1
Première Année.
aOUoût <873.
N. 33.
• :(i ti ■ ‘•^ly
Woiu^na.! <iO' 'l-ï
^ r- „ : 0i>;.
: .1 : u;-‘
Vous me serez téhioins. Actes Î. 8.
Lise
Li^ne Vaiidoiso
Paraissant chaque 'Veitâredi
Suivant la vérité avec la charité.
■ f.-'
Prix be l’abobnsmknt pab as
Intérieur................I. 3
Suisse ..... »9
France, Allemagne ... » 6
Grande-Bretagne et Hollande » 8
On s'abonne: à Pignerol ait Bureau de l’administraiion ÜTaison Uical.(
A La Tour chez M. Gilli libraire.
A Turin chez M,. Goss; zia fin âuinto, n. J5.
A Pomaret chez M. Laktabi* Past. Direcimr.
Pour la Prance les abonnements se'font à la
l.ibr. Bonbodeb. M.47. gué|<ietLille.Bp4ws
' Un NdinSro sépàré':^10 centimes.
Annonces i la é.e ptge 35 centimes par ligné.
On reçoit pour Sbonnémeots et
insertions des timbres-poste de
tout pajs. ,
Somxnalx'e.
Une lettre remarquable. — L’Alliance
4e^ Presbytériens. — Correspondance. —
Pensées sur le Ministère. — Chronique
Vaudoise. — Revue Politique. — Annonce.
UI^E LETTRE REMARQUABLE
L’auteur de cette lettre, le
Doct. Seconde Laura, professeur
de médecine légale à rUniversité
de Turin, était depuis longtemps
sans doute, connu de plusieurs de
nos lecteurs comme praticien de
renom et auteur de plus d’un traité
fort estimé sur des matières médicales. Mais ce que la plupart
ne connaissaient pas de lui, c’est
le chrétien sincère et convaincu ,
tel qu’il se révèle dans la lettre
qu'il a publiée dans le nura. 215
du journal: La Nuova Torino et
dont . nous donnons ci-après une
traduction aussi fidèle que possible.
Quand on songe dans quel milieu se trouve ce[ui qui a dicté
cette lettre et tout ce que — par
cette simple, mais loyale et complète profession qu’il y fait de sa
foi à la Bible, comme « la parole
de la vérité, le livre des livres,
le livre par excellence » — il va
soulever contre lui d’opposition
acharnée, dans le camp clérical et
ultramontain autant et peut-être
plus encore, que dans le camp incrédule et matérialiste, on ne peut
que ressentir la plus vive sympathie pour l’homme qui s’est senti
pressé du noble besoin de rendre
ce témoignagne, comme il s’exprime; et, si l’on est chrétien,
faire monter à Dieu de ferventes
prières pour que le but qu’il s’est
proposé soit pleinement atteint;
pour que son témoignage porte des
fruits abondants et bénis, pour luiméme, tout d’abord i pour beaucoup d’autres ensuitqet,) pour-que
Dieu le soutienne À lui donne
force dans la lutte où il s'est si
courageusement engagé.
Monsieur le Directeur,
Je vous envoie, à vénequi aimez
la vérité et le bien i-çes quelques
pensées sur un sujet très vital; ma
parole n’a en vue ni -le blâme, ni
la controverse , ni une attaque
personnelle; elle dési|e être un témoignage. La question ^du ,sentiment religieuX:.-eat....£«aaJmpQrtance souveraine. Voilà pourquoi,
même au point de vue humain, le
problème de la religion est très
grand pour les individus comme
pour les peuples.
Mais tout homme droit doit
faire ensorte que le sentiment
religieux soit alimenté par la vérité et porte ci la vertu.
Une seule voie conduit à ce but
d’une manière efficace.
Le cri qui, pour beaucoup de
motifs, sort de quelques coeurs,
l’enseigne qui tente de recueillir
sous son ombre aujourd’hui les
multitudes parmi nous, c’est: «mort
au Christ; vive la religion du
cœur ».
Ce cri ancien et nouveau, exprime une terrible erreur et dénote
une funeste illusion.
11 dérive en partie de ce que
les enseignements de l’Ecriture
Sainte sont, ou ignorés , ou mal
compris, ou entièrement travestis.
La Bible est la parole de la vérité;
elle est le livre des livres, le livre
par excellence; elle est le ¡code le
plus sublime et en même, temps
le plus parfait de la morale la
plus saine.
Quiconque fait de la Bible la
vie de sa vie, sera dans fops les
temps.^dans tous les lieux et.daos
toutes les conditions un eeocelknt
modèle comme homme et comme
citoyen. Il- n’y a pas de livre qui
soit plus hautement, plus noblement et plus réellement libéral
que la Bible. Toutes les libertés
sont non seulement assurées en
elle mais ‘sanctifiées,— une seule
exceptée : — la liberté de vouloir
le mal et de le faire impunément...
Que la. Bibie uUérée mul
comprise. mal enseignée et même
cachée par .quelques-uns, c’est une
chose qu'on ne peut et qu’on ne
doit nier; c’est là un grand malheur . auquel on ne peut opposer
d’autre remède si ce n’est celui
qui consiste à mettre le livre de
Dieu devant la conscience de tout
homme. Les erreurs, les passions,
les iniquités, dont se plaignent les
libéraux politiques, au nombre desquels je m’honore d’appartenir,
trouveront dans la Bible la seule
force capable de les détruire et si
tant de maux, tant d’injustices,
et si une si grande corruption sont
aujourd'hui possibles, c’est parceque les sectaires s’étudient à substituer à la lumière des Ecritures
les ténèbres des doctrines humaines; c’est pareeque la Bible est
inconnue[aux multitudes et le Christ
faussemeut présenté. Oui ! si même
l'on réduisait la grande, la majestueuse, la vénérable figure de Christ
aux proportions des ses charges
humaines ou de son humanité, son
efficace pour le bien de l’individu,
de la famille et de la société hu- .
maine ne saurait être exprimée
par une bouche d’homme.
Si chacun de nous pratiquait
ses commandements, la paix et la
2
130
ËE TÉMOIN
justice ne :oesa«tMenitüiAe râàiMnru Losites p||r «
sur la terre. •
MaintenaAt^coiame H|d oliiarve |ù)oniN.
précisément ««itra^i»ni(^lMMF
honnête, ayant en vne de faire
cesser i!oa ;mal «i démesuré
tourmente à la recherche d’une réligion impossible,la religion ducœur,
la religion de la conscie^ice droite.
Mais la conscience droite n’èxiste
qu’avec Dieu et avec son Christ ;
quant au cœur, chacun se fait
une religion à sa façon, do manière
qu’elle caresse ses passions et ne
trouble pas son sommeil. Et alors,
pauvre et misérable condition de
'rhumanité'! '
Par contre, dans la Bible toutes les exigences légitimes . {tous
Ues plus profonds besoins, toutes
les nobles aspirations 'de la con‘science éclairée sont absolument,
parfaitement et pleinement satis'faites. Et la religion pure de Christ,
toujours encore proclamée insensée par le monde — puisque pour
l’homme naturel Christ ne peutêtre que folie — sauve le monde,
et seule elle rend l'homme vraiment civilisé, vraiment sage.
Et si le fruit est excellent, la
plants qui le produit, est tout à
fait excellente.
C'est pourquoi tout homme sincèrement libéral, tout homme qui
aime vraiment son semblable, tout
homme qui hait là superstition et
le paganisme, tout homme qui sent
le devoir de faire la guerre au
mensonge et au vice où qu’ils se
trouvent, doit s’employer à ce que
la Bible devienne familière aux
multitudes ; pareeque la parole de
Dieu est vie, chemin et vérité.
Mais certes il ne sufQt pas de
lire la Bible pour être chrétien,
comme il ne suffit pas de se dire
libéral pour l’être. Il faut que la
Bible devienne notre sang et notre
chair, si elle doit produire ses excellents fruits; il faut que son sublime modèle vive en nous; il faut
que cette merveilleuse folie devienne notre sagesse,
s. Légier (Suisse), le 31 Juillet 1875.
S. Laura D.*' en médecine.
L’Atluflee des freshytèriens
Voici tels que le rapporte la
Weékley Review les articles constitotife adoptés dernièrement à
d^lialfe^pwibytÀrilt^s dès ^eiilx
I.
ou.
«
«Cette al lianoeiseracHUinae sotts:
«le nom d’Âlliance des Eglises
» Réfotnaées du monde -entier qui
« suivent le système presbytérien.»
II. Membres.
Pourront faire partie de l’Alliance toutes les églises organisées selon les principes presbytériens qui admettent l’autorité
suprême des Ecritures de l’Ancien
et du Nouveau Testament en matière de foi et de vie et dont’Ia
confession de foi est en harmonie
avec'les confessions réformées.
III. Concile.
I ) Ses réunions. L’Alliance se
réunira en Concile Général aumoins une fois chaque trois ans.
2) Sa composition. Le Concile
sera composé des délégués choisis
parmi les ministres et les anciens
de chacune des églises qui forment
l’Alliance. Le nombre des déléguéss
de chaque église sera fixé par un
plan établi par le Concile et eu
égard surtout au nombre de Congr^ations dont se compose chaque
église. Les délégués, pour autant
que faire se peut, ^seront choisis
une moitié parmi les, ecclésiastiques et une moitié parmi les laïques.
Le Concile pourra, sur la recommandation d’un comité d’affaires, inviter des frères presbytériens non délégués« à présenter
des avis, à prononcer des discours
ou à préparer des rapports.
.3) Ses attributions. Le Concile
décidera sur les demandes des
églises qui désirent entrer dans
l’alliance et discutera les questions
qui lui seront soumises (selon le
mode à déterminer ) par les églises
représentées ou par leurs membres,
mais il ne pourra intervenir dans
la confession de foi ni dans la
constitution des églises de l’Alliance, ni dans leur gouvernement
intérieur, ni dans leurs relations
au dehors.
4) Son but. Le Concile débattra les questions d’intérêt général
pour les presbytériens, pourvoira
au bien être des églises, surtout
de celles qui sont pauvres ou persécutées ; il recueillera et répandra
des iirfinnwlions mMetes' sur'ce
qui céniieièie le ruytihme de Christ
dans ttoihttiie iin>ode,lil recommandera {NW8l)(fWrien comme
étant à la fois conforme à l’Ecriftnre dHfne simplîdtéiéfitoàee, eilfait
pour s’adopter à tous les temps
et à toutes les conditions. Le Concile s’occupera aussi de sujets qui
concernent l’évangélisation du
monde, comme qui dirait le devdir
des églises en présence de ceùe
œuvre, la répartition de la tnissiol»,
la combinaison des forces do*t
l'Eglise peut disposer, spécialement
pour ce qui concerne les grandes
villes et les districts abandonnés,
la formation des ministres, remploi
de la presse, le colportage, l’instTOCtion relrgieùSB de la jeunesse,
la sanctification du Dimanche, l’organisation de la bienfaisance, la
suppression de d’intëmpéranoe et
d’autres vices et des meilleurs
moyens pour combattre le romanisme et l’incrédulité.
5) Sa méthode, he Concile s'efforcera de guider et de stimuler
l’opinion publique par le moyen
de rapports, de discours, de nouvelles exactes sur les églises alliées
et sur leurs m-iseions, d’èxposiiibns
de vérités scripturaires et de défenses de la véritd |1 coniranDi.quera aussi les procès-verbaux de
ses actes aux cours suprêmes des
églises qui forment l’alliance et
emploiera d’autres moyens qui
soient en harmonie avec son but
et sa constitution.
6 ) Comité d'affaires. Dans chacune do ses sessions générales,
le Concile nommera un Comité
d’affaires par lequel devront passer
toutes les propositions à soumettre
à la discussion. Le Comité nommé
par une session, agira en voie
provisoire et pour autant qu’il
sera nécessaire pour préparer les
travaux de la session suivante.
IV. Chanoembnt de Constitution.
Aucune modification ne sera
faite à cette constitution, si ce
n’est à la suite d’une proposition
faite dans l’assemblée générale du
Concile accueillie par la majorité
des églises et adoptée par les
deux tiers des votes du Concile
successif.
Puisque l’Eglise Vaudoise a été
représentée dans la réunion près-
3
li.Sr'nteorN
m
bj'tènaiMte cle,"ibonidiFieft<âi.(poai*rai
l’être encore dans Ie"’G©DBiîe Gd»
nériail qui s’otrynta à Ediïnibourg
en .juillet 1B7.6, ce serait peutêtre de cas de iaire observer que
le xiom à^.^formée (Vdir il’articiei
1' sosinentiontié)‘ne peut oonve-inir à notre Eglise ptiisqa’elle
existait biM «vaBt la iidfopiBe, et
n’a jamais été ¡reformée.
(S^orrc0<panb£i}iC0
Monsieur le Rédacteur^
Votre appel, oonlenu dans le N. 29'
du Témoin, en faveur des protestants
qui ont souflFerl des terribles inondations du midi 'de'la ¡France, a trouvé'
quelque éeho au sein de celte paroisse.
L’un de nos diacres a eu l’oeurense
idée de donner une séance sur cet objet, dans laquelle il a communiqué ,à
ses auditeurs de nombreux détails sur
les inaLbeurs produits par l’inondation,
surtout à Toulouse et dans les pays
environnants. A la suite de celte réunion nous avons eu une collecte qui,'
s’est élevée à la somme de frs. 32 70,
auxquels quelques autres petits dons
sont venus s'ajouter 'onsmie, ce qui
nous permet de voua offrir pour nos
chers coreligionnaires du midi de la
France la petite somme de frs. 38 7Ô.
Notre obole est bien petite, nous le
sentons, mais cette collecte a eu lieu
après beaucoup d’autres, ce qui ne
nous a pas permis d’ouvrir une souscription ad hoc, qui nous aurait sans
doute donné.une somme beaucoup plus
considérable. Mais nous espérons que
nos frèies regarderont plus à noire
bonne volonté, qu’à la petite somme
que nous leur envoyons, et qu’ils la
considéreront comme un signe de la
profonde sympathie que leur grande
épreuve a réveillée au milieu de nous.
Recevez, monsieur le Rédacteur, les
salutations chrétiennes et fraternelles
de votre tout dévoué frère en Christ.
Luserne-S.-Jean, le 16 août 1875.
A. Gay Pasteur.
Pensées sur le Ministère.
La prédication doit être le fruit de
la vie. Ce qui ne brute pas au dedans,
ne peut produire de flamme au dehors.
(Grégoire I.).
Il faut que la congrégation soit assurée que le pasteur est d'une discrétion parfaite, et qu’il ne raconte à
personne les affaires même qui lui
ûerableni de peu d’importance. — Les
nouvelles du village ne doivent pas
trop être discutées au presbytère.
iQuand lé .paateur :est invité á -¡un
dlhêr de Aoees, dé baptètnti, etc.^ etc.
qUMI n’aille ip«s en ïobe, ‘údhs iqué
chacun «enie qu’il vient de la quitter.
La prédication est une «etiou, par
conséquent une mauvaise'prédication
est uoe ^mauvaise action.
(fíiip. ihutselj.
La famille est la première paroisse
du pasteur. (Vinel),
Le 'ministre ne doit jamais paraître
devant Dieu (comme le pohlife de là
loi) sans y porter écrits sûr son coBnr
les .noms des tribus; c’est á dire les
noms du peuple qui lui ait confié; ce
doit être lâ toujours le principal sujet
de sa prière. (VinelJ,
Parlez encore plus souvent é Dieu
des désordres de vos ,peuples qu’d
eux mêmes...; prenez-vous en á vous
seul, á ses pieds, du peu de fruit de
votre ministère. (Masiillon).
Parle peu, plaisante peu, discute
modérément, n’aie pas le verbe haut,
ni la parole retentissante. Le calme est
imposant, la paix, foudre muette. Parle
plutôt des choses que des personnes.
(Vinel).
• Nugæ in aliis suot nugæ, in sacerdotihus blasphemÎB). ^Su,^rnarà).
(ÜThrûntque Slautrotee
JLa Vottf. Le corps des pasteurs
convoqué par la Table pour le 17 août
dernier s’est réuni à la Tour au nombre
de 33 membres. Après la lecture de
la parole de Dieu et la prière , il a
procédé au choix des sujets de l'examen de foi dos quatre candidats Rostan
J. D. , Revel Etienne. Long Paul et
Pascal Henri-et a adopté les suivants;
1. Des saintes Ecritures;
2. Des conditions requises pour être
chrétien ;
.3. De la personne et de l’œuvre du
-Saint. Esprit;
4. Des raisons qui ont engagé le
candidat á entrer dans le^minislère et
á demander de recevoir l’imposition
des mains dans l'Eglise vaudoise.
Avant de procéder á l'examen . le
Corps des pasteurs a nommé laborieusement la commission examinatrice
de la gestion de la Table et du Comité des Hôpitaux dans la personne
de TdM. Gay Ant. pasteur, D, Gay pasleur, H. Guigou instituteur et Martinet
Phil. régent, et la commission examinatrice de la Commission d’Evangélisation dans la personne de MM. Bonnet
pasteoir, Rivoire professeur. Voile Josué
avocat, Spiriio Idaggiove percepteur. Il
a ensuite , 'de 2 heures à 8 du soir],
entendu successivement et dans l'ordre
ci 'déSiUB, lusiguatrecandidat»qui'ont
'e^cAié leufs douvictiouB sur les qûatve
question« pvopûSéM. Las candidats'out
tous satisMt, <non ve dirom pas<A‘âss
degrés divans. niais d^une façon dif*
f6reDlS.'0ue1qn«8‘''üs8 des sujets bot
été traités d’une manière très intéressante par 'Tun ou par l'autre des cen didats. '-^ Le Corps'des'^teuVB a'e'uilu
accepté les examens des quatre csn-«
didate â rananimité des voix pour trois
et d runanimitë, moins deux bHlets
blancB, pour le quatrième.
Comme quelques-uns des eaodidats
doivent se rencontrer aux conférences
de'Gènes, l'audition des sermons d’épreuve est renvoyée i jeudi de la'semaine prochaine, poqr deux candidatsMM. Long et Pascal d la Tour et pour
MM. Rostan et Revel à Përier.
Les textes qui leur ont été assignés
sont les suivants:
¡d M. Rostan, 1 Thbbs, 2, 13
d M. Revel, 1 Jean. S, 2 .
d M. Long, Luc, x, 25-28
d M. Pascal, Jean, xv, 4 et 5.
<Mm fêU) liw 'MS aetéèt. — Deux
réunions en plein air bnt été Convoquées cette année l’une d là Saieaz
pour nos frères 8e Pramol, Viliesèche,
Pomaret, et- Tautre >d la Porte d’Ângrogne pour les vaudois du Val-Pelis
et particulièrement popr ceux de 9aint
Jean , de La Tour, d^Ângrogne et de
Prarustin. Il est possible qu'une réunion de ce genre ail eu lieu pour nos
frères qui habitent les hauteurs du
Val S. Martin, mais nous n’avons, peur
la moment, de détails que sur la réunion de là Gtalaxdira près de la Porte
d’Angrogne.
Les sentiers ombragés qui conduisent A celte localité étaient parcourus
dimanche après midi par un grand
nombre d’hommes, de femmes et d'enfants qui allaient -c 'd la fête ». C’ast
en effet une fête pour les enfants de
Dieu que de pouvoir se réu-nir librement et paisiblement ensemble pour
louer le Seigneur et chercher l'édification de leurs âmes: c Obi que c’est
une chose bonne et que c'est une
chose agréable que les frères demeurent unis ensemble Ps. 133, 1.
Un magnifique temple avait été préparé pour la nombreuse assemblée par
les mains mêmes du Créateur. Les
chataiguers vieux et touffus formaient
les colonnes de ce temple, l’herbe et
la mousse sur laquelle on repose
mollement tenaient lieu de plancher,
et ce beau ciel bleu composait la coupôle. Les rayons de soleil, voilés de
temps à autre par une bienfaisante
nuée qui en modérait l’ardeur , dardaient portant dans le vaste sanctuaire
la plus belle et plus pure lumière que
puissent désirer les fréquentateurs d’un
lieu de cuite.
Après un chant d’ouverture l'assemblée se recueillit pour la prière. On
4
im
m TEMOIN
lut ensuite le <shap<..'X 'dssS. Maïsij-sut
lequel les pasteuts de te ;
P rarustin pQâflea.tèeeDl de ^leoriSQses !
exKortations//¥inBactanstti{B*4jp;ipas?.
teur d’Angrogne qul ipack enr nni'
portant sujet de l’ebsercaftim te diiaMm'
che et, le pastetir ide la îTour qiii;pro->
nonça un intéressapt dieconrs çur les
vattdots et la Bible en détnonirant que
nos ancêtres étudiaient la Bible, ’la répandaient, au loin «trs^efforqaisnt d’opéir auTç préceptes qu'elle contient. Gela
lui fournit., l’occasion d’exhorter les
vaudoia du XIX^, siècle A marcher sur
les traces de,, leurs glorieux ancêtres,
Ce fut avec un vrai plaisir ;gue
l’assemblée vit monter sur l’estrade
le vénérable et illustre B. ter Haar ^
professeur de Ihéologir à l’université
d’Utreoht en Hollande et son fils le rév.
B. ter Haar pasteur,de Nymegen. Ils
parlèrent tous les deux avec beaucoup
d’affection pour la vieille Eglise vaudoise qu’ils saluèrent de la part de
nos currëligioDaires de Hollande et sur
laquelle ils invoquèrent la bénédiction
du Seigneur, Que Dieu bénisse! ces
deux chers frères dans leur voyagé .
dans leur personne et dans leur œuvre. Le bon et vénérable professeur
nous disait en descendant que le souvenir de cette fête ne pourra jamais,
tant qu’il vivra, s’effacer de son cœur.
Après la prière et le chant du Tedeum
l’assemblée se sépara tranquillement
après avoir passé plus dé 3 h. â s’édifier avec des prières , des lectures ,
des exhortations, des prédications et des
hymnes spirituels. Une collecte faite
pour couvrir les frais de la fête et pour
secourir les pauvres de la paroisse
d’Angrogne produisit 34 francs.
Dieu veuille arroser avec son Saint
Esprit la semence qui a été jetée dans
les cœurs et la faire lever en son temps
{lour la gloire de son nom et pour
’édification de son Eglise.
Bou'ae CatnpbeU. — Programma
del concorso per l’agno 1875.
Per gli studenti di primo anno di Filosofia'
1. Bibbia. — Geremia. Seenni biogra
fici, — l’uomo, — il profeta, —
lo scrittore.
2. Storia. —Le grandi persecuzionijdei
tre, primi secoli.
3. Geografia. — Un rapido viaggio lungo
i confini del nuovo impero germanico indicando la storia e le
vicende di guerra delle principali
città.
4. iiatemaiiehe. — I poligoni di cinque
e più lati (Secondo Luvini/ ,
5 Lingue antiche. — a) La latma: traduzione del 1° quarto dell’Agricola
di Tacito. — ¿0 greca: tradu
zione della 2” Filippica di Demostene.
Per gli studenti di primo anno di Retorica.
1. Storia e Bibbia. — I Sirii di Damasco,
— principalmente neH’Anlico Testamento.
2i Ge^rafia.—Rapido viaggio lungd le
coste dei tnaf MedHerraneo.
|B ArtimHea. RadìcL^uadrat8<'e cu:T;.!Mpac,-?- Come si «slraggonoii’iicon dimostrazione.
iy Lingua latina Primo quinto del
■Qatilina di Salusiio.¿i,;..,
5. Lingua Greca, — Xenophontis MemorabUia. Lib. I, primo quarto.
NB. 1. Il giorno dell’esame di concorso sarà fatto conoscere i ulteriormente.
2. Gli esami si faranno in iscritto ovvero oralmente. — iu lingua italiana o
in lingua francese , secondo ohe sarà
stabilito dai signori tutori. ,
Doit. Stbwabt Pastore.
.G. D. Charbonnier iMod.
:6. P. Mbille Pastore,
Gius. Mai-an.
CoMVtsfM alle Borse anonime dette
Borse Kinnaird e Burgess.
Programma dell’anno 1875.
I.
Per gli studenti che hanno tre anni almeno da passare ancora nel CollegioStoria e Bibbia. — Ammoniti e Moabiti
(nell’Antico Testamento).
Geografia. — I grandi fiumi e laghi
dell’Asia ^nome, sorgente e sbocco,
direzione, cor.-'o , paesi e città,
altri particolari).
Matematiche. — Triangoli rettangoli
(Teoremi e problemi che vi si
s riferiscono — Secondo Luvini).
Lingua ÍMtina. — Eneide. — Canto IX.
V. 1-250. — Traduzione è annotazioni.
Lingua Greca. — Iliade. — Canto III.
V. 1-200 — Tradizione e (alcune
annotazioni sulle fortne omeriche).
II.
Per tulli gli studenti del Collegio — Borsa
vacante per un anno ,
Storia € Bibbia. — Edomili e Ammalechili.
Geografia. — L’Asia Inglese.
Matematiche. — Le piramidi (secondo
Luvini).
Lingua Lalina — Agricola di Tacito, —
Ultimo quarto
Lingua greca — Iliade — Canto II. v.
484-875 (fine).
IV.fi. 1). Gli esami di concorsosi
faranno in iscritto ovvero oralmente
in lingua italiana o in lingua francese.
Secondo sarà stabilito dalla Direzione
2). L’epoca precisa degli esami sarà
fissata e fatta conoscere ulteriormente.
Il Direttore
G. D. Chabbonnier.
la noiateàtkio et l’accéptètion de l'hoo.
député Gravîna- r
,j^Le Sénat^Jevra sé transformer pour
la seconde lois depuis.eon existence
en haute fcôuT de justice pour juger
un de seë raetûbres.acéasé de faux eu
écriture iprivée.^'Espérons-que»ce sera
la teroiëre fois qu’un semblable scandale est donné â la nation.
Un message de la
reine a clos la session parlebaentaire.La
reineféli cite la nation pour la prospérité
de ses colonies; elle exprime l’espoir
que la visite du Sultan de Zanzibar
contribuera puissamment â faire disparaître les dernières tracés de la
traite des nègres dans ces parages.
Attemo0t%e. Le baron de Eeudell
ambas.sadeur d’Allemagne â Rome, en
congé dans sa patrie, a été mandé â
Varzin par le princede Bismark â qui
il a, fait UD rapport sur les affaires
d’Italie.
JEajMiarM«. Malgré les victoires des
Alphoivsistes, le gouvernement de
Madrid appelle 100,000 hommes sous
les armes et fait un emprunt considérable. Les carlistes sont encore puissants, à ce qu'il paraît.
L’insurreciion de l’Erzegovine, au
lieu d’être dompté, menace de s’étendre,
SOUSCRIPTION
POUR LA BATISSE DE PRA-DEL-TORNO
Eglise de Macel par M. H.
Fr.
13 —
tO —
Tron
Mad. Gaiani de Rome
Société, de secour mutuel
parnai les Vaudoîs établis
à Genève ..... » 200 —
Elèves de 1® et 2® année
du Collège de Torre
Pellice................» 5 20
M. Henri Garin de Salaces • 2 —
Total Fr. 230 20
.SOUSRIPTION
pont les inondés dn midi de la France
Liste précédente . . Fr. 25
N. N.....................
Villar-Pellice ....
Saint Jeaa...............
Total
» o —
» 77 —
» 38 70
Fr. 145 70
politique
Ætaiie. Le roi, après avoir passé
quelques jours à Turin, est retourné
à la chasse dans le Val d’Aoste.
La Commission d’enquête pour lia
Sicile e.st enfin au grand complet par
Cantiques de réveil.
54cantiquesà 2 parties avec un
supplément de 24 p. cantiques à
4 parties, tiré du recueil publié à
Genève à l’occasion des réunions
de Consécration de Mars dernier.
Se trouve chez les libraires de
la Tour au prix de 75 cent.
Le supplément à part se vend
25 cent.
Ernest Robert, Gérant et Administrateur.
Pignerol, Fmpr. Chiantore et .Mascarelli.