1
itoixante-huitième année - Anno X®
30 Septembre 1932
N® 39
Kbliol^c^ VaMesé
. Si TOKRE PEÏLIICE
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
-El
PRIX D'ABONNEMENT t
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deax Amériques)
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., ÿgnes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
8
3
POtrB ü VIE HTÈRIEiint
tJ
Psaume CXXI, 1.
Ce Psaume, qu’on a appelé le cantique
voyaigeuris, met en relielf les moutaes qu’on aime toujours franchir et qu’on
[6 se lasse d’admirer. Elles ont un attrait
écial, pt il n’est ¡pas étonnant qu'on
itte la ville et ses aises pour accourir,
"f.ldans la belle saison, à ses forteresses, parfois infranchissalbles, pour en respirer
^r pur, et y faire de longues étapes.
’’^Les montagnes, pour nous comme pour
Israélites, ont un souvenir de gloire,
de vie spirituele, d’héroïsme, mais il n’est
pas permis à tous de se procurer le plaispécial d’une ascension ; le travail, la
ie dure ne le permettent paB ; les riches,
les privilégia seuls peuvent jouir de ce
îâpirivilège : jaussi nous voulons indiquer
lues montagnes acceissibles à tous, et
dont nous nous piroposons l’ascension.
Tout d’abord, se dresse devant nous la
îïiiointague dé la liberté. Pour elle on a comr
;tu pendant des siècles, le sang a été
srsé à flots : que de souffrances elle a
lûté ! Mais .aujourd’hui encore elle est
len. loin, d’être assurée. Etes peuples enêrs font entendre de dures lamentations,
îesdavage .règne encore sur les marchés
iüublics. L’esclavage règne dans les familou un maître brutal fait trembler tous
ibs (membres; l’esclavage règne là où
Kqste l’ivrognerie, là où la corruption fait
ravage. L’esclavage règne là où l’orgueil
montre dans sa présomption. L’escla¡Vage règne là où le péché est le maître.
.Ifette montagne, elle se dresse devant nous
k>ur être escaladée, pour en franchir les
Obstacles : ne voulons-nous pas essayer de
feire quelque chose pour affranchir les
OSdaves, pour être utiles à faire des heuteux.? Essayons et nous sentirons une joie
en nous, qui nous fera gdûter le bonheur
Bétel.
Une seconde montagne à franchir sur
’botre route est celle de la paix. Tous la
i^audent, tous soupirent après elle, tous
br cherchent et se disent prêts à, la faire
triofflpher. Est-ce bien vrai ? La grande
^énre, qui a coûté vingt millions de viciifttes, qui a ruiné plusieurs nations, détrôné les rois, semé la misère partout, qui
Aujourd’hui encore pousse les hommes au
chômage, lai grande guerre n’a pas guéri
fes hommes de cette horrible maladie de
d’orgueil, d’ambition, de domina**on. La guerre, nous là trouvons dans les
iamiUes, entre voisins, entre nations; la
8!Uerre, elle sévit dans les sanctuaires,
;*fens la religion,;, la guerre, instrument
laissant de Satan, elle règne ; ne voulonsUous pas promettre de nous y opposer?
lie voulons-nous pas contribuer au triom^ de la paix,? ne voulons-nous pas
ÎU’elle règne dans les cœurs ? Essayons,
®t nous sentirons le prix du bonheur et
la joie. Enfants de la paix, que tel soit
^tre rôle.
.Une troisième montagne nous invite à
ponter plus haut : celle de la justice, qui
^ la conséquence des deux premières.
les tribunaux existent, lœ juges fonc.^rnent et s’efforcent d’être fidèles, nul
Wte ; mais, malgré tout, que d’injustique de condamnations trouvées blâ^
bles, iniques, et cela aiprês bien des an- ,
,!. N’avons-nous pas les pauvres, les fai
bles, les opprimés ? Ne voyons-ïïôus pas les
riches et les puissants dominer ? Les veuves et les orphelins ne sont-ils pas délaissés ? L’honnête, le consciencieux, ne sontils pas bafoués, méprisés ? L’homme pieux,
ne l’aocuse-t-on pas d’être un hypocrite J
Non, la justice ne règne pas, et quel doit
être notre rôle ? Agir pour aider la justice à triompher. Parlons à qui il faut,
Crions haut, ne reculons pas. Travaillons
pour que la balance soit juste, et déployons
notre courage pour qu’il en soit ainsi.
Enfin, une quatrième montagne nous
invite à atteindre le but final ; celle dé
l’idéal. L’idéal consiste à faire la volonté
de Dim, à nous mettre à aon service. Le
bien, le devoir, la liberté, la paix, la justice, le bonheur, pouvons-nous l’atteindre ?
est-ce possible avec nos infirmités, nos misères, nos chutes;? Par nos propres forces,
non ; mais le seul qui ait fait l’ascension
de l'idéal, Jésus-Christ, est avec nous pour
nous ■■ guider, nous (faire triompher, Mar-^
chons sur s^ traces comme un Paul un
Jean, un Luther, un Vaildo, et nous franchirons toutes ces montagnes, heureux
d’avoir été appelés à le faire. Arrivés au
but, l’éternité ouvr,ira ses portes de gloire.
Il vaut la peine, chers frères, de faire
Ta^îension avec un tel résultat en perspective. — Toi, suis-moi, dit le Christ.-—Suivons-le, et noi® serons pour toujours
avec Lui. C. A. T.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
Après.
Je voudrais pouvoir .recueillir et coUar
tionner ce qui resta dans l’esprit et dans
le cœur des 140 (chiffre global) membres
du demier Synode, soit comme impression
générale, soit ¡comme sujet de réflexion
et d’étude.
A défaut, j’essaierai die tracer quelques
remarques, que j’ai lieu de croire partagées par un bon nombre de synodaux.
On a beaucoup vécu de souvenirs, et
quels souvenirs, suggestifs pour tous ceux
qui veulent et qui savent y trouver non
seulement un intérêt historique, ou une
gloiriole dénominiaitionelle, mais une véritable inspiration]
Nous ne tenterons pas d'énumérer toutes les riches leçons du passé, qui sont
certainemient présentes .et vibrantes encore dans la plupart de ceux qui ont eu
le privilège d’aSsister à oe Synode commémoratif, qui a revécu celui de 1532
d’ime maniène si intense et bénie.
Ce qui, pour plusieurs, ne saurait s’ex-^
primer nettement, si on interrogeait un
à un tous les composants le Synode, c’est
une espèce de médioctre satisfaction, pour
ne pas dire de mécontentement, quant à*
la mafche habituelle des séances.,
On a la sensation que le Synode ou Assemblée générale et supérieiure de l'Eglise,
appelée à légiférer, à contrôler, à tracer de
grandes pgpes de pensées et d’activité,
ne devrait pas pendre du temps sur des
détails d’administration et sur des questions locales et particulières, afin de pouvoir en disposer entièrement pour les
grandes questions vitales qui concernent
la marche progressive de nos églises au
point de vue spirituel et de l’influence
qu’elles devraient exercer sur la masse
de nos concitoyens.
Ce qui se produit présentement est dû
au fait que, pour des raisons traditionnèlles et d’ambient, on a craint, jusqu’ici,
d’anémier, d’appauvrir le Synode général, en favorisant la dévolution aux Synodes régionaux, ou Conférence de District, *
de ce qui est en réalité de leur compétence.
Oh aur,ait un double bienfait en agissant
de la sorte : le Synode général serait déchargé de ce dont il n’a ni le temps, ni
l’attribution dè s’occuper, et les Synodes
régionaux augmenteraient d’importance
et d’intérêt.
On éviterait ainsi des répétitions et des
réitérations qui ont souvent fait conclure :
«Pourquoi convoquer des Conférences, si
également le même travail doit être refait
pi(r le Synode » ?
,On a mardhé un peu trop, par le sentiment et la vaudoiserie, oubliant que le Synode n’est pas un entretien agréable et
familier, une intéressante matinée récréative où l’on se distrait et parfois l’on
s’amuse, au profit du public, très sympatyque, d’aiUeurs, mais qui peut, sans le
Wdoir et s’en rendre compte, altérer le
QBITiactèro hautement sÇirituêl et sérieux
d'une, telle réunion.'
^A part le rapport de l’Ecole de Théolo
les autres devraient déjà .avôir été
^ijaminés à fond par des Conférences de
' ièur .ressort. Même le rapporf sur les œu^ vres hospitalières pourrait avoir .dans la
■^Conférence du-I®*'' District son véritable
■ terfraiin d’étude et |de. discussion, vu que
PiOur le moment ces diiférentes œuvres se
trouvent dans les .limites des "Vallées et
point n’est néceæaire qu’un député de lai
Sicile, de l’Apulée ou de la Toscane discute sur une source à capter, un plancher
à renouveler, un aménagement jde dortoirs, de bains, ou de cuisine à modifier,
etc. Il suffit que le Synode général, qui
-doit élire la Commission directrice, soit
nanti de la marche générale et de la situation financière des divers établissements.
Une fois qu’on aurait déchargé le Synode général de ce qui, au fon^, ne le regarde pas, sauf les cas d’appel, on pourrait remplir le temps ainsi épargné par
l’étude de questions d’ordre ecclésiastique,
religieux et moral, préalablement préparée par des personnes compétentes qui en
auraient été chargées, soit par le Bureau
même de son initiative, ou sur celle de
membres de l’Assemblée, soit par la Table, soit encore par mandat des Conférences de District.
Ces études devraient être non Seulement lues en séance, comme cela s’est
fait déjà, mais imprimées et adressées aux
membres de l’Assemblée synodale un mois,
au moins, aiviaut sa convocation, pour que
chacun ait le temps de les approfondir et
de s’en faire une opinion raisonnée.
J’ai entendu, de droite et de gauche, à
ce dernier Synode, qu’on trouvait que les
jeunes parlaient souvent,et beaucoup. Il
faut s’en réjouir, c’est une preuve de leur
grand intérêt et de leur ardeur ; seulement, »pour qu’on n’ait pas à lamenter;
une incontinence quelconque de paroles, il
est juste qu’on offre à nos jevmes amis
les moyens de sonder à fond ces questions,
que leur expérience ne peut encore les
aider à résoudre sur deux pieds dans une
discusión improvisée.
Ces dernières années, comme on a pu
le remarquer, à peine surgissait un problème, une question de quelque importance, que l’on sentait de ne pas pouvoir
résoudre séance tenante, un synodal se levait en proposant à la Table de s’en occuper.' Ctela pouvait être une preuve de déférence, mais il ne faudrait pas oublier
que ses fonctions sont esaentielleraent d!’ordre administratif, ce qui n’implique pas
que ses membres soient les plus ¡compétents dans toutes les questions, ni qu’ils
soient, par ¡le fait de leur élection, nécessairement doués de la plus haute
spiritualité.
, Une excessive centralisation est toujours nuisible à une collectivité, soit religieuse que civile.
Du reste la Table, à l’ouverture de chaque Synode, est comme un ministère démissionnaire : elle demeure en charge pour
la raardie ordinaire des affaires courantes, maïs elle cesse .de ses fonctions officielles. Aussi, autrefois, à tout appel à la
Table, comme autorité présente et ¡active, il était répondu : « A la future
a,dministration ».
Mon amir le meunier de Ohanta-rana,
pour de bonnes raisons avait rappelé que
la Table n’est pas en fonction dans un
culte d’ouverture du Synode, mais les
membres de la -Table, paraît-il, en ju&è'
rent autrement, quoique ne pas pontifier
sur une. estrade ne rabais^ personne (ni
ceto.''fe Jtehaasæraît) d’un cran dans la
considération du publia
Sortant du .moulin et retournant à la
Maison Vaudoise, ce n'est donc pas à la
Table qu’il faut toujours remettre un travail que des (Commissions, choisies dans
le sein de l’assemblée, pourront faire, im
dépendamment de tout lien administratif.
Une dernière remarque s’impose, celle
de l’indépendance et de l'objectivité des
synodaux en général.
Nous sommes iun petit peuple, on se connafit, on se classe, on se qualifie d’apres
..des données souvent arbitraires et sans
fondements ; aussi arrive-t-il que, selon la
personne qui parle, on donne de la valeur
DU non à son discours. Il ne devrait jac
mais en être ainsi. Si le plus humble député de Eodoret ou de Riesi énonce une
sage opinion, elle doit avoir le même poids
que si elle émanait des lèvres, d’un docteur en théotogie ou d’im administrateur.
Efforçons-nous de découvrir le bon, le
juste, le vrai, indépendamment de la forme qu’ils lUevêtent et de la personne qui
les laffirme; ne nous laissons jamais dominer par des sympathies et des antipathies
personnefi.ee qui (peuvent nous porter à
.défigurer la pensée et tes intentions honnêtœ et pures de notre prochain. Tâchons
de nous placer toujours à la hauteur de
laquelle notre Maître considère et juge
toute chose. Arthur MbsTroisr.
- LICEMIUl VUE PMEGSimO.
Le lezioni avranno principio il 1® ottobre. La solenne inaugurazione del nuovo
anno scolastico safià fissata ulteriormente.
E USCITO :
ERNESTO COMBA
LE DUE PAROLE D’ORDINE 01 CIANfORAN
L. 1 franco di porto in Italia
L. 1,50 franco di porto all’Estero
Inviare vaglia alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Pellice (Torino).
2
le l[(ioiai[i! Eotìfdopéiiip
de la Bible.
L’ouvrage se composera — il est bon de
le rapipelieir — de trois volumes, 2.000 pages environ : les deux premiers tomes, seront consacrés à la Bible exclusivement, le
troisième, pair une innoviaition ccu’il convient de souligner et qui n'a pas de précédent, aux effets de la Bible dans le
— monde, et plus spéaialemEnt dans l’iiistoire
du protestantisme de langue française.
Les éditeurs n’entendent faire ni un livre orthodoxe, (ni un livre hétérodoxe,
mais un livre die science et de probité.
«Faire connmtre ce qu’est la Bible, dans
quel sol historique eUe plonge ses racines,
quelle révélation non pas vague, générale,
mais précise, concrète, incarnée, eUe prétend apporter sur le mystère des origines
et le terme de toute existence, comparer
cette sagesse avec les créations du génie
religieux lau cours des âges, donner des
héros de cette aventure spirituelle et surtout de icelui qui la domine et l’accomplit,
Jésus-Christ, le portrait le plus rigoureux,
mais aussi le plus fervent : bref, faciliter
l’intelligenice scientifique et spirituelle de
ce livre unique, inépuisable, et stimuler
par là même la curiosité de l’esprit et du
cceur : tel œt l’objet de cette œuvre
monumentale ».
Elle s’adresse d’abord aux pasteürs, qui
y trouveront, exposés patr des spécialistes,
les grands problèmes de rhistoire, de critique et de foi relatifs au contenu des
Saintes Ecriture, mais aussi aux protestants de oulture moyenne qui viendront
y chercher, dans une quantité d’articles,
les plus simples renseignements sur tous
les genres de sujets bibliques, idées, personnages, peuples, institutions, etc».. Les
moniteurs et monitrices, tout particulièrement, y trouveront les matériaux abondants et variés pour préparer leurs leçons
d’école du dimanche.
Travaillent à la rédaction du Dîctimnaire plus de cent collaborateurs, dont un
grand nombre de professeurs des Facultés
de Théobgie de France, de Suisse, d’Italie, <te Belgique et même d’Angleterre et
d’Amérique, unis dans un même effort de
faire mieux connaître et apprécier le Livre des livres. Des savants de premier
ordre eh dehors de l’Eglise, anthropologistes, égyptologues, explorateurs, ont accepté
d’y apporter de précieuses contributions.
Ce Dictionnaire n’est p® un catéchisme,
^ mais un instrument de travail qui fait appel à l’esprit de discernement du lecteur,
met devant lui les solutions diverges et*
lui laisse le soin de conclure. C’est un livre de science, avons-nous dit plus haut,
mais en le parcourant on ænt « qu’il a
été fait avec prière et conçu comme une
œuvre de foi».
Prix de l’ouvrage entier, broché ; 525 frs.
Conditions spéciales, offertes pour quelques temps encore. S’adresser sans retard
au Directeur des Editions « Je sers » - Rue
du Four, 15 - Paris.
1 Jü »
Le premier volume dn Dictioymaire (letres A à K) vient de sortir de presse. C’est
un superbe ouvrage. Nous sommes (heureux de le présenter et le recommander
à nos lecteurs.
720 pages, massives, imprimées sur deux
colonnes. L’exécution typographique est
des plus soignées et fort bien réussie : elle
fait honneur à l’Imprimerie « Je sers ».
140 gravures, hors texte, d’après des pho*tographies, reproduisent les sites célèbres,
les ruines antiques, les dessins, les star
tues, les inscriptions, les objets trouvés
dans les fouilles, témoins de civilisations
disparues. Des cartes nouvelles, donnant
parfois des vues d’ensemble fort suggestives, apportent au lecteur toutes les précisions géographiques néce^aires, sans encombrement de noms ou d’indications
inutiles.
Quand on feuillette cet (épais volume,
d’abord on admire la beatité de conception
et d’exécution de ce travail ; mais ensuite,
en observant de près les détails du plan
et de sa mise en œuvre, on est étonné en
pensant laoi labeur, à la conscience et à la
foi dont .oes pages sont le témoignage
éloquent.
Que l’on songe, en effet, seulement à la
somme de travail et d’efforts minutieux
qu’a exigé la concordance des articles, leur
division, les rapprochements'qu’il a fallu
faire entre eux ; qu’on se rappelle les douloureuses i>ert)es — entre a,utres la mort
du prof. Th. Longo — du premier Comité
de rédaction, et on sera reconniaissant
d’autant plus à la persévérance, au courage du Comité et surtout à son président, M. le prof. Alexandre Westphal. Mais
la joie des uns et des autres doit être
bien grande maintenant : ils n’ont pas travaillé en vain.
Il ne peut être question, ici, de résu->
mer une œuvre de ce genre. Disons seulement qu’on est frappé par l’esprit qui
a animé les collaborateurs, on sent dans
ces pafees le croyant et le savant. Et quelles richesses renferme ce volume : histoire
des ipeuples antiques qui furent en rapport avec Israël et dont plusieurs commencent à peine à être connus ; histoire
d’Assyrie, de Babylonie, d’Egypte ; histoire
d’Israël ; description des pays et des villes
de la Bible, de leurs cuites, de leurs
mœurs ; introduction histiOrique et critique
de chaculn des livres de l’Ancien et du
Nouveau Testament. Bref, les hommes et
les choses, les évènements, les doctrines de
la Bible, nous sont présentés d’une manière précise, claire, complète, documentée.
La lecture du Dictionnaire augmentera
dans le lecteur l’amour de la Bible. On
verra s’éclairer bien des passages, obscurs,
on comprendra bien des récits troublants,
on verra les fou-üles confirmer avec plus
de forte le témoignage biblique et le résultat sera que valeur religieuse de la
Sainte Ecritujre ressortira plus forte, unique, et que toujours mie.ux elle nous apparaîtra comme étant véritablement ce
qui nous a été enseigné : le Livre, la Parole (de Dieqj j. t.
ooooOooooooooooooo
A. C. D. G.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Le Comité National des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens a tenu, dernièrement, une séance à La Tour ; tous les
membres du Comité National étaient présents, comme aussi les présidents des Comités de Groupe.
Les rapports du Comité National et des
Comités régionaux onF donné une vision
exacte du travail qui a été accompli durant l’année, soit au point de vue spirituel, soit au point de vue social. Il y al
lieu de se réjouir de l’activité déployée
par 'nos différentes associations. Tous les
rapports signalent l’action bienfaisante
que sur les jeunes exeiicent les Camps et
les « Convegni » que chaque Comité a organisés dans sa propre région.
On a parlé auæi du Congrès National,
qui doit avoir lieu l’an prochain. La question est à l’étude, aussi aucune décision
n’a été prise encore, quant au lieu, à la
date du Congrès.
Le Président communique que le Comité
National des A. C. D. G. a été reconnu
par le Ministère de l’Intérieur.
—■ Un autre soir, à La Tour aussi, plusieurs leaders des Unions Chrétiennes,
pasteurs la plupart, professeurs, présidents
d’Unions, se réunissaient pour une échange
d’idées sur le programme ‘à fixer en vue
de la prochaine campagne d’hiver.
Nous (tonnerons sous ipeu quelques données précises sur les décisions qui ont été
prises d’un commun accord, ce qui pr(juve
la parfaite identité de vues sur ce que
doit être une Union Chrétienne dans les
moments sérieux que nous traversons —
dans la pensée d’hommes viÇïmt sous tous
les climats d’Italie, de mentalités diverses
et habitant dans différents milieux.
ANGR06NE. Etat civü depuis le 16 juin.
Mariaige. Henri Jean David Bonnet de David et de Marguerite Rioca (Seai), âgé de
24 ans, avec MamMeine Ricoa de Joseph et
d’E. Anna Chauvie (Bertots), âgée de
19 ans. Nous leur souhaitons toutes les bénédictions que le Seigneur accorde à ceux
■qui s’attendent à Lui.
Décès. Emüe Danna d’Emest, qui en venant au monde a causé la mort de sa mère
Louise Gaiydou feu Antoine et feu Marie
Buffa (Bessons). L’un et l’autre ont été
ensevelis le 18 juin. Italo Rivoire d’Héli
et d’Annette Rivoire (Peïrôtira), à l’âge
de 5 mois, le 25 août. Marie Madeleine Simond feu Ddvid et feu Marie Simond (Sagnas), âgée de 67 ans. Après avoir servi
fidèlement plusieurs maîtres ici-bas, eUe
est entrée dans le repos de son souve'rlain
Maître le 12 (septembre. Odette Rivoire
d’Henri Jacques et de Dina Marguerite
Ber tin (Sonnaillettes), à l’âge de 5 mois
et demi. A toutes les familles affligées
nous exprimons encore notre vive sympathie chrétienne.
MADEMOISELLE cherche place auprès d’enfants: parle français et anglais.
Meilleures références. — M. MarQARIA
- Via Wigram, 6 - Torre Pellice.
HOLLANDE,. Distinctions. Nous apprenons que M. L. P. Reyss, pasteur à Rotterdam, secrétaire du Comité Wallon, ;a
été fait, par décret du gouvernement français, chevalier 'de la Légion d’honneur.
Nous nous réjouissons de cette nomination et présentons nos félicitations sincères à M. le pasteur Reyss.
Un autre pasteur de la Hollande, qui a
été aussi membre du Comité Wallon,
M. Ch. Le Cornn, d’Amsterdam, vient de
recevoir les insignes ide chevalier de l’ordre d’Oirapge-Najsson. Nous félicitons vivement aussi notre collègue de Amsterdam
pour Thonnieur qui lui a été fait. D. P.
LA TOUR. La chaire sera occupée, dimanche prochain, par M. le pasteur David .
Revel.
— A partir d’octobre, les cultes se tiendront en langue italienne le premier dimanche du mois, en langue française les
autres dimanches.
— Notre Asile d’enfance se rouvrira*
D. V., lundi, 3 octobre prochain, à 9 heures,
— Lundi dans l’après-midi, le Seigneur
rappelait de ce monde M. Jowdan Etienne,
de la Mbiuiara. Il avait 88 ans. Il a été
emporté après une courte maladie ; cependant, depuis quelques temips déjà, les inévitables infirmités de l’âge le tracassaient,
mais il s’efforçait d’y résister vaillamment.
C’est un. nouveaû nom que nous devons
ajouter à la liste déjà bien longue des départs pour l'éternité, et c’est en même
temps un nouvaatu et pressant appel ià
nous préparer à, la rencontre de notre
Dieu.
Nous invoquons sur la famille les consolations du Seigneur.
— En réponse là notre appel nous a,vons
reçu, ix)ur les réparations à faire à notre
ancien temple des Copiers, les sommes suivantes ; M.he Adeline SeUi, L. 50 - M. Enrico et lM.me Nella Greppi-Giampiccoli, 50
M.lle Frida Qailvino, 40 - M. Etienne Eynàrd, diacre, 20 - M. David Gaydou, évangéliste, 10 - M-lle Giuseppina Arnoletto, 50
- M.lles Emma Karrer et Louise Pons, 15.
Nous remierpions vivement ces donateurs
et nous voulions esipérer que d’autres répondront à notre appel. N’importe quelle
somme sera reçue avec i-econnaissance.
LONDRES. Le 10 septembre, à l’église
suisse ,de Londres, a été béni le miariage
'>de M.He Emilie Bein, des Ramels de Torre
Pellice, et de M. Thomas Gauld, de Aberdeen (Scotland). Ensuite à 30, Bryanston
Square, a en lieu une jolie réunion, pour
fêter les nouveaux époux. Représentaient
le Club Vandois : M.rae Lageaird, M.me Micol, M. et M-nie Jacques Beirtin et enfants,
et un bon nombre d’iaonis anglais.
Nous renouvelons aux heureux époux,
partis pour trois semaines à Aberdeen,
nos bons vœux de bonheur. Une amie.
PRARÜSTIN. Le 4 septembre, tandis
que le Pasteur de la paroisse prêchait
son dernier sermon dans le temple de Rocheplate, M. le prof. Forneron présidait
le culte de Sajnt-Barthélemy. Le diman
che suivant, nos paroiæiens avaient fe
plaisir d’entendre leur ancien piasteitff
M. Bertiluatti, au culte du matin et da ^
une réunion de l’après-midi ati Co\ilareij
dans laquelle il entretint son auditoire de
l’œuvre d’évangélisation que l’Eglise Vaifc
doise accomplit dans la Vénétie. Dimanche
dernier, M. l’évajngéliste Gustave Bert
qui visite avec zèle les Vaudois disséminé|
— a présidé le culte principal et parl^
dans une réunion au Roc, de révangélia»
tion de Suse et environs. Un 'cordial merci
à ces frères pour leurs bons et intéressante
messages.
— Actes liturgiques du mois de septembre : 6 baptêmes : le 4, ceux de Ccütdon (
Walter et Franco d’Attilio et de Irma Gonstantin (Cia'rvet), et de Pastore Dino d’EN
nest et de Giulia Forneron (Pracoustalng);
— le 11, ceux de Gaudin Sergio feu Henri
et d’Amélie Gay (Baravaierai), de Gaïudk
Aldo d’Alexandre et de Mitello Giulia (Veîrolera), et de Forneron Inès Albertine de
Michel et de Jenny Roman (Cardons).
Trois mariages ont été célébrés dans le
courant du mois : le 10, celui de Paschetto
Henri Michel (Saint-Second), avec Gri^
Elisa (Prima,); — le 15, celui de Godino
Aldo (Colombins), avec Pasquet Albîm<
(Baravaiera) ; — le 29, celui de GanM
Humbert (EJnvers Cavouret), avec Arrak^
lino Perside (Ruà). Nos meilleurs vceuï
de bonheur à ces époux !'
— Nous rappelons avec plaisir les noces
d’argent de Laids Bleynat et Virgim»
Forneron, de Sa'int-Barthélem'y, et les m
ces d’or du diacre honoiraire Michel Gdu
din et Lydie Gamdin, de Bërnardi. En ceï
heureuses circonstances, nos amis ont reçu
bien des témoignage d’affection et ’dq[
vœux cordiaux pour un avenir heureuS
et béni.
— Nous n’avons pas eu de décès ce
mois-ci ; mais nous mentionnons avec triS
tesse le .départ inattendu d’une jeune pa
roissieinne >de 18 ans* en service à 'Tuiri^
Elvina Gönnet, des Restans, décédée i
l’Hôpital Saint-Jeian, à la suite d’une mw
ningite foudroyante. Ses parents, averti
trop tard, n’eurent pas la dernière consci
lation de revoir en vie leur bien-aimée«
Plusieurs habitants de Rocheplate, parenti'
et amis sympathisants, descendirent à "nii
rin, pour assister au service funèbre, pré«’
sidé par le ipasteur Peyronel. «
Nos condoléances bien sincères à la famille si soudainement éprouvée dans ses
affections. A. J,
SAINT-JEAN, dsiie des Vieillards. Nous
accusons (réception, avec reconnaissance
des d,ons suivants : Antoine Beux, en soMi
venir de M. François Gay, L. 10 - V. Pi
en souvenir de M.Üe Méry Berlin, 10,/
Consistoire de La Tour, 300 - Eglise Vattdoise de Milan (Via Fàbbri), 100 - Ali<
Coïsson, Pignerol, 5 - Chev. Oscar Godi;
Id., 20 >- Fanny Long-Rivoire, Id., 20
François Rostag-no, Id., 25 - Lidia Gardioli’
Avondet, Saint-Second, 50 - ‘Commune
Liiserne' Saint-Jean, 50 - Clémentine Pe-'
nouil, 20 - Marie Plenc-Bertin, 85 - Albe^
tine (Bellion, 5 ^ JeaJn Charbonnier,
Tour, 20 - Consistoire d’Angrogne, 30 '
D. et C. Pavarin-Gonin, en souvenir de I
Berlin, 15 - D. et C. Pavarin-Gonin, ^
souvenir de F. Gay, 5 - Doct. D. Turin, ^
- Louise Monnet, La Tour, 200 — En aôl*
venir de Paul Ricca : la veuve et la fiïï*i
50 - Albert Benech, Novara, 50 - Paulifi®
Ricca et famille, 50 - David Travers, 25.
Errata-corrige. Dans la dernière lisi®
publiée, par suite d’une erreur matériel«
du copiste, nous avons omis un don
L. 100, de M.rae Anita Turin, encore af‘
fecté à l’exiereice 1931-32.
Pour la même raison, dans l’avant-dei
nière liste publiée, il n’a pas été dit qu
don de 100 francs, de M.me Alice Franct
de Nice, était offert en souvenir de S
mere. -*
Tandis que nous demandons à ces deU
éprouvées am,ies de FAsüe de vouloir
mablement ex)cuse!r la mégaade dont ©Û*
ont été l’objet, nous prions instammo
tous ceux qui, dans les listes qui sera®
publiées désormais, trouveraient quel^
irrégularité ou quelque laicune, de bl^
vouloir les faire remarquer le
possible à un membre de la C(«nmi^ i
de l’Asüe et préférablement au soussig
caissier. E. BeneCïÎ
J
3
■n
mmwwMMÆmm»
GRANDE-BRETAGisnE. L’miité dcs Elises
méthodistes,. Le 20 septembre a été célêyrêe l’union des trois Eglises méthodistes
àinglaises, qui comprennent les méthodis^
tes primitifs, les méthodistes imis et les
wesleyens.
La cérémoinie a commencé par un ser’ vice dans la vieille chapelle de City Eoaid,
où, il y a plus de cent cinquante ans, John
iWesley, aivec son frère Charles et George
(Whitefield, créai le mouvement évangéliste
qui porte son nom.‘
Ces trois hommes, alors étudiants à Ox"ford, y avaient créé ce qui fut appelé le
Holy Club (le dub sacré), destiné a lutter contre l’incrédulité de l’époque et à
rev^enir à l’évalngile primiitif. De cette
; première (ferveur est né le mouvement
qui a abouti à la constitution d’une des
Eglises les plus puissantes de la confession
protestante.
Au cours du siècle dernier, des sécessions s’étaient produites, dispersant son
-action.
L’union des trois branches de (l’Eglise
Tvesleyenne, qui constitue un événement
flonsidérable dans rhistoire religieuse de
d’Angleterre, a été réalisée après 19 ans de
discussions et négociations. C’est, en effet,
à la Conférence wesleyenne de 1913, à
Plymouth, que sir Eobert Pterks proposa
^ la résolution qui a amené cette union.
Il a fallu, en 1929, un vote du Parlement
pour pemettre sa réalisation légale. L’en■ semble dies biens des Eglises méthodistes
i est de l’ordre de 6 à 7 milliards et il a
fallu procéder à un plébiscite au sein des
•trois Eglises, avec un mininrum de 75 0/0
de voix en faveur de l’union.
C’est devant dix mille personnes, membres des congrégations méthodistes de touI tes les pajrties du monde, qu’a été signé,
dans l’après-midi, au grand amphithéâtre
de rAlbert-Hall, l’acte confirmant l’union
des trois Eglises méthodistes.
Dans riassistance figuraient notamment
|ile duc et la ducheSse d’York, l’évêque de
Londres, M. Walter Runciman, ministre
du commerce, et un grand nombre de dignitaires des trois Eglise réunies.
Le vénérable docteur Scott-Lidgett, âgé
de 78 ans, qui fut le premier non-conformiste appelé à iprêcher dans l’abbaye de
I (Westminster, a été élu président de la
nouvelle union, presque à Tunanimité, et
sir Robert Perks, de 83 ans, viceprésident.
Prenant ensuite la Bible du célèbre fondateur des métliodistes, John Wesley, qui
lui était présentée, le docteur Scott-Lid■gett a déclaré qu’il l’acceptait comme le
symbole èt l’instrument de l’œuvre d’évangélisation que l’Eglise ,méthQdiste avait
reçu mission d’accomplir.
Une résolution confirmant l’union des
trois Eglises a été présentée et votée à
l’unanimité par les représentants ijrésents
de chacune des Eglises unies.
Le docteur Scott-Lidgett, président de
la nouvelle Eglise, et les trois anciens présidents des trois Eglises, le révérend William Younger (méthodistes primitifs), le
docteur Mialdwyn-Hugues (-wesleyen), et
le révérend W. Jackson (méthodistes unis), •
ont apposé leur signature 'sur le document.
Toutes les formalités ayant été remplies, l’assistance a entonné un hymne de
bénédiction.
Le duc d’York a alors pris la parole
pour lire un message du roi Geoirge V :
« J’ai appris avec le plus grand intérêt
et la plus vive ¡satisfaction que l’Eglise
Wesleyenne, l’Eglise méthodiste primitive
et l’Eglise méthodiste unie se rérmi^nt
en Conférence • pour consommer runioffi
Qui n’a été atteinte qu^aprês bien des années de minutieuse préparation. Je me
tends compte des doutes et des difficulté
Qui se sont présentés et je me réjouis de
savoir que par la i>atience et la réolution
on a pu lœi surmonter.
«Je félicite les Eglises qpi s’unissent
d’avoir atteint cet heureux résultat. Elles
peuvent y voir une preuve de l’inspiration
\ et de la bénédiction de Dieu. J’y vois une
étape vers l’unité du monde chrétien, problème qui est toujours près de mon cœur.
Í
« J’ai prié mon cheg fils, le duc d’York,
d’apporter ce message de mon profond intérêt et de mes vœux les plus chaleureux.
Les méthodistes se sont toujours distingué par leur zèle pour une élévation de
la religion personnelle, pour Je rayonnement de l’évangile du Christ et pour le
bien moral, social et spirituel de leurs fré
res. J’ai la certitude et je demande à Dieu
que cette union active et renforce ce zèle
et permette, avec une efficacité et une dévotion encore plus grandes, de servir la
cause et le royame de notre Sâuveur JéusChrjst ».
Après avoir lu le message du roi, le duc
d’York a ajouté quelques mots soulignant
l’importance d® l’œuvre du méthodisme
parmi la jeune^e. L’Eglise aujourd’hui
réunie a 60.000 pasteurs, 90.000 prédicateurs locaux, 20.000 lieux de culte, 200.000
moniteurs d^éoles du dimanche et un total
d’environ 50 millions d’adhérents.
Apré les vifs applaudissements de l’assistainice, le nouveau président de l’union,
le docteur SeotULiidgett, a fait voter par
l’assemblée ime adresse de remerciements,
exprimant la confiance et la fidélité des
membres de l’union des trois Eglises dans
le souverain.
L’ensemble de la cérémonie a été radiodiffusé.
Dans la soirée, des adresses de félidtations ont été transmises, venant de
MM. Mac Donald, Baldwin, Henderson, des
archevêques d’York et de Cânterbury, des
évêques de Londres et de Bristol, du modérateur de l’Eglise d’Ecosse et des chefs
des Eglises libres d’Angleterre. Jusqu’à
dimanche prochain, les cérémonies, ¡meetings, conférences, se continueront.
(Du Temps).
» » *
Pour la défense du protestantisme. La
Ligue Internationale pour la défense du
protestantisme a eu son 5® Congrès à
Stockholm, du 10 au 15 septembre, sous
la présidence de M. Slotemaker, de Bruine,
ancien ministre du travail de Hollande.
Les participants, au nom;bre de 400, reçurent en Suède une large et aimable hospitalité. Une délégation s’est rendue à Upsal pour déposer une couronne sur la
tombe de l’atrchevêque Sôderblom.
La première des questions étudiées au
coure du Congrès fut celle des mariages
mixtes et de la situation créée par les
nouvelles dÜapositions du Code de droit
canonique de l’Eglise romaine. Ils furent
unanimes à protester contre (le verdict
infamant d’invalidité prononcé par le nouveau droit ecclœiastique romain contre
tout mariage légal béni par ime Eglise
protestante et déclarant illégitimes les enfants issus d’un tel mariage. Ils s’élèvent
aussi avec énergie contre la prétention- de
l’Eglise romaine de faire prêter serment
devant lelle aux conjoints protestants au
sujet de l’éducatioln des enfants et invitent instamment leurs coreligionnaires à
s’y refuser catégoriquement.
Le Congrès a pris connaissance des rapports sur la situation du protestantisme
dans les 26 pays représentés. Il s’est vivement (intéressé au mouvement qui se
manifeste en Ukraine polonaise, d’où viennent des appels pressants au pur Evangile
et où s’entrecroisent les propagandes de
l’athéisme bolchéviste de Ruæie et de l’Eglise romaine. Ce pays a donc particulièrement besoin de l’appui des milieux évangéliques d’Otecident. ^
On s’est enfin occupé des fréquentes déformations ^qu’on fait subir, en certains
milieux, à l’histoire de la Réforme. On se
plaît à rendire celle-ci responsable de la
dissolution du Christianisme en individualisme et en subjectivisme, alors qu’en réalité elle a posé les prémisses d’une piété
chrétienne vivante et active, dont les
fruits salutaires se sont manifestés sur
les terrains moral, social et politique. Tout
en se défendant contre ces déformations <
de l’histoire, le protestantisme a le devoir
de continuer à ¡s’affirmer comme force
constructive et unité spirituelle dans la
diversité. Les congressistes se sont rendus en pèlerinage au Riddarholmskyrkan,:
sanctuaire du peuple suédois, où reposent
ses rois. Une cérémonie eut lieu autour
,du sarcophage du roi Gustave-Adolphe, à
l'occasion du 3ÍX)® anniversaiire de sa mort.
S. p. p.
« « »
Congrès mondial des éedes du dimanche. Rio de Janeiro vient de recevoir 940
délégués de 22 pays venus pour le Congru mondial des écoles d.u dimanche. Les
cinq continents y étaient représentés. Toutes les questions relatives à l’éducation
chrétienne y ont été abordées. Les rapports des divers pays attestent partout
un accroissement notable des écoles du dimanche. En Hongrie, par exemple, au
cours de l’année dernière, le nombre des
écoles a passé de 1.591 à 2.724 et celui
des élèves de 34.086 à 43.521. Ce progrès
est attribué au Congrès tenu à Budapest,
•’ il y a deux ans. On espère que le Congrès
de cette année laura le même résultat au
Brêsü où, sur 41 millions d’habitants, on
compte 1 million de protestants. Le nomí';
bre des élèves des écoles du dimanche y
est de 121.000. Le prochain Congrès aura
lieu en 1936, dans une ville Scandinave.
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