1
Soixante-septième année - Anno IX”
10 Juiile$ 1931
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N” 28
LJCHO DES VALLEES
PARAISSANT CHA^^JE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT I
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
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L, 10,—
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N® 25 - Torre Pellice.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables«^ dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
'8
s
3
POUR LA .VIE INTÈBIEURE
£a onitttni hcttre.
« Etant sorti vers la onzième heure,
il en trouva d’autres qui étaient sur
la plaœ at il leur dit : « Pourquoi
vous tenez-;vous ici toute la journée
sans rien faire?». Ils lui répondirent; «C’est que personne ne nous a
loués ». «Allez aussi à ma vigne»,
leur dit-il.
« Quand le soir fut venu, le maîl.rc de la vigne dit à .son intendant :
«Appelle les ouvriers et paie leur le
salaire en allant des derniers aux
premiers». Ceux de la onzième heure
vinrent et. reçurent chacun un
denier ». Matth. XX, 6-10.
C’est à toutes tes. heures du temps, à
toutes les époques de lia terre et de l’humanité que le divin. Maître de lo maison infinie vient chercher des ouvriers pour sa
vigne, c’est-à-dire pour son œuvre de salut et de Vite. C’,est par des hommes, de
vrais hommes, en marche vers l’épanouissement et l’achèvemienit en eux de la pen‘
sée du Créateur, que Celui-ci veut accomplir son piaini. Il en a trouvé, mais peu
nombreux, à toutes les époques. Toujours
. la moisson 'a été grande, mais toujours
aussi, hélas ! il y a eu peu d’ouvriers,
d’iKïmmes sentant, comprenant, apaeptant
‘QfleT^'‘SÊifB'dé Tiür et de iteur
..activité fût d’êtne des coopérateurs au
travail d’^yation, d’affranchissiemient et
de salut en faveur de l’humanité. Pourtant, à toutes les heures de l’histoire du
monde, des hommes bien dispasés ont été
trouvés par Dieu, prêts à l’écouter et à
le servir, à être ses ouvriers ; Abraha,m,
Moïse, Samuel, les prophètes, les apôtres
et, au-dessus d’eux tous, l’ouvrier méconnu
et rejeté qui demeure le Sauveur, l’unique et parfait Sauveur des hommes, Jésus-Christ.
Ceux-là oint été des hommes, de vrais
hommes, et ils demeurent à toujours des
vivants. Ils ont reçu la lumière de la vie
et sont entrés dams la vraie vie.
* * *
Dieu vient nous appeler, il nous a apI«Iés dès la première heure à être ses serviteurs et sœ ouvriers. Beaucoup Font accepté et adoré comme ProvMencie ; c’est le
d’une foule de chrétiens qui, aujourd hui encore, tiennent à l’Eglise, veulent
de(s Eglises, veulent la concentration et
1 union des Églises ; on tient à pouvoir
s appuyer sur une Puissianice bienveillante
et utile, on en sent le besoin. Mais combien nKM'ns nombreux sont ceux qui acceptent Dieu comme te Maître qui a besoin >de leur service, qui y a droit et enverts qui iis sont, eux, obKgés de toute leur
âme, de toute .leur pensée et de toute
leur force. Il y a une foule de dévots qui
veulent bien que Dieu .agisse, soit leur
sécurité, leur ouvrier en quelque sorte,
mais que n’a jamaiis troublés la pensée
que pas une fois, ni à la première, ni à
lâ troisième, ou sixième ou neuvième
heure de leur existence, ils n'ont répondu
h «et appiel die Dieu : « Va travailler auKWrd’hui à ma vigne ». Et cependant on
n’est dans la vraie vie et dans le lumineux
■chemin que lorsqu’on est vraiment venu
à la place (je veux dire à l’attitude) où
Dfeu adresse ses appels et fait entrer dans
®9n triavail.
Alors, Fexistence n’aboutit pas, elfe fi''*Ptv ello se clôt par une trMesse, dans un
Srand manque, une angoisse ou parfois
morne désespoir. '
Ce qui importe daims la vie, l’heure décisive, c’est celle où l’on se met au service de Dieu, où l’on prend l’existence comme une occasion d’entnea' dans la pensée
et dans la velon;té de Dieu et de le servir,
là où il nous place, avec 'les dons qu’il nous
a accordés, dans tes circonstances où il
nous a mis, et selon les inspirations profondes qu’il accorde à quiconque regarde
profondément, de tout son être, à Lui.
Une existence devient une vie digne de
ce .nom, la vie, et un humain devient un
homme, à cette heure-là.
Il en est parmi les hommes pour lesquels cette heure a été la troisième, la
sixième ou la neuvième de .leur journée
de vie*. Heureux ceux-là. Ils ont été privilégiés. Qu’ils ne s’en glorifient pas pourtant, qu’ils en rendent grâces plutôt ! Car
il n’y a pas ,Tà de mérite, il y a une grâce.
La 'naàissance, la famiUei, l’éducation y ont
été pour quelque chose ; une circonstance
ou des circons'tancëis spéciales. Pour d’autres êtres, les mêmes circonsta(n|oes n’ont
pas abouti au même résultat. Ils ont vécu
pour eux, très intelligemment, honorablement ou même religieusement peut-être,
ils ont donWé à Dieu beaucoup, mais pas
eux-mêmæ. Ils ne se sont pas voues au
travail de Dieu pour les autres. Là est
l’explication d’une vie qui, malgré toutes
les apparences, n’a pas abouti.
Peut-être en sont-ils aujourd’hui à cet
état de désenchantement, de résignation
un peu mélancolique, de stériles regrets,
de passive et morne résignation qui nmrque tant de déclins. A ceux-là, il faut recommander particulièrement le passage
de notre parabole qui parle des ouvriers
de la onzième heure. Cette tristesse ou
peut-être même, cette crainte, cette amertume ou ce désespoir silencieux et intimes qui les envahiisseint, n’est-ce pas atiissi
une venue, une arrivée du Maître qui leur
dit : « Pourquoi restez-vous ici -toute la
journée rien faire ? ». C’est la onzième heure qui sonne. H vaut la peine
de l’entendre sonner si elle vous décide à
Sajuer, à adorer te Maître dte la vie et à
entrer enfin à son service.
La onzième heure, Vavotnt-dernière
heure ! Au fond, nous y sommes toujours.
Quelques-uns d’entre- nous le savent ; leur
âge, Fombre qui s’aloinge toujours plus
derrière eux sur leur chemin, les en ayant
avertis et te leur répétant chaque jour.
Pourquoi en parler avec mélancolie,
pourquoi en faire l’heure triste de l’existence ?
Tenez ! l’automne in’est-il pas comme la
onzième heure de Tannée ; et .n’est-ü pjas
en même temps la plus limpide, la plus
sereine et la plue colorée des saisons?
Pleurs d’automne, feuillages d’automne,
lumière d’automne, ciels d'automne, que
tout cela est charmant et révèle de gloire :!
Dans la parabole, la onzième hetrre pour
ceux qui ont été appelés et ont réirondu à
cette heuredà, a été te momemt heureux,
libéré et ■vraiment vivant de leur journée.
Ils ont été soulagés d’être à leur plaep,
d’être utiles, et sont partis sans discuter
de leur sallaire. Il faut, vis-à-vis de Dieu,
un esprit qu’on peut appeler l’esprit de la
onzième heure, l’eSprit qui 'ne discute pas
et ne calcule pas, mais qui remercie et
obéit. A cet égard-ïà, que Dim nous donne
à tous d’être des ouvriers de la onzième
heure, l’heure de la rencontre sérieuse de
Dim, du travail divin, de la -vraie vie et
de la paix enfin trouvés !
Ch. Genbquand,
{La le Religieuse).
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ou
hariU
un.
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■% - Vendredi matin, à l’entrée du village ;
popr être plus exact, à une bifurcation
|ï(te la grandie route ; tous les jours de mar^‘chê, un raendi.ant est assis, égrenant son
,(^apd.et, marmottant ses prières, lançant
-ses piteuses supplications ; tous les jours
.¡de marché tes mêmes gens circulent, écoul;tmt ses in-yariables jérémiadiess, et paSsieint
-Mtre : les uns baissent la tête dès qu’ils
entendent sa voix nasale, les autres prehnèit un air ingénu et font semblant de
'.'nfèi rien entendre, quelques-uns. se dontnent de l’importance et déplofieint que les
agites ne soient pas aæez nombreux, tan^• dis que les enfants dévisagent, sans pitié,
»>]â figure rébarbative du mendiant et tirent la- robe de leurs mères pour qu’elles
adthirent aussi. De temps en temps, quel-qtte marmot traverse la rue et va jeter,
tout fier, un petit saw dans te béret du
malheureux On appelle oet acte (donner
icMq centimes) : donner l’aumône.
Hî Hî Ϋ
Dimanche matin, à l’issue du culte, da'ns
le même vi'liag© (ou dans wri autre, à vo_ -tïîïe gré) ; pour être plus .exact, à Ta porte
du temple : un homme se tient debout,
sans parler, saWs même regarder ceux qui
passent devant lui ; il a les mains tendues et tient soigneusement, que sais-je,
un plateau, une sorte de^ehette, ...etc.
Hommes et femmes se hâtent vers le porche ; l’ancim elst trop à droite ou trop à
gauche, et quelques fidèles n’ont pas les
bras assez longs ! Il faut toutefois reconnaître que beaucoup de bras s’allongent
et le caissier pourra sie réjouir, en faisaint Ses comptes, quated il verr,a que le
total de la oolltecte monte à vingt-cinq lires, soit L. 0,125 par personnel.
On appelé cela (donner deux sous ou
douze centimes à l’Eglise) : donner à la
collecte,
« 3i «
Mais les hommes, malgré* ce sansi-gêne
qu’ils affichent Si volontiers, sentent que
des actes et des expressions de ce genre
ne sont pas encore tout à fait chrétiens,
et pour les ennoblir ïb parlent de chanté et de contributiom. On nous permettra toutefois de nous dem'ander si Finterprétation commune de ces deux mots est
exacte, au point de vue religieux.
* **
Contribuer signifie, littéraliement, unir,
réunir, et, dans une 'acception idus pratique ; payer sa part d’une dépense m
d’une charge commune. Miais de FacCep^tion... ecclésiastique du verbe contribuer,
qu’en est-il? Il arrive souvent, presque
toujoum, que loiiaqne. après mijBe îamentations, un membre d’église (riche ou pauvre, dans ce domaine il n'y a pas de différence), verse à Fancion tes quelques lires qui lui restent après avmr des ses
comptes, il is'ôcrie, avec conviction : « Bon !
mon devoir est fait ! j’ai versé ma
contribution » î
Eh bien I non ; je me parle p^ diT mot
devoir : il y a certains écoliers qui, après
avoir copié leurs tâches, vous disent tran*quiUèmient : « J’ai fait mon devoir » !
C’est une question de oonsedenDe, de morale, i>artant quelque choSei. dé trrà vague, au jour d’aujourd’hui ! Sans compter
qu’il y a certaines créatures qui peu-vent
vivre sans conscience et sans moraOe,
donc !... Miais: quant à la contribution, j’en
appelle au dictionnaire: il est précis et
quelquefois on le riespecte encore. Contrihwer veut dire se sentir lié d’une façon
étroite à une organisation dont on connait
la raison d’êtne, assumer sa part de responsabilité, morale et raatériélie.
Prenons, par exemple, un homme qui
doit payer sa contribution à une société
d’assurance contre les incendies. B ne regimbe pas, au moment de verser sa quotepart, car lui-même l’a fixée, de son propre chef ; il a évalué sieB biens, s’est assuré ; il contribue, c’est-à-dire il fait partie d’une société dont il connaît les star
*
tuts qu il respecte acrupuLeusement et
qu’il fait respecter : celui qui ne les observe pas est rayé du 'nombre des membres; si quelqp’un commet Une fraude,
il est puni de pat la loi.
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Dans une sphère supérieure, où il n’est
pas question d’asauraince, d’incendie, de
quote-part, 3 ^t encore un fait indiscutable : l’Eghae est une société ; nous en
faisons partie par un acte, pleinement libre, de notre volonté. Je sais bien que,
malheureusement, l’habitude, la tradition,
entrent pour les trois quarts dams la réception de nioS catéchumèniès, mate le principe ne saurait être mis en doute ; à une
certaine époque de notre vie, mous décidons (ou nous jugeons bon) d’entrer damis
rEghse, d.i’une façon Bdennelle, en acceptant ses statuts que l’on est censé avoir
étudié pendant deux ou trois ans (une
heure par semaine, duramt la saison
d’hiver) !
A la base de ces règtementis ñ y a un
mot, entre autres, qui résume plusieurs
articles : contribuer ; c’est un mot que le
pasteur n’explique qu’en; passant^ tant il^
est clair. Et pourtant... je me veux pas
faire une enquête, mais sur les vingt catéchumènes dé telle de nos paroisses, y
a-t-il beaucoup lÆus de trois ou quatre
membres contribuante ?
Comment donc expliquer ce désintéressement de Fœuvre de l’Eglise, qui se mafnifeste dans le méghgeraeint de son propre
devoir, si ce n’est par l’ignorance et
l’incompréhension totales de la valeur des
buts que l’Eghse doit atteindre?
La norme universelle des actions humaines étau't, autour de nous, l’intérêt, Yutilité pratique, l’Eglise semble appartenir à
un ordre de Vaiteuis qui ne sauraient trouver urne place dams la vie de l’homme.
« A quoi sert l’Eglise ? », se dit-on, à
la veille de la oolieete, pour jiistifier son
désintéressement ; et Fan répondra, sieion
le différent degré de politesse : « ...à
rien », « ...à quelque chose », « ...mais, évidemment ! ». Ainsi, trop souvent l’on
donne à i’Egîise simpfement pour avoir
le droit d’être enterré par le pasteur,
pour recevoir la bénédiction matrimoniale, etc. ; c’est toujours te même problème des égUises multitudinistes, a-t-on
fait observer, mais: nous aimerions que
pour notre Eglise ce problème ne dût pas
s’imposer. Le pasteur devient ainsi une
aorte de bureaucrate qui doit percevoir
une sorte de taxe : la question financière
est mise au premier plan, et Fon doit se
creuser 'la tête pour trouver de nouvélies
méthodes pratiques pour inviter les fid^s
à être fidèles à leurs engagemeinlts envers
l’Eglise.
Mais, à côté de ces raisons fondamieintaiesi, n’y en 'aurait-il pas d’autres, propres à nos Vailéœ, qui pourraient expliquer notre apparente léthargie?
(A suivre).
2
Problèmes d'édacation
2“« Série.
Uenfant se transforme.
Pefndanit un certain, nombre d’ajinéee,
garçons et filles jouent ensemble sans réa»
liser une difFérenm essentielle ; tout en
s’habillant d’une mianière différente, ils
semblent ignorer complètement la question du sex(e. Mais le jour vient où Une
nouvelle vie semble commencer : le garçon
devient homme et la jeune fille se développe en femme. La voix change de tön,
les formes se modifient, l’instinct sexuel
se réveille : c’est un moment très important, je dirais solennel.
Que font les parents pour préparer leurs
enfants à ressentir les moindres dangers
de cette transformation ?
Eègle générale ils se taâsent, par paresse ou par fausse pudeur. Par i>ares3e
et négligence On iaiæe que l’ignormce
donne ses fruits, tandis qu’il serait tellement nécessaire d’édairer l’enfant et de
le conduire ; on ne Se préoccupe nullement
d’une question qui lest la J>ase même de
la vie, d’où las pervertissements, les dégénérations, les abus que nous connaissons.
Il qist des parents qui, tout en se préoccupant 'de la chose, se taisent par pudeur. Perraettez-moi de dire à ce sujet
une paroîe franche : lïourquoi devrait-on
entourer d’un tel mystère ce qui pourtant est l’œuvre de Dieu, et pourquoi
mentir continuellement aux onfants, leur
laissant croire qu’on les trouve sous les
arbres ou qu’on les achète au marché,
comme des pommes de terre ? Les fonctions de la vie ne doivent-aUes ¡ pas être
mises toutes sur le même plan, si toutes
sont l’œuvre du même créateur.-?
Le mystère dont on entoure le problème
sexuèl est néfaste, car il ne fait qu’^citer la curiosité; l’enÎÆWt qui voit comme
l’on en parle avec circonspection ou que
l’on n’en parle pas du tout, finit par fausser sort imagin'atian et se crée un monde
irréel où le désir de l’esprit est plus fort
que le besoin physique.
Pourquoi 'donc ne pas éolairer l’enfant
sur cette question si importante à un moment de sa vie ? Rien ne me s®ibte plus
dangereux que rignorajniœ, et laisser persister le mystère, signifie permettre le
danger.
Mais il y a autre chose à oteerver : les
parents croient-ils vraiment que les enfants ignoreront certaines chœes si eux
ne parlent pas ?
IJ On pcHiTTait le penaer en voyant leur
attitude, mais Fexpériiônce eist contre eux ;
ils ne s’aperçoivent pas que s’ils ne sont
pas eux les maîtres, les enfiaints apprennent
ce qu’on pense leur cacher, de mauvaise
source, du roman vulgaire, du cinéma
corrupteur, des compagnoins et dès compagnes déjà pervertis.
Et alors ? N’est-ce pas mieux se mettre
à l'œuvre à temps, faire l’éducation
sexuelle de ses propres enf-anits, les aider
à comprendre le sérieux de l'acte qui sert
à maimtenir la vie sur la terre, le dépouillant de toutes les attractives malsaines qui
l’ont transformé en une jouissance dépouillée de toute idée de devoir et de
responsabilité ?
Je compriends très bien que 'la chose
n'’est pas facileT il faut beaucoup de sérieux et de déMcateSse pour réussir ; ñ est
nécessaire de suivre l’enfant dans son développement physique et intellectuel afin
de ne pas éveiller avant le temps des
pensées et créer 'artificiellement des besoins qui ne se manliifesteraient que plus
tard, si l’on n’intervenait pas.
Il est un âge dangereux pendant lequel
les parents doivent surveiller de bien près
leurs enfanlts, s’ils veulent qu’ils ne fassent pas naufrage sur les premiers
écueils : plus tard ils sauront se diriger
par eux-mêmes, ils auront appris à se
connaître èt à se dominer ; ils ne se laisseront plus guider i>ar l’instinct, mais par
la raison. O’est jiendant oet âge que le
trop de liberté est à redouter ; tout en
favor^nt la coéducation de garçons et de
filles, il ne faudra pas les abandonner, les
laissant courir çà et là, jour et nuit. Trop
de parents pleurent des fautes de leurs
enfants : ils devraient pleurer sur,, leurs,
propres fautes et sur leur manque absolu
de sagesse et de dîScemement ; si le milieu familial n’a pas été une forteresse
morale, on ne peut rien s’attendre du
monde.
Que la famille prépare donc ses membres à vivre dans le incirade avec une force
puissa'nte pour le vaincre et 'le dominer :
nous le lui souhaitons de tout notre cœur.
{A suivre).
Un
anniversaire.
Les protestants de Tchécoslovaquie célèbrent, cette année, le oenit-cinquantième
anniversaire de l’édit de tolérance proclamé par l’empereur Joseph II, ainsi que
nous l’apprend Tiw Brotherhood, courrier
protestant de Tchécoslovaquie, en rapi>elant Timporta/nce de oet évènement'. L’an
1781 fut u(n tournant décisif dans l’histoirie du protestantisme de l’Europe Centrale ; en octobre, l’empereur Joseph II
concédait à ces dissidents qui avaient survécu à 150 ans d’une persécution systématique, l’édit de tolérance.
Après la guerre de Trente Ans, les
victoires de l’empereur Fernand II et le
traité de 'Westpba'lie, la religion évangélique était considérée, dans les Etats de
la maison de Habsbourg, comme illégale,
et punie ooimme acte de haute trahison,
étant considérée comme un mouvement
contraire à l’unité de la foi ' et de la
politique.
Pour mieux comprendre l’importance de
cet édit, il ne sera pas inutile de rappeler, d’après le sus-dit article die M. le prof.
F. ZiUca, quelques exemples des conditions
dans lesqudlels se trouvait l’empire des
Halffibourgs avant la promulgation de cette
loi, et d’une façon toute particulière la région qu’habitaient les Tchèques.
Dès le commencement du dix-septième
siècle, la Bohême était presque entièrement prot5^tante ; préparé par le grand
màrtyr de Constance, Jean Huss, son peuple avait consiervé, malgré tous les troubles, sa foi religieuse dans les églises primitives dérivant de la réfornte tchèque
et qui avaient subi l’influen'ce des enseignements de L^her et 'de Calvin.
En 1609 l’empereur Rodolphe II assurait la liberté religieuse à tous tes habitants, et la fin du seizième siècle et le
commencement du dix-iseptième, furent le
véritable âge d’or de la Bohême, tant au
point de vue de la culture que de la
littérature.
Mais avec le règne du faible Mathias,
l’archevêque de Prague réussit à obtenir
l’expulsion des prédicateurs protestants,
des provinces impériales.
En 1617, Fernand de Styrie, devenu roi
de Bohême, commençait la répression Systématique qui provoquait bientôt, après
des souffrances insup,portages, la fameuse
rébellion du Château de Prague, signal
de la guerre des Trente Ans, cet indescriptible fléau qui ruina toute l’Europe
Centrale, détruisant l’indépendance politique du règne de Bohême, apportant exil,
mort, persécution : les personnalités marquantes dn protestantimi'e furent condamnées à mort, la noblesse exiée et ses biens
dévolus à des aventuriers. Pendant plus
de 150 ans la religion Réformée fut entrar
vée ; les 'livres religieux furent brûlés et
remplacés par ceux œitholiques, tandis que
même te culte privé, dans la famiUe, étiait
défendu. J. Amos Comenim, écrivain, pédagogue, philosophe, tliédogien, personnifie, par ses souffrances physiques et spirituelles, tout un lîeuple, privé de sa foi,
de sa liberté, de ses biens. H n’y a que le
miracle qui puisse nous expliquer comment la flamme évangélique ait pu se conserver à.travers ces luttes qui tourmen'tèrent cinq ou six générations, car même
pendaint le règne de Marie Thérèse la persécution ne Se relâcha pas. Et ee miracle
peut être expliqué par l’influence des livres religieux, de la Bible, dies œuvres
de Comeni'us, conservés prédeuseînent
dans les familles, et qu’on faisait circuler au risque die sa propre vie.
Les raisons qui poussèrent Joseph II 'à
accorder une partielle liberté religieuse
sont essentiellement de nature politique,
dans l’intérêt de l’Etat.
Foncièrement catholique, Joseph II aurait tout sacrifié, pour la conversion dies
protestants, mais il comprenait aussi tous
les dommages que causaient à son Etat
les luttes sourdes et continuelles, l’émi‘gration. Il promulga donc son Edit de Toléretnce, qui, toutefois, n’implique pas une
pleine liberté. Mais pour les fidèles, obligés à se cacher, c’était te don magnifique
de pouvoir se réunir dans la famille pour
le culte privé, sans aucune manifestation
extérieure, c’était le droit de pouvoir acheter, d’être eqfin considérés, après 150 ans,
comme des créatures humaines.
Les Tchèques de la Bohême et Moravie
adoptèrent en général la Confession Réformée, tandis que les Allemands suivirent celle de Luther. Le problème le plus
urgent qui surgit aiom, fut celui de la
prédication, car les pàsteurs avaient été
chassés, et l’On ne pouvait en faire venir
de l’étranger. Pour les Luthériens de Bohême la chose était plus facile, car on
pouvait recruter des ministres en Slovaquie, avec l’affinité des deux 'langues.
Pour les Réformés, 1e problème était
beaucoup plus difficile, et il faut rappeler un admirable exempte de fraternité
chrétiennie. Pendant son exil, J. Amos Com&nius avait organisé des écoles, en Hongrie, à Sa,TOspatak. Après la proclamation de l’édit, te séminaire théologique de
cette ville .envoya un certain nombre de
ces jeunes théologiens pour prêcher en Bor
hême. Ces « apôtres de la tolérance », comme ils furent appelés, ignoraient la langue de leur nouveau troupeau et ils durent l’apprendre avec persévérance et
sacrifice.
L’édit 'n’apportait pas la pleine liberté,
et ceux qui, n’ayant pas adhéré à l’Eglise
Réformée tout de suite .après l’édit, désiraient le faire plus tard, furent obligés
à suivre un cours d’inistruiction religieuse,
donné par xin prêtre qui s’efforçait de
. les maintenir dans te giron de l’Eglise !
! Ces traqatsseries qui se prolongeaient,
I pouvaient laisser croire que l’édit .n’était
[ que passager, ce qui explique l’hésitation
de beaucoup de familæ à proiclamer leurs
principes, qu’aujourd’hui leurs descendants sont décidés à proclamer avec
fermeté.
flie
II
La mer Jonienne s’étend à droite, à
perte de vue, tandis que s’élève devant
nous l’Etna, encore saupoudré de neige
en ces premiers jours d’été ; et, tout am
tour, la plaine (la 'pimta) catanaise, l’immense brasier que nous venons plus ou
moins tous d’avoir traversé en chemin de
fer : c’est le siège de la Conférence de
District de la Sicile, Catane l’hospitalière
nous attend, _ je veux dire l’hospitalière
Eglise Evangélique Vaudoise de Catane,
et son pasteur, l’excellent E. Revel et sa
famiUe.
Un rapport ? Ce serait momifier l’esprit
qui animait la Conférence, réduire à des
banalités l’effort intérieur. Et pourtant,
le rapport est une catégorie humaine hors
de laquelle on ne saurait connaître la vie
et la pensée de ses frères. C’est pourquoi
nous vous dirons tout bonnement comment
les choses se sont paissées.
La Conférence a été précédée d’une retraite pastorale, le mardi 16 juin, au cours.
de laquelle deux importants sujets ont
été traités. Le premier, introduit par A.
Arias, de Ralerme, avait pour but d’examiner la situation actuelle de notre œuvre d’évangélisation. Plusieurs questions
y attenantes furent passées en revue ;
l’impression générale fut que, si les difficultés de Theure actuelle sont plus graves que jamais, il y a cependant de bonnes raisons pour se réjouir des progrès
que l’Evangile accomi^it parmi nos concitoyens, surtout si l’on ne se laisse pas
effrayer par répouvantaü d'une superficielle comparaison avec le passé. C. Bo
navia, de Caltanissetta, en introduisant
son sujet sur le pasteur et la prédication, donne un aperçu concis et substantiel sur ce qui constitue d’une part la péculilarité du christianisme, et d’autre xwrt
la grande responsabilité du ministre de
l'Evangile. La prédication est l’essence du
ministère chrétien : demandons à Dieu de
nous y aider ef aux fidèles de nous y accompagnêr par la prière.
Le^ir de ce même jour .a'vait lieu le
cuite d’inauguration de la Conférence :
prédicateur E. Eynard, de Pachino, qui
développa dans son sermon l’idée paulinienne de l’héritage céleste auquel les enfants .de Dieu sont conviés : héritiers de
Dieu et cohéritiers du Christ. Ce culte,
ainsi que les différentes séances et conférences, avait été annoncé, par une heureuse initiative, sur le Popolo di Sicilia:
aussi le public accouru bondait-il le temple de Via Naumachia, Anecdote comique ; un prêtre, qui lit l’annonce publiée
dans les journaux, s’écrie : Ils nous Vont
faite !
Les travaux 'de lai Conférence commencèrent le tendemain matin. Après une
courte méditation à’E. Revel, de Catane,
sur l’esprit d’unité et de prière dans
l’Eglise apostolique, un Bureau fut nommé en la personne d'Ë. Revel, T. Longo,
'D, Abate. Sur ce, E. Corsani, surintendant de l’Eglise Vaudoise pour la Sicile,
lut son rapport sur l’année ecclésiastique
qui vient de finir. De la discussion qui
s’ensuit, découlent quelques idées générales : A propos des incidents de Riesi, relatifs au recensement national, la haute
nécessité morale de la protestation contre
tout abus ou supercherie, du recours de
nos Autoritfe ecclésiastiques, s’il y a lieu,
aux pouvoirs « in alto loco », ]X)ur faire
valoir nos droits spirituels et civils, l’ingénuité et le laissen-ialier n’étant jamais
ni aucunement justifiés chez ceux qui ont
la responsabilité d’une œuvre de Dieu
pa'rmi les hommes. — Les bienfaits des
échanges de chaire sont universellement
reconnus (il faudra donc tes intensifier),
soit pour le pasteur titulaire qui jqiât
d’une halte bienfaisante, soit pour la congrégation qui se trouve .ainsi en contact—
avec une nouvelle expérience religieuse,
soit pour le missionnaire qui sort de sa
paroisse pour annoncer l’EVangite à des
frères lointains, dont Taccueil plein d’amour remplira son cœur de reconnais.sance. — La nécessité d’im effort de reconstruction solide dans nos églises : mieux
vaut être en petit nombre, si la quantité
doit s’acquérir aux .dépens de la qualité.
Il s’agit de reconstruire nos églises sur
une base solide, inamovible, d’avoir des
membres qui soient réellement des convertis : des colonnes de la vérité.
Suivent la lecture et la discussion des
rapports des églises. Nous allons en relater ce qui nous a particulièrement frappé.
La diaspora de Messine (S. Oolucci) est
très fiorissante. Grâces à l’activité surprenante du Pasteur et de sa congrégation,
une quantité de villages disséminés aux
alentours de la ville sont visités, et les fidèles qui y habitent desservis, tandis que
l’EIvangile avance lentement mais sûrement. Quelque part on tient des cultes
pendant plus de deux heures, ailleurs le
Plasteur fait son entrée triomphale aux
côtés du podestat de l’endroit, ailleurs encore c’est 'des témoignages pleins d’encouragement. Rôcchenere (S. Coluoci) est un
de ces endroits, celui qui promet le plus,
peut-être, avec son oratoire et ses cultes
réguliers : c’est la Roche blanche de
l’Evangile !
Le rapport de l’église de Catane (E. Revel) soulève la question financière, qui pèse
cette année « comme un interdit » sur
toutes nos églises. Les églises ont le devoir
de faire tout ce qu’eUes peuvent ; l’églisP
est quelque chose d'humain, certes, mais
que feraient les fidèles sians elle ? D’autre
part, donner est aussi le privilège moral
et le caractère du chrétien ; qui ne donne
pas n’aime pas.
Suivent les rapports de Siracuse et de
Pachino (E. Eynard), de Vittorîa. Le conducteur de cette dernière église, A. Iifín
ñ
3
^dï, étant absent pour datuse de saaité,
ja Conférence lui exprime sa sympathie
ét ses vœux de rétablissement. Les rapports, de Grotte (T. Bakna), Caltanissetta
et de la station de Enna (C. Bonavia), ne
donnent pas lieu 'à discussion. Pour ce qui
a trait à la communauté de Piazza Armerîm (C. Bonavia), où l’intolérance catholique bat encore son plein, nous apprenons des lèvres du rapporteur une quantité de détails qui nous renseignent abondamment sur les souffrances que doivent
-endurer les fidèles serviteurs de l’Evangile. 11 y a eu, à Piazza Armerina, des épisodes particulièrement graves : d’honnêtes gens, que des catholiques fanatiques
■ont réussi à ruiner matériellement, des
« évangéliques » mialtraités et conspués,
TToilà le triste bilan de l’année qui vient
de s’écouler. Mais, Dieu soit loué, les Vaug/dois de Piazza Armerina n’ont pas reculé
d”une ligne. La persécution ne fait que
resserrer leurs rangs, que renforcer leur
foi ; aussi la Conférence est-elle unanime
dans l’expression de sa ssnnpathie et de
son encouragement à l’adresse des vaillants
frères de Piazza.
Nous voici aux rapports de Riesî (R.
Nisbet), la plus belle perle de la Sicile
•évangélique, et de Païenne (A. Arias) ;
après quoi, lorsque l’examen des rapports
des églises est terminé, la Conférence se
t dispose à traiter un sujet de pressante
f actualité ; la question de la jeunesse siàI Uenne. Il faut le reconnaître, les différen: tes formes d’organisation de la jeunesse
évangélique actuelle ne sont pas faites
pour encourager une cordiale entente réciproque. C’est précisément cela, nous
semble-t-il, qui préoccupe les organisateurs de la jeunesse vaudoise en Sicile,
au-dessus de toutes les dénominations plus
ou moins récentes d’activité juvénile, et
f qui font parfois penser à des polémiques
de village. L'essentiel est de travailler :
«t c’est dans ce but qu’un délégué de la
Conférence, T. Longu, proposait une entente active et une fraternelle collaboration entre les jexines gens vaudois de toute
I la Sicile, quelle que soit l’Association (A.
C. D. G. ou Christian Endemor) à laquelle
t ils appartiennent. Plusieurs orateurs, en' tre autres E. Eynard, D. Abate, S. Colucci,
I E. Revel, eurent lieu d’exprimer leur avis:
l'on finit par diarger la prochaine Commission de District de s’occuper activement
de la chose. Et à l’heure où nous écrivons,
nous venons d’avoir reçu de celle-ci un
cômmuniqué concernant la jeunesse vaudoise sicilienne.
La soirée de mercredi fut consacrée, dans
le temple de Via Naumiachia, à deux orah
teurs, T. Balma et S. Colucci. Le premier,
dans une réponse indirecte à ceux qui
voudraient affirmer que le protestantisme
. ®t les protestations religieuses en général
y; sont des mouvements de disgrégation et
* d’ianarchie, s’arrêta sur quelques-unes des
lois morales et divines qui les guident. Le
Second, dans un vibrant message sur la
vie du chrétien avec Christ ne perdit pas
1 occasion de rappeler au grand public la
pureté et l’ancienneté de la foi des Vauidois d’une part, et de l’autre (c’était l’époque de la découverte de l’antifascisme de
I i 1 Azione Cqttolica) notre patriotisme à
i* toute épreuve, qui ne date pas seulement
; du Traité de Latran !
: Le îendemain matin, les derniers trar
I Vaux de la Conférence furent précédés
■ d’un service de Sainte-Cene, à laquelle
: Patticipèrent les délégués et plusieurs
I yaudois de Gatane. L’on s’ocjcupa ensuite
de l’Asile des Vieülards pour la Sicile. Cette
I ^ institution, qui répond à une nécessité
Pressante, sera, D. V., ouverte l’année pro*^ne, très probablement à Vittoria, La
Oonférence fut unanime dans l’expression
sa reconniaissance à G. Fasulo, ci-devant
ïiriésident de la Commission i>our l’Asile et
collecteur des fonds nécessaires pour
®ette œuvre, défera à la Vén. Table les
attributions de ladite Commission, et se
*^'ouit vivement (o. d, j. Arias) de la pro'^îne ouverture de cet Asile.
Suivent les dernières formalités admij^istratives ; la Commission de District fut
®tiie comme suit : S. Oolucci, président
S
adjoint ; T. Longo, secrétaire. Les délégués de la Conférence au Synode furent
ainsi choisis : G. Samperjsi, G. Barone, effectifs; T. Longo, T. Balma, suppléants»
Siège de la prochaine Conférence : Vit- .
toria ; prédicateur : R. Nisbet.
Le soir du jeudi, nous eûmes encore le
plaisir d’entendre le message de R. Nisbet,
qui parla sur la Régénération. Nous nous
permettrons de relever que l’histoire de
toute une évolution religieuse venait ainsi
de se conclure avec la dernière des conférences du soir : du culte d’inauguration,
où nous avons entendu les échos d’une élection divine et d’un héritage extraterrestre, par les conférences du mercredi, qui
nous avaient révélé l’attitiïde humaine
vis-à-vis de cette élection (obéir, à Dieu
plutôt qu'aux hommes) et la conséquence
morale de son acceptation (avec Christ),
nous arrivions logiquement, avec le message du Pasteur de Riesi, à l’accomplissement définitif de l’œuvre de Dieu dans le
cœur humain : la régénération, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
r. b.
Le Camp des Unions Chrétiennes.
Le Camp Alpin des Unions Chrétiennes
aura lieu, cette année, du 3 au 12 août,
et sera particulièrement intéressant par
son caractèriB tout à fait alpin. Les premiers jours, du 4 . au 7, seront passés tout
près des cimes, au Refuge ¡Monte Granero,
à 2.400 mètres d’hauteur, avec un programme très intéressant d’ascensions et
de sports de montagne. Deux études religieuses se rapportant à la grandeur de
nos Alpes donneront à cette période une
haute inspiration. Le samedi 9, le Camp
se transportera au Pra, dans ce bois
si plein de souvenirs des Camps passés,
et là se passeront les derniers jours,
avec un programme riche et varié de
méditations, de chants, d’études, de promenades, de sports. Le dimanche 10, sera
particulièrement consacré à la jeunesse.
Après le culte du matin, ij y aura, dans
l’après-midi, une grande réunion spéciale,
avec un programme de chants populaires,
etc. Les Unions des Vallées y sont invitées, Nous publierons le programme du
Camp dans le numéro prochain. A, J.
■C -€><M>00-00£>00000<m>o(;)
Mardi, 7 courianh ont eu lieu, à Turin,
les obsèques de S. A. R. Emmmrùuel Philibert, duc d’Aoste, emporté soudainement,
le 4 courfant, après uinje courte et douloureuBe maladie. Né le 13 janvier 1869, il
avait acquis une grande popularité pour
les remarquable qualités de son esprit
austère. Durant la Grande Guerre, il corn*manda la IIP Armée, d,pnt l’héroïque résistainiqe et devenue légendaire ; son dernier désir a été que son corps repose à
Redipuglia, au milieu de se soldats, tombés pour la patrie..
SmuttiptiDii! ïaois 1« Etats-ls
(Fédération)
pour nos Institntions Hospitalières
1930-1951.
IP LISTE.
Groupe Henriette Thiele ;
Pierre Griglio, pasteur, $ 5 - Jean Louis
Garrou, 1 - Marie Garrou, 1 - Marguerite
Garrou-Berger, 1 - Pauline Geymonat, missioffmaire, 1 - Marguerite Geymonat, 1 Jean Pierre et Jeanne Rostan, 2 - Letitia
Retan, 1 - Louis PascaL 1 - Philippe Garw
rou, 1 - Richard let Helnriette. Thiele, 2. Total dollars 17.
Groupe Madeleine Caïrus :
Marie Louise Martinengo, $ 1 - Marguerite Bonjour, 1 - Irène Bonjour, 1 - Jean
Bonjour, 1 - Etienne Bonj'our, 1 - Marie
Bonjour, 1 - Suzanne Brez, 1 - Emma
Bein, 1 - Silvia Giavqno, 1 - Fanny Buffa,
1 - Nelly Bertin, 1 - Lami Bertin, 1 - Sih
vio Rivoire, 1 - Léa Caïrus, 1 - Pauline
Zeccia, 1 - Eimi'lia CavaiUerp, 1 - Lisette Du
rand, 1 - Marie Ribet, 1 - Erneta Vola, 1
- Benjamin Vinay, 1 - Céline Coïsson, 1 Betty CoSæon, 1 - Madeleine Caïrus, 1. Total dollars 23.
Groupe Henri Rivoire :
Anselmo Plavan, $ 1 - Henri Bertin, 1
- Laurent Rivoire (Conn.), 1 - Henriette
Eynard, 1 - Marguerite Rivoire, 1 - Paul
Roman, 1 - Michel De Pasquale, 1 - Esther
Roman, 1 - Pauline et Henri Rivoire, 2, Total dollars 10.
Groupe Joséphine Persico :
Henriette Planchon, $ 2 - Louise Oarchedi (Long Branch, N. J.), 1 - M.me A.
Jahier, 1 - Henri et Amélie Bounous, 2 Emma Noce, 1 - Joséphine Peisico, 1. Total dollars 9.
__________ . -
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Dimanche. 5 couranti^ l'Union 'des Mères s’est réunie pour une intime petite fête d’adieu à sa présidente,
M.he H. Chauvie, fille de notrie pasteur,
qui va nous quitter pour suivre son époux.
Quelquœ paroles affectueuses, une tasse
dé thé et un souvenir, ont dit à M.Ue
Chauvie combien son œuvre a été appréciée et combien de regrets elle laisse,panni
nous.
LA TOUR. A la mer. Vendredi, 26 juin,
le premier groupe de fillettes de Bbbi, Villar, Angrogne, La Tour, Saint-Jean, partait pour les bains de mer, à Borgio-Verezzi : une vingtaine d’enfants qui, sous
la surveillance 'de M.Ue E. Bastie, vont
jouir des effets bienfaisants d’une cure
régulière. M. le comm. L. Boimous n’a pas
dû intervenir pour calmer des séparations... tragiques, car dans ces départs on
ne pleure plus : les parents savent que
YOpera Balnearia VcMese G. P. Meüle, de
Borgio-Verezzi, offre une vie de famiUe et
que les enfants n’y sont pas dépaysés.
Il nous faut souligner, à ce propos, la
preuve sympathique de charité chrétienne
qui inspire l’Eglise de Turin et son Congfetoire dans cette œuvre de bienfaisance
qui dépend eæclusivement de son esprit
de sacrifice, très large, à la vérité, car un
deuxième groupe de fiUettes partira quand
le premier aura terminé ses 25 jours, et,
dulcis in fundo !, une escouade de garçons
ira, à son tour, éveiller les échos de Borgio.
GENEVE. La Colonie Vaudoise de Genève vient de perdre un de ses membres
les plus en vue, M. Henri Rostan, décédé
le 23 juin, à l’âge de 55 ans. Notre frère
laisse parmi nous un vide qu’il sera difficile de combler. Vaudois très fidèle, chré^
•tien 'décidé, .commerçant intègre et droit,
il laisse d’unanimes regrets.
Membre de la Société de Secours Mutuel Vaudoise et son trésorier pendant 24
ans, il s’intéressait à toute la Cblonie, suivant les famiUes et souvent venant à leur
aide dans les moments difficiles. Il reoueillit pendant bien des années les dons destinés à l’Alsile de Saint-Germain, son lieu
d^origine, et s’intéressait à toutes les fêtes patriotiques et surtout vaudoises de
Genève. Resté italien de toute son âme,
îl fit son devoir comme combattant pendant la guerre. Respecté de tous, cœur
généreux, chrétien fidèle, père et mari affectueux, sa mémoire restera en bénédiction. Un grand nombre de Vaudois, la
« Combattenti » avec drapeau, des repré^sentants de nombreuses Sociétés dont il
faisait partie et quelques centaines d'amis
participèrent à ses obsèques et témoignèrent à la famUle en deuil la grande estime
et la sympathie dont il était entouré.
SAINT-JEAN. Jeudi, 2 juillet, ont eu
lieu les obsèques de Benjamin Ferrier,
originaire de Faët, décédé au Refuge, à
l’âge de 37 ans. Que Dieu console les
affligés !
____
IN MEMORI AM
Fleurs en souvenir de M. EmMe Eynard, pour l’Orphelinat : Pierre et Hélène
Chauvie, L. 50 - Jean Jâlla, président Commission Hospitalière Vaudoise, 20 - M. et
M.me Linderi-Bert, 25.
Un livre.
Nous sommes heureux d’amumcer à nos
lectems que, probablement dès le mois
d’aout, paraîtra la traduction itcdienne du
fameux livre de M. le pasteur A. O. Dubuis : Le voile déchiré ; c’est le génie du
protestantisme qui nous est révélé dans
cet ouvrage de l’écrivain si tragiquement
disparu tout récemment. R a eu, en Suisse,
un grand succès, qui se répétera certainement ew Italie. On peut souscrire dès
maintenant, pour avoir ce livre, en s’adressant à M. l’av. Cesa/re Gay - « Casa Estiva »
- S. Seeóndo di Pinerdo (Torino).
•** *** *z* *1* K* *t* *r* *1* *** *** *t* ***
MUNICIPIO DI TORRE PELLICE.
COSE COMUNALI. La nuova pianta
organica dei personale del Municipio, adottata dal Comminarlo Prefettizio, comm.
prof. D. Jahier, è stata approvata da31’>Autorità tutoria in seduta, 18 Giugno u. s.
Colla nuova pianta venne so(pp,reaso il
posto di vice-segretario, vacante dopo la
nomiina del sig. Pellegrini Umberto a segretario del Comune di Angrogna.
E’ stato invece istituito il posto di
Capo Ufficio (Stato Civile, Leva ed Anagrafe) assegnandovi il 1° applicato sig. Armand-Ugoln Carlo, per i buoni titoli di
studio e per lodevole pratica in questo Comune dimostratosi ben meritevole di tale
nomina. Resta un solo applicato.
E’ mantenuto il numero delle tre guardie, ma con mansioni bén distinte di ;
1“ Usciere, messo e custode — 2" Guardia
urbana — 3“ Guardia rurale.
Il servizio delle guardie viene disciplipato con a.pposite norme regolamentari,
in modo da renderlo migliorato sotto
ogni aspetto, com’è nel desiderio della
popolazione.
Sarà, perciò, d’ora innanzi, applicata
una più attiva œrvegliànza affinchè sieno
rispettati i varí regolamenti comunali, provinciali e governativi, e la cittadinanza
vorrà certamente assecondare, col rispetto
ai regolamenti, l’opera che questa Amministrazione Comunale si prefigge di spiegare a mezzo dei suoi agènti. «.
*
— COMUNICATO. Allo Scopo di eliminare il lamentato inconveniente, per cui
molti cittadini - senza prima chiedere la
necessaria autorizzazione al Comune - eseguono lavori ed opere che interessano SI
suolo pubblico 0 compiono lavori di restauro 0 di riparazioni ai propri fabbri'cati, senza seguire le prescrizioni del Regolamento Comuiikle di Edilizia — R Commissario Prefettizio ritiene opportuno di
avvertire il pubblico che, ogni qualvolta
un cittadino intenda di eseguire lavori od
opere che interessano il suolo stradale comunale, o lavori, riparazioni o restauri ai
propri fabbricati, egli dovhà presentare
regolare domanda al Comune, corredata,
ove d’uopo, di un disegno, schizzo topografico 0 planimetria ed attendendone l’autorizzazione,'prima di dar inizio ai lavori
die intende eseguire.
Contro i contravventori si procederà a
norma di Legge.
Torre Péllice, li 8 Luglio 1931-ZA’“.
Il Commissario Prefettilio :
P. Davide Jahier.
InstitDiDS Hospilaires Vandoisti.
Dans sa séance du 7 courant, la
Commission a commémoré son conseffler
M. Emile Eynard, dont l'activité au profit de nos Œuvres de bienfaii'=ance était
utile, précieuse et appréciée. Le Président a été chargé d’exprimer ces sentiments de regrets et d’estime à la famille
affligée.
* iU *
— Trois malades ont été admis au Refuge et deux fillettes à l’Orphelinat.
ortoo-Q-o-o-ooooooooooooooo
M.me Henriette Rostan cf scs enfants
Eiasa et Georges, les frères, sœurs, beaufrère, belles-sœurs, tantes, neveux et cousins ont la douleur de faire part du décès de
Monsieur HENRI ROSTAN
enlevé à lem affectim à l’âge de 55 ans,
après une douloureuse maladie.
«A qui irions-nous, si ce
n’est à Toi, qui as les paroles
de la vie éternelle?».
Rue du Marché, 14 - Gairouge (Genève).
4
Abonnements payés et Dons.
(Le «dony> est cutre parenthèses).
1931 : Alessandro Tron, Asmara (5) - Henriette Peyixmel,, Riclaretto - Peyronel Jean, Id.
- Monnet Elisa, Viilar PeUice - Marie Ribet,
New-York (15) - J. Jacq^ues Pons. Moncalieii
(12) - ïraTOi’3 Tommaso,, S. Germano Chisoüe Gardiol Federica, S. Secondo di Pinerolo - Giiglîo Maria, Id. - Rivoire Luigi, Prarostino L. Bertin, Angrogne - Mathieu Geraldo, Villar
Pellice - Tnon Benjamin, S, Gerinano - Da.vit
Lunati, Città, Giardino Mi,raiìail (2) - Ciiambon Michele, Inverso Pin asea - Bertalot Ttolilo, Inverso Porte - Micol Frédéric, Maniglia
- Peyronel U. ved. Rostan, Perrero, 1930 (2) G. Jahier,. Susa (5) - Pe3'T0t Lina, Luserna
S. Giovanni - Cosson Adrien, Courmíhyeur Rostan Jeanne, New-York (6) - Henriette
Thieio, id. - Henriette Villante, Id. - Alice
Duvoisin, Id. - Heniry Garrou, Id. (8,.75) Ricca D„ Pinerolo (2) - Jacumin Alessandrina
(10) - Rostan Pierre, Prali - J. Etienne Rostan, Id, - Eida GrOl,, W. - Grill Etienne feu
Etienne, Id, - Genre Frédéric, Rodoretto - Jules Pascal, Fontane (2) - Elena Rostan, Prali,
e 2® sera. 1930 - Edmond Pascal, Fontane - G.
G. D’Anchise, Cleveland, 2® sem. 1931 - Aüne
Peyrouel-Pascal, Ridaretto - Zncearo Albei tina,
Torino (2) - E. V. Fenouil, Torino (2) - Gibson W., Roma - Forneron Laui ent, Roccapiatta
- M-artinat Jacques, Id.„ e'2® sem.. 1930 - Louis
Beux, Marseiile (6) - Robert Judith, Prarostlno .- Rostan Edmondo, Pinasc-a - Negrin
Pierre, Bobbio PeUice - Gönnet Etienne, Id. Poët Adele, Marseille, 1® sem. 1931 - Ribet G.,
Torino - 'Bern nous Henry, Paris (6),
inpcure Al TOPI
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di disitribuire la corrispondenza in Ufficio
o per la strada. Il pubblico è perciò vivamiente pregato di non fermarsi nell’atrio dfiU’Ufficio 0 fuori per l’attea del
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
I
ANGROGNA - Pastore ; Ketiro (Jhauvie.
BOBBIO PELLICB - Pastore : Enrico Tron, S.
LU.SERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rwoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINÌJROLO - Pastore : Luigi Majrauda,
POMARETTO - Pastore : Guido Coraba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ennanno Gerire.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Mieggei.
RODORETTO - Pastore : Albeido Fuhrmann.
RORA’ - Pastore : Enirico Pascal.
S. GERM.CHISO'NE - Pastore’; EnricoTT’on, J.
TORRE PELLICE - Pastore : G’iulio Tron Coadiutore : Cand. TeoL Giovanni Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore ; Roberto Jahier.
PRADELTOPNO - E.vangelista : C. A. Arnonlet.
AjBBAZIA - « Ohiesa di Cristo Culto alle ore
16 - Pastorei: Oarrado Jalla^ da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Vide - Pastore ; Giovanni Mdegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia,, Piazza
Garibaldii, 63.
BIELLA - Chieea : Piazza Funicolare, P.alazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiordna,, Via Mirabello.
BOKDlGHERA - Cliiesa ; Piani di Valleorosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - Cliiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa ; Via dei Mille, 4 - Pastore ; '
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Ca.«a
Zaeoaro - Pastore: Gustavo Bertin.,
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida. 15 Pastore : C. Ben avia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chtosa : .3, Via Filippo Mellana.
CASTELVENERE - CTiiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa; Via Naumachia,, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - eWesa Evangelica.
COA2IZE - Anziano-Evangelista Pietro Vaiaelli.
COMO - Chieea ; Via Rusconi, 9 - Pastoie ;
D. Revel, ivi.
OORATO - Chiesa Valdese ; Via Garibakli Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNE!© - Chiesa : Via Alba, 47.
JFELONICA iPO - Chiesa Evangelica - Pastoie :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Oliiesa di Via de’ Serragli, 51. Pa.store : V. Soranrani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier,, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Corrado dalla. Via Pascoli, 8.
FORANO - Cliiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa : Via A.s.siarotti - Pastore ;
Etnilio Cor-sani, Via Curtatone, 2. •
GROTTE - Chiesa Evangelica - 'Qand. Tèol.
Valdo Vinay.,
IVREA - Chiesa ; Oonso ‘Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ra'vero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Ohiesa ; Via G. Verdi 3 - Pitstore :
Arnaldo Ooinba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 13.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franseini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio,, 5.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 112 - Pq,store : Seifiredo Colucci, Via Risorgimentò,
isol. 122,
MILANO - Clriesa di S. Giovanni in Conca ;
Piazza Mlssorri, 3 - Pastore; Luigi RostagiK), Via Stradivarij, L — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore ; Francesco Fcyrorrel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta TagÌiavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi - Coadiutore : Enrico Coreani, ivi,
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prechet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione,
PACHINO - Chièsa Evangelica - Pastore ; Elio
Eynaa-d.
PALERMO - Chiesa : Via Spezilo, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Cliiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLEOROSIA - Pastore: Davide
PonS, Istituto Femminile Valdese,
PIEDICAVALLO - Chiesa ; Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derira, 15 - Pastoie : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO GALAIBRIA - Chiesa; Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Miscia, Casa
di Navm, Via Demetrio Tripepi.
RIESl - Chiesa Evangelica - Pastoie : Roberto
Nisbet.
' 'MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Iberto Billour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore: Giovanni Boiinet, ivi, — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore: Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
.SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Aniziano-Evangelisita Seardnei
Giuseppe, i-vl.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi,
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore ;
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - CMesa ; Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Èlio Eynard,
da Paelrina
SUSA - Chiesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Di Palma, 13 - Pastore,; Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa.; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore ; Cand.
Teol. Oreste Peyrenel, ivi. — iW la Dia.spora ; Sig. Cario Lupo, Corso Vinzaglio, 73,
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Peseo^ Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore-; Giov;. Beitinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pjjgna) - Pastore : B. Celli, Via Valerio
CatuUo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo Miftgardi.
Il evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novemibire,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietre Cosso,
42, Roma (26) - Professori : Q. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio,
LICEO-GIN-NASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Prende ; Prof. D, Jahier.
SCUOLA LATINA - Poeraretto - Direttore :
Pastore Luigi Micol, Peimero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Davide Pone, Antonio
liost ti n
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUlee - Direttore : Pastoie Davide Forneron.
CONVirrO maschile - Pomaretto - Dlret- .
trice : Sig.na Sofìa Rostan. ■
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - \ allecrasia - Direttore : Pastore Davide Pons„
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias, tfì
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould>
- Via Seirragli,, 51, Firenze - Direttore :-, ,
Pastoi-e V. Sommarti.
OSPEDALI VALDESI - A Tórre PeUicc, a
maretto, a Toiino (Via Berthollet, 3ti).
CASA DELLE DIACONESSE - Sedè ; Poma;
retto (Torino) - Direttore : Pastore LuigL
Marauda, Pinerolo. ‘ -»lil
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLOALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. GiovannL
asilo PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, olti'e a quelle nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte, *
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, San-/
remo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragnay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) .:P;
Pastore Ernesto Tron. Y
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia.) - Pastore Enriéb
Beux — Pastore emerito Pietro Bounotts*
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (D|'
palpamento de Cólon'ia) - Pastore GuiuV
RIvoir, Estaoion Tarariras.
OiMBUEiS DE LAVALLE3COLONIA MIGU&
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato ihteologia Carlo Neg|rin, Ombues de Luvalfe.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de OOj
Ionia) - Evangelista Diego Nimmo. ’f
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelfót*^
Giovanni Pietre Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Sortane), - P«-' T
store Daniele Breeze, Dolores. ■
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to 0«'
Rio Negro) - Visitée pér-iodiquement. ^
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysand»?
- Visitée pépiodiiquement.
Argentina,. -ß
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore
vio Long), Estación Jacinto Arauz, F. D«:?COLONIA BELGRANO (Provincia de
Fé)) - Pastore Lévy Tron, Estación Wilder*!i
muth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Pli’OvincJa de
Santa Fé) - Evangelista E. H. Ganz, BBvff'
cion ViRa Ocainpo, P. P, S, F.,
Argentina,
■i