1
Année Xlü®.
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.So lïi ni a jx'O
La fin du projet d'union. — Le premier
congrès des Unions Chrétiennes d’Italie, n-;
Les prix du concours pour l’observation du
n pos. — Pour le temple de Prairiol. —
Évangélisation. — Noiiofllrn —
— ChronigHfi rniidnhr. — Annonces,
L4 FIN Dl l’ROJET D’IPilOiN
Aprè.s le vole unanime de l'Assomblée Liljre de Florence, reji-tant
en bloc toute.s Jes modjiiçalioJis
adoptée.s ujjaniiuéuient par. le Synode Vaudüis,,il n’esl plus personiii.' qui sentisse des illusions
.sur le final du projet d’Union
eiit.r.e H*;gIise Vaudoise et l'Église,
Libre.
Ceux qui voient dans l’union,
non ^t'uleiitent intérieure, mais
visible, des chrétiens, un devoir
et une condition de succè.s dans
l’œuvre de Di,eu, en seront attri.stés; ceux qui voient dams la
m.ultiplicité 'des dénoniinations ,,
en Italie, un signe de vie et de
progrès,..en tressailleront de joie',
S’ui'mut la Kfin'tr! nvee In r}t:(r/lé. lífii. i\*, 1.'»,
— mais, quels que soient les
sentiments qu’il éveille , le nau-^
frage du luojet d’Union peut .se
considérer désormais compie un
fait accompli. Il n’y a , en effet,
aucune probabilité que le prochain
Synode recqni?nence une discus.sion sur la base du projet primitif, qui e.-t la. seule qu’ait acceptée
r.Assemblée lábre.
.Si les récrimination.? servaient
à queb|ue chose., nous pourrions
eu remplir aisément quelque.S|,colontie.s, en soiimetlant à un .examen rigoureux le rapport de la
commission l,.ibre sur les modifications synodales. Nous pourrions montrer que les sacrifices
de l’Eglise Libre qu’elle a si bien
fait ressortir' en les mettant en
contraste avec l’égoisme apparent
des Vaudoi.s, ne sont pas .aussi
réels qu’ils paraissent au premier
abord. Quitter un régime arbitraire quaflt A la consécration
pour entrer dans un régime d’ordre
qui garantit la capacité des mi-
2
178.
nistres, n’est pas un sacrifice bien
grand pour les églises.
Accepter l’autorité d'un Synode
où l’on est représenté par des
ministres et des laïques en proportion éqnitable; céder des propriétés qui sont actuellement,
devant la loi, individuelles, à
une église reconnue par 1' Etat
comme' Ente !torale ; échanger le
Collège fibre dé Rome pouitl'Eeole
de Théplogie de Florence^ et une
constitution en formation pour
une autre plus cdniplète, — tout
cela ne constitue pas, à y regarder de près, un sacrifice bien
considérable.
Noiis ifions même jusqu’à dire
qu’une église qui compte seize
années d’èxi'stence n’est pas appelée à faire un grand sacrifice
lorsqu’elle renonce à lin nom qui
n’a pas'eu lé temps' de riiettre
des racines bien profondes. Le
vrai sacrifice'qui se présentait à
l’Eglise Libre , consistait à accepter, pour un temps du moins,
et malgré les railleries de certaines
gens, le nom Vaudois, à renoncer
à la réalisation immédiate àe son
idéal pour’se contenter de faire
uh pate' verS ce but.'"
■ I'
* ★
!<n I
Dire, en effet, cpmnié l’a fait
la Comm'issiO|n, qüe les Vaudois
n’ont pas compris’l'idéal de ÎÉglise,, rjbre, n!est pas ’sérieux.
Non seulement le Synode l’a compris, mais ,' dans les art. 'et 5®
modifiés, il a' donné sa sanction
à^çet idéal et il a exprimé le
vceu de le voir un, jour réalisé.
) ■ iM’ f ' , ’
il 3- fait plus, il s’est déclaré
prêt à renoncer au nom vaudois
lorsque l’heure de la formation de
l'Eglise Evangélique d’Italie aurait
sonné. Cette heure, à l’état actuel
du développement de l’œuvre évangélique en Italie, ne lui paraît
pas venue encore. Demander que
l’on fixe d’avance le moment favorable que la Providence de Dieu
pourra marquer pour la réalisation de ce vœu, demander que
l’on fixe le nombre de communiants .nécessaire pour prendre le
nom de Chiesa Evang. d'Italia,
nous paraissent des demandes
d’enfant impatient.
Déclarer d’avance que les autres
dénominations ne se sentiront
jamais attirées vers l’idéal qu'ont
caressé les hommes de l’Egli.se
Libre , c’est, à iiotre avis, aller
trop loin. Le mouvement qui va
se produisant dans le champ des
missions ,, là où les églises sont
arrivées à leur majorité, pourra
se produire un jour en Italie,
lors^i^^' 'fermes ië sellitiîrbnt
assez fortes per far da sè. Ce ne
seront pas alors les théories des
admirateurs de la multiplicité des
dénominations qui arrêteront le
mouvement irrésistible qui poussera les italiens, croyants au même
Evangile , à se donner la main.
Si ce jour tarde à lùire, ce
n’esit pas une ratsbn de désespérer.
¥
* *
Comme résultat positif'des longues discussions auxquelles a
donnéi lieu le projet d'Union,
que restera-t - il T Sans doute, une
triste vérité aura été prouvée une
fois de plus; c’est qu’il est infiniment plus facile de déchirer
que d'unir, qu'il est plus facile
3
.119..
de former une division que de
la guérir. Mais, à part ce résultat
humiliant, il restera le fait quê
deux églises se sont rapprochée^,
ont appris à mieux se connaître
et à mieux se comprendre. Il
restera le fait que la question de
la formation d’une Kglisç Evadgélîque réunissant en un faisceau
les protestants italiens, a été
portée devant le public et discutée'.
Il restera le fait que deux é
. ,1 ; !
gljses ont I donné leur sanction
solennelle à uii idéal ,,qi-q est
peg^rétre encore bien éloigné, tn9.is
qui n’en est pas moins^ noble et
grand.
Ces seniences-lfi, si Dieu daigne
les arroser d’en-Haut, ne seront
pas perdues pouf l'avenir.
. .. H. B.
Li miHËRi‘C0I\GK£8
des floioas Chrétiennes d'Italie
DEUXIÈME LETTRE.
Florence. Je 7 juin
kônsleur le 'BÎrbcteuir, ■
L’élude des moyens à employer
pour augmenter le nombre des Unions
Chrétiennes devait nalureliemént venir
en première ligne an Congrès. Nous
eûnles,'‘* sur ‘ce sujet, un excellent
rapport (lë M’’ Morglia, qui ' sera
imprimé, tout vif, suivi de l’êxposé
de quelques idées pratiques de'M'“'
le D'' Gay, et d’une discussion soutenue et très intéressante à certains
moments. Somme toute, on s’arrête
sur les idées suivantes:
1. Que les Unions existantes s’efforcent de devenir vivantes et âUlives
au point de donner à'ceux qui n’en
font point encore partie le désir
d^y entrer, et aux communautés évangéliques qui n’en possèdent pas
jbsqu’ici, celui d'en fonder!• une au
plus tôt. I
2. Que les Unions de l'la même
région se constituent en groupes en
élisant des Comités régionaux edans
Ip but de faire connaître'autour d'eux
l’œuyre des Unions et d’en accroître
l’influence et'I©■nombre.'l'ii 'i ! > ‘
3. 'Que l'on encourage la formation
d’Unions Chrétiennes 'spéciales parmi
lès jeunes garçons qui be 'èont pas
encore en âge d’être ‘reçus comme
membre effectifs des Unions 'esistanles., . i-.i i , i,r.
4. Que le Comité National (lorsqu’il
existera) — après avoirreçu l’adhésion
de la miijorilé des Sociétés existantes,
qui devtrbnt en assurer l’existencei"*—
.s’occupe de fonder un BMelin^ des
Unions Chrétiennes d’Italiè'. ' 1
I
■.ini
■ "■ i= i,.| •. , Ih.';
Dans u(ie séance tenue le mpliq jîq
l’Ascension, avant le çujtè, pptis
abordons la question assez épipeu^ë
des rapports des Upions avec l’Eglise.
Le rapport écrit sur ce sujet est dû
à M" L. Gerosa de Milan, ie rapport
de vive voix à M'’ Romano de Venise.
Les idées'pl'éfldmMànjféè ’Bertfefe deux
rapports et de la discussion qui suivit,
furent:rque- les üniôns: .dôivéni être
indépendantes des Eglises, quoiqu’en
relations fraternelles avec ellesp qulelles doivent être'ouvertes aiif'x mèrribres
de toutes les dénominations et servir
de traits d’ünion-ëntr’eiies.Des Eglises
de leur : côté doivent', favoriseri iës
Unions, sans exercer sur elles'aucune
espèce de pression. i i '■ .n . 1
' La discbseior* flil'suTtoiiil vive 'Siir
le point suivant : les pasteurs doiventils être membres effectifs des Unions
4
..—....—-.--.ISO
Chréliennes? Les uns voudraient les
rélégner dans les rangs inoffensifs
des membres honoraires, et les exiler
surionl de la présidence et même de
radministration, car là où un pasteur
présideiOu gouverne il est diiïicile que
la dénominalion qii’ il représente ne
prenne peu à la fois tonie la place;
à eela se rebellent quelques p;tstenrs
présenls ¡quii font, observer que près
de la moitié dêSîUnions Chrétiennes
exislaiales doivent latvieaux pasleurs
qui les président le plus souvent
encore. Il est iévident que l’on ne
peut élahJir de lègle a]).solue .sur ce
point, car s’il esl des unions qui
vivent et prospèrent sans que les
pasteurs, s’en.mêlent, il en esld’aiitres
qui ne pourraienl se passer de leur
concours as.ùdu. A notre avis c’est
anx pasleurs surtout qu’il apparliunl
de' décidea.'.bi question,
Ils serorU)ts;êp;heurôux de s’abstetiir
et de laisser faire lorsqu’ils verront
que l’on peut se passer d’eux; et
tout disposé^' ît venir'en iitde ir'leùrs
jeunes frères lorsqu’ils jugeront la
chose utile et coùvèniible. ^ '
' ' (à suivre).'
A.* Mbu.lè.
n
■Ci il U ■ >/,
1 LKS PRIX m C0!\(;O[]RS
l/observalioii' tiu re|ios
.‘il’
La commission nommée par la Société des Traités Religieux;, de Florence pour examiner les manuscrits
du concours sur l’observation du jour
du repos en a reçu dix-huit et les a
examinés avec soin.
Les membres de la Commission sont
unanimes pour se réjouir de la quantité et de laibonté flu travail qpi s’est
fail* • î! "'■'.•1 > ■ -1 ' ': il . I . i,
Quatre manuscrits ont particuliéreipent frappé i’atlenlion de la Commission. Celui qui portail l’épigraphe:
A 1ère flammam, a été jugé digne du
premier prix de fr. 750 conime étant
bref, intéres-sanl et propre à produire
une impression sériemse. Il appartient
à Mr. le pasteur William Meille de
Turjn. Le second prix a été assigné
au travail de Mr. F. Sciarelli pasteur
wealeyen à Naples. Pour 1*arnpleut
et ia limpidité avec laquelle il traite le
sujet ce travail est égal si ce n’est
ppérieur au premier. Mais il a paru
être d’une milité rnoins générale.
Ont en outre reçu une mention honorable les travaux- de Mr. Etlore
Ageno de l’Eglise baptiste et de Mr.
Edouard Jalla pasteur à Soglio.
Fh>n*rii’(* NI M;if IHH7. '
La Commimon
P. Geymonat D. D.
C. Toi lis.
H. Piggot.
R,(S.îLes inanijisçrils non çonrpnnés,(peuvent être réclamés auprès de Mr. G. 1!. tVill,
,51, via Serragli, Florence.
ronr le Temple île Prami||
' ’ ' Vr;iÀio|, le 8 j<iin'hR8”.
Monsieur le Rédacteur,
. Voua avez inséré déjà dans lefénioin
quelqçfis détails çoncernapt nos,.j[)rojelfS dp,,çonstrup|ion ; permetlez-npiis
de. reçourii’ encore à votre, obligeance
pour ndresserj un appel au,XjJeçteur.s
du Témoin qui s’iiltéres.senl si la pçospéfité de notre église. Nous yous^e.['iony, reconnaissa.nls si,,yous pouviez
recueillir et publier les dons qpi seraient destinés à ,cet|qhjet. ^
.Nous,ne revenons plus sur les raisons qui opt déterminé le Consistoire
5
.. I8i
à entreprendre la constriielion ,d’un
npuveau, leniple (V. Témoin N. premier). 11 sufTil, de rappeler que lious
.sommes mal pourvus de locaux publics
pour le culte et pour les écoles centrales et que-nous avon.s dans le grand
temple, délabré et abandonné depuis
des années, tous les matériaux nécessairesexceplê la chaux, pour
nous procurer des locaux convenables,
il , - . . • ;l. i 1 i - .,i- '
Grâce au généreux don de la 137
mille Long de Pignerol, tipus avons
maintenant mis la main à l'œuvre. Le
nouveau temple, contrairement à celui
qu’il ^oil remplacer, est d’un style
fori, simple. C'est un rectangle ^ long
de vingt mètres et large de quatorze,
disposant de huit fenêtres, toutes
latérales; un péristyle ; en formera la
façade. Les murs atteignent déjà quelques mètres de hauteur.
La paroisse a Tait un effort sérieux
pour apporter son concours à celle
œuvré'.’ Des 240 ”famiHes dont elle se
compose, '211 ont pris part à une
soiiscripliori qui a dépassé dôme ceniü
francs et 18â familles ont promis
chacune trois journées de travail gratuit. Si l’on évalue la journée à francs
1,50 seulement et qn’on ajoute cela
à la sofff'b^ sojf.ici'Ue et versée déjà,
en grande partie, on dépasse les 2000
francs. Mais ces fonds ne suffisent,
car si nous ayotus/la plupart des malér,i,aM)t^, la main d’œuvre est chère:
c’est, l’expérience que nous faisons.
Depuis quelques semaines, nous ayons
vinç cinquantaine d’ouvriers,, parmi
lesquels environs dix-sepl maçons. Si
nous, sommes allés de l’avant, c’est
parce quç.nous avions confiance q.ue
le Seigneur qui nous avait qiis h
. même de commencer nous permeUrail
aussi d’achever. Nous sommes-nous
trompés? Nous ne croyons pas. i
Notre premier appel a déjà été entendu; un infatigable ami'''des vaudoi.s
a pensé à nous, quoique nous lui
soyons inconnus, et nous a prdcuré
le don qui ouvre la souscTiptidn à
laquelle nous' venons prier nos Chers
frères des autres paroisses, de‘bien
vouloii'-prendre, part, ils noilS'permettront ainsi de mènef à bonne fin
deux œuvres é^alèment utile.s: nous
pourrons lertnihei- notre léinple'
d’aboCd ¡' ensuite nous pburroiis'disposer de la chapelle actqellè"éii la
transformant en locaux fort convena^bie.s^ jour nos^ écoles. « » «|
J. Marauda pasteur.
Nous metton-s- bien volontiers 1 les
colonnes du Témoin Ja 1 disposiiion
du Consistoire,,»de,, PrarapI popty ,1a
souscription’dont il est mies,tioq,dans
la lettre ci-’déssus. S'f' Wâmol à été
malheureux d;iiisî'la'<M=i'issd’dt:i grand
temple de 184-4 ■qu’'r!iàr fallujndé^olrif
mainienanl, ce n’esi pasnia faiiUe-ide
la populalipn. On avait alors ingénieur,
conirôléiir, chefs maçons etc., ef cependant le temple fut’fondé sur du
terrain qui, à la longue, a cédéi Au
reste, il n’est péiït-êirei pasi hors: de
propos de rappeler que le temple de
1844 fut bâti entièrement aux frais du
régislre vaudo'is de, la’ commune de
Prartibl et ‘qtie ' la Paroïsse‘"ri’â pas
demandé, alors, un'seul cenlime<>ni
à! l’étranger., ni/aiix Vallées, Anjourd’iiui les.,ressources ont diminué, la
populaiicSh a dû en partie émigreiyet
l'appel que' ia Paroisse adresse aux
alurés églîsés nous sérhble ,amplement justifié.* ,i : H. BP
SOUSGRir^TIGN ‘'
en lavcnf'(lu irraple’rfe'Prfiihol
.■ 'iiv !■ .
Mrs; Mure Maerèdie of Perceton par
.Doet. SteWarl - .. . Pr. 879 50
Un .ancien Piiamoliu . , >>., ,|..2l).
L. F. . ,i. . . .■ »■ 2-
6
182.
Evangélisation
Sicile. — Lu Cpnférence de-dislrict
réunie à Riesi, le 31 mai, a nommé
comme député an prochain Synode
M. le capitaine Vincenzo Mineo, membre fidèle et nclif d’nne église sicilienne et converti du Catholicisme.
Turin. — La Conférence du district
Piémonl-Ligurie se réunira lei-ijuin
à Turin à 10 heures du matin. Les
pasteurs des Vallées y sont invités.
iïottiDflle0 retti^îcueee
La Mission urbaine de Berlin a tenu
le 6 mars son assemiblée annuelle,
dont un journal allemand nous apporte le compte rendu que voici.
«M. Stœcker, prédicateur de la
cour, a de irouveau tracé ;le tableau
des besoins religieux de Berlin et des
services rendus par la Mission intérieure. La pénurie ecclésiastique de
la capitale est toujours criante. Sans
doute, la paroisse de Sainte-Croix,
qui comffte 60,000 âmes, va recevoir
une belle église à la place de sa pauvre petite chapelle; on va partager
les paroisses de; St-Thomas (150,000
âmes), de Si-Marc (110,000) et de
Sion (100,000) et y construire de
nouveaux temples. Mais, quand ces
trois églises seront achevées, 3erlin,
dont la population s’accroît chaque
année de plus de 50,000 âmes, compr
lera 100,000 âmes de plus, et 3 paroisses colossales'*de plus,
« Quand on passe le dimanche malin
dans un des faubourgs de la ville,
qu’y voit-on? C’est à peine si, daps
une rue etitière, 1 ou 2 personnes
se rendent au service divin. Pendant
les heures du culte, des colporteurs
vendent de cour en cpuc’déà' rb'mans
immoraux ; de jeunes garçonjs'de 10
<à 12 ans sont assis dans la rué, jo'uânl
aux caries, chantant des gaudrioles,
poursuivant de leurs interpellations
équivoques les jeunes filles qui passent ou souillant les murailles elles
palissades de dessins grossiers. La
vie de famille est aussi atteinte que
la vie d’Eglise. Sur 100 ménages de
fait, il y en a 40 d’irréguliers; un
évangéliste a trouvé dans tihé seule
maison 21 couples qui n’élaienl pas
mariés. ’' "
« En face de ces rni-sêres, lé Mission urbaine continue avec^'énergie
sa bienfaisante activité. Pefidaiif l’aii
née 1886, ses ouvriers ont fait 61,49*7
visites. Sur 3,188 enfants non baptisés
qu’ils ont rencontrés, ils en'ont fait
amener 1,345 au baptême, et sur
1,477 couples irréguliers', ils en ont
fait marier 642. La Mission est en
relation régulière avec429familles,
et l’œuvre qu’elle,,poursuit daps ce
champ de travail ne liemnure pas
sans fruit».
(Sein. Relig.)
^Iironicjue dl/ruboioe
•-r—- : ■ 'li' 1 f • I
Une'fête aux ARTiniANELtii >—
Qui fût en tré, "Dimanche dernier,
à 4 heures, dans le réfeclôire'des
Artigianelli Valdesi à Turin, aurait
été fort surpris de trouver cèlle vaste
salle ornée de drapeaux, d’ernblémes
palrioliques, de bustes et de portraits
du roi, de la reine, d’ArnaUd et de
Beckwilh, et dans laquelle étaient
réunis, faute de place, seulement les
représentants du Conseil des Artigianelli, des Consistoires des Eglises de
7
.183,
langue française et. de langue italienne', de la Socrétê des Demoi^ellès,
de la. Sodéléîdi Mutuo Soccorso jifi'H
Evangelici, de l’Union Chrétienne et
du Corps enseignant: enfin, les élèves
de rétablissement rangés sur trois
lignes. — Mais qui fut certes le plus
surpris, ce fut le héros de la fête
sans le savoir, notre cher et vénéré
M“' J. P. Meille, qui, ne se doutant
pas du piège qui lui était tendu,
avait répondu à l’invitation qui lui
était parvenue de se rendre à celle
heure au Collège dont il est le fondateur. — Dès qu’il se fpl assis, le
président du Conseil de Direction,
après avoir lu à l’Assemblée un pas
sage du dernier rapport relatif à ce
que M'" Meille avait fait pour cet
établissement depuis 1853, annonce
que ces paroles étaient parvenues à
rqreille|,el au cœur ,de notre roi qui
choisissant très ppporlunément le jour
du Slatuto pour honorer, sans distinction de culte, tous ceux qui travaillent au soulagement de leurs
semblables, avait décidé de donner
une preuve spéciale de sa bienveillance
au fondateur des Arligianelli. Et, tirant
d’une enveloppe une feuille dé papier
in il liil à l’Assemblée qu’il avait
priée de se lever, en signe de respect,
le décret par lequel S. M. nommait,
di molu proprio, M'' Meille chevalier de l’ordre des SS. Maurice et
Lazafe.'‘''
Àià lecture de ce décret, le président ajouta, en peu de mots, que
quoique tout' le mon(}e sût combien
peu M’’ Meille avait travaillé en vue
des hommes, on était bien heureux
de voir celle activité reconnue et
honorée par une décoration qu’ont
porté les Joseph Malan et les Ch.
Beckwilh et qui est la première accordée à un pasteur Vaudois. Puis,
tirant d’une écrin la croix au ruban
vert, il la fixa sur la poitrine du
vénérable pasteur qui était en proie
à la plus vive émotion et l’embrassa
sur les deux joues au milieu des
applïuidissemenls de l’AssemblçB.
M’’ t’ing. Pelfegrini au nu*ifi du
Conseil des Arligianelli, M Gustave
de Fernex au liom du Consistoire,
M' le pasteur Ch. Alb. Tron au nom
du Conseil de l’Eglise de langue italienne et M" V. Morglia-au nom de
l’Union Chrétienne, éxprimèrenl tour
à tour les sentiments des divers corps
qu’ils représentaient dans des termes
respirant l’afTeclion la plus profonde
et la plus cordiale. Enfin le vénérable
pasteur émérite se leva et d’une voix
entrecoupée par les larmes résuma
ses impressions eu ces mots: «C’est
trop, beaucoup trop, pour trop peu
de chose. Dieu est le Dieu des'petits
commencements: c’est lui qui m’a
ouvert la porte en me faisant trouver
des personnes bienfaisantes; ce que
j’ai pu faire, je n’y ai aucun mérite ».
Il rappelle à cet égard l’esprit d’humilité de M’' Malan qui lançait vertement ceux qui osaient lui donner
son litre de chevalier, il se sent tout
petit à côté d’une telle mémoire:
aussi ne peut-il dire que: merci, mais
c’est trop. Ces paroles parlant du
cœur^ furent accueillies comme celles
qui les avaient précédées, par les
applaudissements de l’Assemblée qui
s’empre.ssa autour du néo-chevalier
pour lui serrer la ruain. On approcha ensuite d’un modeste buffet où
étaient servis des rafraîchissements,
et vers 6 heures la fête était terminée, laissant au cœur de tous ceux
qui y ont pris part le plus agréable
souvenir. y. .T. P.
8
.181
¿vrN'r^ÔisoJK:^''
i;l í'i
t>n[)oiié di Bobbid PeUifefe
• ' i lii I I-' . ^ ■■ I : / • ‘ ’
,I|,.Sindaco, sp.Uosci.'Ulo,, vìhIo Tarli*
colqjl) del Ri DecreLo 19,april,e 1885j
gli aru 14„ i5, 18,;.|19 p i>2 deUie-,
gp.lamenlo 11 ollqbi'e 1885, jiioliiìca
essere yaciinle in <iueslo Comune il
posto di Maestro di 1“ e S** elementare maschile,. ¡ciijii Viiy¡aunesso lo slipendio annuo di lire;|70j) oltre Tal
loggip,,c,gitp;djiopf , , ,,
1 liloli ida presentarsi sono: 1" patente d'idoneità; 2“ certificàtoidi ginnastica, se la palcnlo è antcriorp al
1878; W cerlilicato di sana co.stiiuKioiieqfìsica ; 4'^ certificalo di moralità
relativo ;alTullimo triennio; 5*^ certificalo dii non avere avuto condanne;
6° Alto di nascilai:
I
Hobhio Pi'Ilii’e , 'ìK rtifigirin j^S7. ■ ' i ■'
il Sùidficd .■'BóN.iour.
I ’ ■ I ‘ i 1 I > I , . . i ( • .
HIST0IBB DES VAUDOiS D’ITUIB
iif!|toi$ lears origines jusqo’à nos jours
.' L, I par Km. ÇojfBA .
Piu'lie ^ '
Avant la Réforme
' ■ 1 ,
■ei: I i',
(•i ;l
• 1 i :
I ! •
Auje ^ Demoiselles Vaudoises,
amies de TEvangrélisation
Un baron Calabiais; habitant iin
village prés de Cosenza, cbercheume
demoiselle’vaiidoisc munie dn diplôme
siipérietir, pieuse 'él' c.apahle d’enseigner, ài deux filles età un garçon,
les matières des classes élémentaires.
Famille drèii' respectabi-e et.' recortr-':
mandable, séjour délicieux , ^ climat
excellent. Pour les conditions s’adresser à Mr. Pons pasteur , Chiesa Valdese, Naples.
Ce pi'Crnier volurric de ToiiVràge
du docl. prof Comba viént de'so'rtir'
dé presse. C’est un bèan v’okirrte de
378 pàg'e,s, grand in 8°. — liièsl publié sons lés aii.spice.s do.s librairies
I.ôescber et Fischbâcher el .se vend
au prix dc''ffanc.s’'(î,iïft'chez tous les
libraire^,“'y cdmpris les dèpôt.s éyan'
géliijnes. ' ” ' ■ * ’*1'
Ceux qui s’adécsseront'directenién'l
à Tailleur (üfricici d'ella Rivisirt Crî.stià'rta,' Firetizê) oul/Hieb' à Mri^’'le
pa.ifem'',b P,' PONè ' à 7brré‘ PetlUff
pourronr iivôir le volume pour''ci'iliy'
francs, payables comptant.
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Avis
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Ce soussiguc prie luslammcnt les
parents res.sortissapt, a. l’uiie.j plr
l’autre des Paroisses Vaudoises, qui
iiuraicnL des enfarits^ pour|lesquels ils
jugeraient les itai|)s de, inei* n'éces.'laireS, de vou!oir|,we qi/eiidre.p«'
delà du 20 juin couPafil^ d^^Jui ep
faire parvenir la demand(l|ac^prppagnée (CHOSE absolument lNDl,S.fENsABLE) d’nn. double ce|i-tifu;q(,, .Tun ’de
pqMêrefé, délivré par le pasteur, et
TaUtie, médkal, constatant la convenance de çelle cure pour l.a maladie,
dont Tenfanl est iravailléj ,
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'J'.ji'rn FiClice il,;i EjivaJer.i*, iiiîii 1SS7..
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J. P. ;MeillBi* pmi. ém.
Ernest (lpBEnT,,.,(í«rp)tj
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Tignerò!, lmp. Ghiantdre ét Mâscai^lli.