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V,
4' Soixantième année.
12 Septembre 1924
N* 35
L ECHO DES VHLEE8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRK D'ABONNEMENT I
Vallées Vaudoises...................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
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Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Par aa Poar 6 moia
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•uv Le Nméro; !20 centìmes
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...., dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
MÉDITATION.
HExtvait du sermon d'omierture du Synode).
«jVoxis êtes le race élue, une sacrifica^
turc royale, un peuple que Dieu s’est acquis, afin que vous proclamiez les vertus
de Celui qui vous a appelés des ténèbres
à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre II,
9, XO},.
jC’est au peuple d’Israël qu’une parole
toute pareille fut d’abord adressée, lorsqu’aux pieds du Sinaji redoutable, au jour
de la proclamation de la loi, l’Eternel lui
déclara solennellement : « ...et vous me
serez un royaume de sacrificateurs et un
peuple saint». Et toute l’histoire de ce
peuple démontre par les faits qu’Israël
fut véritablement le peuple élu de Dieu,
une nation sainte, c’est à dire mise à part,
■consacrée en vus d’une mission spéciale
et extraordinaire : celle de recevoir la plénitude de la révélation de Dieu, de réaliser devant le monde sa loi de sainteté, et
de lui faire connaître la puissance, la justice et l’amour de Dieu unique et éternel.
Mais avec le sacrifice du Christ, accompli
une fois pour toutes en faveur de tous
ceux qui croient' en son nom, la tâche
d’Israël est achevée.
Des prért^atives de sacerdoce royal ^et
de pe'Oplé'Saint, sont confiées à un peuple plus grand et plus pur, à la famiUe
universelle des rachetés en Jesuis-Christ
qui, à l’exemple du Maître et par la vertu
de sa puissance, offriront à Dieu leur vie
en un sacrifice vivant et saint.
C’est bien à ce titre que l’apôtre Pierre,
s’adressant aux chrétiens de son vaste
troupeau, peut leur dire solennellement :
lYous êtes une génération élue au sacerdoce royal, un peuple saint Et c’est à ce
même titre que nous voudrions appliquer
aujourd’hui notre texte, en un sentiment
d’humilité profonde, 'à ce peuple qui fut
justement appelé l’Israël des Alpes, à, notre Peuple Vaudois et à notre Eglise. Cette
définitio^de l’Apôtre, qui est aussi bien
un appel salutaire et une pressante exhortation, nous semble déterminer, en effet,
d’une façon efficace : 1“ ce qu’est et doit
être notre Eglise : 2" qu’elles en sont les
fins impérieuses et sacrées.
Nous n’essayerons pas de prouver à nouveau que, par son histoire glorieuse de fidélité et de sacrifice, notre Peuple .Vaudois
a été véritablement un peuple d’élection
et une nation sainte. Nous n’insisterons
pas davantage sur le contraste si pénible
à certains égards entre la fidélité de nos
pères et notre fidélité.. Nous savons ce
tiu’ils furent et nous savons ce que nous
sommes. Nous n’en affirmons pas moins
toutefois que notre peuple, tel qu’il est
aujourd’hui, est, dans les mains de Dieu>
Une race élue et une nation sainte.
Ah! c’est qu’un héritage tel que celui
reçu de nos pères ne saurait se dissiper
eu si peu de temps par la volonté des
^wmmes. Un pareil héritage, qui n’est ni
d’or ni d’argent, mais de valeurs spirituelles accvunulées en huit siècles de luttes
héroïques, qui est fait de nobles et ardentes passions, qui est tout un élan irrésistible dans l’avenir de la part de milliers et
CdUiers d’inébranlables disciples du Christ,
saurait être mis de côté comme l’on
fait d’un vieil habit : cet héritage est
planté dans le profond de notre âme et
comme enfoncé dans notre chair î
Et nous sommes assurés que si. Dieu
nous en garde ( les temps de la persécution
devaient revenir, et que* nos temples fiassent refermés et le ministère de la parole
redevenu rare, et nos libertés compromises, ceux-là mêmes dont la piétié est aujourd'hui somnolente se lèveraient comme
un seul homme pour la défense jalouse
de cette religion et de ces moyens de piété
dont iÉ semblent à ce jour faire si peu
de cas.
Mais, par la grâce de Dieu, notre Eglise
est sur pied, vivante et vigoureuse. Des
milliers de fidèles nourrissent avec reconnaissance leur piété, l’aiment et la soutiennent dans la conviction que notre peuple lui doit, avec l’Evangile, tout ce qu’il a
de meilleur et de plus honorable ; et ils
demandent à Dieu que de par la fidélité
et l’action de l’Eglise, tout le Peuple Vaudois com,pact redevienne comme à l’âge
d’or de son histoire « le vrai peuple d’élection et la nation sainte ».
Ces termes signifient bien autre chose
qu’une louange présomptueuse ou un jugement complaisant. Ils représentent
avant tout une lourde responsabilité à
potlÆr, et une mission très ardue à remplir. Rien au monde ne peut nous dispenser d’être cette nation sainte que nous
sommes en puissance, mais que nooos devons devenir dans la réalité.
Quel sera le moyen de le devenir? —
Celui indiqué clairement par l’Evangile.
Et c’est que chacun, des mem,bres de notre collectivité, prenne conscience de son
état de péché, qu’il en souffre, qu’il
éprouve un désir ardent d’en être délivré,
qu’il croie fermement que le Christ peut
l’en délivrer, et que se sentant un élu, un
appelé de Dieu, il soit amené par la volonté tenace d’offrir son être en un sacrifice saint et agréable à Dieu, en une lutte
de toutes les heures, dans la pleine certitude que c’est là son « service raisonnar
ble», la loi profonde de sa vie, le chefd’œuvre sublime de son activité, juSqu’à
ce qu’il soit parvenu à la mesure parfaite
de la stature dn Christ.
Devant un tel sacrifice, beaucoup de nos
croyants se sont arrêtés, perplexes. Et,
tour à tour attirés et repoussés par l’appel austère et divin, ont pensé d’eviter
l’écueil... en se réfugiant dans les parvis
de l’Eternel. N’est-ce point là qu’on fait
œuvre de repentir dans la commune confession des péchés et que dans la méditation de la Parole la voie de la sainteté nous
est ouverte ? que baptisés, côJifirmés l’on
est introduit dans le peuple saint ; qu’à la
table sacrée du Seigneur notre œuvre de
rédemption se renouvelle de jour en jour ?
N’est-oe point une consécration suffisante que la participation convaincue à
tous les rites de l’Eglise et l’assistance donnée sans marchander à ses institutions
de bienfaisance ?
Ainsi raisonnent dans la pratique trop
de nos frères. Et ne« temples peuvent se
remplir d’auditeurs, nos Eglises s’enrichir
d’un nomJ>.re croissant de membres.
Mais aussi longtemps que ses composants
ne seront pas des chrétiens personnellement sanctifiés, notre Eglise ne sera jamais cette race élue et cette race voulue
de Dieu.
Mais voici une dernière illusion pernicieuse dont nos Eglises doivent se libérer^
Et c’est de croire que l’œuvre de la sanctification de l’Eglise appartienne essentiellement au pasteur. Que l’on réclame de
lui l’œuvre infatigable de la prédication,
de l’enseignement, de la cure d’âme, de
l’administrateior et du fonctionnaire, c’est
chose connue. Ni pourrait-il s’en plaindre.
Ne s’est-il pas consacré 'à cela ? Ce n’est
pas de cela qu’il s’agit, mais de cette attenté toujours en éveil chez les fidèles,
qu’avec la perfection de sa foi, le dévouement absolu de son ministère, la sainteté
■ immaculée de sa vie, le pasteoor doive réaliser, dans sa personne sacerdotale, comme
une sorte de sacrifice d’expiation pour le
repos des âmes qui lui sont confiées, en
substitution, pour ainsi dire, de leur personnelle sanctification. Lui doit être le chrétien austère et ascétique qui puisse, dans
la mystique offrande de sa vie, revêtir
d'une sainteté convenable l’ensiemble de la
cMnmunauté, l’élever de ses mains pures
et la a’endre agréable à Dieu !
Vos pasteurs sentent, chers frères,
et demandent à Dieu de sentir toujours
davantage le poids écrasant de leur res-'
ponsabiliité envers vous, ils s’humilient
4ans les larmes et f angoisse lorsque vient
ê'fléchir en eux cet esprit de sainteté et de
sacrifice qui seul donne la force à leur ministère ; ils ne peuvent que louer sincèrement vos aspiratioirs justes et élevées à
leur égard.
Mais ils ne peuvent pas, ils ne doivent
pas se charger eux d’une vocation qui vous
est propre, d’une consécration qui est essentielle à votre salut : ils ne veulent pas,
en un mot, être des sacrificateurs, mais
des pi'ophètes.
Il est un seul sacrificateur pour l’expiation de nos fautes. Si quelqu’un ne renonce pas à soi-même, il ne peut être le
disciple de Christ. Sans la sanctification,
nul ne verra le Seigneur ; et le texte le
déclare expressément quand il dit à tous,
sans distinction de sorte : Vous êtes la race
élue, un sacerdoce royal, une nation sainte.
Une fois eonvaincus de cette vérité, venez
avec tout votre amour et votre volonté
unir vos efforts à ceux de vos frères pour
que la nation sainte se fortifie et s’accroisse en puissance et vertu. Notre Eglise
aura réalisé la condition voulue pour marcher sûrement vea’S nos fins les plus élevées.
* * *
Les fins de l’Eglise? C’est encore le texte
qui nous l’indique : « Proclamez les vertus
de Celui qui vous a appelés des ténèbres
à sa merveilleuse lumière». En d’autres
termeg, faire connaître aux âmes plongées dans les ténèbres du mal et de la souffrance la puissance rédemptrice du Chrfet ;
faire resplendir devant le monde, comme
suffoqué par les ténèbres de l’impiété et de
l’injustice, la démonstrative de cette puissance, et le conquérir à l’Evangile du salut.
Ce but assigné à l’Eglise est à tel point
impérieux et sacré que, s’il venait à fléchir, riîglise en perdrait sa raison d’être
et toute possibilité d’action vraiment chrétienne. L’Eglise est composée d’individus.
Peut-on appeler chrétien celui qui, tout
concentré dans une œuvre de salut personnel, se désintéresserait du salut de ses
propres frères? Non, car l’Evangile est
amour, et hora de l'amour, toute œuvre de
sanctification est stérile. Le devoir de tout
chrétien est donc celui de proclamer incessamment les vertus de Celui qpe l’a racheté; de le faire par le témoignage fidèle
de sa foi, et de le faire mieux encore par
l’action. Le monde ne croit pas aux vertus de nos prières et de nos cultes. Il veut
des faits : il demande des exemples vivants de droiture, de bonté, de pureté, de
piété véritable. Donnez-lui ces faits, et ü
devra croire à la vérité et à la puissance
de l’Evangile.
De la même façon l’Eglise, notre Eglise,
ne saurait s’isoler du monde et s’enfermer
ellemiême comme entre les murs d’un monastère trfe peuplé pour y poursuivre une
œuvre de piété exclusive et restreinte. L’ordre du Maître Iqi crie : Allez, instruisez
toutes les nations; la voix de nos martyrs vous en conjure : AUez, l’ïfelise Vaudoise sera missionnaire, ou elle ne sera pas!
Notre Eglise a entendu ces voix et son
regard s’est posé sur notre patrie bienaimée. Et elle l’a vu opprimé, ce peuple
généreux et si grand, par une tyrannie
des consciences et des cœiors qui, la privant die toute liberté spirituelle, retenait
les âmes dans un état de minorité pe.rpétuelle et les conduisait à un scepticisme
funestCi L’Eglise Romaine, oublieuse de
ses origines chrétiennes, multipliait pour
ses fins particulières les dogmes et les rites, et l’Evangile, dans sa pureté intégrale,
n’était pas annoncé, n’était pas connu ; et
dans les magnificences de l’apparat de ses
cultes, ce n’était pas le Christ vivant, l’unique auteur du salut, qui était adoré et
sacrée
L’Eglise Vaudoise a envoyé ses messagers ; et ils sont descendus, le cœur gonflé
d’amour, poux apporter à leurs concitoyens la bonne nouvelle de l’Evangile et
faire resplendir devant eux la merveilleoise lumière du Christ. Us sont descendus, aoox siècles de la persécution, quand
de prêcher l’Evangile pouvait conduire au
bûcher, et ont laissé sur leur passage des
traces profondes et bénies.
Ils sont descendus à l’auhe de notre Eisorgimento, portant à ces cœuis avides de
liberté, la liberté par excellence, la liberté
glorieuse des enfants de Dieu. Us sont descendus depuis lors chaque année plus nombreux et confiants.
Les âmes, par dizaines de milliers, en
ont accueilli le message chrétien. Et nos
Eglises, surgies en nombre des Alpes à la
Sicile, sont là pour témoigner de la bénédiction de Dieu sur notre œuvre.
Et si l’on ne peut encore parler d’un
vaste mouvement évangélique faisant
prise sur les masses, l’Evangile est largement semé dans les cœairs, dans les villes
et la campagne, chez les gens cultivés
comme chez le peuplei Et l’accueil qui nous
est fait, l’estime dont jouissent nos communautés, les rapports fraternels par
nous établis avec des groupes nombreux
d’âmes d’élite et pieuses, qui, catholiques
sincères, sont toutefois assoiffées de vérité
évangélique et chrétienne ; les demandes
pressantes que l’on nous fait de tous côtés
d’intensifier la mission, d’envoyer d’autres
messagers de la Parole, nous sont om motif
de foi grandissante dans le succès de l’œuvre, et doivent nous pousser à la poursui-
2
.-IS...
vre hardiment et avec toutes les foi-œs
dont nous disposons; * '
Soutenez toutes les œuvres dii Seigneur
avec amour et générosité» Mais cette œu- ’
vre est la vôtre par excellence, die est
l’œuvre que le Seigneur vous a confiée.
Elle est la nôtre de par le brûlant amour
que nous nourrissons pour notre patrie"
bien-ahnéè, nous de i’Italie les plus dévoués patriotes, nous qui n’aspirons qu’à
confondre notre âme, dans le Christ et par
le Christ, avec l’âme de nos concitoyens !
Elle est l’œuvre de Eheu par laquelle
doivent se réaliser les fins véritables de
notre Eglise .7.
Apportez à cette œuvre, vous «la race
élue de Dieu», tout le sacrifice d’amour
en lequd se sanctifient vos âmes ; veuillez
proclamer toujours plus, par elle et pour
elle, les vertus de Celui qui vous a appelés
à sa merveilleuse lumière ; et notre Eglise
bien-aimée, qu’aux siècles de la tourmente
Dieu a portée comme sur des aües d’aigle,
sera par lui portée à de plus sublimes hauteurs, car elle sera devenue, non pas en
puissance seulement, mais dans la réalité
glorieuse, « un peuple d’acquisition, un royaume de sacrificateurs et une nation
sainte »j
Jean Bonnet.
LE SYNODE
(SUITE).
QUATRIÈME SÉANCE.
{Mercredi matin) ^
Après le culte d’usage, présidé par le
vice-président docteur Brochet, et la lecture des procès-verbaux des deux dernières séances, le Synode reprend l’examen
de la « Gestion de la Table ». M. Janni informe l’assemblée de la constitution d’un
Comité (dont il est le président, sauf erreur) se proposant l’élévation du culte,
surtout en ce qui a trait à son caractère
d’adoration ; à cet effet un recueil de prières pour tous lœ dimanches et pour toutes les solennités de l’année a été préparé,
dans le but de remplacer les prières de la
liturgie ou celles d’abondance, manuel de
prières qu’il demande au Synode d’adopter, après examen. MM. Del 'Pesco et Th.
Longe appuient, en la motivant, la demande de Mi Janni; Par contre, M. Paolo
Bosio se méfie quelque peu d’un Comité
qui s’est nommé lui-même et estime que
nos cultes sont suffisamment élevés ; le
Modérateur recommande aux pasteurs de
se tenir sur leurs gardes au sujet de « certaines nostalgies » ; M. A. MmUm voudrait lui aussi toujours plus de spiritualité dans nos cultes, mais il n’est pas besoin de rituel pour cela ; Mi Banchetti répudie tout ce qui est artifice dans le culte,
comme dans Je sermon, et ajoute : « Ne
publiez pas votre manuel». (MM. Arruüdo
et Emesto Comba voudraient laisser au
pasteur la plus ample liberté de se servir
ou non du manuel..; et l’on en reste là, sans
conclure!
IV.me District, Le rapport de l’Eglise
de Riesi, tiré au sort, est lu par son pasteur M» Mingardi; un rapport des plus
intéressants par lequel l’Assemblée, qui
l’écoute avec un vrai recueillement, peut
constater les magnifiques progrès, à tous
les points de vue, de notre belle œuvre de
Riesi; M. G. Roatagno se réjouit avec le
Rapporteur et salue nos vaillantes églises
de la Sicile ; M» S. Pons voudrait que des
épisodes tels que ceux que nous venons
d’entendre, fussent divulgués par notre
presse, à l’édification du public; le Modérateur rappelle, à propos de l’œuvre en
Sicile, sa visite récente aux Eglises de ce
District, d’où il est revenu ému et grandement encouragé de ce qu’ü a vu, et pour
le travail intense et tenace de nos ouvriers
avec lesquels nous devons sympathiser
dans leurs difficultés et surtout dans leur
isolement moral et intellectuel.
A propos du Ÿ.me District, dont il a
été question plus haut, M. A, Rivoir, délégué de Tarariras, se réjouit de ce que
l’i^li^ qu’il représente soit bientôt pourvue d’un ouvrier stable.
Et l’on passé à l’Instruction secondaire,
Le Modérateur se préoccupe ded’avenir de
VEoole Latine, menacée de rester à peu
près sans élèves, après avoir été un foyer
de culture, si nos gens du Val St-Martin
ne s’évertuent pas à nous envoyer leurs
enfants doués pour les études ; et il ajoute
un appel pressant aux pasteius, instituteurs, parents, pour qu’ils fassent toute la
propagande possible dans le but de refournir l’Ecole Latine. Le prof» E. Comba constaté ayec joie que le Collège a fourni ces
dernières années plusieurs étudiants à la
Faculté de Théologie et il exhorte les professeurs à faire tout leur possible pour
agir sur les élèves et influer sur les futures vocations.
La CINQUIÈME SÉANCE
{Mercredi* après-midi)
ayant eu lieu à huis clos, nous n,e sommes pas autorisés à mettre les lecteurs
au courant des sujets qui y ont été
traités.
SIXIÈME SÉANCE.
{Jeiuli matin).
Le Président ouvre la séance à 8 heures
précise par le culte, suivi de la lecture des
procès-verbaux ; après quoi on reprend la
la discussion, suspendue hier au soir, au
paragraphe Collège. M.- C. A. Trm ouvre
l’entretien sur les bourses Brirgess, accordées, comme chacun sait, aux étudiants
qui s’engagent moralement à se vouer au
Ministère. Il voudrait que le Synode autorisât la Table à se faire rendre l’argent
par ceux qui n’ont pas tenu leurs engagements à ce sujet. MM. A. Rivoir, Calviîm,
Albertazzi, Mvston, partagent ce même
avis en le motivant ; tandis que le Mode*
rateur et MM. D. Jahier, V. Perazzi, P.
Bosio, M. Falchi, voient dans la restitution des difficultés d’ordre pratique et légal, estimant qu’on ne peut aller au-delà
d’un appel à la conscience des jeunes gens
et de leurs familles.
Et l’on passe à la question brûlante de
l’Ecole Normale. Le Modérateur n’a pas
oublié l’engagement moral pris l’année
dernière de maintenir ouvert le troisième
cours, si le nombre des élèves était suffisant pour justifier une dépense de quelques dizaines de milliers de lires. Mais vu
les résultats des examens d’Etat de cette
année., qui ne sont guère de nature à encourager les élèves du troisième cours prochain, l’Administration serait d’avis de
suspendre ce même cours et de fournir des
subsides aux meilleures élèves, afin de les
mettre en mesure d’achever leurs études
dans un Institut Magistral de l’Etat. Le
prof; G. Balme croit que l’Ecole Normale
de Pignerol, une des meilleures du Piémont, serait tout indiquée pour recevoir
nos,élèves pour lesquelles on pourrait créer
un nouveau «Foyer» dans les très vastes
locaux du temple vaudois de Pignerol. Le
prof; A. Jalla, ex-directeur de l’Ecole Normale, explique les raisons de la faible moyenne des élèves de 3.me de cette année
promus à l’examen d’Etat, et estime que
la future 3,me va donner de meUleurs résultats et coûterait moins à l’Administration que les deux classes de cette année.
'Au surplus, n’oublions pas que l’Ecole Normale a fourni de 3Q à 40 institutrices à
nos Vallées ; avant donc d’en décréter la
suppression, faisons un suprême appel aux
Pommûnes, aux Paroisses et au Peuple
IVaudois pour que la responsabilité n’ait
pas à retomber entièrement sur le Synode*.
MMj C. A, Tron, 'A Rivoir, Vi^ielmo et
iïéli Long sont préoccupés des difficultés
financières, ç[u’ils jugent insurmontables,
actuellement ; en outre, vu les avantages
de tout ordre que l’Ecole Normale de Pignerol offrirait à nos élèves, vu aussi la
difficulté de placer à l’avenir nos nouvelles
diploifnées en qualité de maîtresses d’école
à cause de la suppression de quantité d’écoles, ils croient que le Synode doit encou, rager la Table à agir dans le sens indiqué
par le Modérateur.
M» Arthur Muston, se préoccupe du fait
(jue, par la clôture de l’Ecole Normale, née
de l’ancien Pensionnat, l’Eglise Vaudoise
n'aura plus d’écoje pour jeunes filles. Il
voudrait donc qu’on « redonnât la vie à
l’ancien Pensionnat, qui nous a rendus
tant de précieux services par le passé » —
en instituant une nouvelle école où nos
jeunes filles n’ayant pas d’aptitudes pour
les études classiques, ni pour l’enseignement, s’appliqueraient à l’étude des langues, des travaux du sexe, des arts d’agbéroent, des devoirs domestiques, etc. Il croit
qu’une institution de ce genre nous est
nécessaire, qu'il nous viendrait des élèves
des villes d’Italie et même de l’étranger,
et que le personnel enseignant pourrait
aisément se recruter sur place.
La discussion est suspendue à 10 h., et
le Synode se transporte au temple pour^
réception publique des délégués étrangers
dont nous reparlerons au prochain numéro.
SEPTIÈME SÉANCE.
{Jeudi après-midi).
M. Muston résume en un ordre du jour
sa proposition relative à l’institution d'une
nouvelle école pour jeunes filles, une question qui est longuement débattue, mais
que le Synode n’arrive pas à r&oudre. La
proposition Muston est appuyée par MM.
docteur Prochet, Calvino, D. Buffa, H.
Tron, junior, justement préoccupés- de
fournir un moyen de culture à nos jeunes filles et convaincus que, tout comme
d’autres Instituts de ce genre en Italie et
à l’étranger, notre Ecole prospérerait et
ferait probablement ses frais ; elle est
combattue par M. Perazzi, les prof. Balma, JaMer, Coïsson, S. Pons qui se déclarent contraires à la création d’une école
n’ayant pas im caractère bien défini, ne
répondant pas à des besoins vivement sentis par la population Vaudoise dans son
ensemble et qui pèserait sur le budget de
l’Eglise dans une miegure à peu près égale
à l’Ecole Normale qu’il nous faut supprimer. L’ordre du joui- Muston est donc retiré et le Synode invite la Table : 1° à
s’adjoindre des , personnes compétentes
pour étudier la possibilité de transformer
l’Ecole Normale en « Ecole Supérieure de
Jeunes Filles» et à en référer au prochain
Synode ; 2“ à décider s’il convient ou non
de conserver le 3.me cours de l’Ecole Normale pour l’année scolaire 1924-25.
Le comm. Introna informe Je Synode des
résultats obtenus par la « Commission des
laïques » instituée à Rome en vue d’améliorer les pensions des Ouvriers de l’Eglise.
On a recueilli une somme d’environ
L. 10.000, plus l’engagement d’un certain
nombre de souscripteurs de verser annuellement à la Caisse d’Eméritation un total
de L. 5.000. A ce propos, M. H. Tron, junior, souligne la générosité croissante des
Paroisses pour cet objet, mais il y en a
encore qui doivent faire bien davantage.
Le Sjmode vote les conclusions de la
Commission examinatrice et le « Rapport
de la Table » est définitilement approuvé.
Le Modérateur lit ensuite le rapport de
la « Mission Suédoise en Erythrée » constatant les progrès de l’œuvre ainsi que les
difficultés que le Gouvernement italien
vient de créer aux missionnaires, difficultés et progrès également relevés dans le
discours de M. Alexandre Tron.
L’Ecole de Théologie ayant déjà été l’objet d’un long entretien au cours de la
séance à huis clos, la lecture du contrerapport, rédigé par le pasteur Emüe Tron,
n’amène pas une longue discussion. Le prof;
Rostagno soumet au Synode l’approbation
de certaines modifications aux Râlements
de la Facilité, modifications mentionnées
dans le rapport imprimé et que le Synode
ratifie. M. Mmton remercie la Table pour
ses démarches en vue du renvoi à leur
26.me année du service militaire de nos
étudiants, qui y ont droit tout autant qite
, les séminaristes ; et M, Paolo Bosio se ré-11
jouit avec le Conseü poux les bons résult-^;
. tats de l’année académique et le bon es- ^
prit qui a r^né dans la Faculté.
HUITIÈME SÉANCE.
{Vendredi matin).
M. L. Micol donne lecture dé son rapport sur la gestion de la « Commission des
Institutions Hospitalières », un travail
nourri et pratique, constatant la bonne
marche de nos différents Etablissements,
ainsi que leur situation financière satisfaisante) Le président des Hôpitaux, M. Sibdle, remarque à ce propos que, sans un
don anonyme de L. 40.000, le bilan aurait
été en déficit malgré une plus grande affluence de dons de nos Paroisses, dons en
nature surtout qu’il s’agit de recueübr à
l’avenir d’une façon plus rationnelle. M.
Falchi, J. Bonnet, J. Ribet ajoutent quelques observations au sujet de la contribution de la famille du malade, qu’il faudrait
élever; du personnel qui a été à la hauteur de sa tâche ; du membi'e de la Commission, M. l’avocat Gay, qui a personnellement trouvé les fonds (au-delà de
L. 70.C^) pour améliorer la bâtisse du
Pomaret et que le Synode applaudit. Le
Modérateur propose de faire parvenir à la
famüle du regretté docteur Camussi les
remercîments du Synode pour tout ce que
cet excellent praticien a fait en faveur de
nos Institutions et du Peuple IVaudois,;
{Applaudissements). On vote enfin un ordre du jour de remercîments à la Commission des Hôpitaux, au personnel, aux
amis et bienfaiteurs.
L’italo-américain M. Michele Frasca, deRochester (Etats-Unis), qui a plusieurs
des nôtres dans sa congrégation et s’intéresse de façon très pratique à notre œuvre d’évangéljsation, nous délivre sen message affectueux pour lequel le Président le
remercie avec effusion. . ________ ______
M. Gi Petrai donne ensuite lecture de
son rapport sur l’admission comme membres du Synode des Anciens-Evangélistes,
aussi clair et complet qu’on pouvait le souhaiter et qui aurait tranché définitivement
une question qui se traîne depuis des années.;. si les propositions du Rapporteur
avaient pu être adoptées; ce qu’on ne peut
faire, crainte de rompre l’équilibre entre
la représentation laïque et celle des pasteurs. Une longue discussion est engagée
à ce sujet (MM; B. Léger, modérateur, D.
Jahier, A. Muston, G. Petrai, G. Bonnet,
Janni, Josué Tron, etc.), discussion qui
n’aboutit pas encore à une conclusion définitive, et au terme de laquelle le Bureau
du Synode est chargé de nommer une nouvelle Commission pour étudier »»nouveau
le problème;
M. Del Pesco expose en, quelques mots
le rapport de la «Commissione pro Inna-_.
rio» qui continue à faire œuvre utile et
efficace;
Propositions. La Commission des propositions (MM. D. Buffa, président; Em.
Corsani, H, Tnon, junior, Roberto Falchi
et Héli Long), en présente deux qu’on discute longuement et avec beaucoup de vivacité, mais dont ni l’une ni l’autre n’est
adoptée; La première recommandant l’institution d’un «dimanche de la paix» serait probablement votée si le proposant,
le prof. Falchi, consentait à atténuer ccr-5^
11 I r» r 1 '
taines expressions que d’aucuns, le Modé^,
rateur entre autres, jugent imprudentes*
(ÿiant à la seconde, demandant que tout |
le Ra,pport de la Table soit à l’avenir ré- '|
digé en langue italienne, y compris les J
Rapports des Paroisses, elle soulève de vives oppositions, celles entre autres du Modérateur et du prof. Caisson qui se font,:
une fois encore, les défenseurs du fran-.
çais.i. et l’on passe outre; j
La NEUVIÈME SÉANCE
{Vendredi après-midi)
est essentiellement réservée aux élections,
dont voici les résultats : s
Table : MM; B. Léger, modérateur ;
3
Costabel, modérateur-axijoint ; Louis
; ÿ.arauda, Eirwldo Malan, Jean Bonnet,
David Éosio; V. Perazzi, S. Rocchi et /.
yiaggiore,
; ¿ Conseü de Théologie : MM. comm. Pro«t A Simeoni.
'^Commission des Hôpitaux: M. B. Sonüier.
, Trustee de la Bourse Burgess : M. B.
Bevel.'
! Suivent la lecture des actes du Synode,
les rejnercîments du Modérateur au Bureau
»et le discours de clôture du Président. La
Session Synodale est clôturée par la prière
,et le chant du Te Deum.
* » *
^ Le télégramme traditionnel au Roi fut
envoyé à l’ouverture de la séance de mardi
■et était rédigé "en ces termes: ^Chiesa
Razionale Valdese, antesignana di libertà
dvUe e religiosa, irumgurando solenne ses
sione sinodale, rende omaggio alla Maestà
del suo Re, fedele difensore ogni diritto*,
« Maurin •»,
iLe lendemain, S. M. faisait répondre :
« AUa molto cortese gradita manifestazione, S. M. il Re risponde con i migliori
ringraziamenti >.
« « «
Ajoutons enfin qu’à la suite de la discussion sur l’Ecole de Théologie, le Synode
vote un ordre du jour par lequel il autorise
le Conseil de la Faculté à continuer l’essai de préparation des étudiants de l’Eglise Vaudoise avec ceux de l’Eglise Méthodiste Episcopale, et le charge de s’adjoindre un Comité de trois membres pour
étudier ensemble la possibilité de rendre
définitive l’union des deux Facultés et de
présenter à la prochaine session un projet élaboré d'accord avec l’autre partie
intéressée. ÿ. c.
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(Prov. di Torino) TORRE PELLIOE
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOURç La Société d’Histoire Vaudoise a eu sa séance annuelle lundi soir,
l,.er courant, dans la salle du Synode, sous
la présidence du prof. D. Jahier. Public
nombreux, très nombreux même, tel que
celui que nous voyons accourir à notre
réance publique depuis quelques années.
Serait-ce là un autre symptôme d’un « vaudoisisme » qui tend à s’affirmer ?
’’"Après la lecture du procès-verbal, approuvé sans modifications, le Président expose son « rapport » sur la marche, l’actiyité et le développement de la Société
dans le courant de l’année sociétaire qui
“Vient de s’écouler, un travail intéressant,
■complet, qu’il nous faut résumer rapidement.'
L’unique perte, mais fort regrettable,
de l’année sociétaire, est celle du membre
fondateur (il n’en reste plus que sept autres) M. Albert Gay, qui à légué à la Société la somme de L. 50. Nos membres passent de 247 à 258 y compris les nouveaux
membres 'à vie», [MM. le doct.,E. Pom,
docteur Th. D. Malan, Georges Maggiore,
‘Comm. L. Bounous ; plus trois nouveaux
« membres honoraires », MM.- Macfarland
et Staoudt (du Pèlerinage Huguenot) et
le Président de la Société du Protestantisme français.
Notre activité : Les deux brochures du
17 février que tous nos lecteurs connaissent, tirés à 2.500 exemplaires la française,
à 1.40p l’italienne ; le Bulletin N. 46 qu’on
distribue séance tenante... sans compter
le matériel tout prêt d’un nouveau Bulletin d’imminente publication.iVos rapports avec, les autres Sociétés
d’histoire consistent essentiellement dans
l’échange de publications — 34 en tout.
Nous avons adhéré au prochain congrès de
la «Società Storica Subalpina» qui aura
lieu à ¡VerceUi, ainsi qu’à la commémoration de notre ex-coUaborateur, l’iUustre F.
Gabotto.
Le compte-rendu financier accuse
Aj 9770.23 aux entrées, y compris la collecte des Eglises au 17 février, de Lr 1.990,
L. 4.246,55 aux sorties, d’où un excédent de recettes de L 5.528,88, dont il
faut diffalquer environ L. 2.500 pour solder les frais du dernier Bulletin!
Le Musée s’est enrichi de quelques nou’^aux dons parmi lesquels il nous faut
entionner deux demi-dollars commémoratifs de la foi^ion de New-York, don
e la délégation américaine sus-mentionné^.
MM. Arthur Muston et Ed, Jafia estitoent qu ü est convenable de continuer la
publication de la brochure du 17 février
■«n langue italienne, dont ü faut cependant activer la diffusion, et déplorent que
jes Vallées aient donné, à la coUecte du 17
^yner, bien moins que les Eglises de la
La parole est donnée ensuite à M. Jean
Jalla pour sa causerie, fort intéressante,
sur le «concours du Peuple ¡Vaudois à la
fondation des colonies américaines, devenues plus tard les Etats-Unis» — un sujet d’actualité et que l’orateur développe
avec sa compétence bien connue. Il nous
dit. entre, autres choses, que les premiers
bahitants de Staten Island furent Vq,udois, qu’ils y fondèrent une église, visitée
d’abord par le pasteur de New-RocheUe,
mais qui eut son propre pasteur après la
révocation de l’Edit de Nantes ; que les
polonies de New-York et de la Virginie
eurent un bon nombre de Vaudois parmi
leurs fondateurs ; que des groupes de Vaudois, à différentes reprises et sous la protection de la Hollande et de l’Angleterre,
débarquèrent dans ces lontains parages et
participèrent à la fondation de New-Amsterdam (appelée plus tard New-York),
etc., etc. L’orateur est vivement applaudi,
Le Bureau est confirmé par acclamation,
comme suit : MM. D. Jahier, président ;
B. Léger, vice-président ; J. Coisson, secrétaire ; J. Jalla, ardiiviste ; /. Maggiore,
caissier.
— Concert de bienfaisance au profit du
Refuge Roi Charles-Albert (en partie),
donné par la violoniste M.Ue A. Desjardins
avec l’aimable concours du « maestro »
Marco Peyrot et de la Chorale Vaudoise,
Les billets (L. 10, 5 et 3) sont en vente à
la Librairie Hugon, à la Confiserie Moré et
à la « Bottega délia Car ta ».
Le nom déjà si favorablement connu des
artistes nous est une ample garantie de
succès, et nous ne doutons pas un instant
que l’Aula Magna ne soit remplie jusqu’au bord demain soir (samedi), 13 couvont, à 20 h. 30, Il faut savoir profiter
des bonnes occasions. ^
— Réunions religieuses. Nous ne pouvons que mentionner un certain nombre
de celles qui ont ’eu lieu avant, pendant
et api’ès le Synode.
Et d’abord celle qui eut lieu au Chabas le
dimanche 31 août, où le docteur H. Pons
plaida, devant une nombreuse assemblée, la
cause de la Société Biblique et son œuvre
en Italie; celle de mercredi 3 septembre,
dans la salle du Synode, où les jeunes évangélistes Colucci et Lupo, suivis de M. Janni,
nous ont entretenus, à l'aide de récits,
d’anecdotes, d’épisodes d’un intérêt palpitant, de l’œuvre qu’ils poursuivent respectivement à Paàiino, Orsara di Puglia et
San R&mo; la soirée traditionnelle de la
«Pradeltomo*, tenue également dans la
salle du Synode, sous la présidence de M.
Mauriu, où la cause d/es missions a été plaidée avec une chaleur et une conviction
communicatives, devant une superbe assemblée, par MM, Guido Mathieu, président de la Pradeltorno, Robert Cchsson,
élève missionnaire, l’étudiant Nisbet, A,
Mmton et le régent-évangéliste abyssin
Medhen, dont les récitations et les can
tiques en laïïgue arnharina (sauf erreur)
eurent un vrai succès ; enfin, la réunion
d’appel et de consécration de dimanche 7
courant, au Chabas, présidée par M. A
Muston, et qui vint clore dignement «la
semaine du Synode».
— Armée du Salut. Nous informons la
population que le Foyer du Marché, à la
Rue Vittorio Emanuele H, est rouvert*
NICE La fête du 15 août. Depuis 30
ans environ, la Colonie Vaudoise^ de Nice
célèbre la traditionnelle fête du 15 août en
conuiKunion avec les frères des Vallées.
Depuis trois ans, l’endroit choisi est la
forêt du quartier du Fort Mont Alban,
un site presque idéal, si ce n’était que
les Vaudois préféreraient qiue les pins
maritimes fussent remplacés par des ebâtaiguiers qui, tout en donnant un meilleur
ombrage, rappelleraient davantage leurs
Vallées si chères.
Le lieu de notre réunion, par un étrange
retour des choses, a eu lieu au pied du
fort du Mont Alban dont les travaux ont
été exécutés sous la surveillance d’Emmanuel Philibert, duc de Savoie, l’un des plus
grands persécuteurs des Vaudois et autres
réformés.
Malgré qu’à ce moment de la saison la
plupart de nos frères soient en villégiatuire
et malgré d’autres circonstances contraires,
nos fidèles habitués ne manquèrent pas de
gravir le col de Vülefranche, deux ou trois
heures avant le ccmmencement du culte,
avec bon nombre d’amis qui assistent à
cette réunion pour la première fois.
A 1,0 heures et demie, M Arnoulet,
après le chant de divers cantiques et la
lecture de la Parole de Dieu, présente un
travail sur les Vaudois du XVÏ.me siècle
dans les Alpes-Maritimes.
IJ rappelle la conversion, à Nice, de Jean
Ludovic Pascal, alors qu’il était officier de
la garnison de notre villes
C’est de Nice que finirent signés la plupart des édits défendant l’exercice du culte
¡réfQfmé, que fut envoyé Antoine Possegino, délégué pontifical, chargé de se rendre aux Vallées pour convertir les Vaudois,
et dont la mission aboutit à une véritable
guerre.
Al 43 km, de Nice, Sospel possédait une
Eglise oganisée, et dans ce village il existe
une construction appelée La Barbetta,
quj^auireit servi de temple aux membres
^ cette Eglise,
Diverses villes du Comté de Nice possédaient des groupes importants de protestants, notamment la Vallée de Barcelonnette et Puget, la Baronnie de Beiuil, Vernante, Tourrettes, Breil, etc. L’édit fait à
Turin le 10 juin 1569, leur donna le coup
de grâce, Ils se résolurent à l’exil.
C’est ensuite notre jeune frère Pons Arnaldo qui prend la parole : « M. Arnoulet,
dit-il, vous a transportés où nous sommes,
je vous transporterai plus loin». Et avec
lui nous faisons un voyage par la pensée à
Pra del Torno, et là, il nous fait assister
aux combats qui eurent lieu sur cette position imprenable, où nos ancêtres résistèrent avec bravoure à des armées supérieures en nombre, possédant un matériel de premier ordre, pour nous conserver
leur foi.
La parole est ensuite donnée à M. Durand, qui fait connaître à l’assemblée le
projet, imaginé par M,P, Bosio, de prendre
des films représentant les principaux épisodes de notre histoire et souligné l’importance de la réalisation de ce projet qui
contribuera à faire connaître notre histoire, ainsi que l’œuvre de notre Eglise, à
l’étranger.
M. Arnoulet donne enfin lecture d’une
poésie sur les paroles prononcées par Luther à la Diète de Worms : « Je ne puis
autrement ! Que, Dieu me soit en aide ! ».
Comme les autres années, l’esprit le plus
fraternel régna du commencement à la
fin de la réunion parmi tous les assistants
et l’on ne rentra en vide qu’à la tombée de
la nuit.'
Une collecte à été faite pour l’un des
hospices de La Tour, et wne carte fut
adressée à M, le pasteur Brochet, recoupierte de la signature de tous ceux qui prirent part à la fête.
Nos remerciements à tous ceux qui ont
contribué à rendre agréable cette fête
du 15 août, et tout spécialement à nos vénérables concierges M, et Mme Marauda,
pour nous avoir donné^a « note gaie de la
journée ». Pour les Vaudois de Nice :
Signé : F. Aknoulet, notaire,
- TURIN. La Colonie Suisse (Protestante
Pe Turin en particulier, et notre paroisse
tout entière, sont sous l’impression du départ soudain et de la perte prématurée de
M.me Anna Ahegg. Le décès a eu lieu à
Karlsbad, où elle s’était rendue pour sui
vre ime cure, et l’ensewlissement s’est
fait à Zurich, pays d’origine de la famille.
Qui a eu le priAulège d’approcher cette
femme d’élite ne peut qu’en gardey une
impresión et un souvenir inoubliables par
sa grande finesse d® sentiment, sa distinction de vraie dame, ne se plaisant pas dans
le grand train et le luxe que ses moyens
lui auraient permis, mais s’appliquant au
soulagement des souffrances et des misères humaines sous toutes leurs formes. Il ^
p’est pas une institution de bienfaisance,
dépendant de notip Eglise, qui n’ait bénéficié de lia grande générosité de cette dame ; notre Hôpital Vaudois à Turin, du*
rant sses différentes phases de développement, a été d’une manière spéciale l’objet
de son vif intérêt. Non se^ement nos Institutions étaient l’objet de sa constante
sollicitudie, mais combien de familles ont
connu la main secourable de M.me Abegg,
qui prenait soin tantôt d’un orphelin, tantôt d’un invalide ou d’une pauvre veuve;
procuranit les bains de mer ou la montagne
à des enfants besogneux, des cadeaux utiles à ses petits protégés, toujours guidée
dans sa noble mission par un esprit de
bonté et beaucoup |ie tact ! Nous signalons avec lieconnaissance le grand bien que
M.me Abegg a fait au sein de notre Paroisse ; et, en déplorant le grand vide
qu’elle laisse à Turin, nous exprimons à
M. Auguste Abegg notre profonde sympathie, en l’assurant que le souvenir de sa
digne compagne restera gravé dans nos
coeurs, *’•
(La correspondance ci-dessus était con^
posée quand nous en reçûmes une deuxieme sur le même sujet).
H: » «
La surabondance de matière, qu’on ne
peut renvoyer, nous oblige à supprimer
dans ce numéro la Cbronicpie Politique.
Les lecteurs que cette rubrique intéresse
voudront nous pardonneré
Jean Coisson, dlrectenr-responsable
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