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fSoixantiarquatrième année - Anno VI".
2 Mars 1928
N" 9
1
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VALLEES
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Sa»* ® .
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Italie (y ct ;'iîif^^es Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par an
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On s'abonne: à TorpePellice, au Bureau d’Administration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABOf^NCNlEMr SB PAYE D'AVANÒB.
S’adruser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean CoIsson, professeur,
'' Porre Pellke -r- pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
* »• 3i -'Torre Pellict. - .
Four toutes les annonces s'adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
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Que toutes le» chose» vraies, honnêtes, justes, pure», aimables.... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
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La longue patience.
« Aimez vos ennemis... afin que
vous soyez fils de votre Père qui est
dans les cieux ; car il fait lever son
soleil sur les méchants et sur les bons,
et il fait pleuvoir sur les justes et sur
les injustes... ». Matthieu V, 44-45.
Voici une fraîche vallée qui s’étend
sous le ciel bleu. Le soleil inonde tout
sa lumière, les champs, les maisons,
lés bois, les prés. Comme elles sont différentes ces maisons et ces terres ! Voici
tes champs d’une pieuse famille, laborieuse, honnête, pauvre. Le soleil semble
paresser ces champs, leur sourire de la
part de Dieu. Mais voici le champ du
voisin, homme dur, trompeur, avare, voleur, blasphémateur, ivrogne ; voici le
champ de la voisine, méchante, médisante, envieuse, acariâtre, paresseuse,
sale ; eh bien ! le soleil les inonde tous
d’une même lumière. On dirait qu’il met
ppne royale indifférence à répandre pro.digalement ses rayons. Qui attrape, at• trape. Il y en a pour tous. Pour celui
‘ qui usurpe sa place au soleil, comme
^ I»ur celui qui l’a honnêtement gagnée.
Et voici le soleil a brillé bien longtemps. Sa prodigalité même a passé la
mesure. Elle n’a pas été corrigée par
» notre sœur la pluie ». Tous les champs
en souffrent. Ceux des bons comme ceux
des méchants ! — Mais enfin, voici l’ondée bienfaisante. Des millions de gouttelettes tombent sur la terre aride : et
encore une fois leur caresse rafraîchissante passe sur les terres du blasphétttateur, de la méchante femme, du pa^ resseux ingrat, tout aussi bien que sur
tes Champs de la pieuse et honnête famille. Que faut-il penser de cette royale
égalité de la nature ? Est-ce de l’injustice ? Faut-il déclamer contre la « froide
nature », faire retentir les vallons et les
rochers de pourquoi sans réponse ? Jésus nous enseigne plutôt à y voir un
signe, une image du caractère de Dieu,
une des faces de l’Etre immense, dont
nous ne pouvons voir qu’un côté à la
fois, et qui nous accable parfois de ses
contradictions apparentes... Que nous ditelle de Lui ?
D’abord, sa fidélité aux lois qu'il a
posées. Dieu n’est pas un Dieu capricieux. M a fait ce monde pour l’humamté ; et certes, c’est parfois un rude
monde : ce n’est pas le ciel, ce n’est pas
'«le meilleur des mondes possibles», à
notre gré, du moins ; mais c’est que nous
ne sommes pas non plus les meilleurs
¿es hommes possibles. Tel qu’il est,
c’est à dire terrestre, c’est bien le monde
qti’H nous faut tels que nous sommes,
c^est à dire pécheurs. Ce monde est fait
¡pour nous, il est une école de repentir,
¿’humilité, de patience, de courage. Et
tel qu’il est, après tout, il faut bien croire
•^tie tes bénédictions de Dieu y dépassant encore les maux : si non la vie
CéSSeraît. Quoi qu’il en soit, ce monde
est pour tous. Dieu l’a donné comme
, rtemeure et école à tout le genre humain. Il a dit à tous : « Croissez et mulfipliez », et rien, pas même le péché, n’a
Pn lui faire retirer son ordre. Il n’a
pas détruit sa création, éteint son soleil,
anéanti la race humaine. Et comme il a
teissé à tous la vie, il laisse à tous les
conditions de la vie, lumière, chaleur,
Santé... et leurs contraires. Tout cela est
pour tous, parce que Dieu l’a fait pour
tous, dès le commencement ; et ce ne
sont ni nos ingratitudes, ni nos révoltes,
ni nos froideurs, ni nos méchancetés,
qui pourront jamais l’induire à manquer
à sa parole.
Soyez les fils de ce Père...
Ensuite, sa grandeur royale.
Il y a dans le Psaume deuxième une
expression très remarquable. Le psalmiste
nous fait assister à une révolte en masse
des rois de la terre contre Dieu et contre « son Oint », le Sauveur :
Pourquoi ce tumulte parmi les nations
et ces vaines pensées parmi les peuples?
Puis il nous montre Dieu qui regarde
ce tumulte du haut des cieux. Que va-t-il
faire ? Va-t-il les foudroyer ?
Celui qui siège dans les. cieux rit,
le Seigneur se moque d’eux.
Puis il leur parle dans sa colère...
Mais d’abord, il rit. Quelle grandeur
formidable dans ce rire du Tout-Puissant ! Comme il est au-dessus de ce tumulte de peuples, au-dessus de la mêlée, hors de portée des canons et des
mitrailleuses, et des blasphèmes et des
cris de rage de ceux qui voudraient le
tirer en bas du ciel, et qui répètent
dans leur cœur stupide ; « Il n’y a pas
de Dieu » 1 Et comme ils semblent petits, mesquins, misérables, ridicules, en
présence de cette énorme supériorité de
Dieu ! N’y aurait-il pas un signe de
cette formidable supériorité de Dieu dans
la prodigalité royale de la nature dont
nous parlons ? Cette générosité de Dieu
est un côté de sa grandeur. Un roi ne
fait pas attention aux insultes d’un forçat. Dieu est trop grand pour que la
stupide méchanceté humaine puisse le
pousser à des mesquines représailles.
Toute la méchanceté humaine ne réussit
pas à altérer le rythme puissant de la nature : ce rythme est le signe de l’immense
supériorité de Dieu.
En toute humilité, soyez les fils de ce
Père...
Enfin, la charité illimitée de Dieu. C’est
même la qualité centrale, celle que Jésus voulait surtout rappeler. « Aimez vos
ennemis — parce qu’il aime. Lui, ses
ennemis » !
Le cœur de l’homme arrive difficilement à comprendre cette charité universelle de Dieu. De tout temps on y a
mis des bornes. « Dieu n’aime que les
circoncis... ou que les Catholiques... ou
que les Vaudois... ». La plus générale
de ces distinctions est celle-ci : Dieu
n’aime que les bons. Cela semble le
comble du bon sens. Cependant, regardons d’un peu plus près. Où sont les
« bons » ? Cette distinction des bons et
des méchants n’est pas bien profonde.
Jésus l’a adoptée ici pour commodité de
langage, pour faire comprendre même
aux plus bornés que la charité de Dieu
est pour tous. Mais il a su dire aussi,
dans une autre occasion : « Nul n’est
bon, si ce n’est Dieu seul’». Alors, si
Dieu n’aimait que les bons, qui aimerait-il ? Nous aimerait-il nous ?
La vérité est que la charité de Dieu
s’étend à tous : bons et méchants ; et
qu’il nous aime non pas à cause de notre plus ou moins grande bonté, mais
malgré notre plus ou moins grande méchanceté ; et cela, non pas à cause de
nous, mais à cause de sa bonté. Il se
.penche sur notre humanité, et il voit ses
élus qui s’efforceut de le servir ; et il se
cofflplait de leurs êfforts. Puis il voit
d’autres hommes qui font tout leur possible pour Im être désagréables ; et il
pense: «ji^lh’^reux, va, je t’aime quand
même ! ». *^
Pour l'amour de'Celui qui vous a aimés le premier, «aimez vos ennemis...».
Soyez les fils de ce Père !
Encore une fois, cette infinie charité
de Dieu, est-elle de l’indulgence ? Cette
royale grandeur, est-ce de l’indifférence ?
Ne sont-elles pas plutôt un appel ?
N’est-ce pas St-Paul qui parle de la
* longue patience » de Dieu envers les
pécheurs? Ces bienfaits répétés, cette
patience qui se prolonge, sont un avertissement : ils augmentent notre responsabilité ; ils multiplient notre dette envers lui. N’attendons pas que cette dette
se dresse contre nous, que cette longue patience nous accuse ! Ne disons
pas : « Dieu me> bénit, donc il m’approuve ». Mais demandons-nous sérieusement : « Que veut-il de moi, puisqu’il
me supporte ainsi » ? Nous verrons alors
la réponse surgir des pages de la Bible : « Mon fils, donne-moi ton cœur * !
_' Glô. M.
Encore à propos
' du Repos dominical.
« Le sabbat est fait pour l’homme,
et non pas l'homme pour le sabbat ».
Marc II, 28.
Le sujet, toujours actuel, hélas I est
assez important pour que nous lui consacrions un deuxième entretien, une autre causerie toute simple, à l’intention,
non des profanateurs systématiques du
dimanche, mais d’une classe fort nombreuse de personnes qui n’ont peut-être
pas toujours conscience de leurs devoirs;
une classe où vont probablement se retrouver la très grande majorité des lecteurs... sans en exclure celui qui vous
trace ces lignes.
Notre but — il est à peine besoin de
le dire — est de contribuer, selon nos
faibles moyen et afin de demeurer fidèles
au caractère du journal, à une observance
moins relâchée du jour du repos. Mais
nous n’allons pas être intransigeants et
nous voulons tâcher de nous tenir sur
un terrain pratique. Or, tout en admirant,
par un certain côté, la rigidité avec laquelle les anciens Juifs observaient leur
sabbat, sans négliger une seule prescription de la loi de Moïse à cet égard ;
tout en admirant l’austérité des dimanches dans les pays anglo-saxons, du
moins jusqu’à ces dernières années, nous
devons nous contenter de quelque chose
de moins pour commencer et ne pas
heurter de front certaines habitudes dont
on ne s’affranchira qu’un peu à la fois.
On ne s’accommoderait pàs facilement,
chez nous, de l’intransigeance anglaise
en matière de repos dominical, et, si l’on
veut obtenir quelque chose, nous n’allons
pas aussitôt viser à la perfection, nous
souvenant, au surplus, que « le sabbat
est fait pour l’homme et non pas l’homme pour le sabbat ».
Ces réserves faites, reprenons les idées
que notre correspondant anonyme, toujours plein de bon sens, nous a exposées
dans le dernier numéro. Nous voyons qu’il
ne s’en prend pas à ceux qui transgressent ouvertement, obstinément le jour du
repos; mais à ceux qui par légéreté, par
irréflexion ou par égoïsme, tout en observant personnellement le repos dominical, et même tout en fréquentant régulièrement les cultes, empêchent que d’autres jouissent des mêmes avantages. Et
il nous donne des exemples sur lesquels
il nous faut nous arrêter quelques instants, au risque de répéter une partie
des chpses qu’if nous a dites.
Nous avons dit tantôt qu’il s’agit
d’être pratiques. Or, pour commencer,
demandons-nous d’abord si nous n’avons
jamais été parmi ceux qui ont contribué
pour leur petite part à priver tel et te!
de nos proches de son dimanche ou d’uné
fraction de celui-ci. Ensuite, comme il
nous faudra vraisemblablement répondre
par l’affirmative, reconnaissons que nous
n’en avions pas le droit, et qu’« il faut
que cela change ». De là ce programme
minimum auquel nous nous efforcerons
de demeurer fidèles : S’arranger de façon
à ce que, le dimanche, les gens n’aient
à travailler pour nous qu’en cas d’absolue nécessité.
Il y a de ceci plus d’un quart de siècle, sur l’initiative de personnes de bon
sens et de sentiments délicats^ oti' fit
passer une pétition en faveur du facteur
de La Tour (il n’y en avait qu’un, alors),
pétition qui fut aussitôt couverte de centaines de signatures et demandant que
cet employé fût exonéré de la distribution de l’après-midi du dimanche; ce qui
lui fut accordé, vu que c’était la meileure partie de la population de La Tour
qui renonçait spontanément à ce service.
Mais, en fait de service postal, il n’y a
pas que nos employés d’ici au monde, et
il nous faut songer aussi aux autres. Il
en coûterait si peu de ne jeter à la poste,
le samedi soir et le dimanche matin, que
les lettres et cartes urgentes et point de
journaux; si peu de s’interdire toute opération au bureau : dépôts, encaissements,
expédition de lettres chargées, etc., sauf,
bien entendu, en cas d’absolue nécessité.
Vous voyez id’ici l’énorme travail en
moins qui en résulterait, pour nos employés d’ici et pour tous les bureaux où
notre correspondance arrive dans la journée du dimanche.
Et ce que nous disons pour le bureau
de poste, nous pouvohs l’appliquer également à tout autre bureau public, aux
bureaux de la Commune, par exemple.
Faites pourtant la part des choses et dites-nous que bon nombre de personnes
— les ouvriers, par exemple — n’ont de
libre que leur dimanche matin. Nous
l’admettons; mais si tous ceux qui ne
sont pas liés par un horaire fixe s’interdisaient systématiquement l’accès des bureaux de la Commune, le dimanche matin, les employés — ou l’employé, là où
il n’y en a qu’un — pourraient, comme
tout le monde, jouir, ne fût-ce qu’à tour
de rôle, d’un jour de repos complet.
Il y a ensuite nos fournisseurs. Vous
dites que s’ils tiennent leurs boutiques
ouvertes, le dimanche, c’est pour vendre.
Bien sûr, mais ils le font uniquement
pour ne pas perdre cette clientèle particulière qui a la fâcheuse habitude d’acheter le dimanche et qui irait se servir ailleurs. Du jour où vous vous arrangerez
2
pour faire toutes vos emplettes le samedi
,et où votre marchand n’aura par consé-;t
quent que peu ou point de vente le dimanche, il fermera boutique et s’octroiera volontiers son joup de congé, ’
Cfoyez-le. C’est le client qui oblige le
marchand à travailler le dimanche et
qui, des deux, est le plus coupable.
Et les domestiques? Chez nous, ceux
qui ont le privilège de s’en payer une,
ont la louable habitude de leur accorder
leur après-midi de congé; mais il semblerait que cette excellente règle souffre
aussi pas mal d’exceptions, et que dans
telle ou telle autre famille, non seulement la tâche de la domestique n’est pas
allégée le dimanche, mais elle est parfois singulièrement aggravée. En cherchant bien et en s’efforçant de se mettre
à la place de celle qui sert, on trouverait certainement le moyen de simplifier
son service et de n’exiger d’elle, ce
jour-là, que le strict nécessaire.
Certaines occupations du campagnard,
de la ménagère, surtout, ne souffrent pas
d’ajournement ni d’anticipation: on ne
peut ni cuire ni apprêter entièrement un
repas le samedi pour le dimanche ; les
soins à donner au bétail sont surtout
parmi les choses qu’il s’agit de faire à
. heures fixes. Afais, là aussi, avec de la
bonne volonté et un peu d’ingéniosité, il
y aurait moyen de réduire très sensiblement le travail du dimanche. Quelle est
la ménagère qui ne sache s’arranger de
façon à faire une fois, le samedi, une
foule de petites choses — qu’elle renvoie habituellement au dimanche — lorsqu’elle veut s’offrir un jour de congé
pour une visite à des parents éloignés
ou pour une fête quelconque? Si l’on
veut l’on peut.
Vous voyez qu’il y en aurait pour
tous à s accuser ; il faudrait ensuite
s amender puisqu’il en coûte si peu et
qu’on ne nous demande pas, dans le
cas particulier, des vertus héroïques.
- /• c.
üinéntwilD'l/iiiirier'.
(Suite).
ANGROGNE. En réponse à la dépêche
envoyée le jour du XVII février à notre
auguste Souverain, le Ministre de Sa Majesté a répondu par la dépêche suivante :
« S. M. il Re vivamente ringrazia i Vaidesi di Angrogna dei patriottici sentimenti
riaffermati nella solenne ricorrenza ».
«Signé: Mattioiì».
LA TOUR. La répétition de la soirée du
17 février est renvoyée au samedi 17 mars.
MARSEILLE. Dimanche, 19 février,
rUnion Vaudoise de Marseille a fêté, avec
l’anniversaire de l’Emancipation, sa 39.me'
année d’existence.
Un copieux banquet, qui a eu lieu au
Salon Longchamp, réunissait une centaine
de convives, tous joyeux et contents de se
revoir une. fois par an. La table d’honneur
était présidée par le jeune et actif Consul
général d’Italie, ayant à sés côtés le président de l’Union Vaudoise, M. David Pontet, et le président du Comité des fêtes,
M. Albert Ghigo. M. le pasteur MartinFavenc et le président de la Société Protestante de Marseille, M. Prunier, ont bien
voulu adhérer à notre invitation. M. le
député Tasso est venu personnellement
s’excuser de ne pouvoir rester parmi nous,
nous assurant de son profond regret
d’avoir à nous quitter.
la série des discours fut ouverte par le
Président du Comité des fêtes, qui, par
quelques phrases bien appropriées, a soulevé de chaleureux applaudissements. Le
Pr^ident de l’Union parla ensuite, remerciant tous les présents d’être accourus
aussi nombreux, en exprimant à M. le Consul général et a M. le Pasteur la reconnaissance de l’Union pour les services qu’ils
veulent bien rendre à chaque membre qui
en a besoin.
M. le Consul général se leva ensuite,
salué par des ovations unanimes, et son
discours fut tout à notre honneur. Il connaît le but de notre Union, « la bienfai.sance», et nous en félicite, ajoutant que
tout Vaudois est connu comme actif et sérifux au travail, honnête en toutes choses ; il nous exhorte à poursuivre dans les
mêmes sentiers.
M. le pasteur Favenc tint l’auditoire^
pendant quelques instants, sous le charme
de sa parole.
La foxile de l’aprês-midii, occupe la saBe
petit à petit, car la deuxième partie de
notre fête va commencer, et elle fut tout
aussi bien réussie que la première,
La séparation eut lieu tard, dans la nuit,
non sans susciter des regrets parmi lajoyeuse jeunesse.
C’est dans des fêtes comme celle-ci, que
l’on est heureux de pouvoir parler de nos
villages, et dans notre charmant patois.
. A. Ghico.
MASSEL. Nous faisons grâce à nos lecteurs de la chronique du 11 février. Tout
a bien été, par une journée printanière.
A la fête au temple, il y eut trente poésies,
la plupart en français, cinq cantiques, et
la distribution traditionnelle, à la grande
joie des enfants et aussi des parents qui
les entouraient.
C’est la première fois, depuis bien des
. années, qu’on a célébré le 17 sans M. et
M.me Balme. Il nous ont bien manqué.
PERRIERMANEILLE. .Lé same anniversaire de notre édit d’éniancipation a
été solennellement célébré au Perrier.
La cérémonie au temple a commencé à
10 heures et a duré deux heures environ :
chants et récitations y ont eu une large
part.
Le sénateur Facta avait envoyé, comme
d habitude, son adhésion par une lettre très
affectueuse. Quelques autorités locales, invitées, ont assisté a la fête ou ont envoyé
leur adhésion par écrit. La journée étant
belle,^ inutile d’ajouter que le temple était
bondé : pas une place vide !
Les enfants, venus de tous les villages,
même des plus éloignés, reçurent une miche de pain, une tablette de chocolat, une
orange.
Le dîner en commun a été donné, cette
année, par le Consistoire, dans la salle des
catéchumènes, à la satisfaction, paraît-il,
des 60 convives, sans compter le personnel de service. Les discours, les chants, ne
manqueront pas ici non plus. Le secrétaire
communal, doct. Jean Micd, donna un
court travail historique fort apprécié.
Tout s est passé avec ordre et dans un
esprit de fraternité. Il reste de cette com^
mémoration un bon souvenir. l, m.
PIGNEROL. XVJI février. Notre église
a dignement fêté le SO.me anniversaire de
l’Emancipation. Sans parler du banquet
traditionnel — disons mieux — des deux
agapes (de Pignerol et de Saint-Second)
qui réunirent une centaine de convives,
mentionnons le culte de circonstance que
notre église a l’habitude de célébrer le jour
même du 17, et la soirée récréative offerte
par les Unionistes à l’église ; soirée des
plus réussies, pour laquelle nous remercions notre jeunessse.
POMARET. Précédée, le soir du 16, par
des «falos» magnifiques qui illuminèrent
nos coteaux, la fête du 17 février s’est déroulées au Pomaret, avec toute la solennité et l’entrain coutumiers. Le matin, à
8 h. 45, le cortège des écoles, drapeaux et
musique en tête, s’est rendu, par l’Envers
et la Pérouse, au temple, où se trouvait
une assemblés d’environ 500 personnes.
Le temple, décoré de drapeaux tricolores
et d’écussons vaudois, était bondé. Le Podestat de Pérouse et M. le Maréchal des
Gendarmes assistaient à la fête. Nous
eûmes là un riche programme de récitations et de chants, plus les allocutions de
M. G. Comba, pasteur, et du prof. H. Forneron. On se rendit ensuite à l’Hôpital
pour exécuter quelques chœurs.
Ensuite eut lieu le dîner en commun,
aux soins de l’aubergiste Hans Coucourde,
■dans un vaste et beau local, aimablement
prêté par M. Jacques Bernard. Plus de
cent convives, un bon dîner, et d’affectueux messages à l’adresse des absents,
en particulier de M. Adolphe ComBïi et
Madame, M. Léger, et M. Philippe Peyrot.
Dans l’après-midi eut lieu un bazar, organisé par la Société de couture, avec des
résultats satisfaisants, m£dgré le vent.
On alla ensuite rendre hommage à
M. Philippe Peyrot, dont l’absence au dîner et à la fête avait été vivement sentie.
Enfin, le soir, la Société Henri Arnaud
offrit une soirée dans laquelle tous les
acteurs se distinguèrent par leur entrain,
leur talent et leur bonne volonté.
Au total, une fête excellente, qui laisse
un souvenir heureux chez tous ceux qui
ont eu le privilège d’y prendre part.
G. C.
PRAMOL. Fête du 17 février 1928. Dès
le soir du 16, de- nombreux feux de joie
annonçaient la fête du lendemain, qui devait
être favorisée par un temps magnifique.
H y avait encore un tas de neige, surtout
à la Ruà, quelques jours auparavant, mais
un vent chaud s’était chargé de la faire
disparaître, sauf à laisser la glace vive
sur la route de Yenvers de Peumian. Malgré cela, le matin, les enfants de ce village, accompagnés de nombreux adultes,
musique en tête, arrivèrent à temps pour
aller avec tous les autres enfants faire le
tour du château, pour y jouer des airs
patriotiques et y chanter des cantiques.
A 10 heures, les enfants occupant les
premières places, le temple était rempli.
Si les places étaient ainsi occupées tous
les dimanches !
La parole de Dieu a la place d’iionneur.
Le Pasteur prononce ensuite la prière pour
les grands et les puissants, pour les petits
et les faibles, en faveur de ceux qui sont
bien portants et en faveur de ceux qui
sont malades, et l’église demande à Dieu
que notre modérateur, M. B. Léger, soit
bientôt rétabli dans sa santé.
Une allocution exprime la reconnaissance envers Dieu et envers tous les bienfaiteurs qui ont contribué à nous faire
jouir de cette belle fête. Ensuite se déroule un long programme de récitations
et de chants religieux et patriotiques, agrémenté de quelques airs de la musique de
Peumian qui se fera encore entendre à
plusieurs reprises.
Les enfants des écoles et même plusieurs
qui n’y sont pas encore inscrits, ayant
donné leur contribution dans ce but, reçoivent pour leur uînette un petit pain,
un morceau de chocolat et une orange. Les
dix douzaines d’opuscules du 17 février
avaient déjà été distribuées les jours précédents par les catéchumènes qui en
avaient recueilli les commandes.
A midi, un modeste dîner, bien préparé
par M. Jules Jahier, réunit une cinquantaine de convives, qui passent ensemble
quelques heures d’agréable conversation
familière et où l’on entend encore quelques discours de souhaits et aussi d’excrtation à mieux connaître l’histoire vaudoise pour se rendre toujours plus dignes
de ces fidèles ancêtres. Les parents et les
amis au-delà des monts et au-delà des mers
sont aussi rappelés avec affection.
A 7 h. 30, une soirée récréative préparée par les Unions des Jeunes Gens et
des Jeunes Filles, réunit encore une nombreuse assistance, qui n’épargna pas les
applaudissements aux différents acteurs.
p. c.
ROME. Ici, le XVII février a été célébré
le... 19 ; ou plutôt, les deux cultes commémoratifs ont eu lieu ce dimanche même ; mais la soirée traditionnelle, organisée par 1 Union Vaudoise et un bon groupe
d’aimables dames et demoiselles, s’est bien
déroulée le soir du XVII.
Nous allons vous dire un mot de tout
cela, et tâcher de vous convaincre qu’on
est ici aussi — bien Vaudois, bien barbets, d autant plus qu’on est dans la Rome
des papes.
Le clou de la soirée a été une exquise
ballade, retrouvée dans de poussiéreux archives romains, contenant une Historia di
messer conte Roggiolengo et sua perversione alla heresia delli Valdensi. Le tout,
en six tableaux vivants : donc, pas de paroles. Mais, en revanche, exécuté avec beaucoup de goût et de finesse. Nous n’aUons
pas vous nommer tous les artistes ; il vous
suffira de savoir que plusieurs personnes,
parmi le peuple qui se pressait dans la
salle unioniste de Via Marianna Dionigi,
ont assisté avec une réelle émotion, tour
à tour, aux scènes dans le « ciabot » vaudois, dans le château du comte Roggiolengo, et de nouveau dans le modeste logis
où retourne la jeune fille dont la conduite
a ramené la châtelaine sur le droit chemin.
En outre, trois beaux chœurs ont été
exécutés par notre Chorale, sous la baguette du prof. M. Ernesto Comba. Particulièrement admiré (et bissé) le Chœur
Pastoral, de Meyerbeer, parsemé de difficultés surmontées avec adresse. Pas n’est
besoin d’ajouter que le Serment de Sibaud
a retenti, au cours de la soirée, sur les s
vres des chanteurs et dans tous les cœui*
vaudois.
Le 19, donc, commémoration officielle dt
XVII février, dans nos deux temples. Ijs*
matin, M. le pasteur Jean Bonnet a pai|&;
sur la vraie liberté chrétienne, en moa.trant ce qu’elle est pour chaque discipfe
du Sauveur, et à quelle responsabilité elle
engage. . ’
Le soir, à Piazza Cavour, M. le pasteufj
Paul Bosio a parlé sur les Vaudois au temps
de la- Réformation. Après avoir lu les P«*
tenti di grazia du roi Charles-Albert, a*
milieu d’un profond silence et d’une vraie
foule (environ deux tiers du public étaiti
catholique), le Pasteur présenta trois caractères saillants du Synode des Chanfo^
rans, savoir ; la foi en Dieu, la fidélité à
la Bible, la fraternité avec l’immense (30Ô
millions d’âmes !) famille protestante. Le
culte fut rehaussé par l’exécution du Giwrs
(Chorale Vaudoise), suivi par toute l’assemblée debout. . th. b.
"■'3
TRIESTE. « La storica data del 17 febbraio, cara ad ogni evangelico che sappi»''
comprendere l’importanza del fatto che ùi
quel giorno si commemora, è stata da noi
solennemente celebrata. Tutti i posti di- sponibili nella sala dcil Circolo Svizzero, in
cui ci riuniamo per i nostri culti, eran#
occupati. Qualcuno, giunto in ritardo, h»
dovuto rimanere in piedi. La nota che il
Pastore ha fatto risuonare è stata quell»
della riconoscenza, della riconoscenza che
deve tradursi in una rinnovata consacraizione a Dio. Molto apprezzato l’opuscol»
pubblicato dalla Società di Storia Valdese, ,
cui, come gli altri anni, è stata destinât»
la colletta del giorno». ì
(Da Unione e Forza, buUetin de l’église).
I
CHRONIQUE VAUDOISE
' ’.J
SOUSCRIPTION POUR LES COLLÈGES VAUDOIS.'
L. 132.863,6S
Listes précédentes
M.mes et M.rs :
Luisa et Eugenia Socci, Rome
(2.me don), » 500,
Adolphe Revel, Milan, en souvenir de M. Amato Jalla » 300,
(A suivre).
Total L. 133.663,65
« « « «
ANGROGNE. Nous nous associons au
deuil de la famille de M. Laurent Travers,
décédé le 21 février, à l’âge de 80 an«,'
dans la paroisse de Saint-Jean. Quoique
n’habitant plus depuis quelques année»-.5
sur le territoire d’Angrogne, notre frère
se considérait topjours comme membre de’^
sa paroisse d’origine^ et, aussi longtemp»
que ses forces le lui ont permis, il a été
un de nos auditeurs assidus aux cultes. ^
Notre frère, qui avait occupé pendant dé =
longues années des charges dans la Commune, entre autres celle de syndic, laisse
au sein de la population entière un bon
souvenir. A ses funérailles, présidées x>ar
le pasteur intérimaire de Saint-Jean, M. Eugène Revel, on a noté un grand nombre
d’Angrogmns qui ont tenu, par là, à rendre au défunt un dernier tribut d’estime'*
et d’affection.
— Mariages. Le 25 février, deux mariages ont été bénis dans le temple de SaintLaurent : celui de M. Co'isson Jeam de Dar>.
niel (Odin), avec M.Ue Piston Madeleine de'i
Daniel (La Buffa), ; et celui de M. Ricoa
Jean de Jean (Prassuit), avec M.Ue LapisH
Margúeme AUce feu Louis (Bastia). 'I
Nous renouvelons à ces jeunes couples-'
les meilleurs vœux dè bonheur. D. P. T'.®
LA TOUR. M.me Marie Geymonat veuvé
Pastre, vient d’être rappelée par le Maître, soudainement. ^
Après une maladie qui avait mis sa vieen danger, elle était entrée en convalescence. Elle espérait pouvoir rentrer ches
elle dans quelques jours, et cette ponaé*
la réjouissait beaucoup.
Mais Dieu en avait disposé autremeutS
Une reprise du mal pas eucore entièrement^
dompté se manifesta violemment et brisa
sa constitution désormais trop frêle -poiUP
pour pouvoir réagir.
Elle laisse après elle le doux souvenir
de croyante sincère, de membre d’église "
assidue aux cultes. La Société Missionnaire'
« Via Oliva » et l’Union des Mères perdent '
en elle un membre fidèle. La présence à s*l s
obsèques — qui eurent lieu à l’Hôpital —
d’un nombre considérable de coreligio^
naires et de catholiques a été un beau
moignage de l’estime dont elle jouissait •
auprès du public de sa connaissance. .
— Vendredi dernier nous eûmes le ro-J
3
f
:gret d’accompagner au champ du repos les
dépouilles mortelleB de M. David Poët. Il
était, il est vrai, arrivé à un grand âge,
et son état de santé laissait désormais
beaucoup à désirer ; mais ce n’est pas sans
déchirement de cœur qu’on se sépare de
ceux qu’on voit partir pour ne plus retourner : ceux qui ont donné tellement de
leur amour, de leurs forces, de leurs substances à la société et à .l’église, au bienêtre et au progrès desquelles ils s’étaient
voilés.
M, Poët a eu le pjrivilège et le bonheur
de travailler plus directement à augmenter la vie de la paroisse de La Tour —
qu’il aimait profondément en sa qualité
de membre du Consistoire. Il mit au service de son église ses précieuses qualités
de travailleur tenace, d’économe soucieux
qu’aucune ressource ne soit gaspillée ou
reste inexploitée. Il donna un bel exemple
d’une charité, rare mais d’autant plus précieuse, qui se continue active et bieiufaisante après la mort du sujet.
Depuis quelques années, on ne le voyait
plus aux cultes, une infirmité l’empêchant
de s’éloigner de sa demeure ; ces derniers
mois, il ne pouvait même plus sortir de
chez lui. Mais jamais il ne s’est désintéressé de son église. Il en parlait avec la
préoccupation de celui qui en désire le progrès constant. Il ae réjouissait du bon qu’il
y constatait, il souffrait du mal qu’il y
voyait.
Dieu l’a appelé à son service ailleurs.
11 ne tenait pas aux honneurs. Quiconque
l’a connu, sait que sa modestie ne pouvait
tolérer qu’on dise même ce qu’il avait fait.
Mais nous pouvons bien a,iRrmer sans heurter ses sentiments que la paroisse lui doit
une grande reconnaissance.
Et nos pensées reconnaissantes le suivent jusque dans l’au-delà où il est entré,
là où sont ceux qui servent le Seigneur
nuit et jour dans son temijile ; tandis que
notre sympathie affectueuse entoure les
membres de la famille en deuil, surtout
M.me Poët, la fidèle compagne des 38 ans
de vie vécue ensemble dans la belle harmonie de leurs âmes et dans l'amour qui
avait lié leurs cœurs.
Nous demandons au Dieu de toute consolation de consoler, comme Lui seul sait
et peut le faire, ceux qui pleurent.
« Ils ne sont pas perdus,
Us nous ont devancés ».
j. t.
— Dimanche prochain, 4 courant, à 8 h.
du soir, le doct. M. Th. Malan donnera, à
Sainte-Marguerite, une causerie sur l’Amérique du Nord (Etats-Unis), où il traitera,
entre autres choses intéressantes, de la religion et de la vie religieuse des Américains. Nul doute que le public n’accoure
nombreux pour l’entendre.
— Mercredi prochain, 7 mars, à 8 h.,
dans l’Aula Magna du Collège, M. le docteur Ugo Janni, au nom de 1’« Amitié internationale pour la paix par le moyen des
Eglises », tiendra une conférence sur le
sujet ; U fattore religioso délia Pace. Considérant l'éloquence de l’orateur, bien
connu parmi nous, et l’intérêt du sujet,
■mous sommes sûrs que l’Aula Magna sera
comble de public. Tout le monde y est cordialement invité. X.
MASSEL. Décès. Mardi, 21 février, un
de nos vieillards, M. Frédéric Tron, âgé de
82 ans, nous quittait pour ila patrie céleste après une longue maladie supportée
avec résignation. Un cortège de 175 personnes accompagna sa dépouille au cimetière, où le Pasteur de la paroisse et M. Josué Tron, pasteur émérite, frère du défunt,
firent entendre un messag'e de consolation
et d’appel.
Nos condoléances à la famille affligée.
•PIGNEROL. Le concert de bienfaisance,
qui eut lieu dimanche dernier dans le temple vaudois de Pignerol, fut une vraie
jouissance artistique pour ceux qui eurent le privilège d’y assister. Le temple
était littéralement bondé d’un public très
distingué, le meilleur que notre ville
pût offrir : Tex-président des Ministres,
M. Pacta, les Directeurs du Lycée et de
l’Institut Magistral, de nombreuses personnalités et autorités, et plusieurs autres
groupes venus expressément des paroisses
voisines, La Tour, Saint-Jean, Prarustin,
Saint-Germain, Pomaret.
M. le prof. Adolphe Tron, l’infatigable
organisateur du concert, l’ouvrit et le clôtura par deux morceaux (l’Aria, de Padre
^rtini, et la Sortie, de César Franck),
joués avec une grande maîtrise sur les
nouvelles orgues, permettant ainsi au public d’admirer le remarcjuable instrument,
œuvre de M. Berutti, de Turin, dont
l’église a pu récemment être dotée.
M.IIe M. Vidossich, de Milan, de sa voix
de soprano harmonieuse et pleine; riche
d’expression et de pathos, chanta trois mélodies classiques, dont le Chant de Pénitence, de Beethoven, et la Prière de l’Otello,
r~ de Verdi, produisirent la plus vive émotion
dans le imblic. M.lle Olmo, de Turin, harpiste, dont le jeu a déjà été fort goûté
de notre public, exécuta avec sa maîtrise
liabituelle trois morceaux, dont le Concert,
de Dubois, en particulier, démontra la variété de nuances et la puissance d’expression de cette artiste remarquable. Mais
c'est le Largo, de Haendel, trio de soprano,
harpe et orgues, qui marqua, par son ensemble harmonieux, le plus grand succès
du concert.
La Chorale Vaudoise de Pignerol-SaintSecond, dirigée par M. A. Berton avec
énergie et en vrai artiste, chanta le beau
Chant de Noël, de Simper, et ce fut un
grand succès. Les sentiments d’adoration,
de joie, de tendresse, de force, d’espoir,
contenus dans ce chœur, furent exprimés
tour à tour avec beaucoup d’habileté technique, d’armonie, de chaleur juvénile. Notre Chorale a démontré de iiouvoir être
une des meilleures des Vallées, et nous lui
souhaitons de pouvoir faire toujours
mieux, soit comme organisation, soit con>
me exécution.
La solennité du local empêcha le public
d’applaudir bruyamment. Mais la profonde
satisfaction de tous les présents nous autorise à nous féliciter très vivement avec
les organisateurs et les artistes du concert
pour la parfaite réussite de leur entreprise.
X.
A propos du concert de dimanche dernier, notre église sent le besoin de renouveler, par le moyen du journal vaudois,
l’expression de sa vive reconnaissance aux
personnes qui lui ont assuré une si belle
réussite : à M. le prof. Adolphe Tron qui
en a été l’âme, l’organisateur et le principal acteur, ainsi qu’aux vaillantes artistes MJles E. P. Olmo et M. Vidossich ; aux
amis accourus en bon nombre du dehors ;
à M. l’avocat chev. off. Peyrot qui nous a
puissamment secondés dans la partie légale de l’organisation. A tous, merci, hn.
SAINT-GERMAIN. Notre paroisse a été
visitée, dimanche dernier, par la Commission financière des laïques. MM. Attilio
JaUa, av. Rostan, de Turin, et Costabello,
de Pignerol, entretinrent avec beaucoup
de chaleur notre public, en plusieurs réunions, sur les grands sei-vices que l’Eglise
nous rend, et sur le devoir de chacun de
ses membres de la soutenir non seulement
par son activité, mais aussi par sa contribution financière, proportionnée aux
moyens personne,Is. La prière vive et instante, adressée à tous les membres de la
paroisse, d’augmenter leur contribution
d’au moins 10 lires pour combler le déficit
de la Caisse Centrale des Vallées, trouva
un accueil très favorable, donnant ainsi,
l’assurance que notre paroisse fera, même
dans ce sens, son devoir. x.
SAINT-JEAN. Mercredi matin a eu lieu
l’ensevelissement de Travers Laurent, octogénaire, décédé aux Ricca.
Belle figure de vieillard, il était très
connu et estimé à Angrogne, surtout, où
il fut pendant de longues années membre
du Conseil municipal et maire de la Commune. Ses funérailles, auxquelles assistait
beaucoup de monde, furent présidées par
M. Revel, à la maison mortuaire et au cimetière de Saint-Jean.
Nos sincères condoléances à la famille
en deiül.
Le même jour, dans l’après-midi, un
long convoi accompagnait à sa dernière
demeure la dépouille mortelle de M.me
Rina Turin née Toumi, entrée dans son
repos après une courte maladie, à l’âge
de 75 ans. Bonne et modeste, elle fut membre de différentes Sociétés d’activité chrétienne, et laisse après elle un bon souvenir
Notre sympatliie va à son mari, ainsi
qu’aux autres membres de la famiUe. Y.
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Nouvelles de la semaine.^
Si notre feuille avait un autre caractère, il nous faudrait nous arrêter et disserter un peu longuement sur les manifestations anti-italiennes qui eurent lieu
dernièrement au Conseil national autrichien, à propos du Haut-Adige. Le député
autrichien du Tirol, M. Kolb, vivement applaudi par toute l’assemblée, prononce un
discours enflammé contre notre politique,
à’italianisation forcée, dit-il, des populations
de langue allemande du Haut-Adige. Il
ajoute que c’est une- question qui n’est ni
tirolienne, ni autrichienne, ni italienne,
mais mondiale,! et que l’Italie demande
ce qu’elle n’a pas le droit d’imposer. Le
chancelier M. Seipel répond de façon ambiguë, mais sans toutefois condamner l’attitude du Conseil à notre égard. Des manifestations analogues avaient eu lieu dernièrement à la Diète d’Insbruck. C’est
pourquoi M. Mussolini a jugé à prqpos de
s’en plaindre à Vienne en demandant des
explications. M. Seipel répond qu’il n’a pas
le droit et qu’on n’a pas le droit d’empêcher aux membres du Conseil de manifester librement leur opinion. Ajoutez leis
commentaires, que Ton peut imaginer, de
la presse autrichienne, de l’allemande aussi
et de la nôtre, et vous comprendrez pourquoi M. Mussolini croit devoir, non pas
rappeler notre ministre à Vienne, M. Auriti, mais l’inviter à se rendre à Rome pour
conférer avec lui sur une question qui mœ
nace de troubler sérieusement nos rapports
avec l'Autriche. On pourrait en conclure
que l’Autriche, pas plus que la Yougo-Sla^
vie, ne peut nous pardonner d’être sortis
vainqueurs de la guerre, et cela malgré
tout ce que l’Italie a fait pour elle depuis
la conclusion de la paix.
' Le Conseil des Ministres a enfin approuvé
la nouvelle loi électorale répondant aux
directives du fascisme et dont voici les
- dispositions principales : Il y aura un collège unique, national; le nombre des députés pour tout le royaume sera de 4i00
, seulement et la désignation des candidats,
qui ne pourront dépasiser les 800, sera
’ faite par les Confédérations syndicales ou
par des associations ayant une importance
nationale (ce dernier point demande à être
mieux spécifié) ; on votera par « oui » ou
«non» ; seront électeurs ; les citoyens italiens de plus de 21 ans, ou de plus de 18
s’ils sont mariés, qui payent la contribution syndicale obligatoire, ou 100 lires
d’impôts, ou possèdent des titres nominatifs de l’Etat ou garantis par l’Etat pour
une rente de 5Û0 lires, ou aient un salaire,
paye, pension, etc. de l’Etat, de la Province, de la Commune, etc., ou soient membres du clergé catholique, ou ministres
d’un autre culte reconnu par l’Etat. Si
nous avons bien compris, nous sommes
loin du suffrage universel (que nous ne
regrettons pas, personnellement) et quantité d’anciens électeurs vont être exclus
des nouvelles listes électorales.
Nos troupes ont encore remiporté un
succès en Lybie en réoccupant de nouveaux territoires que nous avions dû abandonner pendant la grande guerre. Une
vaste région, à plus de 400 km. au sud
de Misurata, et comprenant de fertiles
oasis et les centres habités de Soena, de
Hon et de Uaddan, a été reconquise dernièrement, et les populations ont fait acte
d’entière soumission à l’Italie.
Le prince Humbert poursuit son voyage
et vient de visiter la Colonie de l’Erythrée,
partout accueilli avec enthousiasme. Il s’est
rendu aux ossuaires de Cassala, Agordat,
Amba Alagi et Adua, autant de localités
qui nous rappellent des morts glorieuses,
si ce n’est toujours des victoires.
La Chambre des Députés fut ouverte le
27 février, et aura un ordre du jour plutôt chargé d’ici à sa clôture, le 31 mars :
la discussion et votation de tous les budgets et plusieurs projets de lois, entre autres le projet de réforme parlementaire,
le projet d’exemption tributaire aux familles nombreuses, etc. Au cours d’une des
premières séances, M. Mussolini répondra
aux provocations anti-italiennes du Conseil autrichien, après avoir conféré avec
notre ministre à Vienne, M. Auriti, qui
vient d’arriver à Rome.
— ALLEMAGNE. Le Cabinet traverse
une crise due au fait que si, d’un côté, il
se sent insuffisamment appuyé par le Parlement, les différents groqpes de ce dernier, à l’état actuel des choses, ne se trouvent pas en mesure de former une majorité solide en vue d’un nouveau ministère.
Sur la prière d'Hindemburg, le Cabinet actuel demeure momentanément au pouvoir,
mais le Reichstag va être dissous à la fin
de mars et les nouvelles élections indiqueront plus clairement la voie à tenir.
— YOUGO-SLAVIE. Après une crise qui
durait depuis plus de deux semaines, le
Cabinet a pu être reconstitué, sous là présidence de Vuhicevic, Tex-président, avec
la plupart des ministres du Cabinet précédent appartenant à la coalition radico
démocratique. Il paraît que le nouveau Ministère, qualifié de coalition, n’aura pa»
une longue vie.
— RUSSIE. Le dixième anniversaire de
l’institution de l’armée rouge a été fêta
solennellement à Moscou et dans toutes
les villes principales de l’Union Soviétique.
« » »
Notre marine marchande vient de subir
une nouvellle perte. Le 25 février, dans les
eaux de la Manche, le vapeur italien Alcantara, heurté par le,voilier russe Tova^
ritch, a coulé à pic avec tout l’équipage
de 23 hommes, dont un seulement a pu
être sauvé. Jon.
Comission Hospitaliiire Vandoise.
Dimanche, 4 courant, il y aura trente
ans que le Refuge Roi Cluirles-Albert «
été inauguré (4 mars 1898). A cette occasion nous recevons un don de 25 lires
du docteur Emmanuel Baldocchi, de la
« Casa delle Diaconesse », Merano.
Puisse ce don, venu de loin, exciter à
une noble émulation les amis de près et
surtout ceux dont cette Institution a abrité
ou abrite des parents. C’est la meilleure
manière de rappeler cet anniversaire.
La vedova Ottavia Poet-Frache, i nipoti ed i parenti tutti, profondament«
commossi per la dimostrazione di affetto
e di stima tributata al loro carissimo
Davide Po§t
ringraziano guanti cogli scritti e colla presenza si associarono al loro dolore.
Torre Pellice, 28 Febbraio 1928.
Les familles GUSTAVE PASTRE, FERRAUD-PASTRE, POET-GEYMONAT, de
Marseille, ainsi que tous les parents, remercient cordialement MM. les Pasteurs
Grill et Jules Tron, la Société des Mères
de famille, et toutes les personnes qui ont
témoigné de la sympathie pendant la
ladie et qui ont accompagné à la dernière
demeure leur bien-aimée mère, sœur, tante
et cousine
MARIE PÂSTRE-GEYMOMT.
Torre Pellice, 28 Février 1928.
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1927 - Théophile Peyronel, Id. - Reynaud
veuve Louise, Id. (0,50) - Suzanne Long
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