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Soixante-dixième année
7 Décembre 1934-Xin
N* 48
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T CHAQUE VENDREDI
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PRIX D'ABONNEMENT i
Italie et Colonies italiennes .
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ptm U ni iNTEiiiiiii
En attendant Fanione.
NUIT NOIRE.
i Sentinelle, où en est la nuit ? ;
Esaïe XXI, 11.
Les gens de bien n’aiment pas la nuit,
parce qu’elle favorise, par sœ profondes
ténèbres, les actions les plus infâmes qu’on
puisse inx^rmer. La nuit, nécessaire pour
bien des raisons, représente une condition
anormale, dont on veut sortir, si pœtsible.
C’est l’horreur d’une profonde nuit monaJie qui a dicté ces mots : « Sentinele,, où
en est la nuit ? ».
La fête de Noël approche ; c’est la fête
de la joie, et nous voudrions la célébrer
dans la joie et dans Féclat d’une rayoitir
liante lumière, mais il fait nuit, bien nuit
enteore, et nous crions nous aussi avec un.
accent plein d’inquiétude et d'angoisse :
SejnitineHei où en est la nuit ?
Nous tendons l’oreille avec un léger frisson de tout notre être, en attendant une
réiponse. La sentinelle s’est promenée tout
le long des hautes murailles crénelées, elle
a épié lœ abords du château qu’elle garde
soigneusement, elle a fait effort pour voir
aussi loin que possible ; mais la nuit étant
encore très sombre, elle rentre dans la petite tour ai poivrière, et attend. De son
donjon elle nous avertît cejiendant et nous ,
dit que la nuit, cette nuit qui nous opprime, nous écrase, est toujours très
sombre,
La sentinelle chrétienne, placée au-dessus de toutes les misères humaines, mais
pas si loin qu’elle ne les voie, ne peut que
nous renseigner sur la nuit quî nous eaiivironne. Elle n’a pour nous d’autre
message que celui que nous connaissons,
malheureusement.
Où en est la nuit ?
Nous sommes dans la nuit la plus otecurei maUgré les rayons d'un beau soleil
brillaut siur la terre, malgré les splendeurs
d une civilisation qui sait exploiter tous
les trésors de la nature et s’en servir.
Cette affirmation va certes me classer
parmi les plus noirs jiessimistes : patience !
je m’èn console dans la conviction que les
optimistes sont souvent des aveugles qui
ne voient pas le mal, qui ne réabseut pas
te tragique des situations.
Aiujourd’hui — heureux qui peut se Ip
ddasimuler — nous sommes dans la nuit
Pirafanide du mal, et peut-être sur le bord
de quelque abîme que nous ne soupçonnoins pas.
Notre Europe vieilhe et aifaibhe, loin
de rajeunir par une politique de vraie
paix, semble perdre la raison et s’engouffrer dans des culs de sac. La main de C&m,
affreuse, gigantesque, sanglante, menaçante, est levée sur le monde.
Les hommes de gouvernement ont une
énorme responsabilité devant le problème
de la paix et de la guerre, et malgré les
difficultés, ils doivent tout oser pour ne
pas lancer une autre fois les peuples
l’abaminiable tuerie de la guerre.
Et à côté de la menace continuelle d’une
conflagration, placez une autre plaie qui
humSKe toutes les nations civilisée : le
chômage. Des hommes, des femmes de tout
âge, de toute condition, pleins de force et
de bonne volonté, avec des familles à maintenir, des enfants à élever, qui ne trou
vent pas de travail chez eux, qui ne sont
pas admis à l’étranger parce qpie tous ferment leur propres portes... Quel siiectacle
désolant et quelles terribles conséquences !
Puis regardez encore : voilà l’athéisine
en train de saper toutes les bases morales
sur lesquelles reposait notre civilisation. Il
ne s’agit plus de l’athéisme individuel,
mais d’un athéisme organisé, marchant,
armé, à la conquête du monde.
Et les résultats en sont déjà manifestles ; plus de discipline intérieure, plus de
respect, mais l’effronté dévergondage des
mœurs et de la parole.
C’est une vague de mal qui menace d’engloutir le monde, c’est un ^>ais brouillard qui baigne tout. Quelle nuit ! La sentinelle a raison de dire qu’elle est plus
sombre que jamais.
Je me fais hardi et je demande à la
sentinelle :
— Pourquoi la nuit estnelle si sombre ?
— Pourquoi ?
Il le faut ; il est nécessaire que le mal
devienne toujours plus grand, qu’il menace
tout, qu’il traîne les hommes sur te bord
de l’abîme. Il faut qu’ils glorifient leurs inventions et leurs découvertes, qu’ils élèvent sur de majestueux socles leurs grands
personnages, qu’ils vantent les bienfaits de
toutes leurs doctrines et de toutes leurs
philosophies, qu’ils annoncent que te paradis terrestre est aux portes.
Ainsi faisant, la nuit deviendra toujours
Plus noire, mais si noire qu’ils seront saisis d une sainte frayeur. Leur effroi sera
d'’autant plus grand qu’ils réaliseront que
cette nuit ce sont eux qui l’ont voulue^ qui
i ont créée ; est l’œuvre de leurs mains
an. service d’un esprit perverti.
On ne remontera la pente que lorsqu’on
sera arrivé à s’embourber, tout au fond,
dans les marais. Telle est l’expérience que
doit faire l’humanité, avant que raurare
s’annonce.
La nouveUe n’est pas gaie.
— Sentinelle, où en est la nuit ?
— La nuit est profonde, die doit l’être
pour que nous puisions nous attendre à
voir poindire l’anrore.
POUR LE DIMANCHE DE LA PAIX
Qdi udii la Jineüi [Uieini EDniiitBM?
Les travaux sur « CJirist et la fraternité
universelle » (*), présentés i>ar de jeunes
européens et européennes qui ont participé
au concours international, permettent de
se faire une idée des tendances spirituefles
d’une partie’au moins de la jeunesse de ce
contin^t.
On relève tout d’abord te sentiment
d’une angoisse générale^ l'impression de
vivre à une époque de confusion univeni
sefle dans tous les domaines. « Nous vivms
dans un temps ç(ui fait peur», déclare
l’auteiir d’un mémoire russe envoyé d’Estonie. « Nous nous trouvons comme sur
une caisse de poudre cpii peut éclater par
une seule étincelle Nous vivons à une époque où l’athéifeme et la religion sont engagés dans une terrible lutte, «Hnme deux
lutteurs qui se crampimnent l’un à Fautre», (Dette angoisse se teinte parfois de
ramertume profonde laissée par te souve
(*) C’était le sujet d’un concours limité aux
jeunes fliles et jeunes gens de 14 à 19 ans, habitant l’Europe. Ce que nous publions est Id
compte-rendu du jury, après avoir examiné les
294 travaux présentés. RE».
nir de la guerre : « On érige des monumeints pour nos pères tués, dit un Polonais, tandis que nous, orphelins, nous sommes des monuments vivants de la guerre ».
^ Cette inquiétlude générale s’accompagne
d’un esprit imiversel de critique, qui s’attaque surtout aux institutions politiques
intematianiaSes et nationales. La jeunesse
dit sa déception de voir que ces instituions ne réalisent ixas tous les espoirs
gpi’eUe avait mis en elles. Elle marque une
syn^thie plus optimiste pour toutes les
formes de coopération volontaire individu^ : Alliance universelle des' U. C.
iJ, G. et de J. F., Amitié initemationale par
les élises, Mouvement des éclaireurs, etc.
.J La fraternité universelle selon Christ
reslie-t-elle possible ? Les concurrents ont,
dans l’enseimbte, bien mis en lumière la
source jaillissante du christianisme authentique, à savoir le Sommaire de la Loi,
mais ils ne se sont pas toujours rendu
cojnipite que te Christ n’a pas seulement demandé d'aimer le prochain comme soimême, noais de Faimer comme lui, le Christ,
nous a aimés. La plupart des concurrente
— en tous cas les meiDeurs — ont également bien relevé que pour te Christ, qui
avait loué la foi du centenier romain et
donné en exemple du prochain te bon
l^bmaritain, il n’y avait pas de distinction
' possible entre ses compatriotes et les
étrangers, et ils ont donné toute sa valeur
à la parole de St-Paul’ : « Il n'y a plus ni
Grec, ni Juif, ni circoncis, ni incirconcis... ».
Toutefais, un trop grand nombre, après
avdir exalté la loi chrétienne d’amour, se
sont 'bornés à se répandre en vagues effusions sentimentales sur te bienfaits de
l’amour chrétien. Ils oublient, dans leur optimisme, qne le christianisme existe depuis
des sièclea et que le monde n’est pas transformé. Leur vision intérieure du cœur humain a manqué de réalisme ; ils n’ont pas
mesuré — sauf quelques-uns des meilteurs
— la grandeur de l’obstacle : le péché, et
(n ’ont pu mettre en regard toute la grandeur du Christ libérateur.
Voilà pourquoi d’ailteurs beaucoup de ces
jeunes — je crois pouvoir dire la majorité
— même lorsqu’ils n’ont pas développé leur
pensée, ont exprimé avec une conviction
sincère et parfois passionnée l’idée que ]|a
condition fondamentaile de FétablissemiKit
de la fraternité universelle dans te monde
eist tout d’abord la- réforme indiviàueUe, la
régénération du cœur de chaque homme ;
ils ont insisté sur la puissanoe cacéatrfce de
ce sentiment individuel pour am«îer une
transformation de la coflectivité
Le jury eût aimé voir traités dans une
même copie te deux aspects de la question : régénératSon individuelle par Christ
instauré dans le cœur humain, régénéra-i
tion des institutions politiques et sociales
par Christ, intégré dans l’humanité. A défaut de cette synthèse, il a porté ses préférences sur deux travaux très différents :
l’un, celui d’une jeune Grecque, développe
avec beaucoup de clarté et de foi cette idée
que la sohitiœi est dans Faction individuelle, rayonnante par la contagion ¡de
Fexemple, par l’influence du Œirist, à travers un cercle de plus en plus large d’individus, jusqu’à la transformation totale de
l’humanité ; FaUtre, celui d’un jeune Danois, procédant iiar affirmations peut-être
trop catégoriqnies, mais vigoureuses, a
montré ce que devait être Faction réformatirice du Christ dans la société.
L’idée fondamentale exprimée dans ces
essais est que l'individu jet la société éta
bliront cette fraternité universelle lorsque
la primauté du Christ sera reconnue, lorsqu'il sera la pierre d’angle de la cité
future...
Comment inférer cette fratemité chrétienne dans le monde ? (hi constate, en général, une connatesance însuifisante du développement historique du christianiane ;
on ne rend pas toujours hommage à ce qu’il
a aiccompli au cours des siècles, ix)ur établir la fraternité entre les hommes. Maffs,
sans doute, en raison même de cette appréciation un peu pessimiste et injuste des
résultats obtenus, on voit se manifester
partout te goût d’une théologie active, le
besoin de placer l’inspiration du Christ au
centre des affaires humaines. Ces jeuipes
sont, en effet, d’acxxxrd sur un certain nonxbre de pointe. La guerrci, à quelc[uea exceptions près, est nettement répudiée
comme incompatible avec le christianisme ;
« Christ, en désarmant son disciple, a désarmé avec lui toute la chrétienté ». « Il
faut que l’idée de la guerre nous soit aussi
étrangère que celle d’employer des esclaves ». Aux yeux d’un assez grand nombre,
la paix voulue par Christ doit être aussi
une paix fondée sur Fégalité des races ;
également une paix réalisée par la justice
dans le domaine économique. « Nous voutens la paix entre les palais et te chaumières », (Dette idée d’une lutte nécessaire
du christianisme contre la misère, car « la
faim tue l’âme», s’impose à beaucoup
comme une tâche essentielle. Toutefois, si
te convictions sont fortes, on souhaiterait
trouver des aperçus plus pénétrants sur
la manière dont l’Eglise pourrait exercer
son influence en vue de la transformation
poîitique et sociale du monde.
Malgré Finsuffisance des programmes, le
désir d’étaiblir la royauté du Christ dans
la vie quotidienne est très marqué. Un Anglais reproche aux chrétiens de fai're du
Christ une chose rare qu’on ne sort qu’une
fois par semaine et qu’on sépare de la vie.
La solution cependant semble entrevue par
certains ; fis sont assez nombreux ceux qui
opposent à la mollesse du christianisme actuel la vitalité extraordinaire du ehristianîsme primitif, qui, grâce à l’unité de ses
vues, à une profonde commimauté de foi
et à un amour réciproque aussi fraternel
que possible, réalisa, dans une égaOité à la
fois spirituelle et sociale, une entité si
puissante qu’elle brisa l’airmature du
monde romain.
C’est pourquoi, de l’ensemble des réflexions formulées ici et là par ces jexmes,
me paraît se dégager l’idée qu’ü faut ren
tourner à cette vitalité du christianisme
primitif qui fut conquérant. Depuis cette
époque, l’unité de la famille' humaine a été
brisée, te mtmde chrétien, universaliste
par essence, s’est paganisé et divisé sous
l’influence des nationalismes. Les forcœ de
violence qui se déchaînent aujourd’hui
dans te monde ne rappellent-elles pas les
méthodes brutales du paganisme ? Si le
christianisme redevient le levain qui fait
lever te, pâte, il pourra encore, par le simple rayonnement de sa force intérieure, par
son dynamisme explosif, faire craquer les
moules du monde moderne et opérer, par
te poussée invincible de Fesprit, ces révolutions qui n’ont pas besoin d’être sanglantes pour être profondes. Mais, pour cela,
le christianisme doit être tout en tous ;
selon te formule de Derdiaeff : « La religion doit devenir tout, une force qui transfiguire et Ifllumine toute la vie par
l’intérieur ».
2
L’Echo des Vallées - Vendredi 7 Décembre 1934-XIII
Ces jeiunes cwit vagiiement conscience
que les organisations internationaies politiques, pour lesqueUes ils gaident leurs
sympathie ont dépéri pajce qu’e®es on)b
négftigé la source de vie, et que le moment
est arrivé de redonner une âme à ce grand
corps. De là peut venir le salut., oar s’il est
permis i^ie désespérer dé l’idéal de fraternité purement humaine, qui reste relatif,
à la mesune de l’homme et de sa faiblesae,i
on ne saurait désespérer de l’idéal .die fraternité chrétienne qui est absolu et voulfii
par Dieu, P. Boüschabain
présidmt du jury, Genève.
(S. Œ. P. I.),
s Vl^
Fidèles dans les petites choses.
Vi0uix abormés, nom comptons smr votre
fidéîité; car c’est délie qm dépendant
Vexisteme et l’avenir du journal. Si vous
ne nemMvdez pas votre aborniement, vous
affaiblissez notre situation financière, vous
compromettez la vie de la vieMe feuifile
vcrndoise, qui peut être considérée comme
une véàêroMe institution de notre Eglise.
Quelques semaines seulement nous sépat
rent de la fin de l’année :■ voudriez-vous
bien collaborer avec nom pour augmenter
le nombre des abonnés, de façon à comr
mertcer la nouvelle année avec un tirage
supérie'Ur à célui actud ?
Nous adressons cette recommandation à
tous, mais spécialement aux Pasteurs, mx
Consistoires, aux Unions de jeunesse.
□DDaDaannnanDnaanddong
Gu/fe ef Xifurgie.
Voir dans le numéro précédent Varticle :
Ordre ef Liturgie.
Le Christianisme au XX^ siède conclut
l’intéressant débat sur l’imiformiité du
culte par les remairquœ suivantes, que
nous publions volontiers en y souscrivant :
« Nous croyons que la solution se trouve
dans la voie, où nos Synodes sont déjà
entrés, de la variété dans la disdpLvne.
Des diverses Commissions de liturgie ont
déjà proposé, et le Synode National a accepté des textes liturgiques différents, invocation, paroles de grâqe, chants spontanés, etc., pour lés fêtes religieuses ou
pour chaque dimanche du mois. Le Synode
a auæi autorisé une nouvelle liturgie du
mariage, d|u baptêmei, de la première communion, à côté des anciennes. Et il vient
de créer une Commission de liturgie permanente, dont il attend de nouveaux projets ou de nouvellids initiatives. Ceci, nous
sambleJti-il, doit donner satisfaction aux
pasteurs désireux d’éviter la monotonie ou
d’adapter le cuite aux besoins des temps
nouveaux. La Commission de liturgie sera
heureuse de recevoir et d’examiner très sériesusement les suggestions qu’ils pourront
lui soumettre..
« Maaè cela dît, nous donnons!, pour notre part, raison à nos lecteurs qui se plaignent die la fantaisie des initiatives indivJdueSks dans la liturgie. Le mot liturgie
vient ides dieux mots grecs laos et ergofi,
qui signifient : œuvre ou action du peuple. Aux premiers temps de l’Egliise, les
assemblées des fidèles se réunissaiient le
plus souvent dans dés maisons privées, où
chacun avait le droit de prendre la parole,
drbit qu|i^ paT la suitei, fut de phis en plus
réservé aux apôtres ou à des conducteurs
spécialisés. iMais à la prédication plus ou
moins libre, s’ajoutaient des prières, hymnei3, doxologies, symboles, profession de la
foi, dont le Nouveau Testament nous a
gandé des traces, et qui devinrent très
vite ce qu’on a appelé les élémente stabilisés du cuTrtfe, par où s’euffirmait la foi d>e
l Eglise, et s’exprimaient ses sentiments
d’humiliation, de recoimaissanc©, d’adoration. C’était la part du peuple dans le
culte, l’édification réciproque, à côté de
l’enseignement. De ces origines de la Kturgîie, lii résulte qu’dle n’appartient pas
aux pasteurs, mais à l’ensemble de l’Egfiise,
dont Christ est le chef. C’est donc à œlle-ci
d’en fixer l’ordre et les éléments, et e<ux
pasteurs de s’y soumettre. Us ont leux voix
dans les assemblées synodales, et peuvent
défendre les changements qu’ils d&irent.
Maiis une fois que l’Eglise, pax ses neprésentants aux Synodels. s'est prononcée, ^
est bien regrettabte qu’on se smte parfaitement libre de passer outre à sa décision »,
La dérivation du mot liturgie des mots
grecs laos et ergon signifiant : oeuvre ou
action dù peuple, mérite d’être relevé©
pour faire réfléchir les pasteurs, sji vous
le voulez bien, mais aussi pour appeler
, l’attention des fidèles sur le devoir qu’ijls
ont de prendre une part plus active à tout
le culte.
Le peuple proteste centre les pasteurs
qui introduisent dans le culte les variations qu’ils croient, et dans les formulaire! liturgiques le variante d© leur gré.
Nous lui donnons raison, car 'mus l’avons
dit déjà, nous somme pour l’imiformité du
cjuJtle dans toute le église se rattachant
à la même confession.
Cela acquis, disicns notre mot an peuple ;
liturgie équivaut à œuvre ou action du
peuple, jdbnic... Donc le peuple doiit prendre part à la liturgie, il doit agir et y
être présent par toute se facultés.
Assistez à un culte et vous verrez jusqu’à quel point la liturgie est Inaction du
peuple !
Dans un bon nombre d’églises protestante — avouons-le franchement — les fidèle ne prennent pas au culte une part assez iactive ; 1’,action et beaucoup trop concentrée idans le pasteur officiant. Cela igst
si vrai que plusieurs croient avoir assisté |
p.u culte, lorsqu’ils arrivent à temps pour
entendre le sermon, quitte à la critiquer
d’il' n’et pas ide leur goût ou à se fâcher
¿’ils ipeuvent soupçonner que le pasteur les
a visés de quelque façon.
m faut nous persuader que le culfle
forme un tout. C’est un drame en raccourci saisissant, c’est l’histoire toujours
actuelle, toujours nouvelle de la relation
que la Eédemption rétablit entre' l’homme
pécheur et le Dieu Sauveur. Les membres
d'église doivent y participer. Un des corndspondants du Christianisme au ZZ® sièr
de, écrit :
«Pour que notre service du dimanche
dit toute sa valeur, il faut que l’ensemble
des fidèles s’y associe vraiment. Pour beaucoup, notre admirable liturgie a l’air d’être
une sorte d© « mesure pour rien » avant
le sermon. C’est le moment où on arriva,
où on s’installe, sans se gênier, sans même
s’arrêter au moment de la Confession des.
péchés et des Paroles de grâce. Beaucoup,
n’ont pas l’air de se douter de la solenniitl
de cet instant : celui où, sur chaque âme
et sur l’Eglise assemblée, desoanid le par«
don divin ; celui où le Fils unique vient,
en personne, 'de la part du Père qui le
donne au monde, afin de nous arraxhér à
la mort et de communiquer à ceux qui
croient la Vie étemelle. Ces paroles, qui
devraient être reçues à genoux, dans l’adoration la plus profonde, sont parfois prononcées au müieu du bruit des arrivants î
« Ne conviendrait-il pas que, dans chaque église, le sens de la liturgie fût pério(diquement expliqué ? »..
La mauvaise habitude dénoncée par ]je
correspondant français existe aussii chez
nous : nous avons souvent retenu l’attention des koteiurs sur l’inconvénient du retard au culte, aussi n’y reviendrons-nous
pas œ moment : nous nous conteuteiroijs
de rappeler encore aux retardataires que
la liturgie est l’actaon du peuple, mafe de
cellüi qui arrive à temps, qui est E daji.g
le recueillement brsque le pasteur monte
en chaire.
On peut cependant être présent par le
corps sans l’être par l’esprit : tout fidèle
qui tient à la spiritualité du culte pour
son propre compte ne doit pas oublier que,
par sa participation active, il élève le culte
dans son ensemble et fait bénéficier les
autres des énergies vivantes qu’il y apporte. Négliger la partie liturgique éqrii-i
vaut à ne rien apporter au culte, à se
contenter — et c’est le cas pour un tipp
grand nombre — du sermon, qui ne nen
présente qu’un élément secondaire du service divin.
Une des ■dernières lettres-circulaireis que
j’ai reçues a un paragraphe intitulé : Un
rêve. Et âe rêve le voici en résumé : le dimanche matin, le pasteur enthe dans son
é^Use, aux premières notes de l’orgue, et
à son grand étonnement il voit tous les
banics occupés par une foule attentive et
silencieuse, sur laquelle semble plàner le
sentiment de ï|nfini. Tous 1^ metnbres
d’égli» sont E, même les retefeaires habjtuefe formant une masse compacte de
isroyants qui, dès l’invocation, font vibrer
teur cœur d’une sainte émotion.,. Et avec
quel assénitiment ife prononcent l’amen à
ia fin de toutes Ifô' prières, et avec quel
en/thousiasme iE chantent les hymnes... et
avec quelle attention soutenue iE suivent
la tecture de la Parole de Dieu et la mé«
dotation ! Et à la fin, au lieu de se précipiter hors du temple, tous s’asseyent quelques instants pour se recueillir devant
Dieu, par une prière finale, personnelle.,. Phijg, au son de l’orgue, iE sortent
silencieusement.
Un rêve ? Oui, malheureusement, un
rêve, conclut la circulaire, mais uin rêve
qui pourrait bien se réaliser, si les fiidèles
voulaient faire du culte, et de la liturgie
en particulier. Faction du peuple.
Le Lonyegjio de Pranistin.
Dimanche passé, PraruBtin a eu sa
grandie journée de jeuniesse. A l’occasiOn
de l’inauguration de la nouvelle Salle des
Unions Chnétiennies, de nombreux groupes
d’UnionEtes arrivèrent de toutes les (paroiasiesi environnante : de La Tour, de StJiaan, d’Angrogne, de St-Second, de Pignierolj, dé Turin ; une escouade de plus de 20
j'sunes gens et jeunes filles du ViBar, guidés par leur vaillant Pasteur, précédèrent
les autres à byciclette. Le vilage de SaintBarthélemy résonna bientôt d'es chants et
des joyeuses salutationis de toute cette
jeunesise, laccueiUie cordiialemient par ]je
pasteur M, Quido Rivoir et par ses Unions.
Le. matin,, au temple, le culte, présidé par
le pasteur M. Robert Jahier, fut consacré
tout particulièremient aux jeunes. A 15
heures, E nouvelle Salle était comble : au
moins 300 personnes dedans, une centaine
dehors, prenant part à la solennité par
les portes et fenêtres ouvertes, La Balte,
contenant normalement 220 personnes,
douée d’une scène complète dans tous Ses
diétialilE, surgifesant en face du presbytère,
a été construite en grande partie par le
travail direct let entièrement désintéressé
des Uniionistes et dé leurs amis de la pa.roiigse, qui æ sont aussi chargés de non
moins que 88 transports gratuits de matéreil. C’est un exemple frappant de ce que
peuvent le dévouement et l’amour pour la
cause de l’Eglise et de l’Union Chrétienne,
devahit une œuvre prattique à accomplir.
IM. te prof. Attüio JaUa, présidant la
fotnetion de l’inauguration, présenta à la
vaiUaute' jeunesse de Plrarustîn et à soto
pasteur et présidentj, les félicitations les
plus vives d© tout le Groupe Valudois riles
Unions Chrétiennes, pour le beau résultat
de leur travail. S’inspirant ensuite des
paroles de Jésus à propos de la maison
fondée sur le roc, il indiqua le devoir,
pressant et joyeux, de ces jeunes gens,
d’être eux-mêmes des pierres vivantes du
grand édifice de l’Eglise et de l’Union, basé
sur te fondement étemel du ChrEt.
M. Jalla lut aussi un émouvant message
du prof. Faifohi et porta Fadhésion du vicemoidérateur M. Marauda, empêché à k dernière heure de prendre part à la fonction.
M. Rïvoir exposa ensuite un compterendu de la construction de la Salle et du
travail dévoué et zélé des Unibnfeties et de
nombreux amE, suscitant de nouveaux applaudisaemieints de l’assem'blée. Deux brèves pièoeis, .représentées avec entrain par
la jeunesse de Prarustin, quelques paroles
de salutation et de souhait de M. Jahier,
des chants vigoureusement emportés, ün
chœur soigneusement préparé par k Chorale, constituèrent le programme de k
réunion, dont M. Jules Tron a résumé k
noble signification par une fervente prière.
Une abondante distribution de tasses de
thé iet de brioches à tous te hôtes, fut k
joyeuse conclusion de cette réunion, qui
exprimía encore une fois, de k manière k
plus éloquente, le dévouement et l’amour
ide k jeunesse unionEte vaudoEe pour leur
Eglise et pour leur Union. A. J.
liL
Un té'i^amme de Colonia Valdense nous
apporte k nouve>lle que M.me Daniel Armand Ugon a été rappelée plus haut par
te Maître, dans sa 79® année. FiUe du pasteur et professeur au Pomaret, J. Daniel
Rivoir, elle s’éloignia très jeune de nos Vallées pour suivre son mari et l’aider de toutes ses forces dans k délicate m'iSsion que
l’Eglise lui avait confiée dans l’Uruguay,
en des temps difficiles, quand ces régions,
aujourd’hui 'des plus civilisées, étaient encore dans un état presque sauvagel
Dire de l’activité héroïque de M.me
Ugon sans parler de odie débordants de son
mari, est chose impossible. Pendant plus
d’un demi-siècle elle fut sa cdllaboratrice
silencieuse, mais si précieuse en tout.
« Vraie » femme de pasteur, les soins de
sa nombreuse f amille, qu’elle sut non seulement élever mak, ce qui est bién plus,
éduquar, nte lui empêchèrent pas de s’occuper de l’Eglise, surtout de l’école du dimanche. Son mari organisa magnifiquement l’instruction élémentaire dans k Colonie, couronnée par le Lycée, et eRe Bpft
trouver le temps pour devenir professeur
de frajnçak. Y avait-il des malades ? Alors
que les médecins étaient si rares!, M.me
Ugon accourait pour leur donner ses
soins itotelligeints. Toute sa vie fut un travail d’éducation et de civilisation dans le
milieu où Dieu l’avait appelée à travailler.
Depuis Féméritation de son mari et sa
mort, survenue il y a cinq ans, elle jouissait d’un© retraite paEible, entourée des
soins de ses enfants, dans sa viUa, parée
de vèrt et de fleurs, à Colonia Valdense;
mak son corps était fatigué et depuis
quelques mois on sentait que k fin
approchait.
Dans le deluil qui frappe k famille Armand Ugon et tout le District Riopktense de l’Eglise Vaudoise, nous voulons
dire les sincères condoléances de l’Eglke
d^ Vallées. G. R.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 26 Novera, al 2 Dicem. 193Í-XI1I ^
Nascite N*> 3 — Decessi N° 2
CHRONIQUE VAUDOISE
DONS REQUS
Pour le Collège :
M.me Nor,a PeyrohRibet, Perugia, fleurs en souvenir de
M.Re Adèle Tron L. 20;__
Mme Clêatothe Cocito » 50,—
P- » ISOS,—
Guido et Gustavo Ribet » 100,^—
C. » goO^
E. Giacobino » 5iQ^_
Leopoldo Bertolè, in memoria
del prof. sen. Raffini » IQO,__
Pour l’Orphelinat :
M.me veuve Bert et sa fille,
Salintie-Marguerîte, en souvenir de leur mari et père L. 100,Le 8 décembre. A k chère mémoire du prof. P. Monastier,
SB femme et ses files » 50,^
h: ^
LA TOÜB. Nous avons eu le privilège
d’avoir au milieu de nous M.lle Giugler,
infirmière-missionnaire au Tc^o. EH^ a
parlé le samedi soir, 27 novembre, à k
« Jeunesse » ; le jour suivant, dimanche
dans l’aprèS-midi, à l’Union des Mères, et
le soir 'encore, idevant un nombreux public.
Une belle série de vues prises dans son
champ de travail rendait plus vivantes ses
paroles déjà si impressives. Sa vkite nous
a mis une fbk de plus en présence dis nos
grandes responsabilités vis-à-vk de ceux
qui oint reçu beaucoup moins que nous.
— Le Quitte de dimanche prochain, à
10 h. 30, siéra présidé par M. le pasteur
S, Poët.
— Dimanche prochain aussi, à 20 beu
b
n
P
h
i
3
L’Echo des Vallées - V^idredi 7 Décembi« 1934-XIII
res, dans la salle de Sainte-Marguerite,
M. le pasteur Geymet donnera une conférence sur l’cBuvre d’évangéliaation à Fdonica Po et dans la province de iMlantouei,
où jusqu’à demdèrement il a exercé son
ministère.
— Le Seigneur a rappelé de ce monde
M. Armand-Ugm David, des Copiers de
Vide. Il était né en 1866. C5e départ laisse
idans le deuil une famille qui a été bien
éprouvée et sur laquelle nous demandons à
Dieu de répandre Sa consolation.
MONTEVIDEO. Nous recevons ¡de bonnes nouvelles du pasteur ¡M. Jean IVoni, qui
va bientôt occuper définitivement son
poste comme conducteur de l’Eglise de
Dolores.
Il a déjà visité quelques-unes des églises
de ^Uruguay, ma:is se trouve actuellement
à Montevideo, pour étudier l’espagnol, vu
que les Vaudois de San Salvador ne comprennent absolument plus le français.
Pour le moment, ses impressions d’Amérique sont compiexeSs et il trouve qu’D est
difficile d’en parler.
Espérons que lorsque ses impressions se
sejront mieux précisées), elles prendront
aussi une forme écrite pour l’Echo.
PRAMOL. Un grave deuil a frappé une
famille de notre paroisse daïis la personne
de notre jeune frère Adol'phe Lang de
Loulis, décédé aux Ribets, le 24 novembre;
à l’âge de 25 ans. Dieu l’a rappelé à Lui
après une longue et grave maladie, au
couirs de laquelle Adolphe Long a renldii
un témoignage ide soumission, de patience
et de confiance en l’Eternel. Nous' confions
la famille affligée à la miséricorde du Seigneur qui peut faire concourir toutes choses, même les plus douloureuses, au bien
véritable et éternel die ceux qui l’aimeinit.
— Au culte de dimancha dernier, notas
avons imploré la bénédiction de Dieu, dans
le Saint Baptême, sur le petit enfant
Sappé Franco de Héli et de Elise, des
Plencs. Qu’il puisse être, à favenir, une
source de joie ipour ses parents et un fidèle
serviteur du Maître.
— Un groupe de jeunes gens de l’Unfen
de Saint-Germain nous a fait, dîmiatache
passé, une agréable et bonne visite, dont
nous garderons un cher souvenir. Par le
moyen du joumiaj' nous leur disons encore
notre reconnaissabce et leur répétons :
Au revoir !
SAINT-GERMAIN. Samiadi, 1®>' décembre, nous avons accompagné au champ du
repos d’Envers-Portes notre frère Balmas
Michel, des Chabrands. Il était ajrivé à
un bel âge, 82 ans, et Dieu, l’a rappelé à
Lui d’une miaeière subite. A sa femme et
à sés enfants, nos condoléances.
— Nous avons eu le baptême de Erica
Maria Bawchœrd de Charles et Léontme,
des Ciampet ; Travers Emma de Ettocre et
El'ena, des Cheneviêres. Sur ces enfants et
leurs parents, nous invoquons l’assfetance
de Dieu.
SAINT-JEAN. Dimanche après-midi, 2
courant, a eu lieu l’ensevelissement de notre vénérée sœur M.mè Anne Catherine
Martinat veuve Combe, décédée à hâge de
90 ans, à Bibiane, Le service funèbre, à la
présence d’une foule très nombreuse, a été
présidé par le Pasteuir de la paroisse avec
le concours de M. L Marauda, vice^modé^
rateqr. Nous renouvelons aux familles
Combe, Majanot et Richard, affligées par
le départ de leur chère mère, ainsi qu'à
tous les parents, rexpnession de notre profonde sympathie dirétienne.
VILLAR. Départs. Deux nouveaux deuils
ont visité, dans la dtemière décade de novembre, notre quartier de l’Envers, par
le décès de Salomon MÜchelin-Saloman feu
Jean, de Buffa, qui nous a quittés, après
quelques mois de maladie, te 20 novembre,
à 11'âge de 81 ans ; et Catherine Bertm de
Daniel, décédée à l’âge de 37 ans, à la
Bîrianza, lé 30 novembre, après plusieurs
années de souffrances.
Atax famiies éprouvées, nous exprimons
notre sympathie émue.
— Visites. Dümanche dernier, 2 décembre, tandis que le Pasteur se rendait, avec
notre «compagnie volante» unioniste au
« Convegno » de Prarustin, notre f amSUe
paroissiaile de grands et petits avait le bonhietar dé recevoir une très agréable visite
de M. te pasteur D. Forneron, de La Tour,
qui présida l'école du dimanche du Oentre
et le cuite du matin.
Le soir, l’équipe de nos 20 jeunes cyclistes (dont sept r^rraentantes de l'Union
féminine,'!), était de retour au Villar, pour
assilster, dans le temple bondé, à une captivante conférence nussionnalire, présidée
par M.lle Ida Gîuglm-, de la ÌUffiaion Médicale au Togo.
A ces diers visìbeuis, encore une fois
merci !
VILLESÈCBE. Dimanche, 2 courant, la
chaire a été occupée par te pasteur M. Sylvano Poët, « iMlaster of Theology » ¡de la Faiculté de Princeton (Pa). Tandis que nous
le remercions pour sa visite et son message, nous lui exprimons nos vœux pour
une carrière bénie, dans l’œuvre pastoriale
qui l’attend aux Etatsr-Unis.
— Le même dimanche l’Aissemblée d’Eg'iise a nommé M. dot Pierre à la charge
d'ancten pour te quartier de TAlbarée, à
la place du toujours regretté M. Bounous
P, Albert.
PERSONALIA.
M.Ue Violette Biüour, nièce de M. A. Biilour, pasteur en retraite, s’est diplômée en
Befflies Lettres à l’Istituto di Magistero de
Flcxrencet « a pieni voti ».
Bile a imméldiatieme'nt pu entrer à l'/siituto Magistrale de Sondrio comme suppléante. Félicitations et bons vœux
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DES ÉTATS-UNIS.
SoDscrlpUons
pour différentes Institutions de rEgllse-mère- 1933-31.
NEW-YORK .(sidte).
P. G. (contribution supplémentaire, pour
but spécial) , $ 2,
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Groupe Amtoim Pons:
Eugène Breuza, $ 1 - Guido Rostan, 1 François Grill de Jean, 1 - M. et IM.me
Antoine Pons, 2 - Marie Pons, 1 - Jacques
et Marguerite BaMa, 2 - Henri et Lydie
Grül, 5 - M. et M.me Ernest ¡Mulris, 2 Françoiis Pèyrot feu Jacques, 1 - Philippe
et Louise Berger, 3 - Philippe Berger, senior, 1 - François Richard, 1 - Jean B.
Rostan feu François, 1 - Henri Rostan feu
François, 1 - M. et M.me François Peyrot
de Philippe, 3 - Malvina Rostan, 1 - M. et
M. ™ Henri Grill (grosS), 2. - ToM, pour
Chicago, $29.
En nous envoyatat ces contributions, notre itère, M. A. Pons, nous a fait reonarquer que la crise ouvrière, à Chicago, se
fait sentir plus (pie jamais ; ce qui explique, en p.a,rtie tout au ntoins, a-t-il dît,
que le nombre de nos souscripteurs ait
encore diminué.
Nous voulons l'assurer que nous lui sommes grandement recontaaissants pour la
^e somme qu'l a réussi, malgré tout,
à colecter ; et que notre gratitude n'est
pas moins sentie à l'égard de tous ceux
qui, dans un touchant e^rit de solidarité
et de dévouement, ont voulu, ou ont pu,
lui remettre leur dM comme toujours.
NEW ROCHELLE. N. Y.
Groupe Henriette Villante; $ 6.
Récapit/ulation.
Phiilladelpihie $ 48,50
New-York » 172,—■
Chiicago » 29,—
New Rochelle » 6,—
De l'année précédente » 2,41
Totoï général $ 257,91
Un grand merci à tous nos souscaliptaurs, un plus grand merci encore, si possible, à nos dévoués coülecteurs.
Pierre Griglio, pasteur.
Ì
REFUGE.
Ycda-Jahier, Bouïssa, Torre Pèllice, L. 10 Adelina Selli, IcL, 40 - M. Mster, pasteur à
Bischofszell (Thurgovie), 115 - M.me Cavegiia,
Ibrre Pdllce, 50 - Famille Plnascx), en souvenir de Zelmire Malanot-Pinasco, 10 - B, M.,
Vfflar, S - N. N., Bufia, I(L, 50 - Rivoire Jeanne,
Id. 5 — C<Mecté par M.lle Margot, Lausanne: M.me A. Piguet, frs. 5 - M.me
Gurdet 2 - M.me Martin, 1 - M.me Cörnaz, 1 M.Ue Raber, 1 - Anon3TOe, 0,50 - M. Andétat, 1
- M.me IVodoz, 2 - M.me Ledermann, 1 - MJle
Mottaz, 1,50 - M.lle Dugon, 1 - M.me Andétat, 1
- M.lle Mauler, 1 - M.Ue Frioker, 1 - M.Ues
Better, 2 - M.me Landry, 1 — Collecté par
MMe Junod, Lausanne: M.me J. J. M., fus. 20
- Anonyme, 2 - M.me Wüst Jain, 10 - Total
fra. suisses 55, au change L. 208,55 — Coilecté par MMe Charlotte Clavel, Lausanne:
MJle Hurlimann, frs. 3 - M. H. Clavel, 15 M. XÌ, Il - M. davel, 3 - M. Mury, 8 - Vente
de PâçiiUes, 22,35 - M. Müller-Clavel, 5 - M.me
Gaudin, 5 - Total frs. suisses 72,35, au diange
L. 272,60 ■— Collecté par les jeunes gens aux
quartiers des Jalla, Lantarels, Peyrots, Bannes,
etc. de Luserne Saint-Jean : M.me Pons Elise,
5 - Pèyrot Nancy, 5 - Bertin Edouard, 2 Bertin Lydie, 5 - Ricca Anita, 3 - Long Joseph,
5 - Famille Pons, Ciotmai, 5 - M.me Cavallero,
2 - Prof, Aj Monastier, 5 - Ni N.,, en souvenir
d’un cher neveu, 15 - M. Carlo Gay, a
HOPITAUX.
«Valdesi degli Stati Uniti d’America» (1»
versamento per un Letto aU’Ospedale Valdese
di Pbmaretto), L. 1000 - Prof. Em. Griset, Torino, per Ospedale di Pomaretto, 75 - Adelina
SeUi, Torre PeUice, per Ospedale di Torre Pellice, 40 - Famille Didero, Id., 50.
OKPHEiLINAT.
lina et Giovanni Mlegge, Aosta, fleurs en
souvenir cHEUse Tron, Massel, L. 50 - Sophie
Servettaz, Torre PeUice, 200 - Adelina SeUi, Id.,
20 - B. M., Villar, 5 - J. R., Id., 26 - Pons
Ann4 Fournel, |Id., 6 - B'. E., Idi.,, 20 - N. N.,
Id., 30 - Pontet Susette, Id., 5 - Bonnet Pauline, Hd‘., 25 - Planchón Madeleine, Id, 5 - Rivoire Jeanne, Fournel, Id., 5.
La Commission exprime sa vive reconnaissance aiKsi pour les très appréciés «dons en
nature», qui parviennent, à nos différentes
Institutions, de la part de généreux campagnards de nos paroisses. Si tous nos agriculteurs suivaient cæ bel exemple, quel soulagement pour nos Caisses !
Abonnements payés et Dons.
{Le don est entre parenthèses),
ia36 ; MiedardaUi Pia, MUano - Volât Bartolomeo, Perosa Argentina (2,50) - Pavarin Ro-t
siua, Liiserna S. Giovanni (2) - Gönnet Jean,
pu. (2') - Mauro JL G., Napoli - Gaudin Méry,
Prarostino - Forneron Susanna, Id. - -PeUegrin
David, Torre PeUice (0,50) - Buffa Susanna,
Id. (2,50) - Long Eli, Torino, et 1934 (,10) Perrier Catherine, Riclaretto, 1934 - Müigardi
Arturo, Vittoria (5) - GrUl Filippo, Firenze (3)
- GriU Antoine, Valdese, N. C. (2) - Martinat
Henry, Id. (2)'-Hlostan Clementina, Dougan
HUl Staterò, U. S. A. - Peyronel Louisej Riclaretto, 1933-1934-1985 - Rostagno Luigi, Milano (5) - Forneron Louise^ Prarostino - Bertalot Michele, Id. - RasteUini C. U., MUanO (6)
- Michelin MadeleinCi Paris - Alfonso Alessio,
Pachino - Albarin Waldemar, Borgio Vere'zzi
(5) - Mûris Adolfo, Plnerolct et 1934 - Codino
Lidia, Prarcstìno, 1934 - Avondet Lorenzo, Id.
- Peyronel Jean SUas, RIclaretto, 1933 et 1934
(2) - Clot Adèle née Peyronel, jld., et 1934 (4)
- Pons FUippo, Pìnerolo - Demaria Jean, Nice
(1) - Revel Gustavo, Tripòli (5) - Bert Umberto, Riesi - Clotilde GriU, Ttarino, 2<> semestre
1934 et 193S - JuUette Ghigo, Valdese, N. C.,
1984 - Laurent Rivoire, Id. - Jenny Klbet,
Santa Barbara, 1^1934-1935 - Helbing Caterina, Canton Ticino - Bonnet Anna, Torre Pellìce - Bonnet Clementina, Luserna S. Giovanni
(2) - Stalè Mar^ierita, Id. (2) - Quattrini
dott Alfiedct Torre Pdlice (10) - Avondetto
Lidia, é. Seciondo di pinerolo (2) - PeUegrin
Margherita, Torino (10) - Leidheuser-Gardlol,
Genovia-Nervi (10) - Ing. J. Rostan, Milano Léger Giovanna, VUlasecca, Riclaretto (2) Perron Louis, ViUasecca Supericae, 1934 ¡(l) Odin Jenny, S. Secondo di Pineròlo - Roetaing
Elvira, Id., et 1934 - Godino Guido, Chiomonte (5). (4 auivre)»
La famMk lABMAND-UGON, profondélïbmt énrne, remercie vivement Messieurs
les pasteurs Tron ef Chatavie pour leurs
bonnes paroles et toutes les personnes qui
M ont témoigné de la sympathie à l’occor
sion du départ de son bien-aimé
DAVID ARMÂND-UGON.
La Tour ((topiers de VUle), le 3 décembre 1934.
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» f 6,04 7,19 12,42 17,02 18,24 19,53 21,08
» 6,15 7,33 12,52 17,15 18,41 20,07 21,20
» 5,24 6,36 7,— 7,53 13,14 17,38 19,04 20,25 21,39
» 5,47 6,50 7,26 8,05 13,33 18,01 19,20 20,49 22,02
a. 6,31 7,20 8,10 8,30 14,07 18,42 19,51 21,27 22,40
p- (3) 0,25 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06 20,10
> 1,03 7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32 20,44
» 1,22 7,48 8,41 12,36 14,23 18,18 19,28 19,46 21,> f 8,06 9,04 12,53 14,40 18,40 20,13
a 8,17 9,14 13,04 14,51 18,51 20,24 ^
a. 9 8,21 9,18 13,08 14,55 18,55 20,28
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15,24
15,29
15,35.
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12,06
12,13
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S. Sebastiano
Perosa Argentina a.
Porosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Viliar Perosa
S. Germano
Malanaggio ffac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugeraf/oc;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
a.
(1) (2)
6,45 7,52 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 19,50
6,53 7,59 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19,57
6,56 8,02 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20,7- 8,05 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,03
7,03 8,08 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41 20,06
7,06 8,11 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44 20,09
— 8,16 11,07 13,08 14,59 17,03 20,12
7,14 8,19 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,15
7,24 8,26 11,17 13,21 15,10 17,13 18,58 20,22
7,32 8,33 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,29
7,35 8,36 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08 20,32
— — 11,34 13,36 15,29 17,28 — 20,37
7,45 8,45 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20,40
(1) (2)
6,43 7,55 8,55 12,05 13,55 16,20 17,56 19,35
6,46 7,58 — 12,08 13,59 16,23 19,38
6,51 8,03 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06 19,43
6,54 8,06 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09 19,46
7,- 8,10 9,15 12,23 14,15 16,45 18,16 19,53
7,07 8,17 9,22 12,30 14,22 16,53 18,24 20,7,10 8,20 9,25 12,33 14,40 16,56 — 20,03
7,14 8,24 9,28 12,39 14,43 17,- 18,31 20,08
7,17 8,27 9,31 12,42 14,46 17,03 18,34 20,11
7,20 8,30 9,33 12,45 14,49 17,06 18,37 20,14
7,23 8,33 9,36 12,48 14,52 17,10 18,40 20,17
7,26 8,36 9,39 12,51 14,55 17,13 18,43 20,20
7,35 8,45 9,45 12,58 15,- 17,20 18,50 20,25
(I) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
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