1
Soixante-onzième année
22 Février 1935-Xm
N» 8
i
fü
T CHAQUE VENDREDI
B=- ' '
PRIX D'ABONNEMENT I
Italie et Colonies italiennes . , . .
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P«r an: Pofir 6 mote
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Que toutes les choses vraies,- honnêtes, justes, pures, aimables...; dignes de louange, occupent vos prisées (Philipp. IV, 8).
8
3
POUR Ili TIB INTÊRIEURB
Menialiié nouvelle.
« Na vous conformez pas au siècle
présent, mais soyez transformés par
le renouvellement de votre intelligience»!. Romains XII, 2.
« C’est en Lui (en Jésus) que vous
avez été instruits à... être renouvelés
dans l’esprit de votre intelligence».
Ephêsiens IV, 22.
« Or, nous, nous avons la pensée de
Christ ». 1 Corinthiens II, 16i
La mentalité à laquelle je fais allusion
c’est celle que nous apporte Jésus-Cîhrist.
Elle consiste à envisager la vie, avec ses
joies et ses douleurs, du point de vue de
Christ. « Nous », dit Saint-Paul, « nous
avons la pensée de Christ». Cette parole
est le commentaire des deux autres. Ayons
la pensée de Christ et tout, dans le monde
qui nous environne : les événements* les
choses, les hommes. Dieu lui-même. Dieu
surtout, nous apparaîtra sous un jour
nouveau.
Qu’est-ce à dire sinon que le monde extérieur n’est, très souvent, pour nous, que
le reflet de ce qui se passe dans notre
esprit ? Si, par exemple, notre âme est
en deuil, n’est-ce pas que nous avons l’impression que la nature aussi est affligée ?
Nous -lui jirâtons^ n^ propres sentimesnts.
Si, au contraire, nous sommes dans la joie,
il nous semble que la nature l’est aussi,
qu’elle partage notre bonheur. Jamais elle
nous a paru aussi gaie, aussi belle, aussi
séduisante. Ah! nous croyions que notre
état d’esprit était inévitablement déterminé par le monde se déroulant autour
de nous, et voici, c’est généralement le
contraire qui est vrai. Nous nous imagD
nions que seul un changement dans les
circonstEinces de notre vie pouvait trans-^
figurer nos dispositions, et voici c’est tm
changement dans nos dispositions qui
transfigure ces circonstances !
LES ÉVÉNEWIFNTS DE NOTRE VIE.
Parlons de ceux-là, rien que de ceux-’là,
dans cette méditation.
Etre heureux c’est le besoin de tout
homme, et un des plus légitimes, des plus
naturels. S’il est une chose dont je suis
absolument certain, c’est que Dieu veut
notre bonheur. Et cependant, combaien
souvent dans nos milieux, lorsqu’une famille est visitée par l’épreuve, n’entend-on
pas dire, d’un ton plaintif : Dieu ne veut
pas que personne soit heureux en ce
monde !
J’aime à croire que par* une pareille remarque l’on veut dire moins, ou quelque
chose de différent, de ce que la phrase exprime ; car, autrement l’on se mettrait en
criante contradiction avec l’Evangile ; oui,
avec l'Eîvangile puisqu’il s’ouvre par ce
message du ciel à la terre : « Je vous annonce une bonne nouvelle qui sera pour
tout le peuple le sujet d'une grande
joie... » (Luc II,' 10). Ou, peut-être, si l’on
doit prendre ce dicton (car c’en est un)
dans son sens littéral, faut-il chercher la
raison de la mentalité qu’il trahit dans
l’idée, encore trop répandue parmi nous,
que le salut et le bonheur qui en découlent
ne peuvent être notre partage que dans
la vie à venir, c’estandire dans une vie
où les circonstance étant changées, se
dit-on, notre état d’âme aussi le sera ;
alors que Jésus-Christ, répondons-nous, a
formellement déclaré que le Royaume de
Dieu — dont la joie est im des traits dis
tinctifs d’après Saint-Paul (Rom. XIV, 17)
— et au dedans de nous (Luc XVII, 21).
« Le Royaume de Dieu et au dedans de
vous ». Voilà bientôt vingt siècle que le
Maître de maître, que l’envoyé du Père,
a prononcé cette admirable parole, et nous,
»ses disciples, nous nous obstinons à cher>cher le bonheur dans le chose extérieuV re ! Le bonheur a sa source en nous, me
chers amis ; en nous, c’et-.à'-dire dans une
intelligence et dans un cœur « renouvei-'
lés », « transformés » par l’esprit de Christ.
C’et un état d’âme qui est indépendant
de circonstance que nous traversons. Je
vais même plus loin et je dis ; Si nous
n’avons pas appris à être contents dans
le malheur, nous ne le serons certeinement pas lorsque tout, extérieurement,
semblera fait pour nous rendre dispe et
heureux.
^ »H «
Vous protetez. (Comment ! me ditesvous. Voudriez-vous donc nous enseigner
que les événements ne peuvent rien sur
notre esprit ? qu’ils n’ont aucune influence
sur notre état d’âme ? — Je ne dis pas
cela. Voici ce que j’affirme : quJe les événements ont sur notre esprit seulement,
l’influence qu’ü leur permet d’avoir.
Les événements extérieurs ont un effet
sur nos âmes, et un effet quelquefois désastreux, pourquoi ? Parce que nous
n’avons pas une mentalité chrétienne. La
conviction est si ancrée, chez nous, que
certains événements ont le pouvoir de paralyser nos efforts, d’entraver notre carrière, de briær nos plans, même les meilleurs ; que lorsqu’im événement de ce
genre se produit dans notre vie, nous
nous laissons affaisser sans réagir, sans
nous demander si nous ne pourrions pas
repousser ou neutraliser soii influence. Si
nous n’étions pas imbus de ce préjugé, si
nous avions la « pensée » de Christ, ou un
peu plus de sa pensée, ira peu plus de son
esprit, de sœ « sentiments », de sa conifiance, de cette confiance dont il fit
preuve, par exemple, sur le lac de Gén»zareth en tempête, c’œt le phénomène im
verse qui se manifesterait : au lieu d’être
les esclaves des événements nous en serions les maîtres. En un mot, n’ayant pas
une suffisante connaissance de la Vérité
chrétienne, ne comprenant que vaguement les lois de l’Esprit, ignorant ou oubliant que nos grandes détresses sont de
grandes opportunités pour Dieu d'agir, —
d’agir en nous et par nous, — nous attri^
buons aux événements un pouvoir qu'ils
n’ont pas en réalité et nous succombons
non pas, avant tout, aux événements, mais
aux pensées de crainte, de désespérance,
d’abattement desquelles nous les entourons.
Quelques exemples vont vous le prouver,
j’espère. Peeree Gmguo.
(Suite et fin prochainement).
Un collaborateur hors de pair.
On a célébré, à Montauban, vers la fin
de 1934, le 90® anniversaire du doyen
M. Emile Doumergue. Le Christianisme au
XlX® siècle lui a rendu ce significatif témoignage : « Il y a 63 ans, M. E. Doumergue
écrivait le premier article de la première
page du premier numéro de ce journal..
Depuis lors chaque semaine, à de très rares exceptions, sa collaboration s'est continuée pour défendre, avec la vigueur que
l’on sait, les principes traditionnels de notre Eglise Réformée de France, ou pour
traiter les questions les plus diverses de
l’actualité changeante».
Voilà ce qu’on peut appeler une colaboiration fidèle.
A propos du 17 Février
VAUnOIS DE 1848.
Nous avons fêté le 17 février, nous
avons peut-être donné quelque chose pour
la Smaine de renoncement. Nous voila satisfaits et persuadés d’être de bons Vau-'
dois. Mais je suis persuadé, moi, que la
plupart des Vaudois — les jeunes surtout
ne comprennent pas parfaitement ce
que cette date signifie pour notre peuple.
Nos Vallées, et les Vaudois en général
ont assurément leur part de soucis et de
mœères dans cette crise qui sévit dans le
monde entier. ¡Mais qu’est-ce que cela en
eepiparaison de l’état de nos Vallées avant
1848 ? Il suffit d’évoquer un seul détail
de ce qu’étaient les conditions économiques, hygiéniques, culturales de ce temps,
pour apprécier l’immensité de l’œuvre accomplie par une poignée d’hommes de foi
et de volonté, qui, une fois la liberté conquise, portèrent en peu d’années notre
petilt peuple à un niveau de bien-être et
de prospérité enviables. Nous, qui avons
eu le privilège de connaître quelques-tms
de ces hoirmes dans leur vieillesse bénie,
ous devriœxs les rappeler au souvenir des
aous devTKHxs les rappeler au souvenir aes
Mus jeunes. Rien de plus indiqué que
.-v- -»«vrvit»» v^lAA.■TT/^lft.ív4f^JÍ»Y^CS . . ..
’xEcho, pour ces réévoeatiéns,
Et je commènce par ces lignes, dans
l’espoir d’ouvrir une rubrique intéresisante et instructive dans les colonnes de
notre bien-aimé journal.
J’ai retrouvé, parmi de vieux papiers
de famSUe, un, feuillet de papier timbré,
ainsi stylé :
Attestazione giudiziale.
L’Anno del Signore milleottocentotren^
tacirujue ed al sei del mese di AiprUe in
San Secondo gi>udicialm.e avanti l’M.ma
Sig.r Avvocato Benedetto Bertini giudice
del presente luogo e suo Manwtamento eco...
Personalm.e cosHtuitis li Sig.ri Gio. Domenico Sappei Sindaco e Gioanni Durand
conigliere della Comunità del luogp di San
Germano, li quali alla semplioe richiesta
del S.r do. Davide Monnet del rev.o Oh.
Ministro David resid.e nel luogo sud.o di
S. Germano, sotto il vincolo del giuram.o
(o7nism) attestano quanto segue cioè:
(Omissis). Nelli luoghi e territori di
S. Germano, Pramolo e Inverso Porte non
si trova stabilito alcun medico, o chirurgo
0 flebotomo, e che sarebbe del tutto vantaggioso alla popolazione die qualche medico, 0 chirurgo andasse in tali Luoghi a
stabilire la sua rendenza.
Donc, pas un seul médecin dans ces trois
communes, et ü n’y avait-alors ni autos,
ni bicyclettes, ni tram pour aller en quérir à Pignerol en cas d’urgence !
Il est intérssant de connaître le motif
de cette singulière déposition. Une douzaine d’aimées auparavant, un jeune garçon, onzième fils du pasteur Monnet, quit>
tait Prah pour traverser la frontière et
aller finir ses études à Montpellier. Il cheminait aUi^rement ;. son bagage n’était
pas lourd : un paquet de hardes et un
capital de... 30 francs dans son gouœet.
C’était notre J, D. Napoléon Monnet. En
1833, ü se licenciait en médecine, à Montpellier. Il ^xiérait pouvoir mettre sa
science au service de son peuple et la déclaration que nous avons reproduite devait servir à appuyer la requête qui fut
présentée au roi (prosternandosi ai piedi
della M. F. — oh, style du temps !) poxiii
obtenir la permission d’exercer sa profession aux Vallées. Cette permission ne fut
pas octroyée. Par contre, le doct. Monnet
obtenait, en 1838, des lettres patentes qui
lui permettaient de devenir citoyen franç)ais.‘Entre temps, en effet, le doct. Mon-i
net s’était établii de l’autre côté des Alpes, avait épousé M.Ue Séraphine Carrière
appartenant à une vieille famille hugue^
note, et travaillait dans quelques communes des HautesjAlpes. On préférait perdre un citoyen plutôt que permettre à
im Vaudois d’exercer ^ profession !
(Quelques années après 1848, nous retrouvons le doct, Monnet à Turin, comme
médecin de l’Ambassade française. Il se dis-i
tingue à la suite des armées franco-pié^
montaises en 1859, et il reçoit la Légion
d’honneur et une des premières croix de
« S. Maurizio e Lazzaro » données à des
Vaudois. Signe des temps : des hérétiques
portent les enseignes d’un ordre fondé
pour les réprimer ! Il suivit la capitale à
Florence, où il demeura un tiers de siècle
et devint une des institutions de Téglise
de Via dei SerragR II avait amassé une
jolie fortune qu’il entama à cause de sa gé^
nérosité presqu’autant qu’à cause de maufvaises affaires et du crack qui engloutit,!
à l’époque de la crise de la soie, nombre
de fortunes vaudoises._
C’était un homme d’une éiégancéëE iFünê
politesse extrêmes, resté « Second Empire »
jusqu’à sa mort, qui survint en 1902, à
Pignerol à l’âge de 94 ans. Mais c’était
aussi im homme intègre, pieux et fidèle
aux idéals vaudois.
Notre peuple lui doit de la reconnaisH
sance surtout pour ce que quelques-uns
qualifiaient pour une de ses manies. Il
doua nombre de localités des Vallées de
fontaines, et s’il avait la faiblesse d’y appliquer une plaquette rappelant son nom,
cela ne diminue pas Futilité réelle et le
bienfait que (xs fontaines furent pour nos
Vallées. Après tout, de savoir qu’une fontaine a été donnée par quelqu’un, peut
faire venir à d’autres l’envie d’en faire
autant,.. Et ces fontaines, qui portent aux
« quartiers » et hameaux l’eau des sources
sans la contaminer, étaient si nécessaires
chez nous ! Nos VaRés étaient ravagées à
répétition par de terribles épidémies de
typhus. Le doct. Monnet s’en rendait doublement compte ; comme médecin et comme
père : ü avait en effet vu mourir de la
terrible maladie, et en jeune âge, son
beau-fils, le prof. Paul Combe, directeur
de l’Ecole Latine du Pomaret !
J’ose espérer que mon exemple sera
suivi, avec l’encouragement du Directeur
de VEcho. Que ceux d’entre les lecteurs
qui sont au courant de ce que nos pères,
qui virent le premier 17 février, ont fait
de bon et de remarquable pour nos Vallées, en fassent part aux autres. Rien de
mal s’ils nous racontent des souvenirs de
famille; nous sommes, nous devrions être
une seule grande famille, nous Vaudois.
Celui d’entre nous qui a honoré le nom
de sa famille a aussi honoré son petit
peuple et il est bon, il est instructif qu’il
soit rappelé pour réveiller notre zèle languissant et secouer la croissante indifférence à l’égard de ce qui nous appartient :
notre tradition et notre petit mais charmant territoire. M. E,
1^.
'1
2
•f,'
L*Echo des Vallées - Vendredi 22 Février 1935-XIII
« SETTIMANA DI RINUNZIA
PRIMA. USTA.
Moderatore prof. Ernesto
Comba e Signora, Roma L. 500,—
N. N., in mem. di Adoi/o.Deofcer » 500,—
Lidia Viscàfè, Tortoreto Stazione » 50,—
Roberto e Bice Leali, Guidjzzolo » 25,—
Sara DeBlasi, Viterbo » 10,;^
Luigi Villacci, S. Maria C. V. > 10,—
Emilio Bernardini, Quarto » 10,^
Pasquale Ck)lapaolo, S. Giuliano
Banniio fi ^
Rosina Laurino, Siracusa' »' 10,—
Convegno delle Unioni Cristiane
Valdesi, S. Giovanni » 108,60
Livia MarteUil-Bolrtiini, Id., » 30ir^
Bagnardi lAircangelo, S. Vito dei
Normanni » 10,;—
Letìzia DeLevis, ¡Asola » 20,—
Ten.-col. Giulio Martinat, Udine » 100,- Maria Catena Lo Hundo, Caltar
nissetta » 10,—
«Gli amici dei Valdesi», Stoc, colma » 1500,—
Baronessa Olga Marks von Wur
i •?
temberg, Id. » 50,—
Cesare Carrozzi, Novara » 50,—
Francesco Capobianco, Fragneto
l'Abate '» 8,—
Priore rag. Alberto, Cercemag*giore » 50,—
IMCichele Tedeschi, Thpile » 10,—
Matilde Buongiovanni^Pons, San
- Giuseppe Vesuviano » 25,—
■l^ag. Mario Semeghini, Cecina » 15,—
PSOVINCIi DI'TORINa ■ MOVIMENTO POPOtSZlONE
- . Mese dì Dicembre 1934;
Capolu^o Resto Provincia TOTALE
; Nati i . . .578 567 1145
r Morti , . ' Diminuzione .. 6312 592 1224
54 25 79 '
[ popol^ioae
M«sé di Gennaio 1935:
Capoluogo Resto Provincia TOTALE
.Nati . . t.‘. 673 579 v 1252
-A/lorti . . Diminuziohé . 831 691 1522
158 112 270
popolazione
COMUNE DI TORRE PELLICE. STiTO CIVILE dairil al 17 Febbraio 1935-XIII.
Nascite N* 0 — Decessi N “ 2 I
CHRONIQUE VAUDQISE
DONS R
EQUS
M.me Fomerpn Marguerite veuve Rostagno : pour t’Asüe de Saint-Germcdn,
L. 10 - pour rAsüe de Saint-Jean, 10
pmr la Société Biblique, 5 - pmr la Mcâr
son des Diaconesses, 5.
Ilemoiselles Charbonnier, Dagots : pour
VHôpital, L. 10 - pour le Refuge, 10.
M. le pasteur Francesco Peyronel, « en
souvenir de sa chère mère» : pour l’Hôpital du Pomaret, L. 300 - pour la « fJasa
Valdese dette Diaconesse», 100 pour la
paroisse du Pomaret, 100.
Prof, Théophile Pons, « in memoriam »,
pour Institutions Hospitalières Vjtudoi-'
ses, L. 50.
' , * * m
LE XVII FÉVRIER.
Impression générale.
Pendant les dernières années l’enthour
sûmtie avec lequel on célèbre la date de
notre émancipation, n'a fait qu'augmevr
ter: Le peuple vaudois, assez souvent coupable d’apathie et d’indifférence, cmrnrve
pour le XVII février tout l’élan de son
cœur. Les vieilles églises des Vallées, les
nouvelles communautés disséminées des /Upes à la SkUe, les groupes de Vaudois établis a l’etrang&f^ donnent aux cérémonies
du XVII février la plus grande solennité.
Cette année, la fête coînddant avec le dimanche, a pu être éelébrée par tout le
monde, tous étant libres.
Mais laissons la parole à nos correspondants.
» « «
A»C»OONB. I* fête du XVII a été célébrée avec enthousiasme et nous avons
été honorés par la participation des Aiutorités. Au Pradutour, la fête a été p^
dé^ à la satisfaction générale, par l'anv
cieft M. Buffa et la maîtresse M.Ue Goss.
— Le 14 février est décédé, au Cas,
un enfant de 11 ans, Pierre Monnet. Un
long cortège aux fimérailles. a dit à la fa>mille la sympathie de la paroisse.
R. N.
BOBI. Fête du XVII février. Favorisée
par une journée printanière, la fête vaudoise s'est déroulée à Bobi, avec un entrain qui a marqué, un progrès sur les années précédentes.
Le matiii, une assemblée vraiment imiposante accueillait joyeusement, dans notre vieux temple, le long cortège de nos
enfants qui, revenait, drapeaux au vent, '
de la promenade traditionnelle. Pendant
presque deux heures, ce furent d’abord
rallociition du Pasteur qui exalta l’héritage spirituel de nos pères, puis un chœur
de circonstance exécuté par la Chorale, et,
enfin, un long mais attrayant programme |
de récitations et de chants, le tout en- =
leve‘avec une parfaite assurance. Une
vraîi* fête du cœur. • ^
A 12 h. 30, dans la grande Salle du Cen- 1
tre, une cinquantaine de convives se réu--.É
nissaiènt pour, fêter, à leur manière, l’an- §
^ niversaire dè notre émancipation. Là encore de la gaîté, des toasts,, des chants, de
gais propos, des souvenirs évoqués et une
pensée à nos frères éloignés qui. nous
l’avons senti, pensaient eux aussi a nous
et au pays.
Le soir ; retraite au flambeau. Bon nombre de nos jeunes gens et de nos jeunes
filles se retrouvaient pour se rendre en
cortège au monument de Sîbaud. Les en- îS
fants de nos écoles y avaient préparei un 5^''
falà. Après la lecture du Serment, prononcé jadis par nos pères de la Rentrée,
aprfe le chant du «Serment de Sibaud».
éxécuté par toute notre jeunesse, une fervente prière de reconnaissance fut eleve
à Dieu. Dans la solennité du lieu et dans
la nuit féérique, tout cela était beau, beau '
Oh ! que Dieu veuille bénir cette journée et qu’il donne à cette Eglise plus d
consécration et plus de joie à son service ! ^
— Décès. Nous devons signaler le départ d’ici-bas àe Davit Francs, du Centre, qui s’en est allé après de longue ~ouf
francés, à l’âge de 8:1 ans. Ses funérailîeS
eurent lieu le 1®'' février et furent prési^
dés par M. le pasteur émérite P. Chauvie.
— Visite. Le soir du 3 courant, la paroisse a eu le privilège d’entendre une iiifc
téressante causerie de M. le paisteur Henri
Geymet, die Rorà, sur l’évangélisation dans
la province de IMantoue, et surtout à Felónica Po, où notre frère a travaillé pen^dant quelques années, avec succès.
Nous l’en remercions vivement.
— La chaire de l’Eglise de Bobi sera
occupée, Dieu voulant, le dimanche 3 mars,
par ¡M. R. Nisbet, pasteur à Angrogne.
COPENHAGUE. Le dimanche 10 février,
au sein de l’Union Chrétienne de l’Eglise
Française, M. le pasteur C. Nicolet a tenu
un© conférence, qui a été suivie avec beaucoup de sympathie et qui a suscité un
profond intérêt pour notre histoire vaudoise et notre œuvre en Italie.
— Le pasteur Chev. Ove. Chr. Krarup
a été invité à tenir, le 19 mars, une conférence sur « le Christianisme en Italie »,
dans la SaUe de rUînion Chrétienne de
Jeunes Gens d’Aaïhus. M. Krarup est l’apprécié rédacteur du « VaMemermissionstidende », bulletin qui est arrivé à sa 43« année de vie, et un ami fidèle et dévoué des
Vaudois.
LA TOUR. Dieu a rappelé de ce. naionde
M. \Arma!nd^Bosc Etienne', de Sainte-Marguerite. Il était arrivé à un âge avancé.
Il s’est endormi dans le Seigneur, heureux
de s’en aller vers «le pays de l’âme, le
lieu de repos ». Que Dieu console la famille
en deuil.
— M. le pasteur Sylvain Poët va quitter
La,Tour pour rentrer aux Etats-Unis, où
l’attend le travail pastoral. Nous regrettons, d’un côté, ce départ, pensant à l’activité volontaire et enthousiaste qq’il a
d^loyée dans la paroisse et surtout dan«
le quartier des Chabriols, où il tenait avec
amour la présidence de l’Union Çhrétœnne. Mais nous sommes heureux à la
pensée que notre jeune frère et coBègue
va occuper un poste où il pourra se donfner entièrement à l’œuvre du Seigneur et
faire valoir tous les tálente qu’il a raau&
Nous l’accompagnons par le cœur vers
son champ de travail, en lui souhaitant
de pouvoir faire bout le bien qu’il désire I
et en lui disant un grand merci pour ce
qu’il q fait en faveur de notre église, et
d une façon particulière de la jeunesse du
quartier des Chabriols.
La réunion de la « jeun^esse », qui devait avoir lieu samedi, est renvoyée.
Celle de cette année a été une des
fêtes du XVII les mieux réussies et dont
nous garderons un bienfaisant souvenir.
. Dans le programme figurait d’abord une
conférence, qui eut lieu samedi soir. La
, salle de Sainte-Marguerite était archibondée. Et le public écouta, une heure durant
et sans effort fatiguant, le beau discours
du prof. Attilio Jalla, sur « les rapports
entre la maison de Savoie et les Vaudois »,
mettant en lumière plusieurs détails dont
il n’avait pas pu parler dans l’opuscule,
les pages étant limitées.
Dimanche matin, belle matinée ; le vent
qui menaçait de très bonne heure d’être
un élément perturbateur, se calme petit
à petit. Dès 9 heures on commence
à circuler rue Beckwith, et bien avant
1 heure du culte les gens stationnent devant le temple. Vers 10 heures, la longue
colonne des élèves qui revêtent, comme
dans les autres grandes solennités patriotiques, 1 uniforme de bolilla et de piccdle
italiane, arrive de Sainte-iMarguerite. Ils
sont précédés des avànguardisti et des giovani italiane, qui, arrivés devant l’église,
se rangent en deux files, aù milieu desquelles les élèves des écoles élémentaires
passent et entrent dans le temple, où
trois cent-cinquante places leurs sont réservées. Peu après le public occupe tous
les bancs disponibles ét bien du monde doit
rester debout toute l’heure. Pas de récitations, cette année, mais cinq beaux chants
exécutés par nos écoles ; on aurait applaudi si cette cérémonie n’avait pas été
un culte. Le Pasteur de la paroisse pré-side ; mais le discours de circonstance est
prononcé par M. le prof. Jean Jalla, qui
parle, de la façon prenante et saisissante
qu’on lui connaît, aux enfants surtout,
mais les grands l’ont suivi avec tout autant d’intérêt. Disons, en passant, que la
participation des étudiants du LycéeGymnase au cortège a été remarquée avec
satisfaction,
A midi et demi, deux cents personnes
étaient réunies dans la salle à manger du
Convitto, où eut lieu l’agape traditionnelle. Salle pleine de soleil, qui rehaussait
plus aicore les belles couleurs de notre tricolore — tout neuf — qui recouvrait les
colonnes et partie d^ parois. Réunion vraiment fraternelle, où tout se passa ipmme
Ça doit être entre frères.
La séance se prolongea jusqu’à tard
dans l’après-midi : c’était dimanche, la
conversation était animée, et puis ce fuH>
rent les discours, sans oublier nos vieux
chante vaudois, toujours si beaux, exécutés par notre Chorale. Le pasteur, M. Jules Tron, bit quelques lettres de personnes que nous avions au milieu de nous
d’autres années,. Très regrettée l’absence
de IM. le sénateur Giordano, que dies raisons de force majeure ont empêché de
quitter Venise. M. le Podestat, ainsi que
Mi. lè Préteur et le Directeur des écoles,
avaiènt délégué à. les représenter M. Jules , Rostan, M. ' le chev. Ceresole, et nos
maî-tresses d'école. Après quelques considérations que lui avait inspirées la lettre
de M. Amédée Bert annonçant à son collègue Bonjour, de Saint-Jean, la grande
nouvelle de l’émancipation, le Pasteur
donne la parole à M. Jules Rostan, au secrétaire politique, M. l’ing. L. Merlo, qui,
en quelques phrases heureuses, expriment
à l'^ard de « notre grande date » des sentiments fort appréciés. La note historique
est faite vibrer par le prof. 'Attilio Jalla,
qui rappelle une belle déclaration des Vaudoîs d'autrefois à leur prince : obéissants
quant aux choses temporelles, mais volonté
décidée de servir Dieu selon les besoins
de leur cœur — et par le prof. David Jahier qui prend l’occasion du cliché imi
priraé sur le « menu » — artistique et offert gracieusement, comme les autres aJtii
nées, par la Tipografia Alpina, pour rappeler le rôle que Robert d’Az^lio joua
dans l’émancipation des Vaudois, sa visite
à La Tour avec le roi Charles-Albert et
son premier contact avec les Vaudois.
La jeunesse eut son porte-voix dans
l’étudiant Enrico Pasquet, qui, avec l’accent d’une conviction forte et communi“
cative, parla de l’Eglise Vaudoise et de sa
mission d’évangéliser notre patrie.
Et puis nous entendîmes, avec un plaisir tous les ans renouvelé, la poésie de
M. Ailexandre Paaîuet.
« La soirée du XVII » n'a pas pu avoir
lieu, à cause de difficultés imprévues surgies au tout dernier moment. Mais on ne
pouvait pas rester chez soi, par une soifrée assez douce et si calme. Les rues du
quartier latin étaient les plus animées.
De là on voyait lés dizaines de feux de
joie allumés sur les hauteurs, on admirait l’illumination de la façade du temple,
du Convitto, de la Maison Vaudoise et du
CoUège. Ensuite tous, se rassemblèrent devant le monument d’Arnaud et les chante
se succédèrent nombreux, puis ce fut la ■
fiaccolata des jeunes qui, avant de se sét
parer et rentrer chez eux, se massèrent
devant le temple et chantèrent en chœur
nos chants vaudois.
POMARET. Préannoncée la veille par le
son de la cloche de notre temple et par
de magnifiques « falos », cette année encore la fête du « XVII » a été célébrée
avec le traditionnel enthousiasme, particulièrement grand au Pomaret Le cortège, précédé de la musique et formé par
les enfants de nos écoles, par un grand
nombre de jeunes filles en costume et par
une foule de grandes personnes, s’est déroulé avec un ordre admirable, offrant à
l’œil un imposant spectacle. Dans le temple, littéralement bondé par l’habituel
« auditoire du XVII », la partie religieuse,
1 allocution du Pasteur, les chœurs et les
chante admirablement exécutés sous la direction de M. Louis Eostagno, et les rélci*tatiôns, ont été suivis avec
l’assemblée très recueillie. Plusieurs des
Autorités locales étaient présentes, d’autres ont envoyé leur cordiale adhésion.
108 convives ont participé à l’agape, préparée à la satisfaction de tous par M. Hans
Coucourde, dans un local gentiment cédé
pour l’occasion par M. Jacques Bernard.
Au « toast » ont pris tour à tour la parole M. le chev. Louis Eostagno, régent.
Guido iMathieu, pasteur, le lieutenant-colonel Ribet Ferdinand, et Genre Origène,
ce dernier s’exprimant en patois. Des
chants, accompagnés par la musique, ont
conclu cfet entretien dans lequel a régné
l’esprit de la plus grande fraternité et
du plus grand patriotisme vaudois. Le soir,
les deux pièces : La figlia dell’anziano et '
Un numero fdtale, interprétées par nos*^
braves acteurs, ont vivement intéressé les
spectateurs. >
Un merci de cœur à tous ceux qui, d.’une
manière, ou de l’autre, ont travaillé à la
bonne réussite de « la fête ».
PRAMOL. Notre belle fête vaudoise a
été annoncée, samedi soir, par les nombreux « falò » qui brillaient un peu partout, dans le v6illon de Pramol ; quelqu’un
avait eu la bonne idée d’en allumer un
même sur le sommet de la Vachère, cour
verte de neilge, là où jadis nos pères
avaient enduré de terribles épreuves ;
c’est donc avec un tressaillement de joie
que nous avons levé les yeux vers ces montagnes qui ont connu le martyre et la
gbire du peuple vaudois.
Dimanche matin, par ime journée magnifiquranent ensoleillée, les enfants des
écoles et l’Union des Jeunes Gens, avec
leurs drapeaux, se sont rendus au temple, où un public nombreux les attendait.
Après la célébration du culte, la parole
fut donnée à nos jeunes et vaillante artistes, qui furent à la hauteur de leur
tâche et ne manquèrent pas d’amuser
les présente par leurs chants et leurs
joyeuses récitations. La CSiorale a bien
exécuté un chœur patriotique vaudois.
A 13 heures, l’agape tra^tionnelle a
réuni une quarantaine de convives, qui
3
L*Eobo; des VaJüées r Vendredi/ 22 ¡Février 1935-X^I
ont revécu ensemble les journées d'attente et de jote intense de février 1848.
Enfin, le soir, une agréable et intime
réunion clôtura cette fête que tout qoeur
vaudois célèbre, non sans une joie profonde et une profonde reconnaissance à
Dieu.
Un remerciement sincère aux personnes
qui ont travaillé en vue du bon succès de
cette célébration.
— Dimanche prochain le culte sera présidé, D. V., par le pasteur d’Angrogne,
M. Robert Nisbet, qui viendra au milieu
de nous pour quelque jours.
RORÀ. La fête du XVII février s’est
déroulée, comme de coutume, au milieu de
la joie et avec la participation générale.
Le matin, au culte et à la fête des enfants, le temple présentait le plus réjouissant aspect, bondé comme il, l’était par une
assemblée très nombreuse.
Remarquable le recueillement et l’attention soutenue de tout le monde pendant le culte, et la bonne préparation des
enfants, instruits par les institutrices du
Centre et par les monitrices des Fusines.
A midi eut lieu un dîner organisé par
la jeunesse, et le soir une bonne «soirée
d’église ».
Seule note mélancolique : la collecte
pour la semaine de renoncement, qui attend encore beaucoup de... sacrifices.
SAINT-QERMAIN. Par un temps splendide, a été célébrée la fête du XVII.
Au temple, nous avons entendu de jolis
chœurs et quelques dialogues et poésies.
Honneur à !M. Jahier, directeur de la Chorale et du chant des écoles du dimanche.
Notre pasteur, M. Tron, nous a parlé des
catéchumènes arrachés à l’Eglise Vaudoise
et transportés à « l’Ospizio dei catecumeni » de Pignerol II nouls a encore entretenu® sur la disparition des églises de
Villar Pérouse, de Pinache, etc., de l’émigration des pauvres vaudois à l’étrangeir.
Suivit le repas traditionnel à l’Hôtel de
1 Ours, auquel prirent part 86 personnes.
Nous avons entendu le beau discours du
.p^asteur éménte M. Soulier, le discours en
patois de son frère, très humonstique, et
le discours de M. Gustave Bert, sur « le
général Beckwith ». Il y a eu beaucoup
de chants patriotiques et vaudois.
Le soir, magnifique soirée récréative.
Le 16, au soir, il y a eu beaucoup de
feux dq joie. Puisse le feu sacré embraser notre âme. Gustave Bert.
VALDESE. Cher Echo. Les nouvelles de
Vajdese ne sont pas fréquentes, mais à
qui la faute ? A nous-mêmes.
Notre communauté continue sa marche
ascendante et notre petite viUe, si nous
pouvons l’appeler ainsi, s’afïennit toujours plus sur le sol où elle est sise.
Le progrès matériel de notre colonie a
fait de grands pas en avant ; nous vouidrions pouvoir faire la même affirmation
pour ce qui regarde le côté moral et religieux. Nous ne cessons de répéter à tout
Vaudois qu’il se souvtenne du roc d’où ü
a été taiUé.
Nos vietix Vaudois s’en vont, les uns
après les* autres, et laissent les rangs des
premiers colons éclaircis.
Le 13 janvier nous avons perdu Mime
SuzdMne Vinay née Bounous, originaire de
Pramol, partie pour la patrie céleste à
l’âige de 79 ans. EUe appartenait à la phalange de femmes vaudoises de la vieille
roche : assidue lectrice de l’Echo, qu’elle
attendait toujours avec impatience^ t3q)e
de la simplicité vaudoise, elle laisse au milieu de nous im vide bien senti.
Toute notre sympathie «icore à la famille affligée. J. Hknri Pascal.
VILLAR. Notre fête du XVII a commencé dès la veille par une très réussie
soirée familiale, organisée par la jeunesse,
et dont ont été visiblement satisfaits les
^K) présents.
Le matin suivant, la célébration dans le
temple bondé a été ime heureuse fusion
du culte habituel et de l’insupprimable
fête des enfants. Après un bref discours
du Pasteur sur la vraie liberté du XVII février, non pas celle à laquelle nos pères,pendant des siècles, ont pr^éré le marti
tyre, mais la liberté de servir Dieu (texte :
Hébreux XI, 35), la plus grande partie de
la fête est occupée par les récitations et
les chants de nos enfants, de la bouche
desquels Dieu a tiré encore un fois ses
louanges et touché beaucoup de cœurs.
Merci à nos vaillants Régent et Institutrices, pour la grande joie qu’ils nous ont
procurée !
Après le culte, un bon nœnbre de frères et... de coiffes vaudoises se réunissaient,
à la Pension Palavas, pour y participer
à l'agape traditionnelle. Exi^Jlente réunion, où membi^ de notre famille spirituelle, tout en rœserrant les liens qui
l’unissent, Se sont sentis en fraternelle
commimioH d’âme avec les centaines de
Viüarencs et les innombrables Vaudois
épars dans tout le monde. Malgré l’ai»:,
sence, pour cause... d’« influenza », de plusieurs personnes qui s’étaient fait inscrire, les convives sont au nombre de 63.
Au dessert, le Pasteur, au nom des présents et de toute la population vaudoise,
souhaite la bienvenue aux nouveaux chefs
de notre commune : le commissaire M. le
comm. F. iMargaria et le secrétaire politique, M. le doct. A. Antonietti. Le Commissaire et le Secrétaire Politique remercient brièvement pour le cordial accueil et
font des vœux pour la prospérité de notre commune et de notre grande patrie,
La parole est ensuite à M. le doct., Th.
Malan, de La Tour, qui, avec beaucoup de
verve, nous trace un tableau saisi^nt
des nombreux points de ressemblance entre l’histoire de l’ancien Israël et celle de
l’Israël des Alpes, peuples qui, en ce jour,
fêtent tous deux leur émancipation. M. Malan nous parle encore, en des termes qui
font briller quelques yeux dans l’assemblée, des XV août et des XVII février
passés au milieu de nos frères de Philadelphie, dont il a été lonigtemps le pasteur,
et nous exhorte à cultiver ce sain patriotisme vaudois et surtout le patriotisme
spirituel de ceux qui attendent Celui qui'
les amènera à la Canaan céleste.
Suit le pasteur M. Sylvain Poët, qui rappelle lui aussi son dernier inoubliable XVII
au milieu de nos frèr^ du Nord-Amérique, et fait des vœux pour que les liens
qui unissent notre grande famille vaudoise se resserrent, ainsi que les liens qui
devraient unir tous les chrétiens du monde
au-dessus de toutes les dénominations,
pour, le triomphe du règne de Christ.
¡M. D. Baridon, ex-syndic, termine la série des discours en soulignant la belle signification de notre fête du XVH et en
signalant à notre reconnaissance S. M. le
Roi et le Chef du Gouvernement.
Après un remerciement adressé pàx le
Pasteur à tous les orateurs et... au maître
d’hôtel, qui a été brillamment à la hauteur
de la situation, la belle réunion se clôtura,
vers 3 heures, par le chant du Serment
de Sibcmd, enlevé avec force par toute
l’aæemblée
[Alles eo iDlAooe poos spoiHIs.
Nous lisons dans le Semeur Vaudois:
« Le désir a souvent été exprimé que des
cultes fussent organisés en montagne au
cours de la saison d’hiver, quand la neige
attire sur les hauteurs des multitudes de
citadins amateurs de sports et désireux
d’échapper pour un jour aux étreintes fatigantes de la ville La Commission d’évangélisation de ri^lise nationale vaudoise
va s’efforcer de réaliser ce désir. File organise des cultes suivant un programme
qui tient compte, dans la mesure du possible, de toutes les circonstances locales;
ce programme va être envoyé aux Sociétés sportives et aux Associations de jeunesse pour les aviser de ces cultes et les
leur recommander.
« Dix-sept cultes sont prévus, de janvier
à mars...
«Le tableau de c^ cultes sera affiché
dans les wagons des Mgnes secondaires des
régions intéressées et rappel^ Çb^ue semaine dans les journaux...
«Cette initiative, déjà bien accueillie
par quelques grandes Associations, pourra
êt» diéveloppée par la suite, à les expé?
ri»oes faites au coiHs de l'hiver sont
ençourageantes ».
*** ‘
Les sports dfhiver, qui étai«it, par le
passé, une forme de luxe des classes sociàfes les plus élevœs, ont maintenant conqt^ la maœe, et le nombre des jeunes
gens et des jeunes filles qui s’en vont pas
te dimanche à la haute montagne, est
toujours plas grand.
Etanment envisager cet exode dominical ? Faut-il te combattre, et si on te ccwnbajt sAnm quelque chance de succès ? Les
jennes ne réagiront-ils pas dans un sens
touj? à feit exposé à celui que l’on désire ?
La problème n’est certes pas des plus
sm^tes, et vu que la jeimesse n’assiste
P^ au çulte dominical d^ centres citadas, op. a pensé d’aller à elle, de la suivre, ;\çePi les hauteurs et d’organiser pour
elle des culltes particuliers. Lecteurs, que
pensez-vous de cette solution ? EsLelle de
votre gré et correspond-elle à l’esprit de
l’Evangdte, ou bien n’équivaut-eUe pas à
un compromis avec le monde ? Je voudrais
t
que quelqu’un traitât la chose à fond
pour un prochain numéro du journal.
Pour ce qui regarde nos Vallées, il ne
devrait pas être difficile de trouver une
localité où il soit possible de se livrer aux
sparts d’hiver, tout en ne se privant pas
d\ttx culte dominical PraM, par exempte,
a un temple à 1500 mètres environ, et
tout près, de magnifiques champs de neige.
La localité pourrait être te rendez-vous
habituel des skyeurs qui désirent pouvoir
asstóter au culte.
Faits c( Nouvelles.
Fbajstce. Le professeur Raoul Patry est
mort subitement à Paris, te 2 février, au
soitir de son cours à la Faculté de
’lîteoik^ie.
Il fut pasteur à Caen, puis à StrasIriUîrg. Il avait suppléé le professeur Paul
S^tier dans la chaire d’histoire ecclésiastteue. Dès 1931, il avait succédé à John
ifeiot dans la même chaire, à la Faculté
de Théologie de,Paris. H avait également
succédé à M. Viénot comme président de,'
la Société d’histoire du prot^tantisme
français. Son départ imprévu sera particulièrement reœehti au moment où cette
Société s’apprête à célébrer le IV® centenaire de l’Institution chrétienne de Calvin.
En ce qui concerne Genève, d’où la famille de R. Patry est originaire, ses corn
respondances sur tes choses religieuses de
France au Journal de Genève, où il succéda, en 1926, au pasteur E. Roberty,
l’avaient fait avantageusement connaître.
&n œuvre d’historien est abondante et solide. Mentionnons seulement son dernier
ouvrage, sa biographite si complète de Duplessis Momay, homme d’Etat huguenot.
La mort de Raoul Patry, survenant’ si
peu après celte de son prédécesseur John
Viénot, laissera tm grand vide dans te
monde protestant français et particulièrement à la Pacidté de Théologie de Paris
et à la Société d’histoire du protestantisme
français.
Le défunt n’avait que 60 ans.
{{Semaine Religieuse).
* Ü:
Le professeur Karl Barth en Hoüande,
On parle beaucoup, en Hollande, de la possibilité de la nomination du professeur
Karl Barth en HoUàndie. De plusieurs côtés on discute la chose. Une chaire lui serait offerte à Utrecht. En attendant, te
professeur K. Barth donnera, en février
et en mars, un cours libre, tous les vendredis, à la Faculté de Théologie d’Utrechit.
— Une discussion typique. La presse a
parlé de nombreux bovirgmestres hollan-'
dais envoyés en Sarre comme présidents
de Bureaux de vote. Or, nous apprenons
que certain journal de droite aurait reproché aux bour^mpstr^, appartenjint au
parti añti-révolutionnaire, d’avoir travaillé te dimanche. Ce reproche est caractéristique. H prouve que, malgré tout, ü
y a encore des gens qui prenneiit au sérieux te respect du dimanche. En face des
abus trop nombreux, cette réclamation
qui fut reçue avec ironie par te grand
public en Hollande, fait, à un certain point
de vue, hoimeur à ceux qui n’ont pas
craint de miinffesber leurs convictions.
— UnjOrdre de Témoins Fideles. Sous
le titre : TOrdre des Témoins Fidèles de
Christ qui viendra, vient de se fonder, en
Hollande, au Château d’Hemmeo, près
d’Almhem, lin gioppement nouveau. Sous
l’impulsion du baron van Lyndan, ü est
adressé un appel à tous les chrétiens de
Hollande, sans, distinction de confession. La
base de Iterdre est la reconnaissanese des
credos de l’Ancienne E^ltee : Confession
de foi de hficée (4* siècle). La derise œt
empruntée aux parotes prononcées par
S. M. la Reine, à l'inauguration du monument Coligny, à Paris, en 1918 : «Je souhaite sincèrement que toute âme, qui
croit gï Christ comme en son Sauveur,
soit fomfiée dans cette foi, et que noite
devenions tous, de plus en plus, les témoins ardents du Seigneur». L’Onire des
Fidètes Témoins proctepip avant tout ce
prcg’ramme : Christ avant, tout,
(Service Presse Ev. des Paj^-lBas).
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Dons reçus du 1er novembre au 31 déceutf
bre 1934: Bott Ugo Tilli, Roma, L. 50 - A. (ki- •
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memoria deUa loro buona mamma Giulia Cortellezm-MertenSi 500 - Prof. Ernesto Comba,
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(2) - CuUino-Bounous Lidia, NapoU (2) - Pasqudt Louis, Prarostino - Gaudin-Gay Adelinei,
Id. - Long Eli, S. Germano Chisone - Bounous
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Id. - Constantin Madeleine, Id., 1934 - GenretBert Eugenio, Bdvüe - Genre Jean feu Henri,
Jdj - Perrielr ¡Paul, Riclaretto - Ribet Pierre,
Bovile, 1934 et 1» sem. 1935 - Tron Levi;, Villasecca Superiore - Vinay Leonardo, Riclanetto
(2) - Famiglia Rostagno, Buia, Prarostìno Edmondo Gönnet, Torino - Jean Henri Pons,
Valdese, et 1936 (9) - Grill Suzanne, Guigou,
Prali - Grill Armand, Ribba, Id., et 1933-1934
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J., Daniel, Puy, Bobbio PeUice - Grand Daniel,;
Peyrelà, Id. - Grand Daniel, Colonia Vaidense
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1935 et lo sem. 1936 - Bonjour J. Danielj feu
J. J, Ville, Bobbio PeUice - Charbonnier David, Peyrelà, Id. - Walther Seddon, Johannesbourg - Michelin-Salomon J. Daniel, Ville, Bob
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Id. - Pons Suzanne, Id., Id. (1) - Breuza
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Fontane, Id. - Pons Louis, Id, Id. - Pons Lina,
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7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08
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(»)
15,05
15,10
15,17
15,24
15,29
15,35
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
BobbioP.p.
ViaFourca »
VillarP. »
Chabriols »
S.Margh. »
Torre P. a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7.
<*) Al Venerdì e Festivi.
(*)
11,55
12,—
12,06
12,13
12,20
12,25
17,35
17,40
17,46
17,58
18,
18,05
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo P. 6,45 7,52 0) 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 (2) 19,50
Ponte Lemina (fac.) » 6,53 7,59 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19,57
Abbadia » 6,56 8,02 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20 —
Kiaglietto-Fiugera(/ac)» 7- 8,05 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,03
s. Martino » 7,03 8,08 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41 20,06
Porte » 7,06 8,11 11,04 13,04 14,55 17,— 18,44 20,09
Malanaggio (fac.) » — 8,16 11,07 13,08 14,59 17,03 20,12
S. Germano » 7,14 8,19 ■ 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,15
Villar Perosa » 7,24 ^26 11,17 13,21 15,10 17,13 18,58 20,22
Dubbione » 7,32' S,33 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20’29
Pinasca » 7,35 8,36 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08 20,32
S. Sebastiano » — — 11,34 13,36 15,29 17,28 20 37
Perosa Argentina a. 7,45 8,45 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20^40
Perosa Argentina p- 6,43 7,55 (1) 8,55 12,05 13,55 16,20 17,56 (2) 19 35
S. Sebastiano » 6,46 7,58 — 12,08 13,59 16,23 19)38
Pinasca » 6,51 8,03 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06 19)43
Dubbione » 6,54 8,06 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09 19)46
Villar Perosa » 7- 8,10 9,15 12,23 14,15 16,45 18,16 19’53
S. Germano Malanaggio (fac.) » p 7,07 7,10 8,17 8,20 9,22 9,25 12,30 12,33 14,22 14,40 16,53 16,56 18,24 20)- 20,03
Porte > 7,14 8,24 9,28 12,39 14,43 17,— 18,31 20’08
ò. iViàrtino » Riaglietto-Fiugera(/flc> 7,17 7,20 8,27 8,30 9,31 9,33 12,42 12,45 14,46 14,49 17,03 17,06 18,34 18,37 20)11 20,14
AbDadia » 7,23 8,33 9,36 12,48 14,52 17,10 18,40 20 17
Ponte Lemina (fac.) » 7,26 8,36 9,39 12,51 14,55 17,13 18,43 20*20
Pinerolo a. 7,35 8,45 9,45 12,58 15,- 17,20 18,50 20,25
(1) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
OBARIO AUTOMOBILE PEROSA.PEBBERO.
Perosa Argentina
Perrero
p. 9,- 13,50 19,30
a. 9,30 14,20 20,—
Perrero
Perosa
p. 6,— 11,25 17,10
a. 6,30 11,55 17,45
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Indirizzi di Chiese ed Opere Valdesi.
V VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERN A S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca,
PERRERO - Pastore : Oreste Peyronel.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda,
POMARETTO - Pastore : Guido Mathieu.
PRALI - Cand. Teol. -Lamy Goìsson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Bostan.
prarostìno - Pastore ; Guido Rivoir.
RICLARETTO - Cand. Teol. A. Janavel.
RODORETTO - Cand, TeoL A. PeyroneL
RORA’ - Pastore : Enrico Geymet.
S. GERM. CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore ; Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier,
ABBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto alle
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore ; G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio Emanuele, 4.
Pastore : Arnaldo Comba, Viale Roma, 6.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Via Piave dèi BalUla, Casa
Fiorina, Rione S. Paolo.
BORDIGHERA - Chiesa; Piani di .VaBecrosia
- Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore : '
Enrico Meynler, ivL
BRINDISI - Chiesa ; Via Congregazione, Casa
Zacearo - Pastore ; Antonio Miscia.
CALTANISSETTIA - Clilesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonaria, ivi. .
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Via Filippo MeUana, 3.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Qiiesa: Via Naumachia, 20 - Pastore ; Teodoro Balma, ivi.
CERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Da Orsara.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
(XDAZZE - Chiesa Evangelica - Da Torre Pellice.
CX)MO - aiiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan, ivi.
(30RATO - Cliiesa Valdese ; Corso Mazzini, 27 Pastore ; Giuseppe Castiglione, ivi
CX)URMAYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta.
CUNEO - Chiesa ; Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand,
Teol. Beniamino Varvelli.
FIRENZE - Chiesa dì. Via de’ Serragli, 51 Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore ; Virgilio Sommani - Coadiutore ; Pastore ;T.
Vinay. w?
PIUME - Chiesa ; Via Pascoli, 6.. Culto alle
ore 10 - Pastore ; Vaido Vinay, Via Angheben, 10.
FORANO - Chiesa - Pastore ; Paolo Ctolason,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa ; Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2. «t
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta,
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore ;
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Arnii,
LA Maddalena - chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUOCA - Chiesa; Via GaUi Tassì, 18.
LUGANO - Pastore; Giovanni Grilli, Vialè
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa; Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddnlena, 67
isolato 147 - Pastore; Selfifredo CbliiccL
Via C. Battisti, 191, isolato 217. ^
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca ;
Piazza Missori, 3 - Pastore ; Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 — (^liesa di Via Edmondo De Amlcis, 4 - Pastore ; Francesco
Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Cliiesa. - Pastore ; Mariano Moreschini. Corso Vittorio Emanuele, 42.
NBW-YORK - Prima Chiesa Valdese - 405 West
41 Street - Culto principale ; 4 P. M, — Pastore Pietro Griglio ; 18 West - 123 Street.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Procliet, ivi.
orsara di PUGLIA - Pastore ; Alberto Ribet.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore; Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa ; Via Spezio, 41 - Pastore ;
Elio Eynard, ivi.
PESCOLANCIANO r Chiesa EvangeUca.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore ; Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese. ,;i
PIEDIOAVALLO - Chiesa ; Via Cario Alberto.
PISA - Chiesa; Via Derna, 15 - Pasfore: Alberto Puhnnann, Via Derna, 17.
REiTGIo Calabria - chiesa Rione S. Man» :
/ Via Possidonia, 4 - Pastore : Enrico Pascal
Via Possidonia, Casa Medici.
RIESI - Qiiesa Evangelica - Pastore; Umberto Bert.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA ; Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore ; Giovanni Bonnet, ivi - Coadiutore ; Cand. TeoL Ernesto Ayassot —
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore ; Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - ailesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scariiici
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma, 8 - Pastore ;
' Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese ; Vìa S. Domenico, 5
- Pastore ; Eugenio Revel, Ivi.
SUSA - Cliiesa ; Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelli, ivi.
TARANTO - (^esa : Via Pupino, 16-20 (angolo
Via F. Di Palma - Pastore; Gustavo Bertin, Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori ; Pastore emerito Augusto Jahier e Pastore Achille Deodato, ivi.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. del Pesco, Piazza della Liber,tà, 5.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa ; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore ; Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice; Sig.ua Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Vìa Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V, Sommani,
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Rrlni»
- Via BerthoUet, 34 - Direttore ; Or. UfifPaolo CaTwbbio.
OS:PEDALI VALDESI - a Torre Pellice - a;
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede ; Pomaretto (Torino) - Direttore ; Pastore Luigi’
Marauda, Pinerolo.
rifugi per incurabili «RE CARLOALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni...
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone..
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (SicUia).
n culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore A'ntonio Rostan, cassiere Pastore Guido Comba, segretario - Via
Quattro Novembre, 107 - Rimia (101).
A. ,W. A. S. - Segretario Generale : Pastore
Guido Miegge - Room 1005, 156 Fifth Av. New-York City.
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (126) - Professori ; G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio,
LICEO-GINNASIO PAREOCiATO - Torre Pel
^ Uce - Preside; Prof. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; Enrico Meynler,
SUvio Pons, Giovanni Bonnet, Mariano
Moreschini.
CONVITTO ^í'ASCHILE - Torre PeUice - Direttore ; Pastore Davide Forneron.
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragaay,
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico*
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous,.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO Y COLONIA (Dep.to de Colonia) - Pastore Da^
niel Breeze, Estacidn Tarariras.
OMBUES DE LA VALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore Carlo
Negrin, Ombues de LavaUe.
ROSARIO-BARKER-COLLA-POLONIA (Dep.to
de Colonia) - Evangelista F.milin Ganz,
Colonia Valdenss.
® S-^LVADOR - Pastore Giovanni
Tron.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Pastore ; da destlnarsL
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandü);
Pastore ; da destinarsi.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore SU.
vio Long, Estacifin Jacinto Arauz, P. C. 8*
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa.
Fé) - Evangelista Carlo Alberto Griot,
Bstajción Wildermuth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia deSanta Fé) - Visitata periodicamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre Rios) «•
■ Visitata periodicamente.