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‘ Soixante-cinquième année - Anno Vu*.
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15 Uars 1929
N* 11
2
VALLEES
CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMEKT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deox Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,—
» 24,—
. 22,—
Pour 6 mois
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(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N“ 31 - Torre Pellice.
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Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
«V Le Naméio: centimes -wv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.....> dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
8
Sinognôinle la lie fulme?
2 Timothéo I, 10.
La' Vie future est pour le chrétien une
évidence morale ; on ne peut pas la démontrer scientifiquement, mais sur le terrain moral nous avons en Christ une évidence morale de l'existence de 1,'au-delà.
(Jue devons-nous entendre par évidence
morale ? Une évidence morale est quelque
chose qui n'a pas besoin d'être démontré
parce que c’est évident : quand je marche, par exemple, je n’ai pas besoin de
démontrer le mouvement ; il existe parce
que je marche. La vie existe ; elle n’a pas
besoin d’être démontrée, comme aussi
l'existence de la lumière, car nous en faisons tous les jours l’expérience. De la
même manière un homme qui a été élevé
par ses parents ne discute pas sa filiation ;
c’est quelque chose que l’on sent et qui ne
se démontre pas. Et lorsque nous avons
découvert que,- sur plusieurs points nos
parents ne nous ont pas trompés, nous
avons une évidence morale de leur véracité. De la même façon nous avons en
Christ une évidence morale de la vie future. Cette évidence nous l'avons avant
tout dans la vie même de notre Seigneur.
Par sa vie II nous a révélé la vraie vie;
Il a mis, dit l’apôtre, « en évidence la
vie et l’immortalité par l’Evangile». En
Lui et en Lui seid nous avons découvert
la vie véritable, la vie par excellence ; la
vie de tous les personnages que nous connaissons, même les plus saints, ne nous
satisfait pas ; nous sommes trop divins
pour en être satisfaits. La vie de Jésus,
par contre, cette vie si bonne, si pure, si
sainte, si pleine, est celle qui répond à
tous les besoins de l’âme, de la raison et
du cœur et nous ne pouvons plus croire,
c’est une impossibilité morale, qu'une telle
vie cesse avec la mort, car c’est une vie
d’amour et l’amour « est plus fort que la
mort ».
La vie triomphe de tout : le printemps renaît sous les froides dépouilles
de l’hiver ; le grain tombé dans la terre
devient, à travers les transformations mystérieuses opérées par la Nature, l’épi doré
de blé ; et c’est de la chrysalide enfermée
dans sa coque que sort le léger papillon.
Si Dieu fait de pareilles choses pour un
grain tombé en terre ou pour une chrysalide, il est évident qu’il le fera à plus forte
raison pour une créature comme l’homme.
Et si cette évidence ne suffisait pas, ü
en est une autre. Jésus nous a révélé en
Dieu un Père qui nous aime et qui veut
notre salut. Nous sommes moralement obligés de croire que le Dieu de Jésus ne se
moque pas de nous. Aurait-il mis en nous
la soif de l’immortalité pour ne pas la satisfaire ? Dieu aurait-il permis à son Fils
de faire brûler à nos yeux l’espoir d’un
au-dejâ, la promesse d’une vie éternelle,
pour ne pas répondre à cette fôpérance,
pour ne pas maintenir cette promesse ?
Nous ne pouvons le croire ; c'est une impossibilité morale. C’est une impossibilité
morale que Dieu puisse tromper cette mère
qui pleure son enfant bien-aimé, mais qui,
dans l’espoir de le revoir un jour, courbe
la tête en répétant : « (^ue la volonté de
Dieu soit faite et non la mienne ». Et l’on
voudrait nous faire croire que l'espérance
d'une vie future est un mirage trompeur ? ! Mieux vaudrait-il alors dire ou
vertement que le monde moral est une
illusion et que c’est la brute qui a raison.
L’enseignement de Jésus est aussi une
évidence morale de l’au-delà. Nous ne voulons pas dire que le Maître ait cherché à
nous donner une démonstration de la vie
à venir ; c’est en vain que nous chercherions sur ses lèvr^ un raisonnement qui
ait ce but ; l’Evangile se meut dans un
autre domaine qui n’est pas celui de la
philosophie ou de la spéculation ; il ne démontre ])as la vérité, il la montre. L’enseignement de Christ, ses discours, ses paraboles, ses aphorismes, en nous révélant
un idéal de vie auquel la conscience doit
acquiescer, nous pousse à la sanctification
et évoque dans las âmes des aspirations
que l’éternité seule peut satisfaire. Cet
enseignement ne pourrait s’expliquer si la
vie future était un leurre. D. P.
“ Le Coneordat et les Protestants en Italie
Nous trouvons, sous ce titre, dans La
Stampa du 7 c., un exceUent article éditorial que nous avons lu avec le plus grand
plaisir et dont nous désirons reproduire
ici les passages les plus significatifs. Nous
sommes heureux de voir que le grand journal de Turin interprète le Concordat de
la façon la plus objective et avec une largeur de vues, à l’égard des non catholiques, à laquelle nous n’étions plus guère
habitués. Les remarques sensfes et équitables de La Stampa, nous les avions, depuis quelques semaines, au bout de la
plume, et nous aurions voulu les écrire
pour tranquilliser ces lecteurs qui, à tort,
se préoccupaient des éventuelles conséquences de l’accord intervenu entre, le SaintSiège et le Gouvernement italien.... mais
nous avons longuement hésité. Aussi, nous
remercions La Stampa de nous fournir l'opportunité — avec les arguments
— de renseigner nos lecteurs sur une
question qui les préoccupaiit vivement.
« Quelle est la position des Eglises protestantes en Italie, a2»’ès le Concordat? »,
se demande La Stampa.
« Nous croyons pouvoir répondre en affirmant que le Concordat ne modifie absolument pas dans sa svbstance la position
juridique des cultes non catholiques en
tant qu’ils ne sont pas contraires à Tordre public et aux bonnes mœurs ». EUe
passe ensuite en revue les différentes
Eglises protestantes en Italie, en donnant
naturellement la première place à Tl^Iise
Vaudoise, dont elle détaille avec exactitude l’organisation. « La position de ces
églises devant nos lois est simple, c’est â
dire que notre droit positif ne contient
pas de normes particulières qui les concernent... ». En d’autres termes « les Eglises
protestantes ne jouissent dans notre législation que des règles ou droits {norme)
se rapportant en général aux « personnes
juridiques », aux cultes et aux ministres
des cultes... ». « Aucun contrôle particulier
ou ingérence du Gouvernement n’existe
pour les Eglises protestantes, à l’exception
de l’autorisation à « acquérir » dont elles
ont aussi besoin en vertu de la loi de 1850,'
concernant soit les personnes (enti) ecclésiastiques, soit les civiles... ». L’auteur de
l’article de La Stampa conclut donc, par
toutes les raisons que nous venons de rapporter, que le Concordat concerne exclusivement l’Eglise catholique, « dont la position est radicalement modifiée dans les
lois italiennes». Les Eglises protestantes
demeurent ce qu’elles ont toujours été :
« On ne perd pas ce qu’on n’a jamais eu »,
Quant â une autre clause où il est dit
que «vu le caractère sacré de la ViHe
Eternelle... le Gouvernement italien aura
soin d'empêcher tout ce qui pourrait être
en contraste avec ledit caractère», clause
qui nous laissait quelques, peu perplexes
quant à l’interprétation à y donner, La
Stampa estime qu’elle a été évidemment
. inspirée par certains souvenirs et faits
du passé, tels que l'érection du monument
à Giordano Bruno et autres manifestations
de sectarisme aiiti-clérical ou peut-être encore par certaines « intempérances de
propagande protestante, surtout américaine... », mais que, « dans l’esprit des
Hautes Parties qui ont signé le Concordat,
il n’y a nullement eu l’intention de modifier la position des Eglises non catholiques
vis à vis des lois italiennes ».
I ■ L’article relatif au mariage est interprété par La Stampa, exactement comme
I nous l’interprétions, il y a quelques seI maines. dans la rubrique « Nouvelles de la
I Semaine »... c’est à dire que, pour nous, il
d'y a rien de changé.
Donc, « le Concordat ne concerne ni ne
touche aucunement la position des Eglises
protestantes en Italie», tout en plaçant
vis à vis d’elles « la religion cathohque
dans une position supérieure que son caractère et la volonté de la très grande majorité du peuple italien lui donnaient le
droit d’avoir... ». Bref, les lecteurs timorés vont être parfaitement rassurés et vont
avoir, comme nous, pleine confiance en la
sagesse, l’esprit de justice et d’équité de
ceux qui nous gouvernent. j. c.
Nous recevons d’un jeune Vaudois, marié à une Vaudoise et qu’on ne peut donc
pas accuser de « prêcher pour sa paroisse »,
un petit article sur le sujet qui préoccupe
nos Eglises et que nous avons essayé de
traiter dernièrement dans les colonnes de
l’Echo. Nous en insérons un extrait, uniquement parce que « Peyranot » est favorable aux mariages mixtes et en dit les
raisons. Au lecteur de les peser et de juger si notre correspondant d’occasion ne
fait pas abstraction de la réalité. Combien
y en a-t-il parmi ceux qui ont contracté
ou qui se proposent de contracter un mariage mixte, ici dans nos Vallées, qui
décident de consacrer toutes leurs énergies à mener à la connaissance de la Vérité qui sauve le conjoint non vaudois et
qui veuillent être « autant de miüciens de
la foi », uniquement soucieux « de la marche en avant du Règne de Dieu ? ».
« ...Je trouve que le mariage mixte devrait être envisagé plutôt comme un fait
inéluctable contre lequel tous les raisonnements du monde ne font que confirmer
les jeunes personnes dans la croyance que
leurs parents manquent de übéraHté, de
compréhension et qu’ils se font un plaisir
de tourmenter leurs enfants jiour en châtier la désobéissance.
« Elt je me demande si cette aveugle opiniâtreté ne serait pas en quelque sorte
un des moyens mystérieux par lesquels
Dieu appelle ses enfants à accomplir Sa
volonté, et si en nous opposant au mariage
mixte nous n’allions pas risquer de nous
opposer à la volonté de Dieu même.
« Qui leurrait prouver que seule la félicité des individus est en cause dans les
plans divins ? Et si un mariage mixte
était le seul moyen pour rompre la glace,
le condamnerions-^nous ? Et si le mariage
mixte était un des mille moyens pour faire
pénétrer ce feu de levain qui fera lever
toute la pâte, le condamnerions-nous ?
« Je pense que la seule énonciation du
problème en indique la solution... à la condition cependant que chaque jeune marié
soit non seulement fidèle, mais qu’il ait
assez de « dynamisme » en soi pour déterminer, dans le nouveau milieu qu’il s’est
choisi, ce mouvement de conscience qui
permettra d’ensemencer et, si Dieu le veut,
en son temps, de récolter.
« Je pense alors qu’il vaudrait prœque
mieux encourager plutôt les unions mixtes que de les décourager ou même tâcher de les empêcher, mais il faut peur cela
chercher d’aguerrir nos jeunes gens de façon à en faire autant de miliciens de la foi,
soucieux, plus que de leur bonheur personnel, de la marche en avant du Règne de
Dieu.
« Je me dis que ; 1“ Comme Eglise missionnaire nous devons recourir p. tous les
moyens honnêtes pour pénétrer dans les
recoins les plus reculés de notre champ de
travail.
« 2“ Comme organisation ecclésiastique
nous devons encourager ce qui peut nous
donner un apport, même si, chemin faisant, nous perdons quelques unités dans
la lutte.
«Ergo ! Encourageons les mariages
mixtes ». Peyranot.
Visite aoî Voilées Vaodoises
(29 jDiIlet-3 août de l’année courante).
Il s’est formé, parmi la jeunesse évangélique de Florence, un Comité qui viént
d’organiser, pour le prochain été, une
«Visite aux Vallées Vaudoises», un vrai
pèlerinage historique, dans le but de faire
connaître aiix jeunes participants les localités les plus célèbres de nos Vallées et
faire plus ample connaissance avec leurs
habitants actuels.
Nous leur souhaitons, naturefiement,
d’ores et déjà, la plus cordiale bienvenue,
avec la certitude absolue que nos gens vont
les recevoir avec une franche cordialité et
s'employer à ce que ces jeunes amis ne
soient pas déçus dans leur attente, et surtout qu’ils n’aient pas à faire des rapprochements trop pénibles, pour nous et pour
eux, entre le passé glorieux et le présent....
qui a quelque peu changé. Vous serez,
chers amis, pénétrés d’admiration pour les
héros de jadis et pleins de bienveillante
indulgence envers leurs descendants, à qui
ils ont légué un superbe héritage, que nous
nous efforçons de garder, avec toute la
dignité et toute la fidélité dont nous sommes encore capables. On vous attend.
Voici maintenant le programme, aussi
rempli — peut-être trop rempli — qu’on
pouvait le souhaiter, de la « Visite » :
Dimanche 28 juillet : Arrivée à La Tour.
Lundi 29 : Visite à La Tour, de 9 h. à 12:
Maison Vaudoise, « Conyitto », Collège,
Monuments, etc. ; 15 h. : conférence sur
l’histoire vaudoise en rapport avec La
1
4
2
a.“?
Tour ; 17 h. à 19 : promenade dans les environs (Fort, Hôpital, Orphelinat, etc.).
Mardi 30: Val d’Angrogne ; Départ à
7 h. - Visites : Temple de Saint-Laurent,
Ghieisa d’Iâ Tâna, Chanforan, Temple du
Serre ; à midi : dîner pique-nique sous les
châtaigniers ; 14 h. : Départ pour le Pradu-Tour, visite à la Chapelle - Conférence;
« Histoire et géographie des Vallées » ;
17 h. : Retour par la « Via dTAliga ».
Mercredi 31 ; Sainteean et Rorà; 7 h. :
Course en automobile à Rorà (théâtre de
l’héroïsme de Janavel), visite au Temple
et à Piamprà ; midi : retour à Torre Pellice ; 16 h. 1/2: Saint-Jean (Ciabas, Refuge, Temple, etc.).
Jeudi 1®’' août : Villar et Bdbi ; 7 h. :
Départ par l’automobile, visite au Temple
du Villar ; midi : dîner sous les châtaigniers de la « Fontaine de la Santé », à
Bobi ; 15 h. : visite au rempart Cromwell,
Sibaud, vallon du Cruel, etc. ; 17 h. :
retour.
Vendredi 2 : Vallées du Cluson et de la
Germanasca ; 6 h. : Départ en auto ; 7 h. :
Saint-Germain (visite au Temple et à
l’Asile) ; 9 h. ; Pomaret (Temple, Hôpital,
Ecole Latine, « Convitto », etc.) ; 10 h. :
Perrier (visite rapide); midi : Prali (dîner pique-nique, visite aux localités célèbres du vallon); 18 h.: départ pour La
Tour.
Samedi 3 : Course à Castlus (départ à
7 h.); Visite au Bars d’Ia Taiola, Castlus,
la Sea ; midi : dîner sur l’herbe ; 15 h. ;
retour par le Taillaret. Une autre comitive partira à 5 h. pour le Vandalin, en
passant par la Sea, et arrivera au sommet
â 10 h. ; pique-nique ; 14 h. : départ ;
17 h. : Castlus, Bars d’Ia Taiola ; 19 h. :
retour.
Dimanche 4 : Départ de La Tour.
Pour de plus amples informations ; équipement, frais, etc., s’adresser à M. Favellim, de Florence, ou au prof. M. Attilio
J alla, à Torre Pellice.
“Valilese,, vue et jugée par les Wricalns.
Ce n’est pas la première fois que le
Charlotte Observer écrit des articles intéressants et dans le meilleur esprit sur la
Colonie Vaudoise de la Caroline du 'Nord. Le
4 dernier article, cité par le News Herald
de Morganton, porte pour titre : Un magnifique « record » obtenu par les Vaudois.
« Valdese est un centre industriel parce
que les Vaudois sont une population intelligente et laborieuse.
« C'est toujours avec un vif plaisir que
l’on visite Valdege. Il y a comme une inspiration dans l’air même pour quiconque
observe avec attention, et jette un regard
en arrière en pensant à ce qu’étaient, il
-SW.'- ’
y a près de 30 ans, ces « collines rouges »
où, disait-on, on n’aurait pas même pu
semer des pois, et dans quel dénûment
se trouvaient ces quelques familles piémontaises au moment où eHes s’établirent dans
notre contrée ! Au bout de quelques années, ces terres, divisées en petits lots,
furent défrichées et transformées par ces
fermiers des Alpes, habitués à travailler
dur et à faire rendre jusqu’au plus petit
coin de leurs montagnes spr les frontières
de la France (ce qui explique le fait qu’ils
parlent avec la même facilité le français,
ainsi que leur langue nationale, l’italien).
Ces terrains, auxquels on n’aurait pas
même voulu confier des pois, bientôt produisirent du blé, des légumes et toute espèce de fruits. Les fermes se sont quelque
peu étendues et sont maintenant cultivées avec nos systèmes américains et donnent d’excellentes récoltes. Chaque famille
a sa ferme et sa maisonnette, et quelquesunes sont désormais de magnifiques villas
avec tout le confort moderne.
« Mais, plus encore que de bons cultivateurs, les Vaudois ont prouvé qu’ils sont
aussi d’excellents industriels : ceux qui
ont visité Valdese 28 ou 3j0 ans passés, passent d'une surprise à l’autre en rappelant la petite fabrique de bas et chaussettes, seule industrie d’alors, et en voyant
aujourd’hui non moins de cinq établissements, où l’on ne tisse plus seulement de
gros bas en coton, mais en soie, avec des
capitaux qui varient de 250.(KW à 340.000
dollars, ayant de 90 à 225 machines ; puis
une boulangerie et confiserie qui a des succursales jusqu’à Lenoir dans le Caldwel
County.
« Il ne faut pas oublier l’église qu’ils ont
construite, dès les premiers temps, en
pierres tirées de l’endroit et qui vient de
subir des réparations et une transformation rendue nécessaire pour plus d’espace
et de commodité ; et la magnifique bâtisse
des écoles, achevée dernièrement, ayant
de belles salles pour toutes les classes, de
l’Asile aux « High schools » (les grandes
écoles qui se rapprochent des premières
classes de notre instruction secondaire),
des salles pour conférences et représentations et pour la jeunesse, etc. Et ce n’est
certes pas tout ce que l’on pourrait dire
de Valdese et des Vaudois.
« Ajoutons que les Vaudois sont un peuple pieux, craignant Dieu, honnête à toute
épreuve, s’occupant de ses propres affaires et dont personne n’a jamais eu à se
plaindre ni à critiquer».
{Traduit et adapté par « phg. »).
Nouvelles d’Angleterre.
L’Eglise Baptiste vient de donner au
monde religieux un exemple admirable de
générosité chrétienne.
En Angleterre, comme un peu partout
ailleurs, le sort des pasteurs émérites n’est
pas enviable. On donne toutes les forces
que l’on a à l’Eglise pendant l’activité pastorale, et une fois mis à la retraite il faut
peiner pour vivre, en attendant la délivrance du corps mortel. L’Eglise Baptiste
a compris qu’il fallait sauvegarder la dignité de ses vieux serviteurs, et a lancé
un appel émouvant à tous ses membres,
dans le but de mettre à l’abri de la misère
ces vaillants soldats hcrs du combat actif.
Qu’en est-il résulté ? Un vrai miracle de
fol. En effet, en deux ans on a pu recueillir 300.000 livres sterling pour ce fonds,
c’est à dire guère moins de 30 millions dé^
lires. Un grand banquet a eu lieu pour
fêter cet événement, et le président du
Conseil anglais, M. Baldwin, a cru bon,
quoique anglican, d’y participer pour féliciter les Baptistes.
Un autre acte de générosité vient de
se manifester en Angleterre. Comme on
le sait, il y a dans ce pays, si riche, environ un million et demi d’ouvriers sans travail surtout parmi les mineurs. La détresse
s’est montrée si grande, que le Prince de
Galles s’est mis à la tête d’un Comité pour
recueillir des fonds, afin de soulager les
familles des ouvriers.
On a répondu avec élan à l’appel du
Prince, qui s’est rendu au milieu des mineurs, en y apportant les consolations et
les secours. Le « fonds d’appel » pour les
familles des mineurs a produit 600.000 livres sterling, soit environ 55 millions’ de
lires.
En présence de ces sacrifices volontaires,
le cœur du chrétien exulte.
— La crise de l’Eglise Anglicane est
bien loin d’être surmontée. Les évêques,
divisés entre eux, tantôt employant et
tantôt refusant l’emploi du Frayer Book
révisé, mais rejeté par le Parlement. Que
le Seigneur souffle, par son Esprit, sur
cette Eglise si puissante, mais en ce moment paralysée !
— Le grand Conseil Salutiste a, comme
vous le savez, par 52 voix contre 5 et 4
abstentions, déposé le général BramweU
Booth, et, par 42 voix contre! 17, a élu comme nouveau général le commissaire Higgins, qui, depuis 1919, remplit les fonctions de chef d’état major de l’Armée.
Nous faisons des vœux sincères pour
que désormais la paix règne, et que l’Armée aille encore et toujours à la conquête
des âmes qui périssent. C. A. Tron.
A VENDRE, à Luserna San Giovanni,
belle Maison comprenant 2 appartements
de 7 pièces chacun, électricité, eau potable,
chauffage central, grandes caves voûtées,
jardin de plaisance et potager; le tout
bien clôturé et bien entretenu ; proximité
de la gare. — S’adresser à J. MeYRAT.
CHRONIQUE VAUDOISE
El !»Hi di la SadÉti i10Me laiiHK.
Nous publions, en guise de reçu, la liste
des collectes du 17 février, en faveur de
la Société d’Histoire Vaudoise, avec nos
plus vifs remerciements aux Eglises.
Saint-Germain, L. 50 - Villesèche, 61 Villar Pellice, 50 - Angrogne, 50 - Rorà, 15
- Saint-Jean, 130 - Torre Pellice, 300 Fiume, 10 - Corato, 15 - Riesi, 37 - Aoste
et Courmayeur, 14,60 - Milan (San Giovanni in Conca)„ 250 - Còme, 83,50 - Naples, 31,40 - Vallecrósia, 80 - Gênes, 100 Grotte, 10 - Turin, 200 - Paris (Colonie
Vaudoise), 52,30 - Florence (les deux Eglises réunies), 62,20 - Sienne, 120 - Paierme,
37 - Forano Sabina, 15 - Trieste, 50 Bari, 17.
Nous publierons dans une deuxième liste
les collectes qui doivent encore nous parvenir. Le Président: David Jahier.
* *
Souscription pour les Collèges.
M. Guido Rivoir, pasteur, Tarariras L. 300,—
ANGROGNE. Notre paroisse a eu le privilège d’être « visitée » la semaine dernière par la Commission de District, dans
la personne de deux de ses membres,
MM. H. Pascal, secrétaire, et Paolo Margiunti, vice-président, ce dernier n’ayant
pu prendre part qu’à une réunion sérale.
Le culte du dimanche 3 c. a été présidé
par le Secrétaire de la Commission, qui
nous a donné une excellente prédication
sur le texte Rom. VIII, 31 : « Si Dieu est
pour nous, qui sera contre nous ? ». Après
le culte et un chœur exécuté par la Chorale d’Angrogne, a eu lieu la visite d’Eglise
proprement dite par l’examen des sujets
à Tordre du jour et la subséquente visite
aux archives. Dans Taprès-midi, M. Pascal a vivement intéressé nos mères de famille et nœ jeunes filles, réunies dans
l’école de Saint-Laurent, en leur donnant
de très intéressants détails sur nos Colonies de l’Amérique du Sud, et le soir il a
présidé une réunion au Pradutour. D’autres réunions ont eu lieu, dans le courant
de la semaine, aux Jourdan, à Cacet-Rivoire, où la Chorale de ce quartier nous
a aussi fait entendre un chœur.
La parole du Secrétaire de la Commission de District, ainsi que celle de son VicePrésident, ont été écoutées avec recueillement par de nombreux auditoires ; ce
dont nous remercions Dieu, tout en lui
demandant de faire germer la semence répandue pour sa gloire. D. P.
parmi tous ceux qui l'ont compris, il en
est deux, deux jeunes gens qui 1,’ont senti
bien mieux encore ; Jean Geymonat, des
Courtils, et Suzanne Bonjour de Jean Daniel, dont on célébrait samedi le mariage.
Nous n’avons nullement l’intention de désamedi. Le soleil brillait d’un éclat sans
pareil et faisait scintiller la neige qui couvre encore nos montagnes, la température
avait consenti enfin à se modérer un peu, on
sentait l’approche du printemps... bref,
tout parlait de paix, de joie, d’amour. Et
BOBI. Le temps était splendide à Bobi,
cri re cette cérémonie qui doit laisser dans
le cœur des intéressés un doux souvenir.
Nous tenons simplement à exprimer ici
aux jeunes époux nos vœux les plus sincères d’un bonheur sans mélange, demandant à Dieu de faire descendre Sa bénédiction sur les promesses qu’ils viennent
d’échanger. J. P.
LA TOUR. On nous communique :
Il segretario federale console Carlo Basile, Martedì 19 Marzo, alle ore 17, sarà a
Torre Pellice per parlare alla popolazione
della Valle.
La popolazione tutta è vivamente invitata d recarsi disciplinata e festante ad
udire la calda parola del nostro Gerarca, candidato alla eleggenda Camera dei
Deputati.
La riunione avrà probabilmente luogo al
Teatro Trento.
Il reggente : Dott. A. Paltrjnieri.
— Comité d’Assistance Publique. Une
de nos meilleures œuvres, des pl\is
utiles, disons mieux, des plus indispensables, et sans laquelle un grand nombre de miséreux seraient obligés de tendre la main aux passants ; une œuvre qui
jouit toujours plus de la sympathie de notre public et qui prospère et se développe
d’année en année.
Nous avons sous les yeux le rapport de
son 13® exercice (1928), où nous allons
glaner quelques données des plus significatives qui confirment éloquemment nos
ap’pr^iations ci-dessus. Le nombre des
« assistés », c’est à dire des pauvres qui
ont reçu journellement une bonne ration
d’exc^lente soupe et un gros morceau de
pain, sans compter les petits dîners un
peu plus soignés qui leur furent offerts
dans les grandes solennités, est de 37.
Veuillez calculer le nombre de « rations »
que ce chiffre représente. Malgré les fortes dépenses que ce nombre inusité de pensionnaires représente, le bilan clôt par
un boni de 248 lires, grâce à une très sensible augmentation dans les entrées. Le
total de celles-ci se monte à L. 11.846,70,
y compris environ SjOOO lires de drnis « in
memoriam » qui ont été capitalisés. Les
sorties ordinaires sont d’environ 8.000 lires ; on a donc pu capitaliser en « Consolidato » plus de 3.000 lires qui, ajoutés aux
10.000 lires (nominales) de « Consolidato »
données à l'occasion de son départ de La
Tour par M. Rastellini, forment, avec le
fonds inaliénable déjà existant, un capital
nominal de L. 23.600 environ, soit une
rente a.ssurée de L. 1.180 par an. Et à ce
sujet le rapporteur exhorte, avec à propos,
le public à honorer la mémoire d’un mort
bien-aimé par le don au Comité d’assistance
d’une somme à capitaliser, en rappelant
que le nom de la personne qu’on a voulu
honorer de cette façon, sera mentionné
chaque année dans le rapport imprimé.
Jusqu’ici les offrandes « in memoriam »,
allant de 4.000 à 50 lires, dépassent déjà
la quarantaine.
Il n’est plus nécessaire de relever que
te « Comité » est dignement présidé par le
prof. Attilio Jalla, vaillamment secondé
par un Conseil de Direction de 5 autres
membres et par une bonne douzaine de
dames et demoiselles patronnesses à TinteHigente activité desquelles le rapport
rend hommage, comme il rend hommage
à la générosité de nos « esercenti » pour
leurs dons en nature, et à celle de tous
les autres donateurs, c’est à dire à la meilleure partie de notre population sans distinction de classes, ui de crédo. Et nous
allons continuer à soutenir de nos deniers
et de notre sympathie une institution providentielle qui a résolu de façon si digne
le problème de la mendicité à La Tour.
— Par une omission involontaire, nous
n’avons pas annoncé dans notre dernier
numéro que le présidé du Collège, M. le
prof. David Jahier, vient d’être nommé,
par décret ministériel, « inspecteur honoraire » des œuvres d’intégration des écoles de Torre Pellice, pour le triennium
1929-31, ce dont il y a lieu de 1e féliciter.
— Patronage scolaire. Le compte-rendu,
présenté la semaine passée à l’Assemblée
des membres, nous démontre que Tannée
1928 a été une des meilleures sous tous
les rapports.
Les contributions des membres annuels,
grâce à l’activité de la collectrice, M.lle
Pauline Peyrot, se sont élevées à L. 531.
Signalons aussi les dons extraordinaires ;
de M. Rastellini, un titre du « Consolidato » 5 0/0 de L. 1,000 ; de la « Société
Coopérative Ouvrière », L. 200 ; de M. Robert Revel, L. 200.
Le total des Entrées a été de L. 3.879,67.
La dépense pour livres et cahiers s’est
élevée à L. 1.871, outre L. 2.50 pour les
bulletins {pagelle). Le Patronage a continué à donner un modeste subside à la
« Mutualité Scolaire » et à la « Colonia Alpina » de Piamprà. Il a acheté pour L. 100
de livres et publications spéciales pour tes
petites bibliothèques scolaires, etc. Le total
des Sorties a été de L. 3.221,45.
Le Conseil d’Administration vient aussi
de publier une petite brochure contenant
le nouveau « Statuto-Regolamento », la liste
des membres (une centaine), le rapport
du Président sur la marche du Patronage
pendant Tannée 1928 et autres intéressantes données sur cette Institution, que nous
recommandons vivement à toutes les personnes de Torre Pellice qui n’en font pas
encore partie et qui peuvent facilement
lui accorder leur appui moral et matériel
RORA’. Mardi, 12 c., un nombreux cortège de parents et d’amis accompagnait
au champ du repos la dépouille mortelle
du regretté Robert Tourn. A 27 ans à
3
' 'M:
peine, à l’âge où la vie est dans son plein
épanouissement, la maladie cruelle l’a arraché à l’affection de tous ceux qui avaient
eu le bonheur de le connaître et d’apprécier la bonté de son caractère aimable et
franc. Son départ laisse un grand vide,
non seulement dans sa famille, mais parmi
tous ses amis.
Aux parents qui le pleurent, nous exprimons toute notre sympathie chrétienne.
R.
SAfNT-JEAN. Dans la Maison Vaudoise,
devant un nombreux public, l’iUustre journaliste docteur Nino Salvaneschi tenait,
dimanche dernier 10 c., une conférence
sur : Il mistero di Giovanna ÜArco.
Après avoir rappelé que l’on va célébrer
•en France le 5'’ centenaire de Jeanne D’Arc,
11 nous assure que si les livrœ de Quicherat, France, Luce et Hannoteaux, les tragédies de Schiller et de Shaw, les dossiers
du procès de condamnation et celui de réhabilitation survenu 25 ans plus tard, nous
présentent l’héroïne sous différents aspects, son mystère nous est révélé seulement à Domrémy, son pays natal ; auprès
des fontaines du ribes et des fièvres, auprès de l’arbre des fées qui devait être
le premier prétexte de son accusation de
sorcellerie et où elle avait entendu les
voix divines ; cœ voix, qu'eUe disait être
celles de l’archange St-Michel, de Ste^Catherine et de Ste-Marguerite, et qui la
pressaient vers sa mission.
Tombée aux mains des Bourguignons à
la suite d’une trahison, elle tenta de s’échapper de la prison et fut grièvement blessée. Vendue aux Anglais, représentés par
Tévéque de Beauvais, Pierre Cauchon, elle
fut conduite à Rouen, où commença un
procès qui ne fut qu’un long martyre.
Toutes les finesses de la théologie, toutes
les subtilités de la jurisprudence furent
mises en œuvre contre cette fille ignorante, mais eUe continua à assurer que ces
voix étaient des voix divines et qu’elles venaient de la part de Dieu. Jeanne D’Arc
eut un moment de défaillance dans le cimetière de Ouent, devant le bûcher, et elle
signa par une croix la formule d’abjuration, mais elle ne tarda pas à la retracter,
déclarant que .ses voix le lui avaient reproché et qu’elle préférait mourir plutôt
que de les renier. ^
Condamnée au bûcher en 1431, sur la
place du vieux marché, à Rouen, eUe mourut en prononçant le nom de Jésus qu’elle
avait fait jadis marquer sur son étendard.
L'illustre conférencier qui, par sa parole chaude, naturelle et émue, sut intéresser vivement le public, termine en affirmant que l’enseignement de Jeanne
D Arc est dans ce seul mot : Servir.
Présenté par le pasteur M. E. H. Tron,
le doct. N. Salvaneschi fut très cordialement remercié par le « commissaire prefettizio », M. A. Rivoir, et par les chaleureux
applaudissements du public, qui a cependant un regret : celui de ne pouvoir l’entendre plus souvent.
— Décès .• Le 4 c. est décédé, à l’âge
de 57 ans, à la suite d’un accident, Priotto
Tomniaso. Homme de qualité, il était très
connu et estimé.
A la veuve, M.me Madeleine PriottoFrache, aux deux filles, ainsi qu’à la bellemère, M.me Frache, nous exprimons notre vive sympathie chrétienne.
Le 6 c., eut lieu l’ensevelissement de
Ricca Jean Daniel, d’Angrogne, décédé à
l’Asile des Vieillards à l’âge de 82 ans.
A Tâge de 1 an et 1 /2 est décédée, à Mourcious, Rivoir Benina de François. Son ensevelissement eut lieu le 12 c.
Rivoir Edmond, maçon, originaire d’Angrogne, est décédé au Vi^ntin, à 52 ans.
Il laisse une femme et quatre enfants.
A ses funérailles (qui eurent lieu le
12 c.), prirent part la «scolaresca» et le
« Circolo Operaio » de La Tour.
Notre sympathie aux parents affligés.
O. a.
SüSE. Nous avons eu, du 12 au 26 février, parmi nous, le colporteur Rochon,
et nous avons fait ensemble une tournée
d’évangélisation.
Nous avons visité Monpantero, où nous
avons la plus grande partie de nos mem
bres d’église. Maintenant le monde se
tient plutôt dans les étables. Ainsi nous
avons pu nous réunir, à Urbiano et k La
Trinité, chez des frères en la foi. M. Rochon nous a parlé des Conventions de
Digne et de Dieulefit dans la Drôme, auxquelles il a assisté.
Il nous a dit que la première condition
qui a été posée aux Conventions est celle
de ne parler ni de politique ni de dénominations, pour ne pas entraver l’œuvre
de l’Esprit de Dieu, qui demande de ses
enfants la paix.
Il nous a parlé des témoignages éclatants, des conversions opérées dans lœ
Conventions. On voyait à l’œuvre l’Esprit
de Dieu.
Nous visitâmes ensuite le village de La
Ramat sur Chiorhonte. Pendant que nous
présidions une réunion chez la sœur Eugénie Sibüle, dans son étable, où il y avait
une vingtaine de personnes, surtout des
enfants, voilà le prêtre de la Ramat qui
arrive. Chiomonte forme deux paroisses :
l’une au chef-lieu et l’autre à La Ramat.
Après que nous eûmes parlé, M. Rochon
et moi, le curé demanda la parole et nous
eûmes un entretien à propos du salut par
grâce, sur les sacrements du baptême et
de l’eucharistie, sur la vierge Marie et sur
l’autorité de prêcher l’Evangile. Je donnai au curé deux ou trois petits Evangiles
qu’il déchira. Nous rendons cei>endant
grâces à Dieu de pouvoir rendre témoignage librement à la vérité.
Avec le colporteur Rochon nous avons
pu avoir deux réunions dans des étables,
à Gravere. Nous avons fait des visites au
Giaglione et à Borgone. Ces journées ont
été bénies pour nous et pour l’Eglise.
Décidément, le temps de la controverse
n’est pas passé.
Le curé de Saint-Evasio (Suse), m’écrit
en me demandant de quel droit je parle
de la certitude du salut, et il veut me
prouver que son autorité lui vient de
Saint-Pierre et que celui-ci l’a eue de Jésus-Christ. 11 faut que je lui réponde pour
démontrer sur quels textes nous nous fondons pour le salut de notre âme.
Que devons-nous faire ? Nous devons
faire resplendir la lumière de Christ au
milieu de la génération présente, nous devons évangéliser par la conduite et par la
parole et nous tenir scrupuleusement à la
Parole de Dieu.
Nous devons nous tenir en bons rapports avec nos frères en la foi, même avec
ceux des autres dénominations, et surtout
prier pour qu’un réveil s’opère dans les
consciences.
Les Eglises de Christ doivent se connaître, doivent s’apprécier et s’aimer, et .
travailler au salut des âmes en bonne
harmonie.
Que Dieu veuille que nous puissions
mettre en pratique ses exhortations.
Nous avons de bonnes nouvelles de la
famille Weller qui est en Allemagne. Pour
le moment, d’après ce que je sais, leur
belle villa de Suse est encore en vente.
Nous n’avons pas de nouvelles du petit
vieux Alpe Spirito, qui marche avec les
béquilles. Il a disparu depuis le 18 septembre 1928. G. Bert, évangéliste.
VALDESE. Nos frères de cette lointaine
Colonie ont célébré eux aussi le 17 février:
d’abord le samedi soir, par un banquet
avec discours ; ensuite, au culte du dimanche matin, M. le pasteur Verreault a prêché sur le Psaume OXXX'VII, 5 : « Si je '
t’oublie, Jérusalem, que ma droite s’oublie
elle-même » ; et la Chorale, dirigée par
M. Antoine Grill, a chanté les cantiques ^
de circonstance, entre autres Le Serment
de Sibaud.
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DictìODDaire EncyclopédìqQe de la Bible.
L'Echo a parlé à deux reprises de cet
ouvrage d’une incontestable utilité, la rédaction duquel a été confiée à un Comité
de Pasteurs et Professeurs de Théologie,
présidé par M. le prof. Alex. WestphaU.
Dans la pensée des éditeurs, le but de
cette publication est de rendre la Bible
plus intelligible et par conséquent plus
vivante. L’Encj'clopédie consacrera ses
deux premiers volumes au dictionnaire
proprement dit. On y trouvera, dans l’ordre alphabétique, les articles relatifs au
milieu dans lequel la révélation hébraïque
a vu le jour, aux choses et aux doctrines
de la Bible. Le troisième volume sera consacré aux effets de la Bible dans l’histoire.
Le chapitre sur l’Eglise "Vaudoise, ses œuvres, ses hommes de marque, y occupera
une place importante.
Le texte de l’ouvrage sera richement
illustré.
L’accueil fait à ce projet de la part du
protestantisme de langue française a été
des plus encourageants. Les centaines
d’adhésions ont assuré la publication du
dictionnaire.
Nous sommes heureux d’informer les
lecteurs de VEcho désireux de recevoir
l’Encyclopédie que les conditions de souscription ci-dessous indiquées sont valables
pour l’Italie jusqu’au 7 avril prochain, dernier délai.
J’ajoute que M. WestphaR, dans le but
de faciliter les souscripteurs d’Italie, a
chargé le soussigné de recevoir les inscriptions (prenotazioni).
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ouvrages destinés : 1” aux Bibliothèques
paroissiales, d’Unions Chrétiennes, Cercles
d’études, Facultés, Ecoles ; 2° aux Pasteurs, Missionnaires, Evangélistes, Colporteurs, Directeurs, Moniteurs des écoles du
dimanche.
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souscription, 70 lires à la parution de
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A la page 5 du dernier rapport du Refuge, au lieu de « M.me Parise, Boston »,
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Nouyelles de la Semaine.
Le 9 c., le Pape a reçu, en audience solennelle, dans la saUe du Trône, le corps
diplomatique accrédité- après du St-Siège.
En réponse à l’adresise de félicitation de
l'ambassadeur du Brésil, doyen du corps
diplomatique, le Pape prononce un discours
par lequel il remercie pour les félicitations
et les encouragements qui lui sont venus
du monde entier à l'occasion du grand évènement de ces jours derniers, et il invoque la collaboration de tout le monde pour
« une autre plus grande pacification qui
est celle des âmes et des consciences ».
Comme premier acte de préparation
pour le plébiscite du 24 c., il y eut, samedi
9 c., le grand Rapport des Préfets des 92
provinces du royaume sous la présidence
du Chef du Gouvenement. Après un rapide examen de la situation générale du
pays, le Duce a donné aux Préfets les
instructions en vue des élections plébiscitaires. Et à ce propos on remarque que
les discours des Préfets aux Conseils provinciaux de l’Economie n’auront plus lieu
dimanche 17 c., mais le samedi 16, afin
de permettre aux Préfets mêmes de commencer, dès dimanche prochain, leurs visites aux centres principaux de la Province. A leur tour, les 400 candidats prononceront, dimanche prochain, des discours
dans toute l’Italie et parleront ensuite
dans les différents-centres les autres jotirs
de la semaine qui précède les élections.
Mais, l’évènement capital de la semaine,
est constitué par «l’Assemblée quinquennale du Régime » à laquelle ont participé
tous ceux qui ont un poste de responsabilité, c’est à dire plus de 5.000 personnes.
L’immense et imposante assemblée eut
lieu dimanche 10 c., au Théâtre Royal de
Rome. Le Duce, accueilli par une ovation
formidable, enthousiaste, à son arrivée, prononce aussitôt son discours, avec toute la
lucidité, toute réloquence oui le caractérisent ; un discours de 40 minutes à peine,
mais abondamment nourri de faits et de
données où, en une rapide synthèse, il
passe en revue toute l’œuvre du Régime
de ce quinouennium, la nolitioue nationale
et étrangère. Tl y aurait beaucoup à glaner si les dimensions et le caractère de
notre feuille s’y prêtaient. Soulignons au
moins cette phrase à propos de la « conciliation entre l’Etat et l’Eglise » : « ...Nous
avons reconnu une place éminente à
l’Eglise catholique dans la vie religieuse
du peuple italien... mais cela ne signifie
pas, il est superflu de le dire, que les autres cultes, tolérés jusqu’ici, devront être
dorénavant persécutés, supprimés ou même tout simplement vexés». Sur la politique
étrangère, M. Mussolini n’est ni moins
clair, ni moins catégorique, ni moins juste.
Après avoir affirmé que les grandes directives de notre politique étrangère ne peuvent changer, sauf événements imprévus ;
après avoir une fois de plus déclaré que
le soi-disant impérialisme italien, le non
moins soi-disant militarisme agressif italien, n’existent que dans l’imagination de
ceux qui veulent nous méconnaître,
M. Mussolini affirme que « l’Italie ne veut
nullement troubler la paix, mais qu’elle
est prête à la défense de ses intérêts dans
quelconque partie du monde».
Ne pas oublier que, selon l’usage, une
réduction du 70 0/0 sera accordée, sur
toutes les lignes du royaume, pour le
voyage d’aller et retour, aux électeurs résidant dans une commune ou une ville autre que celle où ils sont inscrits dans les
listes électorales. Pour jouir du rabais,
présenter le certificat <i’inscription au
guichet.
Vous savez que le Gouvernement avait
nommé une Commission d’enquête sur la
perte de l’aéronef Italia de l’expédition
Nobile au Pôle. La Commission affirme
unanimement, dans le rapport qu’elle vient
de remettre à M. Mussolini, que la perte
de Yltalia est due à une fausse (errata)
4
• f.> '-r ■ -r.
manœuvre dont la responsabilité remonte
au commandant ; elle affirme en outre que
]a conduite de Mariano et Zappi « ne peut
donner lieu à aucune censure, qu'elle est
même digne d’éloge x Quant au sauvetage
de Nobile, la Commission estime qtue son
acte (déterminé, disait-il, par les pressantes invitations de Lundborg) ne trouve
pas de justification plausible, qu’il peut
être expliqué, non excusé, par ses conditions d’affaiblissement physique et moral.
Enfin, la Commission rend hommage à la
vaillante et héroïque collaboration des
aviateurs et marins de maintes nations
(surtout russes) avec les nôtres, pour retrouver et secourir les rescapés.
Le Ministre de l’Intérieur, qui poursuit
avec la plus noble constance son œuvre
d’assaini^ement moral, vient encore de
communiquer aux Préfets les plus sévères
dispositions en vue de combattre efficacement l'usure, le vagabondage et le jeu clandestin qui se tient encore dans maints tripots où se donnent rendez-vous les gens
à la conduite équivoque, et qui sont de
vrais foyers d’infection, surtout pour la
jeunesse.
— MEXIQUE. La situation est plus
grave que jamais. Il ne s’agit plus de rébellions partielles, mais d’une révolution
belle et bonne qui a éclaté à Vera Cruz et
semble avoir pris de très vastes proportions. En maints endroits les troupes fédérales ont fait cause commune avec les
révolutionnaires dont le chef reconnu est
le fameux Aguierres, l’ami du général
Obregon qui, on s’en souvient, fut assassiné dernièrement. Le commandant des
rebelles est le général Escobar. Les nouvelles venant de là-bas sont nécessairement confuses et peu sûres, vu que le
Gouvernement, qui siège en permanence,
applique rigoureusement la censure à
celles qu’il est de son intérêt de ne pas
laisser divulguer. Par contre, il annonce
officiellement que te troupes fédérales ont
repris Vera Cruz et que Escobar aurait
été fait prisonnier. De grosses batailles seraient imminentes. A ce qu’on dit, les
Etats-Unis prendraient plutôt parti pour
le Gouvernement et combattent rigoureu
â la frontière la contrebande
d’armes destinées aux insurgés.
— Le Conseil de la Société des Nations
a clos ses débats le 9 c. et s’est ajourné
au mois de juin. Maintes questions de la
plus haute importance furent débattues
au cours de cette session, mais on n’enre
gistre que peu ou point de solutions définitives. C’œt ainsi que le problème des minorités ethniques, longuement examiné et
discuté, a dû être renvoyé à la session de
juin. L’autre grande question des stupéfiants, et plus particulièrement de l’opium,
abordée déjà à maintes reprises, reste
également à résoudre malgré les efforts
du représentant de l’Italie, M. Scialoia, et
cela uniquement parce que de formidables
intérêts d'Etats producteurs de drogues
sont en jeu. . J on.
immoni generale italiana
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per NEW-YORK.
Aiigasfns' 8 Marzo da Genova, 9 da Napoli.
Renna: 26 Marzo da Genova, 29 da Gibilterra,
Per il SUD AMERICA.
Giallo Cesare: 14 Marzo da Genova e da
14 Marzo da Genova e
Villafranca.
Duilio: 4 Aprile da Genova e Villafranca
Per 11 CENTRO AMERICA e PACIFICO.
Taormina: 28 Marzo da Genova.
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