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í
Soixante-cinquième année - Anno VU®.
18 Janvier 1929
N® 3
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deax Amériques)
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N» 31 - Torre Pellice.
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de l'année.
vw Le Numéro: centimes ^
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
NOTRE GUIDE
Pèlerin de la vie, n’es-tu pas engagé
comme moi dans la formidable ascension
vers les sommets de la montagne de la sainteté, où l’Esprit Eternel a gravé cette devise : « Parfaits comme le Père céleste est
parfait ?... ». Oui, que tu le saches ou que
tu l’ignores, tu es le voyageur de l’éternité, mais tu ne peux affronter tout seul
les difficultés et les dangers sans nombre
du grand voyage dont tu n’entrevois pas
encore le terme.
Si tu es arrivé jusqu’ici, si tu as pu
délivrer, jusqu’à un certain point, ta vie
du réseau et des entraves de la matière,
si tu te sens vivre, si tu veux, si tu agis,
si tu possèdes une âme vivifiée par l'esprit, si tu as une personnalité bien marquée et nettement orientée vers un but
de perfection infinie, c’est que — le sachant ou ne le sachant point — tu as été
guidé à travers les péripéties du voyage
séculaire par une force invisible, qui a fait
de toi ce que tu es.
Nous avons tous joui de la protection du
guide inconnu qui nous attire vers les cimes. A certains moments de notre existence, nous avons très nettement senti
que nous nous serions égarés bien loin du
sentier de la sagesse si le souverain Guide
de notre destinée ne nous avait ramenés
sur le sentier qui franchit l’abîme. Notre
prudence, notre habilité, nos talents, nos
connaissances, notre force, notre courage
ne suffisaient plus... Nous avons donc tous
reconnu qu’il nous faut un guide pour diriger nos pas vers le grand but de notre
ascension.
❖ 13« ÎÜ
Comment pourrions-nous prétendre de
nous suffire, si notre vie, telle que nous la
sentons et la connaissons, est le résultat
d’une évolution plusieurs fois millénaire,
dans laquelle entrent en jeu la volonté de
Dieu et le labeur des hommes et de la nature, qui à leur tour n’ont fait que répondre aux impulsions profondes des lois
divines qui gouvernent la vie et son développement ! Essayez d’analyser vos forces, vos facultés, vos pouvoirs, votre culture, votre caractère, votre position sociale, et puis dites-moi, si vous le pouvez,quelle est la part que vous avez eue dans
la formation de cette réalité complexe que
vous appelez votre existence.
Pour ma part, plus j’analyse ma vie et
plus je la trouve mystérieuse ; mais ce que
je sens clairement c’est que cette vie n’a
pas été créée par moi, ni guidée par moi
jusqu’à cette étape du grand voyage, dont
le terme doit être le triomphe d’une pensée divine. Si je suis quelque chose, je
le dois au Guide invisible qui m’attiré et
veut me conduire plus haut, vers les cimes. Et je sens que, abandonné à moimême, non seulement je cesserais d’avancer, mais je cesserais d’exister.
Et si nous ne pouvons pas trouver un
guide sùr en nous-mêmes, le trouveronsnous dans nos semblables ?
Dès notre première enfance nous avons
eu des guides et des protecteurs dans nos
parents qui, après nous avoir donné le
jour, n’ont cessé de nous entourer des
soins les plus affectueux afin que nous
puissions croître « en stature et en "èrâce
devant Dieu et devant lœ hommes ! »,. Plus
tard nous avons rencontré des amis, des
conseillers et des maîtres, qui ont exercé
une attraction plus ou moins vive sur no
tre âme et qui ont eu une influence considérable sur la formation de notre culture, de nos convictions, de nos tendances
individuelles et de notre caractère. Et
n’oublions pas de mettre en ligne de
compte l’instruction religieuse que nous
avons reçue dans l’église, les lectures que
nous avons faites, les exemples bons ou
mauvais que nous avons eus sous les yeux,
les tendances de notre époque, les évènements qui se sont déroulés sur la scène
de l’histoire, les influences multiples et
souvent contraires du milieu social dans lequel nous vivons... Et puis dites-rnoi si notre vie n’a pas été guidée et orientée par
mille forces et mille volontés qui ont singulièrement modifié notre ligne de conduite et le résxjltat de nos efforts:!
A l’avenir n’en serait-il pas de même ?
Oui, avant que nous ayons atteint le terme
glorieux de notre destinée, nous aurons
souvent besoin de recourir à des guides
humains qui pourront nous aider, dans
une certaine mesure, par leurs connaissances, leurs conseils, leur appui matériel
ou moral, à trouver le sentier, à franchir
les obstacles, à reprendre courage et à repousser les tentations. Mais les meilleurs,
guides parmi nos semblables ne suffiront
p^s à donner à, notre âme la paix, la sécurité, la sagesse et le courage qu’il nous
faut pour gravir le rocher des siècles et
nous élever dans la gloire de la lumière
divine.
9
Et alors ?... En désespoir de cause, découragés par les tristes expériences que
nous avons faites avec de mauvais guides
qui nous ont fourvoyés, troublés par les
résultats décourageants d’une entreprise
qui paraît sans issue, voudrions-nous renoncer à notre ascension vers les cimes,
pour errer à l’aventure dans les déserts
de la vie ?
Non, nous ne le pouvons pas, car une
voix intérieure nous avertit que nous
n’aurons jamais de paix jusqu’à ce que
nous ayons atteint le sommet de la perfection. La divine étincelle qui nous anime
est descendue et s’est enveloppée de matièrej non pour mourir, mais pour prendre connaissance d’elle-même dans la limitation et pour remonter peu à peu vers
le foyer éternel d’où elle était issue. Notre vie peut se dérouler à zig-zag entre
les forces contraires de la matière et de
l’esprit, entre les affirmations et les négations ; elle peut avancer et reculer entre
les lueurs de la foi et les découragements
du doute, elle peut osciller entre la crainte
et l’enthousiasme, entre la lumière et les
ténèbres, mais elle ne peut pas se soustraire à la force invincible qui l’attire et
qui la pousse à avancer vers l’infini.
Quelle est cette puissance mystérieuse
qui agite notre âme et l’attire comme une
aiguille aimantée, ne lui laissant point de
paix jusqu'à ce qu’elle- soit nettement
orientée vers « les choses qui sont en
haut ? ». Cette puissance agissant dans
toutes les choses et dans tous les êtres,
c’est Dieu ! C’est donc en lui que notre
âme trouve son guide parfait et notre vie
sa direction, son but et sa force.
Lorsque le monde n’a plus une parole
pour nous instruire, ni une harmonie pour
nous élever, ni une vision pour nous inspirer, ni une joie pour consoler notre
cœur, ni une flamme pour nous réchauffer et nous éclairer, lorsque la science reste
muette devant le mystère et que les hommes sont impuissants en face de notre faiI blesse et de notre découragement, le Dieu
I Esprit, le Dieu Amour, le Dieu des pro1 phètes et de Jésus-Christ est prêt à nous
I envelopper et à nous pénétrer de sa présence, pour conduire « sur le rocher qui
, est trop élevé ».
Mais comment pourrons-nous distinguer
sa présence ?
,, Sera-ce comme jadis, au désert, par une
■ colonne de fumée pendant le jour et une
cobnne de feu pendant la nuit ? Non, ne
le cherchons pas par les yeux de la chair
et par les sens, en dehors de nous, car Dieu
ne se laissera jamais voir de cette maniéré. Cherchons-le plutôt dans le sanctuaire intérieur de notre âme ; cbst la que
i notre Guide veut manifester sa présence
* pour nous conduire dans le sentier de la
sagesse vers les sommets de la vie et du
; bonheur parfait.
Ne tournons pas nos regards inquiets
autour de nous pour distinguer les signes
de sa présence, n’interrogeons pas les guides humains pour leur demander s’ils l’ont
vu et s’ils le connaissent, ne perdons pas
notre temps à consulter beaucoup de livres, ne nous rendons esclaves d’aucune
école ni d'aucun système religieux ou philosophique, mais cherchons Dieu en nousmêmes, par la réflexion, par la joie et par
la méditation silencieuse.
Si nous sommes vigilants et persévérants
dans cette recherche, nous réaliserons la
présence du Dieu infini dans notre vie et
nous nous sentirons encouragés, soutenus
et guidés par son Esprit, dans toutes les
étapes que nous devrons parcourir avant
de toucher la flamme de l’immortalité.
« Voilà le Dieu qui est notre Dieu éternellement et à jamais ; Il sera notre guide
jusqu a la mort ». Peyronei..
i//7 homme de bon sens.
La première semaine de novembre,
îM. Herbert HooVer fut nommé président
des Etats-Unis, par une écrasante majofrité de 444 voix contre 74 données à son
concurrent, M. Al. Smith, gouverneur de
l’Etat de New-York. On se demande certainement à qui M. Hoover doit son éclatante victoire. M. C. A. Tron, dans le numéro du 7 décembre de l’Echo des Vallées,
semble attribuer aux femmes le triomphe
de M. Hoover dans la dernière élection
présidentielle. Il n’y a pas le moindre doute
que le -vote du sexe a eu une grande influence sur le résultat de la lutte, d’autant plus si nous tenons compte du fait
que les femmes ont mené une rude campagne pour le maintien du régime- actuel
qui est contraire à la vente de boissons
alcooliques, et M. Hoover étant franchement pour l’abstinence avait toute leur
sympathie, tandis que M. Smith étant « humide», comme on dit de l’autre côté de
l’Atlantique, était vu de mauvais œü quoique, pour ne pas effaroucher le parti contraire, il efût « mis de l’eau dans son vin ».
On n’a que trop d’habitude chez nous
de faire les gorges chaudes lorsque la
presse recueille avec un plaisir évident les
échecs que l’abstinence subit de temps à
autre, et on se réjouit lorsque les contrebandiers réussissent à faire pénétrer dans
les Etats de l’Union Nord-Américaine d’énormes quantités de liqueurs souvent frelatées ; tandis qu’on devrait admirer une
.nation qui lutte pour ne pas se laisser
empoisonner et qui doit en partie sa prospérité actuelle à l’épargne faite sur les
boissons.
Le peuple italien est généralement sobre, surtout dans le midi ; cependant les
gargotes sont trop nombreuses et l’alcool
engloutit de fortes sommes que les familles feraient bien de consacrer à un meilleur usage... ou d’épargner.
Pour expliquer la réussite de M. Hoover
on a dit qu’il avait été nommé parce qu’il
est protestant (il appartient à la Société
des Amis) tandis que M. Smith est catholique. La Revue des deux Mondes, dans
son numéro du l®"" novembre, donc avant
les élections, ne se faisait pas faute de
publier : « Des deux côtés on se défend
de mêler la religion à la politique tant le
respect absolu des droits de la conscience
est ancré dans les âmes américaines ; mais,
I
sous main, les grandes églises baptistes et
méthodistes, les descendants des puritains,
agitent l’opinion. Le Ku-IQux-Klan mène
campagne contre la papisme^ Lè s^
Heffling de l’Alabama, déclare que nommer
M. Smith président, c’est faire entrer le
Pape à la Maison Blanche et lui confier
le gouvernement des Etats-Unis. A l’idée
que Al. Smith pourrait devenir président,
la vieille bourgeoisie de l’Est se voile la
face ».
Le Carrière délia Sera emboîte le pas
et renchérit quelque peu. Cependant, son
correspondant de New-York, M. L. Fumasoni BeUi, est plus équitable et il affirme
que M. Hoover n’a pas été élu simplement parce qu’il appartient à la religion
protestante et M. Smith n’a pas succoqibé
parce qu’il est catholique.
Le sucqès de Hoover est dû à ses qualités personnelles qui sont hors ligne. Il est
le fils de ses œuvres, fils de forgeron et
forgeron lui-même, comme M. Mussolini :
à 40 ans, arès avoir été ingénieur en Amérique, en Chine, en Australie, en Birmanie et ailleurs, il était en train de se créer
une fortune colossale et il disait à un de
ses amis que sa fortune lui permettrait
bientôt de vivre largement et de se consacrer aux fonctions publiques, quand il
fut désigné, durant -et après la guerre,
comme le seul capable d’organiser les secours à la Belgique et d’être mis à la tête
de la Commission américaine de secours.
Accepter la nomination, était pour H. Hoover, synonime d'un gros sacrifice personnel. Il ne pouvait pas cumuler les deux
charges, s’occuper de ses affaires et de la
Coihmission de secours. Il fallait choisir et
il choisit de se consacer à l’Europe qui
mourait de faim, il choisit après avoir
passé trois nuits à arpenter le plancher
de son cabinet avant de prendre une décision. Ainsi le membre de la Société des
Amis, laquelle n’est pas en train de disparaître pour se fondre dans l'ensemble
de la Société Américaine, le médecin des
« mines malades », c’est à dire des mines
qui ne donnaient pas de bénéfice, devient,
par la grâce de Dieu, le sauveur d’une
multitude infinie de Belges, de Français,
d’Anglais, d’AUemands qui, sans lui, seraient morts de faim et de froid. Son nom
donne naissance à un mot nouveau, le
verbe hooveriser par lequel le langage a
exprimé un talent d’organisateur.
2
L’électorat féminin, lés apétr« de la
tempérance, la religion protestante dans un
pays aux cinq sixièmes protestant auront
porté leur contributiim au suœès de
M. Hoover, mais c’est surtout sa simplicité, sa droiture, son bon sens, son honnêteté à toute épreuve, son désintéressement, ses talents comme organisateur qui
ont donné au parti républicain ce candidat
formidable contre lequel se brisèrent les
phalanges du parti démocratique.
Hoover, dès le début de la campagne
électorale, à Palo Alto, en Californie, avait
déblayé le terrain de l’élément confessionnel et avait déclaré avec une énergie extrême que « la gloire de notre idéal américain consiste dans le droit de tout homme
à adorer Dieu selon sa conscience ».
On a beaucoup admiré, à juste titre,
cette déclaration fameuse ; Dieu veuille
qu’on la mette, en pratique. Les catholiques ne tarissent pas de louanges à
l’adresse des protestants pour la liberté,
le respect, l’accueil dont ils jouissent en
terre protestante. Ils ont raison de nous
louer, mais un peu de réciprocité ferait
bien mieux notre affaire.
A lire nos journaux, le protestantisme
se meurt, le protestantisme est mort. Il
n’y a plus qu’à entonner le De Profundis et à l’ensevelir ! Drôle de mort,
avouons-le. Il n’est pas mort aux EtatsUnis, et Al. Smith pourrait nous en donner des nouvelles. Il n’est pas mort en
Angleterre, malgré les efforts des anglocatholiques et la faiblesse extrême du haut
clergé. Il n’est pas mort dans la Scandinavie, en Danemark, en Hollande, en Suisse,
en France (qui a un président protestant) .
Il n’est pas mort en Italie. A ceux qui
disent que le protestantisme est mort,
nous répondons comme Giuseppe Giusti à
Lamartine :
« Che bel camposanto
Da far invidia ai vivi ».
Fr. Rostjvx.
M“'GEORGES ÂPPIA.
Cher Directeur,
J’aurais désiré qu’une plume plus autorisée que la mienne retrace à vos lecteurs la belle et sainte physionomie morale et religieuse de M.me Appia ; mais
n’ayant vu paraître, jusqu’ici, que la participation de son départ pour la maison
du Père, je vous demande l’hospitalité "pour
ces lignes qui ne veulent pas être une nécrologie en due forme, mais un tribut de
haute estime et de profonde vénération
pour la très digne compagne de Georgœ
Appia.
Nous n’avons pas de jours dans nos calendriers pour « nos saints », ni de niches
dans nos églises, mais il doit y avoir une
large place dans nos cœurs pour ceux qui
ont laissé un si riche héritage d’exemples à suivre et d’inspirations à recevoir.
M.lle Hélène Sturge, dans les années
1857-58, se trouva providentiellement mise
en contact avec le jeune pasteur de SaintMarcel, à Paris, qui trouva en elle la réalisation de l’idéal chrétien qu’il s’était
formé, en vue du choix d’une épouse selon
le cœur de Dieu et le sien.
Georges Appia en fit un sujet de prières
et voici l’exposé de ce qu’il désirait trouver chez la compagne qu’il demandait à
Dieu : « ...de la piété, des gdûts nobles, du
dévouement, des habitudes sociales conformes à celles de nos familles, mais d’une
grande simplicité, peu d’exigences pour le
service et la toilette, à cause de ma -position pécuniaire et parce que la seule apparence de prodigalité aihène facilement
des jugements nuisibles à l’influence du
pasteur... ».
Son rêve eut sa pleine réalisation en
M.lle Sturge, qui devint sa femme en 1859.
Ce qu’a été M.me Appia pour son éminent époux, pendant les 51 ans de leur
vie commune, ne peut être dit en quelques
lignes ff’un article pour l’Echo des Vallées.
Nous n’hésitons pas, cependant, à affirmer que si Georges Appia a pu donner
au service du Maître ce qu’il a donné et
parfaire une carrière si mouvementée, si
riche, si bénie, comme celle qu’il a fidèlement accomplie, cela est dlù auæi à cette
incomparable femme-sœur, qui n’a jamais
été un obstacle à son activité, mais fut au
contraire, en tout^ circonstances, une aide
convenable.
M.lle Sturge,,en épousant un pasteur qui
dès les débuts révélait des qualités hors
ligne, ne s’était pas attachée à l’homme
avant tout, à une ix)sition sociale honorable, qui lui aurait permis de se mettre en
évidence ; non, elle aima dans l’homme sa
vocation et la partagea tout du long.
Quoique d’une intelligence supérieure et
d’une culture remarquable, elle s’effaça
toujours dans l’accomplissement quotidien
de ses plus humbles devoirs de maîtresse
de maison, de mère de famille, de modeste
collaboratrice d’un serviteur de JésusChrist.
Nous ne pouvons oublier, nous Vaudois,
ce que M.me Appia a été pour notre peuple, pour nos églises mères, pour notre œuvre missionnaire et d’évangélisation.
Dans sa retraite, si hospitalière, des Airals Blancs, à Torre Pellice, elle n’a cessé
de se dépenser pour le plus grand nombre, sans acception de personnes, secourant, conseillant, consolant et répandant
en toute occasion et toujours ce suave parfum du Christ, qui s’exhale des vies consacrées qui font luire des reflets du ciel
sur la terre.
Lès épreuves, qui ne lui ont point été
épargnées (et quelles épreuves !) n’ont jamais terni l’éclat de sa foi et la sérénité
de sa conversation.
Sa douceur, son sourire bienveillant, sa
soflicitude chrétienne, ne l’ont jamais
quittée.
Nous ne saurions séparer les deux noms
de Georges et Hélène Appia, si fortement
unis de leur vivant et qui doivent le rester après leur départ pour la gloire de
l’éternité.
Georges Appia avait écrit à sa fiancée
que : « il voulait être le mari de son cœur
et le compagnon de sa foj.» ; il ne fut pas
déçu en ce qu’il attenâait d’elle : M.lle
Hélène Sturge fut, en retour, la femme
de son cœur et la compagne de sa foi.
Arthur Muston.
PS. Décédée le 19 décembre dernier, en
sa 98™® année, M.me Appia fut inhumée
au cimetière du Père Lachaise, à Paris.
MM. Christel et Wilfred Monod prirent
part au service religieux à Saint-Marcel.
Parmi les nombreuses couronnes se trouvait aussi celle des « Vaudois de Paris ».,
4:
Nous savons, en outre, qu’au cours de
i la « fête de la Colonie Vaudoise de Paris »,
Í S
; le 6 c., M.me Papin née Benech, originaire
i d’Angrogne, a commémoré, en termes touchants, la mémoire de la vénérée M.me
Appia en traduisant la reconnaissance de
ses coreligionnaires Vaudois envers « celle
qui a passé parmi eux en faisant du bien ».
Eéd.
iDStitotions Hospitalières Yandoises.
Hôpitaux :
«Fleurs» en souvenir de M.me AMÉLIE PELLEGRINI:
Emanuele et Giulia Delsoglio L. 300,—
Employés de la Banque Pellegrini & C. » 1.000,—
Société Anonyme Pennelli » 250,—
Société Anonyme S. Venchi » 2.000,—
Chev, Epaminonda Ayassot » 25,—
En outre, M. David Pellegrini fait un
don de L. 2.5.000, pour la fondation au
«Refuge» d’un «Lit Amélie Pellegrini».
Nos vifs remercîments à tous les généreux donateurs. Le Président.
îi: * *
«Fleurs» en souvenir de M. JEAN
MAGGIORE.
Chev. Epaminonda Ayassot L. 25,—
Ht ^ i'fi
« Fleurs » en souvenir de M.lle M.
PELLEGRINI.
Chev, Epaminonda Ayassot L. 25,—
L’Aviocato STEFANO PEYR0T
con studio
In T orino - Fia Sag llano Hicca 1, Angolo Corso Oporto
(Teler. ÌS878)
In Pinerolo - ila Silfio Polllco, 4 (Telof. 98)
RICEVE
In Torre Penice ogni Ttnerffl, ore antimeridiane
In Peroea Atgenttna ogni Martedì, ore pomerld.
h [KHm tdiiien in EtalMÉ.
Le dernier buUetin du Federai Council
of thè Churches of Christ, contient le dernier recensement religieux qui eut lieu aux
Etats-Unis, en 1926. Le recensement précédent, du 1916, faisait résulter 41.926.854
membres d’église ; celui de 1926, par contre, en accuse 54.624.976, ce qui signifie
une augmentation, en 10 ans, de 12.698,122.
L’Eglise catholique romaine vient en première ligne avec 18.605.003 ; mais, hâtonsnous de le dire, dans ce nombre sont compris les enfants, ce qui n’est pas le cas pour
les autres confessions religieuses. Les Juifs
sont au nombre de 4.087.357. Les Protestants, en bloc, sont au nombre de
30.640.000, sans compter les scientistes,
les mormons, les orthodoxes et Ites spiritistes, qui comptent, à eux seuls, un million et demi. Si aux membres d’église on
ajoute les enfants, le nombre des Protestants s’élève, aux Etats-Unis, à 86.000.000.
Malgré la grande organisation catholique,
malgré les Knights of Colombus, malgré
l’immigration catholique provenant d’Europe, malgré la grande pompe de Rome, les
Etats-Unis sont fidèles aux principes des
Puritains auxquels ils doivent leur foi, leur
prospérité et leur bonheur. Une preuve,
du reste, des forces du Protestantisme américain, nous l’avons eue dans la grande victoire du président Hoover aux dernières
élections.
Nous sommes heureux de savoir que plus
de 300 Pasteurs italiens sont à l’œuvre au
milieu de nos, compatriotes, en obtenant
des résultats réjouissants. C. A. Tron.
CHRONIQUE VAUDOISE
—^—
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital du Pomaret.
Listes précédentes L. 12.415,46
M.mes et M.rs :
Sœur Clara et Sœur Emma » 100,—
Chev. Epaminonda Ayassot » 25,—
Giuseppina Giraud, Pignerol » 50,—
L. W„ Torre Pellice » 20,—
Total L. 12.610,46
ÿ
ANGROGNE. Actes liturgiques du 2™®
semestre 1928. Baptêmes : Buffa Livia Pierina de Pierre et de Ricca Léonie - Chauvie Valdo de Barthélemy et de-Buffa Madeleine - Gaydou Carmelina Aldina de Joseph et de Rivoire Emilia - Coïsson Marie
de Jean et de Bertin Joséphine - Arnoul
Aldo de Barthélemy et de Frache Marguerite - Pascal Luciana Maria de Josué
et de Monastier Ahce - Chauvie Louis de
David et de Clémentine Cartolasi - Besson Henri de Jean et de Aline Chauvie Chauvie Jean Barthélemy de Guillaume et
de Bertin Linette - Bertot Lina de Henri
et de Odin Amélie - Bertot Ernest Emile
de Henri et de Odin Amélie - Sappé Ada
de Emile et de Long Suzanne Marguerite
- Gisola Paola Marguerite de Théodore et
de Odin Marie - Bertin Adriana de Louis
et de Caliere Savina - Agli Aldina Alice
de Joseph et de Combe Marguerite - Frache Alma Malvina de Marc et de Rivoire
Lina - Soulier Joséphine Marguerite de
Emile et de StaUé Elisa.
Mariages : Pons Ernest (Pons) avec Bertin Léora (Martel) - Revel David (Albarin) avec Cougn Fiorine (Rivoires).
Eìisevelissements : Gaydou Antoine feu
Jean Pierre (Besson), âgé de 78 ans (17
juillet) - Rivoire Mario de Jean Attilio,
âgé de 2 ans (22 adût) - Simound Céline
de Etienne (Creta), âgée de 20 ans (11
décembre) - Monnet Marguerite veuve
Buffa (Anchioccia), âgée de 76 ans (16
décembre).
Le 9 c. a eu lieu l’ensevelissement de
Stallé Marianne feu David veuve Pons, de
Bodarsac, décédée à l’âge de 85 ans, après
de longues années d’infirmité. Notre sympathie chrétienne est assurée à la famille
en deuil. D. P.
LA TOUR. L’hiver rigide continue son
œuvre de mort et moissonne surtout nos
vieillards. Nous eûmes encore, la semaine
dernière, deux enterrements de très vieilles femmes ; celui de Madeleine Chauvie
née Pellegrin, décédée aux Çhabriols à l’âge
de 91 ans, et celui de M.me Madeleine
Charbonnier veuve Ayassot, décédée dahs
sa maison de la Ville, à T âge de 87 artis.
Excellente mère de famille, toujours active et pleine d’énergie, la vénérée M.me
Ayassot était sans doute une des dernières survivantes de la première vofée du
Vieux Pensionnat. Il faut remonter à plüs
de 70 ans en arrière, mais M.me Ayassot
n’avait oublié ni ses anciennes compagnes
d’école, ni ses maîtresses et professeurs,
dont M. Georges et M.lle Appia. Ses funérailles eurent lieu dans l’après-midi de
dimanche dernier, au Temple, où un nombreux public accouru de La Tour et de
Saint-Jean est venu lui rendre les derniers honneurs.
Nous prions M. le chev. E. Ayassot, M.me
veuve Revel-Ayassot, M.lle Alice Ayassot,
M. J. Charbonnier et les nombreux parents, de trouver ici l’expression de notre
vive sympathie.
— Conférence. Devant un nombreux public, attentif et intéressé, le doct. M. Italo
Mathieu, a tenu dimanche soir, dans l’école
de Sainte-Marguerite, une conférence soignée sur ce sujet suggestif : Per una rinascita igienica valdese.
Avec la plus grande clarté et force détails, l’orateur nous décrit l’habitation
idéale dans ses différentes parties et avec
ses différentes « exigences » au point de
vue de sa construction, de sa distribution,
de sa propreté, de la lumière, du soleil, de
l’eau dont elle doit être dotée ; et nous démontre, dans sa seconde partie, que les habitations de nos campagnards des Vallées
sont bien différentes, hélas;! de la maison
modèle qu’il vient de nous décrire et qui
seule répondrait à toutes les exigences de
l’hygiène. D’où la nécessité que notre peuple se réveille, aussi à ce point de vue, et
s’efforce, petit à petit, de se pourvoir d’habitations, non seulement plus confortables,
mais surtout plus saines.
LONDRES. M.me Marie Sturge-MooreAppia, désireuse de réunir les Vaudois établis à Londres, à l’occasion du 17 février,
prie instamment leurs parents des Vallées
qui liront ces lignes, de lui envoyer aussitôt les adresses de ces Vaudois, afin qu’elle
puisse les inviter à la réunion projetée.
Voici son adresse : Mrs. Sturge-MooreAppia - 40, Well Walk - Hampstead - London N. W., 3 - (Angleterre).
MARSEILLE. L’Union Vaudoise vient
d’être affligée par la mort d’un de ses derniers membres fondateurs : M. Jean Viglielm, âgé de 71 ans, originaire de Villesèche. Le défunt, dont les trois quarts de
l’existence s’étaient écoulés à Marseille,
était veuf depuis cinq ans de la regrettée
M.lle Caroline Bertin, ancienne maîtresse
d’école des Clos, et disparaît entouré de
l’estime de toute la Colonie Vaudoise.
H. P.
MASSEL. Le 10 décembre dernier, un
triste cortège accompagnait à la dernière
demeure la dépouille de Tron Elise de Jules, décédée à la BalsiUe, à l’âge de 31 ans,
après une longue maladie. Nos condoléances sincères à la famille affligée.
— Nous n’allons pas infliger à nos lecteurs le récit des fêtes de Noël qui sont
loin maintenant. Tout s’est passé comme
d’habitude, "à la grande joie des petits et
des grands.
PRARUSTIN. {Arrivée en retard pour
le dernier numéro). Le jour de Noël, le
vaste temple de Saint-Barthélemy était
bondé d’auditeurs ; on se prend 'à regretter
qu’il n’en soit pas ainsi tous les dimanches
de l’année. L’assemblée imposante écouta
avec une attention soutenue la prédication
du Pasteur et avec plaisir deux chœurs
exécutés par la Chorale Tl Risveglio, sous
la direction de son nouveau directeur,
M. Héli Peyronel.
— Les enfants de nos deux écoles du
dimanche de Saint-Barthélemy n’ont pas
eu la fête de 1’« Arbre de Noël », cette année, mais une simple distribution de brioches et de chocolat, due à la générosité de
deux amies.
— Pour la première fois — grâce à ce
que notre temple est, maintenant, éclairé
à l’électricité — nous avons eu un culte
3
\
I
publie de fin d’année. Un nombreux auditoite éèouta avec le plus grand recueillèifient la lecture de plusieurs passages appropriés des Saintes-Ecritures et le mesaùge du Pasteur, qui rappela les dix-neuf
frères et sœurs de la paroisse qui nous ont
quittés pendant l’année. Deux chœurs de
«irconstance, exécutés par la Chorale, ont
rehaussé la solennité de ce culte spécial,
qui fut suivi de la distribution de la SainteCène.
-T— Actes liturgiques du trimestre octobre-décembre 1928. Baptêmes : Pasquet
Dina et Remo d’Ernest (Badoni) - ForneTon Ida-Christine de Michel (Cardons) ' Caudin Marguerite, Elvira et Guido de
Jean (Nida) - Constantin Frida de David
(Coularei) - Cardon César et Irma de Barthélemy (Roc) - Pons Louié-Eugène et Ermellino de Louis (Comba) - GriU SorrentoLoüis-Henri (Colombins).
Mariages : Bourhe César (Allamanda) et
Constantin Virginie (Coularei), le 6 octobre - Meinardi Michel (Pignerol) et Rivoir
Pauline (Saint-Barthélemy), le 14 octobre
- Long Ernest et Constantin Caroline (Coularei), le 3 novembre - Reynaud Gustave
et Constantin Linda (Coularei), le 24 no
'vembre - Gönnet Henri (Untinet) et Constantin Catherine (Bufila), le 29 novembre
- Roman Philippe (Rocheplate) et Gaudin
Louise (Molere), le 2 décembre - Cardon
Attilio (Ciarvet) et Constantin Irma (Coularei), le 6 décembre.
O
Ensevelissements : Bonin Pierre, '¡8 ans
(Luganera), le 3 octobre - Gaudin Jean,
73 ans (Mole), le 8 octobre - Gaudin Marthe, 87 ans (Godina), le 9 octobre - Gaudin Marguerite née Forneron, 69 ans (StBarthélemy), le 10 octobre - Gay Marie
née Gardiol, 91 ans (Brusis), le 29 novembre - Bonin Suzanne née Forneron, 80 ans
(Bonins), le 11 décembre - Forneron Michel, 72 ans (Favé), le 15 décembre. - Le
3 novembre a eu lieu le transport de la dépouille mortelle de Suzanne Gardiol feu
Philippe (de la Massera), de Saint-Jean
à Saint-Barthélemy. A. J.
SAINT-JEIAN.- Une belle réunion eut lieu
dimanche dernier dans notre Salle Albarin. A peu près toutes les mères de la paroisse y étaient présentes, ainsi que bon
nombre de membres de notre Union Chrétienne de J. Filles et de l’Union Cadette.
M. le pasteur E. H. Tron fit une touchante allocution sur le « motto » des U. C.
de Jeunes Filles ; La luce è venuta nel
moìtdo — 0 terra festeggia — Il Signm'e
farà grandi cose.
Quelques jolis chants et des récitations
ont contribué à donner à cette réunion un
caractère de douce intimité familière. Une
belle carte « motto » fut distribuée à chaque mère, à la sortie.
— Décès. Dans l’espace d’une semaine
notre paroisse a été frappée par trois
deuils. Le 11 janvier eut lieu l’ensevelissement de Odin Jean Barthéleiny, décédé
à l’Asile des Vieillards, à l’âge de 82 ans ;
le 14, celui de Castagno Giuseppe, tailleur
de pierre, décédé aux Ayrals, à l’âge de
76 aïis. — A Milan, à l’âge de 53 ans, est
décédé Mcûanot Pierre d’Auguste. Il était
secrétaire de la « Ditta Fadigati », qui a
rendu de lui le meilleur des témoignages.
Homme de confiance absolue, il avait fait
ses études au Collège de La Tour. Nous
adressons aux parents affligés l’expression
de notre sympathie chrétienne. O. A.
TURIN. Notre Eglise vint d’être frappée par un nouveau deuil très sensible.
Mardi, 8 c., le temple se remplissait d’une
foule recueillie et triste, qui s’y pressait
pour rendre un dernier hommage aux dépouilles mortelles de M.me Amalia Pellegrini née Turin, qui s’était éteinte subitement, dimanche 6 janvier.
Elle avait 68 ans, étant née à Alexandrie
d’ïfe^te en 186(0, et depuis plus de 45 ans
elle était la compagne affectueuse et vaillante du banquier M. le chev. David Pellegrini. Malgré les soins de la famille,
dans laquelle elle a été une épouse et une
mère exemplaire, elle sut trouver le temps
pour s’occuper de toutes les œuvres sociales de la paroisse ; et, à l’époque de la
guerre — le souvenir en est vif chez plusieurs — son inlassable activité pour le
bien lui fit prendre une part active aux
divers Comités qui s’intéressèrent de nos
militaires : aux malades, aux blessés, elle
portait, dans ses visites fréquentes et régulières, non seulement les paroles de consolation morale et spirituelle que son cœur
lui dictait, mais aussi cette aide matérielle
qui souvent était tout aussi nécessaire, et
dont sa position financière lui donnait le
privilège de pouvoir disposer. Aussi ils furent nombreux ceux qui voulurent témoigner leur ' reconnaissance, par leur présence, dans la foule, au service funèbre.
Il fut très solennel ; célébré par MM. B.
Soulier et Carlo Lupo, qui, en s’adressant
tout particulièrement à la famille et aux
parents de la défunte — dont la foi était
un flambeau lum.ineux — les exhortèrent
à « ne point pleurer comme ceux qui n’ont
pas d’espérance ». p. c.
Ppochain Pèlerinage Protestant en Palestine.
Nos pèlerins de 1929 mettront â la voile
le 2 avril, donc un mois plus tôt que l’an
dernier, et suivront un itinéraire judicieusement réparti sur 5 semaines au ïeu de
4. Ils visiteront ainsi plus à loisir la Terre
Sainte et Jérusalem ; par une nouvelle
combinaison, ils pourront voir la Haute
Egypte jusqu’à Louxor et Assouan, tout
en repartant avec le gros du Pèlerinage,
le 4 mai. La liste d’inscriptions porte déjà
de nombreux noms, y compris ceux de Pasteurs venant de France, avec l’Alsace, de
Suisse, et de Hollande. Pour s’inscrire dès
maintenant, sans engagement en cas d’empêchement, dans de larges limites, écrire
au Secrétariat des Pèlerinages - 47, Rue
de Clichy - Paris 9, et demander le programme où sont réunies toutes indications
utiles.
iVouyelles de la Semaine.
s. M. la Reine a reçu, le 8 c., à l’occasion
de son 56'S® anniversaire, de très nombreuses et cordialœ adresses de félicitations de
la part du Gouvernement, des grands corps
de l’Etats, du corps diplomatique, des associations de tout genre. Comme d’habitude, les édifices publics avaient pavoisé,
ainsi que bon nombre de citoyens privœ,
et les écoles de tous les degrés ont eu vacance. Nos Vallées, auxquelles S. M. la
Reine a donné tant de marques d’intérêt
et de sympathie, se sont associées de grand
cœur aux vœux de la Nation et de toute
la Famille Royale. Que Dieu bénisse notre
Reine !
En vue des élections politiques du 14
mars, les différentes associations et « Enti »
ayant droit à la désignation d’un certain
nombre de candidats, ont été invités, par
un décret ad hoc, à se réunir afin de procéder aux choix des candidats à la députation qu’ils jugent à propos de désigner au
Grand Conseil, l’arbitre suprême dont dépend le choix définitif des 400 candidats
officiels et seuls autorisés. Et à ce propos
nous relevons que, dans le but d’éviter le
cumul des charges, le Duce vient de signifier aux Consuls de la milice, aux Préfets,
aux ministres plénipotentiaires, qu’ils ne
seront pas inclus dans la liste des .candidats à la députation.
D’après le « Bulletin d’informations de
l’Institut National pour les exportations »,
il résulterait que les importations de notre
pays se chiffrent, pour le 1928, par 21 müliards et demi, et les exportations par 14
milliards et un quart. D’où environ 7 milliards à notre passif, c’est à dire quelque
chose de plus que l’année dernière. Il est
bien entendu que cet énorme déficit doit
être comblé par les « remises » des émigtants, les dépenses considérables que font
en Italie les centaines de milliers d’étrangers qui la visitent, l’intérêt des capitaux
placés hors du pays, etc.
A l’occasion du renouvellement de l’année, le Chef du Gouvernement vient de
recevoir un grand nombre de Préfets pour
leur rapport trimestriel, d’où il résulte
que « la situation politique est excellente »
et la situation économique serait aussi sensiblement meilleure que l’hiver dernier.
Partout on est en train de préparer « le
plébiscite du 24 mars ».
De vilaines manœuvres de Bourse, destinées à impressionner le public auquel on
Voudrait faire accroire que nos finances
seraient moins solides qu’elles ne le sont,
ayant été découvertes à Rome, une dizaine
de personnes — agents de change, courtiers, propriétaires, etc. — ont été dénoncées par l’autorité judiciaire, au terme de
l’art. 293 du code pénal, et arrêtées.
TORRE PELLiCE
Via Roma *- Locali già occapati dall'Ufficio di attivazione del Nuovo Catasto
Tutti i lavori tecnici delia professione
Consulenze e ricorsi in materia amministrativa e d'imposte
Recapiti, pareri e mediazioni per compravendita terreni e fabbricati.
Si occupa di deounzie di successione
ed espleta pratiche di particolare fiducia
presso ^li Uffici 'della Ùinanza dello Stato.
Riceve in modo certo o$nÌ g^iornata di Venerdì.
Nous ne devons pas passer sous silence
la semaine anti-blasphème, organisée et
prônée par la ligue contre le blasphème
et le haut clergé de Turin, semaine au
cours de laquelle un grand nombre de conférences destinées à combattre ce vilain
travers qui déshonore notre peuple, ont été
tenues publiquement par des conférenciers
distingués, au public en général, aux ouvriers en particulier et aux élèves des écoles secondaires. Nous applaudissons à cette
noble initiative en lui souhaitant le meilleur succès.
— FRANCE. M. Poincaré n’a pas la vie
facile avec ses adversaires du Parlement,
surtout avec le fameux parti du Cartel ;
mais il est tenace et il sera malaisé de le
renverser, vu qu’il a derrière lui et pour
lui la grande majorité du peuple français.
Après une exposition lucide, à la Chambre,
de l’œuvre accomplie par le « Cabinet
d’union nationale », un ordre dti jour de
confiance dans le Cabinet Poincaré est voté
par 325 voix contre 251.
— ANGLETERRE. Il semblerait que le
roi Georges va très sensiblement mieux,
sans qu’on puisse affirmer, cependant, que
tout danger soit écarté. A ce qu’on dit, dès
que le malade se sentira de se mettre en
voyage, il partira pour la Rivière où il passera les semaines de convalescence.
— Le grand-duc Nicolas de Russie est
décédé dernièrement à Antibes, et cette
mort soudaine a produit la plus pénible
impression dans la colonie russe et parmi
les millions de Russes de l’étranger ou courbés, dans leur malheureuse patrie, sous le
joug bolchéviste. Il était considéré un peu
comme le chef spirituel des Russes qui espèrent encore le rétablissement du czarisme, et a joué un rôle de premier plan comme généralissime au cours des premières
années de la grande guerre. Ses funérailles
grandioses, solennelles, ont eu lieu à Cannes le 9 c., avec la participation de plusieurs membres de sa famille, du duc de
Gênes représentant notre Roi et de nombreux représentants des « alliés ».
— RUSSIE. On signale des mouvements
de rébellion au régime soviétique parmi les
paysans de Russie et même parmi les soldats, rébellion provoquée par les impô.ts
écrasants et la confiscation arbitraire des
biens. Le Gouvernement en est vivement
préoccupé et se prépare naturellement à
réagir. ’
—■ AFGHANISTAN. La situation a encore empiré dans les derniers huit jours.
Après toute une série de nouvelles contradictoires, laissant cependant comprendre
que les rebelles étaient encore les arbitres
de la situation, les journaux du 15 c. annoncent l’abdication du roi Amanullah en
faveur de son frère Inayat Ullah. Amanullah régnait depuis dix ans et eut peut-être
le tort de vouloir trop hâter la civilisation
d’un peuple encore â demi sauvage. On dit
que la tranquillité régnerait maintenant
dans le pays et que les relations avec les
pays étrangers demeurent inaltérées.
— YOUGO-SLAVIE. Le coup d’Etat
mentionné dans notre dernière chronique,
par lequel furent abolies les garanties constitutionnelles et fut instituée une dictature
militaire, a peut-être arrêté un soulèvement immédiat, mais est loin d’avoir pacifié les esprits. Les luttes de races vont
continuer, parce que le mécontentement
des Slovènes et des Croates persiste, les
Serbes n’ayant nullement renoncé et n’entendant pas renoncer à dominer le pays.
Jon.
II figlio Geom. Epaminonda, la figlia
Ester vedova Revel colle rispettive famiglie, la figlia Alice ed il fratello Giovanni Daniele, commossi e riconoscenti
per la dimostrazione di stima e di affetto
dati in occasione della separazione terrena
della loro cara
GHABBONNIER MADDALENA
Vedila AYASSOT
vivamente ringraziano tutte le persone che
vollero in ogni modo prendere parte al
loro dolore.
Torre Penice, 13 Gennaio 1929.
OCCASIONE UNICA : in Luserna San
Giovanni, zona del Priorato, prati, e seminativi riducibili con facilità somma a prati
stabili, il tutto irriguo, in vendita. —
Rivolgersi geometra ROSTAGNO, a Torre
Penice.
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Case Economiche - Alessandria.
Les grands, les petits
Le poste trop petit.
La Standard Oü Company cherchait un
directeur pour la Chine où cette compagnie voulait ouvrir une nouvelle division
d’opération.
Le Comité siégea toute une nuit.
Le président insistait sur le qualités que
devait avoir ce directeur : il doit avoir
moins que trente ans ; il doit avoir une
éducation complète; il doit donner des preuves qu’il peut conduire ses affaires comme
un général, et enfin il doit parler le chinois.
Plusieurs bons hommes furent proposés,
mais chacun d’eux manquait sur quelques
points.
Cette longue nuit de débats semblait
n’aboutir à rien, quand un jeune homme se
leva et s’adressant au président il dit : « Je
connais un homme qui remplit toutes les
conditions. Cet homme est en Chine, il vit
dans la ville où nous voulons établir nos
quartiers-généraux, il a vingt-huit ans, il a
obtenu des diplômes de trois collèges, il
étudie et parlé le chinois depuis trois ans,
il a toute la confiance des Chinois parmi
lesquels il est bien connu.
« De plus, c’est lui qui a fait le discours
d’adieu de sa classe au collège et c’est un
conducteur d’hommes habile ».
Quelqu’un demanda : « Quel salaire reçoit-il ? ». Le jeune homme étonna le Comité en répondant : « Six cents dollars par
année ».
4
A:
ÎjC président dit : « Il y a quelque chose
qui cloche ». Le jeune homme répondit ;
« Je l’avoue, mais le tort n'est pas du côté
de l'ami que je vous recommande, le tort
est dans le système qui l’emploie ; il travaille pour un Comité missionnaire ».
« C’est bien, dit le président, partez pour
la Chine et offrez-lui le poste. Dites-lui
qu’il aura dix mille dollars par année. S’il
hésite, montez jusqu’à quinze mille dollars.
Il nous le faut ».
Le jeune agent travei-sa l'océan et la
moitié de la Chine, il trouva,son ami et lui
offrit la situation à dix mille dollars par
année.
I^e jeune missionnaire refusa. L’offre lui
fut offerte à douze mille dollars, puis à
quinze mille dollars. Elle fut rejetée.
Finalement l’agent dit : « Que désirezvous pour ce poste d’honneur ? ». Le missionnaire répondit : « Ce n’est pas pour
moi une question d’argent. Le salaire est
magnifique. Le souci n’est pas dans le salaire, mais dans le poste. Le poste est trop
petit. Vous m’offrez un gros salaire, mais
un petit poste. J’ai un petit salaire, mais
j’ai un grand poste et je préfère avoir un
grand poste avec un petit salaire que
d’avoir un petit poste avec un grand salaire. Je vous remercie pour la confiance
que vous m’exprimez en me faisant cette
offre alléchante, mais je sens que je serais
un fou de quitter mon œuvre où je gagne
des âmes, pour vendre du pétrole ».
: Le monde a plus besoin de gagneurs
d’âmes que de marchands de pétrole.
(L’Aurore).
Pensées.
On ne jouit qu’une fois du plaisir de
se venger; on jouit toujours de l’idée de
ne pas s’être vengé. LangrÉe.
Pourquoi tant compliquer la vie ? Pour
qui l’envisage avec foi, ne se réduit-eUe
pas simplement à ceci : prendre chaque
jour, l’un après l’autre comme il vient, de
la main du Père ? x.
Abonnements payés et Dons.
(Le <doni> est entre parenthèse).
Doct. Thomas Ribetti, Pittsburgh (200).
1929 : Mûris Daniel, Montecarlo (26) Rostan Joséphine, Sur rey - Micol Federico,
Maneille - Ribet Caroline, Id., et 1928 - Pascal François, Id. - Ribet Josué, Id. - Barai
Edouard, Id. - Pons Jacques, Id. - Micol
Anna, Id. - Pascal Marie, Perrero - Clôt
Jean, Id. - Peyran Jean, Id. - Ferrerò Jean,
Faetto - Genre Abraham, S. Martin - Ferrerò Louis, Tunisie - Martinat Giulio, Torino - Long Luisa, Zara (2,50) - Long
Pierre, Inverso Rinasca - Peyrot G. Francesco, Pinerolo (0,50) - Moreno Rachele,
Milano (5) - Avondet, Pian les Cruates
(Genève) - Balma-Van Aalst, Torre Pollice (5) - Morel Jacques, Rorà - Pascal E.,
Id. (2) - Revel B., Torre Pellice - Long
Pierre, Inverso Pinasca, 1928 - Luigi Rostagno, Milano (5) - Mical Pascal, Id. (5)
- Malan Teofilo, Torre Pellice (6) - Calvino
Paolo, Cassarate - Tron-Micol Aline, Massello (2) - Tron Emilio, Luserna S. Giovanni
(2) - Carola Jean, Paris, et 1928 - Giraudin Judith, Villar Pellice, et 1928 - Jourdan Luigia vedova Eynard, Torre Pellice (2) - Bernoulli Aline, Id. - Pons Arnaldo, Ivrea (1) - Primo Giuseppina, Torino (10) - Jouvenal Teofilo, Id. - A. Coisson. Torre Pellice - Meille G., Milano Forneron Giacomo, Bardolino, 1928 - Bounous Louis, S. Germano Chisone - Bounous
Henry, Id. - Griot Elise, Id. - Peyronel
Henry, Id. - Longo Teodoro, Roma (2) Prassuit Pierre, Luserna S. Giovanni (2)
- Ines Long, Id. - Charbonnier Daniel,
Torre Pellice (1) - Gay Howard Teofilo,
Bergamo (10) - Bounous Federico, Borgone - Jacumin A., Khonang Laos (1) Grand-Bonjour, Villar Pellice - Selli Ninette, S. Germano Chisone (5) - Gay Enrico, Prà (Genova) (5) - Coìsson Pierre,
Angrogna - Demaria Louis, Villar Pellice
- Bouissa Susette, Id. - Armissoglio, Torino (2) - Garnier Fanny, Torre Pellice Meille M., Torino - Noerbel G. D., Milano
- Geymonat dott. Oscar, Torre Pellice (10)
- Banchetti Elena, Rio Marina (5) - Jahier Roberto, Id. (5) - Eynard Priscilla, Id.
- Martinat J., Paris (1,25) - Amandina Vi
glielmo, Riclaretto 12) - Viglielmo B., Roma (2) - Boretti Eugenia, Hurley Wisconsin (1). (A suivre).
C»ì0f«n, dIrMtdiir-rMpoiirabU
Torr« • Imprimtri« AlpSii«
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Dalia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enmico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Erailio 'Tron.
MASSELLO . - Pastore : Giovanni Miegge.
PERRERO - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARE'TIG - Pastore ; Guido Gamba. ì
FRALI - Pastore : Albeifo Fuhrraann. ;
PRAMOLLO - Pastore : Eiraanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Cand. teol. Lorenzo Rivoira,
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastoie: Enrico Tron, J.
TORRE PELLIOE - Pastore: GiuUo Tron.
VILLAR PEIjLICE - Pastore : Pietro Chauvie.
PRA DEL TORNO - Evangelista D. Gaydou.
ABBAZIA - Cliiesa - Pastore : Corrado JaUa,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa ; Bue Croix de ViUe, 3.
BARI - Cliiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via MirabeUo.
BORDIGHERA - Chiesa: Kani di VaUecrosia
- Pastore : Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe, 4 - Pastoi'e :
Francesco Peyronel, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : G. D. Maiirin, ivi.
CALTANISSE'PTA - Chiesa ; Via Maida, 15 Pastore : G. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore ; Eugenio Revel, ivi.
OHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinci, Largo Vezio, 19.
COAZZB - Sìg. Cariò Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. teoL Alfonso Alessio, Via Gai'ibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - AnzianoevangeUsta Pietro VarveUi.
FIRENZE - Cliiesa di Via de’ Seoragli, 51 Pastoi'e : V. Sommanl, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynìer, ivi.
PIUME - Cliiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Corrado JaUa, Salita Flanatica,
Casa Benco al Calvaria
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeonì, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa EvangeRca - Evangelista
6. B. AzzareUl.
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa; Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Cliiesa ; Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore ; Giovanni GriUl, Viale
Franscìni, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore ; Seiffredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : B. CcUi, Piazza Missori, 3 ■—
Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagiio, Via Stradivari, l.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
Enrico Geymet.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa EvangeRca - EvaugeRsta Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore ; S. Colucei, da Messina — Culto la Domenica aUe ore 16.
RIESI - Chiesa EvangeRca - Pastore: Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Roberto Jahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore ; Giovanni Bonnet, ivi, — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Oiiesa ; Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Alessio Bahnas, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa EvangeRca.
SIENA - Clilesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrad, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il MartedV
aUe ore 18. - Cand. teoL Eni'ico Geymet, da
' Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - E!\'angelista Gustavo Beri, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Di Palma, 13 - Pastore ; Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Bartolomeo SouRer, Vìa Pio Quinto, 15. —
Per la Dia.spora : Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa; Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERON.'V - Chiesa ; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : F. Peyronel, da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Evangelista
Enrico Oorsani.
Il cidto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Proìessoi'i ; G. Rostagno,
Er% Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelRee - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore;
Pastore Luigji Micol, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente; E. Meynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo. Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore ; Pastore F. Grill.
CONYmO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Tome Felice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoRet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Luserna
San Giovanni (Torino) - Direttore; Pastore
Davide Forneron, 'Torre PeUice.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovainni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle neRe
Valli Valdesi : Careina, Dovadeia, Grotte,
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanrehio, VaUecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. 0. del Uruguay) - Pastore :
Ernesto Tron - Pastore emerito : D. Armand-Ugon.
COLONIA COSMOPOLITA (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Enrico Beux - Pastore emerito ; Pietro
Bounous.
COLONIA ARTILLEROS - Pastore: Enrico
Beux.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - _Pep.
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