1
me la Poste.
Itali,‘’’«bonnement par an :
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ii(L’®'Daiieinarli,
'■"Se ’ tiollando, Suède,
foitaì' I'®,*' "èft iiiiem enl
®*0on 1 ’ Acri)t’/ì de
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4« litii..*?“ s’alionne
ilu'®' ìtlr'* ? ■^'3n'l"istrat,i<
Pftsf.miTH .
t>:L Pastuuvs ; et à
Torre Peliiee.
Année XXXV. N. HO.
20 Juiliet 1900
L'abonnement sé paye d’i
Annonces: go centîmes par espace
de ligne, pour l fois — 15 centimes de 2 à 6 fois et tO centimes pour 6 fois et au dessus.
pour la Rédaction à M.
N Tftiivv» '/•__ I. ...
N. Touyn, prof,, ï'orre i*ellice et
uir'-*- -■“ '
liv î’ reuice ei
pour rArtnUmsti-ntion à M. Jean
Jalla, prof-, l'orre 2'eliice,
T ont changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du eoin__mencement de l'année.
L’BOHO
DKS VALLÉES VAÜDOISÈS
Paraissant chaque Jeudi.
Act. 1,3. aiilvaiil la védtéavee la uliai'it.é. Eph. IV, 13. Que ton fègne vienne. Matt. VI
1«.
Sommaire :
Pers.
<ie la
semaine - L' éducation de la
njç., — Corre.spündiinee —^ Chro
ÎHit. V -*^'blio}ïratihie — Nouvelles et
«Olle ~ Eevue Politiyue — Aii
Echos de
la semaine
n.
fi
,e ji,
Ufeaii de la Presse institué
C,
%r U ue la i-resi
d'acti(jH ,...........
f'« l‘ermm moral et social
proteMmile
se souviennent que cette
il été créée par la Con® adresse « au peuple
liie ®tauti " ■ '
français un appel pour
i O ' UU cljAptîi
Æ"' S)V,populaire en faveur
Ce journal quotidien, qui
^ pour la défense
®f’'®'^tisme attaqué de toutes
^ez’» malheureusement pas
s iiidiueureusemeiit pas
par les protestants, et
progrès considérables qu’il
iti ................
Ill
^Oti .i^ou.s la direction de M. Chas
M, P
’nombre de ses abonnés est
t restreint pour qu’il puisse
‘ ^-Hpi ■ ^ôus espérons que le
protestant» répondra gé!PW.«etuent à l’annal .et nous
a r appel
’ occasion pour rbeom^ ceux de nos lecteurs qui
i'^Ps de
désirent s'abonner à un journal quotidien français, de donner la préférence au Signal, le seul qui traite lés
questions politiques, sociales et morales du point de vue des principes
chrétiens et protestants.
_ A propos déjournalisrae, \&_Iüvista
CrisUaim a un petit entrefilet'sür la
« multiplication » des journaux évangéliques italiens — vaudois en particulier. Voici sa conclusion: «Inutile:
il faut, pour le moment, se résigner
à la multiplication. Mais nous croyons
encore que la multiplication finira
par faire, apprécier le journal unique,
je ne dis pas quotidien — et non
plus mensuel — mais qui se fera lire
par toute la famille évangélique ».
La Ehmta a raison. Cette dispersion de forces sur toute la ligne ne
vaut rien. Si la multiplicité des dénominations ecclésiastiques est un mal
nécessaire en Italie, pourquoi vouloir le généraliser? Il y a 20 ans,
r Itdki Evangelim fut fondée pour
être r organe indépendant des églises
évangélieiues d’Italie. Elle devait donc
servir pour toutes les dénominations.
Chacune de celles-ci n’en a pas moins
voulu avoir son organe particulier —
comme chacune veut avoir .son école
de théologie.
Si jamais on arrive à réunir, commp
§
P
S
J ■ fi'
Î
fini
2
- 234
on l’a proposé, un congrès évangélique italien, je propose que son
programme soit formulé ainsi : Aviser
aux moyens de remplacer la multiplication qui nous divise, par une
division — ou distribution — sage
et rationnelle de nos forces, qui les
multipliera.
. N. T.
ciliilii ic k
(V. N.03 17, 18, 21 24 et 28)
Les choses dites dans les articles
précédents peuvent se résumer en
ces deux principes: former et développer prorpressimnent la conscience .—
former et développer progressmement le
sentiment de la responsahüüé indwiduelle.
Il me reste encore à indiquer un
point, le plus difficile à traiter dans
les circonstances au milieu desquelles
nous vivons, mais non le moins important. Je m’y arrêterai le moins
possible, car j’ai hâte de terminer cette
série d’articles, qui s’est allongée audelà de toute prévision. J’en demande
pardon aux lecteurs, en remerciant
ceux qui m’ont suivi jusqu’ici, et
surtout ceux qui , ont bien voulu
montrer de l’intérêt pour cette petite
étude et me faire parvenir des paroles d’encouragement — chose rare
dans les annales de V Echo.
Une personne, ce n’ est pas seulement un être doué d’une nature
morale, conscient et libre. Ce ne sont
là que les caractères généraux, communs à tous les hommes. L'a personnalité est quelque chose d’individuel.
Chaque être humain a sa nature propre,
quelque chose à lui, qui le distingue
de tous les autres. Une des plus
graves erreurs que l’on puisse commettre en' éducation, c’est de croire
que tous les hommes se ressemblent.
Cela, n'est pas plus vrai au moral qu’au
physique. Chacun a sa nature particulière, ses inclinations, une manière
de sentir, de penser et â’être qui
est propre — et cela n’est pas 1®
résultat de 1’ éducation, c'est l’œuvr®
de la nature elle-même. Il suffit, poUt
s’ en convaincre, d’observer ce
se passe chez de tout petits enfants.
Elevés de la même manière, dans ^®
même milieu, dans la même famill®'
peut-être, voyez comme ils diffèrent
entre eux par les dispositions natU' ^
relies, les goûts et les inclinations.
Je vois parmi eux des nature®
extrêmement sensibles, que la moih'
dre chose impressionne ¡fortement
et d’autres qui semblent impassible®
et que rien n’émeut. -Je vois d®®
imaginations vives qui animent ®t
colorent tout — et des natures positives dont l’imagination ne dépn®®®
pas les sens et qui ne voient que c®
qu’ils touchent. Il m’est arrivé d’oh"
server leur attitude devant un livt®
d’images : 1’ un en voyant un lioi'i
se forgeait toute une histoire, et l’ol^aurait dit qu’ il tremblait pour^ 1® '
gazelle invisible que son imagination
lui faisait voir dans le voisinagOj
„ — r autre, un don Positivo de quatt®
ans, approchait tranquillement son
doigt de la gueule de l’animal ®n
disant: Il ne mord pas: ce n’est pn®
un lion vrai.
J’en vois qui chantent, commO
savetier de la fable, du matin jn®qu’au soir, et d’autres qui ne com^
prennent pas quel amusement ®n
peut bien trouver à chanter. Plusieuf®
ont une vraie passion pour les ima^®®
et ne se détacheraient plus d’ ’■•n
livre illustré — et savez-vous ce qn®
mon don Positivo ci-dessus chercM
surtout dans les livres? — Les chu'
fres, ou les numéros, comme il 1®* '
appelle. Dans la plus belle
illustrée, ce qui l’intéresse le P|
lu®
de la page.
c’ est.... le numéro
turellement sa page de prédilection'
c’ est toujours.... la ta,ble des
tières, parce que c’e.st ordinairem®n
celle où il y a le plus de .•
Il y a les natures douces et flexibl® .
se laissent docilement dii'ig'®'!
et
qui
et il y a les volontés tenaceg
3
— 235
J^stinées qui ne cèdent ni à pro®sses ni à menaces. Il y a les
^tures vives et entreprenantes qui
® connaissent pas d’obstacles, et il
y â les natures calmes et réfléchies
HWi calculent et ne veulent s’avancer
sur un terrain sûr.
En présence d’une telle diversité
natures, quelle doit être la con^nite de r éducateur ? La plus mau^.3-ise manière de comprendre sa miscn serait de vouloir comprimer ces
^ ^nifestations de la nature indiviç^elle et passer le niveau sur tout.
est le danger auquel on est plus
Particulièrement exposé dans 1’ éduj,, on collective, surtout celle de
,6coIe publique, où tous les enfants
jJ^ivenj; faire la même chose, prendre
^ ® naêmes habitudes et suivre en
Çt partout les mêmes règles. Il
difficile, dans de telles conditions
® bien connaître les dispositions
^^rticulières de chacun et d’en tenir
tnpte, quoique, dans la mesure du
ossible, l’instituteur doive s’efforcer
faire.
Mais
g ~ dans la famille, cela doit
J*"® la règle, et 1’ on doit mettre la
grande attention à observer les
^^chnations et les goûts particuliers
chaque enfant, son naturel, en
P ^^ot, et diriger 1’ éducation, non
ble ®-Près des règles fixes, inflexi^1 les mêmes pour tous, mais
tj les besoins et la nature par
• pr^ • f® chacun. Car ce sont
traits particuliers et
Sç, '"^^tifs de chaque individu qui,
Ijg.® l’action d’une éducation intelet bien comprise, constituepj. véritable personnalité, sa
tom morale qui le distinguera
les distinguent au physique
faits de son visage^ et les formes
corps.
Jlg volonté tenace et inflexible,
Vqjj *^®fehez_pas à la briser ; ce serait
®^Pesér à perdre une force qui,
et f .^^Ployée, peut devenir puissante
de grandes choses. Dirigez-la
tho bien ; exercez-Ia dans des
bonnes et utiles; mettez-la
en présence d’autres volontés et à
l’épreuve de difficultés proportionnées a ses forces. L’ expérience se
chargera de corriger ce qu’elle a
d exce.ssif, de lui montrer ce qu’elle
peut et ce qu’ elle ne ¡jeut pas ; et
quand la conscience aura été développée et sera devenue le gouvernail
qui dirigera toute la vie, cette volonte n aura rien perdu de sa force
— au contraire — mais ce ne sera
plus de l’obstination, ce sera de la
fórmete. Cette nature vive, ardente
entreprenante et quelque peu téméraire, gardez-vous de la comprimer.
Cultivcz-la, dirigez-la, tournoz-la vers
le bien — et quand elle sera devenue
parfaitement consciente d’elle-même
et gouvernée par la raison, elle aura
conserve toute sa puissance, tout en
perdant ce qu’elle avait de présomptueux et mréfléchi — et vous aurez
une âme énergique, active, courageusa
et entreprenante. — J’ en dis autant
de tous les autres exemples cités
ci-dessus. L’ enfant au cœur sen,sible,
s’il est comprimé, se desséchera et
deviendra sournois et égoïste ; mal
dirigé, il tombera dans un sentimentalisme stérile et morbide ; cultivez
cette nature sensible et dirigez-la
vers le bien, et vous aurez un cœur
ouvert à toute bonne et saine affection, débordant de sympathie et toujours prêt à pleurer avec ceux qui
pleurent comme à se réjouir avec
ceux qui sont dans la joie, — Et
don Positivo ? Ñe vous moquez pas
de son posiUrnsme: sachez comprendre '
sa nature et la seconder — vous ne
formerez ni un poète ni un romancier,
mais si vous .savez imprimer une
bonne direction a ses inclinations
naturelles, vous formerèz un homme ,
pratique et de bon sens, qui saura
voir les hommes et les choses comme
ils sont, alors que tant de gens les
voient comme leur imagination les
leur fait paraître.
(La fin frMÎinin:m?n1)
Valdt'sius.
4
- —
CO'IIISFOIB'IICI
Baenos Aires, le 22 J«in ISJOO.
Monsieur le Directeur,
Je viens de lire dans le N. 22 do
VEeho les remarques très sensées de
M. L. Jourdan sur la manière dont
r émigration vandoisc n’ a que trop
souvent été conduite.
Si j’ai désapprouvé (en mon for intérieur seulement) la nouvelle colonie
de S. Oustavo, c’est parce que je déplore, moi aussi, notre fractionnement
à r infini. On dira peut-être qu’ il est
bon que «le sel de la terre» soit
répandu un peu partout. Admis, mais
encore faut-il que ce soit du sel, du
sel véritable, de celui qui n’ a rien
perdu de sa saveur. Quant à «la lumière», chacun sait qu’elle ne peut
rayonner au loin et éclairer les lioinracs , qu’elle ne peut dissiper les ténèbres, qu’ à la condition d’être réunie
en un foyer central. Si le torrent lumineux du phare se trouvait partagé
en mille petits foyers éloignés les uns
dos autres, il ne guiderait au port
aucun des bateaux de l’Océan, Ma
courte expérience m’ assure qu’ il en
est de même de nous ; et non seulement de nous vaudois, mais do tout
le monde. Les protestants .étrangers
ne changent guère les habitudes des
llépubliques Sud-Américaines ; c ’ est
plutôt r opposé qui a lieu, nul ne
l’ignore. Les enfants des Vallées ne
seront forts qu’ à la condition de se
grouper le plus possible, de se grouper
autour de la Parole de Vie.
1!^’oubliez pas cela quand il s’agit
de diriger un nouveau courant d’émigration. M. J. dit que les choses se
font trop souvent en cachette. Cela
paraîtra dur à plus d’un, peut-être
même faux. N’en parle-t-on pas chez
nous pendant des mois ; V Echo ne
r annonce-t-il pas toujours dans ses
colonnes ?... Certes, mais consultezvous les hommes que vous avez depuis
quinze, vingt, quarante années dans
ces parages-ci, et à l’expérience, aux
capacités, à la droiture desquels-^®^;
pouvez croire? J'ai toujours
pris qu’on les laissât do côté dahS'
questions si importantes, et
quelles, on'voudra bien le reconnam ^
ils sont seuls compétents.
Ce n’ est cependant pas pour
lancer dans la polémique col°^’ Æ
(aussi pou agréable que n’
quelle autre polémique), que je ^
ai demandé pour un moment la
role; c’est pour quelque chose
beaucoup plus modeste. j¡,:
On se représente sans peine 1*
tuation d’une tamille qui vieill
passer directement, après un
pénible voyage sur mer, du Boiii®^
de nos Alpes à la grande vili®
Buenos Aires, dont elle ne
même pas la langue. Mais c’est
tout le chèque qu’ elle apporte
elle, qui l’inquiète. Ce chèqa®
représente pour elle tout un
maison et la propriété qu’ elle 'd
de vendre aux A'allées, et sur
r lefS
elle compte pour son avenir ^ ¡sr
rique, voudra-t-on le reconnaîl'^®’^i j
lui payer ? Avant de partir, ell® _ J
pas seulement pensé à la cho»®>
présent elle découvre que la baPÎ,
0»:
est soupçonneuse au possible, Aif
ne donne pas d’argent au
venu, mais exige des garanties fi* ¡jl
ne saurait donner, elle qui ne
pas une âme ici, et qui n’est
de personne. C’est alors qu’on s®
pauvre, petit, seul, abandonné. _ ¿a
J’ ai eu dernièrement le plai®^‘, et)
tirer d’embarras quelques faro'^^jg 1
c’est parce que je désire être ^^b ieS
d’autres encore, et leur épargn®^.^^
tourments d’esprit que je eonn^^A^j
expérience, que je demande » ^]frères des Vallées, surtout à
lègues, qu’ ils veuillent bien ®® ,y
sur moi un peu plus qu’ils
r habitude de le faire, et qu’ Ü®
gnent même nous consulter qjif'
fois sur quelque chose. On ^
ainsi de fair
'aire un chèque
nd la famille qui éiiUFaíf
Home quand la lamiiie qui
à Milan ou à Venise; on évit®f^#J
le mettre payable dans une v
5
«
^intérosaé n’a peraonno qui puisse
•^6po.ndre pour lui; on éviterait, enfin,
payer bien cher de l’or anglais,
la déclaration, trompeuse, qu’ il
ici, beaucoup plus que l’or itaJen ou français. Les livres sterling
'’aient 25 fr. et vingt centimes, rien
plus ; qu’ on ne se laisse plus duper
* l’avenir.
que ceux qui désirent quo
luolqu’ un des leurs (parent, ami ou
Paroissien) soit visité si possible, veuilant bien m’on faire parvenir l’adresse
Córdoba 1673 — Buenos Aires —
colporteurs bibliques auraient sou'^ônt l’occasion do voir quoiqu’un dos
Jiotres, et ils seraient heureux de
le
porter une parole de sympathie
^brétienne, et peut-être de se reposer
bu instant sous leur toit.
Tout à vous
B. A. Pons.
C fi il O >11Q li h
a
ï^our mie nouvelle édition du
®cueil de Psaumes et Cantiques.
^ La quatrième édition de notre
sautier, publiée en 1892, étant éPhisée, il est urgent d’en préparer
nouvelle. Une réunion consulbtive des pasteurs et instituteurs
P^oissiaux a eu lieu, dans ce but,
à P
.ig'nerol jeudi dernier. Les opinions
d’abord assez partagées, mais
’■'ae longue discussion, on a
par se ranger à la proposition
J un recueil unique qui servià la fois pour le culte principal,
(J réunions et pour les écoles
b Dimanche. Le recueil contiendrait
ch ^5® cantiques, et l’on tâ
de trouver un éditeur qui le
pour un prix modique, moyen^ bt un tirage. Pour la partie
^butinée au culte principal, on conla numérotation du recueil
bel. ^La décision définitiv'e a été
bvoyée à une autre réunion qui
Ser
b prochainement convoquée.
Fête du 15 Août. Elle aura lieu
a la Sea de la Tour. Elle commencera à 9 h. IJ2 précises et ne se
prolongera pas aü-delà de midi.
Torre Pellice. — Société de la
Paix.^ Dimanche prochain, 29 courant, à 5 h. du .soir, aura lieu, dans
la salle de la Société ouvrière (maison Jourdan, au Couvent) la séance
annuelle de notre Comité pour la
Paix.
L'ordre du jour est le suivant:
Rapport du Conseil de Direction;
Compte-rendu financier;
Election du Conseil de Direction;
Nomination de.s Délégué.s au IX
Congrès Universel de la Paix. (Paris
30 septembre — 5 octobre 1900);
Propositions et communications ;
Les membres de la Société, ainsi
que tous les amis de 1’ œuvre de la
paix, y sont cordialement invités.
Sei'mons inédits d’Erneat Dhombrea.
Voici encore un volume de semons,
que nous sentons l’impérieux devoir
de recommander à tous les lecteurs
du journal, tant à ceux qui sont coutumiers de cette sorte de lectures
qu’à ceux qui n’en ont pas contracté
la sage habitude. li se compose d’une
. douzaine de discours, chacun d’environ
quinze pages, formant, ensemble un
volume de près de cent cinquante
feuillets, imprimés sur un papier trèsfort et avec des caractères très lisibles.
Un roman de la même longueur, des
meilleurs que nous offre la librairie,
qu’ on parcourt tout d’une haleine,
dont les personnages deviennent des
amis fidèles et des conseillers obéis,
peut donner une idée du plaisir littéraire que procure ce volume, mais
serait fort loin de produire une impression aussi pure et aussi fortifiante.
Chacune de ces allocutions a sa physionomie propre, son attrait spécial,
son influence sur le cœur à la fois et
6
ے
238
l’esprit. A une promièro lecture on
éprouve le besoin d’en ajouter une
seconde. Sans ce retour sur ses pas,
qui révèle des trésors de style et de
pensées, dont cliaque page abonde,
ou ne saurait savourer telle expression
typique, telle description poignante,
telle envolée qui momentanément fait
taire toute préoccupation terrestre.
Les fruits bien mûrs, saturés de
soleil et de parfums, s’y rencontrent
à chaque pas, ainsi qu' en un verger
où un homme d’expérience a mis
sous la main et rassemblé tout ce qui
ailleurs est épars. D’ un bout à l’autre
du livre, même quand le sujet ne
semble pas le comporter, on sent la
douce chaleur d’une âme aimante et
croyante, rappelant celle qu’ en hiver
on apprécie si fort dans une chambre
bien capitonnée. Mieux cent fois que
par telle de ces théories socialistes,
qui éclosent sous nos yeux comme
des champignons, l’âme chrétienne
de r auteur vous émeut à la vue des
aoufifrancos humaines, et vous fait un
devoir sacré de les soulager selon la
mesure de vos forces.
Ecoutez ce touchant appel, adressé
aux lenimes pieuses eu faveur de leurs
compagnes séduites par do mauvaises
lectures: «Formez, mes sœurs, une
sainte ligue contre ces œuvres impures
qui, SC publiant dans une intention
de lucre, portent leur poison jusque
dans r atelier et la mansarde. » Ecoutez
encore ce conseil, un puissant remède
contre un mal plus envahissant que
jamais: «C’est par la lutte morale,
si volontiers supprimée do nos jours,
qu’ ou devient véritablement homme».
A côté de très solides raisons pour
montrer 1’ efficacité de la prière, vous
trouveriez, il est vrai, l’affirmation,
à notre avis risquée, que le pouvoir
d’ opérer des miracles existe dans
l’église comme au temps des apôtres;
mais bien vite retentit à vos oreilles
ce cri: « Développez, rectifiez cotte
raison que Dieu a mise en nous cojnmc
un reflet de sa lumière ». La doctrine
chrétienne comme une eau bienfaisante
pénètre le livre tout entier; mais c’est
surtout aux applications pratiques
court et s’arrête avec une satisface j
marquée, comme le prouvent de
gnifiques passages que l’espace ;
manque pour rapporter ici.
Conclusion: on ne saurait
un guide pins sûr, un conseiller P*®"'
autorisé, nu conteur plus aimable,
écrivain plus élégant qu’Ernest
bres dans ce trop petit volume,
nous remercions bien sincèrement
amis de nous avoir donné, parce
mieux que les quelques souvenirs, :
main amie a tracés de suite a"™® '
mort, il nous peint cette âme
ce cœur sensible, cette pensée éle
et cet esprit ouvert à tous les pi’oSf^
de la science, du bien-être i
et moral et surtout à cette piété
a les promesses de la vie présent®
de la vie à venir.
J. D. R
Nouvelles et faits divers
Afrique. Los fàmillcs A. J®'
Ramseycr et Rittoner sont lienrn'ïgg
ment arrivées à Roulou'vv'ayo 1®
juin. Elles comptaient en repartir
3 juillet par la voie du Cap de
Espérance et arriver aux ValléoS)
au moins en Europe, au commeneeTn^
d’août.
Buenos Aires, iil’xine lettre
cidière), La ville de B. A. a ®
i>U-VlKyl JJcI. >lUtî Lili JJ» li.»
plus de 800. 000 hab., dont la
ri té semble venir de 1’ Italie
tant il y en a partout. Les
culte (évangélique) y sont très
broux; il y en a un peu
___;___ _____ 1* _____„nTilu*
quoique, sous le rapport du non>j^^
de personnes qui les fréquentent,. E|jjj
sieurs soint de peu d’importance, i',
cuite en langue italienne, spéciale**
destiné aux Yaudois, à aussi été®^],;
inencé très liiodesteinent dans un | j"
de l’Eglise Méthodiste Ep. ; et
dû en majeure partie à rinitiati’'i®|j^
Dr. et de M.mo Roechi-Prochet-, , ^{
nombre considérable do nos EgÜ®®® ,
7
239 —
y sont déjà roprésen- 1 soit parco que l’Eg'l. Yaud, no
*oit aucune œuvre ici,
(j^i ,P?*^^t-ctre parce que les personnes
yj ce culte sont vaudoises. 11 y
®fttr gens do différentes
6s dénominations.
tt
®fi»tatrice clirétieime. Miss
08t une Américaine, ancienne
¡fis ^ • ^*^^S6i''^fitoire royal do Bruxol«4* *^n* destinait jadis au théâtre,
jg 6 le aurait probablement obtenu
succès. De retour à Newhsg' '* ^ quelques années, elle a
8'ggP Pp* uue conversion profonde et
■'j T-j. 6 consacrée au service
leii. Elle annonce maintenant
pur la parole et plus spécbant des cantiques
6st l’original do la
" n T i ^4 1 l^iX.Lci>r vXC' lev
8Li,i 6^ "^Viiulslow » du roman de
“ A'otro Modèle.
. Le
®4r f belge s’exprime ainsi
p6^'iipto de cette cantatrice chré
” Quand on a en le privilège
..................
/ 7 KJOpUVÏ^UI. AJllü ÜOt L^l
low , pénétrée de ce sentiment que,
lHea ) exécute un do nos canti. 6® plus simples et les plus cou
.>1
’ en sont transformés. Sa voix
^'^6ude, dr amatiqiio même dans
4d)j- ^ dans le •medium, est d’une
J **CeUr i- ,, VO„ ^4 . 44444
.'is lei pureté incomparables
-Jîl ^ 'P^^wissimi. Ij’accent, l’exprestoujours si parfaitement en
icoru
les paroles, qu’il est
?^tpé ■ .^6 ^6 P6.s se sentir péLi gg J saisi par ce cbant qui est à
______une puissante prédication. »
Ami (le, la .Tenne.ssc.
g ,aiv »F 1.,-1* 11
U [ig'"6u;e (la N« dn 21 Juillet 1900
Ir ’ • Promeundes et entretiens,
U P»hÎp*^'* Pxrinif.n du Marnh, — LMilevage
. Oh» . s, — ygg deux /ille.s de In Comtesse
................_..........__
Qjj*' V’f TAiiifu-ii|iif; du sud (snite.
L. Tiiron. — .Souvenirs d’une
............
l/’.Amillé, eoiite.
tiuestinus nouvelles.
^•''ents: Piaiiep, 5 t'r; Er,r.'Uig'er,.'>fr. 2r>.
«fea
"'»n.e
Bevile Politique
Les dernières nouvelles de P Extrême Orient
ont, depuis quelques jours, uiie intonation
quelque peu optiini.ste. Après nous avoir fait
frémir d’horreur en nous racontant les massacres des chrétiens et des légations étran°ères
à Péiin, on voudrait nuainteuaiit nous laisser
croire que les ministres européens seraient
tons en vie à Fexceiition du barou Ketteler
ministre d'Alleiuagne. Et. ces nouvelles rassurantes semblent nous parvenir de différentes
sources. G est d abord le télégranime si<>'né
par le ministre auiéric4aiii Oong-er et postérieur
à la date du mas.Siiore, écrit avec le chiffre
particulier de la légatiqu et qui déclare que
le.s ministres sont en vie. Le gouverneur de
Canton écrit le 18 c. nu comsul d’Italie à
Schanghaï: Je sais de source certaine que les
légations étrangères à Pékin août protégées
par le gouveniement chinois et que tous les
ministres, excepté le baron Ketteler, sont
sains et .saufs. L’énigmatique Li-Hung-Cbang,
dont le rôle nous rappelle celui qu’ a joué le
trop fameux Makoinieii en Abyssinie il y a
quelques années, donne les mêmes assurances.
Un autre télégramme de l'empereur à Ji.
Loubet est sur le inôiiio ton et demande eu
outre la médiation de la France eu assurant
(ino le gouvernoment impérial fera tout ce
qui dépendra de lui pour rétablir l’ordre.
Malgré ces bonnes nouvelles nous ne somme.? en Europe que fort médioeremeut rassurés.
Si tous les ministres sont en vie, pourquoi
chacun d'eux ne télégraphie-t-il pas directejnent à son gouvernement ? La eonlinnation ■
üfiieielJe du w,as.çacre manque, mais le contraire, hélas ! n’ est pas mieux prouvé jusqu’ici.
Lor.sque tous les coiitingeut.? des puissances
seront arrivés à Tientsiu, le.s alliés auront
en Chine environ 100 mille hominea • mais
on dit, en exegéimnt sans doute, que le prince
Tuaii, r u.surpateiir, disposerait de 8 à. 9 cent
mille h. divisés en 4 corps d’année. Un de
ces derniers .serait destiné à combattre contre
la Russie qui e,st comme vous le savez, menacée dans 3011 territoire sibérien. L’administration du tïàns-.sibérieu en construction
a dft ab.andonner la Mandchourie et les posBes.siüns russes du gouveniement de l’Amour
ont été attaquées par les Chinois. De sorte
que la Rmssie aurait sa guerre à elle iiidépeiidamment de celle du Petchili. Un ukase
impérial appelle sous le.s armes les réserves
(les districts militcaires,
Des démonstrations enthousiastes, exagérées
ont ôté faites .à Vérone,-Milan et Gênes aux
troupes allemandes de passage pour la Chine.
Nous «m.statons avec plaisir qu’à Gênes le
cüininemlaiit itlJcmand a refusé le dîner de
gala offert par le Muiiicipe, eu disant qu’il
ne voyait pas l’à-propos de tontes ces démoustrn.tiniis taudi.s qu'on ii'était même pas
encore arrivé en Chine. Voilà que bonne
8
— 240
petite leçon de modération et d’opportunité
que les Italiens ne deTraient pas oublier.
Mais il est éerit que nous ne saurons jamais
rien faire sans dépasser la mesure.
j. C.
La saison. Bonne quinzaine, avec fortes
clialeurs, interrompues par quelques orages.
Beaucoup d’étrangers en villégiature à la
Tour, Villar, Saint.Jean, Eora et ailleurs.
Pour les affamés des Indes.
Nous avons remis le montant de la souscription, L. 582, à la V. Table, qui veut
bien se charger de le faire parvenir à destination . Merci aux souscripteurs.
Avviso di Concorso
E aperto un concorso al posto di
Maestro della Scuola Valdese Umberto
Primo di San Secondo, cui va annesso
lo stipendio di L. 800 oltre l’ alloggio.
Le domande dovranno presentarsi
sia al sottoscritto, sia al Sig. Pascal
Pastore di Pinerolo, sia al Sig. Sindaco
di Prarostìno.
Framstim, 5‘i Lu(/Uo 1900.
D. GAY
’ Pastore di Praratitino.
APPARTEMENT
de 5 pièces au premier étage, à
louer de suite. S’adresser à M.r Jean
CoLSSOn aux Appiots (Torre Pellice).
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S'adresser au Bureau de Ben"
seignements, chez Moiis. LOUlS
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psr l’occasione della Grande^Espos’zione
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Per l’oceasiona della prossima Esposizione
versale di Parigi, la Gazzetta del l'npolo fa un
simo regalo a coloro die prenderanno l’abbonajneni.
Di loro in dono una f
per un'iotora annata. „.1,1
........... elegante GUIDA ILLUSTHAl^,;
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del ntpoliì. Cotesta GHJII>A sarà di g_r»T'4?
DELL’ITALIANO A PAiitGI, ohe si sta ora stag|
pando appositamente per gli abbonati della ,
utilità a tutti quelli che vorranno fare un via^i®
nella capitale francese. _ .1
■inoltre la Gazzella del Popùlo ai è assicurata
1!)00 la pubblicazione di romanzi origiii»,iu..-Giulio Barrili, di Edoardo (ìalaiidrn, di AdVVíí
di
iginalidi.AnttJ
altri acolaio^*^
Bersezio j di De Uastyiio e
scrittovi. Ad
11 SERVIZIO TELEGRAFICO della OazzeU«
ropnlo verrà pel iSOO ancora ampliato, e, £1’%,'. '
uli’aequisto di una quarta ittaoeblna rotativa 1’®”^
zionata, detto giornale sarà in grado di eseire “%j.‘
tutto le 'pagine tagliate, ingommate e piegate e
pubblicare al mattina le ultimissimo notizie d®*
notte.
Coloro che si abbonano alla 0«®'"
del roimlo direttamente al suo uW®*
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il’ammiiiistrazione in Torino, 0 con vaglia 0
earlolina-va'tlia. hanno diritto:
1. .Alla Gazzetta del Politilo della Ooiiiou"’^’
settimanalo, illnstrata ; ,i(,
2. Alla Cronaca Agricola, eolia lezioni
Sentila A'iniriit dell'Università di Torino, e coi pV®**
dei principali Mercati italiani ed Esteri; -,
B. Al Bollettino Uftioiate delle Estrazioni U»?-g
ziarie, colia rahdla ìiimcnaile dei corei dei vaiO>''
titoli quotati alle Borse più importanti d'BuroK.
Coloro die prenderanno Tabbonamento dlr0»|jj
mente alTAmministrazione della Gazzetta dei W'
in Torino riceveranno
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gratuitamente la .
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dèi Popolo della Domeiiiea (lettcraria-illustsifti’
L’alibouameiito per le ((iiattro pubblicazioni l'Uy’Lq
costa 1,. IjfiO al me.se, L. 4,SO per tre mesi, L- v’
lier sei mesi, L. 19,20 per un anno. .ttiOA
GliaUlioiintI aininali avranno diritto alInGUl^j
IIELL'ITALIANO a PARIGI NEL 1900,
sta prep.mmado per la Gazzetta dei
redizione (li lusso, cent, .'in oltre rimportai'ß
l’iiblKiminiciito annuo al giornale.
Ji\,LLA, (/eOmU-administraMit'.
La Tour -, Imprimerie RessOB