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L ECHO DES VALLEES
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables . . dignes de louange, occupent vos pensées. (Fhxl. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Le Synode d’Orléans -— Bpliéinéridcs
vaudüisea — L’Evangélisation en Sicile (fin) — Paris vaut bien une messe
— Corre.sjiondance — Chroniqne —
Nouvelles et faits divers —• Bibliographie — Revue politiipie.
Le Synode d’Orléans
Le Synode général officieux de.s Eglise.s réformées de Erance s’est réuni
à Orléans du g au i6 janvier. Ce n’était pas, à proprement parler, une session nouvelle, mais une repri.se de celle
qui avait eu lieu à Reims cpielques
mois auparavant. L’adoption de la loi
sur la séparation des églises r t de l'état
rendait cette réunion nécessaire, car il
s’agissait d’aviser aux moyens d assurer
la vie des églises, privées désormais de
tout subside de l’Etat et obligées de
se suffire à elles-mêmes. Un projet d’organisation avait été préparé d’av'ance
par la Commission permanente et soumis aux synodes particuliers.
Mais 1’a.sseniblée d’Orléans avait devant elle une grave question qui s’était
déjà posée devant le synode de Reim..:.
Jusqu’ici, l’union avec l’Etat maintenait
une certaine unité, au moins extérieure,
entre les deux groupes d'Eglises réformées, les églises dites orthodoxes ou
évangéliques, rattachées au Synode officieux, et les églises dites libérales qui
avaient leurs conférences à part. Ce
lien purement extérieur était maintenant rompu par la séparation d’avec
l’Etat. Allait-on tâcher de s’organiser
chacun de son côté, en ignorant l’autre fraction ? Pour parler plus exactement, les églises synodales allaient-elles
s’organiser pour leur propre compte
sans se préoccuper des autres et comme
si elles seules existaient, ou bien tendraient-elles une main à leurs sœurs
pour essayer de trouver une organisation commune ?
Uiie telle question ne .se serait certes pas posée 30 ans ou même 20 ans
passés quand l’antagonisme entre les
deux tendances était encore à sa période aiguë. Mais les angles .se sont
singulièrement émoussé depuis lors.
L’orthoUbxie est devenue moins intransigeante, si ce n’est chez tous, du moins
chez un grand nombre de pasteurs et
de laïques, et le libéralisme, de son
côté, tout en restant fidèle à sa méthode
et en refusant d’accepter aucune confession de foi imposée., est devenu beaucoup plus affirmatif en fait de doctrines,
et, dans sa dernière conférence, tenue
dernièrement à Montpellier, il est allé
jusqu’à acc^i^ter la Dédaration de 1872
comme le « symbole actuel » de l’Eglise
réformée, pourvu qu’on ne lui attribuât
aucun caractère d'obligation.
Le mouvement de rapprochement entre les deux tendances s’est accentué
ces dernières années et a provoqué la
formation, au sein de la Droite évangélique, du tiers parti ou Ceittre, dont
tous les efforts tendent à la conciliation.
Les membres de ce parti (auquel appartiennent plusieurs des hommes les
plus distingués du protestantisme français), soit à Reims, soit à Orléans, soit
aussi par le moyen de la presse et surtout de leur organe la Vie Nonodle, se
sont 0[iposés énerg'iquement à tout projet d’organisation qui exclurait les églises libérales en imposant des conditions qu’elles ne pourraient accepter.
Us auraient voulu qu’on laissât d abord
les paroisses se constituer librement eu
associations adtuelles, selon la nouvelle
loi, et qu’ensuite il y eût une assemblée
constituante issue des nouvelles associations et que toute question concernant
l’organisation générale fût réservée à
celle-ci. Les délégués des églises libérales auraient ainsi siégé dans cette
assemblée avec les orthodoxes, et l’unité extérieure de l’église aurait été
maintenue.
La Droite, par contre, était ferme
dans sa décision de mettre à la base
de toute organisation l’adhésion obligatoire à la Déclaration de 1872. Une
soixantaine de membres du synode,
c’est-à-dire les trois cinquièmes environ,
se réunirent même avant l’ouverture de
la session et signèrent une déclaration
dans ce sens, rédigée par M. le pasteur
Picard, qui en donna lecture à la première séance du Synode. Dès lors il
était clair que le Centre ne pouvait
plus avoir aucun espoir de faire prévaloir ses idées ; et quoique ses principaux orateurs soutinssent vaillamment
son point de vue dans des discussions
très vives, mais toujours élevées et fraternelles, ils ne purent pas même faire
accepter d’amendements de quelque importance aux ordres du jour que la
Droite présentait, et durent se contenter de lire une protestation collective
déplorant que la majorité n’eût pas répondu d’une manière plus fraternelle
aux avances de leurs ffères libéraux.
Mais dans la pensée des orthodoxes,
ce n’était pas manque d’esprit de fraternité, mais bien la ferme conviction
qu’ ils accomplissaient un devoir de
fidélité en agissant ainsi et que, comme
Luther, « ils ne pouvaient autrement ».
Le Projet d’organisation tel que le
Synode l’a adopté, est la reproduction,
sous des noms différents et avec les
modalités prescrites par la loi, de l’organisation officieuse en vigueur depuis
1879. A la base il y a VAssociation presbgtérale, qui corre.spond à la ci-devant
paroisse. Vient ensuite V Union régionale
ou union des Associations presbytérales
d’une région déterminée, qui délibère
en une assemblée, dite Synode régional, et est administrée par un Comité
qui prend le nom de Commission exécutive. Au sommet se place I’C/hío« nationale qui délibère en Assemblée dite
Synode national et est administrée par
un Comité qui prend le nom de Commission permanente.
Le Synode, en se montrant hostile
à toute idée de fusion des deux fraction libérale et orthodoxe, paraissait au
contraire favorable à l’idée d’une fédération, mais aucun vote n’a été émis
dans ce .sens, ni l’on n’a essayé d’établir sur quelle base une telle fédération
pourrait être constituée.
En attendant, le schisme, dont on
ne voulait pas entendre parler pour
l’église dans son ensemble, a commencé
à se produire au sein du synode luimême , dont deux les membres des
plus distingués, les pasteur Wilfred
Monod et Elle Gounelle, se sont retiré.s,
momentanément du moins, de l’organisation synodale. Quelques autres ont
suivi leur exemple après la clôture de
la session. Et le dernier numéro de la
Vie. Nouvelle contient un appel aux
Membres des églises réformées de France,
portant la signature de 16 membres du
Centre constitués en Comité synodal d'union, qui, protestant contre « 1’ esprit
d’autorité et d’exclusivisme de la majorité», en appelle directement aux églises et oppose aux Statuts presbytéraux votés à Orléans un autre projet
du statuts « conçu dans un sens plus
large et qui respecte vraiment l’autonomie des paroisses».
Les choses en sont là, et il est a craindre
que, pour vouloir l’union quand même,
on n’aboutisse qu’ à se diviser d’avantage. Deux choses nous rassurent : d’un
côté comme de l’autre ce sont des
« hommes de conscience » qui soutiennent, avec tant de fermeté, des points
de vue différents — et ces hommes de
consciense non seulement s’estiment et
se respectent, mais s’aiment les uns
les autres.
L’amour fraternel triomphera de toutes
les causes de désaccord, et si l’on ne
parvient pas à réaliser l’unité extérieure,
l’union des cœurs s'affermira de plus
en plus, à mesure que chacun sentira
davantage la grandeur de la tâche qui
s'impose aux Eglises, quelque nom et
quelque forme d’organisation qu’elles
adoptent.
EPlÉlIllMS ÏIIBOISES
7 Février*.
Bataille aux Casses d'Augrogne
Le 7 Février 1561 est la date d’une
des batailles qui eurent lieu entre les
troupes du comte de la Trinité et les
Vaudois, à Angrogne,
Gilles nous la raconte en une page
(II, 236) ; Lentolo lui en consacre deux
et donne par conséquent une relation
plus complète; mais il est aisé de voir,
en comparant lés deux récits, que
Gilles n’a fait que résumer en le traduisant le récit de Lentolo ; non pas qu’il
connût l’existence du manuscrit de son
« Historia » ; mais parce qu’on avait
déjà publié à Genève en 15b! un traité
italien anonyme contenant la narration
faite par Lentolo de la persécution du
comte de la Trinité. Ce traité fut dès
1562 traduit en français et plus tard
en latin et c’est de cette source que
Gilles a tiré son récit, 80 ans plus tard,
sans savoir (ou tout au moins, sans
dire) que Lentolo en était l’auteur.
Voici le récit que fait Lentolo de la
bataille du 7 Février 1561 :
<s( Il campo si riposò sino al Venerdì
seguente che fu a sette di Febbraio,
e fra tanto si rinforzava al possibile.
In questo Venerdì, sul fare del giorno,
il campo s’inviò alla volta di Angrogna
da cinque bande diverse et assai distanti runa daH’altra. Il popolo di Angrogna non si era ancora posto insieme
tutto onde non si trovarono che le
guardie quasi sole per sostener l’assalto.
Costoro adunque vedendo venir gl’inimici da tanti lati, doppo essersi valorosamente difesi qualche spatio di tempo
et accorgendosi che il campo cominciava a rinchiudersi, et ancora che non
havrebbono potuto lungamente difendersi nel luogo dov’erano, si ritirarono
a poco a poco fino a un luogo detto
La Cassa, dove si ricominciò la battaglia più aspra di prima.
Ma veggendo il Sig. della T. che
perdea le sue genti et sopra tutto che
uno dei principali della corte del duca
era ferito a morte, et che tutto il campo
era forte stracco, si ritirò et discese
alle case di Angrogna che il popolo
havea già abbandonate essendosi ritirato
al Fra del Torno ; et fè saccheggiare
quanto vi era restato et poi mettervi
il fuoco, et così quel giorno furono arse
di Angrogna mille tra case e cascine
senza l’altre cose.
Noterassi che havendo grinimici più
volte posto fuoco al tempio dove si
facevano i sermoni, giammai poterono
fare che bruciasse ; il medesimo avvenne della casa del ministro, la quale
è restata intiera, quantunque l’altre che
erano all'intorno siano state quasi tutte
bruciate. In questo giorno nessuno di
Angrogna fu ammazzato ne la battaglia,
nè ferito, se no uno solo che hebbe una
ferita alla coscia.
Si trovarono in Angrogna due huomini solamente ribelli alla Parola di
Dio, seguendo il Papesimo, li quali
2
furono incontrati questo giorno stesso
da i soldati et messi a morte, ma non
già combattendo. Perciochè l’uno il
quale era molto ricco, nè volea sovvenire mai nè i poveri, nè i suoi parenti
stessi, fu rincontrato mentre se ne fuggiva con due o tre sardi, havendo
lasciato tutto il resto delle sue robbe
et denari, che i soldati ne portaron
via ogni cosa. Nessuno altro morì in
quel giorno, di Angrogna».
Pour copie conforme.
Teofilo Gay.
L’Evangélisation en Sicile
(Fin)
Il me reste, avant de terminer cet
article, à répondre à une objection que
l’on a souvent soulevée. Comment se
fait-il, qu’après tant d’années de travail, et, dans bien des cas, d’un travail
opiniâtre, les églises de la mission soient
si peu nombreuses ? Je réponds pour
ce qui concerne celles de la Sicile, que
je connais le mieux. Une des raisons
pour laquelle le nombre des communiants n ’ augmente pas est celle-ci :
L’émigration nous emporte chaque année un nombre considérable de fidèles.
Voici quelques exemples :
Vittoria avait l’année passée 102 membres. Dans l’espace de 8 mois elle en
a perdu 32 qui sont partis, les uns pour
Tunis, les autres pour les Etats-Unis.
Plusieurs ont déjà quitté Grotte, cinq
ou six se préparent à quitter au printemps. Six élèves de notre « Istituto
Internazionale » de Païenne, n’atcendent
que le mois d’avril pour partir eux
aussi. Hommes et femmes, jeunes et
vieux ne font que rêver le Nouveau
Monde. L’année passée, au mois de
Juin, 12.000 Italiens, presque tous appartenant au midi de l’Italie et à la
Sicile, débarquèrent à New-York dans
un seul jour ! S’ils partent ils n’ont pas
tous les torts. La vie, dans l’intérieur
de l’île devient tous les jours plus difficile. Il y a deux mois, dans un wagon
de 3.e classe je m’entretenais avec une
escouade d’ouvriers qui se rendait de
Módica à Biscari. Sur ma demande l’un
d’eux me dit qu’en travaillant dans les
vignes de Vittoria il gagnait un franc
par jour. « On vous donnera la nourriture», lui dis-je.
« On nous donne, répondit-il, un litre 1J2 de vin par jour et le soir un
kilo de feves bouillies assaisonnées avec
de l’huile d’olive ».
« Ne pourriez-vous pas vous passer
de vin, vous épargneriez de ce chef
0.35 par jour ? »
— « Impossible, si nous ne buvions
que de l’eau, nous ne pourrions pas
travailler onze heures par jour».
— Monsieur Rochat de Florence
trouverait peut-être à redire à cette
réponse. — J’étais trop triste pour continuer la discussion. Un franc par jour
pour onze heures de travail, du vin et
des fèves bouillies — point de pain —
avec cela une famille à nourrir, un
loyer à payer ! Et penser que les nations soi-disant civilisées de l’Europe
dépensent annuellement des millards
pour être prêtes au moment voulu, à
s’entr’égorger.
Pars, pauvre agriculteur sicilien, ton
île est bien belle, mais quand tu as
bien contemplé le panorama qui se déroule sous tes yeux, tu as besoin de
mettre quelque chose de solide sous la
dent. Pars, pour les Etats-Unis, tu es
travailleur, continue à être sobre et
économe. Ta vie dans le Nouveau
■es
C’est ainsi que Henri IV roi de
France s’est rendu à jamais célèbre, en
prononçant quelques mots qui sont pour
nous un vrai blasphème. Ce malheureux
ayant devant lui la perspective de devenir roi de France à la condition de
renier sa foi, n’hésita pas un instant,
et avec un- cœur léger prononça la
phrase bien connue. Il est vrai aussi
d’ajouter, qu’au fond de son cœur, il
croyait par là se rendre utile à ses
frères, et c’est ce qu’il s’est eftorcé de
faire, mais cela ne pourra jamais en
rien diminuer le blâme public contre
cette action digne d’un lâche et non
d’un chrétien. Non, Paris ne vaut pas
une messe, pas même le monde entier
dans toute sa beauté ne vaut pas une
apostasie. Rien, absolument rien, ne
peut se comparer au salut éternel qui
nous a été donné gratuitement par
Christ.
Si nous allons ressusciter les morts
en évoquant un passé douloureux, c’est
parce qu’ une princesse appartenant
à une famille royale des plus puissantes,
va répéter le mot d’Henri IV, en s’écriant : Madrid vaut bien une messe.
Est-ce bien possible qu’une princesse
anglaise, ayant du sang allemand dans
ses veines ose faire ce pas ? Est-ce
bien possible qu’une princesse appartenant au peuple qui, après tout, apporte l’Evangile dans le monde entier,
aille renier sa foi en donnant gain de
cause aux menées sourdes des Jésuites
et de Rome ? Cela paraît un rêve, mais
bientôt ce sera une réalité.
A Biarritz, sur territoire français, le
roi d’Espagne a salué sa fiancée, et cela
avec le consentement de la princesse
de Battemberg et de la reine mère. Le
tribunal de l’inquisition peut bien se
réjouir, la terrible armada espagnole,
va avoir sa revanche : Si les flottes
espagnoles ont été détruites par le souffle de Dieu, aujourd’hui une princesse
va bientôt habiter ce palais de l’Esciirial de triste mémoire.
Qu’on vende sa foi pour un trône ;
qu’on expose la cause de Christ pour
la gloire mondaine ; qu’on humilie un
peuple qui a été fidèle malgré tout,
voilà ce qui est triste. Aussi nous comprenons l’indignation d’un chanoine anglican contre ce marché déshonorant
trame par une malheureuse qui a été
la ruine de la France et qui peut travailler à la ruine d’une autre famille
royale. Comme chrétiens, appartenant
à la famille des rachetés de Christ, humilions-nous et redoublons de courage
en confessant le beau nom de Jésus
qui saura faire triompher sa cause malgré ces tristes et douloureuses défections. C. A.
Turin, le 5 Février 1906.
Aî. le Rédacteur de /’Echo des Vallées,
Comme la Sentinella Valdese n’ac
%
Monde sera rude, tu travailleras aux
égouts, ou comme terrassier le long de
la voie ferrée ; tu auras souvent de
l’eau glacée jusqu’à la cheville, toi qui
n’as vu la neige que sur la crête des
Madonies ou sur le sommet de l’Etna,
mais si tu ne mourras pas de consomption dans un hôpital tu pourras avec
un petit pécule, gagné à la sueur de
ton front, revoir le pays qui t’a vu
naître et qui te verra mourrir.
Palerme, le 24 Jaiiv. 1906.
F. Rostan.
Paris vaut bien une messe
complit sa ronde qu’une fois par mois...
(ce qui est peut être la cause pour
laquelle ne voulant pas céder le pas à
d’autres journaux elle essaie de lire
dans l’avenir, et donne les nouvelles
que le vent lui apporte sans les contrôler...) veuillez, je vous prie, accorder
dans le prochain numéro de VEcho une
petite place aux lignes suivantes que
j’ai adréssées à son directeur :
« Cher Monsieur — J’ai été profondément étonné de la nouvelle que vous
donnez aux lecteurs de la Sentinella sur
mon compte, nouvelle qui est, pour Je
moment du moi?is, très prémahirée. Si
d’une manière privée plusieurs fidèles
amis me pressent d’accepter, cas échéant,
la place de directeur des diaconesses,
aucun appel officiel ne m’a été adressé.
Ce qui est vrai, c’est que j’ai offert
mes services au Comité d’Evangélisation
pour le mois d’Octobre prochain, si
Dieu permet que je me sente assez bien
alors pour me remettre après un peu
de repos à la tâche.
Votre bien dévoué ; D. Peyrot, p. »
J’ai personnellement une sincère affection pour le directeur de la Sentinella
mais ma confiance ne va pas jusqu’au
point de croire qu’il peut connaître
mon avenir mieux que moi.
En vous remerciant d’avance, je vous
prie d’agréer, cher Rédacteur, les salutations bien cordiales de :
Votre tout dévoué
D. Peyrot, P.
Turin, le 3 Février 1906.
Cher Almisieur,
Je vous .serais reconnaissant de bien
vouloir insérer ce qui suit dans le prochain numéro de VEcho des Vallées.
I-e rédacteur de la Sentinella Valdese
publie : « all’ultima ora sentiamo che
il Sig. Peyrot, dimissionnario per fine
Giugno, starebbe a Torino assumendo
la direzione dell’opera delle Diaconesse»
Dans son désir, très louable du reste,
d’informer ses lecteurs de tout ce qui
peut les intéresser, M. C. A. Tron a
vraiment été trop vite en besogne.
Il est vrai que le Comité exécutif
et le Conseil général de l’œuvre des
Diaconesses, au commencement de l’automne, c’est à dire avant que l’on pût
prévoir la démission de M. Peyrot,
ont pris la délibération de chercher un
Directeur pour cette œuvre ; mais ni
le Comité, ni le Conseil ne se sont
encore occupés de quelque manière
que ce .soit, officieuse ou officielle, de
la personne à appeler à cette place.
Aucun appel n’a donc été adressé à
M. Peyrot qui, de son côté, est encore
bien loin de se déclarer prêt à accepter
si l’appel lui était vraiment adressé.
Dans ces conditions, je ne puis que
regretter vivement la publication qui
a provoqué cette lettre.
Veuillez recevoir, cher monsieur, mes
affectueuses salutations et me croire
Votre dévoué
Ernesto Giampiccolt
C ÍÍ ^ 0 J'J 1 Q IJ
La société Balziglia a fêté samedi
soir (le 3 lévrier) le cinquantième anniversaire de sa tondation. Cinquante
ans, c’est vraiment déjà un bel âge
pour une Société, surtout pour une Société de jeunes gens dont chacun ne
peut la fréquenter tout au plus que
trois ou quatre ans et qui doit par conséquent se renouveler sans cesse et
pour ainsi diie refaire sans cesse les
mêmes expériences, sans pouvoir guère
profiter de celles du passé.
Nous avions remarqué les deux an- i
nées pa.ssées que les travaux propre- 1
ment littéraires tendaient un peu trop !
à céder la place à des études scienti- i
fiques. On nous a dit cette année, plus
que nous l’avons vu à la séance même,
que la nouvelle tendance (qu’on qua- ï
lifie de moderne) s’était encore accentuée
et qu’on ajoutait maintenant aux travaux scientifiques des discussions sur
des sujets sociaux et politiques. Sans
vouloir être exclu-sifs ni dans un sens
ni dans l’autre, nous nous associons
volontiers aux membres honoraires qui ont parlé sur ce sujet, en encourageant
nos amis à conserver les traditions (ou
à y revenir) qui ont été celles de la
Balziglia depuis sa fondation jusqu’à
ces dernières années. On ne saurait
exagérer l’importance pour des étudiants,
d une bonne et solide culture littéraire
et classique dans le meilleur sens du
mot, quelque carrière qu’ils veuillent
embrasser.
Outre l’invitation adressée au public
par le moyen de nos deux journaux,
des invitations particulières avaient été
faites à diverses sociétés locales (Pra
del Torno, l’Union chrétienne de J. G.,
le Comité de la Paix, la Société ouvrière) qui se sont fait représenter à la
fête, et tout particulièrement aux quatre membres fondateurs survivants, MM.
D. Gay et D. Revel, pasteurs émérites,
J. Roland, ministre en retraite et M.
Prochet, président du Comité d’Evangélisation, qui tous ont répondu par des
lettres très sympathiques à la Société.
Parmi les autres me.ssages communiques a la seance, notons un télégramme
de M. Soulier, dont l’intérêt pour la
« Balziglia » s’est manifesté en bien des
occasions, en particulier, il y a quelques années, par le don d’un magnifique drapeau.
Nous renouvelons ici nos vœux pour
la prospérité et le progrès de cette Société, en lui souhaitant encore de longues années de vie vraiment digne
d une jeunesse forte, gaie et studieuse.
Société d’U. Publique. La section
de la Tour est convoquée à S.te Marguerite pour ce soir vendredi 9 c. à 8 h.Ordre du jour :
1. Nomination du nouveau bureau.
2. Pour un concours relatif aux fosses
à fumier.
3. Propositions importantes.
Le Bureau.
Par l’initiative du bureau de la section, il s’est constitué un comité pour
le dîner du 17 février, qui aura lieu à
midi et demi dans un local à désigner
prochainement. Prix 2 fr., comme à
1 ordinaire. On s’inscrit jusqu’au vendredi 16 c. auprès des membres du
Comité, à savoir MM. : Chev. D. Bertin, ancien Goss, Louis Jourdan épicier,
J. Jouve tailleur, David Poët propriétaire.
Une visite de M. Fermaud. Mardi
prochain 13 c. M. Fermaud, secrétaire
général du Comité C. des Unions Chrétiennes, présidera une réunion de toutes les Associations du Val Pélis. M.
Fermaud e.st si connu aux Vallées qu’il
n’est pas besoin d’insister pour qu’on
ne manque pas à cette réunion, à laquelle sont invités aussi ceux qui ne
sont pas des Unionistes.
La réunion aura lieu à 7 b. q2 dans
le temple de la Tour.
Saint-Jean. Nos dames de « l’Union
Internationale des Amies de la jeune
fille » préparent une belle soirée musicale et littéraire qui aura lieu D. V.
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samedi 17 courant à 8 heures précises,
à la maison vaudoise de Saint-Jean,
au profit de leur « Ecole de couture et
de broderie ». Le programme est des
plus attrayants, et a ceci de particulièrement remarquable, c’est qu’il sera
exécuté presque uniquement par des
dames et demoiselles, et que des amies
de La Tour ont bien voulu prêter
leur aimable concours à nos demoiselles
de Saint-Jean pour cette soirée. Nous
leur souhaitons salle comble et beaucoup d’encouragement.
On peut s’assurer des places réservées et numérotées en prenant les billets
à la cure de Saint-Jean ou chez Madame
Arthur Peyrot aux Marauda.
— Le dîner du 17 Février aura lieu
cette année dans la grande salle de la
Maison Vaudoise des Blonats, servi par
M. Bleynat.
Le prix d’entrée est fixé à 2 fr. 50.
I.es billets se vendent à S. Jean chez
M. Canton, aux Ayrals chez M. P. Gay
restaurateur, à la Tour chez M. Jourdan, épicier.
Le terme pour l’achat des billets
échoit le 1,5 courant.
Florence. On nous écrit :
M. le Doct. Luzzi a eu une excellente idée. Profitant de ses vacances
de Noël, il a préparé trois excellentes
conférences apologétiques sur les sujets
suivants :
I® Vaut-il encore la peine de Voceuper
de la Bible ''Í
2® Beid-on eepérer une condhatiùn
entre, la religion et lu ecience ?
3® Le rymhüle des apôtres.
Ces conférences, annoncées dans les
journaux et par des invitations distribuées aux portes de l’universite et dans
la ville en général, ont été données
dans raída magna de notre Faculté de
Théologie le 23. le 26 et le 30 du
mois dernier à 8 ijz du soir. Malgré
le temps peu favorable, l'on peut meme
dire contraire, nous avons vu de nombreux auditoires se presser soir après
soir au pied de la chaire de notre éloquent professeur. Sans doute la majorité des auditeurs appartenait au public
plus cultivé de nos églises évangéliques,
mais on y voj'ait aussi des professeurs,
des avocats, des médecins, des étudiants
etc. qui probablement n’avaient jamais
passé le seuil d’un de nos locaux de
culte.
Résumer ces conférences serait les
gâter. Nous nous contentons de faire
connaitre le fait et de louer l'initiative
de notre ami pour faire connaitre au
public notre Faculté et parler à des
auditeurs qu’il ne serait pas facile d’atteindre autrement.
M. Luzzi répétera cette semaine ses
conférences à Rome, pendant que les
étudiants de la Faculté se préparent
à subir leurs examens sémestriels, qui
commenceront le 13 courant.
Nous recevons de Vérone la nouvelle
de la mort de Madame Adeline Chauvie liée Eyiiard, femme de M. le pasteur Pierre Chauvie.
Nous exprimons notre très vive sympathie à sa famille.
Nouvelles et faits divers
— Les religions professées par
les étrangers en Italie sont très variées, d’ap^rps les résultats du dernier
recensement. La grande majorité sont
papistes. On compte 21.000 protestants (outre les Vaudois et les évan
géliques convertis du catholicisme),
originaires surtout d’Allemagne, de la
Grande Bretagne, de la Suisse, des
Etats-Unis. Il y a 1574 Grecs orthodoxes, appartenant aux nationalités roumaine, grecque, russe, turque. La plupart des Juifs étrangers sont allemands
et autrichiens. Il y avait 222 mahométans, la plupart de passage, et quelques
boudhistes. Plus de 3000 se sont inscrits comme athées ou ont laissé en
blanc la colonne de la religion.
— On compte sept langues parlées
en Italie, d’après Vltulia Loangelica. Le
français est la langue usuelle d’environ
100.000 Italiens Alpins des arrondissements d’Aoste, Suse et Pignerol.
U Allemand est parlé par 12.000 de nos
compatriotes, dont la moitié en Piémont, à Gressoney et dans d’autres localités des arrondissements d’Aoste,
Domodossola e Varallo, les autres en
Vénétie, dans les arrondissements d’Asiago, Tregnago, Auronzo, Ampezzo et
Tolmezzo. Ce sont, à vrai dire, plutôt
des patois que du vrai allemand. En
Piémont, il se rattache au langage parlé
dans le Haut-Valais, en Vénétie c’est
du bavarois. Les langues slaves sont représentées par 30.000 Slovènes dans
le Frioul, et 5.000 serbes dans le Molise. Presque tous les habitants (38.000
sur 50.000) de 15 communes des provinces de Lecce et Reggio parlent çirec.
Sur 12.000 habitants d’Alghero, en Sardaigne, 10.000 ne ccnnaissent et ne
parlent que le catalan.
Mais, après l’italien, la langue qui
est le plus parlée en Italie, est (qui
l'aurait cru ?) Valhanais, qui est l’idiome
de 14 arrondissements de l’Italie Méridionale et 3 de la Sicile, comptant
environ 110,000 citoyens italiens qui
parlent cette langue.
— Du 16 au 18 novembre 1905 a
eu lieu à Elim le premier Synode
des Eglises indigènes de la Mission
romande au Transvaal. Ce fait marque
un grand pas en avant sur la voie de
l’indépendance de ces Eglises qui, il
faut l’espérer, seront cap'ables, dans un
temps peut-être pas trop éloigné, de se
suffire à elles-mêmes soit au point de
vue financier, soit quant à l’adminisration et au ministère de la Parole.
Dora Melegari. Faiseurs de peines
et faiseurs de joies. Deuxième édition. Paris, Fischbacher, 1906. Prix:
3 fr. 50.
Les faiseurs de peines, ce ne sont
pas seulement les hommes méchants,
cruels, brutaux ou perfides. Les personnes liées entre elles par les liens
les plus intimes, les membres d’une
même famille, sont souvent les uns
pour les autres des « faiseurs de peines», non pas même par de grands
défauts de caractère, mais beaucoup
plus par des penchants auxquels ils n’attachent pas assez d’importance pour les
combattre, et qui les portent, soit à de
fréquents accès de mauvaise humeur,
soit à des exigences déraisonnables,
soit à un esprit de critique qui trouve
à redire à tout, soit à une certaine humeur chagrine par laquelle leur présence est partout un abat-joie, soit simplement par le manque d’une certaine
sympathie, d’une certaine facilité à s’associer aux sentiments des autres, à comprendre et partager leurs joies comme
leurs peines.
Quel devoir n’avons-nous pas de veiller sur nous-mêmes, pour éviter les
mille occasions où nous risquons d’être,
même sans le savoir, des faiseurs de
peines, et avec quel soin ne devonsnous pas nous appliquer en toute occasion, à être en quelque mesure des
faiseurs de joies, pour les nôtres d’abord, en leur donnant ce que nous
avons de meilleur au lieu de les faire
souffrir de tous les défauts que nous
cachon.s le plus possible aux étrangers;
mieux encore, en tâchant de nous rendre meilleurs pour eux — et ensuite
pour t<^ us ceux avec qui nous avons
quelques rapports. C’est aussi le seul
moyen de mettre de la joie vraie et
pure dans notre propre vie.
Ces lignes n’ont pas la prétention
de résumer le beau livre de M.lle Melegari — qui en est déjà à sa deuxieme
édition quoiqu’il y ait à peine trois
mois que la première a paru — mais
simplement de le présenter aux lecteurs de l’Echo. Ils verront en le lisant
qu’il est du nombre des livres dont on
peut dire qu’ils sont «une bonne action».
Nous lui souhaitons le plus grand succès auquel il puisse aspirer, celui d’exciter chez beaucoup de lecteurs le désir d’être, dans la plus large mesure
possible, des «faiseurs de joies».
Revue Politique
Que le ministère Portis fût obligé
de se démettre après l’accueil fait à la
Chambre aux communications du Gouvernement, personne n’a songé à s’en
étonner ; mais que la majorité d’hier d’où
l’on avait tiré au petit bonheur les 11
ministres qu’on vient de déposséder ne
tentât même pas, pour la forme, le sauvetage de son chef, voilà ce qui a quelque peu surpris. Les fidèles de la dernière
heure seront là pour le vote, pensait-on,
ils tiendront tête aux adversaires ou,
faute de mieux, ils contribueront à amortir
la chute. Mais les fidèles ont montré
peu d’empressement, et lorsque, après les
réquisitaires sqns pitié de l’opposition
il s'est agi de conclure par un vote formel, 181 députés seulement ont déclaré
d’approuver la politique du Gouvernement,
contre 221 qui n’avaient pas confiance
en lui. C’était là un congé signifié en
due forme. Le Cabinet Portis s’est donc
démis, le Parlement a été ajourné et
nous attendons la constitution d’un nouveau ministère.
C’est M. Sonnino, le chef du Centre
qui, de l’avis de tout le monde, du roi
y compris, est le plus clairement désigné
pour le constituer, et le présider. Aussi
S. M. l’a-t-il prié de se chercher des
collaborateurs, en attendant le moment
de lui conférer un mandat officiel. Mais
les difficultés sont plus grandes qu’on
ne saurait croire. Dans un pays où les
partis seraient bien tranchés, c’est à dire
uniquement fondés sur les principes, la
voie serait toute tracée : à un ministère
en majorité de Gauche, battu sur un
programme de gouvernement, succéderait
un ministère recruté aux Centres et à
la Droite. Mais chez nous où les questions
de groupes et de personnes priment
toutes les autres, il n’en va malheureusement pas ainsi. M. Sonnino voudrait
bien choisir tous ses futurs collègues
parmi ceux qui partagent plus ou moins
ses vues politiques ; mais l’Extrême Gauche qui est à peu près toujours l’arbitre
de la situation, ne tolérerait pas longuement un ministère de modérés, qu’elle
renverserait au premier choc. Le futur
Cabinet aura donc semble-t-il une base
beaucoup plus large, et s’il y perdra en
homogénéité, il aura l’avantage de réunir
des compétences indiscutables. Jugez-en
plutôt par ces noms : MM. Sonnino, Salandra. Carminé, Luzzatti, Guiciardini, CoccoOrtu, Sacchi, Pantano, etc. Vous voyez
qu’on va nouvellement de la droite (Luzzatti) à l’E. Gauche (Pantano). Mais si,
pendant quelques mois seulement, ou
redevenait sages, je veux dire qu’on
mît de côté la vilaine politique de parti
pour ne s’occuper que des grandes questions qui attendent d’être résolues à
l’avantage de tout le pays — réformes
relatives à l’instruction, aux dégrèvements
d’impôts, liquidation des ch. de fer —
nous avons la persuasion qu’un Gouvernement où figureraient tous les hommes
que nous venons d’énumérer, serait appelé à rendre de grands services a notre
patrie. Souhaitons donc que la tâche
de M. Sonnino ne soit pas rendue trop
pénible, et qu’il puisse, sous peu, nous annoncer la formation du nouveau ministère.
— Après les désordres suscités à l’occasion des premiers inventaires des biens
des églises en France, désordres que le
Gouvernement a su réprimer avec une
énergique fermeté, ne craignant pas de
procéder à l’arrestation des meneurs influents, les opérations se poursuivent
avec beaucoup plus de calme. La condamnation à 3 mois de)prison d’un duc,
s’il vous plaît, qui poussait les fideles a
la résistance, a sorti son effet et les
plus intransigeants se sont pris à réfléchir. Les inventaires se feront partout
et malgré tout, même à Montpellier où
la résistance des fidèles a dégénéré en
bagarre et où les fonctionnaires chargés
de cette besogne ingrate viennent d’être
grièvement blessés.
— Dernièrement le conflit entre le
peuple hongrois et François-Joseph s’est
encore accentué, et voici comment : Le
roi avait cru désarmer la coalition en
offrant à ses chefs de former le nouveau
cabinet. Il croyait par là que Kossouth
et consorts auraient rénoncé aux revendications d’ordre économique et militaire
qui sont à la base de leur programme.
Il se trompait. En réponse au dernier
message du souverain, les partis coalisés
avaient formulé une série de demandes,
relatives aux dites revendications. François Joseph vient de les repousser toutes.
C’est donc la rupture définitive, juste
au moment où il s’agirait de ratifier les
traités de commerce, celui avec l’Italie
entre autres. L’avenir nous dira si le
roi empereur a réellement joué sa dernière carte, ou si la crainte salutaire
d’une séparation probable de l’Autriche
et de la Hongrie, ne le poussera pas à
revenir sur un refus trop catégoriquement donné.
j. c.
M. le pasteur et Madame Weitzecker
remercient leurs amis et connaissances,
de la sympathie dont ils les ont entourés, soit au Pomaret soit a La Tour,
et de la part qu’ils ont prise à leur
deuil, à l’occasion du décès de leur
chère tante
M"® Henriette Schleicher
et de ses funérailles.
Ab. payés et non quittancé.s.
1906 : Jeau Trou, Armaria ; Armand-Hugon
Daniel, Kousseings ; Pierre Eivoire Paierme ; Bertalot, past. Massel ; Pierre Villelm, Salse ; Jules
Baridon, Rosario Tala (1905-06-07).
NB. — Tout abonnement payé et non quittancé
est mentionné dans cette rubrique. Ceux qui n’y
srouveraient pas leur nom sont priés de réclamer
sans retard.
A. Rivoir, gérant
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