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Qaarante-neuvième année.
31 Janvier 1913
N. 5.
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PARAISSANT C H A Q p j .
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EN^PREPI.
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Prix d’sbonnemeiilb par an:
Vallées Vandoises . . Fr. 2^0 — Italie . . . . Fr; 3,00
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commenceinent de l’année. i
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne, seront pas. pris en considératioh.. '
Que toutes les choses vraies,‘honnêtes, justes, pures, aimables.... di^es de louange, occupent vos’
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SOMMAIRE:
Baldassare Labanea — Toujours pour l’Ecolç
Normale — Le bien suprême — Courrier
américain — Chronique vaudoise — Avis
— Nouvelles et faits divers — Feuilleton:
Le trésor de grand prix - Nouvelles po»
’ litiques.
BALDASSARE LABAI^CA.
Il y a quelque temps nous déplorions la
mort du philosophe Mariano décédé, à
Florence; aujourd’hui- nous enregistrons
avec non moins de peine celle d’un autre
philosophe chrétien, celle de Baldassare
Labanea, bien connu dans toute l’Ita ie,
mais d une manière spéc ale à Rome, où
il occupait, à l’üniversité, la chaire de
l’Histoire du christianisme. Il s’en est allé
à l’âge de‘ 83 ans, mais il était si jeune
d’idées et d’esprit, si zélé, si profondément
penseur, qu’on ne s’attendait pas à son
départ. On peut bien dire, sans faire de
tort à personne, qu’il a été le créateur des
études sur les religions et d’une manièresspéciale sur l’histoire du christianisme. Il a ouvert à l’Italie de nouveaux horizons et on
lui en saura certainement gré, même au
Vatican, quoique il ne fut pas positivement pour ces messieurs un Benjamin.
Baldassare Labanea naquit à Agnone,
en 1829, et fut désigné à être prêtre, éduqué par des prêtres; mais cette jeune intelligence sentit bientôt que cette vocation n’était pas pour lui, qui demandait à
vivre libre et à aimer sa patrie. Il quitta
donc sans faire de bruit autour de lui cette
école qui ne pouvait le satisfaire et se
donna cœur et âme à l’étude de la philosophie. Il suivit de près nos penseurs tels
que Fiorentino, Ferri, Mamiani, Gioberti,
Spaventa et ressuscita « la vieille » philosophie en écrivant sur « Marsilio cia Padova » et sur « G. B. Vico ». Il se tourna
ensuite du côté des philosophes protestants
en étudiant tout ce qui a trait à Luiher et
à la réforme protestante; il sonda le passé,
en remontant à la source, c’est à dire aux
apôtres et à Christ lui-même. Il s’occupa
avec amour de toutes les religion j en établissant des comparaisons entre elles,et ses
Œuvres ne tardèrent pas à être connues,
pareeque traduites en anglais et en a lemand.
Baldassare Labanea n’était pas un protestant dans le vrai sens du mot, mais toutes ses sympathies étaient assurées à notre
cause. R ne dédaigna pas de prendre part
à quelques-unes de nos discussions et à
dire un mot qui était toujours écouté avec
respect et déférence. Labanea a formé
toute une génération à une école nouvelle
de liberté religieuse. Ses efforts n’auront
pas été inutiles, nous en avons Tint me
conviction. La semence jetée, geime.a tôt
ou tard. Nous regrettons ce départ inattendu, mais naturel ; Labanea avait achevé
son œuvre. On l’a comparé, un peu avec
tftison, à l’Harnack d’Allemagne; sans
vouloir le placer à cette hauteur, il a, comme le professeur allemand, rendu de grands
services à la cause du christianisme et des
religions, surtout à l’Italie, qui en avait un
grand besoin. Puisse-t-il avoir des disciples et des imitateurs ! Ses principales œuvres sont les suivantes: Marsilio da Padova, Il Cristianesimo primitivo, La filosofia cris daña, Giambattista Vico e i suoi critici, Gesù nella Storia contemporanea italiana e straniera, Il quarto Evangelio secondo Antonio Rosmini, Della dialettica. Il
papato, Gesù nei parlamenti.
C. A. Tbon.,
Toujours pour i’Eeole li ormale.
La Commission chargée de recueillir des
fonds pour l’Ecole Normale, vient de lan^
cer une circulaire qu’elle a répandue à profusion soie aux Vallées, soie dans nos principales Villes d’Italie, soit à l’E^^ranger,
partout où elle espère trouver des Vaudois
de bonne volonté. Elle se propose également de solliciter la générosité de nos
Amis ; ce n’est pourtant pas à ces derniers
que nous voulons nous adresser aujourd’hui, mais tout particulièrement aux
membres de « la famille vaudoise » qui
sont en mesure de nous venir en aide.
Il se pourrait que tels d’entre eux jugent inopportune eo même inuàœ la nouvelle grande collecte qui s’annonce. Cela
est humain: lorsqu on n’a pas envie de
donner, on se retranche volontiers derrière
les prétextes, toujours si faciles à trouver
et plus faciles encore à légitimer. A quoi
bon, diront-iis, une Ecole Normale à la
Tour, alors qu à Pignerol, à deux pas d’ici,
nous avons une Ecole Normale de l’Etat,
bien organisée, florissante, où l’on s’occupe
de nos enfants avec amour et où ils ont pu
faire jusqu’ici de bonnes études ? Nous ne
voulons pas entrer en discussion avec ces
raisonneurs et nous les renvoyons tout
simplement à la circulaire de la Commission qui explique tout au long le but de la
future Ecole et sa grande utilité pour le
peuple Vaudois.
Mais ce qu’il faut dire ■— ou répéter si
cela a été dit déjà — c’est qu il s’agit de
rétablir sur des bases plus solides et plus
stables, ce que nous avions par le passé,
c’est à dire les deux écoles d’où sont sortis,
pendant plus de 30 ans, nos maîtres et nos
maîtresses d’école. En les fondant jadis
on les avait jugées nécessaires et nous ne
nous proposons aujourd’hui que de restaurer, en 1 améliorant, l’ediüce du pas.œ. En
sùpprimant ses deux Ecoles Normales,
l’Egli.e Vaudoise s’était amoindrie: elle se
propose aujourd’hui de reconquérir les positions perdues.
Comme il nous serait facile d’énumérer
les immenses avantages que le Pensionnat
et l’Ecole Normale ont offerts au peuple
Vaudois ! Combien de maîtres d’école, de
professeurs de français, d’employés, de
commerçants, d’industriels, d’institutrices
qui sont sortis de nos anciennes écoles et
qui sans elles n’occuperaient certainement
pas la position honorable qu’ils ont aujourd’hui; plusieurs d’entre eux, à n’en
pas douter, auraient continué à., piocher
les champs pafernels — trop heureux d’en
avoir —le grand nombre aurait grossi la
phalange des garçons d’hôtel ou de pafé,
ou le contingent, de nos jours si considérable, de J.’émigration stable ou temporaire !
Eh bien ! nous voudrions. que chacun
de ces privilégiés se dise: Si je suis ce que
je suis, je le dois en grande partie au fait
d’avoir eu une école normale sous.la main;
au fait d’avoir pu, à si peu de frais, y achever les petites études qui m’ont ouvert la
voie et sans lesquelles je ne, serais que fort
peu de chose. Et alors par esprit,de solidarité, je veux que d’antres jeunes Vaudois, bien doués mais vivant, dans la. gêne
comme, j’ y ai vécu, puissent jouir des'
avantages dont j’ai joui; je veux què mon;
petit peuple continue à prqgresser à s’élever moralement et matériellement... et je
donne .généreusement; sans marchander,
avec le sentiment que j’accomplis un
devoir.
Quant à celui qui viendrait nous dire:
« Je ne m’établirai jamais plus aux Vallées,, mes enfants ne profiteront jamais
de votre école ; aussi, votre collecte ne me
regarde pas », nous le plaignons de grand
cœur: il n’aura plus le droit de se réclamer
du nom de Vaudois. Mais vous verrez que
nous n’en aurons pas de ces égoïstes, ou,
si peu qu’il ne vaudra même pas la peine
^de les montrer du doigt. j. c.
LE BIEN SUPRÊME.
« La vie est plus que la nourriture et le
corps plus que le vêtement » a dit notre
Seigneur. Et il ne voulait pas rabaisser par
ces paroles ni la nourriture ni le vêtement.
« Votre Père sait que vous avez besoin de
ces choses ». L’ascetisme n’est pas le christianisme. Le Fils de l’homme est venu
mangeant et buvant. Notre Maître ne veut
pas que nous négligions notre corps ou que
nous pensions qu’en agissant ainsi nous
fassions plaisir à Dieu. Nous devons donner à toute chose sa vraie valeur et connaître son vrai but. Quel est le but du
monde matériel ? Il ne coiisiste pas dans
la satisfaction de tous nos appétits et de
toutes nos vanités. La nourriture a pour,
.but de maintenir notre force et notre
santé; le vêtement doit conserver la chaleur de notre corps et le préserver de tout
danger extérieur; la force et la santé doi
vent être au service de l’esprit. Par leur
moyen le caractère se démontre, se perfectionne et coopère avec Dieu et l’homme.
L’homme est le roi de la création, et
1 esprit doit être souverain dans l’homme.
Conséquemment l’esprit, l’âme, la faculté
de penser, de sentir de vouloir doivent,,
être considérées plus importantes que la
nourriture; et la santé et là vigueur de notre corps, parle moyen desquelles notre ès prit travaille sont aussi plus importantes
que l’habit qui recouvre et*orne ie eorps.
C’ejt là lé point dé vue du' Christ, mais
est-ce aussi pratiquement le notre? Ne
donnons-nous pas, sinon en théorie, du
moins piatiquemment, plus d’importance à
notre nourriture et à notre vêtement qù’à
tbut le reste ? L’Evangile du Ohirist conduit notre regard au-delà de la’satisfaction du devoir, plus loin qùe les beautés
et les gloires du monde. Il j)résènte à nos
regards le'désir de Dieu et laivie’de l’audelà. Il nous demande d’évahiér toute
chose, nous met en garde à l’égafd de l’illusion des sens et nous''prié do oonsidéiier
attentivement la fin de notre course terrestre. Aujourd’hui comme deux mille ans
’ passé j le Séigneur Jésus laüée’sôn appel
à tous les hommes : aux' jèunés çfui sont
sous le charme des sens ; aùX'homiiies forts
qui'Uuttent gaillardement -pour lia conquête de là têtë; aùx vieillards qui marchent en tremblant vers la tómbe.
Mais le jeune observe: « Qu’y a-t-ii de
plus attrayant que la bèauté ? Qü’y a-t-il
de plus réjouissant que les frissons de bonheur qui parcourent mes miemhres pleins
de vigueur lorsqu’ils sont Caressés par la
brise des monts ou éclairés par le soleil
qui pointe à l’horizon?'Ne doiS-jepas jouir
de la vie pendant que je suis jeune ? Le
Christ répond:'« Ces passions brutales ne
sont que l’expression de la vie animale sur ■
laquelle'la vraie vie est fondée; cè'sont
les qualités de la maison Charnelle dans
laquelle l’âme réside. Faites taire la voix
de vos sens et écoutez la voix de votre
esprit. Votre esprit aspire à Dieu. Suivez
votré ésprit et vous trouverez des plaisirs
spirituels infiniment plus profonds que lès
plaisirs de vos sens et une vie sainte et
joyeuse non flétrie par le péché ». ,
A son tour l’homme fort et aînbitieux
remarque : « Quoi ! prétendriez-vous substituer aux solides réalités du monde, un
fantôme ?» A quoi le Christ répond :
« Les choses que vous appelez les solides
réalités, sont les réels fantômes. Les richesses ont des ailes ; la santé, la force, la
fortune et la gloire sont semblables aux
nuages loses du soir. Edes s’évaporent.
Seules les choses qui viennent de Dieu
demeurent éternellement ».
Enfin le vieillard cassé et morose exclame: « Vous parlez de la vie. Quand ces
m'enibres fatigués seront descendus dans
le sombre tombeau, qu’en sera-t-il de là
vie ? » Et le Christ réplique : « Votre vraae
vie n’est pas celle d’à présent' Où’-tout
change et se îâne. Au-delà du ' tombeau
se trouve la Maison du Père et l’heureux
séjour où mon'peuple habitera avec moi
à toujours. Viénsi 'mets ta main treifiblante dans la mietine et je te conduirai
dans ce biehhéoreuxi séjour », ^ ^
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' Oui — la vie^^t plu^^ uour, rîture — et s’il f a 4anf d^athie «orale
4u sein de notre ]^plé,,cfeëti parce|^l’on
Îije connaît pas^s^ c^ta j^ande?vérité.
k ^ descend lentement et fatalement vers
ijlè nivëau de l’idéal matérialiste; « Mangeons et buvons car demain nous mourr tons ». Christ est l’idéal de tous les âges,
■' iï doit être le notre. La Vie Divine màrii■ testée en Lui doit ^re faOtre bien suprême.
Quelle est la force qui nous domine ? celle
- de la chaiï OU eéllé de liesprit-? Oh ! m»r>^
chons par l’esprït, car ë‘est en mafcharít
par l’Ésptit que nous avons la vraie vie,
la vie ^eïneljte. E. BERTALO’t. ^
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Frarustin, janvier
V i
COüRItlER AMÉRICAIN.
— Comme nous l’avions annoncé. Miss
Hellen Gould étant bien fiancée, puisque
son mariage vient d’avoir lieu avec M. Finley Shepaard. Elle a désiré célébrer ce grand
événement par un dîner offert à un million
de pauvres. Cette idée, très pratique, vaut
cent mille fois mieux que toutes les grandes soirées et le luxe effronté qu’on affiche
dans ces occasions, surtout aux EtatsUnis. Commencer la vie en s’associant les
pauvres, c’est un précepte évangélique.
— Une des femmes les plus riches des
Etats-Unis, Mme Eussel Sage, veuve du
financier du même nom, vient d’acheter
pour le prix de 750.000 frs., Marsh Island,
île située au large de la Louisiane, et qui
sert d’étape ou lieu de nidification à des
multitudes d’oiseaux migrateurs. LongtempSj on peut y voir des colonies de canards et d’oies sauvages extrêmement
nombreuses qui, y passaient l’hiver. Les
agents des marchands de plumes massacrèrent des millions de ces oiseaux. La générosité de Mme Eussel Sage fera de Marsh
Island un refuge inviolable pour les oiseaux sauvages; ils y seront protégés, par
des gardes qui dépendront du gouvernement fédéral de l’Etat de la Louisiane.
—^ On a découvert dans les Archives
Chinois que déjà en 458 cinq prêtres Budhistes se rendirent au Mexique pour y
prêcher leur religion. L’Amérique aurait
donc été découverte mille ans avant l’arrivée de Christophe Colomb. Ceci n’éclipse
en rien la gloire du célèbre Génois qui est
celui qui l’a faite connaître aux Européens.
— En Amérique, non seulement il y a
tout un mouvement parmi les plus riches,
pour venir en aide aux payens en leur apportant l’Evangile, mais ce qu’il y a de
plus beau, c’est de voir un jeune millionnaire, tout quitter, pour s’en aller luimême pêcher l’Evangile à ces malheureux privés de la grâce de Dieu. Cet exemple est digne d’être connu, et le jeune homme qui se trouve maintenant en Chine,
est digne d’avoir des imitateurs.
— Le Président et la Bible. — Parlant
de la Bible, le D' Wilson, le candidat démocrate qui vient d’être nommé à la présidence des Etats-Unis, s’est exprimé en
ces termes, d’après The Christian:
« La conviction que la Bible produit en
moi, non seulement par l’enseignement
reçu à la maison lorsque j’étais un jeune
garçon, mais aussi par chaque circonstance et chaque expérience de ma vie —
c’est qu’elle est la seule et suprême source
de la révélation : révélation de la significa
tion de la vie, de la nature de Dieu et de
la nature spirituelle et des besoins de
l’homme. Elle est le seul guide de la vie
pour conduire réellement l’esprit dans ia
voie de la paix et du salut. Si les hommes
peuvent être amenés à la connaître intimement et pour ce qu’elle est réellement,
nous aurons assuré tout à la fois la régénération de l’individu et celle de la société ».
Le »Uiardaire BqçkefeUer
if Í t f J» Í '
vient de donn.er 50 wiiZljgws pour copqbattre la traite & blanches. Î1 fera consiruire
dans i&éreffiÿ Etats de la ConfédérJ^on
de^madsons^ur secourir ces malh^reûses et pour prévenir le mal. ‘ ^
VAUDOISE
ANGEOGNE. Dimanche dernier étant
le dimanche des Missions, le culte principal
dans le temple de St-Laurent a été consacré à cette œuvre. Devant une as.sez nombreuse assemblée le pasteur parla des progrès du règne de Dieu et du devoir des
chrétiens de travailler à son extension.
L^àppel à la générosité des fidèles ne fut
pas inutile, puisque la collecte faite à la
pbrtéen favéür deè Missions fut plus abondante qu’à l’ordinaire. Püissions-noüs toujours mieux comprendre que la vie d’une
église dépend en grande partie dë son intérêt pour tout ce qui concerne les progrès
de l’Evangile, non seulemen dans son
sein, mais jusqu aux extrémités delà terre!
— L’après-midi du même dimanche, à
3 heures, la grande école de St-Laurent se
remplissait de personnes accourues des différents quartiers de la paroi-se pour la
conférence sur la prochaine Ecole Normale
de la Tour. Pendant une heure environ,
MM. les professeurs Jean Coïssôn et Attilio Jalla captivèrent l’attention de l’auditoire en mettant en évidence les grands
avantages que la fondation qu’une telle
école apportera à notre population. M.
Coïsson, faisant d’abord brièvement l’histoire de l’ancienne Ecole Normale et du
Pensionnat, et relevant les bieniaits que
ces deux institutions, surtout ia première,
ont apportés à notre paroisse, qui a fourni
par le pàssé un bon nombre de régents, démontre la nécessité de la nouvelle Ecole
Normale au point de vue matériel, social
et moral, et, rendant hommage à la générosité du Conseil Communal qui a voté un
subside annuel de 200 fr., souhaite que les
familles à leur tour démontrent aussi leur
intérêt d’une manière pratique par leurs
contributions. M. Jalla relève encore l’importance de l’Ecole Normale, en contemplant surtout leâ avantages qu’eile apportera à nos Vallées par i enseignement du
français et de l’Histoire Sainte.
Ensuite plusieurs des présents, parmi
lesquels quelques membres du Consistoire,
du Conseil Communal et du Corp,^ enseignant, s’arrêtaient encore quelques instants pour une réunion plus ïamilière, où
d’organiser la collecte au sein des familles
de la paroisse et l’on forma la liste suivante
de collecteurs pris dans les ‘différents quartiers: Lieut. Col. L. Eivoire et Jean Paul
Malan, conseiller (Jourdan), Jean Pierre
Eivoire, ancien ^Malan), ' Pauline Eiccà,
maîtresse (Martel), Etenne Bertin, régent
(Pons et Prassuit-Vernet), Ant. Bertalot,
régent et Jean Pau; Buffa, ancien (^BaintLaurent), Antoine Odin, régent (OdinBertot), Pierre Coïsson, régent (Serre),
Jean Coïsson ancien (Coïsson-Eicca-Serre
Malan), Daniel Buffa, ancien (Bonnenuit),
Paul Benech, conseiller et Héli Eivoire
(Cacet-Eivoire), Philippe Pons, régentévangéliste et Paul Gonin (Pradutour).
En remerciant encore MM. Coïsson et
Jalla pour ieurs paroles chaleureuses et
persuasives, nous espérons que chaque famille tiendra maintenant à démontrer pratiquement son intérêt à cette œuvre si utile
en accueillant généreusement les collecteurs, qui vont tout de suite se mettre à la
tâche et auxquels nous souhaitons beaucoup de succès !
LA TOUE. Dimanche dernier à 3 heures de l’après midi, dans l’école de SainreMarguerite, a eu lieu .’assemblée d’église
ré^ièremçnt convoquée. Les membres
sont accoiq:us en bon nombre, dames et
messiears,' et après un dtdie relimelb; trèl
i ^jirt, le président passa eh revue les principaux' points touchés dans le Rapport imr
primé, lesquels ne soulevèrent aucùhe dis'cussion. L’assemblée examina ensuite la
question des réparations au Temple et on
exprima des remerciements aux membres
de la Commission qui s’acquittèrent'fidéí
lement de leur mandat. Quelques observations furent présentées à propos,des vitraux et de la lumière trop vive pendant
la saioon d’été, inconvénient auquel oh
peut facilement remédie.. On aborda aussi
l’étude de l’institution de ŸEcole Normale,
sur laquelle tout le monde est d’accord.
La nouvelle Liturgie attire ensuite l’at
tention de l’as&embiée, qui se prononce
pour un modeste essai, eh ajoutant quelques cantiques de plus à l’ordre du culte
ordinaire. La proposition d’élire des diaconnesses est écartée d’emblée. Après une
heure et demie d’entretien fraternel, dans
lequel régna le meilleur esprit, on se sépara
chacun emportant avec soi une bonne impression.
— La réunion de dimanche soir fut consacrée à la cause des Missions. Des,détails
furent donnés sur la Chine, le Japón, la
Corée et l’Afrique méridionale.
— Mercredi soir M. le prof. Attilio Jalla
dans une conférence sur S. François d’Assise captiva l’attention de nombreux auditeurs, montrant toute la beauté de cette
âme vraiment chrétienne qui sentit comme peu d’autres l’amour du Christ pour
les créatures de Dieu. •
BAEIS. Cher Monsieur Tron,
Au nom de Mme Appia et de M. Louis
Appia je viens vous demande d’insérer
un petit avis dans VEcho desVallées,en y
disant qu’à l’occasion de la .ête du 17 février que nous aurons entre Vau dois à Paris, nous désirerions avoir au plus tôt les
adresses des Vaudois qui sont à Paris.
Prié e de signaler la nécesdté d’avoir
ces adresses pour que la lête réussisse et
de les envoyer à Mme Appia - 9, Eue Val
de Grâce - (V Arrond.) Paris.
— La réunion du 17 février pour les
Vaudois, aura lieu le dimanche 16, à
8 % h. du soir. Eue Pierre Nicole, N. 2.
EODOEET. La Commission nommée
par le Consistoire pour surveiller les réparations à l’école paroissiale et les faire exé: cúter, est composée par MM. Antoine Grill
syndic, J. P. Genre asseaseur, François
Tron, J. P. Tron et Henri Breuza assesseur. Dans sa première séance elle a pris
les dispositions nécessaires pour que les
travaux et le renouvellement du mobdier
soient achevés le plus tôi possible; elle a
aussi décidé d’adopter comme bancs les
modèles approuvés par le Ministère de
rimstruction Publique et recommandés
par l’Inspecteur.
— L’aimable et active « Fourmi » de la
Tour guidée et instruite par Mme Eibet,
qui se rappelle toujours avec affection
cette paroisse, cette année encore a bien
voulu nous donner les fruits généreusement entassés pendant les journées favorables de « l’été ». Eecevez, généreuses
« Fourmis », les remerciements et la reconnaissance de vos protégés.
EOME. L’Assemblée Générale de TA.
C. D. G. a nommé lundi dernier le Comité qui la dirigera pendant 1913. Dans
sa première réunion le Comité a élu le
bureau qui est résulté composé de la manière suivante : Président ; D' Stan. Eoechi ; V.-Prés. : D’ A. Antelli ; Secrétaire :
Av. J. Luzzi ; V.-Secr. : Eag. Em. Paschetto ; Caissier : Prof. Willie Long ; Conseillers : Prof. G. Nesi, Prof. G. Falorni,
Prof. E. Vaucher, Av. M. Piacentini.
La section gymnastique de TA. C. D. G.
'J.
a dofttté dimanche, 26 une fête ass^zhien
|réuÉ'siè^ et pour dSmanche 2 févlier le
’^ÿastèùt’ Em. Troh a promis une fcdafé’ rencehvec projecfions sur Edimbuï^.
Au tempfë de Via NazionaTp ôh a
commencé depuis quelque temps f étude
de la nouvelle liturgie, qu’on espère introduire bientôt dans les cultes et pn en
tend dire que la jeunesse prépare quel
que chose d’intéressant pour le 17 Âvrier
EIO DE LA PL AT A. Le numéro pro
Chain delà Union ValdenSe Sera consacré
à M. B. A. Pons qui pendant dix ans a formé partie du Comité de la Eédaction de
cette, bonne revue mensuelle de nos Colonies du Sud Amérique.- C’est lui qiîi écrivait l’article de fond formé par une méditation pratique et siâiple, et c’est M. Louis
Jourdan, inspecteur, qui en était depuis
quelques années de fait le directeur et rédacteur principal.
.— Le collège est nouvellement sans professeurs. En effet M. Griot vient de partir
pour S. Eugenio, et le prof. Westhoff a
accepté la direction de l’école « Concordia »
de la Colonie Suisse. M. Beux, président
•de la Commission Exécutive, est parti
pour Mercedes, pour voir de trouver
Thomme dont on auràit besoin dès le commencement de mars.
•— Le pasteur Hugon a souvent été
remplacé par le proiesseur Griot, dont la
prédication était très appréciée.
■— A Cosmopolita circule une liste de
souscription pour construire une nouvelle
chapelle. Un cenain nombre de-donateurs
pour encourager le Consistoire et.le,indécis ont offert au-delà de 500 francs chacun.
— A l’occasion de la visite d’Eglise, l’assemblée ne s’occupa pas des « fonctionnaires de TégliSe » comme on le faisait jadis
aux Vallées, mais elle arrêta son attention
sur l’enseignement du français, sur la.fréquentation des cultes, de la « Caisse’ Commune », des moyens pour la remplir, etc.
Hommes et femmes prirent part à la discussion.
■—- A Tarariras M. Jourdan a fait une
éloquente commémoration du Général
Beckwith, le grand bienfaiteur des Vaudois. Si nos églises du Sud Amérique ont
un nombre considérable d’hommes qui
peuvent remplacer les pasteurs, diriger
des cultes, écoles du dimanche, c’est grâce
du moins en grande partie aux écoles du
Général. Perrachon, Gilles, Gönnet, Barolin, Caïrus, Eostagnol, Salvageot; Gönnet
et plusieurs autres, ont appris sur les bancs
de ces écoles une partie des choses qui leur
a permis, et ieur permet, d’être pour nos
églises de vrais missionnaires laïques.
Soyons reconnaissants !
SAINT-GEEMAIN. Nous avons reçu
avec reconnaissance, les dons suivants
pour l’Asile des Vieillards de StiiGerinain :
M. Aimé Jalla (Turin), fr. 50 — Mlle Caroline Hugon (La Tour), 8 — Mme HugonMuris (Id.), 4 — Mme Cath. Travers-Muris
(Id.), 2.
TAEAEIEAS. Dans notre article nécrologique sur M. B. A. Pons, nous avons
oublié de dire que les obsèques eurent lieu
à Colonia Valdense; c’est dans le cimetière
de notre vieille colonie que reposent les
dépouilles mortelles dé notre collègue. MM.
,es pasteurs Hugon, Bounouè ët Dâvit prirent successivement la parole dans'cette
douloureuse cérémonie et surent dire à
leurs auditeurs la grande perte que vénait
de faire l’Eglise Vaudoise dans ses colonies
de l’Amérique du Sud. ■-■■Ur
TUEIN. Du Eapport sur la Maison de
Eelèvement Vidino Fede, nous reproduisons ce qui suit :
Chers Amis et Bienfaiteurs,
Nous désirons être aussi courts que possible dans l’exposé que nous voudrions
h
m
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Oi
1
3
V0118 faiïe 4e notre
'^sfsième année d’existence qui a été toute
;;,^rès par des décep- s
ftions mais adssi par d'agréables surprises
Ëqui forment des sujets de.reconnaissance.
^ Dans le qompte-rendu de notre dernier
^eîéélèiHe'noué insistions,.sur la nécessité
«d’un séjour prolongé pour la majorité de
nos filles; l’expérience de l’année qui se ,
termineinous a fait prendre la décision de
1 ne plus accepter des filles mères que pour
■ îun séjour d’aù, moins six à.buitmois, qui
rtinous permette d’avoir quelque réelle; inSifluence sur elles, car le tout n’est pas de
I' nourrir des corps, mais de former des vo^^llontés,. de redresser des caractères qu’un
f^séjour SÔun.nn toit hospitalier quelconque
ne rendra pas meilleurs ! La charité, crolyons-nous, ne doit pas être'aveugle et en
manquant de méthode produire dé graves
déceptions qui pourront être .évitées .par
une spécialisation de moyens adaptés aux
besoins. ,i .si V
Notre désir sincère et notre volonté bien
arrêtée est toujours d’ouvrir hhtre"mâison
le plus largement possible aux malheureuses qui pourraient en profiter et pour les-'
quelles aucune autre porte ne s’ouvrirait
dans notre grande ville, car nous n avons
pas commé en d’autres pays toute une
gamme de maisons hospitalières destinées
à offrir à toiite les formes du mal moral
l’asile le plus utile. Nous devons toujours
avec beaucoup de tristesse, en refuser un
grand nombre hélas ! pour nous l>ornei/a
n’accepter que celles qui consentent librement à un séjour prolongé pour que tous
nos efforts d’instructioii et d’éducation
puissent avec l’aide du seul Puissant re‘ mettre à flot certaines frêles existences.
Nous ne posons, à celle qui se présente
à notre porte aucune condition si non
qu’elle vienne à nous de son plein gr e, car
c’est la plus misérable à laquelle nous
sommes décidés d’apporter notre meil■■ leure affection et plus persévérante patience.
Nous avions au commencement de 1912
4 jeunes filles. 10 admissions ont été faites
dans le courant de i’année et les âges se
sont étendus de 12 à 30. Les journées de
présence offrent un total de 2225 (1 année
dernière 1870).
Lçs relations avec nos anciennes sont
une partie de notre tâche que nous ne saurions négliger,mais qui prennent une bonne
partie dé notre temps. En celle-là comme
en d’autfes responsabilités, nous avons été
très soutenus par nôtre précieuse aide Mlle
Fries qui vient'de nous quitter pour des
motifs de famille et vis a vis de laquelle
nous avons une grande dette de reconnaissance. En donnant la plus chaude bienvenue à Miss Pearse de Londres, ex-missionnaire à Algers, qui vient de la remplacer,
nous envoyons à celle qui nous a quittés
les souhaits les plus affectueux pour le
nouveau loyer qu e.le va fonder.
Deux dames amies de notre œuvre ont
apporté leur collaboration en donnant à;
nos filles des leçons d’italien et^d’arithmétique et tout dernièrement un ami dévoué
a commencé des leçons de chants qui sont
très appréciées.
Nos médecins continuent à prêter leur
concours si précieux. Oh comme nous
sommes reconnaissantes à tous ceux qui
nous aident, nous aiment et prient pour ce
ttayàîl de relèvement dont la nécessité se
f^it sentir chaque jour davantage ! C’est
avec confiance que nous abandonnons à
Dieh"i’it*ue de ces pénibles semailles et
que^ nous nous remettons à notre tâche avec tout notre amour et notre foi.
G. cêA. B.-G.
VILLESÈOHE. Lamort qui n avait pius
„visité cecte paroisse depuis, plusieurs mois
^ fait sa réapparition au miheu de nous
.choisissant sa victime parmi la je'unesse,
jflenriëiie Menusan de ^.^iptor (Clos de
ÎPaet), venait d’achever sa‘20° année lorsque* à son'retopr du midi de la France,
elle se sentit atteinte par la phthisie. En
moins d’un an là terrible maladie a accompli son œuvre de destruction 4>our ce
concerne le corps; mais elle a aussi, grâce
à Dieu, préparé l’âme pour lé cielj,Le service funèbre qui eut liéù lundi 27 c. attira
une vraie foule 250 personnes environ
— et le pasteur en profita pour adre -ser
de pressants appels à tous, mais particu.. Uèrement aux jeunes. Les amies de la Défunte déposèrent sur la tombe des fleurs
fraîches'èt une magnifique couronne métalhque sur le ruban^de laquelle on lit ces
simples mots: « Cara Enrichetta - Le tue
amiche ». Les jeunes filles de nos écoles,
■i groupées autour de leur drapeau voile, de
crêpe, chantèrent avec beaucoup^ de sentiment le cantique de circonstancè : « Oh !
beati su nel cielo —-1 redenti del Signore! »
Nous répétons encore ici^notre^rdente^
prière : Que « le Dieu de toute consolation »
console, soutienne et fortifie la fami le Menusan dans les diverses épreuves qui lui
sont dispensées ! S
Le Comto se mit à rire j puis, abandonnant
la langue dlglaise qii’il ne pouvait parler avec
assez de volubilité, il reprit son idiome ma-^^
%fternel.
— Au premier moment, quand noua tfau-'
X S.
Le Sypode dernier ayant approuvé l’impression du projet de Liturgie en recommandant aux Eglises d’en faire l’essai dans
le courant de l’année, la Commission ¿Liturgique vient de publier un formulàire
français à l’usage du public pour nos Eglises des Vallées. Cette édition est en vente
au prix de 5 centimes l’exemplaire, à l’Imprimerie Alpine et chez MM. les pasteurs
qui désireront l’introduire dans leur ^paroisse. ___________ _________
Nouvelles et faits divers.
Vœu étrange d’un soldat. Un vpeu
étrârtg'O fait par lui dans lês tranchées
de Sébastopol est rappelé par la mort
de Michel Gœtz, un vétéran de Crimée
qui vient de s’éteindre à Zellenberg
en Alsace, à l’âge de 82 ans.
Couché avec l’armée française dans
les travaux avancés sous les murs de
Sébastopol, au fort de l’hiver de Russie, Michel Gœtz fit le vœu de ne jamais se marier et de n’accepter aucun secours ou pension s'^il lui était
donné de retourner, sain et sauf, â. son
village d’Alsace. Echappé des horreurs
de Sébastopol, le soldat resta fidèle à
son vœu toute sa vie. Il retourna cultiver ses champs et quand il fut devenu trop vieux pour travailler, il refusa toute pension militaire. Bied qu’il
eût A'passer des jours difficües* il rejeta toute offre d’assistance, vivant seul
et gagnant son pain le mieux possible.
Dernièrement ses voisins ne le voyant plus sortir comme d’ordinaire,
pénétrèrent dans sa maisonnette et le
trouvèrent mourant, recouvert de la
vieille capote qu’il avait portée devant Sébastopol. ^ î
Quel exemple de fermeté et 'de fidélité en même temps que de reconnaissance !______________Ad. M.
(104) L.E
TRÉSOR DE GRftND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE , '
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELÎOIEUX
rons rien de mieux à faire. Seriez-vous .
' sée à nous accompagner, Mademoiselle JdkèlM^.
— Ohl jè serai si contente d’être avec vous|
quand voiis rendrez Moïse à sa mère !
— J'entènds bien être aussi de la partie,
s'écria Marguerite; mais nous n'emmônerons
ni père, nî'mère pour nous surveiller. Nous
nous amuserons comme en temps de carnaval.
— J’allais oublier, interrompit le colonel, de
vous communiquer une invitation de Madame
Ferrari, qui nous convoque tous à une grande
solennité musicale pour la semaine prochaine. ,
— Diabiel s’écria le comte, j’ai reçu un petit poulet pareil ce matin, plein de protestations d’amitié, etc.^.rje n’irai pas. Elle serait
capable de renvoyer ma voiture et de. me forcer à revenir à piéd.
— Bruce, dit son oncle en riant, tu es le
seul, parmi les invités da Mme Ferrari, qui
paraisse satisfait. Crois-tu être appelé à faire
les honneurs du salon de Montebagni ?
Peq m’importe Montebagni, puisque ce jourlà' nous serons à Rome.
— Barfaitl dit le comte. Voilà notre excuse
toute trouvée. Nous écrirons un billet très aimable, très reconnaissant, dans lequel nous’'
lui dirons, en y mettant toutes les formes, que
nous ¿avons un projet plus séduisant pour ce
jou'r-tà.
— Vous ne sauriez croire, M. le comte, avec
qufil.’iilaisir j’ai parcouru votre musée, dit M.
Clarence avec enthousiasme. Vous avez des
statues, des médailles et de^ manuscrits de
ia piui grande valeur. * S
— J’entai encore^un ou deux que je serai
bien aise de vous montrer, répondit le vieillard, dont l’agitation augmentait d’une manière inquiétante.
„iJftdirait-OD pas, murmura tout bas Bruce
â sa sœur, qu’il a la danse de Saint-Guy, ou
(jue fésïbbtteé sont pleines de moustiques ?
L’êntréi 'dé Jérôme, *qui venait mettre du
Et l’agitation recommença de plus belle.
Bruce eut une inspiration; il sortit sa petite boîte de sa poche; et produisit sa fameuse
médaille de Jules César, pour la soumettre à
l’examen de 16ur hôte. Celui-ci déclara qu’elle
avait une certaine valeur et serait le commencement d’une collection que, pour sa part,
if éiait tout disposé à enrichir.
— Et puisque vous avez de si bonnes_dispositions, M- Nébuleux,"je’vbus emmènerai un
de ces jours à Romè potfr vous montrer les
spécimens que je possède.
“—Quel jour irôns-housT demanda' le“pra
tique jeune homme.
is au feu, flt une diversion;, le comte l’interpella avec vivacité.'". * *■ * '
.^¿Çoq^binn de. fcdsifaudra-|l^jlj.q.qa je vous
dise de m’apporter la cassette de bronze qui
estî'sur mon burèàù? Voici au môViis quarante
fois que je vous la demande; apportez-la tout
de suitejétsi vous n’êtes pas disposé à mieux
remplir vos dévoira, voiîs-pourrez deniain cherçherjin autre^ place^
, Excellence ! répondit Jérôme
sans s’émouvoir davantage, —f'-' ;
Peu après, la fameuse cassette fut remise
iiuX mains de Son propriétah^jt il f ouvrit avec
une petite clef qui pendait à sa chaîne de
montre, et en retira deux parchemins. Un profond silence régnait dans le salon; le comte
ess.aya plusieurs fois de parlef, mais l’émotion l’en empêchait; entin, il commença ainsi :
(à suivre).
|qi|tinopie. Au moment jOÙ J® conseil
des Ministres siégeait à la„ Sublime
Fprte pbîtr aarêtér le texte de la ré"ptmse àiix puîai^&u5e8 siir lés bases de
de d’Andrinople à
la Bulgarie, un gébupe (kt manifestants
a pénétré dans la eour^Ù palais pour
protester çohtre cetteEnveribey en tête et plusieurs ^éfs jeunes
turcs à la àuité, sont entrés' dans la
salle du conseil réclàittânt"’iA démisi sion du eabiù'et B^iatail Le sul
tan a accepté - et nopâmé'^iiniuédiatement grand, vizir Mal^ôud Çhevket
pacha) le ¿chargeant de former le nouveau cabinet, composé naturellement
de* membres du comité'Unioà fet Progrès, Il y a eu-dés énletîtes)d^ victimeS 'dont le nombfe Blçst pas précisé, la plus iUastre Nazlm
l’assassiniit est attribuéû.à ;Enyéi’-bey
en personne. ’La situàtièifti^j^té donc
très confuse. Le nouveau mÎMstère
rencontre une grande’ opposition dans
la Turquie même, Stûyant lee dernières
nouvelles une part'iévdésij^ouîfes mariCherait contre Ma;, ville pour rétablir
l’ancien gouvernement. Les délégués
de Londres^¿né.SaVéût’plusA qui s’adresser et ils se
la ville où ils n’ont plus que faire.
Lea alliés balkaniques ont rédigê iune
nouvelle note dans le sens que yes
' hostilités vont re'préndrév puisque 0es
ttégocialipnSiP’onD^aS apoutig j”
ifi tàldL^&màtiWeurQpëehhe
fenêtre pour^Vpir ce, ,quije passe.’jOn
envoie dès naVires de guerre en Ori^t
pour êtré prêts à tOùl-èVéSéidènt. D^x
•croiseurs itali,^f se, trouvent l’èn
~7FW
/Ì.
'• %
iXouvelles poljlîuues
Ce fut une belle fete pour notre
marine-dSe lPjourùê# de* dimanche
dernier. Le premier , des dreadnoughts
italiens, le Dante Alighieri a reçu le
\ grand drapeau de combat, dpn des
femmes italiennes. La cérémonie quoique simplô a été'très émiltivàute. Le
commandant '^Bellinî a prôoohcé quelques mots suivis d’jqu discours du ministre de la marine et le drapeau a
. été hisSéi*aU'!miliéh dés." ^àpplaudissements des spectateurs et dçs hourras
des marina lîAl’eScwdire. iLé^cdirassé
va partir pour une croisière dans l’Adriatique etl^À-tlantique. ^ ,
M. Bielovucic, un aviateur péruvien,
a réussi à traverser les Alpes de Brigue à Domodossola après plusieurs
vaines tentatives. L’audacieuse entreprise a été accomplie en 26 minutes.
L’aviateur s’est élevé à 3200 mètres
d’altitude, de là il a pris la direction
du sud àViaC-üjie vilessé'44130,,kmà l’heure, ce qui l’a porte à ^dCTtination errqu~Îques minute^ "Plus heureux que son compatriote Chavez qui
laissa la vie 4ans un ,voyage pareil,
il a pu jouir de la gloire du triomphe.
ORIENT. Un coup d’état, qui semble
un coup de théâtre a changé d’un
moment à l’autre la situation à Cpns
tflèè âès'ï5ât%Mllés,1f’hMré^^ùniMs
sont eh pléïh ap‘è’aTèiî de gûerre. C’pst
que .la g.uerre n’est peut-être pas-éioi,1 ghée, quoique la note optimiste se fi^se
encore ehtëhdrjel Tout.le monde atteüd
les événement avec trëpi^at.i^ avec
l’espoir que les, choses s’ arrangent
"enfin en vue'de‘là'paix générale..^
; Ij’,arejâi4»W3;Peii©iP 4i4ft
mort .dans la, Iflatipée de.
dè^î’|i.rchijl.uc. e.l <l^l’4:*^'du
cîtesse ÊlisabeÜi pée, priqçe^e Me Savoie il était né .A Milaa 1%|1 J
■ iê#?. Petft’colisfu%él’^pêrfe'r^’Mtiçois-Josèph, fWti£^o4cIéM Victor-Emmanuel il était l’unig^a jj^ince
de la maison de Habsb^
venu à Bome à JÎdsiéur^^
d’une façon offlcielrëj comme représentant de l’empereùrÎ Depuis plusieurs
années il" Vivait'*Hans la retraité^ se
consacrant à des études scientifiques.
E. L.Î
Ab. payés 6t non quittancés. ^
1913: D' Luzzi, Florence - Cav. Buffa, Cavqur
- C^éin-Bipni
petti), St-Qermàin - Joséptóée’Ai^òufet, La
Tour - F. Garrou f. F. (Ville), Pral - J. E. G|ill
f. Ph. (Pommiers), Id. - F. Grill (Gross, Vilw),
Id. - J. Richard, anc. (Ville), Id. - J. PerrOu,
anc. (Cougn), Id. - P. Rostan, ahc. (Guigou),^d.
- Ant. Martinat, anc. (Guigou), Id. - F. P(Ais,
anc.>(Ribbe), Id. - J. D. Guigou (Guigou), 14.J. Peyrot, ex-anc. (Orgères), Id. - P. Menujan
(Adroits)! ïd. - É.Tirni 3'’E. fWfalzat),
miff îPierüuleM, W. - Et. Rcwtau f»
"gou), Id. et.' Griîî.‘f. Et., anc. (JomdM),,Id. Jeaàne Perrorn veuve iMenhsah) lét Al fiank
Peyrot(Ghioago) - H. Pascal, pasteur,«rai (avec
tous mes remerciments et salutat. cordiales)
- Vve Gay-Micol, Turin è’ ebev; l)iiBeÿ«>nel,
. Pomaret - 6-Banchetti, C«pa^ -;;-Cbw<.;B.
S ¥mÇén, S t-Ge'ftaàîo^ Ahti MfiHfiîaÎ*VàÎtKse
-»Dan,-TroB,-fd. - -J. H. Leufr “
Mme Pasquet, Pignerol - El. Ravel, St-Germain
19T2-:13 (n’éiiezrvous pas^^nféaeyigi^l 1?)
- J, Pasquet, C^R^a fis IX)ng,-(?Pig«Bm James Long, Pro^o C|ty, - A. Mustouj ¿^résid.
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