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Soixante-deuxième année.
4 Juin 1926
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises
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.es) et Colonies
Italie (en dehors d» Va.
Etranger . ...........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique....................
Par SB
L. 8,
Paw 6 maia
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La Numéro: 30 sentimes «v
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.«¿dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8)..
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jLa Conférence du II.me District de notre
Eglise s’ouvrira le soir du 15 juin, à 9 h.
[i ponL, dans l’Eglise Vaudoise de Venise, par
f un culte présidé par M. David Revel, pasteur, et poursuivra ses travaux le 16 et le
r 17 juin.
i Chacun son méHer...
Le dicton populaire bien connu ajoute
tout platement : « ...et les vaches seront
bien gardées ». Cela revient à dire qlue nous
devons avoir le cœur à notre métier, que
nous ne devons pas songer à fairei celui des
autres ou celui pour lequel nous ne sommes pas particulièrement qualifiés ; cela signifie encore que nous devons d’abord accomplir le devoir qui nous incombe, la tâche qui nous est plus spécialement confiée,
le travail de notre ressort, avant de nous
livrer à une occupation secondaire qui
pourrait absorber notre temps et nos forces au préjudice de notre métier ou profession ordinaire. Cela peut signifier aussi
que, sans nous en rendre compte, bien entendu, nous faisons presque toujours mal
un métier qui n’est pas le nôtre et pour
lequel nous n’avons naturellement pas la
préparation voulue.
Nous connaissons tous quelques heureux
mortel^ ~ hommes et femmes — qui savent tout, ou peu s’ên faut ; qui embrassent tout, qui se prêtent à tout, et dont
la prodigieuse compétence excite notre admiration... et nous écrase. Mais ce sont de
rares exceptions, deS privilégiés que nous
essayerions (1) en vain d’imiter, nous qui ne
pouvons aspirer à tenir beaucoup de place
dans l’atmosphère et qui faisons déjà avec
peine notre tâche de chaque jour. — Vous
voudriez alors que chacun de nous ne s’occupât jamais que de ce qui le concerne directement, qu’il ne donnât pas la moindre
parcelle de son temps à la société au milieu de laquelle il est appelé à vivre, ni aux
différentes œuvres qui font constamment
appel aux bonnes Volontés ; vous voudriez
faire de chacun de nous une espèce dé machine tournant toujours dans le même
sens, sans la plus i)etite déviation; des
égoïstes, des êtres volontairement bornés
n’ayant nul souci de cultiver leur intelligence et s’interdisant les plus légitimes,
tes plus honnêtes délassements ? — Ce
n est pas ça du tout, et si je l’entendais
ainsi, je me mettrais en contradiction avec
ce que j ai dit ici même dans d’autres ar-»
ticles du genre de celui-ci. Il faudra donc
nous expliquer, quoique vous ayez déjà
compris où je veux en venir.
Chacun de nous a sa profession ou son
métier particulier qui le fait vivre, qu’il a.
— presque toujours — choisi spontané>ment et qui lui impose donc des devoirs
auxquels il ne doit jamais songer à se soustraire sous quelque prétexte qUie ce soit;
Qu’il doit mettre au-dessus de tout, faire
passer avant tout autre chose; qu’il doit
-aimer et dont il doit être fier, tout en se
gardant de mépriser ou d’apprécier insuffisamment le métier des autres ; qu’il doit
gercer avec le plus grand soin. Est-ce bien
là ce que nous pourrions toujours remar<ÏU€!r autour de nous ? Ne voyons-nous pas,
trop fréquemment, des gens qpi font leur
.métier à contre-cœur — plutôt mal, donc
■ qui s’en disent dégoûtés en face de la
* (1) Avec .rautorisation de Larousse et malgré l’awi.s contraire de la 1« grammairienne » de
2^urin, nous contiinuons à garder l’y devant l’e
muet dans les verbes en ayer, ainsi qu’au mot
payen. Nous sommes pour Jes vteilites modes.
moindre difficulté, qui n’en voient que le
mauvais côté et qui guettent le moment
propice pour en changer ? Et alors nous
aurons de mauvais agriculteurs, des ouvriers incapables, des professionnels médiocres, des artisans ineptes.
Mais, à côté de ceux qui font leur travail à regret et en rechignant, nous en
trouverions d’autres qui ont le cœur à leur
ouvrage, qui aiment leur métier. Malheureusement üs n’ont jamais éprouvé le besoin de l’apprendre à fond, et estiment
qu’il n’est nullement nécessaire de s’y perfectionner. Nous aurons alors des cultivateurs qui, ne se doutant même pas que
l’agriculture est désormais presque une
science et qu’il faudrait de toute nécessité
abandonner les méthodes traditionnelles
de culture, continuent à s’encroûter dans
la vieille routine, en se donnant beaucoup
de mal pour n’obtenir que de piètres résultats. Nous aurons des artisans qui pourraient gagner largement leur vie, mais qui,
n’ayant jamais appris leur miétier à» fond,
ne sont pas en mesure de lutter contre la
concurrence, dégoûtent peu à peu leur
clientèle et se débattront toujours plus avec
leis dilffieultés matérielles. Et pe; qu’on dit
des agriculteurs, des ouvriers et des artisans pourrait être également appliqué à
bon nombre d’ouvriers « intellœtuels »,
ii’ayant,, pas plus que. les premiers, le souci
constant de se perfectionner pour faire
toujours mieux.
Un pessimiste affirmait un jour que cette
dernière maladie — c’en est une était
tout particulièrement répandue parmi nos
Vaudois, et il fut un temps où je n’étais
pas loin de le croire. J’ai sensiblement modifié ma manière de voir là-dessus en observant ce qui se xjasse ailleurs ; mais je
pense toujours encore qu’on trouve chez
nous, au moins autant que partout ailleurs, trop de gens qui font mal leur métier uniquement parce qu’ils n’ont pas l’ambition de bien faire. Le mot est lâché :
ambition de bien faire, de faire toujours
mieux, aujourd’hui mieux qu’hier, cette
année mieux que l’année dernière. Voilà le
programme que chacun de nous devrait
s’imposer. Avoir tout son cœur à sa tâche,
par devoir de conscience d’abord et ensuite
— d’une façon moins désintéressée —
parce qu’il y va de notre intérêt bien compris. Se dire en toute occasion que «tout
• ce qui mérite d’être fait, mérite d’être bien
fait». Il n’est pas donné à tout le monde
de se distinguer, et moins encore d’exceller ; mais chacun de nous a le devoir de
veiller à ce que sa tâche jotirnalière soit
faite dans les meilLeUres conditions et avec
les meilleurs résultats possibles.
Et pour absorbantes que soient nos occupations ordinaires, il restera encore, à
la plupart d’entre nous, des loisirs qu’il
nous faut consacrer à nos semblables, à
notre délassement, aux devoirs d’à côté;
mais que ce ne soit jamais au détriment
de « notre métier ». Chacun à son métier,
d’abord : la ménagère à sa maison, l’agriculteur à son champ et à ses bestiaux, l’instituteur ou le professeur à son école, le
médecin à ses malades, le pasteur à son
troupeau, l’artisan à son établi... ; les devoirs secondaires, et surtout les devoirs
parasites, seront inexorablement relégués
au second plan. j. c.
[alaloii Mit PPlItiKifliil
Vedere in
4* pagina il
della Libreria «LA LUCE».
CoDférence dû 1" District
Séances dn jeudi 27.
JLa Conférence du I.er District s’est réunie à la Maison Vaudoise de La Tour, jeudi
27 mai, à 9 h. 1|2. E’orateur officiel, M. le
pasteur Louis Micol, prend son texte dans
Actes n, 4« Ils racontèrent tout ce que
Dieu avait fait...». Comme ces premiers
misâonnaires, puissions-nous avoir la joie
des conquêtes spirituelles, la reconnaissance envers . Dieu qui agit par nous, l’hun^té de ses serviteurs, la force et te courage de ses instruments ,!
Après lé culte, 1e Bureau est élu en la
personne de MM. Louis Micd, pasteur, président ; Achille Malan, professeur, vice-président; Eobert Jahier, candidat théd., secrétaire. On procède à la lecture des résurnés des rapports des Consistoires et du
rapport du Président de la Commission
exécutive. De l’ensemble de ces rapports se
dégage une impression d’optimisme pour
là' vie ecclésiastique, quoique les ombrés
iifi manquent pas. Le rapport du Chef de
Mstilict se termine par l’invitation d’avoir
un échange d’idées sur tes points suivants:
Finances, Bible et Français, Jeunesse,
SaintenOène.
-.^finances, m. Soulier,“pasteur, relève
avec joie l’augmentation presque générale
des collectes annuelles ; il faut continuer,
cependant. Le budget des Eglises des Vallées pèse pour environ 25.(XX) francs sur
l’étranger.
M. H. Tron, junior, fait remarquer que
l’augmentation réalisée est en partie illusoire, parce qu’ehe provient de la baisse
de la lire ; et que le déficit relevé par
M. Soulier n’est pas plu^ grand, et tes honoraires des Pasteurs sont toujours encore
insuffisants.'
M. Guido Comba ajoute que tant qu’-une
Paroisse n’arrive pas à une contribution
.équivalente à l’honoraire de son Pasteur,
elle doit se considérer en déficit.
M. Micol, président, rappelle ce qu’il y a
de peu digne à aller collecter à l’étranger,
auprès de frères qui ont déjà beaucoup
d’œuvres à entretenir; et-M. |C. A. Tron,
pasteur émérite, recommande qu’on utilise
pour la propagande et la collecte des éléments étrangers aux Consistoires.
L’ensembla de ces discours est donc un
appel. Il y a progrès, mais gardons-nous
de dormir sur les lauriers. Ce qui a été
fait n’est qu’une partie de ce qui reste
à faire.
iLe sujet délicat de l’enseignement de la
BIBLE et du FRANÇAIS est abordé avec
prudence.
M. David Jahier, présent à la Conférence,
est prié d’informer tes membres sur l’état
de la question. Il tranquülise l’assemblée
par son optimisme, assurant que la T^le
fait tout son possible pour résoudre ce
grave problème. ¡Des démarches sont en
coure, dont il faut attendre le résultat, et
pour te moment il est parfaitement inutile
de discuter sur les mesures à prendre, la
situation n’étant pas encore éclaircie. Mais
il faut affirmer nettement ces deux faits :
1" Aucun article de loi n’interdit l’enseignement privé du français ; 2” te droit d’ouvrir des écoles privées, moyemmnt l’autorisation gouvernementale, est reconnu, à
tout citoyen italiem
L’optimisme de M. Jahier n’est pas partagé par tous les membres de la Conférence, et une discussion assez vive s’en
suit. Quelques délégués, surtout jeunes,
voudraient qUe la Conférence envisage la
situation sous ses divers aspects et trace
une ligne de conduite pour ces • diverses
éventualités ; mais la Conférence ne croit
pas devoir examiner à fond la question,
préférant laisser mûrir la situation.
Plusieurs rapports relèvent avec joie l’essor des UNIONS CHHETIENNES ; mais
quelques ombres subsistent. Il faut éviter,
comme dit M. Guido Comba, soit d’être trop ’
optimistes, soit de tomber dans l’extrême
opposé. Plutôt que discuter, il faut agir.
Le grand problème de notre jeunesse est
celui de la morale sexueille.i II faut avoir
le courage de l’envisager sincèrement. Tant
que ce problème n’est pas résolu, nous ne
pourrons pas chanter victoire.
M. Guido Miegge demande si te problème
de la jeunesse n’est pas., surtout une ques- ,
tion de milieu : on impose souvent aux
enfants, aux catéchumènes surtout, des devoirs que tes parents sont loin d’accomplir ;
cette contradiction entre l’exemple-et le
commandement paralyse te développement
des enfants, en mettant en eux des germes
de révolte.
M. Jean Jaïïa relève la fréquence triste„ ment croissante des mariages mixtes, et
demande que les Pasteurs y veillent.
M. Emile E. Tron insiste sur ie problème
des mœurs de la jeuiïesse. Est-ce vrai, cç
que nous entendons de sources diverses,
que la moralité privée de la jieunesse de
nos Vallées est assez basse ? Est-ce que '
cela a toujours été ainsi?
La demande de M. Emile Tron tombe
dans un profond silence. Elle est reprise
par M. Giov. Miegge. Est-il possible, que^
la Conférence n’ait rien à dire sur une
question si essentielle ?
Le silence est enfin rompu par M. C. A.
Tron, pasteur émérite. Il recommande que,
à côté des Unions proprement dites, qui
ont caractère récréatif et instructif en général, on institue des groupes d’activité
chrétienne, plus particulièrement engagés
dans la lutte.
M. Guido Comba relève que nos Unions,
en grande partie, sont pratiquement des
groupes d’activité chrétienne. Il faut surtout insister sur l’appel individuel: demandons directement à nos jeunes de donner
leur cœur à Dieu.. Notre jeunesse est généreuse, elle aime ceux qui lui demandent
un effort.
M. Emüe H. Trm,^ pour conclure et pour
que la jeunesse ne reste pas sous l’impression qqe la Conférence n’a eu pour elle
que des critiques, exprime sa satisfaction
et sa reconnaissance pour le travail des
Unions Chrétiennes et jde ceux qui s’en
occupent.
Au sujet de la VIE SPIlRITLllElJLE,
M. Jules Tron, pasteur, tout en se réjouissant des semaines d’évangélisation qui ont
eu lieu dans plusieurs Paroisses, exprime
le désir que l’Eglise organise dans toutes
tes Paroisses, par ses propres moyens, de
semblables campagnes.
Une note optimiste sur la vie spirituelle
aux Vallées est portée par MM. Emile H*
Tron et B. Soulier.
On reprend ensuifè la vieille ^ toujours
actuelle question de la différence à faire
entre tes Vaudois de naissance et les véritables mernbres vivants de Tl^lise; vieille
question, dêli^te, parfois brûlante.
Après un échange d’idées auquel prennent part MM. Louis Micd, D. Bosio, G.
Comba, Emüe H, Tron, Jules Tron, on finit
2
■f-aC ■*' =
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par se ranger à l'opiniwi de M. Baeio, qui
pense qu’il ne faut rien changer aux règîlements et coutumes actuels de l’Eîglise
à cet égard ; éviter d'appliquer la discipline autant que possible, surtout pour ne
pas briser tous les ponts entre .l’Eglise et
les familles, contre qui l’on prendrait' ces
mesures, et éloigner définitivement les
enfants.
Au sujet des rapports des Consistoires,
quelques éclaircissements sont donnés par
M. Guido Miegge sur l’étendue des dégâts
causés par le mauvais temps ; par M. P.
Chauvie sur rutilisation des locaux d’habitations scolaires de Pramol ; sur A'NGROGNE .M. J. Jaüa déplore rabandon de
terres vaudoises en des mains... indésirables ; et sur TURIN M. C. A. Tron se réjouit des 13 admissions de membres
catholiques.
Le (Président de, la Commission du Chant
Sacré fait un rapport oral sur l’oeuvre de
la Commission. Il y a progrès presque général dans les Chorales, mais il reste beaucoup à faire pour le chant d’église ; il s’agit
d’une oeuvre de longue haleine, qui demande des éléments qualifiés qt beaucoup
de persévérance.
MM. Guido Comba et Héli Long ajoutent
quelques détaüs et quelques réserves.
Après quoi la séance est levée à 6 heures
du soir.
Séance da vendredi 28.
A propos de la SAINmCENB, M. Guido
Comba, chargé d’un rapport sur la question, rappelle la signification religieuse et
sociale de la Cène, en tant que « mémorial,
oommjjnion et -téifioignage ». Il insiste'"sur
le respect que l’on doit porter à cet acte
sacré, et sur la nécessité' de retenir autant
que possible jusqu’à la fin du culte ceux
qui ont l’habitude de se retirer au moment
où l’on va célébrer la communion. Quant à
la façon de l^' célébration (coupe commune
ou coupe individuelle), M. Comba estime
qu’il ne faut pas brusquer les choses, et
que chaque Paroisse doit choisir d’eUe-même le mode qu’eUe estimera le meilleur.
M. D. Pons pense que le problème de la
Sainte-Cènq est avant tout spirituel et non
de méthode.
M. Emüe Tron n’est pas d’accord avec
le Rapporteur sur la nécessité de retenir
tout le monde, même ceux qui ne prennent
pas part à la Cène, et qui quelquefois dérangent. (D’après l’échange d’idées qui suit
Tron Henri, jxmior, Guido Comba,
Barth. Soîdier, Jides Tron, Guido Miegge,
C. A. Tron, Robert Jahier, L. Marauda),
on peut avoir l’impression que, comme l’a
justement relevé la relation du Chef de
District, bien des Paroisses n’ont pas encore assez mûri la question, et que, tout
en encourageant tous les elîorts qui seront
faits pour attirer les communiants, ü faut
se garder soigneusement des décisions précipitées pour ce qui concerne la coupe commune ou individuelle.
PROPOSITIONS. Il ne fut pas voté de
propositions proprement dites. Après une
assez longue discussion, la Conférence se
home à recommander... ce que le Secrétaire
ou le Président aura la bonté de nous transmettre, textuellement et officiellement pour
un prochain numéro, et que nous n’avons
pas bien saisi, n’ayant pas eu l’avantage ^
d’assister personnellement à la Conférence.
Nous épargnerons par là la peine à notre
< aristarque »... de Rome de recourir en
haut lieu contre nos toujours possibles
inexactitudes involontaires. Réd.
Ôn passe ensuite ai^ élections de la Commission de District : MM. Théophile Pons,
professeur, vice-président ;'et Louis Micol,
pasteur, secrétaire; '
La Commission du Chant Sacré est confirmée par acclalhation.
M. Soulier remercie, au nom de la Conférence, le Bureau, le Pasteur et la Paroisse de LaToUr, pour l’accueil hospitalier.
La séance se termine, avec une prière,
à midi.
La prochaine Conférence aura lieu à Pignerol. Prédicateur d’office, M. Jules Tron.
' G. G. M,
Sont élus députés de la Conférence au
Synode ; MM. Michel Ricca, Louis Malan,
Jean Caffarel, Théophile Pons, François
Guigou, Charles Pons, Jacques Bernard,
Alfred Long,^ Robert Jahier, Jep Ribet,
David Pasquet, Paul Rivoir, Hénri Pascal,
Attilio Tourn, Henri Jahier, Barthélemy
Beux, Adolphe ,^Proehet, Adolphe Tron,
Attilid Jalla, Achille Malan, J. Pierre Allions
Jean Favat, Frédéric Barbero, Frédéric
P^liani.
FÉDÉRATION VAÜDOISE
DES ÉTATS-UNIS.
Chers Amis, ~ *
A New-RocheUe, N. Y., au sein de la congrégation du pasteur Villante, notre cause
a l’adhésion de 18 familles, parmi lesquelles
les familles Qisolo et Papone, de l’Eglise
Vaudoise de Turin, et Miele-Geymonat, originaire, en partie, de la Paroisse du Villar.
Dans la colonie de New-Yoï^k, nos souscripteurs sont au nombre de 137 cette année. Ils représentent presque autant de
familes. On fera mieux à l’avenir, nous
a-t-on dit de différents côtés et avec un
accent de conviction, lors de notre visite
à la « Mission Vaudoise » ^ de Nevr-York.
En attendant, il nous semblé que nos »hefs
de groupe sont tout à fait à féliciter, surtout quand ils nous laissent comprendre
que dans leurs visites iH>ur gagner des
membres à notre organisation, fis n’ont '
pas oublié le côté spirituel de leur tâche.
En parcourant la liste des* souscriptions
nous avons été frappé-du nombre de Vaudois isolés avec lesquels nos chefs de groupe
ont pfi se mettre en rapport.' Etant donné
le bût de notre Fédération, on ne voudra
pas nous accuser de prolixité si, dans cette
correspondance, nous accordons, à ces frè/res dispersés, une place particulière :
Long Island : M.mes et MM. Juffith Stevens, Adeline Barbieri-Chauvie, Emilie
Bert, Henri Poët, Madeleine iGriU, Etienne
Bêrtin, Aline et iHûmbert Revel, Laurent
iRivoire, Arrigo Rivoire, Lisette Rivoire.
. Staten Island : Clémentine et Pierre Rostàn, Louise et Adriano Masi-Micol.
Rye, N. Y. ; Alexandrine Ribet.
Watertoum, N. Y. ; M.me Humbert Gay.
New-Jersey : M.me Marie Lœve, M.lle.
Marguerite Bonjour.
Connecticut : Adolphe Micol, Catherine
et Judith Grill, qui avaient déjà contribué
par d’autres voies.
Californie : M.me Jenny Ribet qui, entre autres mérites, a su attirer l’attention
de M. et Mme Sullivan sur l’œuvre de
l’Eglise Vaudoise et obtenir d’eux un généreux don.
Vu que nous aurons à vous présenter un
compte-rendu financier, nous nous réservons de vous faire faire la connaissance
de nos chefs de groupe neAvyorkais, en
cette occasion. Il y a pourtant quelques
noms que nous ne pouvons passer sous silence ici. C’est d’abord celui de M.me Immerso-IRibet, que nous mentionnons non
pas exactement parce qu’elle a collecté le
plus (chose à apprécier), mais parce qu’elle
a fait plusieurs abonnements à l’Echo ;
c’est ensuite celui'de M.me Bteüler-Rostan,
passée à l’Eglise Française depuis son mariage, il y a nombre d’années, et qui, malgré eda, ou grâce à cela, a organisé, avec
succès, un groupe formé presque exclusivement de Vaudoises portant, comme elle,
des noms étrangers par suite de leur mariage ; c’est enfin et surtout' Mile AUce
Duvoisin, assistante du Secrétaire de Colonie. D'après M. Etienne Grill lui-même
(secrétaire pour la colonie de New-York),
M.Ue Duvoisin est l’âme de notre mouvement dans cette ville ; elle s’est vraiment
donné beaucoup de peine, a-t-il dit, tout
en visant au progrès de l’œuvre en général, ajoutons-noirs, tant il est vrai que
M.lle Duvoisin est aussi monitrice à l’école
du dimanche de la « Mission Vaudoise » à
laquelle elle s’est officiellement' rattachée.
La Suisse et la France évangéliques nous
fournissent de temps en temps un membre
d’église aussi dévoué que doué (l’activité
et la générosité de M.lle Lehmann, par
exemple, sans doute encore présentes à l’esprit de tout Vaudois de New-York) ; notre
reconnanissance leur est assurée.
C’est à la « Mission Vaudoise » ayant
pour conducteurs M. le‘pasteur P. L. Buffa
et l’étudiant en théologie ML Auguste Hugon ; c’est là à la réunion de dimanche, 18
avril, qulEtienne GriU nous a passé, dans
une grande enveloppe, les listes de nos
souscripteurs par groupes avè le montant
des contributions : excellente idée.
Oui, ce dimanche nous étions là, de corps
et d esprit, pour répondre, laissez-nous le
dire, à un désir qui nous avait été manifesté officiellement depuis des mois. A d’autres correspondants de rapporter, si bon
leur semble, sur le nombre des participants
ainsi que sur d'autres aspects de cette
réunion, qui pour no'us'a été la démonstra
tion de fait qu’un grand et bon travail a
été accorûpli au sein de notre peuple, la
saison passée. Nous nouis bornerons à dire
que nous en gardons un souvenir très précieux, une impression qui ne pourra s’effacer de si tôt. Il faisait bon,'je vous assure, de se sentir, ne fût-ce que pour quelques instants, entouré de tant de vieux
amis, toujours jeunes de cœur, vous rappelant ce qu’on avait soutenu ensemble
d'efforts, de combats — dans un passé pas
trop éloigné — pour l’œuvre de Dieu. Et
ces anciens élèves de l’école du dimanche,
alors des fillettes et des garçons trop jeur
nés pour être admis au^ catéchuménat,
maintenant des demoiselles, des jeunes
gens.... longs comme des perches !
Comment expliquer un élan vers les hau- ■
teurs, si général au sein de la nouvelle génération ? — nous sommesrnous demandé
bientôt après, nous souvenant d’avoir constaté le même phénomène à Chicago. — Serait-ce l’effet du « prohibitionnisme»-?
Cordialement. Pïerre Geiguo.
POUR UN CENTENAIRE.
L’homme du jour — dans le monde protestant de Naples — c’est... vous ne le devineriez jamais...: Adolphe Monod !...
C’est qu’il était à Naples, il y a de cela
cent ans, et que, le 12 mars 1826, fi y fom
dait la première communauté évangélique
qui ait existé dans cette vüle après le seizième siècle : cette fidèle et puissante église
protestante dont le zèle et Bactivité sont
connus et appréciés non pas seulement ici,
mais dans bien des pays du monde. Car
c’est à des évangéliques de toutes les nations, résidant ou de passage dans la capitale du midi, que la communauté de langue
française et celle de langue allemande —
deux branches d’un seul et même tronc —
ont, pendant ces cent ans, prêché l’Evangüe, fourni rinstruction religieuse, et offert un milieu où ont toujours régné la foi
et la charité.
Et c’est dans ce milieu d’une spiritualité
intense, c’est dans cette communauté à la
fois double et une, toujours débordante
d’une activité inlassable, qu’ont eu leur origine, c’œt là qu’ont trouvé leur essor et -M
leur épanouissement, toutes ces œuvres
éminemment chrétiennes, foncièrement protestantes, qui sont admirées et aimées bien
au delà de Naples même : œuvres éducatives, philanthropiques, sociales, qui portent bien nettement la marque de l’Evangile et en disent tout haut la puissance et
la grâce rédemptrice. Qu’il nous suffise de
citer l'Ecole Suisse, l’iHôpital Evangélique,
le Home ix>ur jeunes filles, ces deux derniers desservis, avec un dévouement sans
bornes, par les diaconesses de Riehen.
Ces deux églises jumelles ont célébré, dimanche pasæ 30 mai, le premier centenaire
de leur fondation par un culte, très édifiant
et émouvant, en français et en allemand,
dans le temple qui leur est commun, le
matin ; et, l'après-midi, par une réunion,
à la villa Meuricoffre, de tous les membres,
auxquels s’étaient joints de nombreux
amis. Les sermons des pasteurs Ferrari et
doet. Schubert, les paroles des Consuls Généraux de Suisse, d’Allemagne et du Danemark, les discours des trois anciens-pasteurs Archinard, Stàglich, Morel, et de
M. le pasteur Agliata au nom de ses collègues italiens, ont bien, très bien dit ce qu’il
fallait dire : la reconnaissance envers Dieu,
la confiance en Sa protection toute-puissante et en Son amour éternel, la gratitude
envers tous les prédécesseurs qui, par leur
foi ardente et agissante, ont préparé et
rendu possible le présent ; runion profonde,
intime, fraternelle, entre tous ceux qui se
réclament du nom de Jésus...
C’était très doux et infiniment bienfi
sant et encourageant....
Ce qui a tout particulièrément intéxv.000
les Vaudois qui étaient présents à ces cé-'
rémonies, c est l’ineffaçable souvenir
pasteur 'Georges Appia, que sa foi vivante
et son talent hors ligne ont mis à même
de desservir pendant quelques anne
cette communauté bilingue, en prêchant „
tour de rôle en français et en allemand,
pendant qq il était le prédicateur italien
dans l’Eglise Vaudoise.
Nous nous réjouissons avec nos frères
et leur souhaitons très affectueusement
les bénédictions les plus précieuses dû
Seigneur. Qaio Qay.
CHRONIQUE VAUDOISE.
dei
quel
ANGROG'N'E. Le Consistoire a reçu,
la part de M. Antoine BertaJot et famille^
la somme de L. 70 pour les pauvres de la'
Paroisse, en souvenir du cher et regretté
Silvio Bertalot. — Remercîments sincères
D. P.
BERGAME. 'Nous sommes heureux d’a
prendre que la communauté évangélique
de Bërgame vient de fêter, le dimanche
mai, le premier cinquantenaire de l’inaui
guration de son temple. Depuis plus d’un'
siècle, l’église protestante de Bergame rend
un témoignage fidèle et persévérant à la
Vérité. C’est donc de tout notre cœur que
nous nous unissons à la joie de nos frères
et aux actions de grâces qu’ils élèvent a
l’Eternel. Qu’fis veuillent tous — et notamment le pasteur Howard Teofilo Gay,
qui est depuis' 23 ans leur conducteur déj
voué, et qu’fis entourent à juste titre d’uné
affection si profonde — agréer nos vœux
les plus cordiaux. Chers coreligionnai
de Bergame, que Dieu vous bénisse !
Dieu bénisse votre %lise !
LA TOUR. Notre Paroisse, qui a eu cette
année l’honneur de recevoir la Conférence
de District, s’est tout naturellement ao-'
quittée de son mieux de ses devoirs élémentaires d’hospitalité. -Elle a même voulu
offrir aux membres de la Conférence une
charmante soirée à l’Aula Magna, dont
voici le programme : 1“ séance de projections lumineuses avec de magnifiques vu,es
et scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament, illustrées au fur et, à mesure par'
le prof. M. Attilio Jalla ; 2° intéressante
causerie du pasteur M. Lévy Tron, sur les’
Colonies Vaudoises de l’Amérique du Sud
en général, et d’iris, la Paraisse que M. L,
Trop vient de quitter, ein particulier ; 3“ représentation d’une saynète amusante (Ordinatiza per mezz’ora) par les soins de
quelques membres de l’Union ; d” Dîdds
in fundo, service de thé... garni et autres
rafraîchissements, au cours duquel les langues n’ont pas chômé, vous pouvez m’en
croire, quoique le ton des conversations ait
été en harmonie avec la gravité des mem
bres d’une Conférence religieuse.
Contre l’ivrognerie. Samedi 29 mai'
eut lieu, au théâtre Trento, sous les aust.!
pices et sur l’initiative du Comité local de";
la Croix Rouge, Un grand spectacle ciné-'
matographique pour les élèves des école
élémentaires de la Vallée (im millier d’en-‘
fants). Le spectacle fut répété dans l'api-ès-1
midi de dimanche, pour les ouvriers et les
soldats alpins de la garnison.
Le beau film anti-alcoolique, commenté^
par le prof. M,/Attilio Jalla, est suivi deS'
allocutions de MM. David Poins, délégué
du Comité pour la propagande an-ti-alcoo-''
lique, et A. Rivoir, directeur didactiquei'i
Le commissaire de La Tour, M. Merlo, sou
ligne avec à propos les ravages de l’alcool,
la honte de l’ivrognerie ; il loue et encourage la propagande contre cette plaie sociale et déclare de façon péremptoire qu':
va être inexorable envers les débitants qUi
violeraient la loi en fournissant des boi^
sons alcooliques aux mineurs. Et nous ne
pouvons qu’applaudir à ces bonnes résolutions et nous unir au public de, La Tour
pour remercier vivement toutes les péri
sonnes qui se sont consacrées et se consar
crent à la sainte croisade contre l’alcoolisme.
Dans le but de laisser a'ux ënfants ufi
souvenir durable de la journée de samedïi
a*
dm
3
Pi*'
I.’.
le Comité de la Croix Eoug-e vient de ¡fournir toutes les écoles de la Vallée d’un « tableau illustratif » où les dangers et les ràvajges de l’alcool sont clairement démontrés.
iLe Commissaire de La Tour, de son côté, a
: pourvu toutes les écoles de notre Commune
I de tableaux plus grands et plus complète,
■ dans le même but de saine propagande par
l’école.
Il n’est pas dit que ces heureuses initiatives aient à sortir un effet immédiat et
que les soulards vont aussitôt disparaître
de la circidation ; mais comme elles ne peuvent manquer d’avoir, dans un proche avenir, d’excellents résultats, le public éclairé
a le devoir de les encourager vivement»
PERRIER-MlAlNEIiLLE. Dimanche 23 mai
notre Union Chrétienne de jeunes gens,
avec le concours de quelques vaillantes jeunes fiUes, a donné une soirée récréative
très bien réussie. Nos artistes improvisés
ont instruit et %ayé le pubilîc, q|ui n’a pas
regretté son argent.
Nous espérons que les bons résultats obtenus seront un encouragement à répéter
ces soirées.
— Actes liturgiques du mois de mai.
Baptême : Giaicàecco^ Alma de Joseph et
de IPeyran Louise (Saret-Laurens).
Mariage : Pons Henri d’Alexandre, de la
Baïsse, avec Pons Marguerite d’Henri, du
Besséj
■ M, 'Emile Pons d’Adrien nous a transmis — pour rharmoniuins de ManeiUe —
L. it. 1040, somme collectée en Amérique,
surtout parmi les membres de lia Paroisse.
Pons Emile, $ 9 - CostabeUo Paiiline née
Pbns, 2 - Eibet Adolphe, ,1 Clôt Humbert,
1 - Pons Benjamin, 1 - Famüle Pons Clément, 5 - 'Micol Adélaïde née Pons, 3 - Tron
Lina née Pons, 3 - Pons Guillaume, 10 Grill Adèle, 1 - Louise Peyrot-pbns, 2 GriU Etienne, 1 - Anna Meytre, 2 - Henriette Biglioni, 1; - Charles iGuigou, 1 - Une
personne qui ne veut pas être nommée, 1
— Total $ 44.
Merci beaucoup, chers amis, pour votre
Le Pasteur.
RQIX>RET. M. Miegge nous prie d’informer toutes les personnes qui parleurs dons
généreux ont contribué oU contribueront à
soulager.la détresse de nos frères de Rodoret, qu’il leur sera, d’une façon ou de
l’autre, accusé réception, individuellement
pour les plus gros dons et par groupes ou
Paroisses pour les autres. Il nous serait
matéiiellement impossible d’insérer ces longues listes dans V'Echo.
Nous transmettrons au Pasteur d’Angrogne, pour qu’il les ajoute à sa souscription, ces dons que trois de ses paroissiens
nous ont remis directement : M.me veuve
Marie Buffa, Odins, L. 2 - M.lle Madeleine
Coïsson, Id„ 3 - M. Jean Gaydou, Id., 2.
Les Unions du Groupe et les autres collecteurs des différentes Paroisses des Vallées Sont priés de hâter la souscription en
faveur des sinistrés de Rodoret, et d’en envoyer le montant à M. Attilio Jalla (Torre
Pellice), ou au pasteur de Rodoret, M. G.
Miegge, le 13 courant au plus tard.
VENISE. L’Eglise Vaudoise de Venise a
été douloureusement frappée par la mort
de M. Fiorioii deïla Lena, décédé le 11 mai,
après une longue et cruelle maladie.
Médecin très distmgué, directeur d’un
des grands hôpitaux de la ville, il avait été
attiré à la foi évangélique par son vif intérêt pour les questions religieuses, et il
ç y était consacré avec le courage et' l’ardeur d’un apôtre, déployant dans ce sens
une remarquable activité de propagande,
et supportant pour sa foi nombre d’oppositions et de difficultés.
Nous l’avons connu dans ses nombreuses
visites à La Tour, commiô président de
l’Union Chrétienne de Venise, et comme
représentant au Synode de son Eglise, dont
il était ancien. M. Fiorioii laisse une profonde trace de son œuvre de sacrifice et
'de bonté et de sa foi' courageuse et vivante.
a. P.
«
%
ferme à vendre. — S’adresser à
M.r T. Gönnet - vaiarPelUce (Sagné).
Famille cherhce bonne pour
Vallées été, Ville hiver - Bons gages. —
<> adresser au Bureau du Journal.
NOUVELLES POLITIODES,
La Chambre a 'entrepris, dans le courant
de la demièrejemaine, l’examen du budget
de l’économie nationale qui a donné lieu à
une discussion approfondie sur les différents problèmes de notre vie économique.
Dans son discoure, le ministre Belluzzo a
expoæ d’une façon très claire la ligne de
conduite du Gouvernement pour favoriser
et accroître la production agricole et industrielle du pays dans le but de diminuer
autant que possible le déficit, encore trop
grand, de notre balance commerciale, et de
nous émanciper de l’étranger dont nous
dépendons encore pour trop de produite,'
qui, pour la plupart, sont dœ produite de
luxe. Il s’agit donc d’intensifiéf et d’améliorer la production agricole et industrielle
et de favoriser le commerce d’exportation.
Le budget en question ayant été approuvé
au cours de la séance du 29 courant, on a
commencé la discussion de celui des communications. *
Le Sénat, de son coté, après avoir approuvé le budget de l’instruction publique,
a, dans la séance du 28 mai, discuté et approuvé celui des affaires étrangères. Il faut
relever, à ce propos, le puissant discours
prononcé par M. Mussolini, dans lequel il
a expose clairement la politique étrangère
du Gouvernement. « Le Gouvernement fasciste — art-il dit — ne peut que suisvre
une politique de paix, paix avec dignité,
paix avec fermeté, paix avec tutelle de nos
intérêts les plus légitimes Contre quiconque et partout ». Au sujet de l’imi)érialisme, dont la politique italienne est accusée
à l’étranger,^ M. Mussolini a déclaré que
< notre impérialisme n’est qu’un phénomène
de dignité de notre peuple, de dignité morale surtout ». Dans la séance du jour suivant, le Sénat a discuté et approuve le |budget de la justice, après quoi les travaux
ont été ajournés jusqu’au 8 juin, la Commission des finances n’ayant pas encore
fini l’examen des budgets qui devront encore être mis en discussion.
Le Roi, accompagné de la princesse Giovanna a fait, samedi et dimanche dernière,
une courte visite en Sardaigne, où ils ont
reçu un accueil des plus chaleureux à Cagliari, qui avait préparé en leur honneur
de, grandioses manifestations.
1— Maroc. Contre toute prévision, la
guerre a pris fin soudainement. Un communiqué officiel annonce que le chef des
rebelleis riffains, le fameux Abd-el-Krim,
s’est rendu aux troupes françaises en mettant isous la protection de la France sa famille et ses biens. Avant sa capitulation,
qui Serait due à la défection des tribus qui
lui avaient été fidèles jusqu’ici, Abd-el-Krim
a rendu les quelques centaines de prisonniers français, espagnols et indigènes qui
étaient entre ses mains.
iDe longues négociations vont commencer
entre la France et l’Efepagne pour la répartition du territoire riffain et pour décider du sort du chef rebelle qui, à ce qu’il
paraît, devrait être interné en Corse ou
dans le midi de la France.
— Franee. Grâce au succès de la campaigne marocaine qui a pris fin avec le résultat que nous mentionnons ci-dessus, le Gouvernement a obtenu, à la réouverture de
la Chambre, 320 voix favorables contre 209.
Le change du franc é, encore gagné quelques pointe et tend à l’amélioration.
— Portugal. Un mouvement insurrectionnel sans confit ni versement de sang '
vient de renverser, à Lisbonne, le Gouvernement. Le chef de ce mouvement, commandant Cabecadas, après quelques colloques avec le Président de la République,'
ayant obtenu la démission du Cabinet, a
été chargé d’en composer un. autre qui sera
formé presque exclusivement de militaires
n’appartenant à aucun parti.
— 'Pologne. Les élections présidentielles
au Parlement de Varsovie ont donné au
rmrédial PÛswdzky 292 voix contre 193.
Contre l’attente générale, le nouveau Président élu a décliné la häute charge pour
éviter — a-t-il dit — de se mettre contre
la Constitution, et a proposé deux candidate sur lesquels la Diète devait faire son
choix le jour suivant. iLe maréchal Pilsudzky désirerait se consacrer uniquement
à la réorganisation de l’armée. Cependant,
au dire de tout le monde,-il est et restera
virtuellement le chef d’Etat, quel que soit
le résultat des nouvelles élections. t.
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Nouvelles religieuses.
Amérique. La <s.fête de la royauté de
Christ ». La Semaine Religieuse a signalé,
. il y a quelque temps, le fait que certains
pasteurs américains et même certaines
communautés protestantes envisageaient
avec une sympathie non dissimulée l’institution, par la papauté, de la « fête de la
royauté de Christ». Quelques-uns se; demandaient même si les égliæs iæues de la
Réforme ne pourraient passe joindre, d’une
ma,nière ou de l’autre, aux cathobques et
oétóbrer la fête, sinon conjointement, du
moins en communion d’esprit avec eux.
Nous avons mentionné le fait, mais nous
n’avons pas caché que l’idée nous paraissait chimérique dans les circonstances
actuelles.
lEfepuis lors, une forte réaction s’est dessinée dans ce sens. Le Conseil national des
Eglises luthériennes d’Amérique, qui comptent plus de 2 millions et demi de mem^
bres, vient d’émettre une déclaration qui
s’oppœe catégoriquement à toute idée de
célébration commime. On fait remarquer
que la date choisie par le pape (le dernier
dimanche d’octobre) cache probablement
une intention secrète : celle de porter atteinte à la fête de la Réformation qui, en
Amérique, a lieu précisément le 31 octobre
ou le dimanche le plus rapproché de cette
date» On montre aussi, en s’appuyant sur
lœ termes même de l’encyclique, que le
pape identifie le royaume de Christ avec
i’%lise romaine. « Nous n’osons prétendre,
dit le* manifeste lùthérien, que le pape ne
soib pas sincère quand il exprime le désir
de voir Jœus-Christ reconnu universellemênt comme roi. Mais il pense, sans aucun
doute, que la meilleure manière d’y parvenir est de contrecarrer, autant que possible, la [Réformation et les vérités libérar
trices qu’éüe a redonnées à l’humanité».
D’autres Eglises et de nombreuses personnalités protœtantes d’Amérique et d’Angleterre se prononcent dans le même sens.
■ {Semaine Religieuse). R. W.
* * Hc
L’Evangile en Corée. Il y a exactement
quarante ans que les premiers missionnaires évangéliques consacrés arrivaient en
Corée. A cette époque, fl pouvait y avoir
une demi-douzaine de chrétiens : ü y en a
aujourd’hui plus de 277.(K)9 qui forment
3.-MK) i^lises QU 'groupements avec un personnel indigène de 4.000 personnes. Les
plises coréennes paient les dépenses des
seize missionnaires qui travaillent parmi
les coréens de la Sibérie ou de la IMbmdchourie. ¡Elles ont envoyé, en outre, quatre
pasteurs et un docteur qui travaillent
comme mireionnairœ chez les Chinois,
. à Shantung.
Durant les dix dernières années, la
moyenne des Bibles vendues en Corée a été
de 6100.000 par année. Proportionnellement
à sa population (17.000.000) aucun autre
pays n’en achète autant.
La tâche inachevée. On. peut voir les faits
sous cet angle : Il y a cent ans, il n’y avait
pas un seul évangélique en Corée ou au
Japon, à peine une cinquantaine en Chine,
moing encore aux Indes, et certainement
pas davantage en Afrique.
Aujourd’hui, le Japon compte 165.000
..chrétiens protestants, la Corée 277.000, la
' Chine 800.000, les Indes 2.250.000, et l’Afrique 2.500.000.
Mais fl faut aussi les considérer sous celui-ci : L’Afrique contient 45 millions de
musulmans et 90 mifions d’animistes.
* Sur lés 3.000.000 habitante de Madagascar, il y a 3 millions de payens.
Parmi les 340.000 Indiens des EtatsUnis, des multitudes en sont encore aux
veilles croyances payennes de leurs ancêtres.
Aux Indes, 216 millions sont hindouistes,
69 millions sont musulmans, 11 millions
sont bouddhistes, et 10 millions sont payens.
La Chine compte encore plus de 300 millions d’adhérents aux religions payennes.
~ {L’Eglise Libre) [. H. C.
^ îN «î
Russie. Ce n’est pas encore le paradis.
Depuis quelques mois, écrit La Solidarité
Sociale, la presse soviétique recommence à
s’occuper de la question des enfante abandonnés sans abri, cette plaie du régime
communiste. Une Commission a été chargée d’étudierilè mal et d’en chercher les
remèdes. Les statistiques officielles donnent
une idée impressionnante de la situation.
Le nombre des enfants abandonnés a
passé de 1918 à 1922 (après la famine),
par une progression constante, de 75.000
à 600.000.
Il est difficile, disent les journaux de
la Pravda et les Isvetia, de donner un chiffre exact en ce qui concerne le présent.
Il y a dans les différentes maisons de
l’enfance, 228.000 enfante hospitalisés. i
Mais on suppute qu’il y a 250.000 enfante « vagabonds » ef sans abri, qui vivent
dans la rue, couchant la nuit dans les ruines, sous les ponts, dans les cimetières,
dans les gares et dans les pcate. ¿
Depuis le commencement de cet hiver,
un nombre considérable de ces petits aban- '
donnés ont afflué vers les provinces du Mdi
et en Sibérie, régions où « il y a du pain ».
Les Soviets locaux ont déclaré ne pou--.'
voir hospitaliser que le quart de icette population enfantine. Les autres vivent dans
des conditions épouvantables.
Le crime, la prostitution, tous les vices
font parmi eux des ravages.
Il y a actuellement 4.000 maisons, colonie et. dispensaires, destinés aux enfante
abandonnés ; mais, d’après la presse -officielle elle-même, les enfants fuient comme
la • peste ces asiles du Gouvernement, où
ils sont entassés dans des dortoirs froids
et sales, toujours enfermés, mal nourris et
dévorés par les parasites. Quant aux ateliers, les Isvetia du 9 mars disent que non
seulement on n’y peut rien apprendre,
mais que les enfante y perdent l’habitude
de travailler et se corrompent.
(De EvangËe et Liberté).
* * N!
Suède. L’autorisation de placer des Bibles dans les chambres d’hôtels, autorisation demandée par l’Union Chrétienne des
voyagpurs de commerce et signalée dans le
numéro de juin de la Correspondance menmëlle, a été accordée par prevue tous les
grands hôtds de Stoclkhohn. L’un des propriétaires, en donnant cette autorisation,
écrivait qu’il l’avait fait parce que peu de
temps auparavant un voyageur avait mis
fin à ses jours dans son hôtel. Cet hôtelier
ajoutait : « S’il y avait eu uné Bible dans
sa chambre, il est possible que cela ne serait pas arrivé ». Une expérience faite dans
un autre hôtel justifiait' cette supposition.
Un jeune homme dans l’intention de se sui^cider avait apporté une bouteille contenant du poison. La Bible placée dans sa
chambre attira son regard. Il la prit et
commença à la lire. Il se défit du flacon en .
le lançant par la fenêtre. Il se mit à genoux et pria.' Dès ce jour ce fut un autre
homme. Dans un autre hôtel, un étudiant
aprfe avoir aperçu la Bible qui se trouvait
dans sa chambre, appela la sommelière et
lui demanda, de l’installer dans une autre
chambre, car il n’aimait pas avoir cette
Bible sous les yeux. Me lui répondit ; « Il
faut .que vous ayez t mauvaise conscience
pour ne pas oser dormir dans une chambre
où se trouve la Bible». L’étudiant renonça
à son idée et garda cette chaipbre.
Les membres du Comité de l’Union Chré-'
tienne des voyageurs de cmimerce reçoivent fréquemment des témoignages de gratitude pour leur initiative. Ainsi l’un des
participants à la Conférence du christianisa
me pratique écrivait qu’il avait éprouvé
une grande joie en découvrant une Bible
dans la chambre qu’il avait occupée, dans
un hôtel de Gothembourg.
{Correspondance mensuelle U. C. J. G.).
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10,- 10,- 13,4,- 4,- 8,2,- 2,20 4, 2,20 4,2,25 2,50 4,1,50 1,80 2,60
2,25 2,75 4,2,- 2,40 3,60
2,25 2,75 4.2,75 3,25 4,4,- 4,- 5,4,- 4,- 5,4,- 4,- 5,4,- 4,- 5,4,- 4,— 5,18,- 18,- 20,2,50 3,- 4,3,- 3,50 4,50
1,50 2,- 2,70
3,50 4,- 4,70
5,- 5,50 6,3,- 3,- 5,3,- 3,50 5,3,- 3,50 5,
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mediante cartolina-vaglia a i-iuhi-iiih uh i-uui-,, di tohiho)
■ j MB. Chi desidera la raocomandasiona aggianga Centeaiml &0 '
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