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Quarante-neuvième année.
29 Août 1913
N. 35.
t
L ËCHO DES miEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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Pasteurs.
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et pour rAdnünilstratlon à M. J. CoIssoN, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sani ceux dn
commencement de l’imn^.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les 'vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louange, occupent vcs pensées. (Phil. IV, 8).
aOMMAIRE:
Prograuiiûe pour la semaine du Synode —
Eglise Vaudoise de Salle — Lavalle et
S. Salvador — Notre Evangélisation
— Une Consécration à St-Uoup — Auguste Bebel — Le Congrès Catholique
Allemand — Chronique Vaudoise —
Pro Scuola Normale.
PROGRAMME
pour la semaine du Synode.
DIMANCHE, 31 août, à 10 h.
prédication au Temple neuf par M. E.
Giampiccoli — A 3 h. : réception de la
jeunesse qui a été à l'étranger pendant
l’année, an Presbytère —- A 5 h., au
Temple neuf : prédication de M. Rostagno, sur le sujet: Essere felici. Une
collecte sera faite à l’issue du service —
A 8 h. dans le Temple neuf: Concert
sacré pro Scuola Normale; prix d’entrée: I franc et 2 francs.
lyUNDI, I septembre, à 2 h. : prédication au Temple neuf par M. le doct.
Grilli de Uivourne — A 4 h. : Ouverture
dii Buffet pio Scuota N ormale, dans là
salle du Collège — A 8 h. 34» dans la
salle synodale: séance de la Société
d’Histoire Vaudoise, présidée par M. le
prof. D. Jahier; Commémoration des
deux ex-présidents MM. P. Uongo et
T. Gay; Uégende narrée en patois et
production de documents.
MARDI, à 8 h. 34 pom., dans le
Temple neuf: conférence du prof. M.
Raoul Allier, sur les Missions et l’œuvre civilisatrice. *
MERCREDI, à 8 h. 34 pom., dans le
Temple neuf: Œuvre d’Evangélisation;
plusieurs orateurs se feront entendre.
JEUDI, à 10 h. : réception de la dépittation étrangère — Jeudi soir, à
l’aula magna du Collège: Concert pro
Scuola Normale, avec musique vocale
et instrumentale.
VENDREDI, à 8 h. 34: célébration
de la Sainte-Cène, dans la salle du Synode.
SAMEDI, à 9 h., dans la salle synodale: Retraite pastorale—A 3 h. de l’après-midi: continuation de la séance;
quatre pasteurs sont chargés d’un travail, sur lequel on pourra présenter des
observations - Prières et exhortations.
DIMANCHE, 7 septembre, à l’heure
habituelle du service: prédication au
Villar: M. U- Marauda; à Angrogne: M.
D. Peyrot; à Saint-Jean: M. E. Giampiccoli; à la Tour: M. le prof. G. Uuzzi.
— A 4 h., au Temple neuf de la Tour:
grande réunion à laquelle prendront
part quelques orateurs désignés - Prières - Chants - Exhortations — A 8 h. 34,
au Temple neuf : Réunion finale: Prières
- Chants - Exhortations.
Ce programme, que nous croyons
complet, est plutôt chargé, mais comme
il s’agit de quelque chose de nouveau, .
un essai que nous voulons tenter, dans
le but d’obtenir de plus grandes bénédictions célestes, de réaliser ce qu’est la
communion des saints, nous demandons à nos lecteurs de prier pour que
Dieu bénisse d’une manière spéciale ces
huit jours que nous allons lui consacrer.
EGLISE VAUDOISE DE SALLE.
{Province de Chieti).
J e suis heureux de pouvoir présenter
aux lecteurs de VEcho la photographie
de notre temple de Salle, avec les écoles
et l’appartement que nous avons pu
déjà inaugurer, à la gloire de Dieu, le
12 décembre 1909.
Ua congrégation et l’école du dimanche qui se réunissent dans ce temple,
continuent à prospérer. Cette année a
été vraiment bonne.
Ua lutte avec les représentants de
l’Eglise de Rome est aujourd’hui beaucoup moins acharnée qu’autrefois. U’ar
dit archiprêtre sera capable de prononcer des phrases comme la suivante, qu’il
adressait le 18 juillet au saint protecteur de, l’endroit : « O beato Roberto,
senza di te non sappiamo esser felici...
Tu SÛ l’unica, nostra speranza di salvezza ! ».
Ue soir du 5 août, la congrégation,
ainsi que bon nombre d’adhérents, était
réunie dans le temple pour dire à M.
Alexandre Tron, régent-évangéliste, et
à sa Dame, combien leur œuvre faite
avec zèle et avec amour a été appréciée.
Notre frère et notre sœur se préparent
pour un long voyage : que Dieu les bénisse'dans leur nouveau champ de travail, et qu’il soutienne leurs familles
dani çettè ,heure de séparation. Bien
des ¿Impurs inspirés à la reconnaissance
et àfl’àiïéctiôn fraternelle ont été prononcés ce soir-là, au milieu des larmes.
Nous célébrâmes ensuite la SainteCène, et nous chantâmes le beau can
.•• i (.
SALLE (Abruzzes)
chiprêtre local, jadis si violent contre
nous, a exprimé mainte fois, récemment
des sentiments fraternels à notre égard.
Mais nous ne pouvons pas encore déposer les armes, aussi longtemps que le
Eglise et écoles.
Poiché giunto è ornai l’istante
Che ci deve separar,
Voli al del d’amor vibrante
Il concorde supplicar 1
Jean Bertinat.
Le Rapport de Lavalle n’étant pas
parvenu à temps, nous nous permettons
de le publier dans ¿’Echo, afin que les
membres du Synode puissent en avoir
vision.
LAVALLE et 8, SALVADOR.
Pasteur M. P. Davit.
Nos deux Congrégations qui, d’après
un vœu de la Conférence, présenteront
désormais un seul Rapport, par le fait
qu’elles sont desservies par un seul pas
teur, se composant surtout d’agriculteurs, se ressentent forcément des
conditions de l’agriculture dans notre
région. Or celle-ci traverse maintenant
une crise par laquelle nous croyons que
Dieu veut nous rapprocher de Uui, et
mieux nous faire apprécier ses bienfaits. Hélas ! souvent la prospérité nous
étouffe, et quand celle-ci manque, ou
tend à diminuer, nous murmurons alors
que nous devrions savoir démontrer no
tre reconnaissance d’une manière pratique, quand Dieu nous comble de ses
bienfaits, et nous humilier quand II
semble retenir ou retirer ses dons. Ce
dont nous avons grandement besoin,
c’est que Dieu se serve de la crise actuelle pour nous faire porter à tous —troupeaux et conducteurs —- des fruits
bénis pour Sa gloire.
Comme par le passé, sauf empêchement de force majeure, tous les Cultes
publics ont été présidés par le pasteur,
qui consacrait pour cela les deux premiers dimanches du mois à San Salvador et les deux suivants à Lavalle. (Ue
cinquième, quand il y en avait un, il le
consacrait à la Congrégation du Migûelete). Ce système a des avantages et des
inconvénients. Afin de profiter des premiers, et éviter les seconds, nous voulons essayer à havenir de stliyre le même programme' en hiver, c’est-à dire
d’avril à octobre inclusivement, et d’alterner les dimanches dans les deux paroisses en été, c’est à dire de novembre
à mars inclusivement.
En tenant compte de tout, les cultes
sont mieux fréquentés à San Salvador
par jeunes et vieux. A Uavalle, beaucoup de chefs de famille s’ën abstiennent, ou sont pour le moins irréguliers,
alors que la jeunesse est en général
nombreuse et assidue. Parmi celle-ci,
nous avons organisé une réunion mensuelle pour les anciens catéchumènes,
qni semble nous promettre de bons résultats.
Nous avons eu pendant l’année, deux
seules classes de catéchumènes, une ponr
chaque Congrégation, mais les deux ont
été nombreuses et fréquentées avec assez d’assiduité.
Nos deux écoles du dimanche continuent à nous encourager par le nombre
des enfants qui la fréquentent, surtout
celle de Uavalle où la population enfantine est proportionnellement plus nombreuse. Ues deux ont continué à fonctionner sans interruption tous les dimanches, le pasteur ayant été rempÎaeé
comme précédemment, pendant ses.
absences, à Uavalle par Etienne Geymonat, et à San Salvador par Jacques
Gauthier, aidés les deux de quelques
moniteurs et monitrices, dont nous espérons voir augmenter le nombre.
Ce qui nous préoccupe sous tous les
rapports, ce sont les disséminés toujours plus nombreux: des deux paroisses, dont il est toujours plus difficile de
s’occuper d’une manière suivie.
En vue de cet inconvénient, quelques
familles du Sarandl (paroisse de Uavalle)
célèbrent entre elles une école du dimanche pour petits et grands, quand le
pasteur est absent, et nous y avons célébré aussi un culte le quatrième dimanche après-midi, toujours quand ndris^
PENSION DE FAMILLE, Prof, tourn - XorrePeiiice. EpODue du SYNODE; Pension avee on sans ehamto»
2
Il¡
ra^rons pu. Mais qu’est-ce que cela pour
tant de gens ? ¿
Il y a un léger |éogr^''j|ans fréquentation de la.’Wâinte-Cè#, nifâil élle
laisse toujours éâcôte bfeatfcou^ à désirer, bien que nous n’ayons cessé de
rappeler en toute occasion les paroles
dedésus-Christ; « Buvez-en tous » (Mathieu XXVI, 27) et « Faites ceci en méçidire de,moi » (Luc XXII, 19), et l’exhortation' de Saint-Paul à annoncer
pat le moyen de la Sainte-Cène « la
mort du Seigneur jjisqu’à ce qu’il
viéine » (i Corinthiens XI, 26).
La question, étudiée déjà dans notre
dernière Conférence, et soumise ensuite aux Consistoires par la Commission Exécutive, pour savoir si l’on doit
administrer le baptême à tous ceux qui
'se prHëhtèhf indistinctement, ou seulement aux enfants dont les parents
s’engagent à fréquenter les cultes, s’intérèsser aux œuvres de l’Eglise et à Son
propre soutien, et à éduquer leurs enfants conformément à ce qu’ils promettent ou que le baptême implique a
été étudiée et débattue en public et en
particulier. Pour le moment, aucune décision catégorique n’a été prise à cet
égard, mais une opinion est en train de
se former au sein de la partie plus saine
des deux Congrégations en faveur de la
seconde alternative.
Pour les statistiques et la liste des
contributions, voir les tableaux fournis à la Commission Exécutive et consignés par elle dans son Rapport.
Résumé du Rapport du Consistoire
par P. Davit, pasteur.
Nous réservons Miguelete pour un autre numéro.
NOTRE ÉVANGÉLISATION.
Nous , avons sous les yeux le rapport
de^notre oeuvre d’évangélisation pour
l’aUnéé ecclésiastique 1912-1913. Nous
l’avons lu tout d’un trait; c’est dire que
nous l’avons trouvé intéressant, et que
nous étions anxieux d’y découvrir les
nouvelles victoires de l’année. Les
temps où l’on pouvait signaler une
marche en avant, des centaines de recrues s’approchant du millier, des persécutions cruelles ou raffinées, des positions prises d’assaut, des foules se
pressant dans les temples, ce temps
n’est plus; c’est une chose du passé. On
serait bien aveugles! l’on ne voulait pas
tenir compte de ce fait, qui nous dit que
la liberté tant appréciée a aussi apporté
avec elle une certaine nonchalance religieuse, un laisser aller qui est bien pénible pour quiconque doit le constater.
Et cependant le rapport, avec une foi
que nous admirons, débute par constater que l’Italie n’est pas irréligieuse et,
qu’au contraire, il y a de profonds besoins religieux au milieu des masses,
qu’il faut réveiller et seconder. Les statistiques, quoique nécessaires pour raison d’ordre, ne donnent pas une idée du
travail accompli, de cette semence jetée
dans les cteurs, qui tôt ou tard germera
et portera ses fruits. Que l’on tienne
aussi compte du nombre très limité
d'ouvriers, là où ils étaient réclamés,
des difficultés toujours croissantes pour
assurer le budget, et l’on trouvera non
pas une, mais mille raisons pour bénir
Dieu, qui a secouru, pourvu, agi et
béni.
Parmi les Eglises qui, cette année
éncore, ont été bénies d’une manière
spéciale, nous nous hmitons à signaler
Felónica Po, qui compte 102 membres
communiants avec 20 nouvelles admissions; Rome avec 320 membres; Milan
avec ses 333 et... bien d’autres encore.
C’est avec une joie toute spéciale que
|ious adeusons,,un versement de francs
^8.996,^3 de la part de toutes nos Egli,^s d’évàpgélisation, desquels 34.057,95
üsferséÉà^fa codsse centrale et 1.263,50 à
la caisse retraites.
Le rapport,'dans ses conclusions, a
mille fois raison, quand il indique comme moyen de succès le dévouement et la
consécration complète au service du
' Maître, de la part de tous ceux qui ont
^ ..rép^du à.son appel. Nous voudrions
ijouter aussi qu’il faut l’assurance du
succès, la certitude qu'avec Christ, tôt
ou tard, la victoire doit sourire.
Nous ne voudrions pas clore cet article sans faire allusion au président du
Comité, M. A. Muston, qui cette année
va être remplacé dans cette charge si
honorable, 'mais si difficile et qui le devient toujours plus. M. Muston, pendant ces sept dernières années a déployé
une activité fébrile, se montrant un excellent administrateur et payant de sa
personne, chose indispensable quand on
doit donner l’exemple. Sous sa présidence nos immeubles se sont accrus ou
améliorés, et tout ce que nous pouvons
lui souhaiter, c’est que Dieu continue à
lui accorder une bonne santé, et lui
donne un successeur qui marche sur ses
traces pour le zèle, le dévouement et
l’amour déployés pour le bien de son
Eglise. La loi des sept ans a ceci de bon:
c’est qu’on arrive au terme de la responsabilité avec l’intense désir qu’un
autre puisse suivre et faire encore
mieux s’il est possible. C. A. Tron.
Une Conséeration à St.-Loup.
Le Journal Religieux, de Neuchâtel,
nous donne le compte-rendu de la dernière consécration de diaconesses .qui
eut lieu à St-Loup. Nous croyons 'que
cela intéressera les lecteurs de VÈcho
d’en prendre connaissance;
«L’admission des diaconesses, à StLoup, cette année, a été particulièrement impressionnante et belle. C’était
mardi 29 juillet, à 4 heures de l’aprèsmidi. Dix jeunes filles, à l’œuvre déjà
depuis cinq à six ans, devaient recevoir l’imposition des mains. Quatre
d’entre elles appartenaient au Canton
de Neuchâtel. A leur entrée dans la
chapelle, toute remplie et ornée de
fleurs, elles sont accueillies par un
chant de leurs compagnes. Puis le directeur, M. Rau, après un cantique de
l’assemblée, la prière et la lecture de
2 Rois II: «L’ascension d’Elie », relit
le verset 9 qui servira de texte à son
discours; «Qu’il y ait sur moi, je te
prie, une double portion de ton esprit ».
Ce discours toucha profondément les
auditeurs par son accent chaleureux et
paternel. « Bien des diaconesses nous
ont été reprises dernièrement, dit M.
Rau. Que l’Esprit qui les animait vous
anime aussi, l’Esprit de Dieu qui nous
pousse aux pieds du Sauveur, Esprit
inspirant divers ministères, et qui sera
pour vous un Esprit d’amour, de dévouement, de zèle au service des pauvres, des petits et des malheureux. La
diaconesse ne peut se passer de cet Esprit. Être diaconesse, c’est l’avoir sollicité et reçu; c’est donc être une servante de Jésus-Christ. Convaincues de
la beauté de votre ministère et de la
grandeur des besoins auxquels SaintLoup doit répondre, vous travaillerez
sans découragement, malgré tous les
obstacles, pour la gloire de Dieu, et
assurées de son puissant secours ».
Deux pasteurs qui avaient d’anciennes catéchumènes au nombre des diaconesses admises, leur adressent des
paroles d’encouragement et d’affection.
« Dieu est lumière ». Sa lumière sera
pour vous la source dç toute forceV'de
toute joie, du dévouement et de la persévérance, dit M. G. Borer-Girard,’4ui
avait commencé ainsi son allocution:
« O vous qui saluez la vie.
Vous dont la vigueur fait envie
A ceux qui se sentent baisser.
N’aspirez qu’à bien commencer:
Au Dieu de paix et d’espérance
Donnez votre humble confiance;
Obéissez à Jésus-Christ, )’
A sa Parole, à son Esprit;
Pénétrez-vous de sa lumière
Qu’il ait votre âme toute entière ;
Suivez-le, sans redouter rien !
Qui veut le bien trouve le bien ».
M. Junod, de Chézard ; « Grande est
la joie du pasteur qui voit une ancienne
catéchumène devenir diaconesse. Il n’a'
pas^ travaillé entièrement dans le désert. L’Eglise aussi partage cette joie.
Voilà les fruits du christianisme ! peutelle répondre à ceux qui ironiquement
demandent ; Où sont-ils ? Votre sourire
joyeux, votre sympathie chrétienne apporteront à bien des malades paix et
soulagement. Puissiez-vous en amener
beaucoup aux pieds de J ésus-Christ ».
M. Max Borel, ancien pasteur, applique à l’œuvre des diaconesses la parole du Seigneur : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir », puis,
après que le président du Comité, M.
E. Chapms, notaire à Chexbres, eut
présenté aux dix jeunes filles assises
au pied de la chaire, les vœux du Comité et de l’Assemblée, M. Rau leur
confère l’imposition des mains et indique à chacune un passage de la Bible,
comme souvenir.
La cérémonie se termina par une
prière de M. Edouard Genton, pasteur
à Lausanne, et le chant de : « Grand
Dieu nous te bénissions ». L. F.
Nous ne saurions assez insister sur la
nécessité, soit pour notre Maison de
diaconesses, soit pour les sœurs qui en
font partie, de demander à Dieu qu’elles soient animées et dirigées par Son
esprit.
Aussi comprenons-nous pourquoi, M.
Rau, ce vénéré serviteur de Christ, avec
l’expérience que lui a acquise son long
ministère au milieu des diaconesses, ait
choisi ce texte pour la consécration des
nouvelles diaconesses de Saint-Loup.
Et nous voudrions que tous nos Hôpitaux évangéliques ou protestants
d’Italie gardent d’une manière jalouse
un caractère franchement évangélique,
car^ là où est l’Esprit du Seigneur, là
est la vraie liberté. D. P.
AUGUSTE BEBEL.
L’Allemagne vient de faire une grande
perte par la mort de Auguste Bebel, le
leader bien connu du socialisme. Il a
consacré sa vie à la politique, et tout
ce qu’il a fait, dit ou écrit, serapportait
à cette idée centrale, la politique.
Cela explique son étroitesse et son intolérance dans une quantité de questions vitales, ne voyant que cette idée
là, qui était sa vie. — Il était un véritable lion quand il pérorait en public
ou qu’il se trouvait devant les foules,
mais dans la vie intime il était un agneau
doux et aimable, ayant une quantité
d’anecdotes à raconter. Comme orateur,
il était sans contredit, le meilleur orateur allemand, mais il excellait aussi
comme organisateur -, en effet, quand il
prit en main les rênes du socialisme,
ce parti comptait 20.000 adhérents; à
sa mort, il laisse une armée de près de
4.250.000 soldats. En véritable allemand, il sut se garder calme, même
froid, et ne se donna jamais pour battu.
Malheureusement, cet homme célèbre,
au point de vue religieux, laissait beau
coup à désirer. Rattaché au parti moÎ^ste,; il ïj,’aimait pas les chrétiens 4i la
feligio|ij et il prit .Ifien soin que ceux
d’ientre ses disciples qui avaient des
convictions proffinéément religiefiseS
eussent une place en vue au sein' du
parti. Le socialisme, d’après lui, devait
être areligieux. Cela suffit pour ùous
expliquer quel vent souffle de ce eôté
et ce que l’on peut attendre quand il est
au pouvoir. N
CHRONIQUE
COLONIA VALDENSE. On nous
apprend là mort de Paul Jourdan, originaire de la Tour, décédé à Colonia'à
Î âge. de 69 ans, laissant après lui tiue
nombreuse famille. Il était Je frère de
1^- J- J- Jour(ia'i<7 ex-instituteur, auquel nous adressons nos-çondoléances.
ETATS-UNIS, Le 23 juillèt-dernier,
expirait sur les montagnes du Vermont.
M. Vincenzo Ravi, bien connu en Italie
et en Amérique. Né en Sicile, il avait
embrassé la carrièreecclésiastique, pour
l’abandonner lorsqu’il fut éclairé par la
lumière de l’Evangile, et il Se consacîâ
au ministère évangélique, en suivant
les cours de la Faculté théologique de
Florence, et en s’enrôlant au service de
l’Eglise Libre d’abord, et en se rendant
en Amérique ensuite, où il consacra ses
dernièresforces à évangéliser les Italiens,
Vincenzo Ravi figurait dans le rôle des
pasteurs Vaudois, comme pasteur aggregato. — Son fils, qui est à Boston,, s’intéresse d’une manière spéciale à notre
œuvre d’évangélisation. Nous lui exprimons, dans Son deuil, notrevive sympathie chrétienne.
LA TOUR. Vendredi dernier ont eu
lieu les obsèques de Susanne Reynaud
veuve Tourn, décédée aux Bouïssa, à
l’âge de 86 ans. Un nombreux çprtège
accompagna ses dépouilles mortelles au
champ du repos. Toute notre sympathie
est assurée aux familles frappées par ce
deuil.
—Deux candidats allemands se trouvent au milieu de nous; MM. Dondorf
et Neuser, ayatit pour mission d’assister à notre synode. Ils se proposent de
faire le tour de nos Vallées, après avoir,
avec M. le pasteur Coïsson, visité les
Vaudois des Hautes-Alpes.
— M. et Madame Barai, de Pierre
Grosse, viennent d’arriver pour un court
séjour à la Tour et à Rorà.
— La chaire de la Tour a été occupée, le matin, par M. le rév. Ugo
J anni, qui prêcha sur Actes XXIV, 25 ;
« Pour le moment, retire-toi ; quand j’en
aurai le loisir je te rappellerai »; et le
soir, par M. le prof. Rostagno, qui prit
comme texte les paroles du Pharisien à
Jésus : « Et toi, qu’en dis-tu ? ». — Inu- ■
tile d’ajouter que les orateurs furent
écoutés avec plaisir et fort goûtés. Ils
parlèrent tous deux avec une grande
puissance d’esprit. Que Dieu veuille
bénir ces appels si directs.
— Samedi soir, une cinquantaine d’amis, spécialement de la campagne, offrirent un dîner à M. Jacques ArmandBosc, assesseur de là 'Pour, pour se réjouir avec lui de la décoration qu’il a
obtenue du gouvernement il n’y a pas
longtemps, ayant été créé chevalier de
la couronne d’Italie. MM. le Syndic, le
pasteur, J. J. Jourdan, et le notaire
Pellegrini prirent la parole en cette occasion.
— Fiera di Benejicenza. Mercoledì 3
Settembre, dalle 14 alle 18, e Giovedì
4, dalle 9 alle 18, nei locali del Collegio
Valdese avrà luogo una Fiera di Benejicenza a prò della Scuola Normale,
‘ ! Í'j
3
I
Il pubblico è caldamente pregato di
intervenirvi. Troverà un grande assortimento di porcellane, Hmr^i^ specialità
per, bambini, ecc. Pesjpa gastrçnomica e
sceliQ Buffet. IJ BuffetlsàÈrà>âiÿclB; aperto
nei giorni di Lunedì, Martedì^e Venerdì^
nelle ore pomeridianè". ^
Tutti dunque aììa. Fiera M' Beneficenza, col sentimento di concorrere all’effettuazione di un’opera bella e tfuona
qual’è la Scuola Normale Mista Pareggiata di Torre Pellice< ¡ : ,
— Concert. Nous apprenons avec plaisir que le Concert de musique sacrée en
faveur de V Ecole Normale, qui eut un
si grand succès le printemps dernier à
La Tour et à Saint-Jean, sera répété--'
avec quelques modifications Dijaanclie
prochain 31 cour, à 8 h. J^'Ou'soir dans
le Temple de La Toni. En voici le programme;
Prima parte: i. Ouverture per (Egano — 2. Ganter, « Il Credo », Coro a
4 voci miste — 3. Ariosti, « Adagio
molto », Violoncello e Organo — 4. a)
Durante, « Preghiera », Melodia per soprano (sig.na E. Didero); b) Ruspini,
« Preghiera », Canto, con Violoncello —
5. Mozart, « Ave verum », Quartetto
d’archi — 6. Rheinberger, « Canti di
passione », Coro a 2 voci di donne con
accompagnamento — 7. Bach-Gounod,
« Méditation », Violino e Organo.
Seconda parte: 8. Gounod, « Le Vendredi Saint », Coro a 6 voci miste nr q.
Bazzini, « Elegia », Viqlino ;e.Organ4
IO. Bach, « Aria », Melodia per soprano
(sig.na E. Didero) — ii. Thomé, « Andante religioso », Trio per Violino, Violoncello e Organo — 12. Mendelssohn,
« La voix de Dieu », Coro a 4 voci miste.
Organo: Sig.na Trossarelli — Violino: 1° Sig. W. Jiirgensen, 2° Sig. G.
Turin — Viola; Sig. Enrico Prochet —
Violoncello: Sig. M. Peyrot — Istruttore e Direttore dei Cori : Sig. Eugenio
Revel.
Le porte saranno chiuse durante la
eSeCu^òne dei singoli pezzi.
La richesse du programme, le talent
bien connu des différents artistes, la
beauté des chœurs exécutés par une
masse imposante, ne peuvent manquer
d’attirer un nombreux public, non seulement de La Tour, mais aussi des
Communes voisines, désireux de passer une soirée de véritable jouissance
artistique et en même temps de contribuer à une œuvre si utile comme celle
de l’Ecole Normale.
Les billets sont en vente à l’Imprimerie Alpine, à la Librairie Gilles et à
la Papeterie Travers.
— La Société d’Histoire Vaudoise
tiendra sa séance annuelle à la Maison
Vaudoise, le soir du i septembre, à 8
heures y¿. L’ordre du jour est le suivant: I. Commémoration des deux derniers présidents, MM. Longo et Gay (C.
A. Tron) — 2. Rapport du Vice-président (D. Jahier) — 3. Commémoration
de la bataille de la Marsaglia — 4. Légende Vaudoise, en dialecte rorengo (J.
D. Hugon) — 5. Communications diverses.
La séance est publique. Les membres
sont priés instamment d’y intervenir.
PA VERNE. On nous communique ce
qui suit: « J’ai une bien triste nouvelle
à vous apprendre : c’est que notre pauvre père, M. Paul Gardiol, pasteur à
Payerne, qui venait de demander la retraite est mort ce matin, après trois
jours seulement de maladie. Il s’est
trouvé mal samedi soir, mais il a encore prêché deux fois dimanche. Il n’a
pas pu achever le second service, étant
trop mal. Nous avons cru d’abord que
ce n’était qu’une indigestion; ce n’est
que mardi matin, que, voyant que ça
n’allait pas, on a fait venir le médecin.
Il nous a tout de suite dit que c’était
très grave, qu’il avait quelque chose qui
obstruait les intestins et qù’il fallait
l’opérer tout de suite si nous ne voulions pas qu’il' mourût dans d’atroces
souffrances. C’est ce qui a été fait; il'a
été opéré mercredi soir, mais il était
trop faible et son cœur a cessé de battre
ce matin à hifit heures. Il est mort paisiblement, sans souffrances, et c’est ce
>■ .V. ■ t.- ■ •
qui nous console. Il s’est déjà bien
rendu compte hier que sa fin était proche et il nous a dit adieu à tous si calmement et courageusement. Il a eu une
belle mort; il est tsombé à son poste en
fidèle soldat du Christ ». '
Nous adressons à sa famille qui est
en Suisse et à ses parents qui sont à la
Tour, nos plus sincères condoléances,
dans ce grand deuil qui vient de les
frapper, — Sur cette mort nous recevons la lettre suivante ;
Cher Directeur,
Le Seigneur vient de rappeler à Lui
un autre de nos collègues dans le ministère évangélique, originaire de nos Vallées Vaudoises: M. Paul Gardiol, pasteur.
Dimanche dernier, 17 courant, avant
la fin du second culte qu’il dirigeait depuis de nombreuses années dans sa paroisse de Payerne (Vaud, Suisse), il fut
, tout à,coup interrompu par une forte
dduleur. Transporté chez lui le mal ne
fit qu’empirer, et à la suite d’une opération qu’il subit à l’Infirmerie locale,
il expirait le 20 courant, à 7.45 h.,.entouré par sa femme et ses enfants, accourus à son chevet.
Paul Gardiol naquit en l’année 1853,
aux Chabriols de Torre Pellice, d’où il
fréquenta régulièrement les écoles élémentaires, puis le Gymnase-Lycée
Vaudois du chef-lieu. En 1874 il se
rendit à Florence, où pendant deux ans
il suivit les cours de notre Faculté Vaudoise de Théologie. Il termina sa préparation théologique à Genève, où
bientôt après il fut consacré au ministère de la Sainte Parole.
La première cure qui lui fut confiée
fut celle des Asiles John Bost à Laforce (Dordogne, France), où ce refuge
de tous les maux physiques auxquels
l’humanité est exposée, lui acquit des
expériences multiformes et bénies pour
l’avenir. Il fut ensuite pendant environ
sept ans pasteur de l’Eglise Réformée
de Saint-Hippolyte du Fort (Gard)^
parmi les descendants huguenots des
Cévennes. Et il dédia les dernières vingt '
cinq années de son activité à la paroisse
réformée nationale de Payerne, d’où le
Seigneur l’a retiré un mois avant le
jour où il désirait commencer sa retraite. « Que la volonté de Dieu soit
faite, et non pas la nôtre ». '
Nous prions Madame Gardiol, née
Brun, sœur du feu missionnaire français en Australie, les fils, l’un pasteur,
l’autre médecin, le troisième et quatrième ingénieurs, le dernier étudiant, /
et Punique fille, maîtresse à l’Asiie
Frœbellien de Morges, de vouloir bien
agréer la sympathie vivement sentie de
leurs amis Vaudois.
Edouard Japi^a.
PERRIER. Le 22 août dernier, le
petit village de Perrier était en fête. Il
s’agissait d’inaugurer le téléphone, eton .
profita de cette occasion pour offrir un
dîner à S. E. L. Facta, ministre des finances, qui avait promis de se trouver’
au milieu de ses électeurs ce jour-là. La
journée, très belle, favorisa la fête, et
les discours prononcés furent très nombreux. Nous nous limitons à signaler
ceux de l’avocat Peyrot, syndic du
Perrier, du ipodérateur E. ¡Léger, de B.
Soulier, pasteur, de don Sâleng, de don
Richard, du ehèv. Coùeoùrde, sans oublier celui du commandeur Bosio, l’ami
intime du Ministre des finances, syndic
du chef-lieu de l’arrondissement. S. E.
Facta ]^pO|i'iÉit,à(taus ^fivéc sa verve habituelle,' èE' maintenant cette popularité
qui le rend si cher à ses électeurs.
PRARüSTIN. Diraanche' dernier,
nous eûmes l’agréable surprise d’avoir
au miheu de nous, occupant la chaire,
"M. Farsw/o de Câtanë, membre du Comité! 4':||tang^atio^;; ? l’après-midi il
présidà drié boifiie réfiûibn en' ¡plein air,
près ideriSadnt-Second. y
ROEA.^4pr?s afoir entendq; l’afitte
dinianche, le pasteur M. D. Forneron,
d’Iri#, (fi’man'che dernier là èhaire fut
occupée par M. Bertinat de Chieti.
TURIN. Dimanche dernier expirait,
après^'qttelques jours de maladie, Madame Emma Ribetti-Caffarel. Née à
Turin, où, comme jeune fille, elle s’intéressa nux choses religieuses, elle fit la
connaissàncé du pastéùr évangéliste
JeaUjÇlbçtti,, un de, ¡nos înfilleurs ouvriéfs,'-âu4ûéf elle dèvint 4a Idèlé compagnersea Je suivant à Livourne, à Rome, à Florence, à Pise et à.Turin. Elle a
pu voir^pendant son ministère, les plus
belles années de notre œuvre d’évangélisation, les beaux temps de l’enthousiasme et des grandes espérances. Son
mari la devança de quelques années
dans ,1’éternite, et M.me Ribetti a continué à.yivre à Turin, sa ville natale,
entouréeq)ar les soins'àffectueux de ses
enfants, auxquels comme aux parents,
nous exprimons notre vive-sympathie
dans, leur- deuih —
— Mardi soir à minuit, notre aîfii M;
B. Chauvie, qui dirige le restaurant
Boringlïïerrâ 'Türin, a été vïctirne d’un
audacieux attentat. Cinq malfaiteurs
l’ont cruellement frappé en le dépouillant de sa montre, et, n’éta|; jjajjresenèe
d’esprit de M.me Chafiviè,’ qüî s"*est
mise à crier au secours, il y aurait eu
des - yktiines à^ déplorer et- ne# seulement un vol. Nofis sbmifiis)|iiu|èux que
M. et M.me Chsfiivie ¡aient pu s*en tirerainsi, car le danger a été grand, et nous
en remercions Dieu.
VÎAL SAINT-MARTIN. La réunion
du (f Crô la guerro ». Dimanche 24 août,
à 3 Vt de l’après-midi, — on aurait
dû éommeneer à 3 heures si l’on n’avait pas, cette fois encore, adopté ce
qui lest regrettable, l’heure Vaudoise,
pour attendre les retardataires — a
commencé la réunion du Crô ia guerro.
Le public, composé surtout par la jeunéSsè accourue de tous les côtés du Val
Saint-Martin, était très nombreux, et
à l’exception de quelques individus,
très attentif et- recueilli.
Les pasteurs Peyronel, Garrou et
:.lSoulier parlèrent sur Esaïe LXI, 9-12,
efi appliquant avec beaucoup d’à-propi^ les paroles du prophète à notre peuple. Le pasteur L- Rostagno de Florence intéressa vivement le public en
lui parlant de notre œuvre d’évangélisafioii en Sicile. Notre œuvre rencontre
des difficultés, mais elle offre aussi des
ençouragements admirables. La Parole
deiDieu continue à opérer de vrais micles dans les cœurs et dans le monde.
L’heure avancée, le ciel qui semblait
annoncer la plifie, et l’impatience manifeste du public venu de bien loin, persuadèrent quelques-uns des orateurs
annoncés à renvoyer leurs discours à
une... autre occasion.
pourquoi ne feràit-on pas ce culte le
difiianche matin à ï6 heures ? demandait un Vaudois de Vérone. — Si le
temps est beau on n’y perdrait rien à
convoquer les familles dans ce beau
temple de la nature, ajoutait-il. —
Nous passons la demande aux Consistoires des Paroisses de cette Vallée,
pour qu’ils l’examinent et se prononcent sur son utihté. H. H.
>RO SCUOLA NORMALE.
20» LISTA DI SOTTOSCRIZIONE.
ChIBSA D1 BlEttA, a mezza del pastore sig.
Giosui Tron (2« Lista) : Sig.raAlbertazzi Ma
ria, L. 5 — Sigg. Albertazzi Paolo, Sil|^ 14^«
Tito, Alpina, Ezio, 6. - ; s a =. *
Comitato di Milano (2« Lista) : Itslgnor
Leidheuser, oltre alla contribuzione personale che già figurò nella i« Lista, ha ora generosamente rinunciato al rimborso di L. roo
da lui spese per l’organizzazione della colletta di Milano — Sig.ra Dollfus Susanna, 20
— Sig.ra Mylius-Richard Anna, io — Sig.ra
Richard Ang., io — Sig. capitano Constantin, 15 — Sig.na Genre Valentina, 5 — Sig.na
Bert Ida, 5 — Sig.na Beux Susanna, 5 —
Sig.na Tourn Eugenia, 5 — Sig. e sig.ra
Griot Giovanni e Maria, 50.
Chiesa di Catania, a mezzo del pastore
sig. Giuseppe Fasulo, L. 2°.
Chiesa di Champ-de-Praz, a mezzo del
maestro-evangelista sig. Gustavo Bert:, Sig.
Gaudina Pietro, L. 3 — Sig. Bert Gustavo, 5.
Chiesa di Aosta, a mezzo del sig. Michela
Pietro, L. 55.
CmESA di Livorno, a mezzo del pastore
sig. dott. Giovanni Grilli: Sig. Bergeoh P.,
L. 5 — Sig. Cignoni Mario, 100 — Sigg. Cignoni A. e L., 50 — Sig. Cigttoni Luigi, 50 —
Sig.ra Ferraris Beatrice, 5 — Sig. Grilli Giovanni, 20 — Sig.ra Mannini-Rivoire G. j i i —
Sig.ra Montandon, 5—Sig.ra Romieux E.,
5 — Sig. dott. Santacroce, 5 — Sig.ra Tanzi
A., 5 — Sig. Vezzosi R., 4 — Sig. Wéber
F., IO.
Chiesa di Nizza (i« Lista), a mezzo del
sig. Emilio Rivoir: Sig. Kraft Constant di
Carlsmhl, L. 25 —Sig. Longo cav. Paolo,-pastore, 50 — Sig. Ch. Kraft, 25 —- Sig.na Secrétan-Mayer, 20 — Sig. e^sig.ra Franco’ 20
— Sig. e sig.ra Fantoni, 10^ — Sig. F. Mévetres, 5 — Sig.ra Pirani, 5 —Sig. e sig.ra Emilio Rivoir, 50 — Colletta nel Tempio, 35 —
Beneficio nel cambio per alcune di tali oblazioni, 4.
¡Vomitato di Genova (2«. Lista)
Schoeller Augusto, L. 50 — Sig. prof.^ <Mo|
Vanni Gardi'òl, io — Sig.na Adeie Vola' 5»
pRÒvENiBNzE VARIE : Miss Ethel Binghami
L- 129,15 --^ Anonimo .di Kesswick,„§,uiSzzè
del sig. Ernesto GiampiccoU, 26 — Sig.» L;
Mackay Wilson (Irlanda), per creazione' fi
borse di studio, 2586 — Sig. Usbofne, Qouthsea, 52 —^ Sig. Thomson, Edinburgh,j 2^
— Sig.fa Agnes Thomson, Id., 52 — Sig) A,
R. Thomson, Bowden, 26 —■ Sig. rev. Fo)
theringham, Londra, 50 —^Sig.ra John iFoi
théringham, Oxford, 23 |f-VSig. Cyrus Mac
Kòrmick, America;» 5000;' | ? S
Comitato di Torre Peeeice-Luserna S|
Giovanni; Famiglia Geymonat, L- —f
Sig. Tron Enrico, pastore emerito, Pinefolo
50 — Sig.ra Pons Paolina, Spezia, io —Sigi
Pons Giuseppe, i — Sig. Paolo Calvino d{
Rio-Cros, pastore a Lugano, 100 — Sig.Ey-)
nard Daniele P. (Cleveland-Ohio), 25,76—t
Sig. Rostan P. Louis (Id. id.), 10,30^Prof.
P. Monnet (Id. id.), 100 — Famiglia Appia ;
in memoria del sig. G. Appia, 205 —Sig.ra^
Schenker, 21,40 — Sig. dott. Garbs, 3—
Sig.na von Preen, 12,20 — Sig.na Platzmann, 10,70 — Sig.ra Tourn EUsa, 5 — Sig .
Del Pesco Guglielmo, 4—Sig. Benech Paolo,
2 — Colletta della Sea del 15 Agosto, 70.
Parrocchie deede Vaeei Vaedesi : Parrocchia di Rodoretto: Quartiere Villa Serrevecchio (collettore sig. Giacomo Barrai) ; Sig.
e sig.ra Pons, pastore, L. 35 — Sottoscrittori
vari, 8,75 — Quartiere Armands (collettore .
Filiberto Pons), 3 — Quartiere Campo del
Clot (collettore sig. Davide Balma), 3 —
Quartiere Costa Rimà (collettore sig. Bartolomeo Pons), 9,50 — Quartiere delle Fontane (collettore sig. Enrico Breuza), 17.
Parrocchia di Massello: Quartiere di Petit
Passet, L. 125 — Quartiere fi Grangedidières e Ayasses, 6 — Quartiere dei Roberts, ii
— Quartiere di Brelacombe e Porrinches,
7i75 — Quartiere di Gros Passet, 4,55 —
Quartiere delle Porte, 7,50 --Quartiere di
Champ-la-Salza: Sig, GioVaniii Tron, 5 —
Sig. Beniamino Pons, 5 — Sig. J. Balme, 5
— Vari sottoscrittori, 13 —Sig. e sig.ra Péyronel, pastore, io — Ùnione Cristiana delle
Giovani, io — Il Concistoro, 13,65.
Parrocchia di Praly: Quartiere della'Maière, L. 5,50 — Quartiere jVilla; Sigi't^ill
Enrico, 5 — Vari sottoscrittori, 26— Quartiere Cougn : Sig. J. Grill, 5 — Vàri sottoscrittori, 8 — Quartiere dellTndritto, 4,50 ^ Quartiere dei Ghigo: Sig. E. Pascal, pastore,
lo — Vari sottoscrittori, 18 — Quartiere dei
Màlzat, 9 — Quartiere delle Orgères, * 10,25
Quartiere dei Pommiers : Sig. Jourdàn, li
— Quartiere di Ribbo, 5.
Totale ventesima Lista L. 9743,95
Liste precedenti » 62.335,10
g. TOTALE GENERALE ‘^’L. 72.079,05
C.-A. Tbon, Dkecteur-responscèhe,
4
due coppie - marito e
moglie - possibilmente
senza figli, od almeno senza bambini
piccoli, pet due importanti portinerie
in Roma. Inutile mandare domande se
non si possono fornire ottimi certificati
e rispondere ai seguenti requisiti: Il
marito deve avere assolto ogni obbligo
di leva militare e non avere oltrepassato il cinquantesimo anno d'età; deve
mvere inoltre una bella presenza, senza
difetti fisici, ed avere l’istruzione corrispondente alla licenza elementare. Saranno preferiti coloro che conoscono il
francese e l’inglese e che, essendo stati
nell’Arma dei carabinieri o delle guardie di finanza, godono di una pensione
governativa.
Rivolgere domande e documenti all’Ammintetrazione Stabili Chiesa Valdese
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A. M.
69
RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
È un preparato speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeboliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza
senza rnacchiare nè la biancheria, ne la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
ATT EST ATTO
Signori MIGONE <S C. — Milano
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che
mi ridonasse ai capelli ed alta barba il colore primitivo,
la freschezza e la be llezza della gioventù senza avere il
minimo disturbo ncirappltcazione.
Una sola bottiglia della vostra Anticanizie mi bastò cd ora non ho un solo pelo bianco.
Sono pienamente convinto che questa vostra specialità non è una tintura, ma un'acqua che
non macchia nè la biancheria, nè la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
scomparire totalmente le pcliicoie e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non cadono più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. PEIRANl ENRICO
Costa L. 4 bottiglia, cent. 80 in più per la spedizione 2 bot>
tiglie L. 8> ’ 3 bottiglie l. H franche di porto ed è in vendita
presso tutti i Farmacisti, Parrucchieri e Droghieri.
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