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Cinquante-neuvième année»
26 Octobre^ 1925
N» 43
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L'EGHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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. ! Spett. Bibïioteca Valdese i
TORRE piîllice: I
Etranger • • • v \ \ ..................*
Plusieurs abonnements a la meme adresse .... » 19,—
Etats-Unis d’Amérique............................... 1 doli.
Pour 6 mois
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6,
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On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE,
pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
S’adresser: pour m nvua«:uuu, ciM iii. ju.... r-------y
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 29 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte jo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro 30 centimes
Que tontes les choses vraies, honnêtes, fastes, pares, aimables.»., dignes de loaange, eccnpent vos pensées. (Phil. IV. 8).
8
s
8
S
COMMISSION DU I" DISTRICT (Yallées)
les présidents - jŸÎjŸt. tes jŸÎembres des Consistoires
jŸîessieurs et chers frères,
Au moment de reprendre avec un nouvel élan le travail que nous réserve à tous
la campagne d’hiver, nous aurions voulu
adresser nos soulmits affectueux, soit aux
nouveaux Conducteurs de telles Pamisses
vacantes, soit aux Collègues qui s’éloignent
de notre District ; mais ces MUTATIONS
DE PASTEURS s6nt loin d’être définitives
à l’heure où nous écrivons. Cela n’empêche
cependant pas que notre prière monte fervente à Dieu pour l’avenir de toutes nos
-altères Eglises indistmetement, et en partienVer de, nos Ooynpagmns d’Œuvre qui
seront appelés cette année à les diriger.
Les Paroisses qui doivent recevoir la
VISITE REGLEMENTAIRE de la Commission pendant l’année ecclésiastique on
cours sont les suivantes : Villar, Pignerol,
Pomaret, Perrier-Maneille, Rodoret, Prarriol et Prarustin. Le Secrétaire visitera,
D. V., les quatre prepiières et le Préside%t
les trois autres, accompagnés l’un et l’autre, autant que possible, par le VicePrésident.
Nous n’hésitoiis pas à vous engager fortement à suivre, là où les circonstances locales le permettront, la « nouvelle méthode » adoptée déjà à titre d’essai et avec
les meilleurs résultats l’hiver dernier : la
partie administrative est traitée dans une
première réunion centrale, précédant les
réunions d’édification dans les quartiers
qui préparent les cuites solennels du « dimanche de consécration», couronnement
efficace de toute la « visite ». Que les Consistoires intéressés veuillent bien, en tous
cas, préparer avec soin les réunions d’appel, dont Dieîi ne manquera pas de se servir pour nous rapprocher toujours davantage de Lui.
Nous voiis proposons comme sujet d’étude et de méditation p>our les « EXAMENS DE QUARTIER » : la sanctificatiion
personnelle en vue de « pouvoir » rendre
un témoignage béni à l’Evangile.. Ce témoignage est plus que jamais nécessaire
dam nos temps difficiles et dam wtré milieu où la fidélité ne s’impose plus comme
un devoir de conscience tel qu’il s’imposait
à nos pères, mu pfix des sacrifices que nom
savom... C’est pourquoi, remontom à la
source, qui ne peut être qiùim piété individuelle plus interne, une sanctification
plus réeUe de chaque croyant. « Il n’est
pas nécessaire de s’agiter ni de s’inquiéter
heaueoup, quand on comtitue soi-même
une valeur morale ; le rayonnement de notre lumière, de notre chaleur, de notre vie
devient alors efficace » : vôtlà ce qulun vénéré collègue nous écrivait, il n’y a pas
tongtemps. Rappelom-le aux âmes qui nous
sont confiées; dîsom-leur qu’iei, et pas ailleurs, se trouve la pierre de touche, et la
valour de notre christianisme, et la condition pour « voir le Seigneur ».
Perur ce qui a trait aux différentes réuuions d’hiver, nous laissom aux Consistoi
res de choisir eux-mêmes les sujets que les
besoins locaux ou les circonstances présentes de la vie leur suggéreront; une étude
suivie d’un livre de l’Ecriture et, avant
tout, des paroles immortelles de Jésus, telles que le Sermon sur la Montagne, etc.,
nous semble toujours à comeilkr préférablement.
* * Ig
Nous n’avom rien de particulier à relever dans les DELIBERATIONS de notre
dernière Conférence de District, sauf un
«ordre du jour» à l’égard du Chant Sacré et que la Commission ad hoc wiîîs sommettra incessamment.
Il est toutefois teïïe recommandation, à
l’endroit surtouf de «l’ordre et la discipline» pour la bemne marche de notre
Œuvre, que nous nous permettons de soicligner : Cn a parlé principalement des Catéchumènes {nécessité de leur préparation
en fréquentant l’école du dimanche dès
l’âge de 10 ems ; le minimum d’âge pour
l’inscription ; leur examen du 1er au 11.nd
cours) ; on a pmrlé du petit Rapport trimestriel des Pasteurs ; on a parlé d’Archives : les Consistoires et MM. les Pasteurs
nous ont compris...; ils savent aussi, —
nous savons tous !— que le Tout-Puissant
bénira certainement une activité déployée,
mê^ne dans ces petits détails, d’un «commun accord », sozis Son regard.
En Le suppliant de nous accorder à tous
une mesure toujours plus abondante de cet
esprit, qui est Son Esprit, nous avons la
confiance qu’il saura Lui-même Opérer,
dans nos personnes, dans nos familles et
dans l Eglise, « infiniment plus que tout ce
que nom demandons ou pensons ».
Pignerol, le 18 octobre 1923.
Vos bien dévoués en Jésus-Christ,
Les Membres de la Commission de District :
L. Maeauda, pasteur, président
Adolphe Coïsson, instit., vice-président
A. Füpikmann, pasteur, secrétaire.
PENSÉE.
Toute souffrance est une occasion de
sainteté, mais toute souffrance ne sanctifie pas. Il y a des douleurs vaines, des
larmes stériles et des sanglots profanes. On
peut avoir été battu par tous les flots de
la vie et secoué par bous ses ouragans,
sans être devenu meilleur, ni plus sage, ni
plus humble. On peut avoir souffert beaucoup, on peut avoir souffert toujoura et
n’avoir retiré de son épreuve qu’un peu
d’expérience et beaucoup d’amertume ; on
peut être las de la vie avant d’avoir appris ce qu’elle devait enseigner : ce qui
importe n’est pas de souffrir seulement,
mais de souffrir dans le sanctuaire. Ce qui
importe, c’est de savoir consacrer sa douleur au Dieu qui l’impose, d’entrer dans
le Temple de l’Etemel et de saTOir jeter
au pied de son trône le fardeau dont il
nous charge. Gaston Frommel.
Le langage des Feuilles.
(Esaïe LXIV, 5; Psaume XII, 1-5; Prov. XI, 28).
. Les feuilles commencent à jaunir et à
tomber. Pour qui a appris à lire dans le
liyre de la nature, le plus beau de tous les
livres après la Bible, ces feuilles ont un
Itagage. Elles parlent alors que, revêtues
de leuT fraîche parure de printemps, efles
viennent recouvrir les arbres dépouillés ;
elles parlent, alors que le soleil brûlant rend
leur ombre si préciieuse au voyageur lassé ;
elles parlent, alors que jaunies et ridées,
elles se préparent à suivre leurs sœurs
^ns Ja tombe. Elles parlent, mais leur lan. gage est différent suivant la saison. Lisez
les trois textes indiqués au haut de ces
'lignes, et vous verrez qu’elles i^nt pas
"^dit les mêmes choses au prophète Esaïe,
psalmiste et au sage auteur du livre des
»proverbes.
« « »
Ct « Nous sommes tous flétris comme la
' feuüle ». Au prophète israâite_ parcourant
Jes forêts dé son pays au moment de l’ar^rièrerautomne, élles ont parlé de flétrissure
■ et de mort. En les voyant tomber une à
une, jaunies et ridées, une comparaison
^ubureuse s’est faite en son cœur : il a
“fengé à la vie des hommes si seBsbîable a
celle "dSs feuilles. Flétris comme la feuille !
Existence bien courte, en effet, que celle
de la feiiille. Elle s’épanouit au printemps
et, quand l’été commence, alors commence
la flétrissure. Le vert clair se fonce, puis
la feuiÜe se durcit, se sèche jusqu’au moment où, jaunie et ridée, elle tombe à terre.
Flétris comme la feuBe. Tefle est la destinée de l’homme ; il s’épanouit aux jours
de sa jeunesse ; puis quand l’été commence,
alors commence aussi la flétrissure. Sous
les coups répétés du travail, de la maladie,
de l’usure et de l’âge, son coi’ps se détruit
et son âme, à son tour, subit les flétrissures du péché et de Ja souffrance, jusqu’au
moment où la mort, cette dernière flétrissure, vient achever l’œuvre de la vie.
La voix des feuilles est triste parfois !
Pour parler au prophète, elles ont eu des
accents mélancoliques, les feuilles de l’arrière-saison. jVIais cette voix de l’automne
est bonne à entendre. Il faut que l’homme
qui se laisse si facilement saisir et dominer par ses intérêts et ses affections terrestres, soit rendu attentif au caractère
passager de la vie présente, à ses douleurs,
à son insuffisance, à tout ce qui l’empêche
d’être la vraie vie.
* » »
« L’Etemel est ton ombre ». A l’auteur
de ce psaume 121.me qui est un des joyaux de notre psautier^, les feuilles ont
tenu un autre langage : elles lui ont parlé
de Dieu. C’était au temps des chaleurs,
après une 'course pénible. L’homme de
Dieu s’était assis sous un arbre au bord
de la route. Oh ! la fraîcheur de cette ombre après la poussière et la fatigue ! Mais
bientôt au ccEur du poète inspiré, ces
feuilles qui s’agitaient doucement au-dessus de sa tête, se mirent à parler, à lui
parler de Celui dont son cœur était rempli. Et la comparaison qu’elles lui inspirèrent fut oeUe-ci : « L’Eternel est ton ombre ». Comment auraient-elles pu lui dire
d’une façon plus touchante ce que Dieu
était et voidait être pouK lui ? Pour le
voyageur lassé, l’ombre, c’est la protection
contre les ardeurs et les fatigues du chemin, le calme, le repos. Pour le pèlerin du
voyage difficile de la vie, Dieu c’est aussi
le protecteur contre les misères et les souffrances du chemin, Celui qui donne à l’âme
le calme et la confiance et qui plus tard lui
donnera le vrai repos.
La voix des feuilles est réconfortante
parfois ! Pour parler au psalmiste, elles
ont eu des accents encourageants, lès
feuilles de la saison brûlante. Pèlerins dû
grand voyage, nous avons besoin de paroles réconfortantes ; nous avons besoin d’entendre dire tout ce que Dieu est, tout ce
que Dieu veut être pour nous.
. * * Hs
«Les jmtes ' reverdiront comme ' la
feuüle ». Au sage auteur dû livre des Proverbes, les feuilles ont aussi parlé. C’était
évidemment au printemps. Jeunes encore,
elles n’ont pu lui dire ni les misères de la
vie, ni les bienfaits du Créateur. Mais, récemment venues des régions mystérieuses'^
de l’inconnu, elles ont proclamé dans son
cœur la réalité du retour à la vie. Jamais
encore il n’avait compris comme en ce
beau jour de printemps — ce qu’il y a de
contre-nature, da& l’idée que pour l’homme qui aime Dieu (pour le juste) la mort
est la fin de tout. Est-il possible, alors que
tout renaît dans la nature, alors que les
feuilles flétries de l’an passé — par de
mystérieuses transformatiions ^— reverdissent au printemps, que l’enfant de Dieu
demeure/ prisonnier de la flétrissure et de
la mort ? A cette question angoissée, tandis que les prophètes eux-mêmes se taisaient, les feuilles ont répondu. Et elles
ont répondu en proclamant la réalité —
pour l’enfant de Dieu — de la résurrection
et de la vie future : « Les justes reverdiront comme la feuille».
La voix des feuilles est ibénie parlfois !
Oh ! elle fut bénie ce jour où elle fit naître
dans le cœur du poète un rayon d’espérance. Oh ! elle est bénie toutes les fois
qu’elle avive notre espérance, qu’elle affermit notre croyance à la vie étemelle !
:ïî tî;
Oui, les feuilles ont un langage. Elles
parlent à ceux qui savent les comprendre.
Promeneurs solitaires qui parcourez nos
campagnes, prêtez l’oreille à la voix des
feuilles : laissez-vous parler de détachement en automne, de confiance en été, d’espéranoe et de vie au printemps. Automne,
été,, printemps 1 Pourquoi, dites-vous peutêtre, cet ordre contraire à celui de la nature ? Pourquoi ? Pour que nul n’oublie
que la vie du chrétien ne doit pas aller de
l’espérance et de la jeunesse à la décrépitude et à la mort, — comme cela a lieu
clans la nature ■— mais de l’expérience
parfois douloureuse de la vie a la confiance
en Dieu, puis au renouveau du cœur, au
printèïhps éternel. Puisse-t-il en être ainsi
pour toi, cher lecteur !
Barth. Soulier.
È uscito:
E. MEYNIER
STORIA DEL CRISTIANESIMO.
Grosso volume in 4° grande, pagg. VHI, 352.
Rivolgersi alla Libreria Claudiana Firenze. Prezzo L. 15 (Per posta L. 17).
2
La Soeiété Biblique.
L’agent actif et plein de zèle intelligent
de la Société Biblique en Italie, le docteur
Henri Pom, adresse sa circulaire annuelle
à la presse évangélique de notre patrie,
dans le but de la renseigner touchant les
progrès, les'difficultés et les encouragements de l’Œuvre qu’il dirige. En guise
d’introduction aux nouvelles que nous allons en extraire, nous jugeons à propos
d’insérer, en les empruntant du Témoignage, ces appréciations d’un visiteur sur
la « Société Biblique Britannique et Etrangère » :
« ...Elle occupe xm grand immeuble très
imposant, dans le vestibule duquel on lit
en caractères gravés dans la pierre : La
Parole du Seigneur demeure éternellement.
«Il n’y a pas de maison d’édition qui
pourrait rivaliser avec la Société Biblique,
qui ne publie qu’un seul livre et voit ses ■
affaires allant sans cesse en p'rogressant.
« Ses vastes magasins contiennent plus
de deux millions de volumes, et chaque
jour elle en expédie aux quatre coins des
cieux des milliers.
«On évalue à près de-trois cent trente
millions les exemplaires qui sont sortis de la
« Maison de la Bible » (Bible HSme, comme
on dit là-bas) depuis 1804 et en cinq cent
quarante langues ou dialectes.
« Il y aurait ben des détails à donner sur
la bibliothèque, qui renferme dix-sept mille
ex^plaires différents de la Bible, depuis
le Cadex Zacynthius, de l’Evangile de saint
Luc, qu’on fait remonter au VII.me ou
VlII.me siècle, jusqu’à une traduction de
la Bible en alada, dialecte du Dahomey,
due entièrement à un pasteur indigène et
que vient de publier la Société Biblique.
« On peut aussi mentionner Une énorme
Bible hollandaise, pesant environ 18 kilw,
à côté d’une autre minuscule en anglais,
pesant seulement quelques granunes.
« Qu’est-ce qu’un succès de librairie à côté
de cette progression constante de la Bible
dans le monde, qui affirme la puissance de
la Parole de Dieu, malgré l’indifférence de
la grande foule ?... ».
Nous donnons maintenant la parole à
M. Pons, en le résumant : Les églises évangéliques consacrent un dimanche de novembre pour rappeler la Réformation, et
plusieurs d’entre elles consacrent la collecte de ce dimanche à la diffusion de la
Bible. Sans la Bible, la Réforme n’aurait
pas été possible ; sans la Bible nos églises
ne pourraient absolument pas accomplir
leur mission.
L’année dernière 57 Eglises Vaudoises
ont donné une somme réellement remarquable ; L. 3486,80 ; 10 Eglises des iFrères
L. 580,50 ; 12 Eglises Méthodistes Wesleyennes L. 466 ; 11 Eglises Baptistes
L. 469,65: 11 Eglises Méthodistes Episcopales L. 315 ; 5 autres églises L. 320... sans
compter les dons généreux des Eglises
étrangères travaillant en Italie et les dons
personnels qu’on nous a fait parvenir directement. Bref, la moitié environ des
Eglises Evangéliques d’Italie figurent dans
la liste des donateurs qui soutiennent l’œuvre de la Société Biblique, et nous souhaitons de voir figurer dans nos comptes de
l’année prochaine Vautre moitié aussi. Les
toutes petites offrandes mêmes auront toujours une grande valeur morale pour nous
et nous diront : Nous apprécions cette œuvre, indispensable à nos Eglises et à notre
patrie...
Nous avons eu cette année 39 oo’porteurs à ¡’œuvre en Italie. Plusieurs d’entre
eux sont des hommes d’une grande activité, pleins de zèle, de forces physiques et
morales et aussi de foi. En 9 mois nous
avons vendu 181.544 volumes, c’est à dire
20 mi’le volumes par mois, et plus de 2
millions de personnes ont été accostées par
nos colporteurs et ont entendu et connu
quelque chose du message que les ambassadeurs apportent au nom de Christ.
Que de choses nous pourrions dire touchant les résultats surprenants et les nom
breux succès si l’espace ne nous faisait défaut ! Ils sont enc(fre a,u-dessoas de nos désirs et à ce que nous demandons à Dieu
dans nos 'prières, mais cependant très encourageants.
...Il fut un temps où aucun libraire n’acceptait nos' livres, aucun journal nos
« avis ». Aujourd’hui des revues telles que
la Nuova Antohgid, I Diritti detla Scuola,
La Educazione Nazionale, de LombardoRadice, les hebdomadaires illustrés, les revues mensuelles insèrent nos avis-rétfame ;
plusieurs libraires vendent nos ¡ivres —
malgré l’oppiosition de la presse c’éricale
— y compris deux librairies de fondation
cathoiique romaine qui exposent et vendent la Bible. Quantité de prêtres, plusieurs séminaires de Rome et d’aijleurs se
pourvoient chez nous. De bons catholiques,
des curés même encouragent nos colporteurs. On a vu, par-ci par-là, des fascistes
appuyer et protéger les ambassadeurs de
Christ...
Mais à côté de cette œuvre visible, qu’on
peut constater, il y aurait tout un travail
invisible qui s’accomplit dans les âmes par
la vertu de l’esprit du Seigneur.
L’œuvre parmi les reclus a été poursuivie au milieu de difficultés croissantes. A
l’occasion de l’éruption de l’Etna, nos colporteurs ont visité les régions dévastées
dans le but, non de vendre des livres, mais
afin d’encourag-er les populations terrorisées par le fléau...
La Société a continué à vendre la Bible
de famiUe à un prix qui peut paraître ,
élevé calculé en monnaie italienne, mais
qui est de beaucoup inférieur au coût
réel; ce qui fait que la Société a perdu,
de ce chef, environ 8.000 lires rien que
pour l’Italie,.. ^
Nos lecteurs vpnt se réjouir avec nous
des nouvelles réjouissantes qu’on vient de
lire au sujet de la diffusion de la Bible en
Italie, et vont encourager — à l’occasion
de la collecte spéciale du premier dimanche
de novernjore —■ par leurs dons généreux, '
la Société Biblique, à laquelle notre peu- '
pie est redevable de tant de bienfaits.
I
Quand nous disons: « Heureux le peuple dont l’Eternel est le Dieu ! » (Psaume
CXLIV, 15), bien des gens haussent les
épaules, parce qu’ils pensent juste le
contraire. C’est malheureux, mais c’est
comme ça.
La raison de cette différence d’opinion?
C’est que nous connaissons la vraie religion, nous, tandis que les autres ne la
connaissent pas et s’en font des idées
absurdes, tout à fait fausses. Ils y voient
de la superstition ; ils croient que le chrétien ne vit que pour le ciel et se contente de se croiser les bras en attendant
que Dieu lui donne tout ce dont il a besoin. Alors, disent-ils, la religion abêtit
les gens et abrutit les peuples...
Doucement! Vous jugez la religion superficiellement et d’après les égarements
de certaine Eglise et de certains chrétiens
qui, en effet, ne parlent que d’une action
miraculeuse de Dieu et prétendent que
l’homme n’a qu’à demander pour recevoir. Mais est-ce là le vrai christianisme?
Pour nous, nous admettons évidemment ■
— et heureusement ! — qu’il y a ce qu’on
appelle la bénédiction de Dieu, qui est
l’action bienfaisante que Dieu peut exercer sur les individus et sur les peuples
par des moyens que nous ne connaissons pas.
Mais nous savons aussi qu’il n‘y a
rien de tel que la religion pour faire de
vrais hommes, des hommes faits pour la
terre, pour la vie présente, des hommes
comme il en faut pour la prospérité matérielle et sociale des peuples.
Un chrétien, mais c’est un homme de
conscience, de raison, de volonté, de travail, de force et de bien. Il veut la perfection en tout, dans sa personne et sa
famille, dans ses cultures, ses affaires,
son métier, dans sa vie politique et so
ciale, partout. C’est un homme perfectionné. Et il veut le bien et la perfection pour ses semblables, pour son village, pour sa patrie. C’est un homme de
progrès. Sa devise est de faire toujours
mieux.
Avec des idées pareilles il se, fait un
caractère bien trempé. Il ne se laisse pas
tromper par ses caprices et ses instincts,
ou par les erreurs des autres. Il n’est
pas le jouet des foules. II se possède, il
réfléchit, il voit clair, il sait ce qu’il veut
et ce qu’il fait. Il aime le bien et il fait
du bien. Et il ne fait pas de mal.
Mettez dans un village et dans un
peuple des chrétiéns de cette espèce-là,
et vous aurez la prospérité, le bonheur,
le progrès, la sécurité.
A côté de ces gens de Dieu, placez les
autres, ceux qui ne veulent ni Dieu, ni
religion, ni loi morale, et qui se vantent
d’être libres et de faire ce qu’ils veulent.
Quelle tromperie! C’est le désordre, le
gâchis, la destruction, la décomposition
de la société, la banqueroute de la libre
pensée, la ruine de tout. C’est la faiblesse
et la défaite, malgré les vanteries et les
promesses de messieurs les athées.
La va!eur%de la vraie religion vient de
ce que Dieu fait pour l’homme et tout
autant de ce qu’il lui fait faire; des
actes surnaturels de l’Eternel et également
des ressources qu’il a données à ses gens
pour qu’ils s’en servent et travaillent euxmêmes à leur propre prospérité et à celle
de leurs semblables et de leur peuple. Le
christianisme est à admirer et à pratiquer à cause de la morale qu’il prêche
et de l’éducation qu’il fait des personnes
qui le connaissent et qui en vivent.
Et voilà pourquoi nous disons et dirons toujours; « Heureux le peuple dont
l’Eternel est le Dieu». H. D.
(L’Ami Chrétien).
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR. Les membres électeurs de
.notre Paroisse étaient oonvoqués dimanche
dernier, à l’issue du service, pour procéder
à la nomination du Pasteur, à la suite de
la démission de M. David Bosio. Remarquons, pour la chronique, que cette séance
officielle avait été précédée par une réunion préparatoire, qui eut lieu le 14 courant, pour la désignation ■ d’un candidat,
réunion suivie bien entendu d’une votation préliminaire par laquelle M. Louis
Marauda avait obtenu 54 voix sur 90 votants, deux autres candidats, MM. Louis
Rostagno et Albert Prcchet s’étant partagé
les autres 34 voix (2 bulletins blancs).
Dimanche dernier eut donc lieu l’élection définitive avec les résultats que voici:
M. Louis Marauda, 95 voix ; M. Albert
Prochét, 67 ; bulletins blancs, nuis ou dispersés 4. Il nous revient que M- Marauda,
élu comme vous voyez à une très sensible
majorité, ne se sent cependant pas d’accepter un appel dans ces conditions, en
quittant une église où il est depuis onze
ans entouré, à juste titre, d’estime et d’affection. U redoute probablement, après le
résultat du scrutin de dimanche — à tort,
croyons-nous — les oppositions qui nuiraient à l’efficace de son ministère au milieu de nous, et personne n’a le droit de
se formaliser de ses scrupules.
Nous pourrions ajouter un mot de commentaire, mais nous ne voulons pas contribuer à aigrir les esprits ; il nous faut
cependant informer le public que, à la
veille de l’élection, M. Brochet a fait savoir
à un de ses amis de La Tour qu’il n’accepterait pas de nomination.
RORA’. Le 21 œtobre, à 2 h. da l’aprèsmidi, dans la grande école, a eu lieu une
jolie petite fête pour tous les élèves de la
Commune. Les enfants étaient accompagnés par les institutrices et par plusieurs
mères ; nous avons beaucoup regretté l’ab^nce des pères.
Le président du « Patronato ScoJastico »,
M. F. Peyronel, prend la parole au nom
de ses collaborateurs, pour dire bien des
ch)[»es affectueuses aux élèves, et pour
rendre compte de l’activité de cette belle
institution qui, depuis trois ans, vient de
refleurir. Le bilan de l’année s’élève à
L. 45Q.
De nombreux prix d’encouragement ont
été distribués aux élèves qui se sont distingués par leur conduite et leur application. Des chants pleins de vie, dirigés
par Mlles Tourn et Jourdan, ont rehaussé
cette belle et significative cérémonie.
» « «
— Nous apprenons indirectement que
iM. Peynoned vient d’être nommé second
Pasteur de la paroisse de Turin. Réd.
IVonvelles ef faits divers.
XJn réveil juif. — Il y a un mouvement
significatif dans la communauté juive à
l’heure actuelle — mouvement qui ne peut
qu’attirer l’attention sympathique des
chrétiens. Comme ôn le,sait, les pionniers
du Sionisme, qui organisent en Palestine
0
le Groupement national Juif, sont pour la
plupart des hommes aux tendances nettement matérialistes, dont les procédés sont
envisagés avec une certaine préoccupation
par la partie religieuse du peuple d’Israël.
Ces circonstances ont donné naissance à
un mouvement religieux bien défini qui
veut à tout prix exprimer l’âme de la race
juive. Des délégués de ce groupement
connu sous le nom de Augudath Israël —
la Bande d’Israël — se sont réunis en assemblée générale ou Congrès à Vienne.
Les obligations les plus hautes d’Israël furent remises en lumière, et le caractère ir
1
réligieux des chefs du mouvement sioniste
et de leurs adeptes fut solennellement condamné. Un délégué voulant ramener le
peuple au Dieu d’Abraham, parla en ces
termes :
« L’exil de notre peuple ne peut se terminer que d’une seule manière — par le
retour à Dieu et à la loi de jMo'ise, et non
par l’agitation politique, par des négociations ou par la volonté des hommes. La loi
refusé Ae ju’etxe que tAléi-âé. £lle détuanAé
à être la maîtresse des cœurs des Juifs.
Ceux qui refusent de placer la loi — c’està-dire l’adoration de Dieu — au-dessus de
tout, par là même s’excluent du peuple
juif. Tous ceux qui sont infidèles à la loi
détruisent l’unité du peuple juif ».
En d’autres termes, ceci est un appel à
Israël de se hausser à ce que demande la
foi ancestrale. (The Christian).
^ ^
Iles Britanniques. — Une église bien
embarrasée, c’est l’église presbytérienne
du Pays de Galles. Elle s’est donné, il y a
un siècle, une confession de foi strictement
calviniste et s’est interdit d’y apporter jamais aucun changement. Mais cent ans se
-sont écoulés ; les idées ne sont plus les mêmes ; et tout un parti réclame pour l’église
presbytérienne, en sa qualité d’église protestante et surtout d’église libre, le droit
de modifier sa confession de foi si elle le
juge nécessaire. Néanmoins, l’église est
juridiquement liée par la, décision prise
autrefois ; elle s’exposerait, en refusant
d’en tenir compte, à perdre toutes ses propriété ; elle ne peut recouvrer sa liberté
d’action que par une autorisation expresse-';
du Parlement et celle-ci ne sera accordée ■
que si l’église est pratiquement unanime
à la de'mander. On se rappelle qu’il y a,
vingt ans, l’église libre d’Ecosse faillit perdre tous ses biens à la suite de l’un ion ’
conclue par elle avec l’église presbyté-,
rienne. (Journal religieux). :
* SK *
Diaconesses de Saint-Loup. — La fête
annuelle a eu lieu le 5 septembre. Un mib
lier de personnes le matin, quatorze cents
l’après-midi, se pressaient sous la tente de ■
la maison-mère. Dans la première séance, J
on a entendu, après une allocution du pré- i
sident du Comdté, M. le notaire Chappuis, :
le rapport administratif du directeur, RL-,
P. Béguin ; puis M. le pasteur Borel-Gp
rard, secrétaire du Comité, ami et soutien de l’œuvre depuis longtemps, a donné lec-i"!
3
ture d’un intéressant travail sur les trois
premières années de l’histoire, de SaintLoup. L’après-midi, MM. les pasteurs Paul
Borel de La ChauX-de^Fonds, Philippe Gnin
* de Bière, et Frank Thomas de Genève, développèrent avec beaucoup de force et d a
^bondantes applications pratiques, la parabole des deux maisons, celle qui est bâtie
• sur le sable et celle qui (repose sur le roc.
Les amis de Saint-Loup apprendront
avec plaisir que, malgré un total de dépenses de 361.000 francs, les comptes se
sont dos avec un boni de quelques centaines de francs. On a pu pourvoir de diaconesses la Pouponnière de Lausanne et donner une diaoonesse-visitante à Morges, à
Yverdon et à Fleurier. Les demandes abondent,, mais on ne peut toujours y répondre.
S’il y a 327 sœurs en activité de service,
10 novices seulement se sont présentées
cette année. Pour les jeunes filles que ne
lie aucune obligation domestique, il n’est
pas de vocation plus haute et plus belle.
C’est une vocation de sacrifice ; il n’en est
pas où se réalise mieux le mot du Christ :
« Celui qui perd sa vie la sauvera ».
Réuni la veille de la fête, le Comité avait
. à remplacer, comme directeur-adjoint, M.
le pasteur Herzog, enlevé par une mort
subite à la tâche dont il s’acquittait si
bien. D y a appelé M. le pasteur Paul Mutrux. Il devait remplacer aussi sœur Julie
Lotz, qui, comme sœur directrice, a été,
, pendant quinze ans, une vraie mère pour
ses compagnes de service. C’est sœur
Louisa Oosandey qui a été nommée. Ces
deux choix ont rencontré l’unanime assentiment de l’assemblée du lendemain.
(Semaine religieuse).
a: » H:
Pour les ^urds. — Voici ce qu’on apprend de Zurich :
« Une association de sourds et de personnes dures d’oreiUe, le Hephata Verein,
à fait établir dans son local de Zurich un
appareil acoustique fondé sur le principe
du téléphone et qui permet à 28 auditeurs,
'munis de èbmets" récepteurs, d’entendre à
la fois les discours prononcés ou. les chants
exécutés sur l’estrade du local. Des appareils de ce genre avaient déjà été placés
dans toute une série d’églises américaines.
Ils permettent aux fidèles dont l’ouïe est
affaiblie de s’associer de nouveau, de tout
cœur, au culte public. Ce progrès a déjà
été réalisé en Angleterre, en Hollande, au
Danemark. Le secrétariat de YHephMa
Verein (Münsterhof, 12 - Zurich), est tout
disposé à fournir tous les renseignements
désirables aux personnes qui songeraient à
procurer cet avantage à d’autres localités».
(Le Christianisme).
CHROMiaUE POLITiaCG.
Les journaux annoncent les prochaines
fiançailles du Prince héritier d’Italie avec
la princesse Maria José de Belgique. La
date officielle des fiançailles paraît fixée
pour le quatre novembre et, pour célébrer
l’événement, le Gouvernement promulguera une amnistie.
— A la suite de quelques déclarations
de principe faites par le secrétaire général
du Parti Libéral, M. le prof. Giovannini,
à Turin, à l’occasion d’un congrès régional,
les journaux fascistes ont déclenché, avec
leur vivacité habituelle, une violente offensive contre le libéralisme, l’accusant
d’être responsable de tous les maux qui
Ont affligé l’Italie ces derniers temps et
méconnaissant complètement tous ses nombreux mérites. Naturellement les organes
libéraux ont riposté et il s’ensuivit une
polémique serrée qui a démontré, une fois
de plus, l’incompatibilité foncière entre le'
fascisme intransigeant, tout imbu d’impérialisme, et l’idée libérale qui repousse
l’intolérance et le fanatisme et qui finira,
*«algré tout, par triompher.
A Turin, les syndicats fascistes ont initié «au nom du fascisme victorieux, une
lw.tajlle très sévère et intransigeante oon
tre certaines catégories d’industriels», les
accusant de vouloir détruire leur organisation. Ceux-ci font mine de vouloir résister et probablement la lutte engagée va
«mtinuer et se développer jusqu’à ses
dernières conséquences.
— Les chargés d’affaires allemands ont
fait des démarches à Paris et à Bruxelles
dans le but de rétablir le travail et la production dans les régions occupées et faciliter la reprise des livraisons en nature
aux alliés. MM. Poincaré et Jaspar ont répondu que leurs Gouvernements maintiennent les conditions antérieures au 11 jan— date de l’occupation de la Ruhr —
et qu’aucune conversation ne saurait s’engager avant la reprise des livraisons régulières et de la fin de la résistance passive.
Le Gouvernement de Berlin a aussi donné
son consentement aux négociations ouvertes • entre les industriels et les autorités
d’occupation ; en attendant le résultat de
ces démarches la reprise du travail est â
peu près générale.
iMais ces questions, sj graves qu’elles
soiept, sont passées en seconde ligne en
présence des ferments de discorde qui se
sont développés et qui menacent gravement,l’unité allemande.
En Saxe une ordonnance du général
Muller, commissaire du Reich, pour la dissolution des « centuries prolétariennes »,
sorte d’armée irrégulière, a rencontré la
plus vive opposition de la part du cabinet
sooial-communiste, tellement qu’ il a fallu
instaurer la dictature militaire.
Des faits bien plus graves se sont produite en Bavière où le général Von Hos«)w, chef de la circonscription, a été déposé de ses fonctions. Le Gouvernement de
Monaco s’est opposé énergiquement à son
rappel et a rompu tout rapport avec
Berlin.
Enfin, à Aix-la-Chapelle, les séparatistes
rhénans ont proclamé la république et désigné un ‘Gouvernement provisoire sous les
regards bienveillants des troupes d’occupation. Le mouvement, qui avait d’abord un
caractère purement local, s’est ensuite
étendu et a tout l’air d’être le premier signal d’une révolte plus générale à laquelle
la France pourrait bien ne pas être étrangère. L’intention des promoteurs est de
créer un Etat neutre, libre et indépendant, séparé de Berlin et orienté vers les
voisins de l’Ouest. Ils annoncent que la
« marche en avant » suivra son cours et
que rien ne pourra l’arrêter.
En Angleterre on compte 1.250.000
sans-travail ; le 'Gouvernement est disposé
^ dépenser pour eux, cet hiver, non moins
de 5 milliards de lires. Le problème a aussi
préoccupé la Conférence Impériale de Londres où les courants du protectionnisme
prennent le dessus; la Conférence a approuvé l’imposition de très fortes douanes
à tous les produite étrangers. Ainsi le libérisme est battu en brèche dans son propre pays d’origine. A. S.
ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI.
Nuove Liste di Sottoscrizioni.
Ospedali :
Ì5ig. 0 sig.r-a Jahier, pasture em.
N. N., Angrogna
In memoria del r impianto Aless.
Genre, Bovile
S.r Imitee Stallé
Sig. .Salomone Boiuious
PaiTocchia di Bora
Sig. Daniele Pons, Penero
Sig. e sig.ira Pascal, missionari
Sig.ra Wood-Brown
Mister Martin
Parrooclxia di Viliai,' Peli,ice, per
la Fieii-a
Sig. A. B. Long, New-Yoi'k
Concerito 16 Settemlrre
Sig.ra Anna Boringliieri, Torino
Rif ugio :
In memoria del rimpianto Aless.
Gelili e, Bovile
Pamwehia di Rorà
L. 50,—
» 5,—
» 34 —
» 10,—
» 10,—
» 35,—
» 133,—
30,—
» 66,—
> 100,—
» 10,—
» 32.—
» 31,—
» 500,—
» 30,—
. » 5,—
> 50,—
L. 33,—
» 134,—
Sig. e sig.ra Pavarin, in memoria
sig. Durand
Sig. GiiiUo Pons, Penero
Sig. Ei'ancesiro Bounou-s, Crouzet
Sig. Luigi Micol, pastore
Sig. e sig.ra Pascal, missionari
Sig.ra Sofia Pasquet, Prarostino
Famiglia Odili, Rounc Ciotta, in
memoria piocola Gemma
Sig. A. B. Long, New-Yoi'k
Sig.na Maddalena Rivolle, LaHaye
Sig.ra Anna Boringhieiii, Torino
Famiglia Pons, Miradolo, in memoriam
CoUettato da A. R. D., Luserna S. G.
Sig. Augusto Coìsson, Torre Pellice
Miss.Hélène Grimes, Ile de Wiiglit
Sig. D. Colucci, Napoli
Sig.ra Ginoulhiac
10,—
2,—
5,
6, —
67,10,—
10,
33,—
30,—
50,—
25, 50,—
17,35
26, —
50,—
50,—
.5.—
Orfanotrofio :
Sig. e sig.ra Jahier, pastoie em. L.
N. N., Angrogna » b,
Yvonne Poèt, antica allieva » 25,—
In memoria del rimpianto Aless.
Genre, Bovüe » 33,—
PaiTocchia di Rorà » 133,—
Eugenia Pons, Bessó, Perrero » 5,—
Sigi Francesco Pascal, Maniglia » 2,—
Sig. e sig.ra Pascal, missionari » 67,—
Colonia Valdese, Nizza (15 Agosto) » 20,—
Sig. A. B. Long, New-York » 33,—
Concento 16 Settembre » 500,—
Sig.na MaddalenaRivoire, LaHaye » 25,—
Sig. Diana Nicola, Bari » 6,—
N. N.,- Torne Pellice » 200,—
TOTALE L. 2.801,35
Un ulteriore abbuono del caro sig. Bartolomeo Eostan sulla ceramica e qualche
piccola offerta, dedotte nuove spese per
rotUnra e smarrimento di oggetti d’imprestUo, fissano il prodotto della Fiera in
L. 21.003.
Pregiami avvisare il Pubblico e gli Amici
chéi, da ora innanzi, per tuttoi quél ché,
concerne i nostri Istituti, bisogna rivolgersi
al muovo presidente, prof. Alberto Sibille.
Torre Pellice, 23 Ottobre 1923.
G. Ribet.
* * *
Appelé à remplacer M. le prof. Jean Ribet, démissLonnaire pour des raisons de
"santé, je tiens avant tout à lui exprimer,
¡ au nom de la 'Commission Hospitalière, noj,tre vive et profonde reconnaissance pour
l’esprit de sacrifice avec lequel il a dirigé
ces Œuvres, pendant tant d’années, en
surmontant de très graves difficultés.
La Commiisssion désire aussi remercier
Madame Ribet de sa précieuse et constante
collaboration spécialement consacrée à l’organisation de nombreux bazars, dont la
réussite fut d’un si grand secours pour les
Œuvres.
Nios vœux les plus sincères les accompagnent dans leur nouvelle résidence..
En commençant ses travaux, la Commission envoie à tous les Amis et Bienfaiteurs
des Œuvres une pensée de reconnaissance,
espérant qu’ils continueront à s’intéresser
avec amour à nos Institutions de bienfaisance.
Les dons, en argent et en nature — ces
derniers devraient affluer pendant cette
saison des récoltes — seront reçus avec
gratitude par les Pasteurs et par le soussigné. Nous sommes certains que le peuple Vaudois et tous les Amis du dehors
répondront à notre appel d’un élan
généreux. Albert Sibille.
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di Dio ed oro — VII. Lamenti ingiusti —
Vili. Primizie — IX. I piccoli doveri — X. Ciascuno al suo luogo — XI. Stimmate!... —
XII. Triplice omaggio — Xlll. In difesa di una
madre — XIV. Le tre voci della trasfigurazione
— XV. Le qualità di un eletto — XVI. Per i
giorni deila persecuzione — XVII. La pietà di
un castigo — XVIII. Intorno a Satana —
XIX. Fotina — XX. La lettera, l'indirizzo e
l’affrancatura — XXL A poco a poco — XXII.
La parola potente — XXIII. La prima adunanza
cristiana — XXIV. Chi lugge il dovere —
XXV. La religione del cuòre — XXVI. Le virtù
di una donna — XXVIL I due ladroni —
XXVIIL. Orecchie, mano, piede, capo — XXIX.
La fine di una idolatria — XXX. I nove ingrati
— XXXI. Dema — XXXII. Gli Evangeli e l’infanzia di Gesù — XXXIII. L’anima in silenzio
davanti a Dio — XXXIV. Popolo, Sacerdote e
Profeta — XXXV. Vacanze 1 — XXXVI. In faccia
ai disastri — XXXVII. Mangiare e bere alla
gloria di Dio — XXXVIII. La folla e la sua
creatura — XXXIX. Ordine — XL. Dove guardare? — XLI. 1 drammi del Chedron —XLII.
Semplicità — XLIII. Le ultime parole di Davide
— XLIV. Beneficenza perfetta — XLV. Non giudicate — XLVI. Come fanciulli —XLVII. Claudia
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