1
Soixante-septième année - Anno IX”
12 J(uin 1931
N* 24
L E£H0 DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
' . jTOms PELLICE ? —
PRIX D'ABONNEMENT I
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériqoes)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,—
. 24,. 22,—
Poor 6 moia
6,
12,
On s'abonne: à TorrePelliee, au Bureau d'Administration de l’£CAo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Giko Costabel - Le Collège Torre Pelliee — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N” 25 - Torre Pelliee.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
dresses coûtent $o centimes.
Le numéro: 20 centimes
Tous les changements d’adresses coûtent $o centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Qim toutes les choses vraies, honnêtes, Justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
3
i
U VIF INTtflIFIIBF
Chercher Dieu.
« 0 Dieu ! tu es mon Dieu,, je te dierciie,
Mon âme a sdif de toi,
ma chair soupire après toi... ».
PS. LXIII, 2.
Les historiens, les géogrlaphes, les explorateurs sont uniatniimies à dédarer que
jamais, au cours de leurs recherches, ils
n’ont rencointré un peuple sans nehgion.
On peut remonter très haut dans le cours
de l’histoire, ou s’en aller dans les contrées
les plus perdues, partout on trouve des
croyances religieuses, d;es idoles, des prières, des sacrifices.
Ces manifestatioinB qui sont parfois
grossières, immonajes, sanguinaires même,
prouvieffit que, sous toutics les latitudes et
dans tous les siècles, les hommes ont été
poussés à chercher Dieu.
Et ce qui est vrai des peuples, des tribus, est vrai des hommes pris individuellement : en tous, quels qu’ils soient, il y a
une force qui les pousse à chercher Dieu.
Certains ont pu nefouter cette force, lui
faire opposition pondant un temps pins
' ou moins prolongé ; elle ni’en est pas moins
là, prête à se manifester dès que des circonstances favorables se préseinteront.
h: * ^
Voici uji homme qui a vécu sans Dieu
unie bonne partie de son existence. Il était
Sans hostilité à l’égard de la religion, —
mais il vivait sans que ses pensées s’élevassent jusqu’au Créateur. La terre lui
suffisait : sa situation matérielle était
assurée.
Or, tandis qu’il avançait ainsi, sans se
pTéoccuper du cid, ayant assez à faire,
assez à manger, petit à petit une sorte de
mécontentement s’est fait sentir en lui,
un sentiment d’insécurité est venu troubler son apparente quiétude.
D’abord persuadé que la, fatigue faisait
naître en lui ce malaiise, il n’en a tenu
aucun compte. Mais il eut beau faire : le
jour est venu où il a bien fallu qu’il
s’avouât que la vie qui Ipn^gtemips l’aviait
saltMait lui paraissait morne, plate, ennuyeuse, qu’il en avait assez de traîner
une existence sans signification.
Ah ! c’est qu’on peut avoir atteint le
but matériel que l’on propo'sait à son effort, on peut avoir conquis une belle situation, être respecté, envié, et, cepenr
dant, m’être pas sajtîBfait et, percevoir un
vide étrange au fond de son cœur:!
Chez d’autres, o’est d’une manière différente que ce sentiment de vide et d’insécurité s’est manifesté. Tandis qu’ils mardiaient sans Dieu sur ia terre, préoccupés seulement des choses Visibles, c'œt la
maladie qui s’est abattue sur eux.
Pendant les longues journées qu’ils ont
payées dans leur chambre, i>6ndaint les
interminjables nuits d’iinsoninie, ils ont pu
réfléchir, miesurér leur faiblesse, leur peu
fle durée et d’importance... (Ife ont éprouvé
te besoin de s’appuyer sur quelque chose
de plus solide que leur corps, ils ont cherché le roc sur lequel ils pourraient s’établir.
D’autnes, frappés par le deuil ou par les
portes matérielles, ont été obligés, à leur
teUr, de convenir que les choses die la terre
qui paraisseint les plus sûres, sont fragiles
éphémères ; contraints d’ouvrir les yeux,
^ ont vu combien! une existence est peu
hure, qui ne repose que sur des aflfections
humaines ou des biens matérielB. Et eux
aussi, ils ont cherché la base solide.
Dans tous ces caS, que nous pourrions
multiplier à l’infini, tant sont nombreuses
les occasions que la vie nous donne de
rentrer en nous-mêmes, ces hommes se
sont rendu compte qu’fl devait y avoir
autre chose que ce* pour quoi ils avaient
vécu jusque là, quelque chose de plus
solide, de plus vi-ai... et ils se sont mis à
chencher...
Or ce sont là les premiers indices de ce
betsoin de Dieu, c’est là le commencement
de ce drame intérieur, qui se résum,e en
ces mots : « Chercher Dieu ».
« H: «
Ce besoin d’autre chose, ce.tte anxiété,
c’est Dieu lui-même qui les a mis dans
nos cœurs. Ce vide, cette insécurité, ce
sont là les signes que Dieu travaille en
nous, qu’il nous appelle.
Nous ne nous sommes pas créés nousmêmes. C’est Dieu qui nous a créés ; qui
nous a créés pour lui. Notre destinée,
c’est d’être unis à Dieu, de vivre avec
Dieu, de retourner à Dieu. Tant que nous
ne l’aurons pas compris, tant que. nous reh
fuserons de répondre à .notre- vocation,
nous aurons comme le regret d’une terre
perdue, comme la nostalgie d’un autre
monde.
La paix intérieure, après laquelle nota
soupirons, l’harmoinie dont nous avons besoin pour vivre, ne peuvent se réaliser
que dans la mesure où nous réaliserons
notre destinée : « Notre cœur est inquiet
jusqu’à ce qu’ü se repose en toi », écrivait
Saint Augustin.
C’œt notre- noblesse, c’est notre grandeur,
que la vie la plus riche, la mieux organisée matériellement, ne puisse nous satisfaire, tant que nous perdonis de vue notre
origine, qui est Dieu, et notre but, qtû
est encore Diteu.
■ Et lorsque notre cœur s’agite, c’est que
Dieu nous parie. Il nous -dit : « Vous, que
ij’ai appelés à la vie, vous, à qui je peux
donner la paix, cherchez m:a face ».
'i' ...
^ ïj: ^ :îs
Comment cherchons-nous ?
• Lœ uns ne cherchent pas. Leur cœur
réclame Dieu, mais ils font taire ses exigences. Pbur se donner li"illusion d’être
utiles, ils vont à leur travail; pour se
damner l’illusion de la joie, ils vont à leurs
plaisirs.
* D'autres cherchent, mais mollement. Ils
W peur de trouver ; ils savent que, dès
qu’is seront mis m présence de Dieu, il
faudra refaire leur vie, renoncer à certaiUiÈS habitudes que Dieu condamne. Pour
aÿîr ,la perle de grand prix, ils ne veufeht pas consentir à vendre ce qu’ils ont.
Les autres^ enfim, cherchent de tout leur
cœur : ils trouveront. Ils ’ ont pour eux
la promesse que Dieu, nous fait par la
bouohe de 'Jérémie : « Vous me trouverez,
si vous me cherchez de tout votre cœur »
(Jérémie XXIX, 13). Ils ont pour eux la
promesse du Fils de Dieu : « Cherchez et
vous trouverez ».
' Parfois la recherche sera longue, douloureuse même, comme pour Augustin :
jamais elle ne sera vaine. « Je n’ai point
-dit : Cherchez-moi vainement » (Esaîe
XLV, 19).
Elle ne sera jiamais vaine, surtout si
nous ouvrons l’Evangile, pour y entendre
Celui qui a pu dire : « Personne ne vient
au Père que par moi ».
Et queUe joie que de trouver, de pouvoir s’écrier, comme l’auteur des Confesr
sioins : « Et voici, mon Dieu, que tu es
là, daiDS le cœur de ceux qui te cherchent
qui te confessent leurs misères, qui æ
jettent dans tes bras et qui pleurent dans
ton sein, après s’être égarés »..
AiÆX. LAVAJiîCHy.
i {Semeur VawMs).
'(¿lui '««fai'
ETRANGETES.
{Bribes de psychologie).
Ohartot, le grand artiste du cinéma, est
venu faire une tournée de plaisir en Europe. Toutes les nations ont rivalisé d’em
thousiasme ; à toutes les gares, les fouies
se pressaient pour alcdamer Tilluistre bouffon': les journaux aninicnçaient son arrivée, donnaient des informations précieuses sur sa santé et sur le nombre, de ses
valises. Plusieurs « thés » somptueux ont
été offerts par de nobles dames qui se sont
laissé gagner par te charme irrésistible de
sa canne, de son melon, et die ses souliers,
grands, paraît-il, comme des barques !
H« Hs ^
{Bribes d’astronomie).
Pour ceux qui rignoreTaient encore,
Hollywood annoncei, Paris radio-diffuse, et
toute la presse répète que les bruits que
l’on avait répandus sur la santé de Mademoiselle Jeaihnette Mac Donald, sont de la
pure médisance ! ! EUe se porte très bien,
mange, à déjeuner, des tartes délicieuses,
paraît-il, à la crème, sauf erreun Nul doute
que le monde entier n’apprenne, avec
joie, cette nouvelle, car cela veut dire que
cette « étoile du cinéma » continue, comme
par le passé, dans son travail si apprécié,
des film !
» « »
{De la (kruleur).
Eneore le dnéina. (IJ faut être à la page,
et se servir de tous les moyens, pour s’insi
truire !). La presse annonce au public un
problème angoissant. Je ne sais plus quelle
« star » (vulgairement on dirait ; étoile
du cinéma) nous est présentée en toilette
de gala (diadème, collier, bracelets, tout
brille) ; il ne manque que les souliers. Aussi
notre pauvre ^étoile» est-ele par trop
malheureuse ; un souilier dans chaque main,
elle contemple lamentablement te pitoyable spectacle de plus de cinquante paires
d’escarpins, tous neûfsi tous êtégants, parmi lesquels elle nie sait que choisir !
* * »
{Dm progrès universel).
En Autriche, par un temps horrible (il
neigeait et le gel avait même paralysé l’activité des services publics), piliûs de 100.000
personnes ont bravé une bise glaciale ix>ur
assister à la traditionnelle «chevauchée
des ânes », dont te don étaient deux mamelulcs,’ à califourchon sur deux ânes dont
ces hardis chewailiers tiraient la queue en
guise de bride.
4! » 4>
Il arrive souvent qu’après avoir lancé
un coup d’œil rapide à quelqu’une de ces
étrangetés, que chaque jour le journal lui
signale, le lecteur Se surprenne à sourire,
en 'disant : « Voici bien du snobisme », ou :
« Les gens sont-ils donc bêtes ! », ou : « Encore un fou ! ». Et Ton tomme la page.
Mais oes étrangetés qui se suivent
sans cesse, qui s’affichent sans la moindre
pudeur, qui s’étalent presque avec incom
science ; ces foules qui se pressent pour
applaudir un individu dont la profeasioin
est 'de faire rire son prochain en entrant,
par exemple, dans une salle de réunion!
de l’Armée du Salut pour se remplir
l’estomac de paroles, parce qu’il n’a plus
mangé depuis 24 heures ; tout cela seraitce simplemient de la « moide » outrée ?
» *
Un célèbre romancier a écrit un livre
qu’il a intitulé : La peur de vivre. Il s’agit
là d’une peur qui pourrait paraître singulière, et que l’auteiur nous présente comme un cas: exceptionnel, digne d’être analysé. La peur de vivre! cela nous semble
un contresens : tout, autour de nous, semblerait-il, predame lia joie 'de vivre ; même, jeunes et vieux, hommes ét femmes,
tous sont possédés par l'obsession de la vie,
de la vie entière, tumultueuse, qui voudrait arrêter le temps pour jouir, jouir
encore. S’il y a une peur, c’est la mort que
l’on craint ; et ce désir effréné de la joie,
de la bêtise, 'de la folie, devrait être la démonstration la plus évidente que les hommes ne oonnaissient paS la peur de vivre,
mais qu’ils font, au contraire, l’expérience
quotidienne' de la joie de vivre.
4! 4: «
Le romancier nous raconte que, par une
suite d’épreuves 'douloureuses, un officier
ne peut résister à la Vie, et qu’il affronte
la Mort glorieuse, dans un combat, contre
l’ennemi. Pour te Monde, c’eSt un fort;
pansez : tomber frappé au front, décoré
de la croix de guerre ! Et tous ceux qui
l’avaient ignoré, vivant, s’inclinent devant
le mort. Pour le romancier : il a eu peur
de vivre. Car malgré toute illusion, malgré
toute idée factice, vivre est toujours quelque chose de terrible. Et les heanmes le
sentent, eux qui condamnent le suicide nota
seulement comme une offense à Dieu, mais
comme preuve de lâcheté ; nul d’entre leux
n’affirmera jamais qu’il y a plus de courage à fuir la vie, qu’à la vivre. Et voici,
alors, que ces étriaingetés perdent leur saveur de bagatelles souriantes, pour en acquérir une âpre et révélatrice.
Ces geins qui s’étourdisiænt de chimèriœ,
qui glesent les nouvelles de 'la sianté de
Mademoisalle Mac DonaM let font <tes létudes pr<rfondes sur le symbdlisime de la
canne tordue de Chariot, ;ne sont plas seulement étranges, ils sont bien sous l’empire 'd’une sorte de névrose implacable,
qui les mine ; la peur de vivre. Ce n’est
pas là un paradoxé ou un sophisme ; c’est
la dure réalité que l’homme enraye de ae
cacher et qui s'impose ; malgré tous ses
efforts, il sent que vivre nfeSt pas seulement manger, travailler, jouir ; ñ sent que
vivre est tout cela, et plus que cela ; mais
ce plus est si troublant qu’ñ voudrait l’oublier, l’ignorer; et alors il n’y a qu’un
moyen ; exténuer, au sens littéral du mot,
les grandes valeurs de la vie, pour ne donner d’importance qu’à l’accessoire, élevé à
la dignité de grande valeur.
Dans tous ces gens qui se pâmelnt de^•
vant un histrion, c’est bien la peur de vivre
qui agit. Il n’y aura P®s un euacide physique, mais il y a odlLû de la personnalité
spirituelle. En présence de la responsabilité qui p^ sur chaque individu et qui
pose Taltemative de lutter, c’est-à-dire vivre, ou de fuir, c’est-à-dire mourir, ces
étrangetés semblent dénoncer qu’il y a une
2
tendance marquée à la fuite, aujourd’hui,
comme toujours. ‘
* « «
Mais, puisqu’il faut conclure, voici enr
core une étrangeté :
On nous a parfté d;e nouveau de la mort
tragique d’uine certaine Madame FériolS,
décédée à l’âge de 60 airfâ, dans une grande
ville. Depuis nombre d’anlnées elle vivait
«•cfe charité», ne sortant de chez soi que
pour demander l’ammâne. A sa mort, on
trouva dans son apparbemeint : cinq poules
affamées, un chat mort, cinquante mille
lires cachées dans un matelas, et une précieuse collection de corniches artistiques
et de damas.
Etre anormal ! ■— Je le concède ; mais
elle n’était point foie de naissance ; la peur
de vivre l’a haintée ; riche, il lui semblait
que ses richesses ne pourraient jamais suffire à la préserver de la misère. La pauvreté des gens qu’eie roncontrait lui laissait croire que le seul moyen de la fuir
c’était de fuir la vie, de se faire un monde
à soi, où nul ne pourrait entrer. L’argent,
les corniches, le chat, ont constitué les
éléments de ce nouveau monde, qui est
celui d’unis folle, dit-oin ; mais, autour de
nous, ces gens qui ont élevé un autel à la
force brutale de la « boxe », ou au « bar
sard » du jeu, ne sont-ils pas, eux aussi,
des lâches, quie la folie abattra un jour ?
Ils s’étourdissent pour ne pas voir, pour
oublier CeUd qui est à la porte, qui frappe.
On fuit le combat pour oublier le Seigneur
de la Vie et, dans la mort, on Le retrouve.
g. c.
Problèmes d’édncation
2™® Série.
L’enfant : Ses jeux.
Si je comparais les jeux de l’enfant aux
travaux de l’homme qui se préoccupe de
nourrir sa famille et de l’élever, quelqu’un
pourrait rire et dire : Comment peut-on
comparer le travail Sérieux du père de famille avec le jeu' de son enf ant ?
La comparaison paraît étrange, et cependant il faut reconnaître que le jeu est
un travail : c’est le travail de l’enfant.
C’est urne chose sérieuse, et il n’y a donc
pas à s’étonner s’il devient le sujet d’un
petit article pour l’Echo.
Le jeu le travail de l’enfant, aucun
doute. C’est par le jeu que l’enfanlt exerce
son imagination et son intelligenee, qu’il
les cultive, les développe, les prépare à la
tâche future.
Observez avec quel sérieux il étudie les
détails les plus insignifiants pour nous qui
avons oublié d’avoir été enfants : voyez
comment il explique à ses compagnons ce
qu’il faut faire et ce quffl ne faut pas
faire ; regardez comme les plus grands
guident les plus petits, et les plus habiles
et les plus entrepreuants s’imposent aux
autres. L’intdlligeinice, la volonté, l’esprit
d’initiative sont à l’œuvre dans le jeu de
l’enfant, et nous avons l’air de penser que
cela n’est pas sérieux. Je voudrais que le
travail de beaucoup d’adultes fût tout
aussi sérieux !
Dans le jeu, l’enfant n’exerce pas seulement son inbehigence, mais ses mains ;
il les prépare ,aux futurs travaux, elles
deviennent plus agiles, la peau se fait plus
résistante. 'Il ne faut donc pals empêcher
l’enfant de jouer ; je dirais même que si
les parents ont un peu de bisir, ils devraient prendre part aux jeux de leurs
enfants pour les guider eux-mêmes et
développer leur intelligence et leurs
capacités.
Les parents b font-üs ? Est-ce qu’ils ne
croiraient pas faire une chose absurde ?
Savez-vous ce que ieS parents préfèrent?
Dépenser pour acheta- des jouets ; ils ne
savent laisser passer un anniversaire ou
Une (fête, sans faire entrer dans la maison
un petit convoi d’objets coûteux qui serviront à délasiser les enfants.
Est-il nécesBaire et convenable de faire
des dépenses pour des jouets ?
Pas nécessaire du tout, car nous voyons
que les enfants qui n'en reçoivent jamais
parce que leurs parents sont pauvre,
jouent et s’iamusent tout aussi bien que
les autres. Leur imagination trouve des
moyens à la portée de tous et ils donnent
de la vie et de l’attrait aux choses les plus
insignifiantes.
Observez les enfants de la campagne :
c’est rare qu’un, jouet pénètre dans leur
demeure, et cependant ils sent les plus
heureux des mortels en ¡s’^amusant avec
de la terre, en fabriquant de petites maisons, des jnouüns ; les fillettes qui ne reçoivent pas de poupées, s’en font avec des
chiffons, les aimant comme si elles coûtaient dœ centaines de francs et leur donnent des noms romantiques qu’elles ont
entendus ou lus, si elles Savent déjà lire.
Lors même que l’enfant ne recevrait
jamais comme cadeau un jouet quelconque,
il saurait trouver les moyens de jouer et
die s’amuser très convenablemient.
Est-ce utile de fournir de jouets coûteux les enfants ?
Il est évident d’abord qu’on peut dépenser cet argent d’une medleure façon, mais
il y a plus ; je crois que les jouets, règle
générale, ne sont pas utiles à l’enfant et
qu’ils le poussent à la paresse au lieu de
créer en lui l’esprit d’initiative.
Observez, en eifet, ce qui arrive quand
un enfant reçoit un jouet ; son premier
travail c’est de le détruire ; il doit faire
quelque chose, et abris il 'défait ce qui est
fait. Aucun démenti n’est possible là-dessus.
Or l’enfant doit apprendre à construire,
et non à détruire, à faire et non à défaire :
voilà pourquoi nous sommes contraires aux
jouets qui portent l’enfant à un travail
négatif.
Que les patents qui n’ont pas les moyens
de fonrnir à leurs lenfiants les derniers
jouets ne se plaignent pas et ne croient
pas que leurs enfalnits soient plus malheureux pour cela ; ils ne tarderont pa's à devenir ingénieurs et artisans et ils fabriqueront des objets merveilleux sans le secours d’aucun et sans dépenser un centime.
(A suivre).
oooooooooooooooooooooo
Nous disons que...
Nous disons beaucoup de choses dans un
jour : des sottises, des. propos sérieux ou
saugrenus; généralement ü nous semble
qU0 nos pairóles sont la quintessence de la
sagesse, alors qu’elles sont de grandes
« bêtises ». Mais ü y a certaines oifjîrmcir
tûms qu’un individu normal, je ne dis pas
même chrétien, se refuse énergiquement
à prononcer : c’est la calomnie stmpide,
que l’on sait être calomnie, num qu’on répand, dans la certitude qu’il existe encore
quelque « bêta » prêt à ouvrir ses yeux
tout grands. Nous sommes... heureux de
pouvoir signaler à nos lecteurs quelques
exemples... d’anormaUtê polémique tels
que nous les offre une feuille où l’on décrit
LE SINDON, où l’c/n exalte S. Jacques et
ses exhortations : NE PARLEZ POINT
MAL LES UNS DES AUTRES, FRERES.
C’est une sorte de dêcalogue auquel ms
lecteurs pourront appliquer l’adjectif qualificatif qu’ils jugeront le plus adeapté,
1“ Nous disons que vous, protestants,
achetez les âmes. (Ce qui voudrait dire
qu’il y a des êtres assez méprisables pour
se... vendre !).
2“ Nous disons que vouS, protestants, attirez les âmes avec l’or étranger qui vous
soutient. (Ex. : les millions que chaque
année les Chevaliers de Colomb (américains) versent au Trésor dfu Saint Père!).
3® Nous disons que vous, protestants,
faites une astucieuse propagande anti-italienne. (Astiueieuse... ? ! Oh ! le souvenir
glorieux de nos morts durant la grande
guerre! Mais est-ce aux créatures dépyendantes de la Cité du Vatican, puissamee
étrangère, qu’il appartient de parler
d’amour de l’Italie?).
4“ Nous disons que... l’Eglise Catholique
...remonte au Christ. (Par le moyen de
S. Pierre, cela va sans dire, premier êvêque de Rome, premier pape...!).
5® Nous disons que Luther, Calvin, ont
été des êtres immoraux... (Avec cette affirmation nous pouvons renoncer à ^oser
le texte : les historiens, le très catholique
L. Pastor antre autres, ont clairement illustré la moralité de la Curie Romaine à
l’époque de la Réforme; et d’autres historiens modernes, même des sceptiques,
ont dû admettre le sérieux de la crise qui
tourmenta Luther). Les autres commanÂe^
ments sont de même trempe :
6® Nous disons que vous êtes dans rerireur... parce que vous êtes diviisés. (Oh!
les dessous de l’unité^ catholique !).
7° Nous disons que votre religion est
très commode,
8® Nous disons que votre bannière est
l’indifférence. *
9® Nous disons que... votre Bible est
mutilée.
10“ Nous 'disons que pour marcher dans
l’orgueil et l’iromorailité, vous avez repoussé la confession auriculaire.
11® Nous disons que vous êtes présomptueux parce .que vous vous sentez sûrs de
votre salut !
R paraît que, quand les femmelettes
causent, elles DISENT beaucoup de paroles pour tuer le temps et exercer les
musdes de la langue: Que ce soit une femmelette qui ait remeiUi, pour notre édification, tous ces: ON DIT? Dam ce cas,
nous lui conseillerions humblement de chercher une Bible... cathdique (elles sont chères, mais pour une. fois!) et d’y lire tout
juste l’êpître catholique : S. Jacques, char
pitre IV, versets 11-12. Kal.
S)
A l'Exposition coloniale.
On .sait que le maréchal Lyautey a offert au Protestantisme français la faculté
d’édifier, dans l’enceinte de l’exposition, un
Pavillon des Missions protestantes. Celui-ci a été inauguré samedi 30 mai, en
présence du maréchal Lyautey et du gouverneur général Olivier. Au seuil du pavfilqn, les édaireürs unionistes, parmi lesquels quatre Malgaches et un Tonkinois,
faisaient l;a haie. Sur l’estrade, b pasteur
Marc Bœgner, président de la Fédération
protestante, était entouré de nombreuses
personnalités du monde protestant français
et étranger, parmi lesquéles, MM. Alb.
de Pourtalèis, président de la Société
d’évangélisation des 'colonies françaises,
les ministres du Danemark et de la. Suiisse,
les attachés militairetei de Grande-Bretagne et des Btats-Ulnis, ainsi que plusieurs
parlementaires.
Après la lecture d’un passage des Evangiles, le pasteur Bœgner prononça un discours dans lequel il remercia b gouvernement de la République, et en particulier
le maréchal Lyautey, d’avoir tenu à ce
que les misisions chrétiëninies fussent représentées à l’Exposition coloniale. Il a
spécialement rappelé l’amitié qu’en 1898
le jeune coffaborateur de Galliéni, qu’était
alors le maréchal Lyaute'y, inspira an pasteur Alfred Bœgner, erï mission à Madagascar. Le maréchal prit énsuite la parole
et, dans une causerie presque familière,
rappela ses contacts coloniaux avec les
Missions protestantes à Madagascar en
particulier, où il trouva l’îb partagée entre Missions catholiques et protestantes.
Il rend hommage à l’esprit conciliant des
premiers pionniers protestants.
D’autres discours furetot prononcés.
Après quoi, M. Paul Reynaud, ministre
des odonies, insista sur la valeur spirituelle des Missions et déclara le pavillon
ouvert. Le cortège parcourut ensuite bs
différents stands où sont groupés par
pays les curiosités, les fétiches et les souvenirs les plus curieux rapports par les
missioinnaires protestants. S. p. p.
Eglises et désarmement.
De l’Ancien et du Nouveau Monde on
apprend que partout les Eglises se disposent à entreprendre une campagne de
grande envergure pour la léussite de la
Conférence du désarmement. La Church
Peace Union, des Etats-Unis, a publié, en
faveur du désarmement, un manifeste où
elle montre, dans bs rielatiQnB entre les
Etats-Unis et b Canada que sépare une
frontière non armée, la possibilité d'un
état de choses nouveau basé sur la fra
ternité humaine. Ehi Angleterre, toute»
lœ! grandes Eglise® vont voter des réso.
lutions destinées 'à influencer l’opinion pu-blique. Le 15 juin prochain, l’archevêqua ;
d’York présidera, à Londres, une grande^
assemblée à laquelle toutes les Eglises par,ticiperont. Le clergé, de Son côté, a formé
une ligue pour soutenir la cause du désarmement international. En Ecosse on pçé*';pare un vaste mouvement missionnaire '
qui doit atteindre le plus reculé des "vil.|
lages. Darfô chaque district sera organisée
une « semaine », durant laquele seront:
tepuues des assemblées d’hommes, de fem-'
mes et de jeunes gens. La. presse a déjài
commencé à donner son concours à cet
\
effort. 300 journaux éeossàis ont publié
des artides et nouvelUes envoyés par b
Bureau de presse du Forward Movement^,
Les sections .anglaises let albmiandes de
l’Amitié intemiationale par bs Eglises
vont reprendre cet été l’organisation de
voyagæ de vacances dont b but est de
donner à la jeunesse des deux pays l’occasion de se rencontrer et d’apprendre à
se connaître. S. p. p. ^
La paerre des Saas-Dien et des clrdtieas..
Le service de presse évangélique aile- ;
mand nous transmet les nouvelles édifiantes que voici :
. ^
Au dernier Congrès des Sans-Dieiu communistes du Reich à Leipzig, les décisions”,
suivantes ont été prises. La direction oen
traie de cette organisation a été chargéej
d’élaborer pour l’iannée 1931 un plan d’ao-"
tivité ayant pour but de doubler le nombre des Sans-Dieu aUemands organisés, de
provoquer 300:000 sorties de l’Eglise, et
de mettre davantage que jusqu’à présent,
l’organisation des Sans-Dieu au service.,
du prolétariat révolutionnaire. A ces fins,”
le Reich doit être divisé en 20 arrondissements de propagande. L’automne pro-'
chain, toutes les sections locales des SansDieu doivent entreprendre une campagne
efficace pour empêcher la jeunesse de^
s’inscrire aux cours de religion de l’année’^,
1932. Les organisations de combat, existant déjà dans de nombreuses écoles, dob j '
vent être complétées, *de nouvelles doivent'
êtres créées. On recommande particulièrement la création de groupements d’enfants athées. Depuis b 1®^ avril, une revue ; La politique scolaire du prolétariat, ■
est répandue le plus largement possible,
Dans les maisons du Peuple, des confé-'^
rences doivent régulièrement être organh
sées, dans lesquelles on discutera, pour la J
détruire, la question de l’Eglise ainsi que|^^
celle de la sortie de l’Eglise. Pour mieux
combattre celb-ici, on organisera un seïvice de contrôle et d’espionnage, ayant
pour but de découvrir tout ce qui peut
devenir une arme efficace dans la guerre
contre Dieu, contre la religion, contre b
clergé et contre l’Eglise. On répandra des
journaux locaux, des journaux destinés à
certains blocs de maisons locatives, où l’on
exploitera bs scandales de l’Eglise (« Plaffenskandab»), laiu nombre desquels la
construction de nouvelles églises et de nouveaux édifices ecclésiastiques. Enfin, on ’
imaginera toutes sortes d’avantages'matériels à offrir aux prolétaires, aux ouvriers
désireux d’entrer dans les organisations des
Sans-Dieu, comme par exeniple des transports meiUeurs marché en auto-car, etc* "
Sur le terrain international, le Congrès^
a décidé de transformer l’internationale
des libre-penseurs probtariens en une organisation mondiale destinée à provoquer
des sorties en massies de l’Eglise sur toute
la terre. *
Les Sans-Dieu russes ont envoyé au
Congrès de Leipzig l’adresse de sympit'
thie suivante : « Trois millions et demi
de Sans-Dieu de l’U, R. S. S. envoient auij
congressistes de Leipzig leurs salutation^
fraternelles et leur souhaitent un gnaBÎ
succès ».
Le prince de ce monde organise ses troW*
pes. On est heureux d’apprendre que
enfants de la lumière organisent les bur^ ■
Ainsi, la Section d’information de la Presse
en Allemagne a organisé, durant la se- i
3
lïiaine avant Pentecôte, un cours sur le
mouvement »des Sans-Dieu, destiné à familiariser les pairticipants (il s’agit surtout de chefs de la vie évangélique) avec
les bases, avec les caractéristiques, avec
les méthodes de combat de ce mouvement,
tel qu’il s’est développé, soit en Russie,
soit dans le Reich ; ensuite, on essayera
d’indiqqe'r dans ce cours les meilleures
méthodes de défensive et de contre-attaque. D’autre part, le Synode Evangélique
de Saxe, dans sa »dernière réunion à
Dresde, a pris position en face de la déclaration de guerre des Sans-^Dieu. Il réclame énergiquement des gouvernements
la protection que les lois de l’Etat prévoient contre tout ce qui peut anéantir
les bases morales de la vie du peuple. Il
fait appel à toutes les paroisses, les invitant à veiUer à ce que leurs membres
s’efforcent de montrer partout, dans 1Eglise, dans la famille, dans les professions, une vie de ‘fraternité et d’entr’aide
•chrétienne.
L'Aïle'tnagne Evangélique annonce que
la Ligue Evangélique des parents du Reich
organise, dans les semaines qui viennent,
plus de 4.000 réunions non officielles, dans
lesquelles les éclaircissements nécessaires
sont donnés concernant les grands dangers que représentent les entreprises des
Sans-Dieu. Toutes les autres organisations
du monde chrétien seront appelées à faire
chez elles le même travaü, afin que le front
unique puisse être dressé contre l’asiSaut
formidable du monde anti-Jchrétien.
Enfin nous complétons ici ce que notre
article sur la Conférence de la Presse chrétienne à Amsterdam disait du rapport du
doct. Zöllner. Il a montré que le mouvement des Sans-Dieu plonge toutes ses racines dans la vie intellectuelle de notre
civilisation même. Ce qu’on a enseigné depuis de nombreuses années dans nos chaires universitaires et dans nos salons, préparait la tempête qui souffle maintenant
de l’est sur notre civilisation chrétienne.
Le vieux rêve des anciens Grecs que
l’homme est la mesure de toutes choses,
tente »de se réaliser à nouveau et pousse
l’humanité aux bords de Tabîme. Mais la
chrétienté authentique doit saluer avec
une certaine joie la manifestation violente
de ce mouvement destructeur. Car l’inimitié ouverte vaut infiniment mieux que
l’indifférence générale. Ainsi, on connaît
au moins l’advensaire, on peut l’étudier et
le combattre d’une manière plus efficace
<ïy.e lorsqu’il travaille dans les ténèbres.
11 faut que la presse aussi aide à construire le rempart de la foi vivante en face
du front menaçant de l’athéisme.
Voici, en résumé, la pensée de M. ZôUuer. Nous ne pouvons que nous associer
avec conviction et ardeur à ces idées, et exprimer le vœu que nous nous armions, chez
uous également, sans tarder et aussi bien
»que possible, en prévision des luttes qui
»certainement ne nous seront pas épargnées.
{Semaine Religieuse).
Les nombreux amis et connaissances du
Doet. NICOLA DE PERTIS
Seront très douloureusement Surpris d’apprendre que ce iserviteur fidèle vient
d’être rappelé subitement à son Maître,
â TUnion Chrétienne des Jeunes Gens de
Rome, où il habitait depuis quelque temps
pour suivre un cours de perfectionnement
hur les maladies des yeux. Converti au
protestantisme, à Naples^ sous l’influence
■dâ la Fédération Chrétienne des Etudiants, le doct. De Pertis consacra toute
sa vie au service de la Mission Evangélique Suédoise de l’Erythrée (Asmara) où
il Se rendit en 1913 et qu’il ne quitta
plus que pour quelques courts séjours en
Europe. Pour donner une idée de son activité scientifique, il suffira »de rappeler
que de 1922 à 1929 les visites annuelles de
®on ambulatoire étaient environ 20.000.
Mais il ne se bornait pas à soigner le
torpis de jses innombrables patients ; il fut
P^^ut et toujours un missionnaire en
*qême temps qu’un docteur et sa bonne
figure s’épanouissait d’un large sourire
lorsque, tout récemmeint encore, il nous
montrait la reproduction du tableau d’un
indigène, de style byzantin, le représentant dans l’iacte de soigner un malade,
tandis qu’un assistant lisait l’Evangile à
la foule rassemblée qui attendait son tour.
Tout le monde connaît Ses appels et ses
appréhensions à l’égard de la Mission
Evangélique de l’Asmara qui pleure un de
ses servitemls les plus précieux et dévoués. Nous avons eu, à Rome, l’écho de
la douleur et du regret des indigènes, de
la bouche même de S. E. le Ministre
d’Ethiopie, venu x>ersonnellemenlt, avec sa
suite, exprimer, aux parents et aux amis
du défunt, les condoléances officielles de
son gouvernement ; ce n’iOSt pas une seule
vie, a-t-il dit, qui s’est éteinte avec lui,
mais plusieurs vies. Oui, notre ami a vécu
intensément, et s’est dépensé sans égards
pour ses semblables, en chrétien préoccupé
surtout de vivre sa foi qui a été réellement profonde et vivajnte.
Qu’il nous soit permis d’exprimer encore à la famille, let d’une façon spéciale
à Sa veuve et à sa fille, notre sympathie la
plus sincère let profonde. A. "Sibille.
PHie lislDiigui!
à.....
La Société d’Histoire Vaudoise, dans le
but »de célébrer le cinquantième anniversaire de sa fondation, a décidé d’organiser une Promenade historique à travers les Vallées Vatudoises, .en vue d’en
faire connaître les endroits les plus intéressants et lœ plus beaux, surtout ceux
qui f urent témoins' dœ grands évènemen ts
historiques de l’histoire vaudoiæ. Une
Commission nommée à oet effet a formé
le programme de la Promenade, dont nous
publions les traits essentiels.
La Promenade durera quatre jours, du
3 au 6 septembre 1931. Le premier jour,
on visitera La Tour, Villar et Bobi ; le
deuxième, Rorà et Saint-Jean ; le troisième, la haute vallée de Saint-Martin
(Massel et Prali) ; le quatrième, un dimanche, la vallée d’Angrogne. A chaque
endroit important, un orateur spécialement choisi en expcfeiera les évènements
historiques lés plus saillants. Un service
complet d’informations sera organisé. Le
transport sera fait en automobile à des ■
prix modiques. La Commission pourvoira
le logement et les repas aux participants
qui le désireront.
Un programme détaillé sera publié prochainement. Pour informiations, s’adresser
à MM. le chev. E. Ayasso't, président de
la Commission;, et prof. Attilio Jalla,
secrétaire.
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. n MOUS faut éOregistrer, cette
dernière semaine, deux deuils qui ont
frappé douloureusement notre paroisse.
Le 3 juin, c’était Baridon Madeleine de
David, de la Combe des Charbonniers, qui
nous quittait, après, une vie d’épreuve, à
l’âge de 28 ans.
Le 4, c’était Henri Long, le fils unique
du regretté J, Louis Long, régent de la
paroisse, qui décédait à l’âge de 49 ans.
Il laisse après ,lui, dans la douleur et la
r&ignation confiante, sia mène et ses soeurs,
et »de vifs regrets dans toute notre population pour son caractère doux et affable.
Que Dieu soutienne tous ces cœurs
affligés !
— Pour la Journée de la Croix-Rouge,
lundi soir, 15 courant, à 21 heures, dans
la Salle de la Maison Vaudoise, aura lieu
un très beau spectacle cinématographique,
au bénéfice des œuvres de la Croix-Rouge
dans notre Vallée, avec deux films très
remarquables : Henri IV (en 4 parties,
drame fameux de l’écrivain Pirandello) ;
La tente rouge (l’expédition italienne aux
terres polaires). Suivra, un film comique.
Prix d’entrée : 2 francs.
FELONICA PO. Malgré son isolement,
notre Eglise ne sommeille point et c’etft
surtout sa jeunesse qui la maintient eij
éveil Pendant tout l’hiver elle Vest efforcée de servir fidèlement la devise : « Pour
Christ et pour l’Eglise», et ses efforts
ont été bénis abondamment. Nous Valions pas énumérer les nombreuses soirées
d’église, les tournées chorales, les cours
d’école sérale, les études bibliques, qui ont
lieu' tous les soirs. L’activité la plus bénie,
cependant, a été celte des cultes de quartier, présidés par les jeunes. Pendant les
trois mois d’hiver, ils ont présidé 79 cultes
avec un totatt de l.(X)2 auditeurs. Cette
œuvre exlceliente, accomplie avec une profonde humilité, n'a p(as manqué de produire immédiatement Ses fruits, quant à
la fréquentation des cultes qui a été, cette
année, de 80 présents le dimanche, et de
75 le jeudi.
M. le modérateur V. A. Costabel vient
de passer trois jours à Felomca, pour
l’inauguration d’iune nouvele bâtisse.
' Nous ne sauridns décrire te bonheur sans
mélange qui a régné pendant tout ce
ternie parmi inous. Il a dû travailler rudement pour suffire à tout ce qu’on
réclamait de lui, et n’a pas dédaigné
de passer de longues heures avec une jeunesse campagnarde qu’il a su, ...passez-moi
l’expression, électriser. Le troisième jour,
dimanche matin, après un excellent sermon, il a distribué 'la Sainte Cène à plus
'' de 115 communiants et a présidé une agape
fraternelle de 85 convives.j., mais il faudrait trop d’espace pour tout raconter !
Nous allons luii dire simplement qu’ü a
laissé, chez nous, un souvenir grandiose
qui, avec l’aide de Dieu, va multiplier nôtre soif de consécration i>our l’œuvre de
Christ. Nous le remercions et demandons
à Dieu de te bénir abondamment.
LAS GABZAS. Le dernier numéro du
Mmsajero Valdensse (15 mai) nous annonce que M. te pasteur Jules Tron a visité
cette localité te vendredi 17 avril, qu’il y a
tenu pluaieursi cultes et visité de nombreuses familles de colons vaudois ; le dimanche
suivant, il a présidé la cérémonie de l’installation du nouveau conducteur de cette
égli;», M. E. H. Ganz, qui prit ensuite
la parole pour y invoquer la colaboration
de tous les fidèles, avec l’aide de Dieu.
LA TOUR. Dimanche, 7 courant, à
16 h. 30, sur le Campo Sportive de notre
Collège, a eu lieu l’annuel exercice de
gymnastique des élèves des différentes
écoles de notre commune, organisé par te
Comité O. N. 1?., sous la fflrectiôn de M. 'le
doct. Paltrinieri. Uln public assez nombreux, MM. le commissaire le comm. D.
Jahier, ing. L. Merlo, chev. E. Merio, ont
aæisté aux différentes évolutions des écoliers, dirigés par ¡M. B. Peyles, et les ont
vivement applaudies. Les étudiants de notre Collège, préparés par M.lte F. Dardano
et M. S. Fellini, Ont laissé une impression
favorable, par leur discipline let par leur
préparation.
— Pour la Journée de la Croix-Rouge
(14 juin), un Cmnité s’est .formé, présidé par le commissaire comm. D. Jahier,
et qui comprend les personnes les plus en
vue de notre petite vüte. Par les soins
de ce Comité, des objets founriis par la
Croix-Rouge seront mis en vente. Un
grand spectacle cinématographique sera
organisé, 1e soir du samedi 13, au Théâtre
Trente.
— Réwniort missionnaire. Sur l’initiative
de nos étudiants inous avons eu, cette année encore, une réunion de propagan»de
missionnaire. M. L. Naso fit un chaleureux
appel en faveur de la propagation de
l'Evangile en terre payepiine. MM. les pasteurs émérites B. Revel, Th. Malan, prof.
A. Jaffa, adres^rent des exhortations fraternelles aux jeunes propagandistes, en
les encourageant dans leur œuvre, souvent difficile': la foi qui anima les barbes
du Pra du Tour, doit revivre dans notre
jeunesse.
SAINT-GERMAIN. (Retardée). L'assemblée d’église, dans sa séance du 17 mai,
a nommé délégués à la Conférence de
District MM. Jules Bâffnas et Aldo Giaccone. Elle a én outre nommé, comme ancien pour le quartier des Martinat, à la
place du toujours regretté M. Henry
Combe, M. Albert Bleynat, de la Baracca.
— Nous avons neçu', de la part de M.me
et de M. Gustave PleUetier, de Marseille,
qui n’oublient jamais la paroisSe de SaintGermain, la somme de 75 lires, pour te
prochain bazar, dont te produit sera destiné aux plus urgentes réparations de notre temple. Nous les remercions très vivement, espérant que leur exempte trouve
beaucoup d’imitateurs parmi tes nombreux
membres de la paroisse de Saint-Germain
r&idents à l’étranger.
— paroi^e de Saint-Germain a pris
une vive part à la joie du pasteur émérite Barth. Soulier et de sa Dame, à To<s?
casiiOn du mariage de leur fille Letizia
avec M. Dante Gay, membre bien connu
de la parojsse de Turin. Nous renouvelons
aux chers époux les plus chaleureux vœux
de prospérité et de joie sous te regard du
Seigneur.
— Le Consistoire, après avoir consta'té
que trop 'souvent les membres de la paroisse, même pour des raisons futiles,
commencent des questions qui traînent
longuement devant les avocats et les tribunaux én causant des frais toujours consiidérables et souvent ruineux pour les famillés et des dommages spirituels bien
plus ruineux encore, le Consistoire a procédé à la iniomination d’une Commission
de la Paix, sous la présidence du Pasteur,
à laquelle tous les membres de l'église,
ayant quelque raison de dispute avec
d’autres membres de l’église, sont tenus
de s’adresser, avant de prendre la voie des
avocats et des tribunaux.
SAINT-JEAN. Mercredi, 3 courant, nos
chanteurs, si je puis m’exprimer ainsi,
ont voulu manifester leur' gratitude à leur
directeur, M. Gustave Albarin, par une
réunion familière dans tequelle le pasteur,
M. Lorenzo Rivoire, et une «basse» exprimèrent la recdnlnlaissance de l’Eglise et
des élèves pour te travail accompli avec
zèle et enthousiasme. Réunion familière,
avons-nous dit, et nous ne nous permettrons pas d’en faire la chronique, car Ton
pourrait nous taxer d’indiscrétion. Somme
toute, quelqueSi instants de communion fraternelile pour clore Tactivité de Tannée.
— Dons en faveur de VAsüe des Vieillards : M. Fernand Pelegrini, en souvenir de ses parents, L. 500 — Pour le Ut
E. H. Tron: M. Revel David, »des Revels,
50 - M.me Anita Turin;, 100.
—■ Dimanche prochain, à 20 h. 30, dans
la Salle Albarin, aura Meu une soirée cinématographique efi faveur de l’œuvre de la
Croix-Rouge.
VILLESÈCHE. Samedi dernier, 6 courant, dans notre temple des Clos, nous
avons uni en mariage deux jeunes
gens de notre paroisse : M. Peyronél
Adrien, du Trussan, avec M.lle Peyronél
Albertine Henriette, du Peyrouineou. ^
les félicitant, nous 'leur nanouvelons, ici
encore, nos mietleürS vœux de bonheur.
Agnus.
BIBLIOTECA VALDESE.
Le persone che hanno a prestito vólmnr''
della Biblioteca som invitata a restituirli
non pili tardi di Giovedì, 25 corrente.
C<m questa data scadono tutte le malleverie.
La Biblioteca rimarrà chiusa durante il
mese di Luglio.
Torre Pellico, 10 Giugno 1931.
n Biblioteeario.
CENSIMENTO.
Frali.
Popolazione presente,, N° 810 - residente, N® 849.
Bódoretto.
Popolazione presente, N® 248 - residente, N® 266.
Pop. presento residente
Parroocliia Evangelica di
Frali ■ N® 4,31 N® 441
Parrocchia Evangelica di
Rodoretto » 127 » 136
Pajrrocchia di Perrero-Maiiiglia » 50 » 63
Parroccliia di S. Giovanni » 58 » 56
Parrocchia di S. Lorenzo » 135 » 144
Parrocchia di S. Maria
Maddalena » 9 » 9
Ferrerò.
Popolazione presente,, N° 2237 - residente,
N® 2483 - temporaneamente assente, N® 282.
Parrocchie di S. Maria Maddalena, ,S. Martino,
S. M. V. Assunta, S. Elisabetta, S. Croce :
Popolazione presente, N® 967 - resMente,,
N® 1026.
Parrocchie Evangeliche di Peprero, Maniglia,
ViUasecca: Popolazione presente, N® 1270 residente, N® 1457,
Ang'rogna.
Popolazione presente,, N® 1928 - residente, ecc.,
N® 2164.
Pop. presento residente; ecca
PatToccliia Evangelica N® 1190 N® 1309
Parrocchia di S. Lorenzo » 361 ^ 395
Parrocchia di Pra
del Torno » 256 » 279
COMUNE DI TORRE PELLICE.
COMUNICATO. Il Commi^ario Prefete
tìzio comunica che Tonario estivo (dal 1*
Giugno al 30 Settembre p. v.) degli Uffici
Comunali è il segueinite : dalle ore 8.30 alle
12 e dalle ore 15 alte ore 18.30 (per i giorni
^
4
feniaii) — dalle'ore 9.30 .alle 11 nei giorni
festivi (per lo Staito Civile).
n pubblico è ammesso negli Uffici nelle
ore ainzidette, senza alcuna limitazione
di orario.
Il Commissario steso riceve il pubblico
alle Ore 11 ed alle ore 17 di ogni giorno
feriale.
■O-O-O-O-O-O-OOO OOOOO-OOOO OOOO'
Instifations Hospitalières Vandoises.
Nous avons encore reçu, pour l’Orphelinai, de la part «des églises de : Morence,
Via Serragli, L. 109 - Pomanet, 100 - Rome,
Place Cavour, 200 - Conato, 15 ' Paierme,
100 - Catane, 60.
ooooo-o ■ooooooooo^p^eo'o-o'oo
IN MEMORIAM
M,me C. Gay-Duraaido, en souvenir de
M.lle Marie Gay, pour YOrphdinat, L. 20
— JÆ.me et M. V. Balmas, en souvenir de
M.me Esther Peyrot-Balmas, pour l’Hôpital, 25 — M.me Eodet-Cáudim, en souvenir
de M.me Mathilde Gay, pour l’Hôpital, 25.
LIVRES.
On nous prie d’annoncer que le livre :
Le Tambour roula..., dont M. G. E. Meille
a parlé dans le dernier numéro de l’Bcho,
et qui parle des Vaudoîs du Piémont et de
l'asde qu’ils trouvèrent en Suisse, est en
vente à la ^Bottega délia Caria» et à la
Librairie Bugon», Torre Pellice.
J alts Tr«m «UrMt^nr-retpoiiiibU
Torre Pellice - Imprimerie Alpine
A seguito di precedente avviso
il GEOMETRA
PAOLO ROSTAOAO
pregiasi comunicare che dal primo
Luglio 1951 avrà recapito esclusivamente in VIA WIGRAM, N® 6.
Cameriera e Domestico possibilmente
chauffeur, CERCANSI. Preferiti giovani
coniugi. — Scrivere, indicando età, referenze e pretese, a Ingegnere OLIVETTI Ivrea.
VENDESI villa ammobiliata, collina
Torre Pellice, posizione magnifica, indipendente, quindici minuti stazione ferroviaria, acqua, gas, luce elettrica, tre
cantine, giardino, frutteto, due giornate
prato, vigna, rustico. — Rivolgersi Prof.
JAHIER - Torre Pellice.
Da vendere 0 affittare CASA adatta
a villeggiatura, giardinetti, due alloggi
completi. — Martinat - Chiabrandi S. Germano Chisone.
L’Aiiocato STEFANO PEYEOT
con studio
In Torino - Yla Manzoni 2, Angolo Piazza Statuto
(lelef. 45878)
In Pinerolo - Fla Sllrlo Pellico, 4 (Telef. 98)
RICEVE
In Torre Pellice ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Peroea Argentina ogni Martedì, ore pomerid.
POMPI-niTRi
per Acqua, Aceti, Vini, Liquori, Sciroppi,
Olii, Medicinali, Profumi, Colle.
IMPIANTI PER CANTINE
par Vini Spumanti, per Acque Gassosa
a Seitz - Catalogo gratis.
BELLAVITA
MILANO
Piazzale Parlnl, 3
¡Elgü
Pasta tosFOREA L.STEINER
IMPIEGO FACILE
DISTRUZIONE SICURA.
Flacone Intiere
112 flacons
114 flacone
Catm
fondata
mi 1846
In vendita
la tette le
Farmacie
a Drogheria
G. Henry suec. di E. Steiner - Vernon (Francia)
Depositoperl'Italia: Via C. GolZ)oni,39 - Milano
Pubblicità BERTOLONI - Milano
Comprereste una imitazione
dal primo che passa?
No di certo, specialmente quando si tratta di un rimedio
per la salute, Com’è naturale, anche le Compresse di
Aspirina, diffuse in tutto U mondo, vengono imitate e le
imitazioni sono spesso causa di gravi danni per chi le
compera. Nel vostro stesso interesse dovete dunque badare
sanpre al marchio delle Compresse genuine di Aspirina,
alla nota Croce Bayer che vedrete riprodotta tanto sulla
confezione esterna, quanto su ogni singola Compressa.
Pubblicitò outorizzata PreÌettura Milano N. 11250
m
Mobilifìcio MERLO - Toppe Pellice
FABBRICA MOBILI FONDATA NEL 1890
Í’)
Lavori stile moderno - Disegni e modelli propri - Costruzione accorata
e garantita - Specialità sedie e mobili pieghevoli.
Tapezzeria in stoffa e cuoio - Letti in ferro di ogni tipo - Materassi Stoffe - Corsie - Cerate - Linolenm - Tappeti - Coperte, ccc. — Lana Crine - Kapok.
■ PREZZI RIDOTTI - CONSEGNA A DOMICILIO ■■ ' ■■■■■.
ACQU^
ITAt*ANA
UBERA Ä CO)9/'u
E 4¿tí£TA ic sm-rc
ANTICO E VERO
DN6DENT0
SERTOLOTTI
dei Dott. Cav. E. PERABÔ
Risolve senza operazione;
Ascessi, Flemmoni, Foruncoli,
Paterecci, Ingorghi ghianòolari,
Periostiti, Ragaòi, Emorroiòi irritate. - Ottimo, applicato sulle
Ferite e Piaghe in genere. Piaghe
varicose, òa scottatura. Geloni,
Morsicature Ò’insetti. - Favorisce
l’estrazione di spine, schegge ecc
V- IndltpensabllD al turisti, nelle famiglie,
collegi, scuole, officine.
Scatole da L. 5 da L. 9 da L. 20
Trovasi in ogni buona Farmacia
Amm. CORSO ITALU. 23 - Milano
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ttlWzROGNA - Pastore: Pietro Chauvle.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S,
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo Rivoira.
BtASSELLO - Pastore: Alberto Ricca.
FERRERÒ Pastore: Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore: Guido Comba.
FRALI - Pastore: Alberto Fubrmann.
PRAMOLLO - Pastore: Ermanno Genra
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLAREITO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore ; Alberto Futo-mann.
RORA’ - Pastore : Enrico PascaL
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
!K)RRE PELLICE - Pastore: Giulio Tron Coadiutore : Cand. TeoL Giovanni Troru
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jaliier.
PRADELTORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
{ABBAZIA - «Chiesa di Cristo». Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado Jalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pa->
store : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63,
BIELLA - Cliiesa: Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via MiraiDcllo.
BORDIGHERA - Cliiesa : Piani di Vallecrosla
- Pastore: Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rlvoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore: Gustavo Bertin.
CALTANISSETrA - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, IvL
BASALE MONFERRATO - Chiesa: 3. Via Filippo MeLlana,
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia. 22 - Pastore: Eugenio ReveL ivL
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. ReveL ivi.
DORATO - Chiesa Valdese: Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
DOURMATEUR - Chiesa Evangdlea, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
PELONICA PO - Chiesa Evang^ca - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sonunani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa ; Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore ; Corrado Jalla, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Cliiesa Evangelica - Cand. TeoL
Valdo Vìnay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vlnay, Casa Ravero, Piazza d’Arml.
LA MADDALENA - Chiesa Evangellca.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore ;
Arnaldo Condja, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via GaUi Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Pranscini, 11.
MANTOVA - Chiesa: Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo (DoluccL Via Risorgimentog
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore: Luigi Restar
gno. Via Stradivari, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco PeyroneL
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Cliiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi - Ctoadiutore : Enrico Coreani, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue GiofiredOi 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. TeoL Gius^pe
CastigUone.
PACHINO CMesa Evangelio. - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attillo Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa : Vìa Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGÓIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore: Antemio Miscia, Gasa
di Nava, Via Demetirio TripepL
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nlsbet
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Alberto Billour.
ROMA -.Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto aUe ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carr
duccL 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVO NI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa EvangeUca.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivL
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì aUe ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelli, ìvL
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Slmeoni - Coadiutore: Cand.
TeoL Oreste Peyronel, ivi — Per la Diaspora : Si'g. Carlo Lupo, Corso VinzagUo, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G, Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivL
VERONA - Chiesa; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B, Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Ai>
turo Mingaxdl.
R culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Bostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Metro Oossa,
, 4SL Roma (26) - Professori : a. Bostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO^INNASIO PAREGGIATO - 3Vxrre Pellioe - Preside Prof. D, Jahier,
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttole:
Pastore I/uigi Micci, Penero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comb^ presidente; Davide Bosio*
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre PéUioe - Direttore : Pastore Davide Fomeron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - D:
trice : Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUe-^
crosia - Direttore ; Pastore Davide Pons, 5
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel-:|
lice - Direttrice : Sig,na Adele Arias. m
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould>|
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore. a
Pastore: V, Sommani. |
OSPEDALI VALDESI - A Torre P^ice, a Pe-^
maretto, a Torino (Via BerthoUet, 36). .1
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Pom^ rètto (Torino) - Direttore: Pastore LitiiF?
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLG|
ALBERTO» - Luserna San Giovanni. .
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. GiovannL |
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisoner ■
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle ntìl*j
VaUl Valdesi : Carema, Dovadola, Grotto."®
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, SaB-^
remo, VaUecrosia, Vittoria.
• CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngaay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (D^
partamento de Colonia) - Pastore Enricg":;
Bear — Pastore emerito Pietro BouncBto.fi
gCARARIRAS-RIACHUBLO-SAN PEDRO (De*?;
partamento de Colonia) - Pastore Guidl^
Rivoir, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE*!
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato U>
teologia Carlo Negrin, Ombues de Lavafito
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de OiKj
Ionia) - Evangelista Diego Nimmo. M
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evang^istg
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pi®
store Daniele Breeze, Dolores. m
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to i8l|
Rio Negro) - Visltée périodiquement. ^
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandm
- Vlsitée périodiquement. ■
Argentina. 9
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Sfltl
vio Long, Estación Jacinto Arauz, F. 0.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Sant#J
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación Wildefy
muth. P. c. C. A. 'm
LAS GARZAS (Provincia de Santa Fé) - Evai^
gelista E.-H, Ganz, Estación Villa Ocampi^
F. C. S. F.