1
Compte-courant avec la Poste
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Tous les pays de l'Union
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Chez MM. les Pasteurs ;
Chez M. Ernest Robert (Pignerol)
ot à l’imprimerie Alpina k
Torre Pollice.
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et se paye d’avance.
22 Février 18S4.
savant
);acuD.
Numéros séparé v'-' ;
le tirage, 10
Annonces: 20 ceL.,\';sif‘
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le Past, E. Bonnet .
(Torra Pellice), et '
ministration à M.
prof., Torre Pellice*^!^
Tout changement d’adré^^^
payé 0,25 centimes
ECHO DES VALLEES VAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
Vous jne serez témoins. Act. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Epli. IV, 15. Que ton règne vienne. Jlattb. VI, 10
^ O in nil a i r e :
Le livre des Chroniques.
Chronique Vaudoise.
— Eglise de Nice.: —
- Alcoolisme. —
■ Evan^élisaHion.
Société pédagogique. — Faite''divers. — Revue politiq'ue. — Bibliothèque. _ Abonnements
payes.
<i*i
oniques
Ce livre ayant été proposé à notre
étude, pendant cet hiver, le Témoin
ne fera pas de difficultés, pensons110U.S, à accueillir dans ses colonnes,
les réflexions que voudront bien lui
communiquer les personnes qui méditeront avec plaisir cette portion de
la Sainte Ecriture.
La première partie de ce livre se
compose de tables généalogiques,
commençant par Adam et arrivant
jusques vers l’an 370 A. G. J1 raconte
ensuite l’histoire de DAvid, de Salomon, et des rois de Juda au point
de vue de leur fidélité au service
de FËternel. Et comme le vrai culte
de l’Eteruel se concentrait dans la
maison de Dieu, l’on peut dire avec
lê flôôt, À. RiVêl, que Fon pourrait
intituler le livre des chroniques,
VhtiÈt&ivê du lempte-.
Eu effet, après avoir raconté l’étabJi.ssement de la royauté de David,
quels sont les détails auxquels l’auteur s’arrête volontiers? G’^est le
transport, „de rarche,, l’organisation
du .service divin (1 Chroii’; 13, 16,
16), le projet fait par David de bâtir un tepqple (17), puis, plus tard,
les préparatifs pour ja construction
du, temple,iiaoClEissification des sacrificateùrs ,et des lévites, les recommandations à Salomop, au sujet dé
la maison dè l’Eternel, én présence
de tous les chefs d’Israël, et enfin
les offrandes volontaires et abondantes de David, des chefs et du peuple, accompagnées d’une prière que
l’Esprit de l’Eternel inspirait « au
grand roi des Hébreux » (22 à 29).
Pareillement, le second livre nous^
transporte de la tente d’assignation
qui se trouvait à Gabaon, où Salomon demanda la sagesse, à la construction du temple, dont la dédicace
eut lieu l’an 1005 A. G. (2 Ghron.
1 à 7).
Après le schisme, c’est la maison
de l’Eternel qui attire en Juda et à
Jérusalem, les Lévites, et « ceux de
toutes des tribus d’Israël qui avaient
A frf fl
Htlalile ae Doboam est eause .d’uu@
priffliêre flétrissureau temple! Sehis
ahak, rai d’figypte, prit les tréaers
de la maison de rEterneI(ll; 18).
Abija, dans une guerre ayec Jé-,
2
1
- 58
roboam, oppose le culte conservé en
Juda, au culte des veaux d’or, et
compte sur la victoire en s’appuyant
sur l’Eternel (18). Sous Asa, le culte
de l’Eternel est en grand honneur,
et ce roi enrichit les trésors de la
maison de Dieu, mais pour en faire
plus tard un mauvais usage (14j 15).
Josaphat fidèle en tout, sauf dans
ses alliances avec la maison d’Achab,
se trouve avec tout Juda, dans la
maison de l’Eternel, au moment de
la détresse et dans la joie de la délivrance (20, 5 à 19, 28).
Tandisque régne Athalie, c’est dans
la maison de Dieu que la race royale est conservée, et que la royauté
est rétablie, en la personne du jeune
enfant Joas. Une' première réparation du ternple a lieu en 856, zélé
bientôt suivi de l’abandon de la maison de l’Eternel, de la part de Joas
lui-même et des chefs de Juda (24).
L’orgueil d’Amatsia, amène Joas
roi d’Israël, à Jérusalem, où « il prit
tout l’or et l’argent et tous les vases
qui se trouvaient dans la maison de
Dieu » (25, 24).
Dans son orgueil, Ozias veut remplir les fonctions de sacrificateur
dans le temple de l’Eternel; il en
sort lépreux (26).
En 739, deux siècles et demi environ après la fondation du temple,
« Aehaz, dépouilla la maison de l’Eternel... pour faire des présents au
roi d’Assyrie; ce qui ne lui fut d’aucun secours... il mit en pièces les
ustensiles de la maison de Dieu il
en ferma les portes (28, 20 à 25).
Une quinzaine d’années après, Ezéchias fit une œuvre de restauration.
« La première année de son régne,
au premier mois, il ouvrit les portes de la maison de l’Eternei, et les
répara. Il dit aux Lévites; Sanclifiez-vous, et sanctifiez la maison de
l’Eternel. La chose fut faite et promptement. Le service de la maison de
l’Eternel fut rétabli en tous points
et avec beaucoup de diligence (29
a 31).
Manassé, dont le régne dura de
l’an 699 à 644, poussa l’impiété à
son comble, il ne ferma pas seulement les portes de la maison de
Dieu, il y installa l’idolâtrie. Emmené pri.sonnier à Babylone, il s’humilia; ramené à Jérusalem, il rétablit le culte de la maison de l’Eternel (33).
Josias, reprend avec une énergie
sans égale, l’œuvre de son arriére
grand-père; il meurt regretté de
tous, à l’âge de 39 ans.
Sous les quatre derniers rois, la
ruine avance à grands pas. Nébucadnézar commence à emporter à
Babylone des ustensiles de la maison de l’Eternel. Les chefs du peuple et le peuple s'aident à cette
œuvre: ils profanent la maison de
FEternel, et n’ont que du mépris
pour les prophètes. Nébucadnézar
vient alors terminer son œuvre de
spoliation, et fait brûler le temple.
C’était en 588.
En 536, Gyrus, roi de Perse, exhorte les Juifs à monter à Jérusalem
pour bâtir une maison à l’Eternel:
Il en a reçu l’ordre de la part du
Dieu des cieux.
Le premier temple a été brûlé,
du second il n’est pas resté pierre
sur pierre; nous avons quelqu’un
qui est plus grand que le temple:
toute la plénitude de la Divinité habite corporellement en lui. Heureux
tous ceux qui se confient en lui.
J. D., H.
ALCOOLISME
Un préjugé funeste.
L’une des principales causes qui
conduisent à l’intempérance se trouve
dans l’idée si généralement répandue, et pourtant si erronée, que les
boissons alcooliques (le vin surtout)
soient un fortifiant. « Il vino fa sangue » disent nos Toscans — qu’il
est même un aliment pouvant suppléer à une nourriture mauvaise ou
insuffisante.
3
- 59 —
C’est là un préjugé et un préjugé
funeste contre lequel il faut combattre, Que le « vin réjouisse le
cœur de l’homme », qu’il soit agréable et produise, pris modérémrnent,
une impression de bien-être momentanée et d’ailleurs fort illusoire, c’est
possible, qu’il fortifie, qu’il nourrisse cela noni « Le vin fait bien
plus souvent du mal que du bien »,
me disait il y a quelques années,
M. le docteur Schiff, bien connu
dans le monde des savants.
Je pourrais citer l’opinion des 600
docteurs Hollandais dont a parlé
l’Avvisaiore Alpino dans son N“ 48,
ou celle des nombreux savants qui
s’occupent avec cœur de la question
réunis au IV® Congrès International
de la Haye (1). Nous nous limiterons pour cette fois à l’opinion si
clairement exprimée par le docteur
Riant, dans la Feuille de Tempérance
du l' Janvier 1894.
« Le vin est un très énergique
excitant, mais il n’est pas un aliment. Il ne peut être que l’adjudant (l’aide) utile, mais très ac~
céssoire d’une bonne et suffisante
alimentation.
« On doit bien se garder de fonder la croyance aux propriétés
nutritives du vin sur ce fait que
celui qui»boit beaucoup de vin ou
» de liqueurs alcooliques a besoin
» de moins d’aliments. C’est un ma» lade dont l’alcool a supprimé l’ap» pétit à force d’irriter' les organes,
« La fièvre aurait autant de titres
» à être regardée comme un aliment.
» Et si parfois un embonpoint trom*
» peur se produit, si certains bu 8 veurs engraissent, c’est que l’alcool
8 s’est emparé de tout l’oxygéne du
!> sang; il n’en reste plus pour brûler
» les aliments gras qui restent dans
» les tissus, dépôt inutile qui atteste
) non la santé, mais l’imperfection
Hle l’assimilation.
« La graisse se dépose dans tous
> les organes: foie, reins, cœur, vais-,
(I). Voir riialia Evanffelica, N. 52
» seaux ; elle altère leurs fondions^
» cause des hydropisies et des dégé» nérescences fatales ».
Statistique. — Au 30 septembre
dernier, la Croix Bleue comptait en
Suisse 7644 abstinents âgés de plus
de 16 ans, soit 4160 homnrtes et
3484 femmes.
Quant au motif de là signature :
3490 ont signé pour donner l’exemple; 1161 pour se préserver, et 2993
pôui; se corriger. Ceux-ci auraientils signé l’abstinence s’il ne s'én était
pas trouvé 3490 qui le firent pour
donner l’exemple? De là l’utilité des
engagements de la part des personnes tempérantes par goût autant que
par éducation.
11 y a actuellement dans la Suisse
française qualre-vingt-six pasteurs
abstinents, membres de la Croix
Bleue, se rattachant aux diverses
Eglises nationales et indépendantes.
Tous sont heureux d’avoir trouvé
dans l’œuvre de la Tempérance un
moyen pour atteindre les hommes
et pour en faire passer quelques
uns de Tauberge à l’église, et même
de l’empire de Satan à Dieu.
iî. Rochat,
CHRONIQUE VAÜDOISE
VILLAR PÉLIS. — Par un temps
des plus favorables, des réunions
extraordinaires de huit jours, du 41
au 18 Février, ont eu lieu dans
cette paroisse. Partout elles ont été
nombreuses, attentives, recueillies.
Le réveil a pris un développement
réjouissant. Dans tous les quartiers,
des âmes convaincues de péché ont
reçu la grâce du Seigneur; la joie
du salut et la paix de Dieu remplissent leur cœur, et s'expriment dans
leurs actions de grâce. Une ferme
attente en Jésus Christ, l’angoisse
et les larmes dans les prières pour
le salut de ceux qui sont encore
éloignés de Dieu, sont une preuve
4
'.yp.
ôo
constanle de leur désir el de leur
bonheur de voir l’œuvre de Dieu
s’étendre.
Les deux pasteurs qui pendant
huit jours, ont parcouru celte paroisse dans tous les sens, ont eu un
réel privilège, et ils, ne peuvent que
dire: Frères bien-aimés, au nom de
notre Seigneur et Sauveur, à l’œuvre, car le réveil a commencé.
J. D. A. U.
X
Le i7 Février. — Lès Vaudois ne
cessent d’être reconnaissants envers
le Magnanime Charles Albert qui
nous a octroyé les libertés dont nous
jouissons el envers ses dignes successeurs qui nous les' conservent.
L’entrain pour les fêtes peut avoir
diminué , mais la reconnaissance
reste la même.
En attendant que nos correspondants veuillent bien nous envoyer
des détdilS sur ce qui s’est passé
dans leur entourage le 17 Février,
nous résumons su!' ce sujet une
lettré dé' M. J, J. Tron de Crové la
Combe (Massel).
« Celte année, pour des motifs que
je Veux bien croire plausibles, la
fête chez nous a eu lieu le 16 au
lieu- du 17. Le soir de ce jour, (1)
une vingtaine de personnes de Masse! et de Salse se .sont réunies dans
l’Ecole de Champ-la-Salse en un
banquet fraternel. Le repas à la fois
frugal et substantiel ne nous empêche pas de répéter avec le Sage que:
Un morceau de pain sec, où il y a
la paix, vaut mieux qu'une maison
pleine de viandes apprêtées où il y
a des querelles. (Prov,,XVlI, 1),
' « Les Orateurs ne manquèrent pas
et ils usèrent largement de la liberté de la parole, M. Jacob Tron
nous raconte comment la nouvelle
de rEnaancipalion fut accueillie à
Massel en 1848, et les autres orateurs parlèrent de l’instruction élé
^ (1). La lettré de M. J. J. Tron ne ooiitîent point de détniis sur fee qui s’est fait
pendant le jour pour fêter l’Emàncipation.
mentaire. Je constate avec plaisir
que tous ont dit des choses bonnes
et utiles.
« Si une agape fraternelle dans ce
monde souillé par le péché peut l’éjouir nos cœurs, qu'en sera-t-il du
banquet de noces de l’Agneau quand
nous serons parvenus à la perfection? B
Les quelques informations qui nous
sont parvenues jusqu’à ce moment
nous permettent de constater qu’à
la'Tou)' les édifices' publics et plusieurs maisons particulières des Vaudois étaient ornés de drapeaux. Le
soir à S,le Marguerite, salle bondée
et bien ornée pour la séance commémorative des Unions chfélienne.s.
L’on y a remarqué enlr’aulres bonnes choses, de nombreux travaux et
de beaux chants exécutés par l’Echo du Vallon.
A Angrogne les enfants sont ari'ivés, comme d’habitude, au son du
tambour, drapeaux iloltants et gi'oup.és par écoles. Les grandes personnes accoururent aussi fin bon nombre et tous ensemble ils se rendirent'""
au temple où eut lieu un culte d’actions de grâces. De beaux chants
contribuèrent à la réussite de la fête.
Le soir une dizaine de feux de
joie illuminèrent les hauteurs d’Augrogne. Nous supposons qu’on en
ait allumé de pareils dans toutes les
paroisses des Vallées, mais les montagnes qui nous entourent pous empêchent de voir aü delà des limites
de notre vallon. .
E. B. '
ÉVANGÉLISATION
Nous glanons dans \e BollêiÜno,
que nous recommandons à nos lecteurs, les nouvelles qui suivent fournies par M. A. M,
Le colporteur évangéliste Arnao
entre dans la salle du Fascio à
en Sicile. Il y trouve le -président,
avec un Amico di cam à la main,
et en train de prouver que Jésus
5
nr
61 ■
Christ a été le premier des socialistes, défenseur des pauvres et ennemi des riches. M. Arnao demande
la parole et démontre que Jésus
Christ est le Sauveur des pauvres
comme celui des riches, le Sauveur
de tous les croyants.
Si Jésus était socialiste, le pape
qui prétend être son successeur devrait l’être aussi, et en sa qualité
d’homme richissime il devrait venir
en aide aux ouvriers qui sont dans
la oéne.
Aussi longtemps que le conseil
communal de Palerme met dans son
budget annuel L. 50.000 pour fêter
S.le Rosalie,' et que l’on donne au
delà de L. 300.000 par an à chacun
des évêques de Monreale et de Cefalù, nous sommes loin de voir diminuer la misère du peuple.
A Trabia comme à Riesi les écoles sont bien fréquentées, malgré la
taxe scolaire qui a été doublée. Il
y vient même des enfants des villages voisins par le train du chemin de fer.
Notpe instituteur évangéliste a été
nommé inspeetéür didactique des
écoles de'''ia commune, mais il a
modestement décliné cet honneur.
Six sœurs en la foi otd été admises dans l’Eglise de Palerme, cinq
sont soiiies de nos écoles et la sixième a été amenée à la foi par son
mari. Que sais-tu mari si tu ne
sauves ta femme? (1 Cor. VII, 16),
Six catéchumènes ont été reçus
à Vütoria par M. Jules Bonnet.
Chose étonnante dans ces pays sur
250 auditeurs, il y avait 103 femmes
le jour de Noël.
M. Lissolo admit dernièrement 11
nouveaux frères à Siracuse, 3 à Noto
et parmi ces derniers un officier et
un professeur.
La salle des réunions d’Aidone est
de nouveau trop petite pour le grand
nombre d’auditeurs qui s’y pressent.
La junte municipale a fait cadeau
de l’arbre de Noël, coupé dans lespropriétés de la commune et u\r^sesseur (qui va probablement deve
nir bientôt syndic) accompagna avec
l’harmonium les lieaux chants exécutés par les enfants de notre Ecole
du Dimanche, l.a fête de l’arbre de
Noël a tant plu qu’on en a voulu
la répétition là veille du Nouvel-An
en la présence des autorités locales.
A Catania ceux qui avaient souscrit pour la fête de l’arbre de Noël
ont consenti à ce que l’argent collecté fût envoyé à la caisse centrale
pour aider à combler le déficit qui
pèse sur l’Evangélisation. Les filles
et les femmes ayant ajouté le produit de leurs divers travaux, cette
sou.scriplion atteignit la belle somme
de L. 500.
A Riesi et à Grotte l’on a de très
nombreuses écoles du soir au- profit
des ouvriers. Dans cette dernière
localité l’école du soir compte 150
inscrits qui après les dures fatigues
de la journée viennent chercher un
peu d’instruction dans nos écoles.
Le rapport annuel de l’Eglise de
Venise nous apprend que le nombre
des communiants n’a augmenté en
1893 que de quelques unités, puisqu’il a fallu remplir les vides formés
par 4 décès et quelques départs.
Mais voilà 13 catéchumènes qui se
préparent à devenir membres, eL
fectifs de l’Eglise. H y a eu une légère augmentation dans le nombre
des élèves de l’Ecole du Dimanche ;
il y en avait 46 autour de l’arbre
de Noël.
Les cultes sont fréquentés par la
majoi'ité des membres de l’Eglise,
mais il en est qui se font voir rarement.
Les membres de l’Eglise ont fourni
L. 1990,69 pour frais dé culte et L.
699,67 pour œuvres de bienfaisance.
Une société de coûture a travaillé
à soulagei' les pauvres et à préparer
l’arbre de Noël. E. B.
L'ÉGLISE DE NICE
L’Eglise de'Nice est dans un état
prospère. Le nombre des auditeurs
'.r.
® '
6
- aâ
est rarement inférieur à 300 personnes, et atteind quelques fois celui
de 400 ou 450. A Pâques, il y en
avait de 5 à 600. L’auditoire, très
attentif et recueilli, se compose de
frères et sœurs appartenant à toutes
les églises d’Europe et d'Amérique,
à toutes les nationalités et à toutes
les classes sociales. G’ est une E*glise d’Alliance Evangélique, disait
un jour M. Vernes d’Arlandes, où
les chrétiens de toutes les dénominations s’unissent pour entendre le
même Evangile, célébrer le même
culte, et participer à la même Gène
du Seigneur.
Sur 151 élèves inscrits sur les régistres de l’Ecole du Dimanche, plus
de 100 sont ordinairement présents
à leur petit culte du matin. Les
deux Ecoles du Dimanche ont envoyé
une centaine de francs au Gomité
des Missions de Paris.
Il y a eu 9 nouvelles admissions
dans l’église et 23 catéchumènes
suivent les instructions religieuses.
I lU S. Cène a été distribuée à Noël,
à Pâques, à Pentecôte, et tous les
premiers Dimanches du mois pendant l’hiver.
Cinq couples d’époux ont demandé
au pasteur vaudois la bénédiction
de leur mariage. Bien que les maris
fussent tous catholiques, pas un seul
couple n’a demandé la bénédiction
du curé.
II y a eu 23 baptêmes, y compris
celui d’une jeune femme Israélite,
et 23 services funèbres.
Les pauvres étrangers augmentent
chaque année; ce sont généralement
des personnes qui vont à Nice dans
l’espoir de s’y placer et dont plusieurs cherchent en vain de l’occupation. Nous engageons nos vaudois
a ne pas partir pour l’étranger, sans
avoir une occupation assurée d’avance.
Les recettes pour le Culte ont dépassé de L. 380,05 celles de l’année
passée, et ont atteint le beau chiffre
de L. 9,664,40. La diaconie a distribué des secours pour L. 1,301,75,
soit L. 155,75 en plus sUr l'année
dernière.
Les pasteurs et les.autres membres du Conseil d’église de Nice ont
sujet de rendre grâce au Seigneur
pour les nombreuses bénédictions
qu’il Lui a plu d’accorder à leur
œuvre.
E. B.
Association pédagogique
Une circulaire du Comité porte à
la connaissance des membres de la
Société pédagogique évangélique
italienne que l'Administration de
l’Eglise a délibéré d’accorder l’hospitalité gratuite dans la Maison VaudoiseàlaBibliothêquederassociation.
La taxe annuelle ayant été réduite
de 3 fr. à wn franc, l’on espère
que le nombre des membres de la
société augmentera de beaucoup
par l’adjonction non seulement des
maîtres et des maîtresses des écoles
paroissiales, mais aussi de ceux des
écoles de quartiers. Gela sera un
élément de vie et de progrès pour
l’association.
Le sujet à l’étude pour cette année est le même que" celui qui a
été traité dans la précédente conférence, savoir; Les lacunes de notre système d’éducation.
Au lieu de charger une pérsonne
seule de préparer un travail, le
Comité prie instamment tous les
membres de l’association de vouloir
bien lui envoyer avant la fin de
Juin 1894 un travail par écrit. A
son tour le Gomité emploiera les
matériaux qu’il aura reçus à la
compilation d’un rapport qui aura
l’avantage de n’être pas trop personnel et de se prêter à une discussion
plus intéressante et plus profitable.
E. B.
7
63
entrée de L. 18,243
» » 20,640
B » 39,697
» » 15,381
» » 15,754
» » 71,078
» » 28,153
» » 443,590
» B 269,628
X
FAITS DITFRS
Il est intéressant de voir quelles
ont été les entrées de quelques unes
des gares de chemin de fer de notre
voisinagre pendant les 12 mois de
l'exercice 1892-93, car cela donne à
connaître l’importance du mouvement commercial de chaque localité.
Airasca a donné une
Bagnol —
Barge —
Briqueras —
None —
Torre Pellice
Vigono —
Pignerol —
Saluces —
Le gaz antimoine se développait
dans un tunnel en construction sur
la ligne Messina-Patti-Cerda, et les
ingénieurs avaient placé des machines pour neutraliser ce gaz.
Seulement durant le carnaval les
ouvriers ne travaillaient pas, les
rnachines neutralisantes ne fonctionnaient pas, mais le gaz continuait
à remplir le tunnel.
^ A la reprise des travaux, il a suffit
d’approcher une lampe pour déterminer deux formidables explosions
successives de gaz qui ont tué trois
hommes et en ont blessé neuf autres, parmi lesquels l’ingénieur Cigarini.
E, B.
Revue Poliliqiie
Pig-ncrol. - L’on a arrêté le 16
cour, sous les portiques neufs, un
capitaine français nommé François
Gastaing, originaire ue Gondoun en
Gaseogine. Il avait déjà été signalé
par la police de Cuneo et aperçu à
Torre Pellice e( à Fenestrelles. I^^se^
donna pour agent d’émigration au
Ganada qui cherchait à enrôler des
Vaudois parce qu’ils connaissent sa
langue. On lui fera probablement
remarquer que Cuneo, Fenestrelles
et Pignerol ne sont pas situés dans
les Vallées Vaudoises.
IJrbino. — Une patrouille de carabiniers a été assaillie par une
quinzaine de malfaiteurs; une lutte
terrible fut engagée et lorsque les
gendarmes furent criblés de blessures, ils durent céder le terrain aux
malfaiteurs qui étaient écrasants par
le nombre. Des renforts ne tardèrent pas à survenir et de nombreuses arrestations furent faites,
Massa. — Le tribunal militaire
a prononcé la sentence contre les
anarchistes. Carlo Gattini a été condamné à 25 ans de résiusion; PieIro. Gattini à 12 ans; Giovanni Gatlini à 4 ans, et 4 autres à quelques
mois,
Carmra. — L’anarchiste Paolo
Secchiari, organisateur de mouvements séditieux, fut arrêté par les
Alpins sur le Monte Sangro.
Sicile. — Le prêtre don Urso est
sorti de prison.
— Les généraux Morra et Heusch
ont exprimé l’avis qu’il ne faut pas
se hâter d’ôler l’Etat de Siège en
Sicile et dans la Lunigiana.
Londres. Le Daily Cronicle
affirme que l’individu trouvé mort
à. côté d’une bombe volée en éclats
à Greenwich était un chef anarchiste
qui voulait faire sauter l’Observatoire. Serré de prés par la police,
il s’enfuit à travers le parc, il tomba
dans sa course précipitée et la bombe
qui éclata lui apporta la punition
de ses méfaits. On a lieu de croire
que les anarchistes de Londres sont
complices de ceux de Paris. Il paraît que le Gouvernement Anglais
ne se bornera plus à la simple sur-
8
^V'
■I.'
W: .
i-r
- u ~
veillatice, mais qu’il adoptera des
mesures répressives.
X
Hcrliii. — l/empereur d’Allemagne est allé à Frierlrichsruhe
rendre la visite au prince de Bismark.
[Maroc. — De fortes taxes sont
imposées aux Kabyles, aux Arabes
et aux Israélites dan.s le but de réunir la somme d’indemnité que le
Maroc doit payer à l’Espagne.
X
Brésil. — Saldanha s’est emparé
des canons et des munitions du fort
Arm,aoao,
— I.es troupes du Gouvernement
ont remporté une victoire sur les
insurgés à Bassadundo en leur tuant
400 hommes.
~ La fièvre jaune fait des victimes même à bord des cuirassés é
trangers.
L. B.
Bibliotlièque Vaiidoise dite du CoIIbqë
La faculté de théologie protestante de Montauban vient d’offrir, par i’intermédiairo
de son doyen Mr. J. Monod, les thèses
suivantes publiées en 1893;
Gcnonvillc, B, Sainte Tliérèso et son
mysticisme; —
ilialtel, Em., La comparution de .tésus
devant Anne; -
Ucrlranil, L, Jésus, le serviteur de Jéiioyah; _
Faivre, PI. Alex., Le baptême des enfants; —
Faivre, PI. Elisée, Le livre d’Estlior et
la fêté'dé Purim; ____
Froment, Am., Le monothéisme druidique; —
_ Ciounelle, Pi., Etude comparée de la notion dû la liberté d’apr. les morales criticiste et utilitaires et l’enseignement de Jésus. Christ; —
Doiiibre, G, Essai sur la prédication catholique contemporaine; —
4voiiln, L, Les catéchismes de Calvin et
d’Ostervald; —
Riissicr, Ans., La prédication de Bor
Kaiixiri-j Em., Les prophètes cévenols.
La Tour, le 5 Février J894.
Le Bibliothécaire
Al; Vinay.
Ont payé, du 1 au 15 Janyier, leur
abonnement pour 1894, MM. MM.®* j
Bobi. Michelin-Salomon, ancien, —
Villar. Bertinat, Daltnas - Caïrus, Jalla,
Garnier, Tron, Gaydou anc, Allio Teynau,
Giraudin. — La Tour. Eynard Michel,
Hynard Jacques, Eynard Louis, Jourdan
Louis, Jourdan Inst.,|,Lantaret, IV^eit^ecker,
Arnoulet, Rohdé, Richard J., Gourdin, Cercle
Litt., Gaydou anc., Peliegrin, Bein, Peyrot
Sylvie, M.lle Maille, Beckwith. — S. Jean.
Praohe Inst-, Meille, Vola Inst., Vola Lionnà, ■
Malan-Lantaret. —. Angrogne. Bonnet
past.,, Bonnet Elisa, Bonnet Marie,. Unions
S. Laurent, Pradutour, Caeet; Buffa Bertin
Bolabert, Malan-Prassuit, Bertinat, Balmas,
Fontane, Malan Daniel, Revel .Vlarg. —
Prarustin. Coueourde, Cire. Giacolinera.
— S. Germain, Tron, Monnet B., Long
J., Rostan Maur-, Lantelrae, Bouchard Costabelle, Bartalot Env. Portes, Avondet id.,
Bounous Ciaboutà. — Pr^ïh^l. GostabeÎ.
Pomaret. M.me Poët V.ve Rostan, Bert«t,
Genre, Ro.stan Pérouse, Lageard id.' -k
Perrier. Pons Eman. --Bertaiot, Abbaye.
Twin. Vertu, Robert, Turin Alfred. •—
Italie. Romano; Arnoulet, Rome; Pasteur;
Perron, Gênes; Jourdan, 'Bologne; Miller;
Meynier, Cpazze; Rivoire, Come; Bonnet,
Sicile ; Golia; ïmhoraff; Rostan, Messine;
Long, Sienne; Malan, Pàdoue; Tron, Valle.ér.;
Beux, S. Remo; Revél, Sarzana; Unione,
Milan; Miiston, Paierme; Muston, Gênes;
Bramer; Roehat; Balmas, Carpi; Long Vérone; Meille, Florence. — Etranger. Malati, Nice; Pons, Draguignan; Gautier Genève;
Cignoni, Barcelonne: Becker, Metz; Huisebos; Vickhuyzen, Hollande; Mackenzie,
Nisbet, Gilly: Grande Bretagne,
Ceux qui désirent avoir les années 1885
et suivantes du TÉMOIN peuvent les trouver à l’Administration du journali au prix
de francs S chaque armée, les frais de port
en sus.
Hôpital Vaudois de la Tour.
On cherche, un infirmier. Conditions
essentielles à remplir; bonne santé,
honnêteté éprouvée, disposition à
soigner les malades..S’ad. à l’Hôpital.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina