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Soixante-dixième année
9 Novembre 1934-YTTT
N* 44
^QUE VENDEEDI
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Italie et Colonies italiennes...................L. 10,—
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PODft LA YIE imiKüRR
CM en nons. ,
Col. I, 27. Lire v. 24-29.y
II. - L’APPLICATION.
{Suite). i
Quelles applications pouvons-nous tii;
du principe que nous venons d’établ
Nombre d’applicationa En voici quelç
unes.
1. « Christ en nous » c’est notre a^rmichissemenfc du péché, c’est-à-dire, leû dernière analyse, de l’égoïsme.
Notre conception de la vie est chaffigée.
Désormais ce n’est pas ce que nous avoua
ou que nous voudrions 'avoir, c'est ce que
nous sommes qui a le plus die prix à nos
yeux. En tout^ choses le but que nous nous
proposons contraste avec celui du mand©.
Loin de nous laisser dominer par dies pensées d’intérêt ou de profit strictement pensonniel, nous nous demandons : « De qiueU©
utilité puis-je être ? Quels services puis-je
rendre ? Quel bien puis-je accomplir ?
« Quel bien puis-je apconïplir par l’exercice ide ma profession, de mon métier, de
ma vocation ? Ne puis-je pas, dans la situation la plus humble, montrer, par les
faits, que mon désir est, avant tout, de
donner et non pas de recevoir ?
« Quel bien puis-je accomplir en dehors
de ma tâche personnelle ? N'y a-t-ïï pas
des institutions, des œuvres, des projets
que je puis encourager et soutenir d’une
manière ou d’une autre ?
« Quel bien puis-je faire par mes rap^
ports journaliers avec mes semblables ?
« Quelles traces bénies, enfin, puis^je laisser de mon rapide passage ici-bas ? ».
C’iest Christ en nous qui nous fait ainsi
raisonner ; Christ, c’est-à-dire Celui qui,
« vepu pour servir et non pour être' servi »,
s’eSt donné iiour les hommes, ses frères,
jour après jour, jusqu'à accepter, par
amour pour eux, le sacrifice le idus complet,. le plus navrant. « Il a dénné sa vie
pour nous, écrit Saint-Jean; nous aussi
nous devons donner notre vie pour les frères » (1 Jean III, 16).
2. Christ, en nous c’est un besoin irrésistible d’évangéliser las âmes ; de leur dire
que « Dieu, a tant aimé le monde qu’il a
a donné soh Fds unique, afin que quiconque croit i en lui ne périsse point, maib
qu’il ait h vie éternelle » (Jean III, 16) ;
que cette vie, qui est la vraie puisqu’elle
est éternelle, appartient à notre existence
■terrestre, ou plutôt, qu’elle commence dès
cette existence pour ceux qui savent se
placer sous l’action dé l’esprit de Christ ;
qu’eUe consiste essentiellement dans la
sainteté et dans l’amour, et que, par conséquent, eUe est la def de la solution dé
■teus nos problèmiœ, individiUels et sociaux.
Irrésistible le besoin dont je viens de
parler ; tant il est vrai que dans la même
section de l’épître aux Colossiens, à laquelle j’ai emprunté le titre de la pré
sente étude, nous lisons ces autres paroles
de /apôtre : « C’est Lui (Christ) que nous
anaonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin
dé présenter à Dieu tout homme devenu
Pfirfait en Christ. C’est à quoi je travaille,
en, combattant avec ^ force qui agit puissamment en moi» (Col. III, 28). Ailleurs
il s’écrie : « Malheur à moi si je n’annonce
.pas l’Evangile»! (1 Cor. IX, 16).
3. Christ en nous c’est la suppression,
ou la disparition grajduellei, de la crainte
et des soucis rongéuirs caRisés par les nécessités et les difficultés de la vie (Lire
Matthieu VI, 25-34).
Certes, Christ ne nous dispense pas
d’être prévoyants. Il ne nous dit pas que
nous n’avons nullement à penser à l’avenir. Il ne fait pas de nous des nonchalants
ou des insouciants. Mais au moment où se
forme la crainte qui menace de nous accabler et de paralyser nos énergies les meilleures, Il nous rappelle les raisons que
nous avons de tenir tête et d’espérer :
Dieu est là. Il est notre Père et nous sommes ses enfants. Nous ayant créés, II' sait
de quoi nous sommes faits. Il connaît nos
besoins, Il y pourvoira. Il fera le nécessaire, Il nous donnera le superflu si nous
plaçons en Lui une entière confiance. Lui
qui prend soin die petites créatures teles
que les oiseaux, de façon qüe rien ne leur
manque ; Lui qui donne aux fleurs leur
ravissante parure, ne s’occupera-t-il pas
beaucoup plus de nous, ses enfante ? Ne
voudirad-il pas nous tirer de nos détresses ? Il est riche en moyens ; là où les hommes se sentent impuissants, ou ne peuvent
plus grand-chose. Lui, il peut tout.
C’est encore Christ en nous. Laissons-le
agir et, bientelfc. Il changera nos appréhensions et nos craintes en autant de motifs de nous attacher à Dieu et de tout attendre de Lui.
Je me hâte d-ajoulter que si Christ, par
la confiance qu’il nous apporte, dissipe nos
craintes et nos soucis, Il ne nous en délivre pas moins par un autre procédé ; c’est
qu’il nous apprend à « chercher premièrement le Royaume de Dieu», et que cela
implique dé notre part de tels nobles sentiments, de tels généreux effortis envers
nos semblables, qu’ils ne peuvent que nous
répondre par une attitude analogue. La
jalousie, la haine, i’égoïsme, ou tout simplement l’indifférence, provoquent la jar
lousie, la haine, l’égoïsme,. l’indifférence ;
la sympatiiiei, l’intérêt fraternel, le dévouement, nous attirent de même toutes ces
choses. Vous vous souvenez de l’anecdote
de l’enfant et de l’écho de la paroi de rochers se dressant devant lui !
Chercher premièrement le Royaume de
Dieu, c’est-à-dire désirer, avant tout, le
progrès dé la Vérité et de la Justice en
ce monde, et se dépenser pour ime pareille
cause, voilà qui n’est pas toujours facile.
Mais il n’y a pas de doute que, dans la mesure où nous nous rapprochons de cet iidéal,
dans cette même mesure les choses dont
nous avons besoin nous sont données par
dessus».
BUes nous sont données noto' par les .Comités d’assistance, non par les Institutions
de charité, ce qui signifierait te contrair©
de ce que je veux démontrer, mais d'une
manière directe, naturelle, d’une manière
qui réjouit notre cœur quand ü y pense,
et qui prouve la vérité du principe qui
nous çccupe. « Celui qui arrose sera luimême arrosé», dit l’Ecriture. Même, elle
affirme que « l’âme bienfaisante sera dans
l’abondance » (Prov. XIII, 25). Si ce n’^t
pas précisément dans l’abondance matérielle que l’homme bienfaisant vient à se
trouver, c’est dans un état d’âme qui le
met à l’abri de toute crainte, de tout souci
déprimant. Pierre Griguo.
{A suii/re).
EPHEMËRIDES VlUDOISES.
9 novembre 1674
Elit feipÉioi des (aodols de [anplllen.
• La''commune de Campillon est située
dans la plaine entre Bubiahe, Fenil et Gavouir. La première mention oonnuei est de
1037, Formant corps avec les autres commiHM'utés du bassin du Pêlte, elle appartenaSt aux puissants seigneurs de Luserne,
à ia branche des Rorengo, la seule qui subsiste encore.
Il n’est donc pas étonnant que les Vaudoîs s’y trouvent établis dès le XFV® siècle. L’inquisiteur Lepto, en 1387, en signale à Bubiane, GampiUon et Cavour.
La Réformation ranima te courage de
Ote dispersés et, après l’institution du culte
public dans la vallée (1555), leur seigneur,
Guillaume Rorengo, eu dénonçait plusieurs,
’’ àe Bubiane, Gampifioni et Fenil, qui se rendaient aux temples d’Angrogne; chargé
de dettes, il comptait les payer grâce aux
amendés qui leur seraient linfligées et à la
confiscation de leurs biens.
En 1560, le prévôt de justice en arrêta
en effet plusieurs, qui subirent la prison
et la confiscation des biens. Quelques-uns
furent contraints à abjurer sollennelle^•
ment, le 5 août, dans l’église d© Gampil'lon. Cependant la plupart retournèrent à
la profeœion de l’Evangile dès que l’orage
fut passé.
A la fin de l’année ils se retirèrent dans
la vallée, pendant que l’armée dti comte
de la Trinité se formait sur leur territoire.
Guillaume Rorengo s’empressa d’occuper
leurs belles propriétés. Mais, à la suite
des victoires des Vaudois et de la paix de
Cavour, le comte de Raconis l’obligea à tes
leur rendre ; et il fut expressément stipulé qu’ils pourraient fréquenter les temples de la vallée et recevoir les pasteurs
dans leurs demeures. Oes Vaudois de la
plaine appartenaient, alors, comme aujourd’hui, à la paroisse de Saint-Jean.
C’est ce qu’ils purent opposer au dominicain Garrossia qui, en 1563, vint à Bubiane, Campillon et Fenil pour y appliquer les décisions du Concüe de Trente.
Il prétendait pouvoir entrer dans les maisons pour enlever les livres hérétiques;
mais il dut partir sans avoir rien obtenu.
En 1566, Castrocaro, gouverneur des Vallées, défendit, sous peine de la vie et de
la confiscation des biens, aux Vaudois de
Bubiane, Fenü et GampiUon, de fréquenter le culte du Chabas. Comme, forts de
leur droit, ils persévérèrent à s’y rendre,
il les fit arrêter, honunes et femmes, et
conduire au fort de la Tour, où te podesta
(ou juge) les condamna. Les VaUées recoururent à Raconis et à la duchesse Marguerite, qui fit cesser ces poursuites.
Un tableau des Valées, dressé par une
plume catholique en 1580, mentionne Campülon et Fenil parmi les communes entièrement catholiques. ¡Mais cette information
était inexacte puisque, en 1584, le Visiteur Apostolique comptait trente-huit Vaudois dans la commune.
En 1596, l’archevêque, dans sa ^ visite
diocésaine, constate la présence des hérétiques et se borne à défendre qu’on concontinue à les ensevelir dans l’enceinte
sacrée.
La guerre avec la France suspendit tes
tracasseries. Mais, te 23 février 1602, était
publié l’ordre aux hérétiques de Bubiane,
CampïUon et Fenil d’abjurer ou de sortir
de ces communes dans cinq jours, toujours
sous peine de la vie et de la confiscation.
Le synode recourut en vain auprès du duc
et un ordre du 2 mars renchérit encore
sur te précé(dent. Les familles incriminées
se retirèrent dans la vallée, sous l’obligar
tion, pour éviter la confiscation, de vendre, dans quatre mois, leurs biens à des
catholiques. En attendant, comme tes travaux des champs pressaient, üs descendaiiient parfois pour y vaquer. D’où un ordre du l®"" juin contre cette hardiesse,
fixant ime amende de 500 écus contre ceux
qui, tes ayant vus, ne tes dénonceraient
pas ; d’autre part, ces espions recevraient
le tiers des amendes et leurs noms demeureraient secrets.
Les menaces de guerre firent suspendre
ces exécutions; mais 1e 20 octobre parut
rintimation aux relfeionnaires des trois
communes de la plaine d’en partir dans
quatre jours. La force d’inertie de oes
propriétaires, sûrs de leur droit, ent encore une fois le dessus, grâce à la situation politique troublée de ces années. A;^i
l’archevêque, dans sa visite de 1617, constatait-il qu’r ü popdo cattdico non è molto,
numeroso ».
En 1619, les seigneurs de Campillon et
de Fenil s’opposèrent à l’ensevehssement
de Vaudois dans les cimetières communaux; ils obtinrent le bannissement de
tous ceux, qui avaient pris part à cette
tentative, bien qu’ils eussent enterré les
corps hors de l'enceinte.
Le duc, à court d’argent, proclama, en
1620, une amnistie excluant les Vaudois
de tous les cimetières communaux des Vallées et exigeant 6.000 ducatons, somme
énorme pour l’époque. Les vallées de Pérouse et St-Martin, mal conseillées par de
faux amis, refusèrent de participer au
payement, ce qui leur coûta cher bientôt
après. Le Val Luserne en fut d’autant
plus surchargé, et plusieurs, pour payer
leur quote-part, (durent vendre leurs belles propriétés, que tes comtes et tes eedésiastiques achetèrent à l’envi
A la réunion du 14 novembre figurent
14 chefs de familte de Campillon, «au
nom aussi des autres religionnaires ». À
Fenil, 27 sont nommés.
Les Vaudois ne jouissent d'un peu dé
tranquillité qu’en temps de guerre, pendant lequel leurs hommes valides versaient
leur sang au service de leur prince. Aussi
ceux de Campifiion ne furent-ils plus inquiétés pendant l’invasion française sous
Louis XIII et Richelieu.
En 1630-31 la peste décima, les populations, ce qui permit au duc d’étouffer, en
1633, l’église vaudoise de Paesana, réduite
à peu de membres, sans que les Vallées,
ruinées par tant de fléaux, eussent pu intervenir énergiquement. Cette réussite si
aisée décida te duc à signer, le 9 novembre 1634, un décret expulsant définitivement les quelques familles, qui habitaient encore Campillon.
Ce territoire fut désormais fermé aux
Vaudois jusqu’en 1848, et ce m’est que
dans la deuxième moitié du siècle dernier
qu’ils ont pu recommencer à s’y établir.
J. J.
2
L’Echó des Vallées - Vendredi 9 Novembre 1934-XIII
ige Ile Pm des y.j:.i.a
11-17 novembre 1974^
Le Comité Universel des U. C, J. G. a fixé
oomm© sujet général de meditation, pour la
Semaine de P*rièrB de cette année, l’Eglise
Universelle. C'est uïi sujet magnifique^ qui
SB rapporte directement aiu fondement non
seulsmeint de l’œuvre unioniste, mais dé
la vie et de l’activité de tout chrétien.
Aussi le recommandons-nous vivement à
l’attention des Eglises et des Unions.
DIMANCHE 11 NOVEMBRE : L’Eglise
naissante (Luc TV, 12-16 ; IMiatth. XVI,
15-18 ; Actes II, 37-43 ; Ei)h. V, 14-18).
LUNDI 12 : Le chef et l’inspîratetor de
l’Eglise; le Christ (Actes IV, 11-12;
Eph. II, 10-22 ; IV, 15-16 ; CoL I, 16-18).
MARDI 13 : La Un fondamentale de
l’Eglise : l’amour (Jean XIII, 34-35 ; ÎMlaitHi,
XX, 215-28; Gai. VI, 2; 1 Cor. XIII, 4-7).
' MERCREDI 14 : L’œuvre de l'Eglise :
l’apostokit des fidèles, luttant dans le
monde, mais libres (Jean XVII, 14-19;
XV, 19-23 ; 1 Pierre II, 9-12 ; 2 Tim. III,
12-15).
JEUDI 15 : Les instruments de l’œuvre ;
les éhrétiens faibles créatures, mais smtenm par la force de Christ : le trésor dans
des vases de terre (Eph. I, 3-6 ; 2 Cor. IV,
7-11 ; Philip. II, 5B).
VENDREDI 16 : Le lien înmsible : l’unité
de l’Eglise (Jean III, 5-8; XV, 15-17;
1 Cor. XII, 4-6, 13).
SAMEDI 17 : Le triomphe final (Jean
XVII, 24 ; Matth. XXTV, 13 ; 1 Jean III,
2-5 ; Apoc. XXI, 1-7).
« H:
Toutes les Unions Chrétiennes sont vivement priées de preodlre les accords nécessaires avec MM. les Pasteurs, en vue dé
l’organisatioa des réunions de la Semaine
de Prière. Une réunion au moins devrait
être particuiiereroent consacrée à l’œiuvre
unioniste et à Taction ohrétieinne par les
jeunes et parmi les jeunes.
Prière est faite de penser à la collecte,
au bénéfice de la grande œuvre du Comité Ulniversel des Unions Chrétiennes
dans le monde. Le résultait de la coUeote
doit être -envoyé au caissier du Groupement Vaudois, M. Lageard (S. Elena Piherolo).
PDPnannDD aDDDaaDùDoaa□
iCONVEGNOi D’AUTOMNE
dit Diigo: tlrfitlennes de Jeeets Cees
do Groupe Piémont.
Il a e!u lieu jeudi de la semaine passée,
à Saint-Jean. Le pasteur L. Rivoire, chargé
du culte d’ouverture, s’adressa à un nombneux auditoire qui remplissait la Salie Alharin, où les déléguées des U. C. J. F., qui
• avaient elles aUBsi en ce même jour leur
rencomibre d’automne, étaient présentes.
Le Bureau du « Convegno » nommé —
MM. L. Rivoira, poésildent, Eli Long, viceprésiident, H. Pasquet et Garnier, secrétaires — on aborda immédiatement l’ordre
du jour.
Le rapport du Président du Comité de
Giuupe, absent à cause d’un 'accident dont
il avait été victime peu de joure auparavant, fut lu par le Vice-Président. Travail
clair et objectaf donnant un compte-rendu
fidèle de l’activité multiple des Unions qui
n ont pas manifesté un égal degré — ce
qui serait impossible, vu les différentes
conditions d^is lesquelles elles se trouvent
et les différents milieux dans lesquels elles agissent — de vie, mais qui ont donné
toutes des marques évidentes de vitahté
et de volonté de vivre. Nous renonçons à
entrer dans les détaiOs : soulignons seailemeUit le fait de l’importance de plus en
plus prépondérakte des côtés neligiieux, historique et biblique dé l’activité de nos
Unions, ce qui est réjouissant et nécessaire pour qu’elles répcndent de mieux en
mieux à leur ,but. Nous ne doutons pas
que le nouveau Comité en tiendra bon
compte dans la rédaction du programme
à développer durant la nouvelle année.
La grande question du jour était la
proposition de la formation du groupe des
Unions Chrétaennes Vaudoises.
Pour cela les détégués des Unions des
Vafflées se sont netrouvés seuls. Une disouBBâoin tfralttemiejlle eut Heu et dans le meillear esprit et intention uTarriver au résultat où l'on est parvenu. Il n’y eut pas, à
proprement parler, de débats; car toutes
les Unions Vaudoises avaient été -au préalable informées du projet qui, formulé eu
des tiermes préds, leur avait été communiqué à temps pour qu'elles eussent la possibilité de le (discuter dans leurs séances
e(t iMendre ulne décision consciente après
mûre réflexion.
Voici le texte de l’ordre du jour qui a
été voté et qui est l’expression du désir
exprimé par nos Unwns ;
I rappresentanti déle Urmni Valdesi di 8
Torre PeUice, Angrogna, Villar Peüice e
Pianta, Bobbio PéUice e Céirm, Rorà,
S. Secondo. Pmerólo, Maniglia, Massello,
Tonno {Unione Valdesé), ’di Prarostino e
Teyrumd di Villar Peìlice, rmnite nella
sala tmicmsta di S. Giovanni il 1“ novembré 1934 :
conmdìeramdo che la propria attività si
è nermalmente avdta, sin dal suo sorgere,
néTamMto della Chiesa e dé Popolo
Valdese ;
confermamdo nello stesso tempo la loro
volontà di strìngere sempre più i legami
che le uniscono con tutte le forze giovanili
evangeliche ;
decìdono :
1“ di costituirsi in Raggruppamento Valdese delle Unioni Cristiane dei Giovani;
2" dì (ÈUre la loro adesione alla Federazioim Italùma delle A. C. D. G. a tenore
deU’art. 2” dello Statuto ;
3" di dare mandato al proprio Consilio
Direttivo di provvedere a che le relazioni con le altre Associazioni Giovanili
siano sempre più strette e cordiali, secondo l’idealo ecumenico da loro sempì-e
professato.
Une telle décision ne signifie noillement
l’intention de pMs Unions de s’isoler ou
de faire bande à part sans plus avoir de
contact avec d'autres organisations juvénies ; bien au contraire, dans un second »
ordre d-U jour elles déclarent être prêtes
à coHaboreir avec toute Association simiilaire qui soit animée du même désir, qiuâ
ait la même base, chrétiennie, et qui vise
aux mêmes buts qu© sie propose; une Unio(n
qui veut être un instrument dans les
mains ide Dieu pour faire Sa volonté.
L’importiasnce de la décision prise
n’échappe à personne, et nous croyons
que le « Convegno » a pris une résolution
qui sera tout à l’avantage de notre jeunesse vaudoîse. Telle a été Fimprœsion
que les soixante-quatorze Unionistes présents ont eue.
Le Comiité du Groupe Vaudois a été
nommé (dans les personnes de MM ; r¡|iij^¡p
Rivoir, plasteur, prfefdient; Attilio Jalla,
secrétaire ; Eli Long, Guido Lageard, Minetti, conseillers.
Une bonne iniüatiye.
Nous lisons, dans la Lettre-Ciroulaiirei de
la paroisse dé Prarustin, que le Pasteur,
préoccupé de ce que les enfanijs, après
avoir quitté l’école, n’étudieint ni ne liapint
plus, et oublient conséquemment-ce qu’ils
ont appris, a décidé de fonder une section
cadette de l'Union Chrétienne. Les membres devront se réunir à Saint-Barthélemy
le mardi après-midi et le vendredi matin :
orn leur enseignera quelque chose d’utile
pour la vie. Le programme n’est pas mieux
défini, mais les petits paroissieins sont invités à s’adresser au Plasteur pour tous
renseignements.
L’initiative mérite d’être signalée et enencouragée ; nous nous sommes souvent
préoccupés de Tignorance voultœ de notre
jeunesse, qui ne sait pas profiter des opportunités qui lui sont offertes. Nous sar
vons combien on néglige même renseignement du français, qui lest paurtant encore
donné un peu partout.
Il y a, dans nos ValDées, des hibliothèquies paroissiales assez bien foumieg d’une
saiffte littérature, et je crois que plusiéurs
en profitent, mais plutôt avec la préoccupation de se délasser par des récits captivante qu’avec le désir de s’instruire. On
dévore ainsi des oentaines de pages pour
voir comment finit l’histoire, sans rien apprendre en SÊait de langue on de science.
ITautreB ne lisent même plus, ce qui est
bien pire.
n faudrait créer d’abord le goût, le besoin dé la Jectîure, et enseigner ensuite
comment il faut lire pour que la lecture
ne soit pais un aride et inutile exercice,
mais qu’idUe contribue à notre culture, à
notre progrès spirituel et moral
Au commencement de rhiver, nous signalons avec joie T initiative ¡du Pasteur
de Prarustin, et nous attendrons avec impatience des nouvelles sur cette forme
(Tactivité, espérant qu’ü ne sera pas déçu
et qu'on lencouragera ses efforts.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 29 Ottobre al 4 NoYem. 1934-Xni
Nascite N® 2 — Decessi N® I
CHRONIQUE VAUDOISE
DONS R
EgUS
Pour le Collège :
De M. L. Ferrerò, Turin (pour les photographies de la persécution) :
Les Vaudois de Paris, par M.lle
Caroline Appia
Los Vaudois de Lonldres, par
lM.m,e Sburge-Moore
Les Vaudois de Valdese, North
Caroline (U. S. A.), par M. B.
Giraud »
Total L. 142,10
Ing. Etniesto Jervis
* * *
Pour l’Orphelinat ;
Hôties ides Airals Blancs, Boîte
« Et pour Dieu ? » L.
Fleurs en souvenir à’Elisa Tron,
Massel :
EOsa et Speranza Tron, Bobbio
Pellice »
M.le Thérèse Genicoud »
M.me Lindér-Bert, fleurs en
souvenir de M.me Motta »
Ida et Théophile Pons, fleurs
L. 63,—
79,10
L. 500,
120,
20,—
10,—
20,—
sur la' tombe d’Elisa Tron » 15,—
^ H: H:
Famille Appia, pour Asile St-
Jean ^ « H: L. 50,—
A. B. B. :
Pour Hôpital L. 1000,—
» Orphelinat » 500,—
» 'Asile d’enfance » 200,—
» Flcol'es de quartier » 200,—
» Société « Via Uliva » » 200,—
» « Echo des Vallées » » 200,—
» Congregazione Carità » 200,—
» Croix-Rouge » 200,—
» Cuisines Fîconomiques » 200,—
» Ricovero S. Giuseppe » 50,—
» Fascio Femminile » 25,—
» Asde Saint-Jean » 500,—
4:
EL SOMBBBBITO, le 10 octobre 1934.
...Le Sombrerito (petit chapeau), nom
d’un fleuve, une ancienne colonie de Las
Garzas, a été fondée par des cdons venus
àlAlejandra. Ce sont tous des Toiurn (13
familles), Favaltier (8), Bertinat (6), Geymonat (3). Il y a après quelques familles
diverses. C’est un total d’une quarantaine
de familles, que l’on visite périodiquement. M. Ganz et le pasteur Nfâgrin y
ont séjourné quelque temps. Moralement,
beaucoup Sont tomibées bien bas, et les
aînés ne donnent pas tonjours le bon
exianaple aiux jeunes. Aussi court-on le rfeque de perdre la nouvelle génération, si
on n’y porte remètdé, avant qu’il ne soit
trop tard. Il y faudrait un jeune évangéliste, qnd se fasse tout à tous, pour en sauver le plus grand nombre possible de la
débade. (Jest une terre 'vierge, mais
pjrine déjà de mauvaises herbes. C’est un
vrai champ de sacïîficei, où il y aurait cependant l’appui de plusieurs familles. Dieu
m’a permis d^en visiter toutes les famîHies
et d’y faire un cuite, avec chante, leeture
et prière: Nous avons surtout beaucoup
chanté. Gela ralliait tout le monde, su:
les petite. J’ai chmité en français avec
deléinie Favatier, de 65 ans, aveugle
l’âge de 3 ans. Nous avions un Psautier
a plus dé cent aim. C’est une croyante
a gardé tout le bon de nos vieux.
Il y a une jolie chapelle blanche, au
lieu de grands arbres, qui se voit de loi
avec de beaux bancs. Seulement on'
de la pendre, si nos Autorité de Distri
n’intervjendront, car celui qui a donné
terrain est mort subitement, avant
faire le titre de donation. Ele était ■
jours bonidée le dimanche, et j’y ai
tout vu beaucoup de jeunesse et d’enfaU
Il y a leu 13 baptêmes. Les familles
très nombreuses. Et ce serait surtout a
les jeunes qu’il faudrait travailler,
jours ouvrables nous avions, le soir,
réunions dans les maisons et l’on accouraii
même de loin.
La vie est encore facile, même tropj
aussi il y a beaucoup de nonchalance et
de laisser 'aller.
Quant au spirituel, plusieurs sont comme
des brebis sans berger. Il fait bien som-,
bre palrtout où Dieu n’est pas. Quand nous
avons cm, nous avons reçu une nouvehe'
naturel, et cette foi nous donne la force
dé vivre une vie séparée diu monde et
peut se communiqper à d'autres.
J’ai visité, à SantOrFè, la famille Jeart,
\ Bertin ; ensuité je me suis arrêté une;
dizaine de jours à Calchaquî, où j’ai eUj|
plusieurs cultes, avec les familles épiarpillées par la campagne. Le dimanche, nous
nous rêuniissons près ide la gare, dans la
mâison d’Eltienne Toum. J’ai trouvé Henri
Päivarin, de Giavéi (Moüircîôüs), de 72 ans.
il y a plus de trente ans que je ne l’avais
pas rlevu.
Il y a, à Calchaquî, uine famille suisse,
Berli, qui s’occupe bea!ucoup, soit pour or- y
ganSsier les rénions, s)it pour avertir le
monde, et (donner une large hospitalité à
celui qui les visite. Quelques familles sont
venues ici à’^Alejandra, d’autres de la
Pampa èt d’aifleurs.
Un grand obstaJcle pour les réunions,
o’est que ces famifles sont très dispersées.
Quelques-Unes devaient employer toute la
journée en route pour assiter au culte, .
et elles n’ont pas manqué une fois !
A la gare après Calchaquî, qui s’appelle
Margarita, j’ali viâité la famille de Jean
Grill, de Frai, établi avec un atelier dans
cette petite ville.
Outre le chemin de fer, il y a maintenant des omnibus, qui vont (dans toutes '
les directions et facilitent beaucoup les
voyages.
Le Sombrerito a sa gare de chemin dé
fer.
Dieu le permettant, je compte aller plus
au nord et pénétrer dans le vrai Chaco,
où il y a' aussi des famifles, que nous ne
dévions pas oublier. Il m’a dirigé et soutenu jusqu’ici, et j’ai confiance qu’il m’assistera jiusqu’au bout. L. Jouedait.
FLORENCE. Peut-être y a-t-il encore
quelqu’un, à La Tour, qui se souvienne —
au temps de l’Ecole Normale de la première manière, avec les professeurs modérateur Charhonniér et Elisée Costabel —
d’avoir vu un jeune garçon venu de Coazze,
comme un d^ ,premyiers fruits de notre
œuvre d’évangélisation dans cette lloaalité.
J’ai nommé Amédée Rege Giamas qui, après
avoir obtenu son brevet d’instituteur, s’est
rendu à Florence, où il a été q'uelquies années régent communal et ensuite entra
cœnrae employé d'’;u»te maison commerciale
où il est resté depuis lors, sans cesser de
rendre témoignage de sa foi.
Une boxmcho-pneiumonie l’arrêta (dernièrement dans son activité et l’iemiporta à
l’âgie de 73 ans. Ses obsèques eurent lieu
aux « Aflori », vendredi 2 courant, let f|Urent présidées par le pasteur Sommani, qui
rendit à notre ami un bon trânoîgnage,
confirmé aussi par le pasteur méthodiste
M. %mi, qui l’a bien connu, et se jxkit à
Tappeler son ami intime: Le Seovice s’est
dos par la prière du pasitieur émérite Ph.
GriH, dans la chapelle du cimetière, et du
prof. Gino Di Eoherto, au bond de la itombei.
Nous exprimons notre sympathie aux
enfante et aux autres parents et nous
invoquons sur eux les consolations du.
Seigneur. phg^
3
L*Eeho des Vallées - Vendredi D Novembre 1934-Xîn
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LATOtifR. Samedi dernier, a eu lieu
l’eaiaevelis&emieiat de M.Me Suzanne Jahîer,
que Dieu a rappelée à Lui après urne
courte malâdfe. Elle était arrivée à pn
grand âge, étant tout près des 89 ans.
Ame sincèrement pieuse, elle vivait très
retirée, maas dans une constante communion avec Dieu, faisant de la Parole dfe vie
sa nourriture joumalière. Elle avait la
nostalgie dû ciel et le Seigneur a eixaucé
son désir. Nous tenons à redire à la (famille en deuil, surtout à MJle Alice Jalùer
et à sa scBur, nièces de la djéfunte, et avec
qui elle habitait, notre vive sympathies.
— Nous recommandons également au
Dieu de toute efficace consolation la famille de M-noe Motta née Chalivie, spécialement le mari et les sœurs. Mme Motta
était souffrante depuis quelque temps ,*
descendue à l’Hôpital de 'Turin* afin d’y
recevoir des soins médicaux plus suivis,
elle dut constater que les efforts faîte par
la science pour la guérir étaient vains,
aussi se prépana^t-ele dans le calme et la
confiance pour le grand départ.
Dans le deuil, quelle consolation de pouvoir dire de nos bien-admés qui ont marché
avec Dieu : îls ne sont pas morte, ils nous
ont devancés.
MASSEL. Par une sombre journée de
pluie et de neige, où la tristesse de la nature s harmonisait avec la tristesse des
cœurs, nous avons déposé dans une fosse
de notre petit cimetière la dépouille mortelle d Elisa Tran. Tombée dans un ravin
pendant qu’eUe ramassait du bois, de se
fractura le crâne et sa mort fut instantanée. Elle n avait que 29 ans. Nos organisations de la jeunesse perdent en elle
un membre fidèfe, dévoué, intelligent. Que
Dieu console les pa/nente et les soutienne
dans Tépreuvei
— Dons reçus pour les réparations au
temple : Tron Pierre, ASasse, L. 40. R.
PERRIER-MANEILLE. Le 29 octobre,
un long cortège accompagnait au champ
du repos la dépouille mortelle de Tron Madeleine, de Traverse (Grangies), âgée de
77 ans. Elle a été enlevée presque soiudaînemient à Taffection de son mari, de ses
deux filles et dé tous ceux qui l’ont connue.
POMARET. Le dimanche 4 novembre la
paroisse a fait à son nouveau conducteur,
M Guido Mathieu, un chaleureux accueîl.
L’instaUation a eu lieu au culte du
matin, devant une assemblée imposante
et recueillie, accourue au temple après
les diverses manifestations patriotiques.
(L’heure du culte avait été retandée pour
permettre aux membres d’église d'y participer). La cérémonie d’installation a été
présidée par M Louis Micol, chargé par
la Commission dé District.
La première partie du culte s’est déroulée comme les dimanches ordinaires :
après la lecture de quelques i>assages bibliques appropriés, le Pasteur installant
a lu dans la liturgie la formule d’installation suivie de la prière.
Il prononce ensuite un bref discours sur
le texte Jean X, 3 : ...ieis brebis entendent
sa voûe ; U a/ppéde ses brebis par leur rwnti,
et ü les mène dehors.
L’oratteur s’efforce de démontrer, dans
les quelques nànutes dont il dispose, quelles sont les rèlatîôns idéales entré le conducteur et le troupeatL
Le discours terminé, la Chonale, sous la
direction entendue de M. Rostagno, chante
un beau chœur de circonstance, qui pourrait être défini le chœur de la bienvenue
et die la promesse. Pendant le chant, M. Micol desœnd die la chaire et cède la place à
M Mathieu, qua préside la deuxième partie du culte. Le nouveau conducteur exprime son emotwn à la pensée des responsabilités qu’il assume devant la congrégation et devant Dieu ; il adresse ensuite a>n message, prenant comme texte
Aggée II, 4 : ...travaillez, car je suis avec
vous, dit VEteTnd... H n’espoae pas de
programme (car le programme du pasteur
c’est toujours le même), maie il travaillera sous le regard de Dieu : ü invite toute
l’église à traivailter ix)ur la cause de Christ.
La tâche est belle et noble, mais èDe
serait écrasante s’il n’y avait pas les promesses de Taide de Dieu : Je suis avec vom.
n travaillera donc avec la confiance que
Dieu sera aivee lai et avec Tégliaie entièiei.
L'ancien M Pastre, viœ-présiiient da
Consistoire, donne la bteivera» à M. Mathieu, et lui assure que le Conseil d’^cMs®
et la congr^atioin feront de leur mieus
pour l’encourager. Le culte termine d’après
la liturgie habituelle.
Le Consistoire a ensuite offert im dîner
à 1’« Albergo dei Cacciatori », géré par
Josué Pascal. Avec le Consistoire et le
nouveau Pasteur étaient M. Hiéoiffiile et
M. Henn Mathieu et M. Louis
L’I^lise du Pomaret a vécu une belle
journée et témoigné à son ¡nouveau Pasteur toute sa sympathie. Nous souhaitons
encore à notre coiUèguie une carrière longue et bénie dans sa nouvelle paroisse.
IA la cure des dos est encore née, tout
dernièrement, ime petite Laura ; elle vient
d’arriver à la cure du Pomaret, et nous
faisons aussi pour elle les meilleurs vœux.
PRAMOL. Dans Fifâpace de deux jours
nous avoins célébié trois mariagesi, ce qui
est tm évmement exoeptioninel pour Pramoil. Ce sont ceux de Martino 'Angdo, de
Turin, avec Lorug Dma, des Toumims, et
de Peyromei Jean David, dés Toumims,
avec Lmg Marie, des Beux, le 28 octobre.
Ensuite celui de MtàHs Gioacchino, de Siliqua, avec Long Célestirue, des Tournims,
le 29 octobre. Nous soaihaitons à tous ces
nouveaux époux une existence heureuse et
dirigée par TEspifiit et la volonté de Dieu.
BORÀ. Le pastfeur 'Albert Ricca, de Masse!, a passé trois jours chez nous, présidant des flultes dans les différente quartiers die la pardsse. Mardli, 30 octobre, dans
l’école des Fusdues, bien garnie d’auditeurs, il expliqua la parabole des (noces.
Mercredi, dans le viUage éloigné ide Rumé,
il parla de « L’Eglise », précisant son but
et écartant des préjugés. Jeudi soir, au
Centre, il a clos sa série de prédications
par un vibrant appel à la conversion. Sa
parole inspirée nous a fait du bien et nous
Ten remercions sincèrement.
SAINT-JEAN. Samedi dernier, 3 novembre, a été béni, dans notre temple, le
mariage de Rivoire CamiUo et Rivdre An^
gela. Que Dieu bénisse ce nouveau foyer,
— Vendredi après-midi, 2 novembre, a eu
lieu l’ensevelissement de M. Henri WiUîe
Prochet, décédé à Turin après une courte
maladie, à Tâge de 49 ans. Fils du toujours regretté doct. comm. Matthieu Proohet, président du Comité d’évangélisatbn,
il a voulu être enseveli dans fe cimetière
de la (paroi^e que son père et sa famille
ont tant aimée. Nous renouvelons aux familles Prochet, Bounous et Rocchi, Fexpressiau sincère de notre sympathie
émue.
— Dimanche, 4 courant, nous avons accompagné au champ du repos les restes
mortelB de notre sœur M.me Charlotte Lavarichy veuroe Odirb, décédée à Saînti-Jean,
à l’âge de 84 ans. Notre profonde sympathie est assurée à tous les paren te en deiuiL
Amie des Vieillards. Nous accusons réception des dons suivants, avec reconnailssance : En souvenir de M. Henri Lang, Pignerol, la famille, L. 100 - M Henri Peyrat, 150 - M D. Pons, 5.
TURIN. D’une manière subite et inattendue, Dieu a rappelé de ce monde, le
31 octobre, Enrico WiUîe Prochet, digne
fils de M Matteo Prochet. De son père il
avait hérité la bonté de cœur, FùiitleHigence
et le grand esprit d’altruisme; soin souvenir ne s’effacera pas du cœur de tous
ceux qui Font aitoé et apptrécié. A la famille, si crueltement éprou/vée, les sentiments de notre vive sympathie. Que Dieu
en soutienne et console les membres
leur deuil
L’Avvocéio ^lEFÌIIO FEÌROT
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi (Via Roma, 9) ogni ^orno
feriale dalle ore 10 alle ore 12.
La Levatrice A. CHAUVIE
avvisa la s.ua Spettabile Clientela di
aver traslocato in^ Via Roma, N» 2.
Faits et Nouvelles.
Aijæmiaqne. a i’occ^œi idu 400® anni>Sersaire de la traduction de la Bible par
Martin Luther, M Ruth, ministre des ouïtes du Reich, a ordonné, vu l’importance
qœ cet évéraemeniti a eu sur Fesprit reBiiieûx en Allemagne et sur la formaition
ifc la langue allemande, que la fête de la
Béformation soit célébrée cette années
dans les éoolœ, par des conférences.
(LEvamgdistei!).
* * *
Susse. « La Cause », mouvement protestant français, dérogeant à sa tradîtian, a
tesMi cette année son assemblée gmérale à
Lausanne, où, d’aileurs, elle est connue
et ,çofilpte de nombreuses sympathies.
les 16, 17 et 18 octobre qu’ont eu
lieu les réunions : le prof. G. Chamorel,
président |de la Commission synodale, a
donné aux délégués la plus cordiale bienvqnuB. Les Autorités mimîcipales, par ime
délicate attentiim, avaient fait décorer de
verdure, de fleurs et de drapeaux français,
belges et suisses, les locaux des réunions.
On dévdqppa, entre autres, le sujet suivit : « n faut des foyers, des hommes,
(fes croyante ».
Un service de Sainte-Cène, empreint de
la plus haute spiritualité, a été le point
culminant et le (dighie aboutissement de ces
bfeües journées de communion fraternelle.
tes Livres
Julieme CamUard, Siège de Saînt-Lo 1574,
par ERNïiST Moren, pasteur de l’Efelise
Réformée. — Imprimerie Oentratle Cherbourg. — Le prix n’est pas indiqué.
Julienne Gouillard est une héroïne hugueuote; elle fournit le sujet de cette
plièce historique en un prologue et cinq
tebleaiux.
Le maniuBorit de cet ouvrage, ixrésenté
au 23® concours de la Itevue Pîcajrde et
Norman<te, a retenu l’alttentiou dù Jury
et a mérité une mention horurrable.
La reproduction de bois gritvés originaiùx de BrUiest Morin, la transcription de
la musique de la ballade Le Colporteur
Vtmdois, donnent au volume un cachet
artistique.
Les Vaudois liront avec plaisir cette
pièce dbnt l’héroïne pourrait se plateer
eiussi dans le cadTe de notre histoire.
'Adresse ;
M. le pasteur Eeînest Moren
Rue Magenta, 10 Cherbourg
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UAgertda-C<deri)chrier de «La Cause» (Jarrières-sous-Poissy (Seine et Oise).
— Prix : 5 francs.
Nous avons signalé autrefois cette interesante petite publicaJtion de « La Cause »,
qui fournit les adresses des principales
œuvres et instâtùtJons du protestemtisme
français et autres informations utiÎe&
Cliaque jour de l’année est marqué ijaîr
uiie pensée, extraite des écrivains les plus
divers.
LE MEILLEUR OUTIL DU DIABLE.
()n annonça ufi joui que le Diable se
retirait des affaires et offrait tous ses outils, aux enchère, à quiconque voudrait
en payer le prix.
Le soit de la- vente, îls étàîeùt tous
étalés de la manière la plus attnayantei,
mais ils n’en étaient pas moins affreux à
voir.
C’étaient la Méchanceté, la Haine, l’Envie, la Jalousie, la Sensualité,- le MeUtsonge et tous les autres instruments jdu
Mal. Chacim avait son prix inscrit sur une
étiquette.
A part du reste, on remarquait un outil à l’air insignifiant, mais au bord bien
aiguisé.
— Qu’est-ce que ceci ? demanda quelqu’un au Diable.
— C’est le Découragement, fut la réponse.
— Pourquoi l’as-tu mis à un prix si
élevé ?
— Parce que, répliqua le grand Ennemi
des âmes, il m’est plus utile C[ue les autoes. Il y a des gens chez lesquels il m’est
impossible de i>énétrer, sauf avec celui-là.
Mais une fois que j’y suis, je peux trayaillar avec succès et comme je veux. Cet
outil est le plus usé de tous parce qu’il
me sert ix)uir presque tout le monde. D’ailleurs, il y a peu de gens qui savent qu’fl
m’appartient et que c’est moi qui travaille
avec.
Inutile de dire que le prix qiie le Diap
ble a mis sur le Découragement était si
élevé qu’il n’a jamais pu le vendre.
H le possède encore et s’en sert toujours.
« Mets tan espoir en VEtemd. Demeure
ferme ; que ton cœur se fortifie ».
(Psaume XXVII, 14).
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