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Soixante-troisième année.
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[RABAISSANT CHACUN ¥ENDBEDI
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PRIX D'^UMÏNNEMBNTI
Par an
L.
Ponr 6 mois
Halle (y compris lei Vallées) et Colonies . . . . L. 10,—
Etranger................................... » 24,—
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....^, dignes de louanges, occupentvos pensées
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COMMUNICATIONS OFFICIELLES.
Le Synode s’ouvrira, D. V., à La Tour
le 5 septembre, à 15 heures, par tm cuite
présidé par M. le pasteur F. Peyronel et
au terme duquel aura lieu la consécratvm
au Saint-Ministère de MM. les candidats
Giovanni Miegge et Roberto Jahier.
Les membres du Synode sont priés de
se réunir à la Maison Vaudoise, à 14 ii. 30.
Torre Pellice, le 30 août 1927,
* * *
La Paroisse de Massel est dédarée vacante. La nomination de son futur Pasteur
devra être faite à teneur des articles 13,
14 et 25 des Bêlements Organiques.
Torre Pellice, le l®"" eeptemibre 1927.
Pour la Table :
Le Modérateur: B. Léger.
CRITIPE DE LA VERTU.
« Je ne suis pas venu pour appeler les justes ». Marc II, 17.
Un homme est dans son jardin. Il tourne
le dos au soleil qui inonde Je jardin de lumière. Il ne regarde que son jardin. Il le
cultive avec amour. Le jardin prospère.
L’homme en a une joie intime. Qu’y a-t-il
de plus beau que son jardin ? qu’y a-t-il
de plus beau que cette herbe verte, ces
plates-bandes fleuries, ces harmonies d’ombres et de lumière ? Cet homme est l’image
de la vertüi Oui, la culture de nous-mêmes, de notre « personnalité », comme
nous disons, peut nous absorber au point
de nous faire oublier Dieu, le soleil. Cela
peut nous sembler, au fond, plutôt innocent, puisque nos vertus viennent de Dieu
comme les couleurs viennent du soleil, et
puisque, en admirant la vertu, c’est enI core Dieu que nous adorons. Seulement,
^ nous risquons d’oublier qpe Dieu est en
• même temps au delà, de toute vertu, comme l’éclat du soleil est au delà de toute
couleur. Cela n’est pas sans conséquences.
Tout d’abord, nous réduisons Dieu à la
* mesure de notre jardin, je veux dire de
il notre vertu. Quand nous adorons la bonté
de Dieu, n’est-ce pas notre propre bonté
I un peui moUe — que nous adorons en
lui ? (Juand nous adorons sa justice,
n estxe pas notre justice — un peu dure
— que nous lui attribuons ? Ne le réduisons-nous p>as un peu trop à notre mesure,
ne le faisons-nous pas un peu trop parler,
condamner, absoudre, comme nous parlerions, condamnerions;, absoudrions, à sa
place ? Avec quelle désinvolture, avec
quelle familiarité indiscrète ne dévoilonsnous pas tous ses secrets comme s’il nous
les avait dits ? Ne perdons-nous pas un
peu trop le sentiment des distances ?
N’est-ce pas au fond ce qu’on appelle imipiété, que de manquer ainsi de respect à
l’incognito de Dieu ? Faute d’avoir su le, ver les yeux au-dessus de notre jardin,
I faute d’avoir brûlé notre prunelle à la lu! inière resplendissante du Dieu trois fois
saint, ne risquons-nous pas de tomber
dans une espèce d’idolâtrie ? Nous faisons
|. une idole de nos vertus et nous les adorons à la place de IDieu!
I Ensuite, lorsque nous réduisons Dieu à
I la mesure de notre jardin, c’est inévitable
que nous perdions peu à peu la notion des
vraies dimensions de notre jardin même
et de celui des autres. De là la vanité si
fréquente de Ceux qrû « cultivent lexir personnalité ». Oh cette vanité ! ¡Elle se fourre
¡partout, comme le sable du désert, jusque
dans notre apparence de fuir les compliments ! Et de là aussi le manque de charité si fréquent chez les gens vertueux :
ce manque de charité qui s'insinue jusque
dans la compassion outrée que nous té
maignons aux pécheurs : « Pauvre homme, tu es tellement plus pécheur que moi !
Comme j’ai pitié de toi ! ».
Enfin, la dernière conséquence d’avoir
réduit Dieu à la mesure de notre vertu,
c’est l’hypocrisie ! Car enfin, nous pouvons
bien borner nos regards à notre jardin,
cela n’empêche pas le sdeil de briller et
de jeter son éclat moqueur sur les couleurs qui nous éblouissent:! Nous avons
beau adorer nos vertus. Dieu est au delà
quand même ! Nous avons .beau perdre le
sentiment des distances, la distance est là
quand même ! Et alors nos paroles se contredisent elles-mêmes ! Nous avons la bouche pleine de Dieu, et c’est de nous que
nous parlons ! Nous croyons être pieux,
et nous sommes impies ! Nous croyons être
■ clairvoyants et nous sommes aveugles !
Nous croyons être vrais, et nous sommes
hypocrites ! Hyp»ocrites sans le savoir et
sans le vouloir, oh confusion!
» » *
Qu’aUons-nous faire ? [Renoncer à cultiver notre jardin ? Maudire la vertu, et pédier plus abondamment « pour que la
grâce surabonde ? Ce serait insensé et
blasphématoire.
Le fait d’avoir un jardin n’est rien qui
doive nous empêcher de regarder le soleil.
Au contraire, il devrEÛt être plus facile
de le contempler des allées fraîches d’un
jardin où l’air est limpide est pur, que du
fond d’une taverne enfumée par tous les
vices humains ; . et ce n’est pas dit que
même pour la « grâce » un terrain bien
cultivé ne puisse être jdus fertile qu’un
autre. Cultivons notre jardin; exerçons
notre volonté, aiguisons notre conscience,
enrichissons notre esprit. Nous avons une
grande responsabilité à l’égard de tout
cela. Mais n’oublions pas que ce jardin
doit être surtout un observatoire. Regardons le sdeü, le IMeu de sainteté : fixons-le
virileiment, sans faiblir, jusqu’à en être
éblouis, étourdis, ivres de liunière. Nous
en serons aveuglés, tout d’abord. Nous ne
distinguerons plus notre jardin; nous ne
verrons plus qu’une tache sombre où nous
apercevions un triomphe de couleurs variées ; nous ne distinguerons plus les ombres et la lumière, la vertu nous semblera
toute pleine de péché et le péché assez
semblable à la vertu. Il nous semblera
d’avmr perdu la mesure du bien et du mal,
de n’avoir plus de boussole^ et nous en
aurons le vertige. Ne craignez rien : cela
passera. Notre œil s’habituera de nouveau,
I>eu à peu. Nous distinguerons de nouveau
les nuances du bien et du mal. Seulement,
d’une autre façon. L’œil q|ui a été brûlé
par l’éclat du Dieu trois fois saint ne peut
plus voir exactement comme avant. Bien
des couleurs lui sembleront plus ternes;
il ne sera plus ébloui par le® fausses grandeurs de ce monde. Par contre il deviendra plus sensible aux nuances des ombres ;
et fl. saura distinguer parfois des reflets
divins où il ne voyait jusque-là que 1© vice
des hommes.
Ce qui distingue cette vue nouvelle, plus
pure, plus modeste, plus consciente d’eJlemême, plus sincère et partant plus charitable, c’est précisément ce qui distingue
le salut de la vertu.
Il vaut la peine de nous examiner nousmêmes pour savoir si nous sommes « sauvés » ou seulement vertueux. C’est à dire,
non. Ne nous examinons pas’: ce serait
encore regarder notre jardin. Regardons
le soleil : Il nom éclairera. Gito, Mi.
Réunions d’appel.
Bien des''^fsonnes considèrent le
« réveil » d'ûjfie église, de sa torpeur
Spirituelle, d’un oéll sceptique et soupçonneux ; çes personnes s’imaginent que le
« réveil » soit souvent quelque chose
d’artificiel et de morbide, fruit d’émotions
surexcitées et de fanatisme religieux
toujours peu sympathique.
En réalité, le « réveil » est quelque
chose de bien différent. Il peut y avoir
des gens qui le rendront peu sympathique avec leur fanatisme et qui tâcheront
d*en changer le caractère au profit de
leurs idées particulières ; mais nous nous
occupons du « réveil » en soi et non de
ces fanatiques.
On peut considérer le « réveil » en tant
que fruit de l’Esprit ; mais l’on peut
aussi le considérer sous son aspect
humain comme fruit de l’œuvre des
hommes. En réalité, les deux choses se
fondent et se complètent mutuellement.
Dans ces lignes nous le considérerons
surtout sous son aspect humain.
'■ I. * » »
L’évangéliste Finney a écrit : « Un
réveil est le pur et simple résultat phiiQSophique d’un bon usage des moyens
établis par Dieu, comme tout autre effet
produit par l’emploi de certains moyen... ».
— Personne ne voudra refuser à Finney
la compétence en matière de réveils
religieux !
11 s’agit donc de provoquer un réveil
en mettant en œuvre certains moyens
qui sont à notre disposition. Quels sont
ces moyens ?
:!: «
Dans un article précédent nous disions
que, pour obtenir le réveil, d’une âme, il
faut que cette âme s’approprie une vérité
révélée ; que cette vérité devienne pour
cette âme une réalité vivante, et que
cette réalité secoue et émeuve cette âme.
Pour provoquer un réveil, il faut donc
mettre les vérités révélées en contact avec
les âmes.
Il nous semble entendre la voix de
plusieurs qui protestent : « C’est bien là
ce que nous avons toujours fait dans
nos églises ; Nous avons toujours prêché
fidèlement les vérités de l’Evangile ! ».
Nous répondons : Il y a beaucoup de
manières de prêcher la vérité. Si votre
église languit, c’est signe que cette prédication n’est pas suffisante. Certainement
cette prédication est utile. Indispensable
même ; mais à côté de cette prédication
régulière, il y a place, que dis-je, il y a
nécessité pour une prédication différente
et qui ait pour but de secouer ceux qui
dorment.
Vous connaissez peut-être l’histoire de
ce riche seigneur qui s’asseyait tous les
jours à une table bien garnie de mets
exquis et qui pourtant ne pouvait pas
manger, éprouvant un vrai dégoût pour
ces mets délicats. Un jour, comme il se
promenait dans son parc, il aperçut
quelques enfants qui cuisaient sous la
cendre d’un petit feu de bois des pommes
de terre ; il s’approcha et un bambin
lui ayant offert sa pomme de terre, il y
goûta, par curiosité, et aussitôt il s’écria :
-Jamais je n’ai goûté à quelque chose
d’aussi exquis !
Votre prédication est sans doute excellente, profonde et spirituelle ; mais, à ce
qu’il paraît, elle n’attire, elle n’intéresse
pas certains auditeurs qui s’en éloignent
et peu à peu deviennent indifférents.
Leur palais est trop habitué à ce genre
de nourriture, et iis n’en veulent plus.
Il leur faut quelque chose de différent.
— Faudra-t-il donc prêcher un Evangile différent ?
— Non, certainement! Les mêmes vérités, mais présentées d’une manière différente ; peut-être avec moins de science,
mais avec une mentalité différente et
avec d’autres méthodes ; peut-être aussi
avec une conviction plus ardente et plus
communicative.
Il s’agit de s’occuper non seulement
de ceux qui continuent à fréquenter le
culte et qui ont des oreilles pour ouïr,
mais de rechercher ceux qui ne trouvent
plus d’intérêt dans la prédication ordinaire, de les attirer par d’autres moyens,
de les obliger à écouter encore ces vérités, à s’y intéresser et à les recevoir
dans leur âme pour qu’elles puissent
encore produire leurs fruits bénis.
Puisque la manière habituelle n’a plus
d’effet sur eux (peut-être par leur faute),
il faut recourir à d’autres moyens ; car
le but à atteindre est de les obliger à
écouter de nouveau et à comprendre.
4a 4s
Les moyens par lesquels om peut
atteindre ce but, varient selon les endroits
et les mentalités. Dans tel endroit on
tâchera de l’atteindre par le moyen de
réunions d’étude de la Parole. En tel
autre endroit on aura recours aux réunions familières où l’on discute librement
les vérités révélées ; en d’autres lieux
encore on luttera par la prière et par le
témoignage individuel.
Nous croyons à l’efficace toute spéciale
des réunions d’appel bien organisées,
auxquelles on fait participer plusieurs
hommes de foi, zélés, et doués d’un
pouvoir naturel de communication.
Ces réunions doivent être organisées
avec un soin extrême (penser qu’il y a
des personnes qui ne comprennent pas
encore la valeur immense de l’organisation parfaite !). Chaque partie de la
réunion doit être soignée avec passion.
Ce qu’il faut surtout éviter à tout prix,
c’est que ces réunions ne soient qu’une
répétition de ce que l’on a tous les
dimanches au temple.
Nous sommes convaincu que ces réunions spéciales, organisées chaque année,
dans chaque paroisse de nos Vallées,
seraient un moyen béni pour réveiller la
vie de nos églises. II serait facile d’avoir
chaque année des spécialistes de réunions
de ce genre, qui travaillent en Suisse ou
en France : Les personnes venant du
dehors sont toujours plus qualifiées pour
ces réunions, car elles portent naturellement cet élément de nouveauté qui est
si précieux. Mais si l’on ne peut pas
avoir des spécialistes, faisons toujours
de notre mieux avec les « ouvriers » qui
sont à notre disposition, en tâchant
d’obtenir que chacun apporte le message qu’il a le mieux expérimenté et
qu’il peut délivrer avec plus de force.
Dans chaque paroisse l’on devrait
former un groupe de chrétiens actifs et
pleins de zèle qui s’engagent à prier
chaque jour pour le succès de ces réunions ; il faudrait préparer les groupes
de chanteurs ; il faudrait organiser la
2
jeunesse et les personnes de bonne volonté
pour le travail d’invitatiiWt par le moyen
de feuilles d’avis ou de conversations.
Il faudrait étudier tous les moyens <de
les rendre intéressantes, fraîches, pleines
de vie et de force. Oh ! sortir du train train
du dimanche ! Oh ! secouer une paroisse,
la troubler, l’intéresser, de manière à
obliger les solitaires et les indifférents
à sortir de l'ombre, à s’intéresser, à
prendre part aux réunions ! Et là, leur
faire entendre le message éternel, mais
d’une manière différente de l’ordinaire,
avec plus de feu, plus d’amour, plus de
violence ! Leur faire sentir que Dieu
leur demande quelque chose, qu’il leur
parle, qu’il les prie, qu’il leur ordonne
d’obéir.
« « «
N’oublions jamais ces trois vérités :
1° Celui qui voit le sommeil envahir
peu à peu son église et ne fait rien
pour son réveil, pèche contre Dieu et
contre ses frères.
2° Ceux qui dorment ou vivent dans
l’indifférence ne sont pas heureux : au
fond de leur âme ils ne demandent pas
mieux que de retourner à leurs premières
amours ; mais ils ne savent pas comment
cela peut se faire. Il vous seront reconnaissants si vous faites quelque chose
pour les aider.
3° L’Esprit de Dieu qui est puissant
accomplit son œuvre là ou il y a des
âmes (même une seule âme) qui crient
pour avoir son secours, et qui travaillent
pour le réveil.
asm
Comment rester insensible et se contenter du train train ordinaire quand on
'voit que le sommeil gagne une église ?
Comment pouvons-nous contempler ces
âmes qui s’endorment, sans sentir notre
responsabilité ? Dieu nous a donné des
moyens qui produiront inévitablement
leurs effets si seulement nous voulons
bien nous en servir.
Servons-nous-en avec enthousiasme,
foi et esprit de prière : et les effets ne
tarderont pas à se produire. Nos réunions
d’appel attireront les puissances célestes
autour de nous. Les anges de Dieu
uniront leur voix aux chants des assemblées et ils formeront, par leur présence,
l’atmosphère spéciale qui doit régner
puissante dans ces réunions.
Chassons le sommeil qui menace notre
église, en nous servant des moyens que
Dieu nous a donnés pour éloigner le
sommeil des yeux de ceux qui nous
sont confiés, et aussi... de nos propres
yeux ! « Vox ».
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L'EVANQII-E
Déclaration de la Conférenct Uninrselle de Lausanne.
Voici les termes par lesquels la Conférence a défini le « Message de l’Eglise
au Monde », et a exprimé la foi commune
de tous les délégués. Grecs orthodoxes et
Chrétiens orientaux. Anglicans, Vieuxcatholiques, Protestants de toutes dénominations, depuis les Luthériens les plus
conservateurs jusqu’aux Quakers ultraspiritualistes.
Nous, membres de la Conférence Universelle des Eglises sur les questions de
Foi et d’Organisation, réunis à Lausanne,
du 3 au 21 août 1927, sortîmes d’accord
pour présenter la déclaration suivante
aux diverses Eglises comme le « Message
de l’Eglise au Monde » ;
1° Le Message de l’Eglise au Monde
est et restera toujours l’Evangile de
Jésus-Christ.
2° L’Evangile èst la « Bonne Nouvelle »
du Salut sur cette terre et dans l’audelà, le don de Dieu en Jésus-Christ à
l’humanité pécheresse.
3° Le monde a été préparé à la venue
du Christ par l’Esprit de Dfeu agissant
dans l’humanité entière, et spécialement
par la révélation de l’Ancienne Alliance ;
puis « quand les temps furent accomplis »,
la « Parole éternelle » de Dieu « a été
faite chair », elle est devenue homme ;
JésusTChrist, Fils de Dieu et Fils de
l’homme, « plein de grâce et de vérité ».
4° Par sa vie et son enseignement,
par son appel à la repentance, par sa
proclamation de la venue du Royaume
de Dieu et du jugement, par ses souffrances et par sa mort, par sa résurrection et son exaltation à la droite du
Père, par l’envoi du Saint-Esprit, le
Sauveur nous a apporté le pardon "des
péchés, il nous a révélé la plénitude du
Dieu vivant et son amour insondable
envers nous. Cet amour, qui se révéla
dans toute sa plénitude sur la Croix,
nous appelle et nous entraîne à une vie
nouvelle de foi, de sacrifice à nousmêmes, de consécration au service de
Dieu et au service des hommes.
5° Jésus-Christ le Crucifié et le Vivant,
le Seigneur et le Sauveur, reste le centre de l’Evangile prêché aux nations par
ses apôtres et par son Eglise. Et parce
que Jésus-Christ est lui-même l’Evangile,
le Message de l’Eglise au Monde est
mieux qu’une théorie philosophique,
mieux qu’un système théologique, mieux
qu’un programme de civilisation matérielle. Car Dieu, par l’Evangile, fait de
notre vieux monde, esclave du péché et
de la mort, un monde nouveau. Davantage, l’Evangile est la victoire sur le
péché et sur la mort, il est la révélation
de la vie éternelle en Celui qui rassemble en une « communion des saints », la
famille de ses enfants sur la terre et dans
les deux, les associant dans un même
service, une même prière, une même
adoration.
6® L’Evangile est l’appel prophétique
adressé au pécheur pour qu’il se convertisse à Dieu ; et c’est la joyeuse nouvelle que la foi en Christ justifie et
sanctifie les croyants. Il assure la consolation à ceux qui souffrent ; aux captifs
il promet la « liberté glorieuse des enfants
de Dieu ». L’Evangile met la paix et la
joie dans les cœurs ; ceux qu’il inspire
renoncent à eux-mêmes, ils sont prêts
pour le service de leurs frères et pour
l’amour compatissant. L’Evangile offre le
but suprême aux aspirations de la jeunesse, la force aux travailleurs, le repos
aux fatigués, la couronne aux martyrs.
7“ L’Evangile est la source de l’énergie nécessaire à la régénération de la
société. Il montre la seule ■ voie ouverte
à l’humanité pour se libérer des haines
de race et de classe qui la ravagent, il
est le seul moyen de garantir le vrai
bonheur de chaque peuple, ainsi que
l’amitié internationale et la paix. Enfin
l’Evangile est un appel miséricordieux
au monde nen-chrétien, en Orient et en
Occident, une invitation à posséder la
joie promise par le Dieu vivant.
8® L’Eglise sympathise avec l’angoisse
de notre génération, elle comprend sa
soif de sincérité intellectuelle, de justice
sociale et d’inspiration spirituelle ; et elle
lui apporte, dans l’Evangile éternel, la
réponse à tous les besoins et à toutes
les aspirations providentielles du monde
moderne.
L’Evangile reste donc à jamais l’unique
chemin du salut. Et aujourd’hui, comme
hier, par la voix de l’Eglise, le Christ
vivant continue d’appeler le genre humain ; « Venez à moi... ! Celui qui me
suit ne marchera pas dans les ténèbres,
mais il aura la lumière de la vie ! ».
Lausanne, 19 août 1927.
LES EGLISES DU ZAMBÈZE.
Les églises... cela peut vouloir dire deux
choses ; les lieux de culte où est prêchée
la Parole de Dieu, ou bien la communauté
des gens qui ont cru et qui se sont groupés autour des missionnaires. Cela peut
être : l’église « maison de Dieu », ou bien
l’église « assemblée des croyants ».
Il y aurait beaucoup à dire sur l’église,
« assemblée des croyants ». Peut^tre vous
en parlerai-je à une autre occasion. Aujourd’hui c’est des églises « maisons de
Dieu », que je désire vous entretenir. Des
églises teilles que les voit le voyageur parcourant le pays et qui marquent pour lui
la différence entre un camp de marchands
et une station missionnaire.
Il existe deux genres d’église dans le
pays : l’église de station et l’église d’annexe. On pourrait les comparer à nos temples et à nos écoles de quartier. Les églises de station sont, en général, de grandes
bâtisses en briques, recouvertes d’un toit
de chaume supporté par des colonnes de
bois. Le sol est de brique ou de terre battue, et ü y a des bancs de bois ou de terre
battue pour les adultes, tandis que, les enfants s’accroupissent par terre sur des
nattes. Le prédicateur se tient soit sur
une plateforme, soit dans une chaire semblable à celles que l’on voit dans nos temples d’Europe. Une table de communjpn
est placée devant la chaire, et tout cet
ameublement donne à l’édifice l’apparence
d’un véritable lieu de culte, où une ou plusieurs centaines de personnes viennent
écouter chaque dimanche la Parole de Dieu.
Les églises des annexes sont beaucoup
plus modestes. Ce sont de grandes huttes
faites avec des pieux fourchus plantés en
terre et reliés entre eux par des bois
transversaux. Les parois sont en roseaux
ou en herbe sèche, souvent recouverts d’un
mélange d’argile et de bouse de vache. Le
toit est de cliaume, mais d’une construction plus grossière que les toits des églises
de station. Les différentes pièces sont unies
par des écorces, aucun clou n’étant employé peur la construction. Une large cour
poussiéreuse entoure ce bâtiment : c’est là
que les enfants de l’école, car toute annexe
est aussi une école, prennent leurs ébats.
Ce sont des écoles très modestes qui
prennent bien vite un air vieillot et usé
et qui n’ont rien de la coquetterie de nos
écoles de quartier cachées dans la verdure
de nos vallons. De même que les églises
de stations ouvertes à tous les vents, où
bourdonnent des essaims de guêpes dont
les nids blancs pendent aux poutres du
toit qu’aucune voûte ne cache aux regards
des fidèles, n’ont rien de la vénérable austérité de nos vieux temples, et ne semblent
pas inviter aussi bien au recueilUement.
Et pourtant, elles ont un langage bien
émouvant aussi ces élises de station missionnaire, qui, si elles ne parlent pas d’un
passé centenaire, parlent pourtant d’un
passé glorieux de pensévéranoe, de sacrifices et de sang versé. Chacune est le témoignage de l’amour, de la foi, de l’abnégation des missionnaires qui ont donné
leur vie xx>ur cêtte mission. ISles sont
aussi le témoignage des sacrifices faits par
ceux qui, en Europe, ont donné leur temps,
leur argent et leurs enifants.
Construitos par les soins des miseianrnaires, avec de l’argent en grande partie
venu d’Europe, ©les sont le symbole de
ce que l’Europe a fait pour l’Afiique.
Tandis que les églises des annexes, construites par les gens de l’endroit avec les
ressources du pays seulement, sont dai^
leur humilité le symbole d’un peuple qui ^
se réveille à la recherche de la lumière
par l’instruction, et d’une jeune égHae
indigène qui cherche à s’étendre et à
progresser.
Humbles beux de cultes où retentit chaique dimanche la Parole de la Bonne Nouvelle, que deviendront-ils dans l’avenir ?
Disparaîtront-ils un jour, emportés par la
vague puissante du paganisme et de
l’égoïsme' humain, ou bien deviendront-ils
des cathédrales où tout un peuple de
croyants viendra adorer IDieu ?
L’Eternel seul le sait. Mais la réponse
à cette question est conditionnée par notre
fidélité, à nous, chrétiens blancs et noirs,
à qui le Maître a dit : « Vous serez mes
témoins jusqu’aux extrémités de la terre ».
Léalui, jmUet 1927.
R. Coïssoir.
SOClHÉ D'HISTOIRE VAUDOISL
Un certain nombre d’opuseules du 17
février n’a pas encore été réglé. Prière
de ne pas confondre le prix de ces opuscules avec le montant des collectes.
La Société d’Histoire Vaudoise aura sa
séance annuelle, comme à l’ordinaire, le
soir du jour d’ouverture du Synode, c’est
à dire le 5 septembre prochain, à 8 h. 30,
à la Maison Vaudoise. Ordre du jour :
1“ Rapport de la Présidence et Compterendu financier ;
2° Révision du Réglement ;
3" Communications historiques ;
4° ¡Election du Bureau.
Les membres de la Société sont chaleureusement priés de prendre part à la séaiice.
Le public y est cordialement invité.
Le Président : DaIfid Jaheer.
CHRONIQUE VAUDOISE.
MM. les Pasteurs des Vallées sont instamment priés d’annoncer du haut de la
chaire, dimanche 4 courant, que V
M
aura lieu, D. V. — au Collège même —
lundi 5 septembre, à 4 h. de l'après-midi.
Le Comité.
ï: « «
Prière aux Sous-Comités et à toutes les
personnes qui ont des objets destinés au
Bazar de les faire parvenir au plus tôt à
la présidente, M.me Sophie Revel, ou à tel
autre membre du Comité Central - à Tmre
Pellice. j
ANGROGNE. A l’occasion du cinqiuantenaire de la Chapelle du, Pradutour, qui a
été inaugurée le 3 septembre 1877, un
culte- commémoratif aura lieu, dimanche
prochain 11 iSeptembre, à 10 heures du
matin, dans la Chapelle mê^. Le public
vaudois est cordialement invité.
Le programme de la commémoration,
avec le nom des orateurs, sera fait connaître ensuite. D. P.
LA TOUR. A l’occasion du Congrès Nar
tional des Unions Chrétiennes de Jeunes
Gens, qui aura lieu les 2 et 3 courant,
dans la salle de l’FiCole Normale, deux conférences publiques très intéressantes au
ront lieu dans le temple de La Tour. Ven-1
%
dredi 2 courant, à 8 h. 30, M. le docteur |
Ugo Janni parlera sur Pierre Valdo et
François d'Assise ; et samedi, à la même
heure, trois orateurs diront leurs impressions et leurs expériences sur ce sujet
général : L’heure des jeunes.
Tout le public y est très cordialement
invité.
— Le Concert de musique sacrée aura
lieu, conune nous l’avons annoncé, dimanche prochain, 5 courant, à 17 heures, dans
le temple de La Tour, Aux trois artistes
cités, il s’est ajouté un baryton puissanti
et harmonieux, M. Mario Giaccone. Ainsi
le programme du Concert présente un en-^|
semble de premier ordre ; et le public y
accourra certainement en foule.
1
■ 4
'--â
3
Void le programme ; Première partie :
Bach - Preludio e fuga in sot maggiore
(Organo - Prof. Tron) — Hændel - Am
- daJ « Serse » (Soprano - Sig.na Vidossich)
- Bcclès - Sonata (VioJSno >- Si.gna GuérinDesjardins) — Corderà - Padre Nostro e
Tosti - Preghiera (Baritono - Sig. Giaccone)
- ¡Padre Martini - Am con variazioni
(Organo - Prof. Tron). — Deuasièma partie : Schumann - Notte (M luna e Verdi OtéUo - Preghiera (Soprano - Sig.na Vidossich) — Bach - Adagio e Lato - Romance (Violino - Sig.na Guérin-Desjardins)
— Palestrina - Ave verum (Baritono Sig. Giaccone) — Bach - Passione di San
Matteo (Finale - Organo - Prof. Tron).
Les billets sont en vente dans les principaux magasins, et pourront aussi être
pris à la porte du temple.
VALDESE. Une lettre du pasteur en
retraite M. P. E. Monnet, nous annonce
la mort de M.me Long née Gaydau, femme
du syndic de Valdese, M. Jean Long, établie à Valdese dès la fondation de la Colonie, en 1893.
« M.me Long fut un modèle de femme,
vaillante, bonne, dévouée à son mari et à
ses deux filles : M.me Mangione, femme
du Pasteur italien: de New-Jersey, et M.me
Griegg. ¡Elle s’acquitta aussi fidèlement de
ses devoirs de membre de l’église, s’intéressant aux multiples activités de la congrégation ». Atteinte dans .sa santé depuis
quelque temps, « elle s’endormit paisiblement dans le Seigneur», le 4 août.
Son ensevelissement réunit une vraie
fouie au cimetière vaudois, des amis et des
connaissances accourus pour dire leur sympathie à la famille affligée et donner un
dernier gage d’affection à celle qui s’en
allait, emportant tous les regrets. Le service funèbre, à la maison mortuaire et au
cimetière, fut fait par les pasteUrs MM.
Jean Pons, Verreault et P. E. Monnet. «
« Que Dieu soutienne et guide notre
bien-aimé Jean Long' et toute sa famille ».
P. E. M.
Noiiyelles de la semaine.
Un projet de nouveau Code Pénal fut
dernièrement examiné et approuvé par le
Gouvernement, en attendant la sanction
du Parlement. Il comprend non moins de
751 articles au lieu des 498 du Code Zanardèili actuéllement en vigueur et établit
des peines pour les différents délits ; amendes, réclusion, travaux forcés, mort. La
peine de mort pour crimes contre l’Etat,
trahison en temps de guerre, parricide,
uxoricide, sera exécutée dans l’enceinte
même des prisons, loin du public, moyennant fusillement. Entre autres nouvelles
peines, nous remarquons celle de l’emprisonnement jusqu’à %m an pour quiconque
offenserait de quelque façon, publiquement, « la rebgion de l’Etat » ; les offenses éventuelles aux autres, religions qui ne
soient pas celle de l’Etat n’étant pas mentionnées, il ne devrait pas nécessairement
en lésulter que ceux qui s’en rendront
coupables vont demeurer impunis.
A 1 occasion du premier anniversaire du
fameux discours de Pesaro — où M. Mussolini prenait l’engagement solennel de
« défendre la lire jusqu’au dernier sang »
— il a été fondé à Rome un Comité d’action des Prix ayant pour but de fournir
d’amples données au Gouvernement qui
doit résoudre le problème difficile de l’équû
libre entre les prix en gros et ceux au
détail. Et il n’est pas impossible que, vu
la résistance des boutiquiers à diminuer
leurs prix, nous n’ayons bientôt un décret-ioi qui bmite la vente au détaü comme
oh vient de limiter les loyers des appartements. Ce ne serait que justice. ’
Le prochain Conseil des Ministres n’aura
lieu que vers la fin du mois courant et
devra s’occuper, entre autres choses, du
remaniement des tributs locaux.
Sur l’initiative de l’Aero Club d’Italie,
on a ouvert une souscriptrôn populaire
dans le but de recueillir des fonds suffisants pour l’achat d’un aéroplane que Chacune de nos provinces offrirEiit à l’Etat.
En approuvant la louable initiative, M.
Mussolini exprime le désir que la souscription soit spontanée et formée de . petits
dons : « il faudra tenir compte de la valeur symbolique de chaque offrande».
Le Président de la république de Liberia, arrivé à Turin le 24 août, a été reçu
avec tous las honneurs, au palais rp3^ de
Turin, par le Roi venu expressément de
Valdieri en automobile. Etant rei)arti le
soir même i>our Rome, il y fut reçu, le
lendemain, en i’abisence de M. Mussolini,
par l’hon. Grandi, qui offrit au Président
et à sa suite un dîner à l'hôtel des Ambassadeurs. Le Président a également tenu
à présenter ses hommages au Pape, qui
lui fit le idus cordial accueil.
— L’exécution de Sacco et Vanzetti a
donc eu lieu le 22 août, à minuit, les juges
étant demeurés insensibles aux invocations
de la ¡Défense, aux pressions et aux meinaces provenant de tous lés pays du monde
civilisé, aux ardentes suppUcations de la
femmei de Sacco et de la sœur de Vanzetti
qui avaient traversé l’Atlantique dans l’espoir fallacieux dé les apitoyer. Mais le
doute au sujet de leur culpabilité continue
à planer et c’est ce qU’il y a de plus grave
dans cette triste affaire. Las déplorations,
les démonstrations, les grèves, les désordres, les conflits avec la force armée ayant
eu heu avant et après l’exécution à Genève,
Paris, Berlin, Pittsbourg, Boston, et dans
maintes autres villes d’Europe et d’Amérique, n’ont fait que nuire à la cause de
nos deux anarchistes, avant l’exécution, et
ne servent qu’à aigrir les esprits, de part
et d’autre, après.
— Après des pourparlers d’ime longue
durée, un accord commercial a pu être conclu entre la France et VAllemagne, traité
par lequel les deux pays s’accordent réciproquement la « clause de la nation la plus
favorisée ». On en attend, de part et
d’autre, de sérieux avantages et l’on va
jusqu'à définir l’accord une « Locamo
économique ».
— Japon. Les manœuvres navales ayant
lieu ces jours-ci dans les eaux japonaises,
ont été attristées par deux graves collisions où 129 marins ont trouvé la mort. Il
s’agit d’un premier destroyer qui, par une
nuit très sombre, a été heurté par un
croiseur et coulé à pic, et d’un deuxième
destroyer — également heurté par un autre croiseur — qui sera remorqué à terre,
mais dont l’équipage perd 27 personnes.
— EtatjS-Uràs. A la suite des tumultes
ayant eu lieu pour l’affaire Sacco et Vanzetti, le Congrès va approuver sous peu
de nouvelles restrictions et limitations au
sujet des immigrés. La loi sur Vémigration
sera rendue toujours plus sévère et les
autorités vont avoir la faculté d’expulser
quelconque étranger, même s’il a été admis aux Etats-SUnis sur la base de la quote
établie annuellement pour chaque nation.
— Angleterre. Lord Robert Cecü vient
de domier sa démission de memibre du Cabinet et de chef de la délégation anglaise
à la Société des Nations. Interwievé'à ce
propos, il déclare qu’aucun motif personnel ne luli a inspiré cette décision ; mais
il ajoute : « Je ne me cache cependant pas
que sur la politique générale du désarmement, la majorité du Cabinet et moi ne
sommes réelle ment pas d’accord ».
■— Deux héroïques aviateurs américains:
W. Brock et Edouard Schlee ont projeté
de faire le tour du monde en aéroplane,
en 25 jours. Parti de Terre-Neuve, l’appareil franchit la première étape à travers
l’Atlantique en moins de 24, heures et atterrit à l’aérodrome de Croydon. Jon.
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NoMelles religieoses et faits divers.
Vatican. Avant la grande guerre, la
principale source de revenus du Sb^iège,
à savoir le « denier de St-iHerre », rapportait annuellement environ 14 miMions de
lires. Aujourd’hui c’est 140 millions par an
qu’on récolte de ce chef, et les Chevaliers
de Golomb y sont pour une somme formidable. Les dépenses pour les traitements
des cardinaux, , nonces, vicaires apostoliques et les 2.000 employés du Vatican, se
chiffraient par 10 millions avant la guerre ;
aujourd'hui par 50 et plus, à ce qu’on dit.
» «
Asie. Les .missionnaires américains quittent la Chine. Selon la revue Dos evangelische Deutschland, le Gouvernement américain a donné l’ordre de quitter la Chine
à tous ses ressortissants travaillant dans
ce pays au service des Missions. Ceux-ci
sont au nombre d’environ 5.000 : mission*naires, médecins, professeurs, instituteurs
et institutrices. La Kölnische. Zeitung considère, cet exode comme une catastrophe
pour la civilisation en Chine. C’est en tout
cas un événen»nt d’une extrême gravité
pour l’avenir et le développement du christianisme chinois. (Semaine Religieuse).
* » *
Iles Britanniqots. L’église presbytérienne d’Irlande, qui pratique une large
circulation et une vente considérable de Bibles dans la partie catholique-romaine de
cette île, a été dernièrement beaucoup encouragée par une circulaire pastorale du
cardinal O’Donnel, dont les termes sont dignes d’être citrâ.
« Il y a, écrit-il, de bons et de mauvais
livres. Mais le meilleur de tous les livres
est le, Nouveau Testament ; lu comme on le
doiV-avec un esprit dévot, il donne le dégoût des mauvais livres ». Et il ajoute :
« Cela ne prendrait pas beaucoup de temps
d’apprendre par cœur un des Evangiles,
et le jeune homme qui l’aurait dans sa
tête y aurait une bien précieuse base d’éduqation. Mais nous n’avons pas besoin d’en
confier absolument les paroles à notre mémoire. Sans doute le texte inspiré s’adapte
si bien au sujet sublime qui y est traite
que la méditation pieuse en laisse beaucoup de termes dans notre mémoire.
L’Eïvangile contient la vie, les œuvres et
les paroles du Roi que nous servons, telles
que l’évangéliste les a recueillies.
« Il nous offre le testament qu’il a scellé
de son sang. Dans un langage plein de consolation divine, il nous offre sa pensée et
son cœur, sa miséricorde et son amour.
Que donc le père de famille, qui tire de Dieu
son autorité, en use avec toute bienveillance, mais avec la ferme détermination
de faire que l’Elvangile de Christ soit le
livre le mieux connu dans le cercle de la
famille ».
Il n’est pas surprenant, après cela, que
l’année dernière ait vu tin accroissement
de là vente des îfcritures, et que les colporteurs bibliques soient entrés pour la
première fois dans 20.755 miaisons cathoîiques-roraainas.
(giuarterly Register de. l’Alliance panpresbyt.).
-T- Présidence à deux. L’Union des Eglises copgr^ationalistes d’Angleterre et du
Pays àe Galles vient d’appeler à la présidence, non un homme, mais deux MM.
Smith et Wrigley. A la fin de leurs études
théologiques, il y a une trentaine d’années,
deux jeunes gens qu’unissait une étroite
amitié, se présentèrent pour être envoyés
conjointement dans une église quelconque.
Ils demandaient seulement que ce fût une
communauté urbaine pauvre, et qu’on leur
laissât une grande liberté. Ils étaient prêts
à se contenter, entre eux deux, du salaire
d’un seul pasteur. On les envoya à Leeds,
où ils ont exercé leur ministère commun
depuis lors, relevant une église quasi-nur
née et exerçant une influence considérable
dans ce centre inclustriel. La carrière de
ces deux amis est peut-être un exem'plè
unique dans l’histoire du pastorat protestant ; et maintenant les églises congrégationalistes viennent de leur conférer l’honneur suprême en les appelant à présider
ensemble l’union congrégationaliste pendant une année. (Semaine Rdigieme): _
— Activité de la Société Biblique Britannique et Etrangère. Dans son dernier
rapport, cette puissante Société annonce
que, l’an passé, elle a traduit la ¡Bible dans
14 langues nouvelles, dont 9 dialectes africains. Il existe donc aujourd’hui 593 traductions des Saintes'-Eîcritures. La Société
a livré, durant les douze derniers mois,
10.128.087, ouvrages, soit 1.136.123 Bibles
entières, 1.219.997 Nouyeam Testaments,
7.771.967 portions du Sainb^ivre. Malgré
les troubles de Chine, eflle a pu, en. 1926,
introduire 4142.i000 exemplaires dans ce
pays. Ses agents n’ont toujours_ pas l’autorisation de pénétrer en Russie. Cependant, elle, est parvenue à imprimer, à Léningrad, Une petite édition de 25D00 Bibles russes.
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Regno, fino ad 15 Agosto 1928.
Pensées de Tolstoï.
Christ nous révèle la vérité. Bi la vérité
existe théoriquement, elle doit aussi exister pratiquement : et si la vie en Dieu, est
heureuse et vraie, elle doit être appliquée
à la vie réelle ; car ou bien la vie réelle
doit se conformer à la doctrine de Chnst,
ou la doctrine de Christ est fausse.
Que chacun évoque les moments douloureux de sa vie, qu’il se rappeSile les souffrances physiques et morales et_ qu’il se
demande au nom de quels principes il a
supporté tant de maux : selon l’esprit de
Christ ou selon l’esprit du monde ? Que
l’homme sincère repasse le cours de son
existence, et il constatera de n avoir jatmais scflilfiert en suivant la 'doctrine de
Christ, mais que la plus grande partie des
malheurs de sa vie lui sont venus pour
avoir suivi la morale de la société d aujourd’hui, en résistant à sa propre
- conscience.
Christ appelle les hommes à une source
d’eau pure, qui leur est très proche. Néanmoins, üs .souffrent la soif, ...ils boivent
le sang de leurs semblables, parce que
leurs maîtres disent qu’ils périmaient s’i^
allaient à la source à laquelle les convie
le Christ. Et les horames meurent de æif
à deux pas de la source, sans oser s en
approcher. Il suffirait d’avoir foi dans les
enseignements divins, d'aller, nous toœ
qui avons soif, à la source, pour découvrir
la perfidie de ceux qui nous guident et la
puériüté de nos souffrances ; nous jurions alors combien le salut nous étaat
proche ! De cette sorte, l’abommable mensonge dans lequel le monde se débat serait dissipé.
Le travaü et non l’oisiveté est la
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source de la félicité. Pfersonne ne peut se
passer de travailer : et cela de par la nature même de l’homme. U en est de même
des animaux : du cheval à la founni. Il
faut rejeter la superstition barbare qui
fait regarder comme heureux seidement
l’homme pisif et qui vit de ses rentes.
TonSTOï.
La crédulité.
Ce défaut, qui nous amène à croire toute
chose, à croire tout le monde sans discernement, vient de l’ignorance ; ü vient aussi
du désir que les choses que nous croyons
parce que nous les aimons et qu’elles nous
sont utiles, soient vraies ; il vient enfin
d’un esprit fatigué de douter, d’un esprit
qm, n’ayant pas su se contenir dans les
limites que la prudence et la simplicité
prescrivent dans l’examen des choses qu’il
faut croire et ayant voulu être plus qu’un
homme, tombe en enfance par lassitude et
dans ime puérile crédulité.
Il arrive alors souvent que celui qui ne
croit pas en Dieu, croit aux hommes ; celui
qui n’accepte i>as les vérités sublimes, admet les idées les plus étranges, les fables
-les plus absurdes, et devient l’esclave des
sottes opinions qui sont de mode.
Le chrétien n’est ni inciédule, ni cré.duje, parce qu^ii a vaincu l’orgueil, humilié sa raison devant Dieu et a reçu la foi
;qui tranquillise l’esprit et lui donne une
sagesse et un force surhumaines.
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agisce dolcemente, regola in pochi
giorni le lunaioni del corpo
Disinfettante
Depurativa
Rinfrescante
Contrariamente ai purganti violenti rEUCHESSINA, non irrita
I intestino, ma lo regola.
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