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nuo LXXVIIÍ . N. 22
“ TORRE PELLICE, 28 Maggio 1948
ipedicione in abbonamento poNtaie - I Grappo
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SETTIMANALE DELLA
ana : orne hiumbile bouasgade de la
G al ¡liée. Dans orne die ses demeures^
' toüt «St à la joie, car on y célèbre une
fête de fatniille. Un mariaigè est presi^que tou jours un évènement joyeux de la
vie familialle. Chaque membre, en pa'ïei'lile ocoasloni, laisse de côté la tâche
quotldlemine pour s’empresser autour des
'époux. Ces Instants-'llà apipaiptlemnert à
la joie. Ce sont les heures dlalires, celles ■dont on se souviendra toujcuirs avec
■le scu.lre sur les lèvres...
•Les amis ne sont pas oubliés; ainsii
là Cama, parmi les invités, nous aperce> vons Jésus et sa mère.
Le Seiigineur est au début de son ministère d amour et de douleur. Son âme
est remplie diu désir de sauver, son cœut
I va au devant de ce'ux qui souHrer.t et qui
âe perdein'j... et pouttont II est là, dans
l’heureuse demeure de Cana.
1 out-à-coup, un détail semble vouloir troubler cette belle tête : il n’y a
plus de vin !
C est alors que Jésur accomplit son
•premier miracile.
i Nous serions tentés de définir le miracle de l'eau «hangée en vrn un miracle
banal. Etait-ce vraiiment nécessaire que
aux noces de Cana le vin me vînt pas à
î manquer ?
; Pourtant, Jésus qui, tout au long de
, èon mimistère, se penichera sans cessé
,-^suT les misères les plus poiigmantes de
'l’humaniité, ce Jésus ne juge pas en des de sa mission: d’iipaitervienk pour pro
ses arwiis- -.le viin -dcmt- &Tf^aiëïfr” |i
besoin.
.3 II sait que notre bonheur humain est
V aussi failli de choses 'matéitieMes. C'est
i pourquoi, par la puissance de son amour,
lil écarte cette préoccupation presque
» insignifiante mais qui, à l’heure de la
joie, pourrait ternir lie bonheur de ses amis. Et ce bonheur, c'est Lm-imême
qui le sanotifie, par Sa présence.
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' 7 (f^Ti amale il mondo, nè \le cFsé che
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sono nel mondo.
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GIOVANNI
CHIESA VALDESE
En vérité, k vos enfante ne trouvent
pas auprès de vous la paitienoe que donne l’amour, où la trouverontlils éi comment pourronit-iUs devenir dés hommes ?
H est naiturel qu’ils soient rudoyés, peu
ou prou, par des étrangiers —■ mais par
vous, O mères [... Que vous, vous perdiez patience, pour la simple raison que
<' ces gamins » ont des défaut tenaces,
qu’ils bâclent leurs tâches pour s’en aller taper diu' pied dians une boîte à sardines, qu’ils dlisent des gros mots et
que leurs ongles s’obstinent à iporter le
deuil de la brosse et du savon ■— vous
maman, que vous poussiez de longs
soupirs en disant : « c’est iniltile, je ne
en ferai: jamais rien die b'on. ! » —
non, mamans, vous savez bien que ce
n’est pas vrai, que d’aiilileurs vous n’êtes pas dans v'otrie rôile en parlant ainsi,
que votre titre de mère vous commande
de patienter encore, encore un peu, encore longtemps!...
Espérance
Et d'espérer.
O mères, douces et fortes mères, si
l’espérance vous fait défaut, où la trouverons-nous ? Vous êtes l’espérance
personiflée! Quand vous aviez vingt
ans, fraîches et droites comme un. lis,
vous étiez le rêve et la joie d’un coeur
viril qui battait très fort quand il' se trouvait soudain sur vdSre royal passage.
Puiis, vous êtes devenues femmes, vous
della
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B*
Béthanie : paisible village sur la route
qui va de Jérusalem à Jéricho.
C’est là que vit une famille composée
de deux soeurs et un frère, famdle unie
entre :toiutes.
Dams cette demeure, nous voyons se
P écouler les heures paisibles consaiorées
au iravaiil q.ue, chaque jour, on accomplit avec zèle. Mlarthe est, en effet, une
excellente ménagère.
^ C’est là, qu'après une journée oonsa,-4''crée à son miniisHière, nous voyons enteer le Christ. Il est reçu avec joie, car
il est non seulement! l’Ami, mais encore
ife et sourtout le .Maître. Marie, qui saisit
IjA;, d’emblée toute la valeur de sa visite, se
assied à 'ses pie.ds pour l’écouter parler.
Paisible intérieur, que cette maison de
.il Bélhaniie !
jl’- ‘ iMais voillà, entre ces deux soeurs
pourtant si unies, un différend: s’élève.
K,. Marthe, par son ailtitiude, menace la
K' ■ paix du foyer. lElle reproche à Marie
^ semble être de la paresse, et
«lie s’en aippdlle au Seigneur.
Combien dè fols ne gâtons-nous pas
i;” comme à plaisir les meilleures heures
de notre vie familiale pat le heurt
Capernaum : viille .flori-ssante au .bord
de la mer dfe Galilée, sur la route commerciale de Damas.
Dans cette vile, lune huimble demeure : celle de .Sim-on Pierre, le disciple
enthousiaste de Jésus.
Il n’y a plus, lici, de fête villageoise,
ni de .paisibles instants de détente interrompant la tâche du jour.
Simon .Pierre a un travail qui n’est
pas des plus faciles ; un travail dur, parfois dangereux. Il ne rapporte pas toujours à la maison de quoi :se rassasier...
De plus, à son logis, l’heure de la souffrance et de l’inquiétude viienlt de son.ner. Sa belle-mère est ma.lade. Ellé ne
peut quitter le lit.
Mais, voilà Jésus revenant de .la synagogue .avec Jacques et Jean. On le
met au courant. On lui parle librement:
n’est-Il pas l’Ami, le Maître, le Saur
veuT ?...
Et, dans son. amour tout-pui'ssant, Jésus' accomplit le miracle. Il juge nécesr
sake d’apporter à cette humble famille
le bonheur d’une guérison.
La porte se referme sur cét intérieur
apaisé, où, désormais, la vie pouira reprendre comme lauparavant.
ses pairfois, du travail' quotadien, .accompli sia&s éclat, mais ahssi sans défaillances.
N ous me de vons craindre aucune de
ces heures. L’essentieli n’est pas que les
heures claires se multiplient! et que celles sombres s’effacent ; nous savons
combien soit les unes soit les autres
peuvent être salutaire® à notre progrès
spirituel. ' L’essenliél, c’est qu’à toute
heure die noiire vie, Jésus trouve pour
Lui aussi les portes ouvertes. Si nous
désirons sincèrement ’ l’associer de façon directe à notre vie de chaque jour,
11 entrera: pour sonttifier nos joies,
pour inspirer et gpdter nos actes, pour
guérir nos souffrances ou pour nous les
faire comprendre, ce qui «st encore les
guérir.
iNlouis vivrons alors la vraie vie, celle
dont le Christ est le Seigneur.
D. Beirt
Patience
, ---- • --------- pat
’ , 4 de nos caractères ou dte nos goûte !
g.. Heureusement, à Béthaniie, il y a le
* Ohrist. iSa voix s’élève, non
Capernaum :
jlanés parmi
teoi
■tant
m
pas pour
prononcer une de ces phrases dinglantes
comme ifl sut en prononcer en d’autres
L occaisioms. Son jugement n’est: point sévère. 11 y a même une nuance de com
passion dan» sa réponse r "Martfie, Mar nous,
tu t’inquiètes et tu t’agitées pour t »
Cam, Béthanie
noms significatifs,
d’autres.
Trois moments, trois aspects différents de la vie, de cette vie qui est,
au bout dix compte, toujours la même,
terriblement la même pour chacun de
^ beaucoup de choses. Ube seule chose
«St nécessaire...»
y®Llà le mot qui rarnène tout aux juv
t«» proporteans, le nw» qw oahne la colère, apaise le
tout malentiendu
ressentiment.
Lentemant, inéxorablement, les portes de nos demeure® s’ente’ouvrent pour
laisser passer, tour à tour, .les heures lumineuses de l’évènement joyeux, ou
celles tristes de la souffrance et de la
mort. Quant aux autres heures, nous les
■ connaissons bien ; ce sont les heures grir
O mères, douces et fortes mères, si
vous manquez de cette monnaie de la pa{lience, où vos enfants la trouveront-ils ?
Nous, les papas, nous, sommes impatients. Avec une inaîveté qui vous fait
sourire, nous croyons avoir déployé
beaucoup d’énergie quand nous avons
frappé du poing sur la taible et que votre
précieuse vaisselle en a tressailli longuement. Mais vous, vous êtes plus inteMigenites que ikiû»: vous savez qu’il
est plus facile dte ibriiser un verre, que de
forger un oaractère. ..Eltl vous êtes plus
fortes que nous, précisément dans la
mesure où vous possédez la fonce de la
patience, la seule qui puisse résister au
temps parce qu’elle est seulè à savoir
■s’en servir, ■
M^cel SauTqmn
{Quand les enjants sont Couchés).
Gom’è quieta la casa, questa sera ! '
I ibimbd si sono addormentati, l’unio va^
oino all'’altro. Subentra il silenziio, dopo la via trepidante di una giomaita %fanitile.
Miamma rinunzia volentieri all’ora di
musica. K EXxrmono così :bene, perchè
correte .il ràschio di svegliarli ? » Luce
intima, rumore impercettibile di pagine
voltate, calma. Ad un tratto nella stanza
M bimbi, sento tossire. Tendo Torceko : « Quale dei due ha-tossito ? » Michele avrà avuto .freddo, a scuola, owcr
ro sarebbe Marinella ? L’accesso riprede ed lecco il mio cuore sii stringe. Hanno parlato di per'tosse, nel quartiere;
se uno dei due cade ammialalto, come
isolarlio ? lDoviremo .aÌilqntBnarlo da casa: ?
Così presto, in autunno, prendere un
raffreddore, questo lei preannunzia un
inverno difficile...
Ascolto, ansiosa. Eiù nulla. Ma é
finka la mia quiete. Basta una pietra
buttata in acque chéte, ed esse, a lungo,
sono turbate.
'<( ...Sono nel mio studio. Odo un
rài<i«iamo, un richiamo che viene dal
giardino, un richiamo veramente anormale... un gridò, inisomma, che, senza
essere , il grido... capite è tuttavia un
êtes devenues mères. Que de vision,
que d’espoir|i: u’onlt-ils pas flotté tout
autour de la couichette où vous avez déposé, certain matin de lumière et d’ér
pouvante, l’enfant, que vous aviez tissé dans l’omibre de votre coeur! Il î
sous le firmament de votre re
et vous disiez, au fur et à mesure
qu i! grandissait: (¡11 sera ma gloire h;
Et maintenant, parce que cette âmr
d’enfcint contient des broussailles, vous
vous découragez; 'Miséricorde, je
n’en puis plus!»
En vérité, si vos enfants ne teouvent
pas auprès de vous de quoi ranimer sans
cesse la flamme de leur confiance, où
la ranimeront-lils ? Et comment pouxr
ront-ils progresser, s’ils désespèrent de
vivre jamais en vainqueurs ? Pour ce
qui est de leur rogner les ailes et de leur
plonger la tête sous Teau, la vie ne s’en
charge-t-élle pas? Tant de déceptions
les attendent, qui leur viendront d’euxmêmes, d’eux-mêmes sourtout, maiia
aussi de leurs camarades, des difficultés
de leurs études ou de® stupidités de nor
tre imonded’aujourd'’hui: malheur, malheur à ceux qui sont seuls I Et votre rôIte, O roeres, c’est de dite à vos enfants,
tous les jours de la vie : « Va, petit. Encore mieux, toujours mieux. Nte vois-tu
pas lâ-bas les cimes blanches de la
Terre prémise ?»
'Espérance et patience. Tune et Tautre ensemble, car l’espérance et la patience doivent marcher dte pair. Dépôurvue d’espérance, la parietiice ne
conduirait qu’aux liagpnes de la résignation; dépourvue de ipatiiemce, .l’espérance écllaterait en feux de paille.
L’espérance, ce sont l.es ailes. La patience, ce sont lies pied». Avec ces ailes
et ces pied», les marrians porteront
leurs enfants jusqu’au bout du monde.
grido di natura eccezioniale...»
Quante volte, dalla nascita dei fniei
piccéli, ho ripensato a queste frasi di
DUxhamel ! Questa notte rincora, il cuore mi si è agi^hiacciato nelTudire Marinella chaamare con una voce stridula e
sempre più 'forte :
— Miammal... Mamma!... Mamma !...
Accano, sconvcJta, e trovo la mia
princiipessina pacificamente seduta sul
suo lettino:
— Marinella ha sete !
Burlona ! A meno che l’angoscia della piccola addormentata non sia stata
veramente tale. Difficiibnente possiamo
intuire quelle miisteriose profondità dei
sogni infantili.
Il nostro amore inquieto conosce ancora altri tormenti, poiché tanti pericoli
minacciano i nostri tesori. lEcco l’ometto
che, per la prima volta, sta per attraver
sare da solo le vie della città.
Autocarri, macchine, bioicltette filano
come bolidi.
Eiino ad ora, noi agivamo con lui, Io
teneviamo per mano o lo guidavamo mediante una semplice ipres&ione sulla
spalla; poi gli abbiamo insegnato a
guardare a destra e a sinistra, da sé.
Oggi, egli andrà a scuola da solo...
Ma, mente« si allontana, mamma scende di nascosto sul marciapiede e lo segue con lo isguando finché lo può vedere !
Pericoli fisici per i più piccoli, e non
parliamo dei pericoli morali tanto roinocciosi per i nostri grandi.
Pericoli che lancinano le anime materne .. E’ dunque scritto che non conosceremo alcuna pace duratura ?
« Signore, il mio cuore é inquieto
fifi'chè non si riposa kt Te»... eseJar
rnava S. Agostino. E noi, madri, aggiungiamo semplicemente con tutti
coloro che Tu, o Padre, ci hai data,
perchè li amassimo I»
Trai, da; H. J. iiCoCHER — «Mkman, tu m’aimes? » —- Ìpes gentile
concessione dell’AitMore).
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tere&se oniiaa secolaie, è intiimanteinlte
' Ln queste ultime settimane ho rive<luto 'Londira e il’bighibieicra, per k prima
voka dopo il conflitto mondiale.
Nella ^vaata capitale che ha conosciur
to nei paissato penodi di splendore e
'dii proepenilià e che oggii vive sotto il
segno dei Tazionamento e deUa econo^'mia, i iricotdii dleiUa guerra sono ancora
ben visibiili: tultn i servizi dS ¡trasporto
funzionano alla perfezione, ma i vuoti
prodoUii dai bombardamenti sono lungi
dall’essere oolmaiti.
JLa vita ha ripreso il suo rj'tmo normaie. iMigliaia e migliaia di autobus,.,
fènovie bene attrezzate, treni sotterranei che peroorronó il sottosuolo in ogni
direzione, trasportano i lonidinesa neille
fabbriche, negli uffici, nel negozi o a
passeggio. Ei gli abitanti sono circa 8
milioni' !
Gli anni .della guerra sono staiti duri ;
dall punto di vista economico k popolazione è sottoposta ancora oggii. a delle
restrizioni che in Italoa non sa conoscer
no più. Ogni tanto, in PaiJamenllo,
qualcuno protesta contro d regime dell’economik inistaurato dal pa^rtito laburista ; ma la gente accetta ■con consapevoile disciplina le restrizioni intese a risanare lil biilancio dello Stato, il cui soopK> è di 'incassare malto e di spendere
poco.
Un innato senso di hamom e di disciplina consapevolmente accettata,
che ha aiutato gli inglesi a resistere sotto la pioggia delle bombe tedesdie, li
aiulta ancora adesso ad aflront'are certeHmitiazioini di 'carattere economico. Del
resto, il razionamento è bene organizzato ed ognuno riceve k sua giusta parte, senza che s’abbiainò a creare gravi
inoonvènaenti. Gli alberghi, i ristoranti
di ogni categoria, i colossab emporli di
Oxford Street sono del oonilinuo affollati ; 'altrettanto si può dire dea liceali di
^ di'vértimento. La passione degli inglesi
per le manifestazioni sportive non si è
affievolita: bellissimi e mimeiosai terreni ck gioco, 100.000 persone presenti
ai,la pe^la finaHe dell campionaito di
calcio ed altrettante a quella di rugby,
com^esi fl re e k regina d’in^ilterra.
connesso con l’interesse per il prcàilema religioso. *
Gxme Pastore delk 'Chiesa Valdese
ho potuto rivolgere più volte d mio messaggiiò nelle chiese>e nel'k sale painocchiàllii in occasione di culti e di riunioni
settimanali. ?,
Ho iniziato iil mio giro di visite con
un culto nella chiesa di lingua francese
di 'Londra, la Chiesa di Soho Squarc,
fraternamente accolto dal Past. Chrislol.
In quella Chaesa di rifugiati Ugonott'i
mi 'Sono sentito un po’ in 'Casa mia. La
biblaoteoa di chi'esa aruiovera, tra gli
a'itri 'libri, una maignifìca anti'ca edizio'ne della Bibbia di Olivetan : 'un legame
di più, come vedete, tra noi Valdesi e
la Chiesa di Soho Sqtmre.
Ho parlato a Birmingham, immensa
città ricca di Industrie e perciò da fumo.
Per k prima volta in vita mia ho proietr
tato sullo schermo iil 'film sulla Storia
dei Validesi, che, nella mia infanzia, era stat'O girato alle Valli; regista ¡*aolo Bosio. A più di venti anni di distanza dalla sua prodiuzione, il film è
ancora degno di ess'ere 'veduUo. Vi si
ritrovanio con emozione alcune care figure ormai scompiU'se: il moderatore
Léger^ i l^aistori Antomo Rostan, Rinaldo Mala¡n e altri ancora ; si vedono
nel fiore''della loro gi'ovanile energia il
Prof. Daoide Bosio, il Past. Giocarmi
Bormet, il Prof. Ern. Comba. La personalità del Past. Paolo Bosio è rimasta bene impressa nel film; anche le
famose artiglierie <fci Vaddiesi ci ricort t^io la sua persomi»,MI por i pendìi k>c’ dosi delk fìalzigl^L Gomme oolent
,'\lesatmées! v
Nel Sud tieJl’li^hiiiliteirra ho livolto il
mio messaggio a RiJiheifield, a Sittingbornie, a Dartford, & Bomemoalh e in
altri luoghi ancora ;Ìa Cambndge, dove
ho trovato una gi<»saroe pramoÌlina, già
mia catecuroena, Lioia Beux, ho parlaito agli studenill dieHa Facoltà di Teologia del fPeirfìmiinslBr College; poi' a
Nortìiampion, a Cmdiff, & Londra dc?ve
ho più volte vediultloffe buona salute le
famiglie Bertin ^ Ainiema S. Giovanni
e Long di Pnmtr^b^
Ora dtepon^ la penna, inviando alle
nostre comuniità Vajdesi un loardia'le saluto. Ennanno Rosfan
%
—
Conovicato
L’oratore, rifesiso^ il u Giornale di
Trìesie » del 1 .o maggio 1948 esam.:,inò .le tendenze rifoimatrici del movimenito valdese, accostanidolo,, sotl 'pkr
no soca.ale, al francescanesimo, per
passare in seguito a tratteggiare sinte'■jicamente k storia dei Valldesi. Storia 'Complessa fatta di rinunGe e di sacrifici, lintessU'ta di eventi sanguinosi,
di speranze e delusi'onai, e conclusa
nel segno del tricolore d!’Italiia con gli
aneliti di libertà del 1848.
Al prof. iRoletto, già così noto fra
gli stiu'di'osi della nostra .ragione per il
suo mollilo pregevole lavoro su « La
Valle del Pellice » dal punto di vista
antroj^geografi'co ed econonioo, noi eapramliamo -lai ¡nostra ticonosdenza per
questo 'SUO ■nuovo contributo ad una
sempre migliore conoscenzai, da parte
dei nostri connazionali, della storia valdese.
La 42.ma sessìj^e della Conferenza del Iv Discetto è convocata
a Villar Pctlicej^yfà inizio Lunedi 28 Giugno auditore 9,30, con un
breve culto presieduto dal Presidente dei seggio provvisorio, Pastore Luigi Marauda, e prosegui
rài suoi lavori it giorno seguente.
I delegati che desid^i'ano trovare vitto e alloggio sono pregati
di preavvisare tempo il loro
arrivo al PastoreiRpberto jahier.
Tutti i membr^i delia Chiesa
Valdese, che lo ■ ^tossono, sono
cordialmente iDVitati ad assistere ai lavori di^Ia Conferenza.
I Signori Pasfort sono pregati di far pervenite non oltre il 10
Giugno la rela4ane annua delle
loro parrocchie.»'
La Oonplsslone Distretluale
Per la Mostra del Centenario
■>RO AGA.RE
loTlto a latte le Unioni delle Vaili
¿’Untone Giovanile della chiesa
di Pinetolo. prepara nel nuovo
giardino attiguo al Tempio una manifestazione di arte varia prò/Agape che avrà luogo:
Sabato sera 29 maggio, per i
membri della Comunità;
Domenica pomeriggio 30 maggio, per le Unioni Giovanili del/
le Valli, appuntamento a Pine/
nerolo.
L’invito è importante e cordiale
nessuno manchi!
La mostra del Centenanio, che votrè
lappreserataire coni effteace esposizione,
la storia e k vita dici Valdesi nei cento aininii trascorsi', e che si inaugurearà
l 8 agosto prossiilmo, sta preparandosi
attivameniiie .neille sue otto sezi'oui.
Per alcune di queste sezionii è assolutame'nte necessanp al ccmitiributo del
pubbli co ; alludi.amo ^>ecialimenite a
quelk del Focokie Vi^dese, dei Ricordi starici, del Paesaggio, .del periodo deU’.oppressione e d'olla lotta partigiama, delle .alttiivii«à dei. ViaJdlesi fuori
delle Vaili, partiicolamnenite in Itlalia.
Perciò a coloro che possedessero oggetti, cimeli, ràcoT'dli, documenti inlberessanti, adaltii ad lillustrare lin miodo caratteristico qualche periodo della storia e
della vita valdese, rivolgiamo la preghiena di volerli affidare in paestito per
la jVi'Ostra, con l’assicurazione che sar
ranno conservati con cura geliosa' e integralmenite restituitì.
Per l’arredamento del Focolare Valdese, sarebbe necessario ofBtenere àn
|»esLÌto li seguenti ogettii; due pagliericci e coperte per letto, due sedie, d'ue
sgabelli, un m'antile e una ca-ssapanca o
scrigno antiicha e ben conservatii, padeJ
sttgg.ri Paisfiora Valdtesai delle sungole comunità, oppure i inembri del Comitato
organizzatore, e per essi i proff. Jalla
Teófilo Pons, Amgjdsto Armiamd Hti
gon,,_ sig.na 'lsabe1!fa Ci^auvie, PI, L.
Pagliai, in Torre ' Pcfce ; Dott. Di
Fraincesco e geom'. IN^bntellii in iLuseina
S. Giovarmi ; prof; £j. Tron a Fomaretlio; Dott. E. Quiajtlliriini a Perrero.
CHI
Celebrazioni, del Center
Fra le molteplici oelebrazionii del
1848 che si stanno svolgendo nelle
prinaipali città d’itaHa, ci piace segnalare quella avvertita il 30 aprile u.
s. a TnesHe, nelk Sala del Circolo di
Cultura e delle Artii. La manifestazione fu una conifeiBinza sul tema “ L £mancipazione dei Valdesi », e venne
ìeniuta diairegiregio Prof. Giorgio Roletto, nostro convalliigiano ed illustre
iinseigiaanite di sciepze geografiche e poc
litiche riell’Atene triestino.
ATTENZIONillI
■ ‘ La voce delle Comunità .,
verrà pubblicate nel prossimo
numero. Ne prendano nota i
nostri collaboratori per inviarci
con cortese sollecitudine le cronaca delle parrocchie.
Ho molto vaagg'iato in queste ultima je in talco e una pentola in pietra, sto
settimane per assolvere k mia missaone
iLa campagna inglese, in questa stagione, si presenta nel suo aspetto più interessante: il verde delle vaste praterie e i fiori dei numerosi giardini —
moki s’iimmaginano che l’in^lteira conosca soltanto la nebbia del nord ed H
fumo, il pesante fumo dei suoi grandiori stabiikmenti industriali. E’ un errore :
gli inglesi amano i fiori e li coki'vano
con grande cura. Alk periferia delle
glandi città e nelk campagna ogni casa ha il suo piccolo giardino fiorito :
tutte le case sono uguali, 'i giardini si
rassomagliaiK> ; può essere un po’ monotono, ma è straordinari.an>ente piacevole. Nel Sud dell’Inghilterra ho visto
delle vaste coltivazioni razionali di mele e di pere, i cui alberi fioriti costituivano uno spetliacolo che nulla aveva da
invidiare a quello di certe nostre canapagne in fiore. Naturalmente non tutte
le nostre coMvazioini sono adatte al eli
ma ed al terreno inglesi ; ho però lifinpressione che negli asmi delk guerra e
del dopo guerra là cultota deli campi sia
stata irttensificata. Ai fini di un progresso fisico e moralk degli indiviclui, la
vita in campagna dovrebbe anche essere
utile ; milioni e milioni di persone si affollano invece nelle glandi città industriali, dove non c’è posto per tutti e
dove molti vivoaro lin condizioni poco
favorevoli alla saliate del corpo e dello spirito.
vigilie varie in pdtro, in stagno, on terracotta, recipienti per liquidi '^jinto, duglie) ; mestoli, cucchiai un legno, un macinino da caffè, saliera, oliera, candeiabii .in legno, lumi, lanterne, calamai
veccha; in genere, oggetti caratteristici
che servono a completare l’arredamento
d’una cucina, d’una camera da letto,
J’una saletta da pranzo (peilu) valligiana.
Come ricordi storici, riguardanti pardcoilarmente il periodo del 1848, ricordi dei periodo dell’oppressione e della
lotta frarUgiana, materiale riguardante
l’aitioità dei Valdesi fuori delle Valli,
tutti coloro che possono e vi sono interessati, sono caldamente iinvilaii a concedere in presliito oggetti caratteristici,
ricoTidi personalli, fotografie di persone,
di paesaggi, di episodi rimarchevoli, documenti, quadri, tutto quanto può servire a mettere in evidenza fatti e per
sone che sono da ricordarsi. Appunto
col conioorso di tutti, k iMbstra può completarsi e raggaungete pienamente .il suo
scopo culturale e formatiLvo.
Colioffo che ¡intendono diare in prestisl'.o per k Mostra qualsiasi oggetto o
mat-eriaile sono pregati d’aiVvertirne i
pePle^GoOleDomemcali
Lezione 6 maggio^&P!
Apparizione
presso il Mar di Tiberiade
IL MOMENTO.'
Secondo 1’or.cUiqe di Gesù, i discepoli, dopo le ¡apparizionii del Maestro
risuscitai'.io, si erek© .portati in Galilea,
sulle rive del dii 1 iberiade, do
ve momenitanearoénte avevano ripreso
le 'loro oooupjaziunii abi|buaili. !
¡Dopo, essi rientreranno a Gerusa
lemme per l’Ascensione del Miaestro,
e per iniziarvi l’opera della predicazione qua'ndo avranno ric.evuto il doijo
dello Spirito Santo .
LA SCENA. •
'Essa è rappresentata da due quadri ;
pesca, ed pasto, preparato eh
Gesù. Sono riuniti insieme sette disce
poli, di cui cimqiue, nomiinati, appar
tengono ai dodici,
Come sempre, è Siimon Pietro che
prende Tiniiziatava : ¡Io vado a pescare, e gli altri a rispondere : Anche noi
veniamo con te. In attesa di nuove ravekzioni e nuovi ordini del Miaestro,
essi non stanno oziosi, lavorano. Non
c’è cosa migliore quando siamo in ' atl|esa di' gir.an|dL avvenimenti e )phe (iti
nostro cuore è agiitaito ed ansioso, che
di affidarci alle virtù tonificatr.ici del
■nostro cuodre è agit.ato ed ansioso, che
Montati sulla barca, i discepoli gettapono invano .le reti tullta k notte : non
presero nulla. Ver.so il mattino, stan'dhtt .e scoraggÌBlti, se pe tornavlpno a
terra ; e quandb ne distavano un cento
metri, Gesù si presentò ai loro occhi
sulla riva. Ma non sapevano che era
Gesù, non lo riconobbero. Egli domaniò loro: Figliuoli, avete voi del pesce ? E cornei, laconicamenlte, rispondevano: Noi Gesù disse loro: Gettate la rete sul il.ato destro della barca,
e ne troverete. La gettano, ed essa ai
riempie di contocinquanlliatxe grossi pesci. Non pensino i bamibini che Gesù
avesse richiamato, miracolosamente,
tutta que'lk mbltitudine di pesci:. Semplicemierrte, egli aveva divinato .dhe,
a qU'el posto preciso, passava un ban
co di pesci ; il miracolo sta in questa , 'm
diivinazione..
Dinanzi a tale podtento, ma mosso ijCft
più ancora dall’istinto del cuore, il disoepoJo che Gesù amava,^ elicè Gio- ' ,^;
vanni, esclamò pieno di etnozione e dsiitlfi’:
gioia: E' il Signore! Il discepolo che
Gesù amava : quale dolce privilegio di ■
potemali chiamare così, idi sentire
Gesù, che tutti .ama, è ¡poi^o ad amare di più quelli che lk> amano di un
grande amore !
Appena Pietro ebbe udito qfielik r'’
parole, pronto, come sempre, 'irnpe- „
tuoso e ardente, con quel generoso
dimento che tanto ce lo fa amiare, si
butta a nuoto per avvicinare il Mae- ■
stro. Così egli si mostrerà sempre nel- i“,
la prodigiosa attmtà missionaria, sino'^*^:
al 'martino. e. i
SULLA RIVA.
% V«
Anche a Valdese, nella Carolina del
Nord, è Sitaito solennemente celebrato il
Cenlenario della Emancipazione. Non
solo con un grande banchetto di circa
2(X) partecipanti in occasiione del X'VIl
febbraio, icon la paiitacipazione della
siig na Anderson, segretaria dei’« Armericain Waldensian aid Soc.» e che fu
la or atri ce ufficiale della celebrazione,
ma con altre manifestazionii. Fra le quaIl CI ipiace seginaiWe iraa senre di aintiicoli divukaitivi su argomenti di stor'a
valdese, antica e contemiporainea', d'Or
vuti al sig. Fred Peyrooiel, originano
■dei Chiotti di Riiclaretta.
Molto aittaocat'O al :suo-paese di’origine, 'il Peyromei si adopera in modo elfìca'oe a farlo conoscere ai suoi nuovi
compatrioti, coìllaborando aittivam'ente al
(( Valdese Netos », setltirnanale della
indusitre cittadina americana ove .da un
sessanitonnio fiorisce una. delle moistre più
compatte e caratiteristiiche colonie e'iniche, nella quale è ancota conosciuto ed
usato .nella intimità di alcune fatmiglie
(le pioniere della nostra em'i'grazione), il
dialetto delle Valili d’origine.
t.ibl signor Pevronel ricordiam • pure
1 signor Antonio Grill, di Frali che
per far passare là nostalgia che «ente
per la sua valle ma'fì'a, lavora attivamenr
te a fissare i dati' geneal.ogiiai. di tutte le
'iaimigllllo di . Val'dese, loriginarie delle
Valli.
Ad entrambi auguriamo un buon succèsso nelle loro utiili iniziative che li
tiene sempre più legati al loro paese di
ora'2'iine ed ai fratelli valdesi di qua dall’Oceano. T. G. P.
Geisù, amorosamente, ha preparato
da mangiare .per i suoi cari j>escatari. ^
Dei pesce cuoce sulla brace, e vicino
è 111 pane. E quando tutti furono smontati a terra, pensando che quel poco pe-^^^ sce non bastasse alla loro fame, dasse:,’’^
Portate qui dei pesa one avete presi,»:«®
e venite a far cclaziione. Quale cordia-#^*
le accoglienza! I dusoepoli, convinti/,»
die era al 'Signore, ma ttattenutii da un ’ ’
timore luverenziale verso il loro Mae- »istro risuiscitato, ed ai loro occ'ha come
già glorificato, noai ardivano domandargli : Chi sei t pur sapendo che era
il 'Sagnore.
Intanto avevano tirato a terra la re-t-^’*
te, così carica da pesci che fu un mira-* •1*
colo non si rompesse. Non avranno ^
.pensato che era questo il più evidenlte
simbolo di quello che Gesù doveva far
re di loro tutti : dei. pescatori di uomini, per trarli a salv.amento ? '
G. Bonnet
la Festa di Canto
di San Germano
Il sotloscritlio, amico ,personale del tì
cronista A edo, crede opportuno, data la »
assenza di quest ullimo, fare alcune pre- . »
cisazioni aU’otitima cronaca apparsa sal-^'’^
l'ultimo Eco delle Valli.
Fra le Corali dirette da un maesito
supplente giunto all'ultimo momento va'iS
pure iricordtÉa quella di Pmerolo il cuii^
direttore, l*ast. E. Rostan era nella im *
possibilità di dirigere i cori dalla lon- ,*
lana Inghilterra in cui si trooa in questo
momento. :É
Quando poi Aedo parlando del coro ¡5
eseguito dalla Corale di Pinerolo dice : t
ha fatto bene ma ci aspeUavamo di 'i
più ", è ispirato dalla viva stima che nu- "?
tre per i cantori Pinerolesi e per l’ideale che egli sente che essi raggiungeranno, ma non dimentica che al termine 4:
della festa elogiò egli stesso quella Corale per avere realizzato un setìsibile ^
progresso sull’amo precedente... Que- i
sto tonfo per evitare malintesi! -Ì
E grazie. Signor Direttore per l’ospi- ?
talità 1 Enrico Geymet i
Dir. Resp. ERMANNO ROST.4.N
Arti Grafiche “L’ALPINA,. Torre Pelliic
Il fratello, la sorella e i parenti tutti della
loro compianta
MARIA ROSTAN ved. ROSTAN
ringraziano sentitamente tutti colóro che si
unirono al lóro dolore, e in special modo il
pastore Genre, per le cure spirituali date
alla loro cara Estinta.
iPrali, 23 ina'ggio 1948.
Le famiglie Long e Don commosse per le
dimostrazioni d'affetto e simpatia r.cevute in occasione della perdita del loro caro
lEVi LONO
esprimono la loro viva riconoscenza a tutti coloro che si unirono al loro dolore, i!n
modo particolare al gig. Pastore Bertin e
signora e ul Dr. De Clementi per la sua
buòna e vigile assistennza.
S. Gemmano Chisone, 15 .maggi« i948.
Sarta 'evangelica etsegufsee qualsiasi.,lavoro in cucito. — San'tìna Blanciforte. Via
Angrogna, l - Toure Pei’Hce.
Dirò, nelik ima prosdma corrispondenza, quidcosa di più completo sulle
mie in^essioni di oaralttepe religioso.
L’interesse per Sa Chiesa Valdese, in
jyiarto Juniore
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