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Soixante-onzième année
26 Juillet
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N* 30
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1 PABAISSAMT C
PRIX D'ABONNEMENT I
Italie et Colonies italiennes .
Etranger........................ .
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par aai
L. id,. 24,» 22,
Pa» é mala
6,
12,
On s'abonne: â TorrePelUce, au Bureau d’Adnjfinistratioo de rfcAo(Via Wlgram, 2)
• Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
ViBNDBEDI
L'ABONNEMENT SB PAtP D'AVANCE.
S’adresser : pour la Btdaetton, à M. le Profî Loms Micol - Terre PetHa —■ pour
l'Adnalolatratfciif, au Bureau du Journali Via Wigram, N* 2 - Torre Pellke.
s’adresser au Bureau du journal.
Pour toutes les
Tous les changements d’adresses coûtent ÿo centlniea, sauf ceux du commencement de l’année.
La nmBâEo: itO aantiinaa
‘Que toutes les choses vraieB, honnêtes, justes, pures, aimablee^» de louange, oociipent vœ pensées (Philipp. IV, 8).
Communication.
A la suite du décès du pasteur Rinaido
Malan, le Modérateur prendra l’intérini
de la direction du !!<’ District.
MM. les Pasteurs et Anciens-Evangélistes
sont priés de lui adresser la correspondance à :
CASA VALDESE - TORRE PELLiCE
CH’ESA EVANGELICA VALDESE
L’adunanza del CORPO PASTORALE è
convocata per il giorno di MARTEDÌ- 13
AGOSTO, alle ore 9.30, nella Casa Valdese
in Torre Pellice, con il seguente
ORDINE DEL GIORNO:
1° Nomina della Commissioni esaminatrici ;
S° Comunicasioni e proposte varie.
I Membri laici della prossima Assemblea
Sinodale che desiderano prender parte
alla nomina delle Commissioni esaminatrici
dovranno presentarsi, al momento deH’apertura della seduta, muniti del loro mandato.
Torre Pellice, 19 Luglio 1935.
Per la Tavola :
ERNESTO COMBA, Moderatore.
Comme nous l’avons déjà annoncé,
L’ÉCHO prend une semaine de vacances,
et notre prochain numéro paraîtra le 9
août.
COLLEQIO VALDESE
PIDUm DEI unsi I iOISE DI SIDDIO.
I. Borsa Campbel] maior.
Bibbia: Quadro geruerale deE'attività misn
, sionaria di S. Pàolo (in lingua francese) .
Itaiàmo: Vittorio Affiori, la vita, la tra-i
gedia «Saul».
Latino: Traduzione e commento diejll dian
lògo « De amicitia » di Gicleirone.
Greco: Sienofonltei, sitorie elienichev lib. II,
cap. 3 e 4.
Matematica: Equazioni di 2° grado, razionaii e irrazionali (Risoluzione pratica).
N. B. Borsa per alunni valdesi promossi
in IB lliceale.
II. Borsa Campbeìl minor.
Bibbia: Le parabole di Gesù (in lingua
franose).
Storia : Les Vaudois' sous la Restauration,
teur Emancipation (1814-di848),
Latino : Gesare, De belio Gallico, VII,
cap. 68-90. Sintassi del Genitivo e del
Datavo.
Geografia. : I « dcmàrvUms » inglesi (Canada,
Australia, Sud Africa).
Matematica : Aritmetica commerciale di
applicazioni deOe proporzicHii
N. B. Borsa per alunni valdesi promossi
in ginnasiajle.
III. Borse Burgess-Kfnnaird.
Bibbia: San Pietro, vita, scritti, leggenda
(in lingua francese),.
Storia Valdese : Il grande esilio e il glorioso rimpatrio.
Latino: Gesare, De bello civili, Mb. III,
cap. 84-112. Sintassi del Congiuntivo.
Greco c Senofonte, Anabasi, Mb. Il, cap. 1-3.
Analisi dei verbi irr^olari.
Matematica : Equazioni di 1“ greido e
problemi.
N. B. Borse per alunni del Collegio VajH
deste che intendono dedicarsi all’opera del
mimsterio ^evangeh'co ; i quali da un anno
aUmeno appartengano al’’Istituto e tre
anni dii studio vi devano ancora compiere.
IV. Borsa Gillet-Brez.
Bibbia : Il profeita Elia (in Hngua frane
cese).
Geografìa ; I poastedimenti coloniaili itae
liand in Africa.
Storia : Roma sotto i Re.
Latino : Cornelio Nipote, Vita di Annibale;
Sintassi! deFAblativo.
Matematica: Operazioni e problemi sulle
frazioni.
N. B. Bbrsa per alunni valdesi senza
dMinzione di sesso, ammessi aJjlia IV* ginnasiale, àppartenenti a famiglia domiciliàta da almeno cinque anni in Torre
Torre Pellice, 23 lu£fìio 19¡3&iY7//.
Pier il' Moderatore :
L. MlAEAum, vioemmderatore.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
j>our la vie inférieure
Marthe de Béthanie.
« Une femme nommée Marthe
reçut Jésus dans sa maison».
Luc X, 38.
«Jésus vint à Béthanie... On
lui fit un souper et Marhe servait ». Jean XII, 1-2.
I
En général, on est sévère pour Marthe,
la sœur de Marie et de Lazare. Elle reste,
dans l’opinion publique de nos Eglises,
celle qui encourut l’avertissement du Seigneur: « Tu t’inquiètes et tu t’agites».
On a eu soin de retenir ces mots, comme étant un sérieux reproche, presque un
blâme, alors que c’est un amical conseil
du divin Maître et une réponse à une
critique faite à l’attitude de Marie.
Si Jésus a parlé à Marthe de la sorte,
c’est parce que Marthe, un peu exigeante
à l’égard de Marie, a cru devoir prendre Jésus à témoin et solliciter son intervention : « Seigneur cela ne te fait-il donc
rien que ma sœur me laisse seule à servir? Dis-lui de m’aider». Il faut savoir
mettre les choses au point et ne pas être
partial. C’est un excellent moyen pour que
la vérité apparaisse en pleine lumière.
Je ne viens pas plaider en faveur de
Marthe contre Marie, pas même essayer
de tenter de la réhabiliter à vos yeux. Je
veux parler tout simplement avec vous
des défauts et des qualités d’une personne
pieuse. Sa demeure fut largement ouverte
à notre bien-aimé Sauveur et dans ce
logis, II se plaisait à venir se reposer...
Elle est très «différente de sa sœur.
Quelques-uns ajouteront: «fort heureusement », en donnant à ces mots, un sens
péjoratif. Oui, il est bon qu’il en soit
ainsi, à condition d’ajouterimpartialement •
Dieu en a ainsi décidé.
Créature de Dieu, Marthe a reçu en
partage des dons personnels. Dieu ne procède pas dans son œuvre par séries, comme s’il n’avait imaginé que quelques douzaines de types d’âme, identiques les unes
aux autres par groupement. Dieu n’a pas
conçu l’humanité à la manière des égalitaires et des niveleurs avides d’uniformité: la sagesse de Dieu a songé à une
œuvre faite de contrastes: la goutte de
rosée et l’océan immense; la montagne
et la plaine; l’ombre et la lumière; le
matin et le soir; l’été et l’hiver. 11 répugne à la monotonie. Garant de l’ordre,
défenseur suprême de la justice, il a formé
ses enfants à son iipage et les a dotés du
sens de la liberté et de la responsabilité,
en vue du vrai bonheur. Si son ouvrage,
conçu sur le. plan de la perfection, est
sans cesse souillé, entravant de la sorte
la pleine réalisation de son but et la retardant, la cause en est le péché, la réi^volte contre lui. Tout ce qui vient de
Dieu est bon. A sa sagesse il a plu de
Varier et de multiplier aux hommes les
libéralités de son amour.
Ici-bas, il y a, de par le vouloir de
i Dieu, des esprits absolus, résolus à proclamer, à servir et à défendre les principes de la morale avec intransigeance et
des natures plus patientes, plus conciliantes, portées à accorder des délais et
à user des interventions de l’indulgence,
pour aboutir au même résultat: le triomphe de Dieu et la soumission des hommes à ses ordres.
Marie est une créature de Dieu. Marthe l’est aussi. Mais elles sont dissemblables, conformément aux desseins d’En
Haut. Individualités bien trempées, l’une
et l’autre, Marie apparaît douce de caractère. Marthe se montre décidée et même
Ihèrgiqtte;..^,
Jugez-en:
Marie est assise aux pi^ds de Jésus.
Nature mystique, elle adore. Elle écoute;
si j’osais, j’ajouterais: elle recueille pieusement, goutte à goutte, les paroles qui
tombent des lèvres du Maître. Conceniiée sur elle-même, elle garde pour elle
seule tout ce qui lui est dit. Et c’est
grand dommage, car nous bénirions la
mémoire de Marie si nous pouvions lire
dans les Evangiles, grâce à elle, les enseignements de l’hôte de Béthanie. Hélas,
elle n’a livré aucune confidence. Même,
si Luc nous a transmis la sublime déclaration du Fils de Dieu sur « la bonne
part» et « ia seule chose nécessaire»,
c’est grâce à Marthe, à son impatience
et à ses protestations.
C’est Marthe qui a eu conscience de
la gravité de la maladie de Lazare. C’est
Marthe qui a eu la pensée d’envoyer à
Jésus cet éloquent et persuasif message:
« Celui que tu aimes est malade ». C’est
elle qui, la première, a couru 'à la rencontre de Jésus dès que son approche a
été signalée ; sa sœur restait au logis prostrée dans la douleur, annihilée par le chagrin. C’est elle qui, accueillant, la première, Jésus à son arrivée, presque brusquement, presque avec des reproches à
cause du retard mis à venir, a échangé
avec lui l’expression de leur commune
tristesse et provoqué, de sa part, les fortes
déclarations relatives à la vie éternelle.
Celles-ci restent les joyaux du trésor de
la foi chrétienne: «Je suis la résurrections et la vie; Celui qui croit en moi
vivra... Si tu crois, tu verras la gloire de
Dieu... Ton frère ressuscitera... » C’est
elle qui, pleine de sollicitude envers
Marie et compatissante à sa peine de
cœur, la prévient de la présence du céleste
Ami et lui dit: « Le Maître est ici et il
t’appelle ». ;
Puis, c'est de la bouche de Marthe
qu’est sortie cette parole de conviction
religieuse profonde: «Je crois que tu es
le Christ, le fils de Dieu ».
Enfin, Lazare est revenu à ia vie; on
a fêté sa résurrection. A cette (Ocasión,
il a désiré honorer le vainqueur de la
mort. Il y eut de la joie à Béthanie. Il
était redevenu animé, le logis dénommé
par le narrateur évangélique. « la maison
de Marthe ». C’est Marthe encore qui,
ce soir-là, s’est dévouée une fois de plus ;
elle a préparé le festin et quand les invités
sont à leur place, c’est elle qui sert.
Femme de tête, je l’accorde. Maîtresse
de maison accomplie, cela est évident.
Mais, femme de cœur aussi. Centre du
foyer familial, elle apparaît dans la joie,
dans l’épreuve et en pleine délivrance»
une personnalité de valeur et si elle ést
cela, elle l’est, elle aussi « par la grâcé
de Dieu ». HENRI GambIER.
(Journal Religieux).
“ V(fs la laniirt antliiat
Aspiration d’hier, d’auj'ourd’hui, de
demain... Mais une questiorT se'^ pose!
demain, quand nos jours seront devenus
des jours antiques, y cherchera-t-on des
lumières? Nos jours laisseront-ils à l’avenir un éclat de lumière, de lumièreantique^
C’est là ce à quoi nous devons penser
lorsque nous supputons la valeur dé
notre prése»t:
« » m
L’humanité pourtant a besoin de ces
phares de jadis. Dût-elle les trouver à
Palmyre» où à Ninive, sur le Gange ou
au Japon, chez les Incas ou dans les forêts de tout le monde, dans les fouilles
de partout, dans les incunables et les
palimpsestes de je ne sais où.
Et chaque jour la presse nous renvoie
les échos de ces anxiétés, le fruit de ces
recherches.
Hier c’était chez Attinger, la parution
d’un captivant ouvrage sur Palmyre, la
ville de Zaratustra, la cité aux quarante
cultes, la ville mystique et librement
religieuse par excellence (1).
Aujourd’hui c’est Charles-Marie Garnier
qui, avec le sous-titre bien dimiputif de
* radios et petit-bleus*, nous renvoie les
échos d’une croisière (mais quelle croisière spirituelle !) à travers la Grèce d’autrefois (2). Et, chez nous, M. Bonaiuti
recherche encore « la lumière antique »
dans un de ses tout récents ouvrages.
$ H: ÿ
Que de problèmes suggérés par les pages ailées de M. Garnier où le mot problème, quoique grec, ne paraît jamais,
tant il lui aurait paru alourdir ses pério^
des bien plus légères que le sphinx
ailé de Naxos! Si pourtant vous désirez
pénétrer, par une lumineuse trouée à travers cette antique humanité, hautement
civilisée, bittite, sumérienne, minoenhe,
ancêtre lointaine de nos mythes et de nos
croyances, vous n’avez qu’à prendre place
à côté de ces dames et de ces messieurs
participant à cette croisière en Grèce.
Je l’ai fait, sur les hauteurs de Pramol;
vous pouvez le faire, comme Xavier de
Maistre, sans sortir de votre chambre, au
gré de ces «radios et petits-bleus».
(1) Palmyre - Editions Victor Attinger - 4, Rue
Le Goff - Paris. ^
(2) Ch.-M. Qarniek: Vers la lumière antiquePaul Hartmann, éditeur - 11, Rue Cùjas, Paris.
i
2
L’Echo des Vallées - Vendiiedi 26 Juillet i935-XnT
- Mais je perçois des protestations : « Votre article ne nous dit rien. Dites-nous
quelque chose de concret».
Pardon ! Ne vaut-ü pas mieux vousfour^
nir matière à penser plutôt que de vouloir vous imposer des idées qui pourraient
être parfaitement erronées ?
Matière à penser, à rêver même, e«
voici. Et je la puise non pas à pleines
mains, ce qui serait trop peu, mais à
pleins seaux entre les lignes du beau
livre de M. Garnier.
• '
' Y a-t-il rapport direct entre la grjandeur
des temples et la profondeur du concept
religieux ?
Ne devons-nous pas plutôt croire avec
Saint-IJ^ùl, qui connaissait bien la Grèce
antique, et plus d’un de ses grands temples, que le vrai temple est en nous et
que la religion vraie ne sera pratiquée
que le jour où chacun aura instauré ce
temple en son propre cœur ?
I|C *
Arriver au monothéisme en vue d’une
sorte d’unité politique n’est-ce pas matérialiser, ou, si vous le préférez, n’est-ce
pas paganiser l’esprit ?
Tendre à une sorte de mono-religion,
forcer l’éclosion d’une pan-religion, ou,
•plus en petit, d’un pan-christianisme,
n’est-ce pas (manie de prêtres !) vouloir
capter l’incaptable esprit ?
* * *
Tous les supports des cultes de jadis
(et quelques-uns encore des cultes de nos
jours) tels que le jeu, l’attitude hiératique, la beauté du culte et le culte de la
beauté, la danse hiératique, etc.,, l’extérieur, en un mot, visant à l’itvtérieur,
sont-ce là des pertes déplorables pour les
cultes «en esprit», ou n’est-ce pas la dis^
sociation logique d’éléments hétéroclites?
La beauté pure, l’athlétisme pur, détachés du culte pur, ne sont-ils pas préférables ? N’est-ce pas là une lumière de
l’avenir s’opposant aux lumières désormais
antiques?
* * * .
L’esprit véritablement religieux des
temps présents pourra-t-il ressentir de
vrais et nuisibles ébranlements si l’on
trouvera des devanciers et des ancêtres de
la théodicée hébraïque? En trouverait-on
même du christianisme, en Serait-il, par
cela terni ou amoindri ? Sa lumière, devenant plus antique, cessera-t-elle d’être
lumière et lumière qui s’accentue et qui
se répand en lui et par lui ?
* * *
L’orphisme pourra bien être la purification par laquelle l’âme, mise en extase,
se délie du corps « qui est pour elle un
tombeau » ; le christianisme le sera sans
besoin de l’extase et sans faire du corps
un parfait tombeau, mais plutôt un temple,
un temple de l’esprit et de Dieu même.
Et si l’initiation d’Eleusis est le renversement de bien des concepts vulgaires
de la vie, comme le sera le christianisme,
n’en seront-ils pas corsés et fortifiés à
l’envi, bien plus que rapetissés ?
A Eleusis, comme parmi les disciples
de Christ, la croyance « du monde » est
renversée : où celle-ci voit la vie eux
voient ta mort; où celle-ci voit la mort
eux voient la vie.
** *
En tout cas que de lumièies encore
pour nous, que souvent nous méconnaissons ! Viennent-elles d’Héraclite ou de
Plutarque, de Delphes ou d’Olympie, des
Hindous ou des Hébreux, des Upavishads
ou des tragédies de Sophocle, si elles ont
permis « de former des caractères, d’exalter des âmes,l!de soutenir des courages
et de sécher des laraws » ces lumières
antiques ne sont-elles pas encore et aussi
des lumières divines ? '
Et je m’arrête sur cet interrogatif qui
me paraît crucial.
SiLVIO PONS.
Souvent on aime plus les œuvres de Dieu
ou la part qu’on y que Dieu meme.
^ASQUTEE QuESNEL.
I It pinff. m
C’est avec Témotion la plus vive et la'
plus intense que j’écris ces lignes,
«Au revoir à bientôt» me disait-il
dans la dernière lettre qu’il m'écrivit. Dieu
a disposé autrement et on ne se reverra
pas ici-bas.
Rendons-lui notre témoignage affectueux
et retraçons les principanx événements
de sa carrière, qui n’a pas été longue,
mais bien remplie. , ,
M. Malan naquit à Sanremo le 28
juin 1884.
Sa famille s’étant transférée à Turin,
c’est dans cette ville qu’il fit ses études
classiques. ^
Tempérament religieux et ardent, il ne
tarda pas à sentir la vocation pastorale
et en 1904 il entra à notre Faculté de
Théologie, à Florence, où il termina ses
cours réguliers en 1907.
Il fut consacré pasteur en 1909.
Voici les principales étapes de son ministère : En Egypte, au Caire, ,de 1908
à 1912; à Torre Pedice, comme second
pasteur, 1912-1913; à Catane de 1913 à
1921 ; à Paierme de 1921 a 1927 ; à Pise
de 1927 à 1931. En 1931 il fut transféré
à Corne et c’est dans cette ville que l’appel
soudain du Maître est venu l’arrêter dans
son activité terrestre. 11 est tombé sur la
brèche : mercredi soir tandis qu’il se
trouvait dans son cabinet de travail, une
soudaine attaque d’urémie le terrassa.
Se sentant mal il appela au secours et
le docteur qu’on fit immédiatement venir
dut constater que le cas était très grave.
Le souffrant fut alors transporté à l’hôpital, où malgré tous les secours de la
science, il succomba jeudi matin vers
5 heures, laissant une veuve éplorée et
trois enfants, qui, impuissants et dans la
plus grande angoisse, avaient assisté à
ce rapide combat entre la vie et la mort. ^
La famille a perdu son chef, qui à vues
humaines — les enfants n’éfapt pas encore
eh état de se suffire —lui était Îndispen^
sable, et l’Eglise un ouvrier bien doué^
laborieux, fidèle.
M. Malan a laissé des traces bénies^
dans toutes les Eglises où il a travaillé;
il a accompli aussi plusieurs missionsà
l’étranger, en Allemagne, en Suède, en
Norvège.
Quoique relativement jeune (il venait
d’entrer dans sa 52® année) il était membre
de la Table depuis longtemps, et ne reculait devant aucun labeur, même lorsqu’il
aurait dû mieux ménager ses forces. C’eSt
ainsi que nous l’avons vu parfois se charger de deux districts, ce qui l’obligèait
à de longs et fréquents voyages et à un
travail excessif. Il s’est usé à la tâche,
il a noblement, fidèlement servi comme
prédicateur et comme administrateur.
11 se repose maintenant de ses fatigues,
mais il laisse un grand vide, dans safamilie
surtout. Nous souhaitons à ses enfants
de réaliser l’idéal qu’il rêvait pour eux,
et qu’il m’indiquait un jour en ces termes:
Nous ne devons pas permettre que nos
enfants occupent des positions inférieures
aux nôtres, à celles que nos parents nous
ont créées à nous.
Nous nous associons de tout cœur au
deuil de la famille et disons à M.me Malan,
à ses enfants et à tous les parents notre
sympathie émue.
Puissent-ils trouver auprès de Dieu la
force et la consolation dont ils ont un si
grand besoin.
^ ^
L6S funérailles à La Tour.
Des amis de Còme, répondant à un
pieux désir de la famille, ont bien voulu
pourvoir à ce que la dépouille mortelle
fût transportée a La Tour, ville natale
de M.me Malan.
Les obsèques ont eu lieu à 16 heures,
dans une atmosphère de grand recueillement et de profonde émotion. Le temple
est presque rempli: sont présents le
Modérateur et le Vice-Modérateur, de
nombreux collègues et une foule de connaissances et d’amis.
Le service funèbre est présidé par le
pasteur M. Jules Tron qui exprime sa
sympathie à la famille si rudement éprouvée, et transporte les esprits et les cœurs
dans le refuge des promesses de la parole
de Dieu.
Le Modérateur rappelle quelques souvenirs.tout récents, puis il rend le meilleur des témoignages à l’ouvrier actif et
fidèle qui vient de nous quitter.
M. Malan, dit-il, a été un pasteur plein
de zèle et un administrateur capable,
équilibré, infatigable.
Il conclut par un appel adressé à tous
ses collègues; vu que nous ne savons
ni le jour ni l'heure du rappel, travaillons
et tenons nous prêts.
Le pasteur M. Emile Corsani, au nom des
anciens condisciples et des amis, dit des
paroles de sympathie à la famille en
deuil, et nous invite tous à lever les
yeux « plus haut » où notre compagnon
d’œuvre nous a précédés.
On chante Oh ! beati su nei cieli et le
professeur David Bosio termine par la
prière.
Le cortège funèbre quitte le temple et
prqcède vers le cimetière, où M. Jules
Tron achève le service.
La foule se disperse, mais on sent que
chacun a dans le cœur un vif regret
pour cette perte.
Huiüenots sur le sol ïaudols.
Le pèlerinage français arrivé à La Tour
mardi soir, a commencé à parcourir nos
Vallées mercredi matin.
La première journée a été consacrée à
la paroisse d’Angrogne et à La Tour.
Dans la matinée, les pèlerins, conduits
par MM, les professeurs T. Pons, Jean
Jalla et J. P. Vinay, sont montés à SaintLaurent où le pasteur Nisbet leur donne
la bienvenue dans sa paroisse qui a joué un
rôle considérable dans l’histoire Vaudoise.
Les localités les plus intéressantes, le
Serre, Chanforan, la Ghieisa d’Ia Tana,
etc., sont illustrées par le prof. Jean Jalla
avec la compétence qu’on lui connait.
L’après-midi est consacré à La Tour:
les cicérones sont les professeurs Jean
Jalla, pour le Musée Vaudois, et Attllio
Jalla, pour les autres institutions et monuments.
Le soir a lieu, ce que nous pourrions
appeler une réception officielle, à la
Maison Vaudoise.
M. Marauda, vice-modérateur, préside
et donne la bienvenue au pèlerinage au
nom de l’Eglise Vaudoise « Ceux d’Italie
vous saluent ».
Le professeur Jean Jalla retrace les relations entre Albigeois, Huguenots et
Vaudois, relations qui remontent à plus
de six siècles.
La parole est ensuite à M. L. Marchand,
conducteur du pèlerinage, qui apporte
aux Vaudois les salutations fraternelles
des Eglises de France qu’il représente.
Il rappelle l’apôtre des deux versants des
Alpes, Félix Neff, et souhaite que les
rapports entre les Eglises de France et
d’Italie deviennent toujours plus nombreux et plus intimes.
Le pasteur de la paroisse, M. Jules Tron,
achève la réunion par la prière.
La journée du Yal Balsllle.
Journée claire, lumineuse, bien remplie.
On part de La Tour à 5 heures en deux
grands autocars et quelques autos ; vers
6 heures les pèlerins arrivent au Pomaret
et se rendent immédiatement au temple
où le pasteur M. Guido Mathieu leur
donne la bienvenue et- où le pasteur
Jacques Marchand préside un bref culte.
On remonte ensuite la Vallée visitant
les temples des Clos et du Perrier: le
pèlerinage est chaleureusement accueilli
par les pasteurs et par la population qui,
malgré la journée de travail, a voulu
exprimer sa sympathie à nos chers hôtes.
Plusieurs femmes étaient là avec la coiffe
vaudoise et nos amis ont été charmés de
les voir et heureux de pouvoir les photographier à leur aise.
La plus grande partie de la journée se
passe à Massel, dont les pèlerins visitent
d’abord le temple, où M. Ricca les attendait
avec son sourire accueillant.
Pour ne pas nous répéter nous dirons
que partout les pasteurs ont donné la
bienvenue aux pèlerins et fait l’historique
de leur temple signalant les faits les plus
remarquables. Partout aussi on a chanté
et prié ensemble, partout les conducteurs
du pèlerinage ont exprimé leur joie et
leur reconnaissance.
L’intérêt principal de Massel est concentré sur la Balsille et c’est là qu’on se
rend après la visite au temple.
Il est aisé maintenant d’atteindre la
Balsille, car les autos arrivent jusqu’au
Petit Passet : même nos deux grands
autocars ont pu pousser jusque là.
De là on monte à pied, mais ce n’est
plus qu’une promenade (que ceux qui ont
trouvé la montée du Gros Passet un peu
dure veuillent me pardonner ! ).
Quelques personnes, un peu âgées,
avaient bien manifesté le désir de faire
ce parcours à dos de mulet, mais dans
tout Massel on n’a pu trouver qu’un âne,
qui a docilement et humblement accompli
sa tâche... d’âne, en portant, sain et sauf,
à la Balsille un des membres de la nombreuse comitive.
A 11 heures, sous les grands hêtres du
bondi, entre la Balsille et le Château, a
lieu un vrai culte tenu par le pasteur de
la paroisse M. A. Ricca qui retrace à.
nos hôtes les traits saillants de la Glorieuse
Rentrée. Son discours est suivi dans le
plus profond recueillement par nos ftâiteurs, par les nombreux amis qui les ont
suivis et par un bon noyau de la paroisse
de Massel. Malgré la journée de travail
intense (c’est le temps de la fenaison)
plusieurs Masselins ont tenu à être présents pour entourer de leur sympathie
nos coreligionnaires français.
A midi, on pique-nique agréablement
par groupes et vers 3 heures on repart.
Au Reynaud a lieu une réception pratique qui vers 4 heures de l’après-midi
est toujours appréciée ! ^
Le cortège des autos quitte Massel
vers 5 heures : on redescend toute la Vallée,
sans arrêt, pour visiter encore l’Eglise de
Pignerol. M. Marauda retrace en quelques
mots appropriés l’histoire de son temple
et de son Eglise, puis on fait une rapide
tournée dans le vieux Pignerol, si riche
en souvenirs historiques. On monte à
Saint-Maurice, on passe devant le palais
des princes d’Achaïe, devant la maison
qui fut jadis l’Institut des catéchumènes
où l’on instruisait dans la foi catholique
les enfants vaudois enlevés à leurs familles.
11 est 20 heures passées quand on rentre
à La Tour.
La journée a peut-être été un peu fatigante, mais nos hôtes ont partout joui
de l’accueil le plus fraternel, le plus chaleureux, ce qui, avec les émouvants souvenirs du passé, doit avoir contribué à
faire oublier la fatigue.
La journée de Sibaud.
Nous ne saurions mieux caractériser
la journée de vendredi, car si les pèlerins ont visité le vieux temple des Copiers,
et les temples de Villar et Bobi, c’est
à Sibaud qu’on a pu sentir toute l’émouvante grandeur d’un passé héroïque.
Dans l’après-midi le pèlerinage a visité
Saint-Jean, s’arrêtant au Refuge où on
leur offrit un thé.
La journée se conclut très agréablement
à La Tour où les Unions offrirent un
programme varié et intéressant: des chants,
la pièce La Fiancée de Cucuruc, quelques
discours...
3
L*Echo des Vallées - Vendredi 26 ‘Jmnet 1935-XIII
La dernière partie de la soirée se passa
dans la grande salie du réfectoire de notre
internat, remplie à craquer: un programme
de table s’y déroula dans une atmosphère
dè franche gaîté, où pèlerins, unionistes
et amis fraternisèrent et chantèrent à
l’envi.
Au pays de Janavel.
Samedi le pèlerinage est monté à Rorà:
la journée nuageuse n’a pas permis à nos
hôtes de jouir du merveilleux panorama,
mais dans la « claire Italie » il y a parfois aussi des jours sombres.
La visite a cependant été instructive
et bienfaisante.
La communion.
Dimanche a été pour le pèlerinage français et pour l’église de La Tour une journée solennelle; Le pasteur M. Louis Marchand, de Castres, a présidé le culte suivi
par un service de Sainte-Cène très impressif.
Les pèlerins avaient manifesté le désir
de communier avec leurs frères vaudois:
on a communié ensemble pendant tout
leur séjour, mais la Sainte-Cène a été
la manifestation la plus solennelle, la plus ■
émouvante de cette communion fraternelle
qui régnait dans les esprits et dans les
cœurs depuis plusieurs jours.
L’après-midi de dimanche, imposante
assemblée dans l’ancien temple du Ciabas,
formée surtout de jeunes.
La soirée s’est passée dans l’accueillante villa de la famille Appia, aux Airals
Blancs. La famille Appia, originaire des
Vallées, mais établie à Paris, où M. Louis ■
Appia est pasteur, était tout indiquée
pour conclure ces journées franco-italiennes ou huguenotes et vaudoises.
Lundi, relâche. Nos hôtes devaient avoir
besoin d’un peu de repos avant de reprendre le chemin du retour.
Ils sont repartis mardi matin: nous les
suivons par la pensée et formons pour
eux personnellement et pour leurs églises
les meilleurs vœux.
Nous pouvons leur assureï que nous
avons beaucoup joui de leur visite et de
leur compagnie; ils laissent après eux
un doux, bienfaisant souvenir, et il faut
espérer que nous aurons d’autres occasions de nous rencontrer pour entretenir
et fortifier les liens d’amitié qui se sont
formés pendant leur séjour sur notre sol.
Lettre du conducteur du pèlerinage.
Terre PelUce, 22 juillet 1935.
Cher Professeur et Rédacteur,
Au moment de (ffdtter «les Vaüées»,
veuülez permettre asm Pèlerms français
d'adresser par L'Bcho des Vallées un très
fraternel merci à tout le peuple Vaudois
pour la façon si franchement cordiale dont
ü nous a reçus pendant cette moubUahle
semaine.
En qudqms journées trop vite écoulées,
nous avons senti vos cœurs battre tout près
des nôtres. Dans les moindres de vos por
roisses nous avons été comblés des manques de la plus touchcMe délicatesse. A
chaque instant de notre séjour parmi vous
nous avons été confondus par les inlaSr
sables réceptions que vous nous aviez
réservées.
Dans tous vos temples nous nous som*
mes recueillis ayant le sentiment de four
1er une terre sacrée.
Le service de commmdon de Torre Pélr
lice nous a permis de resserrer et de fortifier les liens de « communion » si cordialement fraternels qui se sont si spontanément et si rapidement formés entre nous.
Nous emportons la grande vision du
peuple de Dieu en devenir; Dès que les
hommes les plus séparés savent s’aborder
sur le plan chrétien, alors toutes les bars
rières qui séparent et divisent les hommes
disparaissent ; un avant-goût du Royaume
de Ltieu nous est permis.
Quel encouragement, au moment des séparations, à persévérer dans « la vie en
Christ ». Quel encouragement à reprendre
la tradition première des anciens Vaudois
qui criaient sans fatigue et sans-peur de
par le monde, proposant VEvangMe.
Au peuple Vmdms dans son ensemble,
à ses Pasteurs, à ses Anciens et à ses Diof
cres, a sa vibrarde et si joyeuse jewne^e^
à chacune de ses familles, nous répétons:
e.Ce nest qu un au revoir... », nous adressôns une expression renouvdée d'tme htr
finie reconnaissance. Et regardant à VEterndqm a d ^vent multiplié ses délivrant
ces à votre vaillante Eglise, nous
rons pour vm une grande Bénédiction,
divine pour les années et pour les siècles
à venir.
Croyezmoi, cher Professeur-Rédacteur,
votre très dévoue et très recomnaissant en
JésusAJhrist
L. Marchand.
CHBONIQÜE VAUDOISE
Le pèlerinage vaudois.
Mercredi matin, le pèlerinage vaudois
est parti pour visiter les localités historiques de la France méridionale.
Nous espérons en donner un compterendu dans notre numéro du 9 août, vu
que le numéro du 2 août ne paraîtra pas
¡Ha:*
ANGBOGNE, Le 19 courant est décédée
à la Croui Coïsson Eléonore née Monnet,
âgée de 75 ans. Nous remercions Dieu
pour l’exemple de force et de résignation
qu’elle a continué à donner dans ses souffrances, et nous exprimons notre profonde
sympathie à la famille affligée.
" R. N.
LA TOUR. Le culte^de dimanche prochain 28 courant, à 10 h. 30, sera présidé
par M, David Bosio, professeur à notre
Faculté de Théologie.
— Le dimanche, 4 août, c’est M. T.
Balma, pasteur à, Catane, qui occupera
la chaire au culte du matin.
VILLAR. Notre paroisse a bénéficié elle
aussi abondamment de la visite que nos
frères protestants français du Tarn ont
faite, ces derniers jours, à nos Vallées.
Un des chapelains du pèlerinage, M. le
pasteur Robert Cook, de Lacaze, a présidé parmi nous le culte de dimanche
matin, au temple et dans l’après-midi une
magnifique réunion d’appel sous les châtaigners des Combettes.
Nous remercions notre vieil ami d’études, et demandons à Dieu de bénir cette
inoubliable rencontre pour nous et pour
nos Eglises des deux côtés des Alpes.
J
vIlLESÈCHE. Par une belle après-midi,
le dimanche 29 juin, un bon groupe de
mamans et de jeunes gens a fait une jolie
excursion jusqu’au Sestrières. Après une
visite aux nouveltes bâtisses du Col, des
jeux et des eharits ont terminé la belle
journée.
— Après quelques mois de pénible
maladie Dieu a rappelé de ce monde
M. Paul Auguste Ferrier des Clos, ancien
maître d’école.
A sa famille et en particulier à ses
enfants absents, nous voulons exprimer
notre sympathie chrétienne. ,
— Dimanche prochain 28 courant, à
10 h. du matin, aur? lieu D. V., un culte
sur les hauteurs du Lazara.
Le ctrlte au temple sera présidé par
l’étudiant en théolpgie M, Edoardo Aime.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIŸILi dal 15 al 21 Luglio 1935-XIlI.
Nascite N» 2 — Decessi N® 2
PROVINCIA DI TORINO - MOVIMENTO POPOLAZIONE
Mese di Magrgrio 1935 :
Capoluogo Reato Provincia totale
Nati . . . 676 614 1290
Morti . . . 612 539 1151
Aumento popolazione 64 75 ■ 139
Mese di Giugno 1935 :
Capoluogo Resto Provincia TOTALE
Nati . . . 733 602 1335
Morti . . Aumento . 631 533 1164
102 69 171
popolazione
Faits et Nouvelles.
La Réforme du calendrier. On sait que.
la fixation de la date de Pâques et des
a^tres fêtes dites « mobiles » qui en
dépendent, Ascension, Pentecôte, est depuis longtemps à l’étude. La question a
été remise à la S. dr N. Une conférence
àiaquelle 41 gouvernements étaient représentés, s’est mise d’accord pour la fixation
de la date de Pâques au 9 avril. Cette
décision a été ratifiée en août 1934 par
le Conseil œcuménique du christianisme
pratique, représentant 52 % des chrétiens.
Il reste à obtenir l’assentiment du SaintSiège au nom de l’Eglise catholique, qui
représente les autres 48%.
Jusqu’ici, le pape s’est toujours opposé
à la féforme, sans appuyer ce refus sur
des raisons bien convaincantes. Le cardinal Pacelli, dans une lettre du 20 décembre
1932, a simplement évoqué « des raisons
de haute importance religieuse », sans
préciser davantage.
Les autorités ecclésiastiques orthodoxes
et protestantes sont d’accord pour accepter la date du 7 avril comme la plus
probable pour la crucifixion de JésusChrist. Le 7 avril tombera sur le VendrediSaint en 1939. Ne serait-il pas indiqué
de décider que cette date demeure fixe
h partir de ladite année ?
I^ar déférence envers la S. d. N., le
Saint-Siège a décidé de soumettre la question, au prochain concile œcuménique,
«s’il est prouvé qu’il existe un désir
général en faveur de la fixité ».
Le moment est donc opportun pour les
gouvernements et pour les organisations
qui né l’ont pas encore fait, d’envoyer
au Saint-Siège, par l’intermédiaire de la
S. d. N., leur vœu à cet effet.
(Tribune de Genève).
France. Distinctions. L’Académie française vient de couronner à la fois l’ouvrage du regretté pasteur Jean Bianquis,
« Les origines de la Société des Missions
évangéliques de Paris » (Prix Lambert),
et un livre de sa fille, M.lle Geneviève
Bianquis, « Faust à travers quatre siècles »
(Prix Kastner-Boursault).
— Elle a décerné un prix Montyon a M.
lé pasteur Raoul Goût pour son récent
ouvrage « Le Miroir des Dames chrétiennes*.
* — Sur la proposition du comte Clauzel,
ambassadeur de France à Berne, M. Benjamin Vallotfon, professeur à la Faculté
ù“s lettres de Strasbourg, vient d’être
promu commandeur de la Légion d’honneur. (Semaine Religieuse).
«î * « «
Hollande. A propos d’un timbre-poste.
L’Eglise Wallonne signale que dans la
série nouvelle de timbres en faveur deSv
œuvres sociales, figure l’éffigie du pasteur
li.-D. Guyot (1753-1828), fondateur de
l’institut des sourds-muets et professeur
honoraire de l’Université de Qroningue.
La famille Guyot, d’origine française
huguenote, se réfugia en Hollande lors
de la Révocation de l’Edit de Nantes.
Henri-Daniel Guyot, dont le timbre d’I
et. reproduit le profil énergique, est né
à Trois-Fontaines et mort à Groningue
le 10 janvier 1828. Pasteur successivement
à Dordrecht, Groningue et Haarlem, il
se voua dès 1809 entièrement aux sourdsmuets. (Semaine Religieuse).
* « «
TCHECOSLOVAQUIE. Commémoration de
la mort de Jean Huss. Le samedi 6 fuillet, jour anniversaire de la mort de Jean
Huss, condamné au bûcher par le concile
de Constance, en 1415, les anciens légionnaires tchécoslovaques, au nombre de
30.000, revêtus des uniformes français,
russes ou italiens qu’ils portaient pendant
la guerre, et groupés derrière les drapeaux
de leurs anciens régiments, ont défilé
longuement dans les principales rues de
Prague, acclamés par une foule nombreuse.
Ils se sont ensuite rassemblés avec les
anciens combattants étrangers participant
au congrès sur la vaste place de la vieille *
ville de Prague où se trouve le monument
de Jean Huss.
M. Benès, représentant M. Masaryk,
a pris la parole. Il a apporté le salut du
président Masaryk aux légionnaires.
Il a rappelé le mot de Jean Huss: «Il
faut défendre la vérité jusqu’à la mort».
Il a souligné que le meilleur moyen de
défendre la paix est de travailler à l’établissement de la sécurité collective.
(Ami chrétien des familles).
Une chose inutübe est toujours trop chère.
Benjamin Fìiankijn.
DONS REQUS
Pour Feeuvre d’Evangélisation :
M. le pasteur Henri Tron,
Bobbio'Pellice, fleurs en
souvenir de M. Rinaldo
Malan L. 20,—
Union Yaudoise de Marseille » 300,-^
InlitiliaK IwItaliliB (iiiiiim.
ORPHELINAT.
Chiesa di Torino, L. 200 - Id. Massello, 24Id. Perrero, 50 - Id. Coazze, 80 - Id. Milano,
168 - Id. Roma (IV Nov.), 100 - Dora Geltrude
Maag, Catania (sua prima comunione), 25 - N.
N. S., Roma, 50 - Clementina e Adelina Messina,
ricordando la loro Anita, 50 - Eli de Micheli
Moneta, Palermo, 100.
HOPITAUX.
N. N. S., L. 50 - Chiesa di Milano, 166-Id.
Perrero-Maniglia, 50 - Micol Luigia, Perrero,
10 - Pascal Augusto, là., 25 - Peyran Adele, Id.,
10 - Rostan Margh., Id. 10 - Peyrot Emilio, id,
20 - In memoria della Sig.na Longhi Giulia, la
sorella, 75 - Peyrot Lidia, Perrero, 25 - Pons
Adèle, in memoria del marito, 10 - Famiglia
Poèt Ernesto, in memoriam, 25.
REFUGE.
N. N. S., Roma, L. 50 - Chiesa Milano 1, 166
- Id. Taranto, 50 - id. Piazza Cavour, Roma,
100 - Id. Coazze, 65 - Id. via IV Novembre,
Roma, 150 - Id. Perrero-Maniglia, 25.
La pensée contrainte est un oiseau sans
ailes. Paul Spaak.
La vie, limitée à sa durée terrestre, est
Un pwr mm-sem.
Louis de Launay
de l’Académie dies sciences.
litltito Fnmililli Valliinll MiirIîl
En souvenir de M. Théophile falla : la famille,
Ventimiglia, L. 60 - *N. N. 6 Luglio», Torino,
500 - En souvenir de M.me Elisa Goss veuve JonScôtta ; per la mamma di Mariuccia, le sorelle
unioniste, 70; famiglie Balmas Clemente, Peyrot
Giovanni e Peyrot Alberto, 60 ; le figlie « ricordando la loro amata mammina », 50; M.me Giuseppina Primo-Rostagno, 100.
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Robert» MMet
BOBBIO FELUGB - Pastore : £orìoo Tron, S.
LU5ERKA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo r^càra.
MASiSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
fERRERO - Pastore Oreste Ppyronel.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda,
POMAREITO - Pastore : Guido Mathieo. .
FRALI • Cand. TeoL Lamy CcAsson»
PRAMOLLO - Pastore; Ermanno ria^n. ’
PRAROSTINO - Pastore: Guido Rlvcnr.'
RICLARETTO - Cand. I\eóL A. JatiUvreìL
RODOREPOO - Cand. TeòL A. PeyroneL
RORA’ - Pastore : Enrtóo Geyitiet.
S.GERM.CHISONE - Pastore: EnricoTron, J.
lORRE PELLlCE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLIOE » Pastóre : Roberto Jahler.
ABBAZIA • < Chiesa di Cristo ». Culto alle
ore id - Pastore : VaMo Vinay, da Piume.
AOSTA - Chièsa : 3, Rue Croia de Ville - Pastore : «Giovanni Miegge> ivL
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
^ÈERGAMO - Qiiesa : Viale Vittorio Emahueie,' 4
® - r Pastore : Arnaldo Comba, Viale Roma, 6.
BIELLA - Chiesa : Piazisa Funicolare, Paluzo
del Consorzio Agrario - Evangelista ’Diodato Rosati, Via Piave dei Balilla, Casa
PÌOTina, Rione S. Paolo.
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di Vallecrosla
,5; - Pastore : Davide Pons, Istituto Pemminile
Valdese.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via del Mille,'4 - Pastore ;
Enrico Meynier, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
, ' Zaccaro - Pastore : Antonio Mlscla.
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via Malda, 15 Pastore ; C. Bonaria, IvL
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Via Filippo Mdlana, 8.
CASTBLVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa : Via Nauimachia, 20 - Pastore: Teodoro Balma, ivi.
CBRIGNOLA - Chiesa Evangelica - Da Orsara.
GHIETI - Chiesa Evangelica.
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COMO - Chiesa; Via Rusconi, 9 .- Pastore':
Rinaldo Malan, ivi.
CORATO - Chiesa Valdese : Corso Mazzini, 27 Pastore: Giuseppe C^tigUone, ivL
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
PEIXDNICA PO ' Chiesa Evangelica - Cand.
TepL Beniamino VarvèUL
PIRllNZE V.-, Chiesa di Via de’ Serragli, 51 (Mesa di Via Manzoni, 13 - Pastore : Vlrgiio Sommanl - • Coadiutore : Pastore T.
Vinay.
IPIUME - . (Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via Angheben, IO.
IXIRANO - Chiesa - Pastore: Paolo Cogisson,
Forano Sdbino (Meti).
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Coraani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta.
tVREA - (Mesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa. Ravero, Piazza d’Armi.
.Vl MADDALENA - Chiesa Evangelica.
Livorno - Oiiesa : via Q. verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivL
Lucca - (Mesa : Via Galli Tassi, 18.
Lugano - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Fransclni, 11.
Mantova - (^ilesa ; via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 57,
isolato 147 - Pastore : Seiffredo Colucci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1 — Chiesa di Via Edmondo De Amicis, 4 - Pastore : Francesco
Peyronel, Piazzale Llhia, 5.
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Moreschini. Corso Vittorio Emanuele, 42.
NEW-YORK - Prima (Mesa Valdese-405 West,
41 Street - Culto principale : 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio : 18 West - 123 Street.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, IvL
-ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Ribet.
PAGHINO - Chiesa Evangelica - Pastore ; Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Elio Eynard, ivi.
PBS(X)LANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
FIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
Jii'le« Tron* directeur-responsable
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. M&roo :
Via Possidonià, 4 - Pastore : Enrico Pascal,
Ifls PhBsidonia, Casa Medici.
BISSI • (MeGa Evangelica • Pastore : Umberto Bert.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore : Giovanni Bannet; ivi - Coadiutore ; Cand. TeoL Ernesto Ayassot —
Chiesa di Piazza Chvour - Pastore : Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 5Ì.
SAMPIERDARENA - (Mesa : Vìa Giosuè Gàr-'
ducei, 16 - Pastore : Ciarlo Lupo.
San GIACOMO DEGLI SCB;IAV0;NI - chiesa.
Evangelica - Afaziano-Evangelista Scarinci
Gius^pe, IvL
SANREMO - Chiasa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese: Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ìvL
SUSA - Chiesa ; Via Umberto L 14 - Anziano^
Evangelista Pietro Varvelll, ivi. i
TARANTO - Chiesa : Via Pupinoj 16-20 (angolo*
Via F. Di Palma - Pastore : Gustavo Bertin. Corro Umberto, 76,
TORINO - Chiesa : Corso Vittoio Emanuele II ^
(angolo Via Principe Tammaso) - Pastore ;
Aleroandro Slmeóni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori: Pastore emerito Augusto Jahier e Pastore Achille Deodato, ivL ì ,
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pa-'
stare G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5. '
VENEZIA - Chièsa: Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Fattore : Glóv. Bertinatti, ivL
VERONA - Chiesa : Via Ducano (angolo Via Pigna) -'Da Brescla.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardl, Via Garibaldi, 60.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 della Domenica.
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VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Antonio Rostan, cassiere Pastore Guido Comba, segretario - Via
Quattro No^bre, 107 - Roma (101).
A. W. A. Si. --Segretario Generale: Pastore.
Guido Miegge - Rbom 1005, 156 Fifth Av. New-York City.
FACOLTÀ’ DI TEOL0.GIA - Via Pietro Chssa, %
412, Roma (¡126) - Professori : G. Bostagno, I
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIA'TO - Torre Pel-i
lice - Preside : Prof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI - '
Davide Bosio, presidente ; Enrico Meynier,
Silvio Pons, Giovanni ponne^ Mariano
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ISTITU'rO FEMMINILE VALDESE" - VaUecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
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- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore : '
Pastore V'. Sommani.
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- Via BerthoUet, 34 - Direttore: Gr.„,Ufl.|i
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OMBUES DE LAVALLÈ-COLONIA MlGUlLETE (Dep.to de Colonia) - Pastore : (Mio
Negrln, Ombues de LavaÌle.
ROSARIO-BARKER-COLLA-POIONIA (Pep.to
de Colonia) - Evangelista : EmlUo Ganz,
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Rio Negro) - Pastore : da destinarsL
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6,04 Í ““ 7,23 10,15 12,41 17,02 18,24 19,52 21,08
6,15 7,36 10,26 12,52 17,15 18,41 20,05 21,20
6,36 7,- 7,52 10,45 13,13 17,38 19,04 20,26 21,39
6,50 7,26 8,05 11,06 13,34 18,01 19,19 20,52 22,02
7,20 8,10 8,30 11,47 14,07 18,42 19,51 21,30 22,40
4,50 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 (1) 18,25 19,06 20,02
5,29 7,22 8,28 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32 20,53
5,54 7,48 8,45 12,36 14,23 18,18 19,24 19,46 21,14
6,14 8,06 8,59 12,53 14,40 18,39 20,03
6,25 8,17 9,10 13,04 14,51 18,51 20,14 20,18
6,30 8,21 9,14 13,08 14,55 18,55 » t
(I) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
ORARIO AIFTOMOBILE TORBE-BOBBIO PELUOE
Torre P. p.
S. Margh. >
Chabriois >
Villar P. »
Via Fourca »
Bobbio P. a.
8,30 (•) 15,05 19,05 BobbioP.p. 6,30 (•) 11,55 17,35
8,35 15,10 19,10 ViaFourca » 6,35 12,- 17,40
8,42 15,17 19,17 Villar P. » 6,41 12,06 17,46
8,49 15,24 15,29 19,24 Chabriois > 6,48 12,13 17,58
8,55 19,29 S. Margh. » 6,56 12,20 18,—
9- 15,35 19,35 TorreP. a. 7,- 12,25 18,05
(*) Al Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo t
Ponte Lemina (fac.)
Abbadia
Riaglietto-Fiugera(/flc)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
VillarPerosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Porosa Argentina
6,45
6,53
6,56
7
7,03
7,06
7,14
7,24
7,32
7,35
7,41
7,45
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
(1)
8,45
8,52
8,55
8,58
9,01
9,04
9,08
9,12
9,19
9,26
9,29
8,45 9,35
(2)
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
12,45
12,52
12,55
12,58
13,01
13,04
13,08
13,12
13,21
13,26
13,29
13,36
13,39
14.35
14,42
14,45
14,49
14,52
14,55
14,59
15,02
15,10
15,18
15,21
15,29
15.35
16,40
16,48
16,51
16,55
16,57
17
17,03
17,06
17,13
17,20
17,23
17,28
17,31
18,25
18,32
18,35
18,38
18,41
18,44
18,51
18,58
19,05
19,08
19,16
(3)
19,52
19,59
20,02
20,05
20,08
20,11
20,14
20,17
20,24
20,31
20,34
20,39
20,42
(1)
21,15
21,22
21,25
21,28
21,31
21,34
21,37
21,40
21,47
21,55
21,58
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano >
Pinasca »
Dubbione >
Viiiar Perosa »
S. Germano >
Maianaggio (fac.) >
Porte »
S. Martino >
Riagiietto-Fiugera(/ac>
Abbadia *
Ponte Lemina (fac.) »
Pineroio a.
6,43
6,46
6,52
6,55
7,02
7,14
7,16
7,20
7,23
7,26
7,30
7,33
7,40
7,55
7,57
8,03
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
(2)
8,55
9,02
9,05
9,15
9,22
9,25
9,28
9,31
9,33
9,36
9,39
9,45
(I)
9,45
9,48
9,52
9,55
10,02
10,10
10,13
10,17
10,20
10,23
10,26
10,29
10,35
12,05
12,08
12,13
12,16
12,23
12,30
12,33
12,39
12,42
12,45
12,48
12,51
12,58
13.55
13,59
14,05
14,08
14,15
14,22
14,40
14,43
14,46
14,49
14,52
14.55
15,
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
17,56
18,06
18,09
18,16
18,24
18,31
18,34
18,37
18,40
18,43
18,50
(3)
19,25
19,28
19,33
19,36
19,43
19,50
19,53
19,58
20,01
20,04
20,07
20,10
20,15
0)
20,39
20,42
20,47
20,51
20,57
21,04
21,07
21,10
21,13
21,16
21,19
21,22
21,29
(1) Festivo dal 14 Luglio al 1" Settembre — (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
(3) Festivo fino ai 13 Luglio e dal 2 Settembre in poi.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PBRBBRO-PRALT.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riciaretto
Trossieri-Faetto
P
Perrero ^
Chiabrano-Manigiia »
Pomeifrè »
Crosetto-Gardiola Rodoretto «
Praly (Viiia)
Praiy (Ghigo) a
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
13,50
13.58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14,49
14.59
15,06
15,10
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05’*
20,14*
20,19*
20,32*
20,41*
20,50*
20,55*
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Manigiia
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riciaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
P- 5,05* 10,35 16,15
» ' 5,10* 10,39 16,20
» 5,19* 10,47 16,29
» 5,28* 10,55 16,38
» 5,41* 11,07 16,51
» 5,45* 11,11 16,55
a. 5,55* 11,20 17,05
P* 6,- 11,25 17,15
» 6,03 11,28 17,18
» 6,07 11,32 17,22
» 6,22 11,47 17,37
a. 6,30 11,55 17,45
Luglio al 16 Settembre.
(•) Dal 14 Luglio ai I* Settembre.
Terre Pelliee - Imprimerie Alpine S. A.
COGNAC BRANCA
MEOICIN
• •••
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