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Soixante-deuxième aimée.
19 Novembre 1926
N» 46
l'iSm DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
^ _____________________________
PR'
^MENT!
èt Colonies
Par an
Italie (y compris les
Etranger .... ......
Plusieurs abonnements a la même adresse
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Amérique du Sud
L. 10,» 24,» 22,—
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On-s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’Echo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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îr: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
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de l’année.
Le Numéro: 25 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablej...., dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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CIRCULAIRE
fde’la Commission dn Chant Sacré.
Au moment de la vigoureuse reprise
d’activité hivernale à laqueMe s’apprêtent
.toutes nos Eglises des Vallées, nous ne
vendons pas tarder à lancer nous aussi
notre appel en faveur de la cause du chant.
■ Nous formons le vœu Que la nouvelle
année ecclédastique marque un pas en
avant dans la voie du progrès du chant
dans nos différentes Paroisses.
Notre attente et nos meilleures espérances se fondent sur les amis du chant sacré
et .sur les connaisseurs de la musique, que
nous savons prêts à consacrer à cette tâche leurs précieux talents artistiques pour
le bien de l’Eglise.
Dans le but de coordonner nos efforts et
en tirer le meilleur profit possible, nous
vous prions de fixer votre attention sur
ce qui suit :
1“ Persuadés qu’il est nécessaire d’inten. sifier toujours plus nos efforts en vue de
l’amélioration du chant dans le culte public, et que l’une des tâches les plus nécessaires et les plus sérieuses des Chorales
consiste dans l’étude des chants destinés
au culte public, nous proposons aux Eglises et aux Chorales des Vallées l’étude assidue et méthodique des chants suivants,
choisis dans le nouveau reaued des Psaumes et Cantiques : NN. 49, 55, i92, 154,
178, 199, ^1, 212, 225, 236.
2® En outre, nous invitons les Ecoles du
dimanche à étudier les cantiques suivants,
qui sont faciles et adaptés aux enfants:
NN. 253, 257, 259,, 275.
3“ Nous nous proposons enfin de visiter,
dans le courant de cette année, les Paroisses de Rorà, Perrier et Massel.
Avec nos salutations chrétiennes,
La Commission du Cbant Sacré.
PENSÉES.
'Apprenez à «Wûler votre propre fumée ». Si vous avez des ennuis, de® douleurs, des maladies, des pertes, gardez-ïes
pour vous-mêmes. Enterrez-Jes. Ceux qui
vous connaissent savent ce que vous avez
à supporter : ils ne vous admireront et ne
vous aimeront que mieux. Un cœur ferme
et une gaîté maintenue avec persévérance
vous aideront à surmonter tout ce qui
vous trouble. O. S. Marden.
Chaique âge a ses plaisirs. Si la vie a
été bien vécue, les souvenirs dans la vieillesse seront beaux. Et vraiment, quel plus
grand plaisir peut-on éprouver que celui
de regarder en arrière et de constater que
sa vie a été employée utilement, fructueusement et joyeusement ? Quand nous arrivons au port de la vieillesse, après une
rude traversée sur une mer orageuse, nous
éprouvons un sentiment de repos, de sécurité, de contentement. O. S. Marden.
¡Lie bonheur n’est pas un accident. Il ne
^ide pas dans les choses ; il ne dépend
pas, comme tant de gens le croient, de la
¡fortune ou du gain. Il est plus agréable,
c’est certain, d’avoir un peu d’argent ; mais
il n’y a cependant pas une immense différence entre circuler en automobile et en
voiture ou circuler en tramway ; entre le
confort d’une maison princière et celui
dune demeure modeste, propre, bien tePue, où l’amour régne. O. S. Marden.
EnpDr noire fraiiciils.
Vous vous disiez depuis longtemps que
j’avais oublié ma promesse faite le 15 avril
de revenir sur le sujet quii tient à cœur
à tout bon Vaudois. Comme vous vous
trompiez ! Est-il nécessaire de vous inforn
mer que j’ai eu maintes fois la tentation
de saisir ma plume pour jeter sur le papier ce « deuxième article » ? Et je renvoya^is d’une semaine à l’autre, toujours
retenu par la crainte d’anticiper sur les
évènements et de dire, malgré la prudence
dont il faut nous entourer,, des choses qu’il
n’aurait pas encore fallu dire.
Mais le moment est enfin venu de reprendre notre sujet, sans la préoccupation
de commettre des imprudences ou des indiscrétions. Ce n’est plus un secret pour
personne, désormais, qu’on va ouvrir, avec
la bienveillante autorisation des autorités
scolaires, des classes privées de français
dans toutes nos communes vaudoises, ce
dont nous nous réjouissons vivement ! Je
ne me propose pas, aujouird’hui, de vous
entretenir de ces « écoles privées », ni de
leur fontionnement, ni du programme
qu’on y développera : ü y a des choses plus
importantes à répéter.
Je dis : à répéter, car, après tout ce que
nous avons écrit, dans cette feuille et ailleurs, sur la question du français aux Vallées, que nous croyons avoir examinée sous
toutes ses faces, vous n’allez pas vous attendre à ce qu’on vous dise encore des
choses neuves, n’est-ce pas ? Nous n’avons
plus à vous démontrer l’utilité, la nécessité du français, à tous les points de vue,
pour nos Vaudoisi. Chacun de vous en sait
aussi long que nous là-dessus. Il s’agit plu•tôt de savoir si toutes nos familles sont
intimement, opiniâtrement convaincues
qu’il faut le garder à tout prix. En théorie
tout le monde est d’accord : vous ne trou-,
veriez pas cinq Vaudois — je dis cinq —
qui feraient des réserves sur ce chapitre,
qui oseraient mettre en doute les services
immenses que cette languie nous a rendus
et nous rend encore et nous rendra à l’avenir. Et nous ne mentionnons même pas sa
nécessité comme lan,gue du culte, langue
qui fut celle de nos ancêtres de ces trois
derniers siècles. Je le répète ; nous sommes tous d’accord sur la question ; tous les
Vaudois désirent vivement que le français
des Vallées ne meure pas et ils voudraient
qu’on en sauve tout ce qui peut en être
sauvé. I
Mais comment ? En se croisant les
bras ? En en laissant tout le soin à nos
autorités ecclésiastiq;ues, aux Commissions
ad hoc qui seront instituées dans toutes
nos Paroisses, aux personnes de bonne volonté qui vont se sacrifier pour son enseignement à l’école ? Ce serait trop commode
et l’on n’aboutira jamais à quelque chose
de pratique et d’efficace sans le concours
des familles, concours financier, bien entendu, et surtout concours de cdHoporation pédagogique. Que faut-il entendre par
ce grand mot de «collaboration pédagogique » ? Collaborer veut dire travailler avec
quelqu’un pour une besogne commune.
Dans le cas particulier, collaborer avec les
maîtres ou maîtresses de français veut
dire ne pas leur laisser à eux seuls tout
le souci de l’enseignement, mais s’occuper,
à la maison, de faire préparer aux enfants
leurs leçons de français... comme il faudrait
, "le faire pour toutes les autres. Ce sera là
la tâche spéciale des mères qui savent lire
le français (et elles le savent toutes) et
comprennent ce qu’eRes lisent. Tous les
jours que Dieu fait, vous aUez faire un
peu de français avec vos enfants, un peu
de lecture expRquée dans le Rvre de classe
et préférablement dans le « Récit Biblique »
ou le « Nouveau Testament ». Sacrifiez plutôt le « bout de causette » avec la voisine,
mais, je vous en supplie, ne négligez pas
cet autre devoir : vous ne sauriez employer
plus utüement votre temps. Ensuite, n’oubliez jamais de faire réciter régulièrement
les versets de Técole du dimanche aux petits et le catéchisme aux grands. Je sais
bien que, de cette façon, vous ne leur apprendrez ni l’orthographe (avec laqueRe ils
sont brouiRés, d’ailleurs, depuis toxijours),
ni la grammaire. Mais si vous leur apprenez à lire couramment et à comprendre
ce qu’ils lisent, vous les aurez mis sur la
bonne voie pour profiter, des leçons de
l’école, et ce ne sera pas peu de chose.
Un autre précieux auxiliaire pour apprendre le français à nos enfants en de-«
hors de Récole, nous le trouvons dans la
lecture d’agrément. C’est incroyable ce
qu’on peut apprendre, même en fait de
langue,' par la simple lecture ! J’ai connu
bon nombre de braves fehimes de la campagne (elles sont plus rares aujourd’hui)
qui parlaient un français très très convenable et l’écrivaient sans fautes d’orthœ
graphe ou peu s’en faut, sans n’avoir jamais fréquenté que l’écde de fiRes de leur
Paroisse. Et comment avaient-eRes acquis
cette science précieuse ? Tout simplement
par de bonnes lectures, continuées pendant
des années. N’est-ce pas que je viens
d’énoncer une vérité des plus évidentes ?
Habituons donc nos enfants un peu plus
grands à la lecture, aux bonnes lectures
françaises. Nous avons dans toutes nos bibliothèques paroissiales des livres excellents, aussi instructifs qu’intéressants, et
écrits en bon français. Faisons-en profiter
nos enfants pour qu’üs apprennent un peu
plus de français, presque sans s’en
apercevoir.
Je vois qUe ma causerie s’aRonge, et il
y aurait encore bien des choses à recommander. Il faudrait, par exemple, tirer
l’oreiRe aux parents (des pères, bien entendu) qai, sans une nécessité bien évidente, retiennent les plus grands de leurs
enfants, à la maison — le jeudi ou peUft
dant les quelques heures qui sont ou seront consacrées au fraçais en dehors de
l’horaire officiel — pour se faire aider dans
les travaux des champs ou pour garder les
brebis ! Essayez de nier la chose, si vous
l’osez ! Ils ne sont peut-être pas très nombreux, mais je vous dis qu’il y en a. Ce
sont des égoïstes qud ne comprennent rien
aux vrais intérêts des enfants ; des gens
qui, à la fin de l’année scolaire, sont parfaitement capables de s’étonner que leurs
rejetons aient appris si peu de français à
l’école ! Or, si nous avons cru bon de i-ecommander chaudement « le français de la
maison », nous vous exhortons encore plus
chaudement, chers parents, à ne pas laisser
manquer à vos enfants une seule leçon de
français ou de Bible, sous aucun prétexte.
Ajoutez ce sacrifice à tous les autres, et
vos enfants béniront votre mémoire plus
tard.
Nous venons de traverser une crise qui
pourrait avoir les plus heureux effets, si
eRe nous avait fait apprécier à leur juste
valeur certains privilèges que maints d’entre nous semblaient méconnmtre. Nous allons maintenant nous ressaisir et nous
mettre à l’œuvre avec ardeur, pour regagner le temps perdu. Malgré les déceptions
accumulées à travers les années, malgré
les obstacles qui se dressent encore devant
nous, nous sommes pleins de courage et
d’espoir en l’avenir, en ce qui a trait à
notre français, à ce pauvre et cher français qui nous est si précieux, que nous
sommes dans l’absolue nécessité de garder
et qui refleurira, pour peu que nous le
voulions, pour peu que parents, maîtres
et maîtresses, communes et égÜses, amis
de l’instruction, se mettent à l’œuvre d’un
commun accord. — L’EgRse, je le sais, est
prête à faire des sacrifices ; les chefs des
communes, tous inteRigents et bien disposés, la seconderont de leur côté; et les
parents des enfants, plus directement intéressés, vont faire le reste. Je parle, bien
entendu, des moyens matériels qu’il faudra
trouver pour le « fonctionnement » des
écoles privées de français.
Il s’agit de conserver à nos enfants un
patrimoine précieux que nous ont légué
nos aïeux. Où sont les insensés qui voudraient s’adosser la responsabüité de le
perdre par leur indifférence, leur égoïsme,
ou pour des raisons moins avouables
encore ? j. c»
La puissance de la BiWe.
Deux faits réjouissants viennent de se
produire tout récemment ; le Congrès de
la Bible, tenu à Milan, et l’attitude de
Gandhi, aux Indes.
L’Italie, qui a assisté pendant des siècles à la guerre contre la Bible, condamnée
par l’Eglise et jugée dangereuse, voit aujourd’hui des prêtres, des évêques, voire
même des cardinaux, se réunir en congrès
et décider d’introduire ce Mvre dans les
écoles et de l’expliquer en langue vulgaire
dans les églises. Nous bénissons Dieu qu’il
en soit ainsi. Les Vaudois avaient donc raison de la lire, de la faire connaître et de
la défendre. Quoi qu’il en soit, réjouissons-nous.
L’Inde, qui est partagée en un si grand
nombre de castes, mais surtout représentée par les religions brahmaniste et musulmane, qui luttent avec acharnement
l’une contre l’autre, assiste à un vrai miracle. Gandhi, le célèbre Gandhi, le héros
de l’Inde, le représentant de ce grand peuple, après s'être occupé et préoccupé de
la question politique et sociale, vient de
se consacrer aux études et est, à l’heure
actuelle, un professeur de Théologie. Il est
à la tête du collège national Gqjàrat et
c’est là, qu’à la demande des étudiants,,
il explique la Bible, s’arrêtant d’une manière spéciale sur le sermon prononcé par
Christ sur la montagne. Rusieurs croient
que Gandhi est un chrétien déguisé ; mais
non, c’est simplement un esprit large et
éclairé, cherchant partout où il y a du vrai
et du bon.
L’Evangile enseigné publiquement, et
par un tel homme, ne pourra que donner
des résultats réjouissants à la gloire de
Dieu.
La Bible est une puissance à salut.
C. A. TroNw
2
I
que Saint-Français d'Assise composa à la
^louange et à l’honneur de Dieu:
Très-haut, tout puissant, bon Seigneur,
A toi sont les louanges, la gloire et l’honneur
et toute bénédiction !
A toi seul. Très-haut, eUes sont dues
Et aucun homme n’est digne de te nommer.
Sois loué, Seigneur, avec toutes tes créatures.
Spécialement monseigneur frère Soleil,
<Jui nous donne le jour
et par qui tout s’illumine.
Il est beau et rayonnant,
avec grande splendeur ;
De toi. Très-haut, il est le symbole.
Loué sois-tu. Seigneur, ppur nos sœui’s,
la lune et les étoiles.
Dans le ciel tu les as formées, claires,
précieuses et belles.
Loué sois-tu, Seigneur, pour notre frère le vent.
Et pour l’air et le nuage, pour le ciel pur
et pour tout temps.
Par lesquels tu donnes à tes créatures la vie
et le soutien.
Sois loué. Seigneur, pour notre sœur l’eau,
Laquelle est si utile, et humble, et chaste.
Sois loué. Seigneur, pour notre frère le feu
Par lequel tu éclaires la nuit,
Il est beau et gai, courageux et fort.
Sois loué. Seigneur, pour notre sœur terre,
notre mère
Qui nous soutient et nous nourrit,
Et produit,les divers fruits et les fleurs
aux vives couleurs, et l’herbe. ■
Sois loué. Seigneur, pour ceux qui pardonnent
par amour pour toi
Et supportent les peines et les tribulations ;
Heureux ceux qui persévèrent dans la paix ;
'Par toi. Très-haut, ils seront couronnés.
Sois loué. Seigneur, pour notre sœur
la mort corporelle,
A laquelle nul vivant ne peut échapper ;
Malheur à qui meurt en état de péché mortel,
Mais heureux ceux qui font ta sainte volonté,
Car la .seconde mort ne leur fera aucun mal.
Louez et bénissez mon Seigneur
et rende'z-lui grâce,
Et servezde avec grande humilité.
Le prof. Jean Jalla a retracé dans ses
détails la belle vie de Saint-François d’Assise, dans les derniers numéros de l’Echo
de l’année passée. Nous rfy sommes plus
revenus, pas même pour la description des
fêtes grandioses et tapageuses qui ont eu
lieu à Assise â l’occasion du, 7.me centenaire de la mort du « plus saint des Italiens »,, sur lesquelles il y aurait cependant
de “sérieuses réflexions à faire. Il nous semble toutefois que les « laudes » ci-dessus,
tout imprégnées de mysticisme évangélique, méritent d'être reproduites dans une
feuille comme la nôtre, pour l’édification
des lecteurs.
Unions Chrétiennes de Jeunes Filles.
Jeudi 11 novembre eut lieu, au Pomaret,
la Conférence des Unions Chrétiennes de
Jeunes Pilles du Groupe Piémont, et les
déléguées des différentes Unions se réunirent à 10 h. lj|2 dans une sale des écoles
communales.
Après le culte d’ouverture, présidé par
le pasteur M. Guido Comba, M.lle Meynier,
nommée présidente de la Conférence, nous
transmet les plus affectueux messages de
M.me Schalck et de M.He M. Turin, qpi
sont avec nous par le cœur - et par la
pensée.
L’important sujet : Les rapports entre
Jeunes Gens et Jeunes Filles fut longuement discuté sous ses différents aspects
(camaraderie, amitié, bal, veillées, etc...).
L’apræ-midi il y eut une discussion non
moins animée sur le programme d’activité
pour la nouvelle année unioniste. Un programme riche et varié, qui permette à la
Jeune FilUe de trouver dans l’Union tout
ce dont elje a besoin.
Cette discussion fut suivie d’une causerie de M.Ue Meynier sur la Conférence
Mondiale d’Oxford, et de l’élection du Comité de Groupe dont M.me Lisette Tron
fut nommée présidente.
Après ime bonne tasse de thé servie par
l’Union du iPomaret, M. Comba termina par
la prière et M.Ue Meynier nous laissa cornu
me devise pour cette année un seul mot :
Amour ; amour pour Dieu, amour pour nos
sœurs unionistes et amour pour notre
prochain. H. C.
Vedere in
4* pagina il
lalalwi ielle PoMìbbIbì
della Libreria «LA LUCE».
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Samedi, 6 courant, a été
■béni, dans le temple de SrfLaurenf, le mariage de M. Armand-Hugon Adolphe, de
La Tour, avec M.lle Jourdan Marguerite,
des Jourdans d’Angrogne. Nos meilleurs
vœux accompagnent ces jeunes époux.
— Nous recevons de Nice la triste nouvelle de la mort de M. Bianchi Henri, rappelé soudainement le 5 courant, à l’âge de
66 ans. La sépulture a eu lieu le 10 courant et a été présidée par M. le pasteur
Albert Prochet.
Nos condoléances sincères aux membres ^
de la famille Bianchi, qui résident à ^
Angrqgne. D. P.
GENEVE. Cdorde Vaudmse. Les Vaudois du Piémont habitant Genève, se sont
réunis le 6 novembre pour fêter M. Emüe
Benech, le digne président de leur Société
de Secours Mutuels depuis 20 ans.
Une nombreuse assistance a tenu à venir
lui témoigner sa reconnaissance (ainsi qu’à
Madanre et Mademoiselle iBenech) pour
tout ce qu’il a fait en faveur de ses compatriotes. Un souvenir lui fut offert au
nom des membres de la Société ; des discours chaleureux ont prouvé à M. Benech
la gratitude des Vaudois, gratitude qu’il
mérite, car il n’a jamais ménagé son temps
et sa peine quand il s’agissait de recevoir
ou de conseiller ses frères des Vallées.
«
M. Benech a répondu par quelques paroles émues ; et a retracé ensuite l’m:tivité
et le caractère des premières années de
la Société. 21*^
Nous félicitons de grand cœur le bon
Vaudois qu’a toujours été le doct. Emile
Benech, pour les témoignages de haute estime qu’il vient de recevoir, et nous sommes heureux de constater que les frères
Vaudois de Genève savent apprécier ceux
des nôtres qui leur font du bien en pays
étranger. réd.
VENISE. Voici quelques détails au sujet
de l’agression, mentionnée dans le dernier
numéro, et dont failht être victime notre
illustre coreligionnaire, le sénateur Davide
Giordano.
Dans la matinée du 9 courant, le prof.
Giordano sortait de l’hôpital après sa visite habituelle, et se dirigeait vers son habitation, lorsqu’il fut tout à coup assailli
à coups de poignards par un individu qui
l’attendait au passage. Grâce à son admirable sang-froid, à sa présence d’esprit...
et à la vigueur de ses muscles, le docteur
Giordano put non seulement se défendre,
mais il parvint à immobiliser le meurtrier,
à le désarmer et à le remettre entre les
mains de deux « vigili ». Après quoi il rentrait tranquillement dans son hôpital pour
se faire panser les blessures peu graves
qu’il avait rapixirtées à la tête, à l’épaule
et à l’avant-ibras droit, et était ensuite accompagné à son habitation^
Le meurtrier, un certain Solazzo, interrogé par la Questure, a déclaré qu’ü avait
pris le sénateur Giordano pour le président de la Congrégation de charité, le
comm. Spandri, lequel lui avait refusé à
plusieurs reprises l’autorisation d’être retiré dans un établissement de santé de la
ville. C’est pourquoi ü avait décidé de le
tuer ! Une méprise, comme vous voyez, qui
pouvait coûter la vie au sénateur Giordano:! Heureusement, Dieu l’a gardé et
l’illustre chirurgien — aussitôt félicité par
des milliers de lettres et de télégrammes
provenant de tous les coins de l’Italie —
est en voie de guérison et a pu reprendre,
le jour suivant, ses occupations.
H» ^ ^
PERSONALIA.
Nous apprenons que l’officier de la marine de guerre, M. Charles Maggiore, vient
d’être promu « capitaine de corvette »,
grade équivalant à celui de « maggiore »
de l’armée.
Nous félicitons chaudement le sympathique officier, ex-élève de notre Collège, ainsi
que sa famille, et l’accompagnons de nos
meilleurs vœux dans sa brillante carrière.
Nouvelles de la Semaiue.
Le 9 courant, a eu lieu, comme nous
l’avions annoncé dans le numéro de la semaine dernière, la séance extraordinaire de
la Chambre pour l’approbation du projet
de loi concernant l’institution de la peine
de mort et d’autres sanctions pénales pour
la défense du régime. Après une grandiose
manifestation en l’honneur de M. Mussolini, et après la commémoration de S. A.
R. la princesse Laetitia de Savoie-Napoléon, faite par le Président de la Chambre,
le secrétaire général du parti fasciste, hon.
Turati, a présenté une motion en faveur
de la déchéance du mandat parlementaire
des 125 députés « aventiniens » et communistes, qui avaient cessé de prendre part
aux séances après l’affaire Matteolti ; motion qui a été approuvée à runanimité.
Ensuite le projet de loi sur la peine-de
mort a été examiné et, sans discussion, approuvé par 320 voix contre 6 ; apiiès quoi
la Chambre s’est ajournée et sera convoquée à domicile.
Le Sénat s’est rouvert le 16 courant et
nous donnerons dans le prochain numéro
un bref compte-rendu de la première
séance.
En reprenant possession du Ministère de
l’intérieur, le Chef du Gouvernement a
adressé aux Préfets une circulaire en leur
demandant surtout d’appliquer rigoureusement toutes les lois émanées pour la défense du régime, et d’exercer une sévère
tutelle sur l’ordre public « afin que
la reprise économique ;de la nation ne
puisse être troublée ni retardée d’aucune
manière ».
Le 11 novembre, anniversaire de la naissance de notre Souverain, a été célébré
comme de coutume. Cependant, la revue
traditionnelle des troupes, à Rome comme
dans tous les autres centres d’Italie, a été
faite, cette année, dans les casernes, à
cause de la mort récente de la princesse
Laetitia duchesse d’Aoste.
L’application immédiate de la nouvelle
loi de sûreté publique à l’égard des organisations antifascistes n’a pas donné lieu,
fort heureusement, au moindre incident.
Tous les partis politiques et associations
jugés comme étant contraires au régime,
ont été dissous. Tous les journaux d’op-position sont suspendus jusqu’à nouvel
ordre.
D’après un récent communiqué de la
« Stéfani », il résulte que la balance commerciale s’est encore sensiblement améliorée dans le courant du mois d’octobre. Le
chiffre des importations a subi une diminution de près de 100 millions et celui des
exportations une augmentation de près de
2(0 miiUions de lires
— Belgique. A Bruxelles a eu lieu, le 10
courant, le mariage du prince héritier Léopold, duc de Brabant, avec la princesse
Astrid de Suède. La princesse Astrid étant
protestante, il n’y a pas eu de messe pour
consacrer leur union, qui a été bénie par
l’archevêque de Malines dans la cathédrale,
de Bruxelles.
— France. L’affaire du complot révolutionnaire de Catalogne continue à faire les
frais de l’opinion publique française. Le
sort du colonnel Ricciotti Garibaldi qui, à
ce qu’il paraît, aurait dû être expulsé, de
par une disposition récente du Conseil des
Ministres, devra être décidé par les magistrats à qui l’on vient de remettre tout
le dossier concernant cette affaire compliquée sur laquelle on maintient la plus absolue discrétion. Dans l’attente des sanctions pénales, le colonnel Garibaldi a été
enfermé dans la prison de la Santé avec
le colonnel Macia, l’organisateur du complot catalan.
M. Poincaré vient de remporter une victoire brillante à la Chambre, à la suite de
la votation sur le renvoi des interpellations : votation qui a donné 365 voix favorables contre 207, A la suite de ce résultat, la Chambre a commencé immédiatement la discussion du budget de 1927.
— Angleterre. Samedi 13 courant, après
6 mois de grève des mineurs, il semble que
la paix industrielle s’est enfin conclue sur
la base de nouvelles propositions avancées
par. le Gouvernement que les deux parties
en lutte ont pris en considération. ¡D’après
un calcul tout récent, il résulte que cette
grève de 6 mois aurait coûté, au Gouvernement, plus de llO milions de livres
sterling,.
—ï Russie. Un colloque russo-turco-persan a eu lieu ces jours-ci à Odessa, pour
la conclusion, paraît-il, d’un « accord pétrolier » entre les trois nations ; cependant
il n’y aurait rien d’impossible à ce que le
colloque en question ne servît à cacher
une entente politique entre la Russie et
la Turquie contre les grandes puissances
européennes.
— Notre aviation militaire vient de remporter un nouveau magnifique succès en
Amérique, à l’occasion de la joute annuelle
pour la «coupe &hneider» entre hydro
avions de différentes nations. Cette victoire est d’autant plus réjouissante pour
nous, que l’appareil piloté par le vainqueur
commandant Debemardi, était italien et le
moteur qui l’actionnait avait été construit
par la Fiat. La vitesse que notre vaillant î
pilote a obtenue avec cet appareil a été s
de plus de 450 'km. à l’heure ! Un vrai
triomphe pour l’industrie nationale et pour ,
notre admirable aviation qui, de ce fait,-!
s’est assurée une place prééminente sur-;
les aviations étrangères, ce dont chaque.
Italien doit être orgueüleUx à juste titre,
t.
NoüYelles religieuses et faits divers.
Dans la Mission. La progression de
l’œuvre missionnaire. Au début du XlX.me.
siècle, on ne comptait que sept Sociétés de. '
Missions protestantes ; environ 170 mds-i
sionnaires étaient à l’œuvre, et les dons
annuels pour les missions ne dépassaient '
pas un million.
En 1860, le nombre des missionnaires
évangéliques était évalué à 1.500 environ, ;
le nombre des païens christianisés était es- î
timé à 837.000, et celui des recettes à 23
millions.
En 1900, il y avait 249 Sociétés de Mis-'
sions. Les missionnaires consacrés étaient
au nombre de 4.671 et l’ensemble du per-J
sonnel missionnaire était de 15.000 personnes. Il y avait 64.000 aides indigènes, dont.
3.598 pasteurs consacrés. L’œuvre mis-,
sionnaire comptait 3.470.000 chrétiens. Les:
dons reçus par les diverses Sociétés, s’élevaient à la somme de 85 millions.
A l’heure aetualle, il n’y a pas moins de
350 Sociétés de Missions protestantes, em- '
ployant un personnel missionnaire d’envi-'
ron 30.000 personnes, dont 7.625 missionnaires consacrés. Il y a près de 152.000
aides indigènes, parmi lesquels 10.500 pas-5
teurs consacrés. Le cniffre des églises organisées s’élève à 36.000, et celui des chrétiens évangéliques à 8.342.000 ; enfin, les'
dons annuels, pour les Missions, atteignent 376 rnillions.
La diffusion de la Bible. En 1804 —
— date de la fondation de la Société Biblique Britannique — la Bible n’était traduite qu’en 57 langues. Aujourd’hui, cette,
même Société l’imprime et la répand en,
579 langues ou dialectes. Plus de 200 de ;
ces traductions ont été ajoutées durant ces '
vingt-cinq dernières années, ce qui repié-.
sente Une moyenne de huit traductions^.
nouvelles chaque année.
La Société Biblique Britannique a pu-.i
blié, en 1925, 10.452.733 exemplaires de'ï
l’Ecriture Sainte, c’est à dire : 1.152.321
Bibles, 1.161.803 Nouveaux Testaments, et
8.138.609 portions détachées de la Bible.'l
Remarquons que ce dernier chiffre dépasse ’
de plus de 5 millions celui de la circulation!
annuelle d’il y a vingt-cinq ans. Ce splendide accroissement provient de la demande,;
toujours plus grande, des champs de mission ; il indique et souligne le développement de l’œuvre missionnaire et la part
si active qu’y prend la Société Biblique. ;
(Eglise Libre). H. C.
•f! ÿ ÿ
Japon. Le gouverneur japonais prépare
un nouveau statut fixant les rapports entre
l’Etat et les grandes religions du pays. j
Des représentants de ces religions ont été^
invités à collaborer à l’établissement de co':
statut. Celui-ci est élaboré par une Com-^
m
-i
1
mission de quarante membres, délégués du f
gouvernement, parlementaires, savants,
etc. ; mais cette Commission comprend^
aussi 8 représentants des 48 millions de
Bouddhistes, 3 représentants des 10 mil-|
lions de Shintoïstes et 2 représentants des,f|
2,50.000 chrétiens japonais. «
Selon une déclaration du Ministre de
l’instruction à un journaliste, la loi nour'5“
velle autorise les confessions chrétienne^ î
' à se constituer en associations religieuses,
pourvu qu’elles se soumettent aux forroa-]|
lités nécessaires. «Le christianisme,
ajouté le Ministre, a jusqu’ici occuiié unfi;
position sulxirdonnée, â cause de son peç.'.
d’influence et des circonstances historiques^
mais il sera dans l’avenir sur le même pie'
que les deux autres religions ».
Cette bonne volonté du Japon à l’égard ^
du christianisme, explique le Ministre, est
due à deux causes : au libéralisme actudy
qui s’efforce de tenir la balance égale entre ^
toutes les religions et, d’autre part, à lfti|
conviction que le christianisme ne con8*æ
titue nullement une menace pour les tra»ii
ditions nationales et les institutions
peuple japonais. « Le christianisme s’aO'gi
corde très bien avec nos us et coutumes,
et je déclare ouvertement qu’il peut plonger de profondes racines dans notre vie
nationale sans entrer en conflit avec notr^j '
tradition». (Semaine Religieuse)
Hî Hî
4;
Etats-Unis d’Amérique. Un bon et
du Théâtre. La ville de Washington
offre divers exemples d’une sorte d’enter
3
■entre les lEgüises et les théâtres. Les Universalistes, qui ont eu l’a-nnée dernière à
leur disposition le Théâtre Métropplitain de
CrœndaJl pour leurs services du dimanche,
profitent maintenant de la même faculté
^ans le Théâtre de l’Ambassadeur, tandis
qu’on achève leur nouvellei Eglise. C’est
l'Elglise Congrégationaliste, dont le président CoOlidge est membre, qui se sert actuellement du premier de ces théâtres,
pour les services du dimanche. Quant aux
.services de semaine, ils ont lieu dans la
Synagogue de la 8.me Rue, prêtée à titre
gracieux. Le 'Théâtre Savoy donne l’hospitalité à Tune des paroisses de TEgiIise
Episcopale. Enfin, trois autres théâtres
- ont été mis à la disposition des classes bibliques internationales.
{Evang'ü'e et Liberté).
^ ^ m
Espagne. Il y a un recul en EIspagne
depuis l’introduction du Directoire, en ce
qui concerne l’altitude des autorités vis-âvis du protestantisme. Des fidèles ont été
arrêtés et frappés d’amende pour avoir
chanté des cantiques dans leur propre maison ; des amendes ont été infligées à des
hommes ^’enhardissant à distribuer des
traités ; les pasteurs des églises ont été
invités à enlever les panneaux qui ^ servaient d’annonce à l’église. Le conférencier d’une réunion publique se vit enjoindre, par un gouverneur de province, de ne
mentionner ni la Bible ni le protestantisme. La presse religieuse s’est vu interdire
de dire quoi que ce soit concernant le tra-,
vail de l’évangélisation en Espagne. Une
protestation contre ces mesures non seulement n’obtint pas d’amélioration, mais
encore provoqua cette menace : « Le temps
viendra pour nous d’agir contre les écoles
évangéliques ! ». Le gouverneur de Tune
des plus importantes provinces en Espagne, a écrit : « J’ai toujours rendu difficile,
et je rendrai tou;jours difficile toute propagande contre notre religion qui est la seule
vraie religion ». (The Christian).
»
Evangélisation par la presse au Japon.
Quelques-uns de nos lecteurs ignorent
peut-être qu’au Japon 98 0|0 des enfants
fréquentent l’école et que la grande majorité des adultes sait lire ; une même langue
écrite et parlée est répandue dans 'tout le
pays et il y> a près de 300 quotidiens, dont
quelques-uns ont un tirage de près d’un
million d’exemplaires. ^Malgré les progrès
de l’industrialisme, le Japon est encore
aujourd’hui une nation agricole ; seulement
14,8 OlO des habitants vivent da,ns des cités
et il n’y a p^s encore de signe d’une diminution sensible de la population des campagnes. I-ors d’une récente conférence occasionnée par la visite du doct. Mott au Japon
on eut l’opinion unanime que le Japon
était plus conscient de ses besoins spirituels qu’il ne l’avait été depuis bien des
années. Ces facteurs sont d’une grande
importance pour expliquer la méthode et
la valeur de TévangéUsation par la presse.
Des articles chrétiens sont insérés régulièrement dans certains quotidiens avec une
invitation à des réponses de la pa,rt de
ceqx qu’ils intéressent. Ces articles traitent
de sujets fort divem, mais leur inspiration
chrétienne n’est nullement camouflée. Ils
ne combattent pas directement les autres
religions ; ils les ignorent ou plutôt ils
essayent, en présentant l’idéal chrétien, de
neutraliser leur influence. Ils tra,itent des
questions actuelles, se faisant tout à tous,
comm.e Saint-Paul, pour en sauver quelques-uns. Sans exception tous ces articles
sont écrits par des Japonais ; leur longueur
est d’une colonne, ce qui équivaut à environ SCO mots en anglais. Si des correspondants demandent de plus amples informations, ils sont mis en relation avec une
société qui met à leur disposition une librairie circulante. Ainsi l’évangélisation
par la pre®e met le message chrétien en
contact permanent avec le public. Les articles de l’office de Tolkio ont donné lieu,
pendant le cours de dix mois à 7000 correspondances, dont le plus grand nombre
provenait de la jeune génération et d’agriculteurs cultivés.
(D’après le Chinese Recorder, cité"
par le Semeur Vaudois).
La BANCA AGRICOLA ITALIANA
(Filiale di Torre Pellice)
informa che si tiene a disposizione dei possessori di Buoni del Tesoro Ordinari e Poliennali per quanto riguarda l’applicazione
del R. D. 6-11-1926 (cambio dei Buoni
del Tesoro Ordinari e Poliennali con
Titoli del nuovo Consolidato 5 %).
~ Il Geometra PAOLO ROSTAGNO
Torre Pellice
(Casa della Società Generale Operaia)
essendosi ormai dedicato interamente alla
professione, assume, relativamente a questa, qualsiasi incarico di assoluta fiducia.
BIBUOGRAPHIES
A. Peruzzi : Il primo capitdo della Genesi.
Wilkes Barre, U. S. A., 1926.
L’auteur, qui croit à l’inspiration littérale de la (ienèse, y défend le point de vue
(qui est désormais celui de toute personne
cultivée) niant qu’il y ait incompatibilité
entre le récit de la Genèse et les connaissances scientifiques actuelles et qui trouve,
au contraire, q|ue la science géologique moderne ne fait que confirmer et préciser les
affirmations de l’écrivain sacré d’il y a 5
à 6 mille ans. Les 6 jours de la création
biblique ne seraient donc qfue les périodes
par lesquelles la terre a dû passer, à travers des cataclismes effroyables, et qui se
sont succédé avec une progression mathématique, pour arriver à l’état actuel, qui
seul a pu permettre à l’homme d’y paraître et de l’habiter. Le sixième jour se prolonge donc jusqu’à nous et continuera jusqu’à ce que « les nouveaux deux et la nouvelle terre », annoncés par les prophètes,
paraissent et nous annoncent le septième
jour, qui sera celui du repos final, le Sabbat du. Seigneur.
L’homme « créé à l’image et 'à la ressemblance de IDieu» serait donc l’être en qui
il y a, non pas — comme on l’admet généralement — une parcelle divine et immortelle, mais seulement la possibilité de le devenir, l’être prédestiné à être un jour
semblable à Dieu.
L’auteur rejette par conséquent la doctrine de l’immortalité de l’âme, qui nous
est venue —■ dit-il — de la philosophie
payenne, et qui ne peut être acceptée par
ceux qui croient à la prédestination (comme l’auteur) et à l’œuvre rédemptrice du
Christ, qui est venu sauver ceux qui étaient
perdus, mais qui sont destinés à devenir
des enfants de Dieu. Th.
H: Hi ^
C’est un rempart... Esquisses historiques
du temps de la Réformation, publiées par
les U. C. de J. iG. de la Sxiisse romande.
1 vol. in-16 de 254 pages - « Edition Labor » - 4, Rue de l’Athénée - Genève —
Fr,s. 3,;5i0l.
Au temps des martyrs et des Croisés et
Quand on chantait les Psaumes, deux vœ
lûmes captivants et spécialement destinés
aux études à faire en commun dans les
Unions Chrétiennes ou les Cercles de Jeunesse chrétienne, ont ouvert lie chemin au
livre que nous annonçons ici. «C’est un
rempart... » ne le cède en rien à ses devanciers. La méthode est la même : prén
senter de façon simple et vivante différents
aspects de quelques grandes personnalités
religieuses. (Ici Luther, Melanchton, (Durer,
Bach, Zwingli, Knox, Cromwell, Guillaume
le Taciturne, les pèlerins du « Mayflower »).
Chaque étude est suivie de brèves notes
historiques, pédagogiques et bibliographiques qui facilitent grandement l’exploration et la présentation du sujet. Enfin, en
appendice, on -trouve un « tableau schématique du développement de la Réformation
dans les pays germaniques, Scandinaves et
anglo-saxons ».
Ce nouveau volume sera salué avec joie
par tous ceux qui s’occupent de la formation du caractère des adolescents et des
jeunes gens. L’inspiration que Ton trouve
auprès des héros de la foi est, à coté de
la lecture et de l’étude de la Bible, le meilleur des toniques pour la vie chrétienne.
Notre époque a besoin de personnalités nobles, vigoureuses, moralement et religieusement inébranlables, qui .seront un exemple pour une succession de générations.
A recommander, d’une façon spéciale, à
toutes nos Unions de Jeunesse, des deux
sexes.
OUVRAGES REÇUS.
Ciu.SEPPE Rostain : L’Arpa déU’Universo per la popolarizzazione della radio-telefonia — Torre Pellice, Tipografia Alpina
— L. 2.
Une élégante brochure d’une trentaine
de pages, ornée de nombreux dessins et
graphiques explicatifs, destinée à mettre
les secrets de la radio-téléphonie à la portée des profanes même. U s’agit de là reproduction textuelle de la belle conférence
que l’ingénieur Rostain a donnée, il y a
quelques mois, à La Tour, et en mai dernier à la Y. M. C. A. de Turin, conférence
qui fut vivement goûtée et qu’apprécieront
également ceux de nos lecteurs qui n’ont
pas eu l’avantage de l’entendre et qui vont,
sans doute, se la procurer.
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M. E. Marauda, Londres » 100,—
M. Piïade Marigunti, La Tour » 100,—
M. |M. Coucourde, Envers-OPinache » 20,M. Auguste Pastre, Pomaret » 20,—
Circolo Valdese iG. iGlanaveUo, Rorà » 25,U. C. de J. G.„ Id. » 25,—
M.lie L. Jourdan, La Tour, en sou-
venir de ,sa chère maman » 5 —
M.lle M. Rivoire, La Haye > 45,^
Comte' |P. di Campello, en souvenir
de sa femme A. di Campello % 100,—
Collecte au tem,ple, La Tour » 156,10
M. D. Pons, Perrior-Maneillie » 10,—
En souvenir de rancienne orpheline
M.me L. Tron, son mari IP. Tran y
Rodoret 100,—
M. P. Rostagno, Donnaz > 25,—
M.lle Ch. Beckwith, La Tour » 100,—
M. et (M.me E. RoRier, Milan » 10O,t—
M. Tito Baldocchi, Refuge, St-Jean » 5,—
Famille Dreher, La Tour, par l’en -
tremise du Consistoire » 5.000,—
Total L. 7.126,10
Par M.lle Arias :
M.me Sévérac, ’MarseiUe L. 25,—
M.lle Angèle Long » 10,—
Miss Dods » 40,—
M.Ue Baudy-Malan, Genève » 20,M. Nicola Diano, Bari > 6,—
M. ®. Gardiol > 10,—
M. Sauter, Winterthur » 100,^
M.me Jenny Bert, S use » 25,—
M.me Christenson » 10,—
Délégué Synode » 5,—
Total L. 251,—
Cassa di Risparmio di Torino » 1.200,—
,, Total général L. 8.577,10
H: Hi Hi
Fleurs en souvenir de M.me Orsda Gay-
Juon :
M.me Giulia Tron-Roman U 20v—
Ada Benech, Pignerol » 25,
Monumento ad Arnaud.
La Présidence dela^ Cdlonia Pinerdese »
nous prie d’insérer les lignes d-dessom:
« Il Comitato per la erezione del monumento ad Enrico Arnaud ha ricevuto, nelja
scorsa settimana, due rilevanti oblazioni :
una di lire mille dal grand’uff. Luigi Burgo,
ed altra di lire cinquecento dalla Società
Talco e Grafite Val Chisone.
«Ringraziando i cortesi oblatori, rivolge
viva preghiera a quanti si interessano per
la realizzazione della sua iniziativa, onde
vogliano con sdlecitudine adoprarsi per
raccogliere, fra le persone di loro conoscenza, la somma occorrente per saldare
le passività ancora esistenti, che ammontano a L. 7.556,50 ».
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Entà pensa 7 vê, d’nan(t) dire üno paroUo.
A ou a pâ büttà ënt ün saa rout.
Qui lavarla tèto a ün ase, â pert sa peno
e soun savoun.
Dë dui quo rüsiën, ün s’riën vai nü e
l’autre viti d’ papié.
Qui s’ fai feo, lou loup la ma^io.
Ogni ëndreit a soun ënvers.
Non (s) an tüti notri difet:
Parlo poc e boun e fout foro d’bouna rasami.
Laissà and aval l’aigo.
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la po.
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