsi. C’est là que tî’avaiUent, ou ont travaillé, la plupart des
missionnaires vaudois : MM. Louis et Adolphe Jalla, P. Davit, A. Coïsson, G. Voila,
A. Lageard, Th. Fuhrmann, M. Monteverdi, de l’Eglise Vaudoise d’Ivrée. On
peut aussi compter com)'ne un des nôti’es
M. S. Seguin, petit-fils du regretté M. Antoine Gay, pasteur à Saint-Jean.
Le climat nieurtrier dn Zambèze a coûté
de nombreuses vies au personnel missionnaire ; mais les conditions de vie se sont
sensiblement amélioi’ées et les cas moitels
sont devenus rares, ces dernières années.
L'œuvre a dû lutter contre d’autres obstacles, venant du caractère de ces populations. Elle ne compte encore que 163
membres d’église. Aujourd’hui les portes
des cœurs s’ouvrent, mais on attend d’Europe les ouvriers et les moyens financiers.
Prions le Maître de la moisson qu’il y envoie des ouvriers ! Deux stations sont actuellement sans missionnaires. On y
compte 9 hommes et 12 demoiselles, pour
8 stations, des écoles de tous les degrés
et l’œuvre médicale. Parmi les institutrices, trois sont vaudoises : M.lles G. JaUa,
E. Coïsso)! et B. Gingler, de l’église
d’Ivrée.
En 1892, la Société de Paris dut se charger de la mission américaine du Gabon et
du Congo français. Cette œuvre a continué à se développer, non sans le sacrifice
de plusieurs vies, victimes du climat tropical.
La grande île de Madagascar a été évangélisée dès 1818 par des missionnaires anglais, auxquels les norvégiens s’adjoignirent en 1865. Quand la France s’empara
(le ce royaume et qu’elle eut expulsé et relégué la reine Ranavalona, qui était protestante, les missionnaires catholiques se
ruèrent sur cette œuvre prospère, en déclarant que tout protestant était ennemi
de la France. Ijc Comité de Paris y envoya
2
d'abord MM. Escande et Minault, qui furent assassinés, puis successivement tout
un personnel, qui compte actuellement 31
blancs ; parmi ceux-ci, (leux Vaudois : M.
H. Peyrot, de S. Jean^ et M.lle G. Celli,
fille du Pasteur vaudois de Vérone.
La dernière guerre a valu à la France
la possession de la moitié de la vaste colonie allemande du Caméroun, où l’on comptait des stations nombreuses et ilorissantes. Ici encore, la Société de Paris a dû
pourvoir au plus pressé, pour ne pas laisser tomber cette belle œuvre, en retirant
même du personnel du Lessouto et du
Zarnbèce. Quatorze missionnaires, une institutrice et une infirmière, M.lle Julie Gay
de la Tour, y occupent actuellement Quatre centres, d’où la pénurie de personnel
les force à rayonner à de grandes distances.
Ce développement forcé de l’œuvre de
la Société de Paris n’a pas été accompagné
d’un développement proportionné des dons
des Eglises. Aussi la Société a-t-elle connu
des jours d’angoisse, à cause de l’état de
ses finances. L’exercice 1921-22 s’était clos
par un déficit de 435.000 francs. Les amis
des Missions ont voulu en débarrasser le
Comité avant les fêtes du centenaire. Ce
beau résultat a été atteint le 1-3 octobre.
Mais on ne doit pas perdre do vue qu’il
faut trouver 1.560.000 francs d'ici au 31
mars, si l’on ne veut pas se trouve]- aux
prises avec un nouveau déficit.
Kéjouissons-nous avec la Société de Paris à l’occasion de l’évènement qu’elle célèbre, mais montrons-lui notre sympathie
en contribuant toujoure plus généreusement pour les besoins de cette œuvre, qui
ne demande qu’à s’étendre, pour la gloire
de Dieu. J. J.
Semaine de prière - 12-18 Not.
PROGRAMME.
Argument central: Le Pain de Vie
(Jean VI, 35 - Es. LVIll, 6, 7, 8, 12).
DIMANCHE 12 NOVEMBRE ; Ce qu’il
p.ous faut. « L’homme ne vivra pas de paîn
seulement, mais de toute parole qui sort
de la bouche de Dieu» (Matth. IV, 4).
Voilà une vérité que le monde a trop oubliée. On a cru se passer des réalités spirituelles, on s’est dirigé vers le matérialisme
et on a échoué. Le monde passe et ses convoitises aussi, mais celui qui écoute la parole de Dieu et fait Sa volonté demeure
éternellement (cf. 1 Jean II, 17) car Sa
parole est la vie éternelle (cf. Jean XII,
50). — Sujets de prière : Réveil mondial L’œuvre religieuse des Unions.
LUNDI 13 NOVEMBRE: La faim. L’Europe a reconnu mieux que jamais combien
le pain est nécessaire à l’homme. Des millions d’êtres humains ont subi une mort
prématurée à cause du manque de pain.
Il n’.y a que le pain de vie, la parolè vivante de Dieu qui puisse nourrir notre
âme. Quand verrons-nous l’accomplissedc la prophétie : « J’enverrai la famine
dans le pays, non pas la disette du pain
et la soif de l’eau, mais la faim et soif
d’entendre les paroles de l’ Eternel ? »
(Amos VIII, 11). Nous devons désirer ardemment voir naître dans les âmes cette
faim de la parole de Dieu, mais souvenonsnous en même temps que là où cette faim
manque cela peut être dû à la négligence
des chrétiens, qui n’ont pas mis ce pain de
vie sufiisamment à la portée de là multitude. — Sujet de prière : L’œuvre éducative des Unions.
MARDI 14 NOVEMBRE : U recherche
du pain. Il y a dans nos cœurs la faim et
la soif du bonheur, du succès, ce qui est
fort légitime, mais ne peut pas satisfaire
notre besoin de paix et de réconciliation
avec Dieu. Nous en avons fait l’expérience
personnelle (Eedés. Il, 1-11). Les déceptions sont souvent douloureuses. Mais il
ne faut pas se lasser dans la recherche du
pain de Vie. Il faut tout sacrifier pour
l’obtenir (Phil. Ht, 7-12). — Sujet de
prière : L’œuvre d’éducation physique des
Unions.
MERCREDI IS NOVEMBRE: La vertu
nutritive dti pain. Il n’y a . aucun alin)ent
simple qui s’assimile aussi facilement au
corps humain et qui lui apporte tant de
forces que le pain. Jésus-Christ, qui est le
pain de vie, en fait autant et plus pour
nos âmes. Il réclame pour lui-même cette
vertu unique (Jean VI, 48-50, 53-58). C’est
en se sacrifiant pour nous, en donnant son
corps et en répandant son sang (Luc
XXII, 19-20), qu’il est devenu le pain de
vie qui peut assouvir la faim et la soif de
nos cœurs. Mais il faut que nous l’acceptions par une foi qui s’approprie cette
nourriture spirituelle (Héb, IV, 2). — Sujet de prière : Oeuvre cadette des Unions,
JEUDI 16 NOVEMBRE : Rassasiement.
« Mon âme sera rassasiée » (Ps. LXIII, 6).
Il y a une possession joyeuse à laquelle il
faut arriver. « Vous me trouverez, si vous
me cherchez de tout votre cœur », dit l'Eternel par la bouche du prophète (Jér.
XXIX, 13). Voici quelques témoignages <le
ceux qui ont trouvé (Lue I, 53 ; II, 2l9-32 ;
1 Jean I, 1-4; Jér, XV, 16) et quelques
exhortations à chercher (Matth. II, 28-30 ;
Jacques IV, 8). Bénissons Dieu pour les
expériences si variées faites dans le champ
de notre Alliance rnondiale par tous ceux
qui ont c’nerché et trouvé le pain de vie.
— Sujet de prière : L'œuvre sociale des
Unions y compris celle parmi les émigrants.
VENDREDI 11 NOVEMBRE : Distribiitton. Une fois que nous possédons le pain
de vie nous n’avons pas lé droit de le garder égoïstement. C’est notre devoir aussi
bien C(ue notre privilège d’en faire part
aux autres. Le vieil Ecclésiaste nous
exliorte à « jeter notre pain sui’ la face
des eaux, car avec le temps nous le retrouverons » (Ecclés. II, 1). Le jeune gai’çun
mentionné au commencement du chapitre
d’où est tiré notre sujet donne volontiers
ses cinq pains d’orge, et sauve, par la bénédiction de Jésus, des milliers d’homrne.s
(Jean VI, 8-13), Expérience bienheui'cuse
<iui doit se répéter tant dans le domaine
de la vie extérieure (2 Cor. VIII, 1-5), que
dans celui de la vie intérieure (2 Tim. II,
2). Comme chi’étiens nous devrions en
être plus profondément conscients et nous
effoicer de jeter des ponts par dessus les
abîmes de méfiance et de haine qui sépa)'cnt encore tant de nations et empêchent
une répai’tition équitable des ressources
matérielles prêtes à étie utilisées. — Sujet de prière ; Les problèmes industriels
et sociaux.
SAMEDI 18 NOVEMBRE : Pain pour le
monde entier. L’idée mondiale vivait dans
l’âme du Christ. Elle jaillit ça et là dans
ses discours, elle domine son plan du
royaume de Dieu. En parlant du pain de
vie, il n’omet pas de nous dire que ce pain
est utile, même néces-saire. à tout être humain, quelle que soit la partie du monde
à laquelle il appartient, quelle que soit sa
génération (Jean VI, 51-53). C’est donc
dans l'esprit du Christ que nous agissons
quand nous exhortons tout homme et instruisons tout homme en toute sagesse, afin
de présenter à Dieu tout homme, devenu
parfait en Christ (Col. I, 28). — Sujet de
prière : Les relations internationales.
Le mois de la Bible.
IjC Comité National des U. C. de J. G.
prie les Unions Chrétiennes et les Pasteurs d’organiser avec tous les soins possibles ces réunions, afin qu’elles deviennent une profonde inspiration pour l’activité chrétienne de notre jeunesse, et un
bon commencement pour le travail de l’année sociale de nos Union.s. Nous recommandons aussi très chaudement les collectes à l’issue de ces réunions, lesquelles sont
faites en faveur de l’œuvre du Comité
Universel des U. C. Cette œuvre si vaste
et importante a besoin de la collaboration
de nous tous.
Ees Eglises Evangéliques du monde entier consacrent une. collecte, dominicale du
mois de novembre aux besoins des Sociétés
bibliques.
En Italie aussi, les différentes Eglises
— à la suite de délibérations de leurs Synodes ‘ et Conférences — envoient chaque
année leur contribution à la « Société Biblique Britannique et Etrangèi'e », Nous
voulons souhaiter que, dans l’intérêt de
la grande cause, le jour approche où chaque congrégation consacrera un dimanche
et la collecte de cette journée à une œuvre qui est de tous les croyants et de toutes les Eglises.
Cette année nous avons eu à l'œuvre —
en Italie — 38 colporteurs, et il nous faudrait en augmenter le nombre pour mieux
répondre aux désirs des higlises et des
Pasteurs. Notre petit, mais vaillant manipule, recruté dans toutes les Eglises,
travaille partout, au milieu d’une hostilité
croissante, mais avec un succès qui nous
réjouit. En 10 mois environ, nous vendrons cette année au-deLà de 260 mille volumes contre tes 171 mille vendus dans les
12 mois de l’année dernière ! Pou! répondre aux deinandes du Ministère de l’intérieur ei aux désirs des détenus, nou.s
avons envoyé des Bibles, des Nouveaux
Testaments et des Portions à 107 prisons :
nous en avons fourni aux aveugles, aux
gi'ands mutilés, et nous allons comniencer,
avec le secoui's d’amis généreux, une
gi-ande œuvre parmi les 80 mille prêties
dont nous avons pu nous procurer l’adresse.
Nous nous sommes efforcés d’ouvrir de
nouveaux « délx)uchés », ayant recours à
la réclame des journaux politiques et des
Revues. Nous sommes heureux de constate]’ que ce travmil est bien acheminé. La
Bible ]ious est maintenant demandée par
des maîtres d’école qui veulent s'en servir
comme texte pour l’instruction religieuse
de leurs élèves, ou simplement pour la
faire lire aux enfants avec la permission
des parents ; par des médecins, des avocats, des pi’ofes.seijrs, des officiers de l’armée, des employés de tout oi'dre et des
prêtres.
Nous « semons la Parole » pa]'tout. La,
valeur matérielle de ces .semailles se chiffre par 316 mille lires ! Si nous y ajoutons
les sommes dé.sormais considéi’ables pour
faire vivre les 38 apôti'cs qui travaillent
dans le champ, les frais de transport, de
douane, de voyages, etc., nous arrivons à
des chifl’res réellement impressionnants.
Nous nou.s demandons pad'ois avec une
anxiété justifiée : Pourrons-nous aller de
l'avant ? Aurons-nous les moyens de répondre à tant de lœsoins ’! N’est-co pas
vouloir tenter Dieu que -le fai]e ce que
]]Ous faisons en le forçant à intervenir,
dans sa bonté infinie, afin de procurer, à
ceux qui travaillent, le pain quotidien et
les «munitions» dont ils ont besoin poui’
la grande lutte ? Ne serait-il pas plus .sage
de restreindre l’Oeuvre ?
Jusqu'ici le Comité va de l’av^ant avecla confiance ejue Dieu pourvoira pai’ le
moyen des Eglises et des Croyants, • lesquels, a.yant connu la valeur de la mission
de la Société Biblique, la soutiendront de
leurs prières et avec leui’ pressante sympathie.
Société Biblique Britannique et
/ Etrangère (Filiale d’Italie).
CORRESPONDANCES.
Rome, le 5 novembre 1922.
Dimanche 5 novembre, à 4 heuies de
l’après-midi, a eu lieu l’inauguration solennelle de la 68.me année académique de
la Faculté Vaudoise de Théologie.
La cérémonie a été tenue dans le grand
temple vaudois de Piazza Cavour, où se
sont trouvées réunies presque au complet
les différentes congrégations évangéliques
qui travaillent dans la capitale avec leurs
conducteurs et bon nombre de représentants des églises protestantes étrangères ;
l’aspect de l’assemblée était donc celui des
grandesoccasions.
Le prof. doct. Liizzi, doyen de la Faculté, présidait la cérémonie, et dans son
beau discours d’ouverture, par lequel il
esquissa le travail précieux et modeste
que la Faculté accomplit, il demanda à
tous, et sui'tout aux Vaudois, de l’entourer de sympathie et de prières, puisqu’elle
est « à nous ».
Le comm. Introna donna, au nom de la
congrégation vaudoise de Rome, la bienvenue aux professeurs et aux étudiants,
« dans la ville qui a été le centre d’où s’est
répandue la civilisation sur le monde, et
d’où devra se répandre à nouveau l’Evangile de la liberté ».
Après une prière du prof. Luzzi et le
chant du deuxième verset du cantique 98,
le prof. G. Rostagno fait ur]e magnifique
prolusion historique, en remontant jusqu’aux anciens «barba» du XIII.me siè-''
de, et en suivant les diverses étapes de la
Faculté du Pra du Tour, à la Tour, à Florence et maintenant à Rome.
« Rome », dit le prof. E. Coniha dans
so]i discours, résume le moment présent
de notre Faculté. Rome a beaucoup à ap- ;î
prendre à ceux qui se préparent a annoncei' l’Evangile. Rome l’appelle le martyre
de J. L. Pascal, brûlé vif à Pont St-Ange, ,>
les Vaudois que le pape baisait, mais auxquels il ne donnait point l’autorisation de
prêcher l’Evangile, les chrétiens primitifs, St-Pierre et le grand apôtre St-Paul.
Beaucoup de circonstances ont contribué à pousser l’Eglise Vaudoise à transférer la Faculté de Théologie à Rome, où
l’on a été accueilli par la main tendue du
Directeur de la Faculté Méthodiste. C’est
ici que se formera le sentiment de frater-:'*^
nité qui devra forger les instruments travaillant à la diffusion de l’Evangile et du
règne de Dieu en Italie.
« Oui, ajoute le prof. doct. A. TagUalatela, la collabaration commence aujourd’hui d’une nianièi e i)ratique ; les Vaudois
et les Méthodistes ijrépareront ensemble .
leurs pasteurs. L’ère des luttes dogmati- •
ques est passée, dans le monde entier nous ’
voyons des fait.s qui prouvent que partout le désir de collaboration existe. Ré-’'^
jouissons-nous d’être e]itrés dans le courant limpide de l’espiit nouveau, qui par
sa fraîcheur fera de notre Faculté une|
pépinière d’hommes qui ne .seront i^as desi
démolisseurs, mais des apôtres pour la vie...
spirituelle de notre patrie ». ,
Le prof. L. Pasclietto remercie la Fa-|
culté Vaudoise au nom de l’Eglise Bap- i
tiste, pour l’hospitalité accordée aux étu-1
diants de cette dénomination, «qui y ont|
appris, sur toute chose, l’amour pour
Christ ». — « Il reste, dit-il, encore un de-1
vpir à accomplir : celui d’abattre tout ce
qui est mesquin, qui heurte, qui sépare.
Deux grandes pensées doivent remplir nos.-l
cœurs, à savoir que nous sommes Italiens
et que nous sommes chrétiens ». |
Toute l’assemblée, debout, accompagne *
l’orateur dans une fervente prière qu’il
adresse à Dieu pour lui demander, sans t
réserves, ses bénédictions. Un cantique>:|
rOraison dominicale et la bénédiction tert,|
minent l’émouvante et solennelle céré-'i
• 4
monie. P. C. à
, 1
Trieste, le 4 novembre 1922.
CUI.TE DU SOUVENIR. Le soir du l.er|
novembre, dans notre temple de Via Santa
Maria Maggiore, eut lieu un culte solen-|
nel et émouvant consacré au souvenir dê J
i
nos héros de la foi et de nos chers morts, J
Mais puisque souvenir veut dire com-l
munion, notre culte a aussi été un culte
de communion — communion de ceux qui|
sont encore voyageure et pèlerins ici-bas |
avec ceux-qui les ont devancés et les attendent dans l’au-delà — communion que
k Christ vivant, Médiateur et Seigneur,
. des vivants et des morts, rend plus pure
3
'«t facile : les chrétiens des premiers siècles Font bien compris. Voilà ix)urquoi
movis avons aussi célébré la Sainte-Cène.
Jîien de papiste en jtxiut cela (inutile de
le dire), mais dans un esprit fidèlement
évangélique, désir de respecter une traditiba en ce qu’elle a de vrai et de juste
pour combattre avec plus de succès ce
•qu’elle a de faux et d’antichrétien, auprès
de nos frères catholiques, qui, toujours
émus à nos funérailles, ne savent pas s’expliquer pourquoi nous ne rappelons jamais les morts, pas même en un jour fixe
de l’amiée et envisagent cela comme une
grave lacune dans notre culte, qui les éloij-ne; et, en outre, réponse à un besoin,
plus ou moins senti et clair, mais pourtant présent dans le cœur d’un grand
nombre de nos membres d’église.
Voyant dans un culte de çe genre un
puissant moyen d’édification et d'évangélisation. le pasteur G, Del Pesco, encouragé
par les succès obtenus dans le passé par
phisieurs pasteurs de F^’ance, et en s’inspirant du Saggio Uturgico publié tout ré-çeninient par notre distingué Pasteur de
S. Kemo, a voulu le célébrer cette année
■'poui- ia première fois; et il a la joie de
dire que ses plus optimistes prévisions, à
I ce .sujet, se .sont réalisées, comme le démo.ntrerent clairement l’église remplie
d’a uiiiteurs attentifs et émus et le grand
nombre de ceux qui s’approchèrent de la
Table du Seigneur (entre autres, une di:zame.< de catholiques). Une demoiselle cat’nolique. très cultivée, qui depuis long,terrip.s iréquentait notre église, profondément émue par ce culte, vainquait ses dernières hésitations et s’unissait définitivement à nous. G. D. P.
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Nous apprenons, indirectement,
que le pasteur Henri Tron senior a été
sojcnnellenient installé, dimanche dernier,
de\ /ai'it une as.semblée nombreuse et attentive. Pasteur installant : le modérateur
M. B. Léger en personne, qui prêcha sur
.1 Thess. V, V. 12, 12. Après le discours
du Modérateur, écouté avec le plus profond recueillement, M. Tron monte à son
teur en chaire poiii' adresser la parole à
.son nouveau troupeau, en prenant comme
de .son allocution le v. 10 du Psaume
exLUI : « Enseigne-nous à faire ta volonté invocation qui contient tout le
p. '.jgramme de l'activité d’un pasteur. La
nombreuse assemblée accueille avec une
' réelle sympathie le me.ssage ému de son
V. G'jm:' a u eond ucteur.
line agape fraternelle réunissait, après
la cérémonie, le Consistoire. la famille du
P.;sieur, ainsi que quelques parents et
a.mi.s de celui-ci ; réunion fraternelle et inîtirnt'; toute pénétrée d’une cordialité de
bcM augure.
I' CARMAGNOLA. Nous félicitons cordia
[ lernent le prof. E. Vinay qui,, transféré de
[ Ceva au gymnase de Cannagnola, se rap
[.prryhe ainsi des Vallées,et de sa famille.
•
I Nous .saisissons l’occasion pour le féliciter
|ar;s,?i vivement de VEincomio que 1'« IspetI torato Régionale » lui a fait parvenir de
bla part du Ministère de l’Instruction «per
; « '■« zelo intelli,gente ed operoso tanto util.,<« riente esplicato in favore délia Cassa
tX Scolastica di Ceva». Et aussi pour VEnde la Commune de Ceva pour sa
• coopération constante et clésintéres.sée à
toutes les œuvres d’instruction publique,
/Parmi lesquelles la lutte contre Fanalpha'bétismi-, et dont le prof. Vinay fut un
■des plus actifs fondateurs et bienfaiteurs.
h
LA TOUR, Un accident tragique vient
de frapper la famille Jourdan de la Mou.?•tiola, dans la personne du petit Charles,
, âgé de 5 ans. Il s’amusait dans une écurie
remplie de feuilles sèches lorsque, on ne
sait pas comment, ces feuilles ont pris feu
et le pauvre petit a été carbonisé par les
flammes. — Que Dieu veuille soutenir
la fâmiUe Jourdan da:ns cette terrible
épreuve.
— Mariage : Paul Pellegiin de David,
avec Emilia Sahni (4 novembre). — Nos
meilleurs vœux.
— Nos conférences du dimanche soir, à
Sainte-Marguerite, ont été inaug'urées dimanche passé par M. le professeur Attilio
JaUa qui a commémoré d’une manière
complète et intéressante le centenaire de
la Société des Missions.de Paris.
Dimanche prochain, la réunion sera consacrée à la jeunesse et aux Unions Chrétiennes.
LE CAIRE. De retour d’un voyage en
Sicile, je reçois une lettre du Caire me
donnant la douloureuse nouvelle de la mort
de M, Arthur Tourn, décédé le 15 octobre,
api'ès une courte maladie, à la Clinique
du docteur Legrand, à Alexandrie d’Egypte. Ce départ soudain plonge dans, le
deuil et la douleur une veuve et deux orphelins, de nombreux parents et amis, en
Egypte et en Italie.
M. A. Tourn n’avait qu’une cinquantaine d’années et il était parv’enu, par son
honnêteté, son travail et sa persévérance,
à se créer une bonne position ; au moment
où il aurait pu commencer à recueillir les
fruits de son activité, il a plu à notre
Père céleste de le rappeler soudainement
à Lui. Tous ceux qui ont connu M. Tourn,
soit en Italie .soit en Egypte, apprendront
avec une profonde douleur le départ de
ce cher ami Vaudois.
Nos condoléances sincères à la veuve et
aux orphelins, ainsi ciu’à la nombreuse
parenté. David Pons.
PIGNEROL. Le cher, avocat Umberto
Bertetto, qui était gravement atteint dans
sa santé depuis quelques semaines, est décédé dans la nuit de vendredi dernier, à
l’âge de 44 ans. M. Bertetto, un pénaliste
de haute valeur, était fort estimé, dans
nos Vallées, ainsi qu’à Pignerol. il fut
syndic de son pays de naissance, EnversPinache, était bâtonnier du collège des
avocats de Pignerol et assesseur municipal
de la ville même. Il ne laisse que des regrets. Que les parents du défunt, sa vénérée mère en particulier, reçoivent l’assurance de notre vive sympathie.
CHROÎVÏQUE rOLlTIQliE.
M. Mussolini veut réellement gouverner
et remettre d’aplomb notre pays. On le
sent par le ton ferme et décidé des dépêches qu’il a envoyées aux chefs des nations alliées et aux préfets, et aussi par
les circulaires que chaque ministre a expédiées à ses dépendants où la note dominante est celle du devoir, de la discipline f
et du travail. Il prêche lui-même d’exemple et ne ménage pas ses forces. Il semble
décidé à conserver, pour le moment, la direction des affaires étrangères et, dans ce
domaine aussi, il a affirmé sa personnalité
en tançant vejtement le comte Sforza, exministre et ambassadeur à Paris, qui s’était permis, en démissionnant, de formuler un jugement de désapprobation à son
égard. M. Sforza a été rappelé à Rome et
a eu le bon sens de se démettre. I^es difficultés ne manquent pas non plus à l’intérieur : malgré l’ordre formel de démobilisation, les fascistes ont continué par-ci
par-là leui's exploits et les conflits sont encore nombreux ; cependant des mesures
très sévères ont été prises et l'ordre et le
respect de la loi s’établissent graduellement. A ce propos, M. Mussolini a fait
savoir à un groupe d’officiers romains qui
désiraient faire une manifestation en son
honneur, que * l’armée « doit uniquement
et toujours obéir avec fidélité ».
La Chambre est convoquée pour le 16
courant et devra, bon gré mal gré, sanctionner toute une série de projets importants tels que la suppression des ministè
res et bureaux- inutiles, la réforme de la
bureaucratie, si souvent réclamée et jamais réalisée, et le retour à l’industrie
privée des che'mins de fer, postes et télégraphes et des services de navigation qui
grèvent le budget actuel de plusieurs
centaines de millions par an.
Le Gouvernement a voulu que l’anniI
versaire de la victoire fût célébré, cette
année enco.re, d’une façon particulièrement solennelle. Il s’agissait de mettre de
nouveau en valeur, en face-du monde entier, le sacrifice de nos 500.000 morts pour
la patrie que l’on n’avait, hélas, que trop
oubliés. La célébration officielle a eu lieu
à Rome selon un cérémonial plein de grandeur. Une messe funèbre a été chantée
dans l’église de Sainte-Marie des Anges,
en présence du Roi, de la Cour et de tous
les ministres. Ces derniers se rendirent
ensuite en cortège à l’Autel de la Patrie
pour s’agenouiller devant la tombe du soldat inconnu.
L’Orient attire ces jours-ci toute notre
attention : il s’y déroule des événements
de la plus haute importance. L’assemblée
nationale d’Angora a décrété « pour toujours » la déchéance du Sultan et s’est arrogé toutes les prérogatives du gouvernement national de la Turquie ; le Califat
même — le suprême pouvoir religieux des
Mahométans — qui était jusqu’ici une digilité héréditaire de la famille impériale
des Osman, sera exercé par un prince de
la même famille élu par l’assemblée. Les
pouvoirs temporels du Sultanat sont partant abolis et le gouvernement de Constantinople cesse d’exister. Il en ressort
naturellement — et c’est probablement là
le fin mot de l’histoire — l’annulation de
tous les traités signés depuis la gueiu-e par
la Turquie, notamment de celui de Sèvres.
Le nouveau gouvernement a pris possession de Constantinople, expédié des contingents dans la région d’Andrinople et a
invité les Alliés à évacuer la capitale où
les kémalistes se chargent du maintien de
l’ordre public. Toutes ces nouveautés vont
donner pas mal de fil à retordre à la proHhaine conférence de Lausanne qui sera
très probablement ajournée.
La Commission des réparations, qui est
à Berlin depuis quelques jours, a reçu de
l’Allemagne un mémorial, relatif à la stabilisation du mark et à l’assainissement
du bilan. I^e gouvernement du Reich se
déclare impuissant à payer les réparations et demande à son tour un emprunt
d’un demi-milliard ou d’un milliard or qui
devrait être facilité par une ultérieure réduction de la dette allemande et un moratoire à long terme, La question est très
gi-ave et la France voudrait la ti’ancher
une fois pour toutes par le contrôle direct
et l’occupation de la Rhénanie. En attendant, le mark s’effondre toujours plus et,
dans ciuinze jours, il a encore perdu un
tiers de sa valeur. Cela n’a pas empêché
à l’ex-kaiser, Guillaume II, de célébrer, à
Doqrn où il réside, son mariage avec la
princesse de Reuss.
Dans les élections municipales d’Angleterre, les lalxjuristes ont perdu 320 sièges
sur 573. Cette défaite marque un sensible
recul des idées socialistes et fait prévoir
une éclatante victoire des conservateurs
aux élections politiques. Cela est si vrai
que M. Lloyd George signale, d’ores et
déjà, le danger d’un gouvernement réactionnaire. A. S.
ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI.
Nuove Liste di Sottoscrizioni.
Sig. I. Benech (Rifugio) L. 5,—■
Sig.ra Tron-Revel, in memoria
Sœur Mafie (Ospedali) » 25,—
Sig. re A., Torre Pellice (Orfanotrofio) » 25,—
Le stesse (Ospedali) » 25,—
Sig.ra Gönnet, Pension du Fort
(Id.) » 10,
La stessa (Orfanotrofio) » 10,—
Valdesi di S. Gustavo (Id.) , » 259,—
Gli stessi (Ospedali) » 250,—
Sig.ra Anna Boringhieri (Rifugio) L.
La stessa (Orfanotrofio) »
Sig. e sig.ra Giulio Comba, in
memoria della sig.ra Láureos (Ospedali) »
Sig. e sig.ra Ad. Comba (Id.) »
Sig.ra Noélie Malan (Orfanotrofio) »
Sig.ra Pierina Bei’tin-Ohauvie
(Id.)
La stessa (Ospedali) »
Sig. Federico Marauda, in occasione matrimonio sorella Giulietta (Rifugio) »
Sig.ra Fanny Peyrot (Orfanotrofio) »
Sig.re sorelle Jalla, Tamietti,
Moré, in memoria cari genitori (Orfanotrofio) »
Le stesse, id. (Ospedali) »
Le stesse, id. (Rifugio) »
Renato e Corrado Tamietti, in
memoria caro babbo (Id.) »
Gli stessi, id. (Ospedali) »
Gli stessi, id. (Orfanotrofio) »
Sig.na Evelina Rostan, antica
aUieva (Id.) »
Sig. Diana Nicola »
Sig.na Maria Telimi (Rifugio) »
Sig. Pietro Alarotti (Id.) »
Sig. Nicola Bradipo (Id.) »
Sigg. Frédéric e Jack Parsens,
Parigi (Id.) »
Sig. Boudrandi, Lione (Id.) »
Sig. Stefano Bounous, Ginevra
(Id.) . »
Sig.ra Meìlle-Gaufrès (Id.) »
En mémoire Marie (Id.) »
Famiglia Pons, Miradolo (Id.) »
Miss Hélène Grims (Id.) »
M.me Burton, Bruxelles (Id.) »
Sig. Pietro Fontana-Roux, Milano (Id.) »
M. Séraphin Franco, Nice (Id.)»
M.me Rivoir, past., Id. (Id.) »
G. V., Lione (Id.) »
Misses CoUee, Oxford (Id.) »
Sig. Oscar De Fernex (Id.) »
Sig. e sig.ra Davit, Genova
(Id.) »
M.lle Marguerite Prin, Grenoble (Id.) »
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