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Quarant^s^ièm^Mn^^
31 Mars 1911
N. 13.
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commencement de l’année.
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, airuables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
¥y
SOMMAIRE:
Jfan Jacques Weitzecker — Des mors, il n’en
faut plus! — Chronique vaudoise — Opera
Balnearia G. P. Meille — Institutions hospitalières vaudoises — Assemblea generale
della Società Circondariale di Patronato
pei minorenni condannati condizionalmente
— Bibliographie — Feuilleton: Le trésor
de grand prix — Nouvelles politiques.
Jean Jacques Weitzecker
Un nouveau deuil vient d’éclaircir
nos rangs et de frapper notre Eglise
par la mort inattendue dé Jean Jacques Weitzecker, pasteur émérite. Notre frère était né à la Tour, le 16 juin
1845. Comme la plupart de nos jeunes’
étudiants, il suivit les écoles élémentaires et plus tard le collège où il
acheva ses études classiques. Appelé
par Dieu, il se rendit à Florence poulies études théologiquea qu’il jBLt d’une
manière brillante, sortant le premier
d’une nombreuse volée. Il fut aussitôt enrôlé comme ouvrier de l’Eglise et c’est à Turin qu’il débuta
Jacques ’Weitzecker (1874-1875).
comme Evangéliste, après avoir été
consacré au St-Ministèr-e en Septembre
1868, avec ses condisciples J. P. Pons,
J. P, Micol et Barth. Pons. De Turin
il fut appelé à Pise où il exerça son
ministère pendant deux ans et ensuite
à Naples. La paroisse de la Tour étant
vacante par le décès de Barth. Malan,
M. Jacques Weitzecker reçut un appel
touchant pour remplacer son beaupère, appel qu il accepta. Son séjour
à la Tour fut de courte durée, car en
1876 nous le trouvons déjà installé
comme pasteur à Nice où il exerça
un ministère béni de sept ans. Il annonça non seulement fidèlement l’Evangile, mais il représenta d’une manière >ès digne l’Eglise Vaudoise, en
lui suscitant de nombreux amis. C’est
à Nice qu’il eut le privilège de se
trouver en contact avec le missionnaire Coillard, qui produisit sur lui
une grande impression. Coillard étant
décidé à pousser son activité missionnaire jusqu’au Zambèze, il crut trouver en J. J. Weitzecker un digne successeur pour le remplacer au Léribé,
et il ne se trompait pas. Le Synode
de 1882 fut bien solennel car c’est
alors que notre frère reçut le mandat
de son Eglise l’autorisant à accepter
l’appel de Léribé. Trois membres du
Synode seulement donnèrent un vote
contraire à cette décision.
Après la votation Jacques Weitzecker prononça ces paroles: « Messieurs,
et chei-s frères, si votre décision eut
été autre, je me serais résigné. Puisque vous approuvez mon désir, laissezmoi rappeler un mot que disait souvent M. Coillard, lorsqu’il se trouvait
au’milieu de nous : « Dieu fait encore
des miracles, et nous le voyons tous
les jours en Afrique». Si I)ieu veut
faire un miracle en ma faveur et me
conserver pendant 10 ans en Afrique,
je crois et j’espère que lorsque je reviendrai vers vous, vous ne devrez
pas regretter ce départ. On peut mourir partout, en Italie, à Nice, aussi
bien qu’en Afrique. Nous serons forts
et joyeux, ma compagne et moi, dans
notre nouvelle tâche, dans la mesure
où vous prierez pour nous et que vous
nous accompagnerez de votre sympathie ».
Jean Jacques Weitzecker a remplacé
dignement le missionnaire Coillard au
Léribé et, quoiqu’il n’ait pas pu achever ses dix ans réglementaires, à cause
de son état de santé, il y a fait une
œuvre sérieuse et bénie par Dieu,
comme nous avons eu l’occasion de
l’entendre, maintes fois, de la bouche
de notre missionnaire lui-même. C’est
avec enthousiasme qu’il parlait de
l’œuvre de Dieu au milieu des Bassoutos et, en effet, une grande œuvre s’y est faite qui atteste la puissance de l’Esprit sur les âmes conduites à Christ pour obtenir le salut.
En 1892 nous retrouvons notre frère
comme membre de notre Synode, mais
en qualité d’agent des missions de
Paris; en 1893 il y représente la conférence du district Rome Naples; en
1894 c’est encore comme délégué des
missions et en 1895 enfin, il y reprend
sa place d’une manière régulière et
officielle, comme pasteur du Pomaret
où il a laissé des traces de son activité : un temple restauré, avec cloche
et clocher, un asile et un hôpital
civil en formation.
Pendant ces quinze dernières années
nous avons toujours eu le privilège de
l’avoir dans nos assemblées synodales,
où il apportait la note de la justice
et de la charité. Déjà en 1908 Jean
Jacques Weitzecker avait exprimé le
désir de se retirer du ministère actif,
mais sur l’invitation de la commission
examinatrice de la gestion de la Table
A - i ‘
François Coillard et Jacques Weitzecker
et du Synode il continua son œuvre
encore pendant un an; il aurait certàinéfcent prolongé son ministère au:
Pomaret, n’était une chute qui a eu
comme conséquence une grave indisposition, ce qui le décida à prendre
son éméritation au Synode de 1909.
L’Eglise a reconnu les dons de Jacques Weitzecker en l’élisant modérateur-adjoint, membre de la Commission des Hôpitaux et, trustée des
Bourses Campbell.
jNotre ami vint se fixer à la Tour
avec sa compagne et sa fille adoptive,
mais non pas pour se reposer complètement, car son grand désir était de
se rendre encore utile au service de
son Maître et, à peine ses forces le lui
permirent-elles, il s’offrit pour présider
une réunion, d’une manière régulière,
au Pensionnat, chaque dimanche à
trois heures et à prêcher une fois par
mois.
Nous espérions que notre frère pourrait, continuer longtemps ses services,
mais il plut au Seigneur d’en décider
autrement en arrêtant, tout à coup,
son jServiteur et en le rappelant, à Lui
au .bout de quelques jours seulement.
Il ,s’en est allé calme et plein de foi
vers la maison du Père et a eu le
privilège de garder toute sa lucidité
d’esprit jusqu’à la dernière heure;
ceux qui ont prié avec lui et qui lui
ont présenté le message du Maître en
ont été édifiés.
En Jean Jacques Weitzecker, l’Eglise Vaudoise perd un de ses hommes
les plus en vue; homme droit et juste,
il s’est efforcé, d’apcomplir sa mission
avec fidélité. Comme évangéliste, pasteur,, missionnaire, écrivain, philanthrope et patriote, notre frère a honoré son Dieu et son Eglise. Très scrupuleux, s’arrêtant aux petits détails,
il a cependant toujours été aimé par
ses collègues et par les troupeaux (ju’il
en 1898.
était appelé à diriger. La patrie avait
en lui un enfant qui l’aimait et, nous
ne nous étonnons pas que S. M.r
le Roi ait signé par deux fois,
d’abord le diplôme le créant
chevalier et ensuite celui d’officier de la Couronne d’Italie.
Nous ne verrons plus ici-bas
cet ami, toujours si sympathique
et sans cesse disposé à rendre
^ service. En vrai gentleman, il
vous disait toujours la vérité de
la manière la plus charitable.
., pésiraut .conserver. le glorieu:^
jiassé de sofi,, Ëgliélf, il était,,
,,pmuU; mot,, un ■ homme .intègre.
De lui nous poüvohs bien’dire:
« Heureux, dès à présent, les
morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, afin que
ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent».
Ses obsèques furent solennelles;
ihal^'ëline pluie torrentielle, obT évalue à 600 les amis accourus pour rendre leurs hommages d’affection à notre
vénéré frère. A la maison eut liemlar
levée de corps après la lecture de
quelques versets et une prière du pasteur de la paroisse. Le service religieux eut lieu au Temple Neuf, présidé par M. Tron qui, après avoir lu
une partie du chap. XI“« de St-Jean,
montra comment J. Weitzecker s’efforça d’aimer. H aimait faire bien tout
ce qu’il faisait; il aimait le travail,
comme il l’a montré jusqu’au dernier
moment de sa carrière; il aimait sa
patrie; il aimait son prochain, même
lorsqu’il était incompris; il aimait sa
vaillante compagne qui fut son bras
droit partout où Dieu l’appela à exercer son ministère ; il aimait sa chère
Eglise et d’une manière spéciale les
vallées qu’il croyait, très justement,
être la source de toute notre activité ;
il aimait enfin son Dieu à qui il se
consacra avec une entière confiance,
et il put dire ferinement en s’en allant:
Je m’en vais au ciel.
M. le pasteur B. Léger, comme successeur de J. Weitzecker et modérateur, apporte une fieur de reconnaissance au nom de la paroisse et de
l’Eglise dans son ensemble pour tout
ce qu’à fait notre frère; il apporte les
consolations qui viennent d'en haut à
la veuve et à la fille adoptive ; il apporte enfin une consolation chrétienne
qui se traduit dans la joie par la certitude qu’a l’enfant de Dieu d’entrer
dans les demeures éternelles.
M. le pasteur D. Gay, condisciple
de J. Weitzecker, rend témoignage
de sa grande fidélité dans tout ce
qu’il fit.
M. le pasteur Ph. Grill, secrétaire
‘ de la commission exécutive, eifprime
2
sa douleur pour la graada.prte
l’Eglise vient de faire, f | r ' ;
Enfin M. l’étudii^ ë-. au noin
de la Pra de! Toroo expriîiie sa reconnaissance pour l’appui 'iqu’a toùjourè donné notre vénéré frère à la
sociétés
Au cimetière M. le pasteur J. D.
Bugon lit quelques versets et clôt par
la prière. M. Tron remercie au nom
de la famille, d’une manière spéciale
la représentation du Pomaret composée d’une quarantaine de personnes,
avec le consistoire au grand complet,
la société ouvrière de la Tour et apporte les condoléances du cercle littéraire.
A peu près tous les collègues de
notre frère ont voulu exprimer leur
douleur en accourant à ses obsèques.
MM. les pasteurs émérites J. D. Rivoir,
J. D. Hugon, Daniel Gay, Jean Romano, H. Tron, Jacques Roland étaient
là, ainsi que les pasteurs Gardiol, Jahier,Revel, Tron, Grill, Prochet, Léger,
Soulier, Garrou et F. Peyronel. MM.
les professeurs de l’école latine et du
collège, malgré leurs nombreuses occupations, s’unirent au deuil qui venait
de frapper notre Eglise.
Nous exprimons à Mme Weitzecker
et à sa fille adoptive May, notre plus
profonde sympathie chrétienne.
C. A. Tron.
DES MORS, IL N’EN FAUT PLUS !
Dimanche, onze heures et demie, on sort de
VEglise, Bonifaee attend son -pasteur.
Boniface. Ah ! c’était tapé, mon pasteur, c’était tapé !
Le pasteur. Vous voulez dire que,
cette fois, nous sommes d’accord?
Boniface. Ce n’est pas justement ça
que je veux dire, non. Mais quand même tout n’était pas à ma convenance,
je reconnais que vous avez rondement
mené' votre affaire.
Le pasteur. Qu’est-ce qui n’était pas
à votre convenance?
Boniface. Eh bien, voilà : on a bien
du mal tout le long de la semaine, on
travaille, on s’esquinte ; après ça on
voudrait entendre quelque chose qui
vous redonne du cœur au ventre. Ah
ben oui ! Vous nous parlez de règlements, de commendaments et de lois.
Ça n’est pas gai ! Ne vous fâchez pas
de ma petite observation ; vous voyez,
je reconnais que c’était tapé!
Le pasteur. Bon, bon. Mais dites-moi,
Boniface, qu’est-ce qu’il faut vous
prêcher pour vous ragaillardir?
Boniface. A mon idée, c’est tout simple : que le bon Dieu est bien bon,
qu’il ne faut pas se faire de bile pour
un petit péché de plus ou de moins,
qu’à la fin du monde-on n'y regardera
pas de si près. — Vous, au contraire,
vous avez l’air de dire qu’on n’oubliera rien du tout, que tout sera marqué. Et puis, la discipline, l’obéissance
vous en parlez comme un adjudant
qui veut dresser les bleus.
Le pasteur. Mais, Boniface, la discipline je ne l’invente pas. J’en parle
parce qu’elle est recommandée par l’Evangile. Si la vie est bonne et sacrée,
il faut obéir aux lois de la vie, sans
cela la vie est compromise, gâchée,
perdue.
Boniface. Je ne comprends rien à
tout ça.
Le pasteur. Voyons, quand vous
plantez vos choux, est-ce que vous les
repiquez la racine en l'air ?
boniface. En voilà des raisons! SI
je les replantais comme ça, je pourrais
dire adieu aux bonnes choucroûteà.
Le pasteur. Bon. Il y a donc une
loi pour planter des choux, il faut obéir
à cette loi si l’on veut récolter des
choux. C’est la même chose pour la
vie des hommes. Si vous n’obéissez
pas aux lois de la vie humaine, votre
vie ne réussira pas, vous serez comme
un chou planté à l’ehvers. Les lois auxquelles il faut obéir pour que notre vie
soit bonne, utile féconde et heureuse, je
les trouve dans la Bible où les hommes inspirés par Dieu les ont écrites.
Boniface. Pour les choux, j’ai compris. Tâchez voir de m’expliquer aussi
bien votre idée pour les hommes.
Le pasteur. J’ai votre affaire. Je vais
vous raconter une histoire. 11 y avait
une fois un poulain... *
Boniface. Vous voulez me dire un
conte de fée?
Le pasteur. Où voyez-vous des fées?
Je vous parle d’un cheval. Attendez,
vous verrez que mon cheval est un
homme.
Boniface. Allez-y. J’écoute.
Le pasteur. Il y avait une fois un
poulain de deux ans. Il était en colère
contre son mors. Il le dit à sa mère,
une brave jument selon les vieilles
traditions: « Ce mors m’agace; quand
je veux aller à droite, le mors me tire
la bouche à gauche, quand je veux
aller à gauche, le mors me tire à dK>ite.
Ça fait mal ». La mère jument répondit: « Mon fils, marche droit, va où
le maître te mène, et tu ne sentiras
plus de mors ». Alors le poulain : t Tu
es à la vieille mode, maman ; nous,
les jeunes, nous allons changer tout
ça, tu vas voir ce que c’est le progrès
et la liberté. De mors, il n’en faut
plus»! La jument eut beau raisonner,
le poulain ne voulut rien entendre.
Le maître vint, attela le poulain à la
voiture et lui mit le mors. On partit.
La route était sèche, le soleil brillait,
le poulain se sentait heureux de vivre.
Il voulut prendre le galop, mais les
hommes n’aiment pas ça. Le maître
cria: € Allons, pas de bêtises, grand
fou, au trot ! » Il tira sur les guides.
Au bout d’un moment, le poulain vit
sur la gauche une agréable pente gazonnée avec de belles fleurs et de hautes graminées : « Tiens, il ferait bon
par là ! » Il obliqua vers le petit talus. Alors le maître: «C’est ça! Va
te casser le cou dans le ravin. Grande
bête, va!» Le poulain refusa d’obéir
au mors, il se cabra, rua et, d’un violent coup de tête, rompit les guides;
le maître sauta vivement du siège et
la bête fila vers la pente tentatrice.
La côte s’arrêtait brusquement sur un
précipice de trente mètres de haut au
fond duquel le poulain et la voiture
s’écrasèrent. Le poulain eut deux pattes brisées, les côtes enfoncées et la
mâchoire emportée, on dut l’achever
par pitié». Vous saisissez l'apologue,
Boniface ?
Boniface. Vous voulez dire, je pense,
que les commandements chrétiens sont
comme des mors?
Le pasteur. Oui. Quand nous nous
écartons de la vie normale, la loi divine nous oblige à reprendre le bon
chemin, elle nous dit de combattre
nos caprices, de résister aux tentations,
de renoncer aux mauvais plaisirs.
Obéir est douloureux, la loi morale
est un mors qui blesse, mais d’une
blessure salutaire ; il vaut mieux l’endurer que...
Boniface. Que de faire la culbute,
les quatre fers en l'air.
Le pasteur,C'Q9i ça, vous avez compris:" ■’ P ' '
Boniface. J'ai compris, oui, mais Je
ne suis pas convaincu: comparaison
n’est pas raison ! Il y aurait beaucoup
à dire...
Le pasteur. Eh bien, parlez.
Boniface, regardant sa montre. Pas
aujourd’hui. Voyez, il est bientôt midi.
La soupe doit être sur la table, la
bourgeoise n’aime pas à attendre. Ce
sera pour une autre fois.
Le pasteur. Bien, nous nous verrons
cette semaine. Au revoir Boniface.
Boniface. Au revoir. Monsieur le pasteur. Bon appétit, et merci bien pour
l’histoire du cheval! G. P.
(L’Ami chrétien des familles).
CHRONIQUE VAUDOfSE
Ang;rog;ne. Nous apprenons, au
dernier moment, qu’une jeune fille
d’Angrogne, une certaine Bertalot,
après avoir passé quelques années à
l’étranger, en Angleterre et en France,
en revenant aux Vallées, entre Paris
et Dijon, a ouvert la porte du vagón
et s’est précipitée dans le vide en
trouvant la mort. On ignore le motif
qui l’a poussée à cet acte de désespoir.
Berlin. Notre collègue M, le docteur Grilli nous envoie de Berlin un
journal, donnant un compte rendu de
ses conférences dans la capitale allemande. Notre frère est très habile à
plaider sa cause, en montrant l’Italie
prête à recevoir l’Evangile et en soulignant le mouvement moderniste, qui
s’accentue. Allons, bon succès.
La Tour. Dimanche dernier à trois
heures et demie, eurent lieu les obsèques de Marguerite Cougn de Rio
Gros et de Jean Malan des Bouissa,
âgé de 79 ans.
Deux tombes ouvertes en même
temps, c’était saisissant et nous pûmes
élever nos regards en haut, en répétant avec David : « Heureux celui dont
la transgression est pardonnée et dont
le péché est caché *. Les parents sont
assurés de toute notre sympathie.
8 Mercredi soir dans l’Aula Magna
du Collège, l’Union chrétienne de jeunes filles ayant invité celle des jeunes
gens, nous eûmes le plaisir de passer
une soirée très agréable avec discours,
musique et rafraîchissements. Un grand
merci à nos unionistes.
I.ondres. Nous lisons dans le English Churhman, que le 10 mars, a
eu lieu à Onslon Garden, dans une
des salles de l'Eglise de St-Paul, sous
la présidence du prébendary Webb
Peploe, l’assemblée annuelle consacrée
à l’Eglise Vaudoise et à son œuvre en
Italie. M. le pasteur B. Revel donna,
en quelques mots, un aperçu de l’Eglise Vaudoise et de son œuvre, en
racontant des faits intéressants, en
montrant qu’une quantité de stations
sont nées par l’initiative de quelques
italiens évangélisés en Amérique et
en sollicitant la sympathie de ses auditeurs pour le maintien de notre évangélisation.
Mme Nott fit aussi un spech, après
quoi M. le capitaine Wiseley proposa
un vote de remerciement à M. Revel
et à M. Peploe.
ilassel« Dimanche dernier M. François Peyronel a été élu pasteur de la
paroisse par 92 voix sur 93 votants.
L’élection a été présidée par M. Ph.
Grill de Pramol. En félicitant notre
jeune frère pour un si beau témoignage qüe la paroisse vient de lui
donner; nous demandons à Dieu qu’il
le bénisse dans son ministère et qù’ir
lui donne d’édifier beaucoup d’âmes
en les conduisant à Christ pour avoir
le salut éternel.
Maris. Les journaux de Paris parlent très favorablement d’une exposition des dessins de M. Georges Appia
qui a lieu dans la salle des Unions
chrétiennes. Nous nous limiterons à
citer le commencement et la fin d’un
article de M. Adolphe Lods, extrait du
Témoignage. 1
« M. Appia était une de ces natures
richement douées que M. Dieterlen
appelait un jour des lyres. Les cordes
qu’il pouvait faire vibrer étaient nrültiples. Il n’était pas seulement le pasteur et l’apôtre des Missions dont tous
les protestants de Paris... et de bien
d’autres lieux se souviennent avec reconnaissance. Il possédait aussi l’âme
et le talent d’un artiste, qui aurait
pu, s’il l’avait voulu, se faire un nom
par son crayon.
« Par un scrupule, dont on peut regretter tout en la respectant, la délicatesse, il ne s’est jamais présenté
sous ce jour au public: pour ceux auxquels il apportait l’Evangile il a voulu
n’être que le pasteur. Quelques pçt*
vilégiés seuls étaient admis à feuilleter ses albums ; et encore bien peu les
ont-ils vus tous. Aujourd’hui ces scrupules n’ont plus leur raison d’être. Et
l’on ne peut qu’être reconnaissant à
la famille de M. Appia de la généreuse pensée qu’elle a eue d’ouvrir à
tous ces trésors en exposant à rUnion
chrétienne des jeunes gens, à partir
du 22 mars, une partie du moins des
œuvres du regretté pasteur. Pour beaucoup ce sera une révélation ; pour tous
ce sera une joie.
« Admirer et faire admirer les splendeurs de la nature, c’était, dans la
pensée de M. Appia, une façon de glorifier Dieu, le Créateur de la Beauté.
Mais il trouvait d’autres manières encore de mettre l’art au service de
l’idée chrétienne ou de la charité la
plus délicate. Il avait dessiné et fait
graver des bons points artistiques pour
les Ecoles du Dimanche. Pour les œuvres et pour les fêtes de famille, il
composait de gracieux programmes
illustrés. Et que de fois n’a-t-il pas
exécuté le portrait, sur leur lit de
mort, de ceux que pleurait une famille
dans le deuil: témoignage précieux
de sa sympathie de pasteur ou d’ami !
« Il y a là tout un côté de l’œuvre
artistique de M. Appia qui n’a pas pu
trouver place dans l’exposition de la
rue de Trévise; car il a fallu faire un
choix, souvent bien embarrassant.
l*ig;nerol. Dimanche 19 c., a eu
lieu la Visite d’Eglise présidée par
M. Giampiccoli pasteur de Turin. Un
nombreux public a écouté avec grand
intérêt et profit une bonne prédication (comme celles auxquelles M. G.
a habitué ses auditeurs) sur Rom. XH, 2.
En présence du même public, le
Président de la C. E. a procédé à la
visite proprement dite laquelle n’a
offert rien de spécial. Un bon témoignage est rendu au Pasteur.
Deux réunions sérales ont précédé
ou suivi ladite visite; textes: Luc
XIV, 10 et Marc XII, 34. Celle de Pignerol aurait pu et dû grouper un
notnbre plus considérable d’auditeurs.
Nous remercions cordialement le
Président de la C. E. et sommes persuadés que ses chaleureux appels appels auront produit des fruits bénis.
Un auditeur.
Nous apprenons avec peine
3
Kà
(§ÿe'm: et Mtóè' Màraudâ viennent de
perdre leur unique enfant. Que Dieu
les soutienne dans leur épreuve.
'^Rorài. C’est le dimanéhe 19 mars
que la Commission exécutive s’est rendue à Rora pour la visite ordinaire
d’Eglise. M.yle secrétaire Ph. Grill de
Pramol et M. L. Rostagno, le vice-président furent chargés de cette honorable mission. Le culte, présidé par
M. Grill, fut très efficace et il est à
regretter qu’il ne soit pas accouru un
plus grand nombre d’auditeurs. Le
pasteiir a été laissé seul au feu, quand
on arriva k la visite d’Eglise proprement dite. Il dut répondre à toutes les
demandes, en relevant les encouragements obtenus, tels que un auditoire
un peu plus nombreux qu’à l’ordinaire,
pendant la saison d’hiver et le besoin,
chez quelques membres, de s’approcher de la Sainte-Cène. Par contre il
a fallu avouer bien des lacunes et
bien des misères. Une réunion eut
aussi lieu l’après-midi, dans la grande
école. Que le Sèigneur bénisse la visite de nos frères.
Sainl>Jean. Samedi dernier, M. le
pasteur T. Gay, a eu le plaisir de bénir
le mariage de Mlle M. Revel de Valombrosa avec M. Henri Tron de Turin. Nous suivons les époux avec nos
meilleurs vœux.
Q Dimanche dernier la chaire de
St-Jean a été occupée par M. le pasteur David Revel de Milan.
GPEflA BALNEARIA G. P. MEILLE
Ai Signori Pastori delle Parrocchie Valdesi.
Torino, 27 marzo 1911.
Cari Colleghi,
Per ovviare a varí inconvenienti, e
specialmente per essere in regola di
fronte alle Ferrovie dello Stato, l’Opera Balnearia G. P. Melile ha dovuto
modificare alquanto il modo di ammissione alle Squadre Marine di Finalpia.
Da ora innanzi i richiedenti dovranno presentarsi per la loro domanda esclusivamente al Pastore della
loro Parrocchia il quale avrà la gentilezza di iscrivere con esattezza tutte
le informazioni indicate nella parte
superiore delle schede qui accluse,
lasciando in bianco quella riservata
al medico.
Tutte le schede debitamente compilate nella parte superiore suddetta
e senza preoccuparsi di quella riservata al medico, dovranno essermi spedite non più tardi del 30 aprile.
Quanto al contributo di lire dieci
per Richiedente (senza il quale non si
è ammessi alla partenza) l’Opera Balnearia non può più accettarlo che dalla
Cassa di beneficenza di ogni Parrocchia salvo naturalmente al Pastore il
diritto di raccogliere quel denaro nel
modq che meglio crede o da chi gli
è offerto in favore dei richiedenti.
Ringraziandovi fin da ora per la vostra cortese collaborazione vi prego
di credermi Vostro devotissimo
4
_______ ERN. GlAMPICCOU.
I.
Borse per adulti.
Sono aperte le iscrizioni alle borse
per cura termale o marina a favore
di operai della Chiesa Valdese in attività di servizio. Secondo il regola
mento dell’Opera queste borse sono in
numero quattro o cinque per anno e
date a quelli fra i richiedenti che ne
abbiano maggior bisogno.
Le domande, in lettera raccomandata, dovranno essere spedite al sottoscritto prima del 30 aprile p. v.
corredate dal seguente dodumento:
Certificato medico comprovante la necessità della cura e indicante la località ove la cura deve esser fatta.
II.
Squadre marine gratuite di Finalpia
per bambini e adolescenti.
Sono aperte le iscrizioni per la cura
marina a favore di bambini e adolescenti d’ambo i sessi, appartenenti alla
Chiesa Valdese.
Per le iscrizioni dei bambini e adolescenti che risiedono nelle Valli Vaidesi e in Pinerolo, i genitori o chi
per essi dovranno presentarsi in persona ed esclusivamente al pastore della
rispettiva Parrocchia, prima del 30
aprile p. v.
Per i bambini e adolescenti residenti in Torino od altre località fuori
delle Valli, le iscrizioni dovranno farsi
presso il sottoscritto, prima del 30
aprile p. v.
Non si richiede la presentazione di
alcun documento.
La visita medica per tutti i richiedenti fatta da un solo medico incaricato dalla Direzione dell’Opera, avrà
luogo nei giorni, ore e località che
saranno fatte ulteriormente conoscere.
III.
Disposizione generale.
Per nessuna ragione verranno prese
in considerazione domande d’iscrizione
sia per le Borse .per adulti, sia per le
squadre di Finalpia, che pervengano
alla Direzione dell’Opera dopo il 30
aprile.
Ern. Giampiccoli
15, ViaPioQuinto.
INSTITUTIONS HOSPITMIËBTS VAUDOISES
Mercredi, 12 avril prochain, à trois
heures de l’après-midi, aura lieu, D. V.,
au Refuge Roi Charles Albert, l’ouverture officielle du Pavillon Arnaud.
Toutes les personnes qui s’intéressent
à cette Œuvre de Bienfaisance sont
cordialement invitées à la cérémonie
d’inauguration.
Nous prions les amis de vouloir considérer cette annonce comme une invitation personnelle.
Pour la Commission
J. Ribet.
ASSEMBLEA GENERALE
della Socletli Circondariale dl Patronato pel minorenni
CONDANNATI CONDIZIONALMENTE
Domenica 2 aprile, alle ore 14 nella
sala gentilmente concessa dal Municipio di Pinerolo di fronte a quella
delle ordinarie adunanze del Consiglio
Comunale, avrà luogo l’Assemblea Generale dei Soci della Società Circondariale di Patronato pei minorenni
condannati condizionalmente.
È fissato il seguente
Ordine del giorno :
1° Rendiconto morale e finanziario dell’opera svolta dal Patronato nello
scorso anno 1910.
2" Deliberazioni per il preventivo del
1911.
Si pregano vivamente i Signori Soci
a voler intervenire nnmerosi, anche
dai Mandamenti del Circondario, perchè nell’Assemblea si tratterà dell’intiera opera del Patronato in tuta la
sua sfera di azione. Si avvisa inoltre,
a norma dell’art. 16 del regolamento,
che l’adunanza sarà valida qualunque
sia il numero degli intervenuti.
La Direzione.
BIBLIOGRAPHIE
Bart. Pons: Geografia biblica della
Palestina (illustrata)- Terza parte:
La Terra d’Israele (Tip. Claudiana). L. 3.
Ce superbe in quarto, d’environ 200 pages,
renferme les 3® et 4® fascicules du bel ouvrage
que M. Pons consacre à l’étude détaillée et
approfondie de la Palestine. Il s'i^it, ainsi
que le titre l'indique, de géographie de la
Terre Sainte, un sujet que maints auteurs ont
traité avant M. Pons, mais non pas comme lui.’’
Nous nous trouvons ici en contact avec un
auteur qui non seulement possède à fond^ sa
matière, qui a soin d’illus^r ses descriptions^
par d’abondantes et judieienses citations tirées
du Talmud deVosèpbe et des voyageurs mo~
dernes; mais de quelqu’un qui s’est nourri
des Saintes Ecritures et qui a par conséquent
farci sa belle prose de passages bibliques,toujours appropriés.
Par l'abondance de la matière et la rationnelle distribution des sujets, ainsi que par la
forme toujours soignée, la « Géographie biblique» de M. Pons a sa place marquée dans
la bibliothèque de toute personne qui aime à
s’instruire en s'édiflant. C’est dire que nous
souhaitons de la voir largement répandue
parmi nos lecteurs cultivés. j. o.
(32) L.E f' i
TRÉSOR DE GRAND.PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
M“® Clarence répéta ce qu’elle venait de
dire, puis en feuilletant sa Bible elle ajouta:
— Dans la crainte que les hommes ne méconnussent son amour et sa tendre miséricorde, notre Père céleste nous a dit dans sa parole : Je vous consolerai comme une mère
console son fils.
— Ohl s’écria Marguerite, voilà justement
ce dont j’ai besoin : une mère et des consolations.
— Chère enfant, reprit M“® Clarence très
émue, en Jésus vous trouverez l’un et l’autre.
La conversation en resta là. car il était temps
de rentrer au château ; mais en prenant congé
de leur aimable hôtesse, Rita ne put s’empêcher de lui dire :
— Je ne sais quelle impulsion irrésistible
m’a conduite ici aujourd’hui. J’ai violé la promesse que j’avais faite de ne plus jamais avoir
affaire au livre des hérétiques. Il est de mon
devoir, sans doute, d’essayer d’oublier ce que
vous m’avez dit. Cela viendra plus tard, peutêtre«, mais pour le momént c’est écrit dans
mon cœur en lettres de feu. Adieu Madame.
Elle tendit la main à M“® Clarence; celle-ci
l’attira vers elle et l’embraSsa doucement;
Rita lui jeta les bras autour du cou; l’instant
d’après elle disait à Eisa;
— Partons vite, nous serons en retard.
La nuit suivante, Eisa ne pouvait pas dormir; elle se tournait et retournait dans son
lit, sans trouver du repos. Elle était préoccupée de Rita, qui n’avait pas paru au dîner.
Le colonel avait été plus triste, plus sombre
qu’à l’ordinaire, et il n’avait pas même demandé où elle était. (à suivre).
¡Nouvelles poliüqaes
Rome, capitale d’Italie 1 voilà le sujet d’un discours mémorable prononcé
par Cavour devant la Chambre des
députés, au cours de la discussion terminée par le vote de l’ordre du jour
du 27 mars 1861. Pour solenniser ce
jubilé Rome s’est parée, elle a organisé de grandes fêtes, des congrès,
dés expositions artistiques et historiques. Le roi est monté au Capitole
où il a parlé aux représentants de la
nation. Evoquant le souvenir des héros
êt des martyrs auxquels nous devons
notre patrie il a affirmé « le droit intangible de la nation de vivre dans
l’indépendance. L’Italie avec Rome
pour capitale, représente la coexistence tranquille des Eglises avec l’Etat,
elle garantit la liberté pleine et fécénde à la religion ainsi qu’à la science». On a vivement applaudi les points
saillants du discours. Notons en passant, mais avec satisfaction, que notre
roi parle des Eglises au pluriel et non
plus de l’Eglise au singulier. Les présidents de la Chambre et du Sénat
lisent ensuite leurs adresses et M.
Nathan, maire de Rome, prononce un
discours. Il est vivement acclamé lorsqu’il fait allusion à la vie exemplaire
que mène le souverain, le pFemier citoyen de ntalie. Le roi a reçu de
' nombreux télégrammes de fêlicitaÜon
;de, Souverains et chefs d’Etat étran"gers, notamment de l’empereur Guillaume qui se trouvait à Venise au
moment de s’embarquer pour une croisière sur la mer Méditerranée, de l^ms;,-pereur François-Joseph, du roi de Montenegro, du roi de Danemark et du
Sultan. Le soir toute la ville était brillamment illuminée. ?
Venons à un sujet un peu ruipins
intéressant, la crise mi nistérielïë qui
a duré encore toute la semaine de ^
l’ouverture des fêtes jubilaires. M. Giolitti a reçu du roi le mandat officieux .
de former le nouveau cabinet et vlii
que dans son discours préludant à la
chute de M. Luzzatti, il avait parlé.v
d’élargir indéfiniment le droit de vote
politique, il a pensé de s’adresser surtout aux partis d’extrême gauche qui
ont ce numéro dans leur programmé. '
Le député M. Bissolati, ex-directeajP;'
de l’Avanti et l’un des hommes les’
plus remarquables du groupe socia-'
liste, a été invité au Quirinal pour
être consulté sur la crise. C’est la première fois que le roi invite un membre des partis extra-constitutionnels etj
le fait a eu un grand retentissement.%
M. Bissolati a répondu à l’appel. li a
ensuite traité avec M. Giolitti poui^
établir les bases d’un programme et,
les conditions de son entrée dans lé
ministère. Les difficultés semblaient "
aplanies, on préconisait déjà le leader
socialiste comme futur ministre d’a-^
griculture, mais au moment d’accepter définitivement il a décliné Toffré,.
alléguant comnie principal motif la
répugnance qu’il éprouve à l’idée de
prendre part aux cérémonies officielles avec le costume d’apparat. La raison est un peu mince. Il pouvait y
penser plus tôt. Mais au fond il a bien
fait. Comment pouvait-il entrer dans«.
un ministère bourgeois sans renier tout
son passé. Il sera remplacé par »un
député radical encore, M. Nitti, pro* •
fesseür à l’université « de Naples. Ce
qui paraît au moins étrange c’est que
le nouveau cabinet est constitué de
presque tous les ministres démissionnaires, et les radicaux qui ont provoqué la crise, y rentrent plus nombreux
et plus forts. Ce sont les mystères de
la politique parlementaire.
Le colonel Giuseppe Missori le fidèle lieutenant de Garibaldi, commandant des Guide dans l’expédition des
Mille vient de mourir à Milan, sa ville
natale. Il prit part à l’expédition de
Lombardie de 1859; à Milazzo il eut
le bonheur de sauver la vie au'général qui allait être frappé par ùn cavalier de l’armée des Bourbons, jusqu’à Mentana il fut toujours aux côtés
de Garibaldi. Après runiflcation de la
patrie il ne demanda rien pour lui,
ni places, ni honneurs, "ét aücune tache n’a terni la gloire de ce grand
patriote, de ce héros fier et pur qui
vécut depuis lors dans une modiste
retraite. Les funérailles en forme ¡purement civile ont eu lieu aiix ft'ais^de
la ville. -ï
Ab. payés et non quittancés^
1910-11: Joseph Combe, Ogden. (Utah) Etienne Pavarin, Àlejandra.
1911! Susanne Rostan, Nev-York » (Marie
Coïsson, Id. - Henri Rostan, ^d. - ‘Jean Bertalot, Id. - P. Grigllo past., Id- - P. L. Rostan,
Id. - Susanne Bounous, Id. - Mme Elisa del
Fabro, Firenze - Sophie Pasquet, Brusis Balmas, St-Germain. ; i
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