1
'■■ ' *’’;/ ■......: rí*
Curnple-i'Ourant avec la Pesie
l’RIX D'ABONNEMENT PATI AN
Ualie r ...... , L. 3
Tous les pays de TUnion
de poste...........» 6
Amérique du Sud . . . . » 9
On s'abonne ;
Au bureau d’Administralion;
Chez MM. les Pasteurs ;
Ghoz M. Ernest Robert (Pigaerol)
et à l’imprimorie Alpina à
Torre Pellice.
î.'uborinement part du I.Janvier
et se paie d’avance.
Année XVIll. N. 49
1 Déceml>re 1892.
Numéros séparés demandés avant
le tirage» 10 centimes chacun.
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pour une seule fois lu centimes de 2 à 5 foie et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour la BédacUon àM.
lePast.H. Meille, Torre Pellice
et pour rAdmlnlstratlon à JM
Elisée Costabel, TorrePellice*
Tout changement d'adresse est
payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ÉOnO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vous iriü Berez témoins. Act. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Epli. IV, 15. Que ton règne vienne, Hatth. VI, 10
O lit III a 1 I* 0- :
GüJ Centred, « dirigé vers Dieu » — Nécrologie: M."i® M. HolzhaiLson, M- H
Lœscher — Dans les brouillards ......et
dans la neige! — Missions _. Bulletin
Bibliographique — Revue Politique —
Annonces.
GOD CENTRED, " Diriflé vers Dieu „
« Dii'igé vers Dieu », comme celle
piaille qui étend sa tige jusqu’à ce
(|u’elle ait trouvé un rayon de soleil el qui alors Heuril; comme celle
comète qui vient du fond de l’espace et qui marche droit vers le
soleil; avec celle différence, pourlant,
qii’après l’avoir contourné et avoir
joui pendant un moment de sa vie,
de sa lumière et de sa chaleur, elle
s'en va de nouveau se perdre dans
la miit, tandis que nous mai'chons
vers Dieu, nous marchons à lui.
Dans cette vie nous le voyons par
la foi, nous le pressentons dans notre cœur; [ilus tard nous le verrons
face à face; à travers l’éternité nous
ne ferons que pénétrer toujours plus
avant dans son être, dans les merveilles insondables (le son amour.
Et (pi’on ne dise fias (lue de vivre ainsi, l’esprit constamment di
rigé vers Dieu, c’est de l’imagination
maladive, du faux sentimentalisme,
du fanatisme. Qu’on ne dise pas,
surtout, (|ue cefa est contre nature,
que cela empêche d’accomplir les
devoirs journaliers.
Ce qui est contre nature c’est de
vivre comme les hommes vivent aujourd’hui, sans soleil qui les éclaire
d’en-hant, sans but suprême vers lequel ils se dirigent. C’est le regard
corislamment tourné vers le Seigneur,
c’est maintenant avec Lui une communion intime et permanente qu’Adam et Eve, s’ils n’avaient cédé à la
tentation, auraient vécu sur la terre
jusqu’à ce que Dieu les eût transporté dans une sphère plus élevée.
Et c’est ainsi qu’auraient vécu leurs
descendants. Quoi d’étrange à cela,
quoi de plus naturel que celte relation intime et pei’manenle entre
le Créateur et ses créatures, entre'
le Père et ses enfants?
Le péché étant intervenu, le lien
a été brisé. L’homme n’a plus aimé
Dieu, il s’est aimé lui-mêmê. il n’a
plus rien demandé4au''ciel,yi a tout
demandé à lui-même et à la terre;
il s’est sensualisé, malérialisé. Gh !
si j’étais peintre, il y a deux tableaux auxquels je voudrais consacrer
mon talent ; 1’ un repi'ésenterait
l’homme avant son péché; je le fe
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386
rais debout, la face joyeuse, radieuse
regardariL le ciel; l’aiili'e i-eprésen
tei’ail. l’homme a[)i‘às le péché; je
le ferais assis, replié sur lui-même;
le regard avide et ]iourlaiit rem|di
d’une immense li'islesse, fixé sur la
terre.
Mais malgré l’œuvre du péché,
(pii ôserait uflirrner que tout désir
de sortir de l’état où il se trouve
pour passer dans un autre état, dont
il plaisante peut-être, dont il nie la
réalité, qui en tout cas est pour lui
un énigme insoluble, est éteint chez
l’homme môme le plus matériel et
incrédule? Qu’est-co donc que ce
malaise, que cette soulTranee qu’il
éprouve à voir tout jiasser, toul
tomber en ruine autour de lui, à se
senlii' lui-même passer, vieillir el
mourir? N’y a-t-il pas là une aspiration inconsciente, lanl i|u'üu le
voudra, mais enfin une as[dration à
greil'er son reste de vie sur un être
éternel, source de vie? Et qu'est-ce
que ce mécoutenterhent, ce tourment qu’il éprouve à se sentir seul
au milieu de foules iiidiilérentes, à
se sentir si peu, si mal aimé même
par ceux qui 1’ aiment le plus?
N’y a-l-ii pas là un soupir dont il
ne se rend pas bien comple, que
sans doute il ne voudrait pas avouer,
remplir
duquel
entier?
pénètre
Pauvre
(pii est
apres un être qui pourra
.son cœur et dans l’amour
il [lourra se plonger tout
Maintenant, que l’évangile
jusqu’à lui, qu’il lui dise:
mourant je t’annonce Celui
réel, le vivant, la source' de la vie;
pauvre isolé, pauvre désolé, je l’annonce Celui qui a tant aimé le
monde, Celui (jui l’a tant aimé toi,
Celui qui est /’amour; si, à l’ouïe de
cette voix, il cesse de regarder eu
lui pour l'egarder en haut, il cesse
de tourner autour de lui-rnême, pour
se lancer vers cet astre raditux de
vie et d’amour, se conduira-t-il d’une
manière contraire à la nature, n'agira-t-il pa.s plutôt ('onformémoiit à
celte nature vraie, primitive qu’il
vient de retrouver?
i-i
Ceux donc parmi nous qui vivent,
le regard de leur esprit conslauiment dirigé vers Dieu ne sont |ias
(les gens à imagination, des espi'ils
faibles adonnés à une fade sensiblerie, ce ne sont jias des fanalique.'i,
ce sont (les hommes vérilaldcs, vivant d’une vie normale, iendont à
redevenir ce que f liomme élait
(juand il sorlit de la main de Dieu.
J’ajoute (|ue ce ne sont pas non
plus des hommes |)lanant dans les
espaces, incapables d’accomplir leurs
devoirs vis-à-vis de la sociélé. Personne, au contraire, li’ii.sl [du.s capable de se rendre comple des be.soins
des hommes, ni plus disposé à y
pourvoir. C’est ce que nous veri'Oiis
s’il plaît à Dieu, la semaine pro(ihaine.
(dl sîHÏ're). H. M.
Mélanie Holzausen-Chambeaud.
Nous avons appris avec, un vif
regret le dé|jarl d’une femme clirélienne d.ont la mort laisse dans un
deuil profond un mari qui ne peut
croire encore à sa perle, des enfants
en bas âge, un 'h ère, des sœurs, un
vieux père, dont elle se faisait tendrement aimer par son doüx caraclère et par sa piété humble et t'orlb.
Notre église d'AncoiiG déjà si petite
perd en elle un de ses rnembriîS les
plus sûrs et vivants.
■ Madame Holzliauseri e.st décédée
le '14 cour. Que tous ceux que cette
nnort a douloureusement uttéinls,
veuillent recevoir l’expression de
notre chrétienne sympathie.
M.. H. i.ai:s€iig'iii.
M. H. Dœscher élait un des princes du oüinmerce des livreii eu Italie. Il a été lin des premiers à
iidrodiiire qiarmi nous el à l'eproduire au nroyen des [messes italien-
3
' ■ - 3áí ~
nés les édUions allemandes si correcles des classiques latins et grecs.
Il fut aussi l’éditeur d’utie foule
d’ouvrages scienlifiques de toute
espèce (lus à la ¡durne de savanis
italiens. Mais si sa prospéi'ité matérielle suivit un mouvement ascendant
continu, il n’en fut pas de même
de son bonheur domeslitpie; il perdit une fille dans la fleur de l’àge,
et son fils unique périt dans un ac
cident de montagne. Nous nous sou
venons l’avoir vu plu.s d’une fois à
l’église de Turin et nous savons
(pi’il n’a jamais abandonné ni caché
ses convictions de chrétien
tant. Il aimait à donnei' et à donner
généreusement.
Ij’.inslilution de nos Artigianelli
[lerd en lui un membre de .son Comité et un bienfaiteur. Pour ceux
(|Lii connais.sent les circonstances
particulières où M. Cœscher se trouvait placé, (pi’il ait été enseveli civilement ne [U'ouve nullement qu’il
ait renoncé à ses convictions religieuses : tout au contraire.
Nous avons noté avec plaisir qu’une
délégation de nos Arlic/ianelli avait
pris part au cortège. Dieu veuille
nous envoyer bientôt, pour le remplacer, quelqu’un qui les entourera
lie la même sympathie et qui les
secourra d’une main également généreuse.
DANS LES BROUILLARDS
....et dans la neige!
.Je viens de [lasser, dans la haute
montagne, une semaine délicieuse.
Disons-le de suite: le paysage et le
temps n’y sont pour rien : l’un sauvage, l’autre maussade. Les inelèzes jaunis tranchent d’une manière criarde
sur les sombres sapins: les rochers
semblent plus noirs que d’haJiitude:
tout paraît d’autant plus triste
(]ue l’on sent, au dessus du linceul
iu'umeux qui vous enveloppe, un rayon de soleil, sous lequel doivent
étinceler les cimes neigeuses, A mesure (|ue la vallée se resserre, on
dii'ait qu’un cul-de-sac gigantesque
se reforme constamment sur vos
pas: devant vous une ijarriére de
nuages se renouvelle sans tèéve. Bien
lôt on ne distingue plus ni envers
ni endroit: on entend, au dessous
des Eieialeras, le bruit sourd du
louent, qu’on ne peut apercevoir.
Les objets même très proches prennent les formes les plus curieuses :
à un détour j’apei'çois, grandie piar
le brouillard, l’ombre fantasüifue
d’un animal monté par un cavalier
à la houppelande majestueuse; je
me l'ange.,. pour laisser passer mon
bon ami, le (locleur du Bérier, perché sur sa brave Gnso., À l’entrée
du Rentier qui monte à la Ville de
Rodoret, la croix rustique prend
l'asiiecL d’un fantôme (¡ni me tend
les bras, mais ce que je trouve de
bien plus agréable, ce sont les bras
pleins de cordialité que me tendent
sur le seuil de la cure, le pasteur et
sa compagne. L’œil collé à la vitre,
la petite dévisage l’étranger qui gravit à pas mesurés la « Scala Santa »
qui sert de vestibule à ce presbytère de montagne. Qu’on est donc
bien à côté du poêle qui ronfle, une
tasse de thé fumant à la main! Mais
ma paroisse est extra muros: il faut
grimper plus haut.... celte fois en
bonne compagnie. Voici le village
des Bounoiis, tout catholique maintenant, et malgré cela le plus ensoleillé de celte petite Vallée. Comment
pourrait-il en être autrement, car
n’est-ce point là que notre vénèié
prof. M. B. Trou a vu le jour? Plus
haut, plus haut encoi'e, jusqu’à Serre
Veil, posé coquettement sur la crête,
comme une forteresse en miniature
dont la redoute est formée par l’école de ((uartier. Auditoire au cornplet! Un homme, jeune encore, à
la figure profondément triste, attire
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<io suite mes regaid. Voyant qu’il
essuye de temps à autre une larme,
je m'informe de son être; on m’apprend que sa pauvre-jeune femme
s’est tuée sur le coup en roulant
des roches où elle avait été étendre son foin. Après la réunion, je
m’approche pour lui adresser quelques mots de sympathie; il,é(date
en sanglots; «ils se voulaient lant
do bien ». En sortant, je Ueurl.e du
pied deux petites gentianes toute.?
transies et, comme perdues sur ces
hauteurs; que n’oment-eUes la pauvre tombe solitaire!
De Serre Veil au Bimà, à l’autr'e
l)out de la'parois.se, prés de'la Balme. l„e village est comme perclié
sur le torrent; l’école tellement à
pic sur le cours d'eau, qu’il a fallu
appuyer le mur extérieur sur une
poutre qui serait ballant dans le
vide, ai l’on .n'avait eu .‘■oin de la
rattacher par deux clefs à la partie
de l’édifice qui a’appuyé sur la
a strada maestra »1 Oh! la strada
rnaestra... là, aux Arnauds, à Champ
du Clôt et ailleurs! Des passages
étroits, tordus, bo.sselés, boueux ; servant tour à tour de ruisseau et d’égout; une pierre [)ar-ci et un’autre
par-là émergeant de flaques d’eau
noirâtre ou de tas de fumier qui
défient toute description. Et c’est !e
rendez-vous du village et le théâlre
de la vie journalière; ici la ¡ouïe
est ban'ée par une vaclie, (pie l’on
saigne en public; là on fend des
souülies de meléze ; ailleurs un
homme, un paquet sur la télé, attend son tour pour faire passer dan.s
le four du quartier la .cuite de pnin
qui servira peur tout l’hiver. Je
monte trois degrés dans un passage
obscur, et me baissant très fort je
parviens .à m’introduire dans un
espace de deux méhes carrés qui
est, à la fois, la chambre à coucher
et l’atelier du vétéran du villàge. il
vient de sauter bas de l’espèce d’alcovo ai’inoire où, j’a[iei’çois, sur la
couche de paille <]ui lui sert de matelas, deux choux et une ruve qui
vont constilue(' les élémcnls principaux de sa nouriiture dn joui’. Et
il a 84 ans, encore habillé à la vielle
mode, avec les culottes courtes et
les bas de laine monlanls, mais l’œil
vigouicux, la i-epni’lie prom[)le, vous
débilant avec une égale iacihlé le
Psaume XUl et riùsLoire de la Mag
lomie; .....pas aussi au clair à t’é
gai'd de sa propre justice C’est
du reste la noie dominante, à pai’l
ijuelques nobles exce[>Lions. J’en ai
constaté une fort consolaiile dans
un viellard de Praiy, que nous trouvons dans son lit à ¡idéaux antique'!, altendant le Maître avec une
assurance de sou pai'dnn et une paix
que lii-n ne snuiait déciii'c, laiidisque sa vieille, joignant le.s mains,
unit sa piière à la màti-e pour (|uo
le Seigneur ne lai’de pas trop.
I.’heui'e de la réunion a sonné;
l’école se ¡'emplit, ou mieux se la.sso
dans des pronortkms eni-ayanlos; les
lums sont piès de s’éteiiidi'e, tellement l’atmosphère est chargée... et
poui'tant on ne s’en irait jamais.
Chères petites écoles! Les nues hâlies
eu dessus du village, à l’abii d’uii
gi'os roclrei'; d’auli'es hardiment .situées sur un pi-ûinonloire: ¡es unes
enfumées, les aulres blanchies; avec
leurs tables massives et leurs bancs
de forme anlhjue, résidu des anciens temples poiianl [laifois le
millésime de 1752; seiiliiielh's avancée.? d’une civilisalioii primitive ;
iiniver'silé.s des chévies, comme les
appelait leui' fondateur, mais où .se
foi'meiil les pépinièies poui’ le royaume de Dieu! Elles ont conservé
un cachet plus [mtriai'cal dans la
liaule mohUrgne. À 5 heures les leçons sont finies; le mngister dépêche une fillelle ou un petit garçon
qui piu'court tout le village, én criaiil; À la pt'ïerô, et les habilants
du quartier s’unissent à leurs enfants poui- enleiidr’e lire un ohapîLi''e
et prononcer une prièi'e. C’est ce
cri du muezzin Vamlois qui nous accueille à la Mayère, i\oui nous giavissoii.s les côtes l'endues Ir'ès glis-
5
Kiiiiles [lar une coud:e (¡’aiguilles
de irielèze et jun- un bi'ouilîai'd (|ui
se fait toiijoni's plus épais; à la Bibba,
dont les liabiLanls [)enseid. à se Iranspoiler en corps en Amf'i'iqiie, vu
c]Lie, à cause de leurs 1500 mélres
(l’allilude, pendant Irois mois chaque
année le soleil leur l'ail (anx-bond.El
après le brouillard, la neige! La
voilà lornliant depuis 'L2 heures sans
disconliimer; il y en a iléja 40 centimètres: bvü'ace des senliers dans
les ])rés de Bardour a com[dèîemenl
(Iis|)aru. 11 n’y aura personne, pensai-je, à la réunion coiivo(]uée pour
ce soir dans le temple r>. Le pasteur
dont, l'arreclueuse coi'dialilé m’a élé
bien précieuse,' sourit malicieusemenl; il conriailj ses ouailles. Plus
de cent personnes, venant de tous
les quai'liers, munies de guêtres
et de lanterne.s, ont bravé les obslaeles, de la manière la pins nalui'elle d’après eux, mais ((ui ne
laisse pas que de me remplir de
reconnaissaitce. Et (|ueile luuire bénie (jue celle ipie nous passons
dans ce vieux temple bien cbaufié:
quel entrain dans ces cimiils, car
il y a peu d’églises de nos Vallées où l’on cbaide aussi bien (pj’à
J’raly, grâce à la peine que se donne
l'institrdeur. El (pie c’ést pittoresipie
et , touchant à la fois que de voir,
après la réuuion, toutes ces tumièl’es, .se disperser rie divers côtés,
comme une ai'mée.„do lucioles, à
travers l’immense plaine blanche qui
se eonfoml avec le br-ouillard !
W. Meillè.
MISSIONS
Une lettre arrivée à la Tour le 9
Novernlire, nous apporte des nouvelles de nos am's .Jalla, nouvelles
arrivant jusqu’au "15 Août. M. et
M® Adolplie .lalla, accompagnés de
M. L. Jalla étaient partis de Kazungula vers la mi-Juillet et se tiou
vaient à deux semaines de SéPoula.
Une correi^pondayice (|ue nous a promise M. Weilzeckei' fera connaître à
iiosleclem-.s toutes les ¡)éri|)éties(pi’onl
du traverser nos missionnaires: lièvre, l'encontre de lions, paresse et
inlidéiités des conducteurs de la caravane, tbermilières qui mampient
de taire chavii'er les wagons, arbres où ils vont butter, bourbiers
d’où on ne relire qu’à grand peine
les chevaux, ditticulLés relatives
aux vivres, atlaijues de la Isé-isé etc.
Pour le moment nos lecteurs .seront heureux d’apprendre que tout
va bien [tour uo.s missionnaires et
([u’ils sont jileius d’entrain et de
coui'age comme s’ils avaient voyagé
commodément eu chemin de ter.
BULLETIN BIBLIOGRAPHÍ0UE
NiiniSidiiiiliaìc «Ici Binon p»»
sto»'«;. — Ai membri della chiesa
evangelica dì Savona, il loro nuovo
pastore (A. Silva. Brochure in 8®,
Florence, Tipog. Claud. — Dans ce
sermcn par lequel M. Silva s’est
prèselilé aux membres de régli'se
iitire de Savone, il étudie ce que
Jésu.s Christ a ólé comme pasteur
; des lirebis, ce que tout ministre doit
j être à son exemple, ce que lés membres (l’une église doivent êire vis-àvis de'leur pasteur. Ce sermon n’a
pu qu’instruire et édifier ceux qui
l’ont entendu. Ils doivent se télicij ter d’avoir à leur tête un homme
i (jui semble disposé à s’effacer pour
I (jue les fidèles 113 voient que CbrtsL
j « La lumière du divin Pasteur, leur
dit-il, vous arrivera non pas direc’ temei) t de Imi senlemeni, mais aussi
j au moyen de son indigne .ministre
qui n’a et ne peut avoir de lumière
I qui lui soit propre, mais ne peut
que refléter impartait'ement celle qui
vient de Christ. Prix de^ là brochure fr. 0,50. S’adriîsser à M. Silva,
ministre évangélique, Savone.
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¡Nouvelles ile F ¿van^'éliftsi»
iioii. Bullelin publié par la Société
centrale proteslanle évangélisation
en France. Pulilication mensuelle
qui l'année prochaine prendra le litre de Journal de l’Evangélisation.
Sommaire du Numéro de Novembre
92: Evangélisation, Société centrale;
l/Ecole Félix Nell'(pour former des
évangélistes); Petit Quevilly (Inauguration d'un nouveau tem[)le ) ;
Morteau-Doubs; Une pierre angulaire fi'anco-siiisse ; Le chercheur de
perles; Les.posle.s d’évangélisation
du bassin bouiller du Pas-de-Calais;
Belgique; M. Rochedieu et l’évangélisation de la Belgique; Bâle: un
jubilé d’évangélisation; Divers. Prix
de l’abonnement fr. 2,50 pour I’ «Uriion Postale ». S’adresser à M. le
past. Jules prender, 99, Rue d’Amsterdam, Paris.
Nous recommandons cordialement
cette publication aux personnes qui
parmi nous portent un intérêt tout
particulier à l’évangélisation de la
France. A part la question du .salut
prêché à des âmes immortelles ,
quelque chose nous dit que si les
rapports entre une France catholique et une. Italie catholique sont des
plus tendus, il n’en serait nullement
ainsi entre une France protestante
et une Italie protestante. Au fond,
n’est-ce pas le chef de leui’ religion
commune qui concourt à les diviser
par sa [»olitique favorable à la républiuue et contraire à la monarchie fie Savoie? Que la papauté qui
au lieu d’unir |es peuples ne cherche qu’à les diviser pour retrouver
son ancienne puissance, toute teriestre et charnelle, tombe; qu'à sa place
l’évangile avec ses principes de fraternité universelle fasse entendre sa
voix, et l’on verra les peuples franchir leurs frontières non pour s’égorger, mais pour se serrer la main
et se saluer du doux nom de frères.
Revtio Polili(|ii(‘
linlic — l.e 23 cour, le loi a
inauguré la 18® législature par un
discours dont voici un court résumé:
A Gênes toutes les nations sont
venues lui apporter leurs hommages et, avec lui, au peuple qu'il représente. Le Gouvernement italien
et les Gouvernements alliés ont à
cœur le maintien de la paix. Le
pareggio sera obtenu sans de nouveaux impôt.«. La colonie Eriirée est
pacifiée et tout fait espérer qu’elle
deviendra une source de liche.sse
pour l’Italie. Il faudra pourvoir à
l’éducation militaire du fiays tout
entier. Une rénovation du système
scolaire, de la répartition des impôts, des procédés judiciaires, s’impose désormais, l/atlention du parlement devra se porter sur les travaux publics. Il faudra venir en aide
à l’agriculture et améliorer la condition des classes ouvrières. ..j. , . ;
Nous traduisons intégralement la
fin du discours qui a pi'ovoqiié dans
la chambre une ovation prolongée
et enthousiaste:
« La génération qui nous a précédé à réuni les membre déchirés
et épars de l’Italie: privilège exceptionnel; mais les peuples, il faut
s’en souvenir, n’ont d’autre avenir
que celui qu’ils se préparent par une
courageuse assurance et un travail
assidu. Notre part* ne sera pas moins
glorieuse,
« Mon glorieux père a pu avoir
l’ambition de rendre au Italiens une
patrie et d’accomplir son vœu dans
cette Rome qui est nôtre. Celte
sainte entreprise ayant été achevée
par lui, je chéris le désir d’unir
mon nom au relèvement économique et intellectuel du pays, de voir
cette chère Italie forte, prospère,
douée d’une haute culture,et grande,
telle que la souhaitèrent ceux qui
ont soullert et qui sont morts pour
elle.
7
« L'aUeclioii el la sagesse du peuple et du Parlement me soutiennent.
G.'U’dons loujours une vive foi en
nous-mêmes; le travail en commun,
la Concorde dans le désir du bien
nous permettront, je le sens et je le
crois, de faire en sorte que notre
œuvre soit bieni'aisanle aujourd'hui
et bénie à l’avenir ».
Ce n’est certes pas les cœurs Vôu(lois qui se l'efusent à battre avec
i-elui du peuple tout entier, à l’ouïe
de CCS paroles; mais pourquoi le
nom de Dieu, pourquoi sa sage,
puissante, bonne Providence sont-ils
systématiquement exclus des dis cours de la Couronne Italietme.
Pourquoi l’homme seul est-il glorifié
et attend-on tout de lui?
—■ Zanardelli a été nommé
sident de la Cbamlire.
pre
— Le 26, est mort à Rome le
vice-amiral Saint-Bon, , ministre de
la marine. Soldat courageux il a exposé sa vie, à S. Giorgio, à bord de
la Formidabile. On lui doit la transformation de la flotte italienne.
— Dans la nouvelle liste de sénateurs on cherche en vain le nom
de l’ex-préfet et député Tegas. Cette
omission est à la fois inexplicable
et très regrettable.
— Le Gouvernement, sans proposer de nouvelles taxes, prend des
mesures financières qui leurs ressemblent terriblement: telles sont le
catenaccio sur les sucres, les modifications à la loi sur les pensions,
probablement le monopole sur le
pétrole etc.
X
Franec — Un grand nombre de
membres du Parlement sont accusés d’avoir reçu de grosses bonnemains de la Compagnie du Panama.
Une commission d’enquête composée
de 33 membres a été nommée. ■
— Le général Dodds a pris au
roi de Dahomey ses deux villes capitales de Kana et d’Abomey, qui
ont été les témoins de tant de sacrifices humains. Béni soit Dieu!
— Le cardinal i.avigerie esl mort
à Biskra. Il était sur le point, assure-t-on, de dis.soudre sa fameuse
compagnie des frères blancs du Sahara, ramassis de vagabonds et d’aventuriers incapables, à la fois, d'honorer la croix et de délivrer les
esclaves. C’est lui aussi qui avait
envoyé, après que les missionnaires
évangéliques s’y étaient établis, des
prêtres à l’Ouganda.
— Le ministère français est démissionnaire. Bi'isson a été chargé
de former le nouveau cabinet.
X
— Le général Caprivi a soutenu au Parlement l’augmentation de l’eirectif de gueri'e. 11
a affirmé que l’Allemagne, tout en
appréciant le concours des deux nations alliées, devait compter surtout
sur elle-même et être prête à faire
face aux deux ennemis de l’Oiient
et de l’Occident.
Pour les Arbres de Noêi !k
Brochures spécialement recommandées aux
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cent, par exemplaire pour le port.
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O. P. Malan, éditeur.
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En suite du départ do Mailamu V.''*'
Kibelli, ce Dè[iôl a élé transféré, rlu
Temple Vaudois, au N’"' 31, Honte de
Ifôiiestrello, et placé sous la direction
de M. ü. B. HertüiiB, négociant (i).
, Le Dépôt Biblique de la LA TOURcontinue a être placé chez,M, B,,.Ûoss,,
négociant.
Celui, de TURIN', chez M. Jacques
Ross, concierge de la maison pastorale
Vaudoise, 15 Rue Pio Quinto.
Une nouvelle édilîon frariçaisi; de la
Bilile, .selon la Version d’Ostervald
révisée par une Société de Pasteurs et
(le Théologiens, a été réeemuient publiée sur le modèle rie l'Edition ilalieiiiie, c'e.st-ii-dire, avec la divi.sioii eu
sections, références, etc. Prix valiés
selon la reliure, du fr. 1,.50 et au
dessus. Le,s exemplaires plus élégamment reliés forment un joli cadeau de
Noël ou de Nouvel-an.
Le prix des Evangile.? et,autres portions séparées des Saintes Ecritures
(sauf la Genèse) a élé abai.ssé de dix
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(I) M. Rertone Lient aussi un dépôt des publications dü la Tip. Glaucliaun do Florsiioe.
J. P. Mai.an, Gérant
Torre Pelliee — Imprimerie Alpina
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