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'HlX t) A ISONNit.W KW TFA R k r>
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2‘1'angBr . . >
''Heaiagne, Aulriiihe-Hoiiírrie,
^«Igiquiî, Brésil, Diineriiai-kj
^Jiypltí, HoIlamS«, Sutidt;,
•SuissH , par uùonneincnt
POtílHl scia ri V Acco/'ii de
yiey2fie . >’j-.
du 5 awanns; •
Au bureau d'Aüministralioú;
MM. lovS Pasteurs : et à
l'iriip. Alpina à .Turre PelUce.
^ubornieriLsnt pari du 1. Janvitr
____ et se paye 'd’a^iriee. ______
année .WXM. N. 37.
Humur'üs «eparés dea'audâa a?a¿.t
id tira^'«, iO ceBtiutee iiliactti;.
Annunceê: tÜO centimes par Ugn?
pour une seule fois — 15 céntimos de 2 â 5 fois et 10 ceulimos pour 6 lois et au dessu'
S'adresser pour la UédaoUos cl
pour l’AdiuinlHtratioii à MJean Jalla, prof.jTorrt; Peiiiee.
Tout changement d’adreaae coûle
15 centimes, sauf ceux du corninenceiiierit do l’annéOr
BES VAELEES VAUÏI0Ï8ES
Paraissant chaque Jeudi
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luc stM t)¿ tomuima. Act. l,b. Suivant la venté avec la cbarilé. Epli ..IV, 15. vogue vieuue. R«LUi. VI, i(
N » 199 »1 ai ■■ e ;
ilôpuUitions ôtrangèi'es nu Synode do
1897 - Le D )' Iler/d et le Congrès
dos Ziunistos — Union,s Glirétiomics
— Une Héroiiia — Revue Poliliqne
— Avis.
Les iépràîiees élrigèi
uai iiysuHÎe s5e I Si>5
J-“-«•—
Nous avoiis eu, celle aimée encore
l’dvaiiiage de recevoir à noire Synode
l»knsieurs délégués d’Eglises suiur.s
eu de Sociétés qui a’mléresseiit aux
œuvres de noire Eglise, et en parlieulier à révaiigélisalion ; le révérend
i. Mellis, de l'Eglise presSiylérieime
d’Aiiglelerre, M, Donald-Miller, bien
^ümivi parmi nous par ralleclioti
inaltérable el dévouée qu’il n'a jamais cessé de témoigner ¿i noire
Eglise, M. F. Woneriel, secrétaire du
Eomilé Vaudois d'Eiimboui'gj M.
Sniguiéres, pi'ésideiil de la Commission jierrnunenle des Eglises réformées de France, M. Georges Appia
et MM. les missionnaires Clirislol el 1.,
Jalla, re[>résenkmls de la Société des
Missions de Paris, (|uali'o jeunes
MA.1. Kôberle,
pasteurs AllemaïuL-,
Herrmaim, Eaum el Burger, enfin.
M. ügo Jauni pasteur île l’Egüse
calliolique iialionale à San Pierno
Nüu.s n'avons jias besoin de dire
avec (|uel plaisir nous voyons arriver
cinujue aimée ces dépulalions et
combien nous nous sentons Ibrlifiés,
soutenus' el encouragés par leurs
pRroles [ileiues de chaleur, de foi
et d’amour.
Nous donnons un résumé de leurs
di.scours.
M. Js. meUis.
{inlerprélé par M. Aug. Meille)
Je vous apporte les salutations
Irés cordiales de l’Eglise Presbytérienne d’Angleterre, il y a longtemps que notre Eglise s'intéresse
à l’æuvre de l’Eglise vaudoise, non
moins qu’à sou histoire, el l’intérêt
ne diminue pas avec les années.
J’ai observé plusieurs ressemblances
entre votre Eglise et la nôtre. Toutes
deux sont des églises évangéliques
et [irèchent le glorieux Evangile du
salut par Christ. Toutes deux sont
|■elaHvemeut de petites églises. La
nôtre est la plus petite des églises
pi'esbytériennes de la Grarule-BreLagne. Nous avons 306 congrégations,
Voiis ne les avez pas encore, mais
2
290
VOUS croissez, et, si vous n’étes pas
grarifis par le nombre, vous êtes la
première église presbytérienne par
l’anliquilé et le zèle de la foi. Nous
nous ressem!)ions aussi par l’importance que nous attribuons à un
nnni.stéi'e bien préparé. L’e.ssenliol
est sans doute la loi en Dieu et
le baptême du Saint-Esprit, mais
au temps où nous vivons, une intelligence claire et cultivée est d’une
grande impoi'tunce dans l’Eglise.
Nous nous occupons i)eaucoup ces
lernps-ci de notre Ecole de Ibéologie.
Elle a été longlemp.s à l.,ondres;
maintenant nous allons la transférer
à Cambridge. Les étudiants profiteront des leçons des profe-sseurs
de rUniversité, mais ils recevront
l’éducation Ibéologique de nos professeurs. Pour exécuter ce projet
notre église devra collecter 750.000
francs. Cela montre que nous tenons
à avoir un ministère bien préparé.
Nous sommes aussi une Eglise
mis.sionnairé. Nous avons une mission
importante en Chine et à Foranose.
Nous y avons 34 mi.s,sionnaires européens, qui travaillent avec succès.
Nous avons aussi 22 dames qui
s’occupent des femmes dans les familles de Chine, Nous espérons en
envoyer d’autres, dont quel(|ues-unes
ont étudié la médecine. Notre modérateur e.st te doyen de nos missionnaires, le rév. Mackenzie. Nous
avons célébré cette année le cinquantième anniversaire de notre
mission en Chine. L’esprit missionnaire fait des progrès dans nos églises.
Nous avons aussi une mission intérieure, qui nous intéresse vivement.
Nous avons deux ennemis à combattre: La tendance ritualiste, qui
dans certains endroits devient presque du papisme, — et l’indiiTérence
croissante. Notre Eglise s’elïbrco de
combattre ces deux adversaires pour
les vaincre.
Je termine en exprimant le plaisir
que j’ai à me ti'ouver au milieu de
vous. Je vous félicite de votre passé,
de votre pi-ésent et de l’avenii' i|ui
se prépare pour votre œuvre, Que
Dieu vous bénisse.
M. Domild-Mnier,
C’est avec un vif plaisir que je
me trouve au milieu de vous après
plusieurs armées; ,je serais venu lors
même que je n’aurais pas eu
mandat, sûr de rencontrer un bon
accueil.
Le développement (¡u’a ])i'is votre
mission en Italie rend une nouvelle
conslilution tiéce.ssairc. I! est vrai
que la forme de gouvernemeiit esl
une chose secondaire; l’essentiel c’esl
la doctrine que l’on prêche. Cependaid
la forme a une grande importance,
et je crois que chaque église a le
devoir de formuler sa propre constitution selon les besoins des temps:
bien entendu .suivant les principes,
établis dans l’Eglise primitive. Ces
principes, de l’aveu même des épiscopaux, sont presbytériens. J’ai la
confiance que vous serez conduits
par l’Esprit de Dieu, même daos
lés détails et que tout répondra aux
besoins de votre Eglise et de votre
mission.
L’Eglise Libre d’Ecosse continue
à prospérer. Nous avons eu une
augmentation sensible dans le nombre de.s conirnunianls et des adhérents et les contributions ont' dépassé d’environ 600.000 fr. celles de
l’année passée. Elles ont atteint le
chirire de 19 miilions de francs.
Pour une église de 288 000 membres,
ce n’est pas mal. Les deux autres
églises présbytérienues d’Ecosse ont
eu la même prospérité.
L’état spirituel est loin de ce qu’il
dovrait être. L’habitude de s’absenter d’un des cultes du dimanche, si
ce n’est des deux, va eu aiiginenlant, surtout parmi la jeune.s.se. Il y
a des mouvements de l'êveil religieux sur quelques points de l’Ecosse.
Que Dieu envoie sm Esprit pour
que le mouvement s’étende.
On a fait de nouvelles ouvertures
3
r:
291
pour l’union de notre Eglis(3 avec
l’Eglise Presbytérienne-Unie, et cette
fois avec probabilité de succès. Les
deux églises sont identiques, sauf sur
Quelques points théoriques et microscopiques. Quelle épargne d’hornmes
et d’argent lorsqu’elles .seront unie.
Nous avons nous aussi nos rai.ssions
parmi les païens et parmi les i.sraélites. Notre alieotion pour vous est
toujoiir.s chaude et .sincère. Que
Dieu vous bénisse dans vos perSonne.s, dans vos églises, dans votre
synode et dans votre mission.
M. Moiicrief.
(interpré/.é par M, Muslon)
Je représente auprès de vous la
Société Vaudoise auxiliaire d’EdimIxturg. Il y a un grand nombre de
chrétiens en Ecosse qui vous aiment
Siurs que vous le.s connaissiez. M.
et M.me Ford m’ont chargé de vou.s
saluer, et beaucoup d’autre.s l’auraient fait .s'ils avaient su que je
'’enais ici. Ils seront heureux d’apprendre comment j’ai été traité par
Ces hérétiques, le.s plus dangereux
de tous, pai'ce qu’ils sont les plus
iiiiciens, Nous considérons les Vaudois, les Moraves, les Huguenots et
les Govcnanls d’Ecosse comme i’aHstocralie spirituelle. Conservons
'loti'e noblesse.
Nous ne sommes pas sans anxiété
à bien des égards. Il y a beaucoup
de membres peu vivants, beaucoup
de mouvement et peu de vie. Le
Culte de famille, la méditation, la
prière diminuent, la profanation du
dimanche augmente. Il y a beaucoup d’étroitesse dans l’église, beaucoup de critique hors de l'église.
Nous vivons trop sur l’iiistoire du
Passé. Nous avons besoin de refourner à la fidélité et à la force
d’âme de nos ancêtres.
Nous prions beaucoup pour vous
cn Ecosse: nous nous réunissons'
Chaque mois dans C3 but. Priez aussi
pour nous. S’il y avait un réveil,
'''ou.s seriez les premiers à en béné- ’
ficier. Quand le cœur est ouvert la
bourse l’est aus.si. Que Dieu vous
bénisse dans votre œuvre et vous
soutienne comme vos pères.
M. Bruguières.
Avant tout j’ai une dette à payer,
ou plutôt un compte à régler. J’eus
l’honneur de présider, l’année passée,
le Synode de Sedan. M. Pons, qui
repré.sentait votre Eglise, me mit
dans un grand embarras, il parla
avec tant d’à propos, d’esprit et de
finesse, ipie la tête faillit me tourner en môme temps que la langue;
quelques-uns ont même cru (ju’elle
m’avait réellement tourné.
Je viens vous dire que nous vous
aimons. J’ai passé onze ans dans le.s
Cévennes, cette terre des Camisard.s.
Je suis maintenant à Marseille, où
j’ai pour parois.sieiis 2000 Vauilois,
Je salue celte assemblée au nom de
tous le.s Vaudois de Marseille, Nous
sommes unis par les liens du aang.
Ce sont les églises vaudoises qui
ont produit le.s colonies protestantes
de la Provence. Nous sommes vos
enfants. C’est vous qui nous avez
donné l’Evangile. Les Vaudois ont
donné la première Bible aux protestants de France. Nous vous aimons pour votre fidélité à l’Evangile. Nous vous aimons parce que
vous avez souiïert. Noms vous aimons parce que vous avez le zèle
mi.ssiomiaire. Tonte église vivante
est missionnaire. Les nôtres le sont
aussi. Nous avons eu nos martyrs
à Madagascar. Il y a eu là comme un
baptême de sang pour nos Eglises:
elles devrienilront ce ' qu’elles ont
cessé d’être par l'indifférence et
l’esprit du siècle.
Nos églises traversent une crise,
mais personne ne pense à sacrifier
l’héritage de nos pères ; le salut par
grâce.
Un de vos liéro.s, dans un combat,
s’écria; A la broual Au sommet!
La victoire est là-haut. Voulons-nous
4
29y —
la vicloire? Giìerchons les sonimels
de la vie spiriluelle, de la foi, de
la sainleté.
M. Appia.
M. ChristoL
Nous serions l)ien ernharassés de
donner un résumé ilu rliscours de
M. Appia. H faudraif, pouvoir re|)roduire la chaleur ef l'enihoiisiasme avec lesijuels il parla, embrassant le monde entier dans son âme
déhordanle d’amour pour l'humanité et nous montrant que paidout
l’œuvre des missions s’impose à
l’Eglise clu'étieime. Quand Iheu veut
honorer une église, dil-il, il la rend
mission naire,
li’Eglise Vaudoise est missioimaire
depuis son origine: elle le devient
de plus en plus. Presque chai|ue
année elle voil partir quelfjnes-uus
de ses enfants [)our l’Afrique. Quand
les nouvelles de Madagascar' oldigèr'ent la Société de Paris à [rreirdre
la [)laco des missions anglaises nous
trous défendîmes. Ce fut en vain. |
Dieu avait parlé ; il fallut obéir. N(tus !
sommes hiett inquiel.s, mais itéces- |
site nous est imposée. D’où vieirdia |
la vertu? De vos cœurs. I
.le suis élonné et ravi de me trouver au milieu de vous. Jin passé
14 ans au Dessouto; j’y ai été avec
M. Weitzecker, rfiie je retrouve ici, '
avec M. Pascal, un brave. J’ai été '
fta[)pé en voyant vos vifiu.K temples, '
vos hôpitaux, vosasile.s, l’horphelinat, '
ht refuge. Vous avez fait de grarr- I
des œuvres. Il nous faut toujours '
aller en avant, l.’œuvre est gratrde.
l’Afrique est encore presque toute
soumise à l’esclavage. Dans les pays
mttsnlmans l’homme jmurrit dans
les irrisons. Il faut montrer aux noire
rpt’il y a antre choses que le poisott de l’eau de vio et le canon par ^
lesrjttels les Européens prétendent I
les civiliser et les proléger. Des '
chrétiens seuls peuvent le faire. Nous
avons au Dessouto liOOO nègres
membres d’églises chrétiennes, dont
plusieurs savent su|)porler perséeni-ions et moquerie. Nous avons des
missionnaires noii'.s, des maîtres d'école, nue imprimerie, une l'tcole normale, une école indnslrielle. Allons de
Itien en mieux. Pensons aux autres.
Une égli-se qui- ne pense rpi’à ellemême se dégrade ; celle qui s’occupe
des autres grandit. Soyons mission'
naires, pensant aux aulres. Que de
vos églises sorle nue vie nouvelle
[tour votre patrli>.
M* Louis Jalla.
•le me présenle à vous comme uu
débiteur insolvable. Vous rn’avez
accueilli dans vos familles, dans vos
égli.ses. Je ne puis m’acquitter (pi’en
priant |)our vous ei en von.s invitanf à me faire vidfc au Zarribèze.
.le suis parti il y a 11 ans avec
tout rnntliousiasme de la jeunesse.
Je vais repartir avec le même entboiiHÎasme, la môme joie, mais avec
plus d’expérience. Nous avons trouvé
bien des difficultés là-lias. Mais nous
avons déjà obtenu qucdipie chose,
fœ diamp est défriché, l’œuvre est
commencée, toutes les portes nous
sont ouvertes. f,e moment est imirorlant; il tant en [U'odter. Ce peuple
là-bas s’alicnd à nous. Des besoins
sont grands et nous sommes pe.u
Id) France on ne nous cotisidèi'O
t)lus que comme des memliants.
Nous voulons élrc autre chose. Nous
voulons élrc vos envoyé.s. Nous ne
vous demaïuions [>as de proiuesses,
mais noms vous prions d’iuléressci'
toujours [dus vos églises aux missions.
M. Eau III
/interprété par M. Calvino!.
^Nous arrivons de Munich, moins
comme délégués (jue [)arce que le
5
¿03
'■CKui' iKiiis a ¡KnjBsés à vous visilof.
Nous •,>vons ironvé un auuuuil l'riiIfii'iiel, non suuleinenl , au Synodi',
'nais ¡il où nous avons li'iip|ié à la
OOiie (les frères. I
L’église, où nous iravaiUons n’a |
0‘'R une lùsloire aussi célèi)ri’ '
vôlre, mais elle a des poin's de, ■
lOssemiilanae. Les porics dr: Munioii ■
f^lait'ni lerniées à !’Evangi!<i c(mmie ;
'■'dles de l’Ualie- C.e fui, la parole
'l’iin roi qui les ouvrit. ¡an'S([ue, liî '
pri'niier ¡lasleur y Rentra, piîr.snnne j
'IR voulait le recevoir, p,uir iuî pas
"vair le diable dans sa maison .
Maintenant nous sommes 00.000 o''angiMiipies; et notre troisième temple '
•''’('di've sur celle même place où le
'-'aiig dos marlyi'.s a éic versé. ITauti'cs
leniples proliystanls s’clèveul sur les
uiniitagnes (învironnanics. C’est avec
.Ime ()ue tious avons pense a cola
en jelanl les yeux .sur la cnrt(; d’Ibdie. Nous v voyons des poinis
' Lions et ronges ipii indiipuml Iteaucouj) de souriVanc.es, mais aussi laîaiicnup de joie. Mais nous y voyons
beincoii[) d’es[)ace vide, (|ui devrait
Rire iTiiirijué en noir, (Uir r:e sont
Ir.s lénèbres (|iii ror,cup('.Tit, Nous
t'iions pour (¡iie le moment vienne
bienlôl où la lumière y Itrido. Lux
l-iuuttl in ienebrifi.
M, Hcrrniiinti.
•le vous apporte les salulations d(!
la Soi'lété: (.luslnve Adol()lie eu liadon, ,!e suis heureux d’avoir trouvé
un si l)e! accueil chez vous. .{(> n’ai
pas t(Hit compris, mai.s j’ai coni[)ris
que vous parlez un langage nourri
de la Bible. Nous croyons an UKuno
biauvenr, nous aimons le même Seigneur: c.’e.st là un lien (jui alrat
îonteg les rrontières. Que les chrélieiis (le tous les pays s’nni.s.'^ent
i'our êire toujonr.s ¡dus . forls dams
ie combat. En Allemagne on a de
la sym|)athie, de l’intérèl pour vous,
¡‘ensi'z aussi à l’Alhitnagne, à nos
églisfis, au combat que nous avons.
I;R leitqde de Pérouse en Wüi'lersdierg jurrle celle imscriplion : Lr.s
hommes foui la guerre. Dieu (ail
la victoire, l’oui' Dieu, poui' JésusEhrisl! Là esl la victoire.
M. Jamii
('.’('sl avia: im vrai plaisir rpie ie
prends ¡>nrt à ce synode. Un chréli(m
ne lient venir dans ces Vallées sans
se senlir fortifié.
,1e vous appiorte le:s salulalions
de l’Eglise catholii|ue nationale d’Italie, iiranche de la (dgurie. C(( n'est
[las du (ormalisme, Nous avons la
même foi et le même Itavail. Les
formes de gouvernement sont (oiilcs
légitimes ilrni.s l’Eglise chrétienne,
parce ipi’clles répondent aux hesoin:s
et aux l.etu|iéramen(s divers des inI dividus et des pen[de.“. Nous avons
I des (lilférence.s dans les rites, dans
I les ccrémonii^s, mais vous aussi vous
I avez encoro la ]iréoccu[>ation de
! donner à votre culte une iorme ¡dus
■ atl rayafd,e. Et nous-, en parlant de
j la traduction du missel romain, nous
I .somme.s pres(|ue arrives à une liI Inrgie réformée. Le Vieux Gallmj licisrne a diverses nuances. A l’extrôme droite il y a les Janséni.sles
de Hollande, couti aires à toute réforme, à rexirème gauche l’Eglise
réformée d’Espagne et l’Eglise ré(orraée d’Italie, l'endant que je rejirés’enle ici la liranche latine, il y
a uu congrès à Vienne .où sont représenlée.s les églisc.s do Hollanle,
de Suisse, d’Allemagne et d’Autriclie.,11 y a (loin; i|uelf|ue chose de \h'ai
dans ce que disait mi jourmal anglais; (( I-e Vieux Catholicisme va
des Jansénisles de Mollande aux
Vaudois d'ilalie ».
M. le docteur Geymonat. président, ré[mnd à ces diltéreiils di.scours
' hriévemmil, (nais avec Là [iroposetie
tact auxquels il nous a habitués depuis longtemps. L’espace, dont nous
6
-2yi
avons déjà abusé, Jie nuns permet
pas de résumer ses réponses, ruais
nous ne pouvons nous empêeherde
citer le commencement de celle rpr’il
fait à M. Burguières.
«Vous nous avez dit que vous
aviez une dette à pa/eron un compte
à régler. Nous avons une dette que
nous ne payerons pas. Vous avez
2000 Vaudois à Marseille. Vous les
aimez, vous leur donnez tous les
soins matériels et spirituels dont ils
ont besoins. Quelle dette pour nous!
Mais c’est une dette d’amoui’.et ces
deHfes-là ne se payent pas. S,t Paul
l’a dit: JMe devez rien à personne,
si ce n’est de vous aimer les uns
les autres. Nous voulons grossir
cette dette et nous aimer toujours
davantage».
LE D " HERZL
et le Congirès des Zionistes
Bes amis de raceomplis.sernent des
prophéties doivent se réjouir, le congrès de Bâle marque un pas très
significatif dans la réalisation du rét;ahlis.sement du peuple de Dieu. Le
D.' Herzl qui e.st l’âme du inouvemetit Zionisie a exposé dans une
courle allocution le but qu'ils poursuivent. Ils veulent provoquer une
restauration de la nationalilo l.sraélite, par la création d’un Etat autonome, placé sous la suzeraineté
du Sultan. Tous ne prendront pas
part à l’exode, mais ceux qui resteront en arriére ne sont pas les
vrais Israélites, iis achèveront de
s’assimiler. On ne peut arriver au
but désiré par la colonisation. Sur
environ neuf millions de .Juifs, c’est
à peine si l’on compte aujourd’hui
dix mille colons. Le Zionisme seul
peut amener une solution radicale
de la question Juive, pour le plus
grand bien non seulement des Juifs,
mais de la Turquie, qui verra ses
iiuaijüe.s amélimées et ses forces
productrices acci'ues, et des étaO
cfirétiens eux-mêmes intéressés a
mettre fin à l’antisémilisme qui
un fléau pour tous. II appartient au
congrès fi’ouvrlr la voie (¡ui rendra
à Israël um; pairie glorieuse.
Le D.*' Herzl, (¡ui est uu apôtre, a
bien raison de se mettre à la tête
de ce mouvermmt avec couragei
malgré l’opposition des millionnaires
et des milliardaires sans patrie, car
le peuple ,1'nif souilVe énormément.
En Rmssie, cimj millions d’enlr’euX
sont [)rivés des droits les ¡dus essentiels, ils ne peuvent étal)iir leur
domicile partout (cela ne s’appelle
pas de l’équité ni justice) car fis
sont en butté à toutes le.s persécutions. En Roumanie, le peuple les
exècre et les maltraite. En Galicie,
soixante-dix pour cent sont réduits
à la mendicité. Eu Üixddent, 1îi
vieille haine de race s’est réveillée
chez les chrétiens. Ils sont hal’oués,
insultés, repré.sentés comme des êtres
odieux ou ridicules et le mouvement
antisémite de Vi(mne est là pour le
prouver.
Les- grands rabbins Russe et Français Molidewer et Zadoc-Kalm approuvent avec une enthousiaste ferveur le Zionisme, par contre les
Allemands et les Autrichiens paraissent s’y opposer. Quoiipi’il en soit,
la commission exécutive fait approuver les résolutions suivantes:
Le Zionisme s’efforce de procurer
an peuple Juif une patrie juridiquement assurée en Palestine. Pour
atteindre ce but le congrès a en vue.
les mesures suivantes :
1“) Emigralion en Palestine d’agriculteurs et d’artisans Juifs.
2“) Organi-sation et union du
Judaïsme tout entier par tous les
moyens appropriés et par les inslitutions générales que peuvent comporter les lois nationales.
S”) Renforcement de la conscience nationale Juive,
4®) Démarches préparatoires
pour obtenir des gouvernements in-
7
- 295
léressés rassenlimetil nécessaire pour
'’lüeiiidre la but du Zionisme.
Pour aUeindre le but et le réaliser dans tous ses détails on calcule
du’il faut un milliard et 250 millions,
itiais ce n’est pas l’argent qui manque,
^ans tous les cas on approuve de
lotnler une bani|ue nationale Juive
Pour se [iroctirer et administrer les
fonds nécessaires pour la réalisation
du plan zionisle.
• Un télégramme a été envoyé au
Sultan Abdiil-Hamid pour le re'ïiercier do la sollicitude dont il fait
preuve envers les Israélites qui habitent ses étals. Nous ne iloutons pas de
la bonté du sultan quand il reçoit
de l’argent et les Juifs en ont pour
'le satisfaire, mais c’est triste (¡u’on
■doive passer par ce monstre.
Nous, comme chrétiens, nous suivons avec intérêt ce mouvement et
Pons y voyons l’accomplissement des
I Saintes Eciilures qui sont la règle
de notre loi: nous serons heureux
de voir l’ancien peuple de Dieu acOepter Jésus comme leur roi, afin
que tous nous l’adorions en esprit
et en vérité comme noire Dieu et
Sauveur.
G. A. Tron.
unions CHBtTIENNES BE JEUNES GENS
M. l’ingénieur Em. Eynard. chef
du f/roupe Piémont, nous envoie trois
eircnlaires adressées aux présidents
des Sociétés de jeunes gens, avec
ptière d’en donner cormai.ssatice aux
lectinirs de 1’« Echo ». Noms le faisons
tlissi briévefnent que possible.
Ea [iremiére annonce qu’il y aura
le 3 üclobre à Massel une Confé'*'cnce libre dans laquelle on traitera
du recrutemenl des Unions de monfupne. Toutes les sociétés, y compris
eelles de jeunes tilles, sont invitées
s y envoyer des représenlanls. Iæ
•'eiidez-vous est fixé pour 10 heures,
pour assister au culte dans le Unniilc,
i,a même circulaire recommande
l’organisation des réunions de prière
qui auront lieu la 2.® semaine de
novemiire selon le [irogramme proposé par le Comité Internalional et
ipii sera publié dans 1’« Avvenire ».
f.a seconde prie les présidents
(le communiquer à la Commission
(diargée de s’occuper des militaires
i^ui se trouvent à Turin les noms
(le ceux qu’ils connaissent et de
les inviter à se présenter personnellement au siège de l'Union, Corso
pour se hure ms
regislre.
Re Mrnberto
dire dans le
La troisième, du Comité internaliomd, invite tous ceux qui voudraient se vouer au secrétariat des
Unions à inoliler du cours spécial
qui aura lieu à Genève du R au
31 octobre, l.es cours seront gratuits et le Comité international s’occupera de procurer logement et
pension dans des conditions aussi
économiques (¡ue (lossible (les prix
lieuvtnl varier de 6Ü à lOÜ fiv par
mois).
S’adresser, pour renseiguemenls
à M. Ch, Fermand, Case Stand,
Genève.
UNE HEROÏNE
■—>/WV/~
(ï Quand les mass:icres commencèrent, 300 pauvres Arméniens se
précipitèrent au consulat; on les y
garda (¡uekjnes jours, pui.s ils demandèrent à gagner Alexaru'IreUe
jiour s’y embarquer, fuir les bourreaux. Comment les conduire jusque
là sains et saufs? Notre j'epréseiitant était rivé à .son poste; M.nuì
Meyrier se dévoua, demanda mi
.sanf-coruinit [>our elle et son escorte,
divisEE les l'éfugiés en <(uatre groupes à chacun desijuels, pour égide,
elle confia un de ses ipjalre eid'auls;
elle, à cheval, surveillail l’arrièregarde. Aux baltes, on lui a[»poilait
le plus jeune de ses pelils qu’elle
allaitaii.
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Ainsi, I(niglem¡)H, parmi des périls
s;ms nornhre, diemina la caravane;
on aUein-nil -(enfin!) AlexandreUe.’
(JnamI le dernier <los proscrils moula
a Ijurd, ipiand M.nni Meyrier l'ul,
cerlaine d’avoir sauvé ces Trois cenis
exisfeiiccs, cHe rcvinl à Diarbekir
avec sa nidiée — ses (pnitr'e |)elils
pav'ülom; Irançais — relrouver son
mari.
Si l'on esL en ijiièUi d’ittie héroïne,
en voilà une... une viaie! et bien
digne de îa légion d’Iionneui' »
[La Compassion).
l''VîSf
■"'i. • O-'- ■
ko Roi cl la Reine sonl. de retour
de leur voyage en Allemagm*. I|,s
ont reçu, des Süuveiains et de la
¡mpuliilion, l’accueil le plus Idenveillaul,- et le.s gi'undes manœuvres
aux'pidle.s ils ont assisié ont élé
supei'ljes. Res journaux s’dïorcenl
de monirer que ce voyage n’avait
pas un caracléro [)olili.pie. S’il a
eu un Ijul, c est d'aliinner toujours
udenx la lerme volonté des 'deux
g<3uv'eruemeritsde Iravailler de foules
leurs lüi'ces à la conservation de la
pabx européenne IjBs toasts (|ui ont
élé édiangés par les deux monarques
avaient une intonation on ne peut
plus paciii.|Lie, et la ¡u'esse sérieuse
de tüus^ les pays s en est montrée
très salisiaite.
l.e Roi assiste maintenant aux
grande.s manœuvres italiennes dans
la province de Véi'one, et l’etnpel'in.ir d’ Allemagne, le Beisekaiser
(empereur voyageur) comme rappellent les Allemands, s’e.sL rendu
diez son autre allié, l’omiiereur
dAutridie piun' assister à celles (pu
oui lieu en Hongrie.
lii*raia>=eo8*rigi‘.
membres du nouveau Comité <\%vangélisalioii. Le lecteur rist |)i'ié d'*
lire « M. Artliiir Mi,istou, . ¡)astem'»
au lieu do « M. l'an. Comba, [ii'olessetir» et d(3 nous pardoimer R'
Egypio. — 'Le ly Sdiechter c
découvert, parmi le.s manuscrits bor'f
d usage des dcp(àls de.s synagogues,'^
un Ancien Testament du 1(f siècief
de.s fragments d(> rCcdésiasti(|ue d
dus 'l’almuils et un ¡»alimpse.sR
conlt'iiant la tradindion grec(pie d'Aipjila, rivale d(3 celle des Septante.
( Eglise Libre)
TEMPLE tìU CIABAS.
l.e (adii! da 19, à 3 li. sera pr(R
sidé par M. 1). IJuHa ipii parlerà
sur révangélisalian de Messine
dirigée iiar iMadame i.eeson (Parliarnent Terrace, Harrogale, Anglelerre) loiirnilel place des [iistiluteurs,
des Iiistitulrices et des Précepteurs..
Elle recommaiidii des écoles et
présente des élèves.
Rapports directs mitre le Producteur et le Coiisoiniuateur.
tju de.s itieilleurs horlügei'.s do KesaiKdei •
et ami elirotien üfrre (Jiroclomont à nos
lecteurs des inoiilrcs de l(jus rnodéle.s,
soit mé^aà soit argent eu or, à elef ou à
remonUiit, a des prix réels de lion marctié.
et avec toutes ^uiraiitics possible.s, surtactures. Nous coiiseilioii,s à ceux do nos
lei’.teui’s (¡iii auraient quelijues acliat.s à
cllectiier de ne le.s taire (pi’après avoir demandé et oonsulté le Catal(jgue détaillé i|uc
leur enveiTu /ranco Marc JÎ31ERY fabricant d'Hurlogeric, à lilîS.YNGO.N (Doub.C
Fi'ance,
J. P. Malan, Gérant
Hue gi'o.sse faute s’esl glissée, au i_____________________________________________
numéro précédent, dans la liste des Torre Pcllice — Imprimerie Alpine.