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Compte-courant avec la Poste
PWX D'ABONNKMKNTPAR AN
Italia .... Fr. 3
Etranger ... •
Allemagne. Autririie-Hüngrie,
Balgiqiie, Brésil, Danemark,
l^tïypte , Holln.n<Je,
StiisfH« , par a(fonr>0}fter\fpORtfxl sulcin V Accord de
VîéM.ru? ^ r.
s’âtionmi; :
bureau «j'Aiiininietratioiî;
MM. les Pasteurs: f)t à
l'imp. Alpina à Torre Peilirip
niiueirieni. part du l. Jaüvit^r ^
___Qt qe paye travance
Année XXXIL N. 9.
Numéros séparés demaûdés aval, t
le tirage, 10 centimes chacun.
Annom-e«.' *0 tentimes par ligna
pour une seule fois — Ift cen*
times de 2 à 5 fois et 10 contimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour la Bédactlo» et
pour V Administration à M.
Jean Jalla, prof.,Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du cornmencomenl do l'année.
L’ E C H O
DES VALLÉES VAIJDOISKS
Parsaissiant chaque Jeudi
'^■>b iiib Hers£ LtiïdJUiuB ici I
K. Suiv»m la VBi'ile ttv«o U cbar.té, K,pli- IV, Ift. Qv”v'*’““'
M.UIl. VI. lU
^ O ni .11 n I r r 1
li’lîgüse i.k Colonia Valil«n.vfi of. le Gouvcniciiieiif do i’Unifîoay — Cori'espoiidiuiees ; íeoii, V^crt'ie]', Rodorot
—__Hyimie pour le 17 Février — Chi'OiiHlue Vuiidoiso: la Tour — Nouvelles
de la Carolitio — i’ul>lieat.Li>u.s reçues
___ Revue Politique — Soiisûriptioii.s
— Avis.
L’ÉGLISE DE COLONIA VALDENSE
<îl l^^ ilo l’SIriij^iiay
l.e lilrt! lie mon duniier uriicle
élait vulgaire, celui-ci est pompeux,
liti les comlmumt, l’oii aur-a le juste
•fiiiieu; c’esl, à ce i|ue l’on assure,
le moyen de ne jamais se tromper,
— evist,, (ìli resle, luuioiirs du même
i^i'jet, du moliilier de nos temples,
'|ce .je désire m’occuper, mais à un
du Ire point de vue.
Au cüui’s de la secomle moitié de
ilécernbre dernier, le mobilier de
»es lerujiles élail lieureuserneiil ur•'ivé à Montevideo et alleudait dans
»Ue grande liarque tie la maison
laissicli des disposilions ullérieures.
•l’espérai.s pouvoir le transliorder sur
l’iiii (les bateau.x do cabotage allant
noire Colonie, pour éviter les Irais
»li débarijueHieiit, tlépôl. et réemLarijuemeol. Il ialiail pour cela passer
par bien des formalilés et surtout
obtenir du Gouveruemeiit l^mlrée
en iVancliise. C’élail là le [loint capital. (l’était surtout pour cela (jue
à Montevideo.
Je lie comíais pas aujuslele prix
ipie M ■■ De lîeuedelli a payé pour
le mobilier d()ut il fait cadeau à nos
leniples, je sais seulement, d après
rimlicalion du manil’este du vapeur
qui les a lrans[)orlés, i|u’ils étalent
eslimés à bord pour une valeur de
mille trois cent quaranle-ciiiq ilollars.
Les druils de douane, d’api'è.s le tarit,
s’élevaient à environ scjit cent quarante pesos, soit pi ès de ipiatre mille
IraucH. (lelle somme élait absolument
au-dessus de nos ressources présentes et futures, puisipie nous avoiis déjà un gros déficit, ipie le
lemple central n’est [las encore acbevé et ipie les dégâts oceasionnés
par les sauterelles larisseiit pour
loiiglemiis la source de plusieurs
revenus.
Sur le point assez délicat de la
libre introduction du mobilier de
nos temples, .j’avais coiisullé, quelipies ans auparavant, le Ministre des
Al'l'aii’cs Ktiarigères et Culte, Monsieur le D,'' J. Estrézulas, dont nue
liareiite doit être mariée à im oflicier
(le l’armée ilalieuue de la lamille
noble des huserna. Ce Monsieur',
M
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ço
a
2
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quoique fervent catholique, m’avait
accordé l’eiiti'ée eu Irancijise d’uii
tiai'moiiiurn et promis qu’il accueillerait lavorahlenietit une lieniíunie
|iareille se rapiiorlant au mobilier
<m question. Mallieureusemeut il
était mort et je craii^nais que .son
.successeur n’eûl [¡as les mêmes idées,
car cest le délr'i^ué ([u’on envoie
généralement au na|¡e pour le réglement des (jue.stions conceiaiant
le culte calholique romain. Du l'este,
ici comme ailleurs, la réaction cléricale est pnissanle et quoique le
parti liltéral soit iinmhreux et corn- '
posé, en [¡nrlie, d’éléments sains et
prêts aux saci iiices [¡onr défendre
leurs idees, il n’est pas assez uni
el disci[)liné pour l’ésisler avec avunlage à ruUrarnonlamsme, sontemi,
non seulement pañíes adhérents, mais
j)ar ii(U»ueon|) de [¡ersounes (jui veulent plaire on laite de l¡onnes ali'aires
en se |■alliant à lui.
Biel j’avais peu d’espoir. Eli dès
les premiei’s jour.s de mon réjour à
¡Montevideo mon man(|iie d’esjioir
s était trimstormé en une cruelle ¡¡erplexilé. Ma sn[ipliijue, présentée avec
les rormaiités voulues, gisait dan.s
uu |)orle-leiiillo du Ministère, sans
qu’on y donnât cours. Kl, en attendant,
le.s caisses allendaient à la donane,
le liateau ¡jui devait les comluire à
la (’.(iloiiiii altendait et Je craignais
ijue les Irais an lieu de ilemeurer
slatiomiaires, eux aussi augmenlass(mt Ions les jours, IMusieurs persmmes iiilluente.s, eu bonne relation
avec le iMmislère, lui avaienl ¡¡arlé
en noire laveur, miiis sans lésiiliat
apilaren!. Une semaine s’élait éimnlee, el (oui taisait prévoir ijue le
résulla! serait detavorahle. Il ne.s’agissait pas senlermml de lorie dépense, Iliais aussi de ne [las créer
un précédent conire nous.
Aussi je ne sais ¡rop si, eu eus il’écliec, il n’aiirail |ias mieux valu de
l'enoncer à nos hancs ¡¡lulôt quede
[¡ayer de.s droits, dont la loi nous
exempte, an moins
point de vue.
U|n
es mon
I.e 2.'' article de la i.oi des Douanes est ainsi conçu; n Sf^ràn libres
de (odo derecho los útiles destinados
al culto divino^ ewj.i introducción
sea solicitada por la autoridad ecle! siastica competente ».
Dans une entrevue que ¡’eus
enfin avec le Ministre, je lui fis
remaiijuer rpie ma demande était
conloime à tous égards aux termes
de la loi. Malheureusement S. E. au
lieu de culto divino lisait culto
católico. Je me pennis de laii-e remarquer i|u’il y avait erreur. —■
Non, me l'nt-il ré[iondu. — One V.
E. me pardonne, réfiliquai je, mais
je suis sûr de ce que j’avam.'e. Vous
avez cent alfaii'es en tète, je n’en
ai ijirune, il n’est pas étonnant (pie,
sur ce [loinl particulier, ,je me souvienne mieux des termes de la loi.
Il lalliit taire apporter un exem[liaire de la lui [¡ar un employé et
comme les mots culto diviiio s’y
trouvaient, il élait évideni qu’ils ne
pouvaient être limités, pour lem'signification, an culto católico. Jo lis
même ob.server que la loi se lapporle davantage à noti'e culle (jii'aii
culte calhüliijiie, ijui a. tiour objet
les saints et la Vierge, el, «ju’il mérite tout [lartioulièremeut la (|ualilication de culto divino.
(ail.le dilficnlté écartée, il en surgit
un auti-e. Le Ministre déclarait qu’en
loutcasje n’étais [lasune «autorité ecr.lésiastiqno conqiélenle » pour demaiider rexem¡)lion, car l’Etat n’en
l'econnait aiienne en dehors de la
(jnrie Episco|.iale. J ’ objectai ijue
I Ehit nous avait reconnu comme
persona jurídica, sur la piésenlalion
de notre Uèglemenl, que la loi d’élat civil mentionne les pasteurs de.s
eull.es dissidents ou les pasteurs
protestants, ce ([ui veut dire (pie
nous jouissons d’une existence légale et î'ecoiimie. — «Cela ne signifie |»ip (|ue vous soyez auloidlé
occlésiastiijiie I), fut la réjionse du
Jlinislre.
Je me rabattis sur les jirécédenis,
j’en citai six, et chaque loi.s la loi
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avail, élé inlerpi'élce, pat l’Aulorilá
ííiijtérieure, ilaiis mon t^ens. JNuiis
tfiî’tnitiàiiu's la cotivei'sation sur l’as^uraiiia: (piu me floiina Itt Mmish’e
'lu’il s’errof(;erail il'oltlenir une ré¡íüluLion l'avorablo pui muís pmiiverail, mte Ibis be plus, ipie le
GoiiveiTiorneiit pi'enuil loiijours en
'Considérai,¡un les intéréí.s de noire
Colonie.
Ce londeniain, le Mitiisire me renietlaii l’aeeepLalioii de ma demamie,
■"'ignée par le Id'ésidenl. de la .ílépnldiipte et conlresignée ¡tar lui. Je
le remi'rciai chaleureusenitanl et le
pi'iai de solaire rinlerprète de notre
vive reconnaissance auprès de S. K.
le Président. Accomitagné du député
M. tiarliajal ipii, ].iendant tonie
velte arCaire, m’avait [irêlé un con
'Cours nrécienx, et (jui en sortatd. du
Minislére me répélait le pruverlie
Os[tagnnl ; No c.s tan fiero él león,
(’rmto lo pinlan, nous nous rendiiries
<bi Mimslèi't:! des Finances, i/t aussi
l’alTaire lut ex|)édiée sans retard et
l’on me remit nu ordre pttur l<; Directeur de la Douane ipti m’aci.mej|lit
P'ès genlîinent. Le lemlemain toutes
los l'ormalilés purent se termineret i
le surleinlemain lout le moliilim' i
lut embarqué poui' le ¡mrt de notre |
Cülouie. j
En sortant des bureaux du Miuistère, avec une pi'olbnde satisfaction
une grande |■eronnais^;^nr,e envers
itieu, je pus téiégraphier à la (inlonie
ôt à iVi,'' De Benedetti; «(iradas à
Idos consegui despacho (iOre niueIdes leniplo ». El Je répète; Grâces
Dieu.
Quelques jour.s .'qtrès, Je réglai les
"Otes. Je Commençai par l'Agemce
'lös Vapeurs ipii avait trans|iurté les
Oiiisses de New-York à Montevideo.
Ees l'r'ais de traiispui'l, s’élevant à
'^32,70 dollars avaient été payés pai'
1^'' De Beiití'letli, ensorte que là
bons ne devions rien. Je passai ensuite a la maison Lussichf chargée
du déhar'tjuement. I.'on ne me do"uuiiiait rie.n pour les six jours ([u’ou
"vait dfi garrier sur l’eau nos Ireute
nenf grosses caisse.s quoiipi’il eùl
fallu immobiliser pour ce la une grande
l.iarque et des hommes, el, comme
il s’agissait d’une église proteslanle,
l’on me lit enc.ore nu fui't tahais
sur la noie, irailhmis modérée. Je
m’adi'essai en denrier lieu au despachanie de adnana par lci|uel il
faut nécessairement pas.seï' pour rem[dir les formalités exigées par les
Réglemenis. An lieu du lant ¡loiii'
cent ampud i) avfait droit, ce iMon■sieur ne voulait rien et iiintparacceptei' uiui petite somme |>onr les
papiei’s timbrés et les frais. I.e Directeur de la düuane télégraphia
d'offuce, c/e.sf à dire sans qu’d mon
coiilàt rien, à l’emph.iyé du Hosario
pour ipi’il permit le déhar pmmenl.
Il V a donc eu une écouomie consiilérahio do frais, dont nous sommes
redevaliles, en grande partie, à M,''
Baridoti, un V.unlois établi depni.s
longtemps à Monievideo et fort avanlageusemenl coimii dans le commerce et par les iouvre.s de bienfaisance,
11 y avait donc vie ipioi être satisfait du voyage, grâces à Dieu.
I). AuMiND Hügon.
CORRESPONDANCES
Lasenie S t Jean, lo 22 Pévi'icr 1807.
Monsieur le Rôdaelear de f « Echo»
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt
le (.lotn[d,e liendu du second e.xer.-ice
de l’Asile des Vieillai'ils di-' S.l Germain, tel qu’il a paru dans le dernier N'* du journal, et je liens à
remei-cier cordialem'eni, |»otir ce ijui
me eoiiceme, le Gomilé <lirec.!eur,
de l’apimi qu’il se propose fie donner
au llefngo pour .Incuridiles.
Quant à i’olï'i’e qu’il « renouvidle»
d,e. recevoir les vieillards de. S i. Jean,
dans te bal de faciUier le dévdoppemeiil du Refuge et d’évUer la
muUiplicUé des mêmes œuvres, je
me permet(,rai»de présenter i[uel pies
oliservations, pour élahlir les faibs
dans leur véritable lumière.
4
- 68 —
1“ Peu tie lignci? avant celles
que nous venons de citer, le Comité
déclare que et ÎAsile est ouvert à
tous, pourvu qu’il y ail de la place,
ce qui, hélas, iPest pas le cas actuellement », Comment concilier cel te
déclaralion avec l'invitation, tout
coi'diaie qu’elle soit; et, dans les
conditions présentes des deux éluhlissernetits, cette dernière ne se
résout-elle pas en uneorfre inactuahie?
S’il ne s’agissait (^ue de deux ou
(rois ]?ensiormaire,s de plus, passe
encore; mais nous eu avons à ,S.
■lean quatorze et le nombre tend à
augmenter. L’Asile de S.l Germain
peut-il sû doubler on, an moins, s’ac
croître d'un tiers, et aussi longtemps
qu’il ne le peut, ne vaut-il pas mieux
laire face aux besoins des deux Vallées - besoins (pi’on ne snp|)osuit
pas si grands par deux Asiles,
non {>as rivaux, mais collatéraux,
comme les hôpitaux de la Tour et
du Pornaret?
2'^ Adrneltotis que des circonstances imprévues rendent la fusion
possible, et Je le souhaite de tout
mon cœur; il est évident que l’Asile
<le Si Germait» ne pourrait recevoir
ce surplus de pensionnaires sans
un équivalent de ressources pécu
niaires. Or les deux Asiles se trouvent à cet égaril sur un |)ied fort
dilïérent. Si S.t Germain a, onire
son immeuble, un actif de 5000 fr,
eu revenus tie tous genres. Si, .lean
ne possède, bêlas (|uc fi’. 280 de
l'ente et doit su[)pléer au reste [tar
les dons d’arni.s et les contributions
de la Paroisse, qui s’est engagée potir
une somme annuelle de fr. 1200.
Et même ces 280 Ir. de rente, corn- i
ment ont-ils été constitués ? Par les !
t ons ou les legs de quelques mem- '
bres de la Paroisse, ipti, connaissant,
longtemps ^avant la fondation de
l’Asile de S.t Germain, l? désir du
pasteur rie St ,lean de faire i|uelque chose pour les vieillards de son
église, lui ont remis Heurs offrandes
dans ce but bien spécifié, et, tout
dernièrement encore, ont voulu don
ner corps à ce désir bien légilirne
[lar l'acbat d'un immeuble. Or avonsnous le droit de dis))oser île ces
rentes, de cet immeuble, aulrement
que cela a été élabli [tar la volottlé
expresse du londaleur et des bienfalleurs, à moins que ceux-ci ne se
décident à en disposer d’une autre
manière ?
Enfin le motif allégué pour
amener la fusion, à savoir de permettre le développement du Refuye
pour Incurables, me pataîL aussi
fteu probant (|ue peu fomlé. L’.Asile
des Vieillards n’a absolument rien
à voir ni à laire avec le Ifefuge,
((ni n’esl pas greffé sur lui et n’en
conslitiie pis une succursale. Les
deux élablissements sont tout ce
(ju’il y a de [tins distinct l’un de
l'autre, soit nu point de vue de leur
caractère, soit au ¡toiiiL tle vue de
leur administration: l’im ayant un
but plus local, ne prenant ipie des
vieiila'i'ds de 8,t Jean et, coiiditiontiellemenl, d’autres paroisses du Val
Pélis: l’autre ne visant que les malades incurables de tout âge et de
toute prnvfct.ance ; l’un admettant
ses pensionnaires à titre de payement:
l’autre d’après le [u'incifie de la gratuité absolue, Les imroeuliles même
sont distincts et les deux élablissements sont a[)[)elés à se (iévelo|t[(er
d'une nianiére d'autant plus imlépendanle i]ue la l’aroisse, comme
telle, n’est liée d'aucune manière
vis-à-vis du nouveau Refuge.
Geüe consi'lératiou ne doit dotic
[tas entrer en ligne de com|ite dans
la solution du [troblètne <[ui nous
a été posé par nos frères de S.t
Germain et je serais beiirenx, [tour
ma [tart, si ¡’ou [louvait arriver à
([uelque chose de bien déiim et
d’également salisfaisaul pour les deux
l'^f'Lies. AV. Meille.
[retardée]
Férier, 21 Février 1897.
cher Monsieur le Rirecteur,
Belle, heureuse journée i[ue celle
du 17 Févrierf — Vers les i) heures
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- 69
<lu iTìatin l'ii’ès de iìOO enfnnis, lamlionrs liaUaiils, hannièi'es Oollanteii,
pi'avissaieiil, lo Fände [khu'se rendre
'I Maneille, v céléiirer lenr calle el.
In lele.
A¡)rás le calle, 33 idéces caire
cliaals, dialogues, récitnlions l’ui'eal
f>il.endues. Le Ioni Irés bien, grâce
^ I’aclivitri de aos cbers easeigaanls.
Uti lélégrarame on ne [teul plu.s
'dïeclueax de noire dépulé osi vena
n¡oiiler à noire joie.
Lela s’esl vu au lemple d’ai)ord
où le lélégi'amrne a élé lu, easuile
nu baïupHit au jucl [dus de 40 per'*
noaac.s ont |)ris [>arl, malgré l’ai)^once rïiolivéo d’un (;etlaiii nombre.
Kii observaiil commenl on avail
Oiijolivé la (éle [tar des sapins veris
plaulés RUI' l'eslrade du lemple, une
couronne de liei're, émaillée de Heurs,
l'vée à la chaire < I nu portrait de noire
Idea aimé Souverain; a|)iès avoii'
ciileudu puelques bous |)elils discours el plusieurs cbatils [)alrioli(]ues
c-lianlés d’uue voix liarmouieuse,
¡C me disais : Voilà encore le Vaudois
'Ju lisais !
Pu. H OSTA N, fxuleur.
Roiloivt, le 2fi b'évfier 1897,
VVè.s' /ionaré Monsieiir et. Frèrel
Malgré la crise pénible qu’elle a
dû Ira verser, de[uns la lin d’Oclobre
.Ùisi|u’au cummeiicetnenl de Février,
pelile [taroi.sse de Uodorel, elle
*iussi, a voulu fêlei' d’une manière
'-o.uvenable le 4-9.me armiversaire de
i Fmauci[.)a(ion de noire peuple, I,a
Huaulifé extraordinaire de neige, qui
<iue,oiribre les cbernius el rend les
^oinmunicalious difficiles, ii’a pas pu
^uijiêcber une [dialauge, de plus de
^9 enl'anls de se l'endre au lemple
dès 9 b. el Va du malin, lariibour
Iòle et bannières déployées. La
l^elure el la meditation de la Parole
de Dieu, la prière, le clianl de I'l
'-'juliques religieux el jiolilique.s, Ions
¡den cdioisis et bien exei'cés grâce à
lexpérieuee el à l’énergie de Tins’ùLilcur M. J. UibeUi; de nombreu.ses
récitations; et linalemenl une frugale collation donnée aux enfants
el aux cbanleiirs; tels bii'enl les
principaux éléments de noli'e lèle,
qui dura plus de Iroi.s heures:
Parmi les cbaids ipii ont élé exécutés, je iirends la liberlé île vous
communiquer une hymne que j ai
composée pour la circonslance, el
à laquelle M. le régent R ibelli a adopté
la mélodie du lieaii cantique:« Mon
cœur joyeux plein d’espératice y> tout
en accéiéranl un peu la mesure,
pour qu’elle puisse être chaulée par
des enlànls.
Hiie pur le II Février
Peuple Vaudois, que tas louanges,
Avec transport, montent an Ciel;
Rassemble tes jeunes phalanges
Ponj' fêter ne jour solennel;
Et, dû eoneert avec les Anges,
Bénis le nom de l’Eternel.
.ladis, pauvre peuple d'esclaves,
Nous gémi.ssion.s au sein des pleur.s;
Mais Dieu a brisé nos entrave.s.
Il confondit nos oppresseurs;
Sa main donna aux fils des braves
La Liberté, chère à nos cœurs.
O Liberlé sainte et joyeuse!
Tré.sor que Dieu donne aux uation.s.
De la lumière radieuse
Eclaire à toujours nos vieux monts;
Et que ton onde délieieuso
Arrose no.s humbles vallons.
Bénis .sois-tu, céle.ste Père,
Qui UOU.S doniia.s la Liberté;
Dirige-uous, par ta lumière,
Vers la glorieuse éternité ;
Et fais germer sur notre terre
Foi, Espérance et Charité.
Jean Jacques Ribetti
pasteur à Rodoret
GHIiONlQU li VAÜDOISE
l.A TOUR. = Samedi Hoir, 27
Février, les amis den missioiKS, à qui
6
- 70
cela fat possible, sc réunirent au Collège pour assister à la séanceannuelle
de la Société Pra du tour, et pour
donner encore un tétnoignage d’iiilérêt chrétien aux époux Cuisson
qui vont ipiitlei' lus Vallées le 5 c.
l.e rapiiori, lu par le président, M.
Lageard, accuse un pr'ogrès sensible
dans le nombre des réunions tenues
par les memlires dans tontes les
paroisses (sauf Pral). Ces 50 réuiMons Signalent un travail d'autant
pins intense tjiie les tueinbi'es sont
moins nombreux (jue l’an ilernier,
r.es réunions ont [iroduil 298 francs
ipii, ioitils aux antres entrées, atteignent la somme de li'. 700,13,
4 [ler.-omies iint dû être rayées
do rôle des M. bonoraires pour n’avoiiq depuis 4 ans, domié aucune
réponse aux iblférenls ap|)els qui
leur ont été adressés.
Quebpios orateurs remercient nos
cliers éludiaiils poui' le ti'avail
qu’il leur a été demie d’ac,;om[)lir,
les eiicourageut à continuer et leui'
ilouueiit i[ueb)ues conseils, eu iiarticuliei' sur les moyens d’acci'oitre
leurs emmaissamms sui'l’insloii’e des
iilissions, et sui’ mie l'épartitiou plus
égale du travail dans les 12 mois
de i’iumée.
M. H. Meille et le président exjirimetit à M et M me Cuisson les
vœux ipie nous l'ormous tous pour
que Dieu bénisse leur vueation, [luis
il leur est remis un sac de voyage,
comme souvenir personnel des membres de la 8üciülé. Une [U'iéi’c de
M, H Meille clôt cette séance intéressante.
— Ce Hiueaii et quelques antres
meiobres de la sect-on de la Tour,
de la Sûciélé d'Utililé Piibli((UB, ont
Hiiti-G[iris une tournée <b.uis les dil
Céronl.s qiiurtiers do cette paroisse
poir intéresser nos campagnards
à cette Société, rlont le, but est
précisément de prumouvoii' le bieuétie matériel et moral de nos [lopulatiofis niralc.s,
Puis.seiil leurs eilorLs être saiue
menl appréciés ¡»ar ceux ipii ont
tout à gagner eu se ¡oignant ù celte
ligue des Vaudois pour ie bien de
uoti'e pays.
Nouvelles de la Caroline.
Nous espéi'oiis êti'e à môme de
publier liieutôt un l'écil do la fête
du 17 Février à Valdese (Caroline),
fête ((ui a dît coïucidei' avochi po.se
de la piei'i-e loudamoutale du lom[,»le
de cette .¡enne colonie vaudoiso.
Ce pastelli-, M. Soulier, nous écrit,
eu dale du5Fév.: «Nous avons un
hiver passablement rigoureux. (Test
la 3.“ fois (pie la uoig(3 nous visite,
et lo lliorrnomèlre est (bijà doscombi
à 15^ coiitigrados. Il peut paraiire
étrange qu’à la latitude de la Sicile il
fasse si Iroid ; mais cos basses tem
pératiiressoiit toujours proibii tics par le
vent d’Oiiest, qu'on a|.ipello ici cold
toave^, ou Vagues iroidos. Il est rare
(pie ce froid iuleuse dure plus de
(leux ou bois jours.»
PUBLICATIONS REÇUES
-, . —«-
F, Naiim.vn.x. Socialisti'. Crislo è
nostro. Firenze, Claudiana 1896, l'ag32. Ceni, 10. Cesila Iraduotion, l'ailc
par le docteur Grill, pasteur d’Aiicoiie, de l'oimsciile du sociologue
allemand bien cotiiiii.
G. Guzzi, La Salvazione, ossia
Gesù ('.risto iiüiriei'i, nell’oggi e nel
domani della vita, Fii-enzo, (.ilaiidiaiia
1897. Pag. 20, cent. 5.
Vescovo e cnlporlorc. Getterà a
peidii a Mgr Balzano ve.scovo di Tei'
miiii. Firenze, Gland. 1897. G’auteiir,
M. A. Melile, [jriiii'l ,à |i:irlie l'évè|iui
eii ipiestimi aii sujet de la diffusion
de la Bible.
G, FtsciiEH. La queslione sociale
e ì,'epistola di Giacomo. Firenze,
Giai'delli 1896. 23 pag,; 60 cent.
Le mailre phoiiéliqiie, Jaav. 1H07;
organe de l’Associaiion phonétique
iiiteriiationale. Paris, Giovens.
7
— 71 —
E. FiijppiNr. Tommaso d’Aqnino.
liorna, Tip. Populare I8!)6. Docle
'^otilerence sur Thomas (r.\(|iiiu el
lumps.
L(i poète proteRlant, ¡)iii)lii‘aliun
'^f'eiisuelle, liv'r. de Février.
H. Appia. Bonft et mauvais ban
Outers, Lausanne, liridel 1896. Fxtrait
Chrétien /iVrío///é/L/i'ífi. Par ce dis''Ours sur un |)réreple exira-hihiique
'^0 Jésus, lu pasleiii' vaiidois de Turin
•'ovre une série de Prédications
^^ciales, iudii|uanl ainsi i|uelle [larl
'os tninisires de Flivaneile peuveid
oi doivent prendre à la soluliondes
lo'ohléines i|ui agiletil la société con'ouipiîcaine.
Aux eu l'unis des écoles du Dijonche, liordeanx, Durand 1897.
ces 40 papms in 32", l’Eglise
h.éiorrnée de P’rance mel, eiilre le.s
joains des enlanls un [leül forrnu'•di'e de prières, un lexique des
l'''iiu'i|iales exiH’essions relalives à
'' i'('ligi()ii clirétienne, un ré-nnié
o'u'onulogii(ne de riiistoire de l’EU'ise, dévelü|ipée snriuul, nalureljotrienl, pour ce i|ui regarde laP'rance.
Eu onlre, deux caries coloriées, el
'''és-nelles, de la Palesline el des
''uyages de Paul. Des personnes dé
^U'euses de se ¡irocuier cet opus•ade sont priées de s’adresser à .M.
E- loing, R. Fondanilège 17, Rordeaux. 1 exemfd. coûte Ir. 0,15; 27r
2,50, 50; 4,50; 100; 8.
E. (iiuKTTi. Il traltato
'Oerciu colla- Francia.
di com
ité vue Fol S tique
Da situation ne s’esi |jas améliorée
'-U Oiieiil. Les insurgés crélois ont
l'diilintié leurs npéralioiis contre les
''‘ûijies luri|ues, aidés par le.s gens
'lui ont pu déOarquer dans l’ile. Mais
I* décision des puissances d’empèl’antiexion de Candie à la Grèce
i'*' 'l’y éiablir mi gouvcmemeiil un
Oiiorne sera (errnement maintenue
■‘*^8 ambas.sadeurs ont communiqué
une noie dan s ce sens nu gouvernement
gre<‘, lui enjnigmuil de retirer ses
troupes et ses vaisseaux dans lerlélai rie six jours, après lei|ud, en
cas de refus, les puissances allarpieiaient la lloOe grecque. Quoii|ue
l'opinion pu!)lii[ue en Gièi-e soil
feu el Slarnme pour raimexion et
r.|ue l’opposition des ¡missances y
excite la plus grande imiigt atiorr,
on espère rpte le gouve.'nernenl
écoutera les conseils île la |)rndence
el. m^ s'obstinera pas à vouloir urie
guerre ipii poui'rait devenir' généi'ale
et serait une calamité ai'l'i'euse pour
rEuro|te entière.
De célébi'c ras Ahda, remiemi
rtn[ihu;at)le de l'Italie en Afrique est
rnor't le 15 lévr'ier des suites de la
blessur'e qu’il avait reçue ilaiis le
combat contre Agos
De iléi'i'et de dissohdion de la
Gharnbi-e n’a pas encoi'o irarti, mais
ipmiique prelques.loni'mtux semident
encüi'e cr'otre rpre les élections seroirl retar lées à cause îles alfaires
d'Ür'ienI, il ]iaiail Irien (ju’elles sont
liélinitivemenl fixées pour' le 21
rrour'ani, et qire le décret sera pufrlie
le 4.
De qui paraît c.erlaii;, t>om' ce
ijui r'egar'de noîr'e Collège, c’est rpie,
rrralgré toutes les raisons de con\'enaru;e, de délic:rt(-‘sse et autres,
r]ui aur'aient dû, dans les circonstances particulières oû cette électiorr
a lieu, r'et.eiiir rim])aliertce des plus
arnbitierrx, il y a <]uelqu’uit i.|ui n’a
pu ré^srsler à l’errvie de se rnettr'e
à son tour', mi plutôt frieit avant
sort toiu', sur' les rangs. Nous le
fe^féllctiM (i’auUnil plus que lúeii
des Vaudois ne lïtanquaienl p«rs d’estime iHUir le (lersoniiirge en question,
et que sa couduile en celte occasion
la leur lera irenlre coinirlèlemeiiL.
Mais riüus ne voulons enh'er rians
aucune polémique. Nous ir'avons
qn’uit devoir, chercher' à rior.is rendi'e trien comfile de la sduation, el
par là mèinii de la liqiie dû cim
duite que nous devons suivr'e.
La situaliuii est tout ce qu’il y a
8
1
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rie plus simple. Il ii’y a pas ern.'ore
l.rois mois (|iie,| tiolce collé;j;e élaitt
devenu vacant, nrjus avons tioriMtjé
pour notre député un liorntne ipii
n'avait nullement. leLdierclié nos sntIVariGs. C’est lions mêmes ipii avons
été le rliercliei' pour lui dire; Nous
avons coniiance en vous ; soyez notre
représentant.. Quelques jours aprè.s
l’etectioii la Ctrarnbre a [u'is ses vaeaiiees, puis elle a été pi'orofiée,
[ionrètre ijîentôldissoute. M’’Soulier'
n’a ceftendant pas été inactif. Il
-s’est occupé des iulérêîs du Colléiie
el, quoiqu’une grave maladie l’ait
retenu au lit |iendatil près d’un
mois, il a rendu des services signalés
partout où l’occasion lui eu a élé
olierte. Mais quant aux travaux parleinenlaires, il n’est [las i|uestion d’en
parler, puisque la Cliambi'e ne s’esL
plus réunie.
Cela étant, mdre devoir, à nous
électeurs vaudois, ne ()ounail être
plus clairement tracé Aliaudoimer
aujoui’crinii un député ipie nous avmis élu Ider, presipie malgré lui,
par une votation unanime, serait un
tel acte de légèreté, d’inconséquence
et d’ingratitude, qu’il n’y a pus un
seul VCaudois sérieux ■'! qui cette
pensée puisse être venue à l’es[ir'i(.
Kl je ne ¡>nis m’empèclier d’ajouter
que s’il est vraiment vrai (je ne
puis encore le croire) que le candidat impatient pei'siste à vouloir
venir nous le proposer, il montre
qu’il a une bien triste oiniiion de
nous... ou qu’il ii’a pas une notion
bien élevée des devoirs d’un cor|>s
électoral ((ni se respecte. Quant à
nous, (|ui connaissons mieux les
Vaudois, nous n’avons pas le moindre
doute: la votation (lonr M."" Soulier
sera encore plus comjiacte (|ue dans
t’éleclion précédente.
Pour ce qui regarde les élections
de l’autre partie du Collège, il ne
nous ap[>artient ¡ms de (lire <piel
est leur devoir. Mais nous croyons
(]u’un grand nornlire ont plus* de
(lélicalesse qu’on ne vent bien leur
eu supposer, et mainleiiaut que M""
Soulier a élé élu, ils allendent d<3
l’avoir vu à l’œuvre avant de renouveler leur o|)|JOsilion contre lui.
Dons pour les pauvres Aruiéuieus
Report Fr.s 1606,fô.
1.11 Tour: Union chrétienne île S.te
-Mai’guerite, fête liu 17 f'évriei' fr. 40 —
•J. .1. Rostari, ancien 1 — J. D. Bo.sc, Conpin.s 1.
Bartiiélemi Iteynatnl , Pignerol 5 —
N. N., Villar .Pellice 5.
Union Chrétienne du Serre, Arirrrogne 5
— Fréd. Balnui.s, lycéen 3 — N. N., S- .lean 5Turin. M.rs et M.mos: fE. t;V.™ Decker
5 — W. Decker 5 — Cti. Decker 5 — V.''“
Corn be-Matti y 5 — Constance Melli-Tnrin
2 — .1. Ferrero-Revel (2.0 fois) 20 — Dapples-Defernex 50 — V.™ E. Malan 10 —\’Fovron 5.
Total Fr. 1778,55.
SOUSCRIPTION
('Il souvenir du Docteur VOLA.
Pour le Refuge
Report Fr.s 424,50
M. H. Tron, .pasteur, Villar 50.
M. E. Bonnet, pasteur, Angrogne 5.
Total Fr. 479,50
Ahoiiiieiiients payés;
M.™es et M.'’s ; Tron, Roclieplate. TurinD. Feyrot; Mylius; J. Tron; Favat; V.''°
Cornile; de FMrnex — Léger, Vérone — Doyéi
Berlin —Clapier, Ogden — Micol, BelgraiiO
— MtUiriii, Bielle.
CHAMBRE OE COMMtRCE DE TURIN
Bologne. Corami.ssariat militaire. l5
Mars. Fourniture de 6000 sacs pour blé et
farine.
PRECEPTEURS ET INSTITUTRICES
désirant se [ilacer peuvent s’adresse!'
à la « English and Foreign Agency of
Leeson - 17 I*ark View'- Harrogate — England ».
RétérenCEU. L BONNET, paslenr, Angrogni*
J. 1*. Mai.an, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina-