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(^quante-troisiòme année.
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21 Septembre 1917
N. 38.
L ECHO DES V4LLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d'abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Pr. 2,50 — Italie........Fr. 3,—
Btrangei .................................... » S.
Plus d’un exemplaire à la même adresse, cliacun » 4,—
Allemagne, Aumche-Hougrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
selon Accord de Vienne.............. » 3.—
On s'abonne; à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie. Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
D'abonnement se paye d’aesnce.
Pour tontes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. __________
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Tron, past., Torre Pellice
et pour l’Administration à M. J. ColsSON, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte if centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Des changements non accompagnés de la somme de 19 centimes,
ne seront pas pris en çonsmération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, {ustes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées, (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Istituti medí pareggiati —
De 20 Septembre — Da page de nos
Aumôniers et de nos Soldats — Chronique vaudoise — Bibliographie.
Istituti medi pareggiati.
Le iscrizioni ai varí corsi del LiceoGinnasio e della Scuola Normale .Promiscua, per l’anno scolastico 1917-18, si ricevono fino al 15 Ottobre p. v.
Gli esami di licenza liceale e normale,
nonché quelli di ammissione, di integrazione e promozione in tutte le classi principieranno Lunedì 1° Ottobre, alle ore 8,
e si svolgeranno nei giorni seguenti, come
da appositi avvisi ai rispettivi istituti.
Gli esami di licenza ginnasiale avranno
luogo nei giorni e alle ore che verranno
resi noti in apposito avviso all’istituto.
Davide Jahier
Giovanni Maggiore.
NB. Per l’iscrizione alla prima classe
normale occorrono i seguenti documenti:
1° Atto di nascita su carta da bollo
da L. 1, legalizzato dal Presidente del
Tribunale solo quando sia rilasciato dai
Comuni non compresi nella giurisdizione
del Tribunale di Pinerolo.
2° Certificato di vaccinazione e di rivaccinazione, su carta libera, vidimato
dal Sindaco (e legalizzato dal Sottoprefetto 0 dal Presidente del Tribunale se
non è rilasciato da un sanitario di Torre
Pellice).
30 La licenza complementare 0 della
Scuola Tecnica e, per i candidati promossi
alla 4» ginnasiale, il certificato dell’esame
di integrazione.
40 L’attestato di sana costituzione fisica ed esente da imperfezioni fisiche
(legalizzato dal Sottoprefetto per i non
appartenenti al Comune di Torre Pellice),
su carta da bollo da L. 1.
50 L’attestato di condotta irreprensibile (legalizzato dal Sottoprefetto per i
non appartenenti al Comune di Torre
Pellice).
6° La ricevuta del pagamento della
tassa di ammissione di L. 10, e, per i
candidati che debbono sostenere l’esame
di integrazione, quella della tassa d’esame di L. 10.
La domanda deve essere redatta su
carta da bollo di L. 1.
Le 20 Septembre.
Hier encore toute l’Italie s’est rappelée le XX septembre, jour à jamais
célèbre, qui a été témoin de la chute du
pouvoir temporel du pape et qui a donné
à l’Italie sa capitale naturelle. C’est le
général Raphaël Cadorna qui a eu l’insigne
honneur d’entrer à la tête des troupes
italiennes dâns la ville éternelle, et quoique ce fût un bon catholique, il a considéré comme un privilège de hisser le
drapeau tricolore au Capitole, en obéissant à la voix du patriote. Ce sacrilège,
qui a soulevé tant de tempêtes et de protestations, cet acte énergique'qui a délivré l’Italie d’un joug insupportable et
qui a rendu un service signalé à l’Eglise,
en la délivrant de ses chaînes barbares
qui auraient voulu faire du chef de l’Eglise un souverain temporel, est aujourd’hui un fait accompli et a donné des
résultats plus que satisfaisants. Il n’y a
plus que les barbares et fanatiques évêques autrichiens, flanqués de quelques
tonsurés suisses, qui osent rêver un retour au passé, qui croient que le pape
a besoin d’un royaume pour exercer son
ministère. Rêve d’antan, rêve mystique
et maladif 1 La date du XX septembre
a une importance toute spéciale pour
l’Italie qui se sent enfin libre, qui sait
avoir rendu un service signalé à la cause
du catholicisme, à celle du progrès et
de la liberté.
Aujourd’hui, coincidence extraordinaire, à la distance de 47 ans, c’est Encore à un Cadorna, au fils du libérateur de
Rome, que revient l’honneur d’être le
généralissime des armées italiennes se
proposant de délivrer les provinces italiennes soumises au joug autrichien.
Luigi Cadorna est lui aussi un excellent catholique, profondément religieux,
mais cela ne l’empêche pas d’accomplir
son devoir de patriote éclairé et zélé, se
mesurant contre cette puissance ténébreuse qui s’est toujours délectée dans
l’oppression des peuples, refusant la liberté politique et religieuse. C’est contre
la nation la plus fanatique et ignorante,
y compris l’Espagne, que Luigi Cadorna
conduit nos vaillantes armées pour délivrer nos frères, pour redonner à la patrie ses frontières naturelles, pour assurer une paix basée sur la liberté et la
justice.
Le pape voudrait sauver l’Autriche,
on le voit et on le sent; mais c’est trop
tard car le vent est à la liberté et à la
justice. Tout comme Raffaele Cadorna a
fait la brèche à Porta Pia, Luigi Cadorna
accomplira lui aussi sa mission en laissant dans l’histoire un nom illustre et
vénéré. Il est vrai qu’on se sent saisi
par la fatigue, que les doutes pénètrent
par-ci par-là ; il est vrai que cette agonie
est longue et douloureuse, mais les grandes victoires ne s’obtiennent qu’après
de grands efforts et d’immenses sacrifices. Encore un peu de temps, encore un
peu de persévérance et le but est atteint.
Que le XX septembre qui a été soupiré
pendant des années et des années et qui
a donné à l’Italie 47 années de tranquilliié, de paix et de prospérité, dise à tous
que la conquête de nos frontières italiennes et que la grande cause de la justice,
ne tarderont pas et assureront aux peuples un avenir riche en résultats bénis.
Dieu règne au milieu des tempêtes les
plus violentes, sa volonté ne tardera pas
à se manifester. C. A. Tron.
LapaoedeisAillÉrsetileMsSolilats.
. Glanares.
Je retourne à l’hôpital de la Croix
Rouge N° 5 pour y visiter mon pauvre
ami, le soldat Forneron Barthélemy, griè, vement blessé. Mais en arrivant, quel
n’est pas mon étonnement en voyant une
aile de l’hôpital abattue et un gouffre
noir s’ouvrir devant moi. Mon ami Pasquet vient bientôt éclaircir la situation.
Il me raconte que deux jours auparavant
les Autrichiens avaient tiré sur l’hôpital
et que plusieurs soldats avaient été blessés. Même le capitaine-médecin avait été
blessé à la tête. En effet, je l’aperçois
bientôt la tête entourée de bandelettes.
Que pendant la nuit on àvait dû porter
les pauvres blessés dans les tranchées et
que au matin on en avait évacué un
grand nombre sur d’autres hôpitaux, et
parmi ceux-ci, Forneron. Je me rendis
immédiatement à ce nouvel hôpital, et
là j’y retrouvai Forneron, mais hélas !
bien empiré. Il avait été blessé à la jambe
déjà paralysée. Il ne faisait que gémir,
car il souffrait horriblement. Le docteur
me déclara que son état était désespéré.
Je m’installai à son chevet et ne le quittai
plus jusqu’à son dernier souffle. Au reste
il avait horreur de la solitude et priait
de temps en temps la dame de la Croix
Rouge de venir elle aussi lui tenir compagnie. Et celle-ci venait de suite et restait
près de lui aussi longtemps que possible,
car le travail ne lui manquait certes pas.
C’est, une demoiselle de Turin qui s’est
montrée d’une patience et d’un dévouement à toute épreuve. Je ne les oublierai
pas facileuient les longues heures passées
à ce chevet, murmurant les paroles de
consolation, de foi, d’espérance du Maître à un frère qui devait mourir d’un
moment à l’autre. Et il n’aurait pas encore voulu mourir car il était jeune et
robuste et la vie lui souriait. A Genève
il avait une femme et une fille qui l’attendaient.
De terhps en temps il me parlait des
collines de Prarustin, de la vendange prochaine, puis sa pensée se portait sur Genève. Il lui semblait de traverser le pont
du Mont Blanc et de lancer les miettes de
pain aux moueftes, puis il exclamait: Ah
oui ! nous sommes vraiment nés pour
souffrir.Dieuestbon, Il nous pardonne. —
Puis il recommençait à gémir plus fort,
sa main serrait la mienne, ses yeux me
regardaient dans un appel muet mais
éloquent. Il semblait me dire: Mais pourquoi ne m’aides-tu pas ? — Oh I c’était
poignant ! Et il était si reconnaissant
pour tout I II voulait récompenser le soldat qui le soignait, la dame de la Croix
Rouge, tous, et lorsque je sortais pour
aller prendre un repas à la hâte, il disait
à la dame qui le soignait; N’est-ce pas
comme il m’aime mon pasteur 1 — Tout
le monde s’apitoyait sincèrement suc son
sort, et pourtant on se fait à tout dans
ce monde, car les autres blessés pouvaient
rire et badiner, pendant que leurs camarades gémissaient et se mouraient. Et
heureusement qu’il en est ainsi.
Dans l’après-midi du 28 les gémissements commencèrent à devenir toujours
plus faibles et il me dit: Je m’en vais
mourir ! Ne me quittez pas, votre présence me fait du bien et m’encourage;
oui. Dieu est bon et II pardonne ! — Vers
le soir il ne voulut plus quitter ma main
et voulut qu’on le tournât de mon côté.
C’est ainsi qu’il mourut en me regardant
fixement. Ses yeux devinrent toujours
plus ternes, sa mairt se relâcha peu à peu.
A la fin il resta immobile. Il était mort.
Le jour après, à 5 h. pom., je l’accompagnai au champ du repos. Il appartenait à la 1® sezione di sanità di Torino,
avait été ramasser les grenadiers blessés
en première ligne, pendant le bombardement, il avait été blessé par deux balles
de shrapnell qui avaient offensé l’épine
dorsale. C’était un brave, il a fait honneur au peuple Vaudois. Honorons sa
mémoire.
Nous envoyons toute notre sympathie
chrétienne à sa famille si cruellement et
si soudainement éprouvée.
Votre dévoué E. Bertalot
aumônier de la 3.me armée
Intendenza 3» Armata - Z. di G.
Nouvelles de nos Soldats : Tenente
Guido Revel (Genova), ferito, ospedale di
Mira; guarito andato al Convalescenziario di Spinea — Tenente Mayer (Roma),
ferito, andato ospedale di Mira; guarito
passato al Convalescenziario di Spinea
— Aspiranté ufficiale Alberto Revel (Torre
Pellice), ferito, andato all’ospedale Maria
Letizia (Torino) — Caporale Long Enrico
(S. Giovanni - 149° fanteria), non ho potuto sapere dove è stato ricoverato —
Soldato Zuccaro Alessandro (Prarostino),
ferito, andato all’ospedale 189; guarito
tornato al corpo — Soldato Martinat
Lamy (Inverso Porte) ferito, andato all’ospedale 214; guarito tornato al corpo
— Soldato Monnet Pietro (Angrogna 116^^ sez. mitr.), malato, dall’ospedale 80
è passato al Convalescenziario di Trivignano — Soldato Micof Emilio (Pomaretto), leggermente ferito, ospedale 0162
(sul Trentino) — Soldato Bourne Charles
(Cardon di Roccapiatta), malato all’ospedale di Padova — Capitano Gino Jahier,
leggermente ferito, andato all’ospedale
di Padova — Soldato Adolfo Sappé (Pramollo), ferito, trasferito all’ospedale di
Milano il 1° Settembre.
E. Bertalot, capp. ev. valdese.
— Zona di guerra, il 21-8-17.
Egregio sig. Tron, pastore.
Mi permetto scriverle due righe ringraziando del caro giornale Y Echo des
Vallées, che mi fa molto bene leggendolo e dandomi notizie dei compagni
d’armi che sono a compiere il più gran
dovere. Auguro una prossima vittoriosa
pace in maniera che tutti quelli che si
trovano fuori dalle care Valli possano
ritornare fra i loro cari.
Che Iddio voglia aiutarci e darci pazienza in ogni cosa ; mi ha guardato sino
adesso di ogni pericolo, mi guarderà ancora d’ora innanzi; godo buona salute.
Gradisca, egregio sig. Tron, i miei fraterni saluti, unitamente alla sua Signora.
Suo dev.mo dalla Etienne.
— A. M., li 26-8-17.
Cher Monsieur Tron,
Je tiens, avec cette carte, à vous remercier pour YEcho des Vallées qui régulièrement arrive jusqu’à moi, dans ces
lieux lointains; je suis si heureux de le
voir paraître, ce cher ami YEcho, régulièrement tous les vendredis, ou les samedis sans faute. Dieu merci, la santé est
toujours parfaite, quoique la chaleur se
soit faite sentir terriblement ici dans ce
pays. En attendant des jours meilleurs
veuillez saluer parents et amis et compagnons d’armes par votre cher Echo.
Agréez, cher M.r Tron, ainsi que Madame, les plus sincères salutations.
Votre dévoué Fontana Louis.
— Zone de guerre, le 27 août I9l7.
Très honoré M.r Tron,
Ne connaissant pas l’aimable personne
qui nous a fait l’agréable surprise de
nous abonner à votre très apprécié journal YEcho des Vallées, nous nous prenons
la liberté de vous adresser, M.r Tron,
cedte carte, en vous priant de bien vouloir être l’interprète de nos remerciements sincères auprès de ces généreux
donateurs.
C’est avec beaucoup de plaisir que nous
lisons l’agréable journal qui nous apporte
de si précieuses nouvelles de nos chers
amis et compatriotes mobilisés, ainsi que
de nos chères Vallées.
Nous jouissons. Dieu merci, d’une
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bonne santé, et la chance^nous a favorisés en nous réser\aint fine zone béJativeraent calme.
Veuillez agréer» l^r Trdn» nos salutations dévouées. ' 'é- k % 'fi
Caporal major Gardiol Luigi et"
caporal major Gegmet Paolo.
■r- Dal fronte Trentino, li 28-8-17.
* Egregio sig. C. A. Tron,
Sempre memore di Leùe gentile famiglia, abbia la compiacenza di comunicare
la seguente lettera, col mezzo del pregiato
di lei giornale VEcho des Vallées. La ringr^io, anticipatamente per la preziosa
pubblicazione.
Voglia gradire, egregio sig. Pastore, i
nostri più rispettosi saluti.
A nome di tutti, di lei dev.mo '
Giacomino Alessatìdro.
Egregio sig. Giovanni Bonnet,
Con molta riconoscenza i seguenti militari, tutti appartenenti al 1° Alpini,
battaglione « Val Tanaro », 205*'' Compagnia, si fanno il dovere di ringraziare
sentitaniente per il pacco indumenti ricevuto personalmente ed improvvisamente qui in trincea.
Grazie a Dio godiamo tutti ottima salute, malgrado tutti i disagi e le privazioni del fronte, eccetto il Austro amico
caporale Eli Bertalot, il quale: si trova
in un ospedaletto da campo pèr malattia non grave. i.
Sempre con la speranza al cuore di,una
pronta definitiva è duratura'pace che,,ei
ridoni 'alle nostre amate famiglie, e desiderando di poter godere il piacere di
rivederla ben presto, gradisca, egregio
sig. Bónnet, i nostri più'.rispettosi saluti.
Di lei dev.mi
■Caporal maggiore Giacomino A' ' I lessandro, caporale Ferrier
• Tomaso, soldati Bertocchio
Alessandro, Melli Giovanni,
Bonjour Giov. Daniele, Janaoel Stefano, Berlin Stefano.
— Zone de guerre, le 8-9-17.
Très cher et honoré M.r TrOn,
Je suis très heureux de recevoir votre
cher journal l’EcAo des Vallées, qui me
fait un grand plaisir; je viens en ce moment de solitude pour vous remercier
bien de cœur. C’est là notre courrier fixe
que nous n’attendons jamais en vain, et
qui donne toujours une joie au cœur par
l’impatience qu’on a de l’ouvrir et de le
parcourir d’un bout à l’autre; il nous
apporte des nouvelles du pays et de nos
amis qui sont au front. — J’envoie mes
salutations au pasteur M.r B. Soulier, à
ma famille, parents et amis, en leur assurant ma bonne santé.
Agréez, M.r Tron, les salutations les
plus cordiales. Viglielmo Luigi.
CHRONIQUE VAUDOISE
BOBI. M. le pasteur B. Gardiol, quoique admis à la retraite à dater du l.r
octobre prochain, prêtera encore provisoirement ses services à l’Eglise, au
sein de la Paroisse où il a exercé son ministère pendant 42 ans.
BOLOGNE. M. le pasteur Burattini,
de l’Eglise Méthodiste Episcopale, connu
à La Tour, vient de s’adresser à la Table
poqr être admis comme ouvrier de l’Eglise Vaudoise. En faisant ce pas, notre
frère obéit à un idéal qu’il s'est proposé,
en rentrant dans l’Eglise où il avait débuté comme instituteur.
FRONTIÈBE AUSTRO-ITALIENNE. Le soldat L. Michelin, du Villar,
envoie des lointaines plages désolées de
l’Orient ses plus cordiales salutations, et
ses remerciements; le soldat Peijronel
Frédéric, de Rioclaret, tout seul de Vaudois dans les tranchées, se délecte dans
la lecture de l'Echo, fait saluer les parents, amis, les soldats Vaudois et son
Eglise; Rostan Paolo, de La Tour, salue
parents et amis en soupirant après ses
chères Vallées; Adolphe Micol salue et
remercie; le soldat Jourdan Adolphe, de
La Tour, est bien de santé, lit avec plaisir le journal, soupire après la visite de
l’aumônier et salue parents et amis de
Rorà et de La Tour; Louis Jouve se
trouve près de l’Hermada et salue; le
soldat Philippe Godino est à l’hôpital et
salue; Malan Amédée a changé d’adresse
et salue; le soldat Gellato Auguélo, de La
Tour, se trouve à l’hôpital de Vicenza et
salue en réclamant¿l'Ecùo, qui s’est
%aré; Pontet Jf^n Jacq^ salue et
biande ffe jouf|ial; le râous-lieutenq|C
Cresta, d| La Tour, écritfune excellqafe »
j!ettré*api;ès la tèrrible lutte de Bainsizza» ■:
est heureux d’avoir accompli sa tâche,
salue parents et amis et regrette la mort
de son attendentè,■ quveétAomhé au^foW *'
du combat; Viglielmo Luigi salue et remercie; Jeai). Hector Massel envoie une
bonne lettre qu’on lira avec plaisir; le
sergent Hugon Prosper, de La Tour, saiue^*
cordialement et soupire après le retour*
Charlin Calvino, d’Angrogne, Morel Jean
de Rorà, Pons Paul d’Angrogne, sont en
bonne santé et saluent leurs parents et
amis; le caporal Josué Pons, des Fontaines, remercie pour le journal qui le
au courant des choses, salue son pasteur,
sa dame, ses parents et amis; le soldat
Long Eli Giovanni, de St-Germain, écrit
une longuè lettre annonçant la mort de ‘
Henri J alla, avec qui il avait lié connaissance, il fait saluer ses parents de StGermain et ses amis Albert Bonjouf,
Michel Beux, Joseph Dalmas: nous remercions notre ami bien sincèrement
pour tous les détails de sa lettre ; le caporal Bounous Alfred, de Riclaret, remercie et fait bien des vœux pour que
la guerre cesse bientôt et invoque lës
prières de ses frères; Forneron Jacques
Emmanuel, de Prarustin, Michelin Paül
du Villar et Rostagnol Joseph de Bobi,
saluent et demandent changement d’adresse; Gàydou Giovanni salue parents,
amis et fiancée; Geymonat Giuseppe est
bien de santé et salue parents et amis;
Buffa Stefano d’Angrogne, écrit une excellente lettre en .parlant des sacrifices à
offrir et des devoirs à accômplir; il voit
en vision le bonheur de la paix.
Nous recevons du Comité de Turin:
Notizie di combattenti, feriti, malati, Ecc. Il pastore sig. A. Jahier ha visitato dal 16 al 31 Agosto u. s., i seguenti
militari valdesi,
I - Nell’Ospedale Militare Principale:
Megnet Amedeo, Torre Pellice, ammalato
di febbre, migliora.
II - Nell’Ospedale Maria Letizia: caporal maggiore Pellegrin Bartolomeo, migliora sensibilmente; tenente artigliere
Vinay Guido, Torre Pellice, ferito braccio
sinistro da scheggia di granata; soldato
Pons Emanuele ha avutq. una licenza di
un mese; carabiniere Arnoulet Paolo,
Torre Pellice, è uscito guarito; si aspetta
da Modena l’aspirante Alberto Revel.
Ili - Nell’Ospedale Duchessa Isabella:
soldato Stallè Davide, sofferente di gastrico; soldato Rostan Enrico, di Torre
Pellice, reumatismo : ambedue migliorano
sensibilmente; soldati Bouvier Eli e Bounous Francesco sono partiti in licenza di
convalescenza.
IV - Al Convalescenziario S. Vito:
tenente alpino Jahier Eugenio, migliora;
partì il 29-8 per una licenza di convalescenza di tre mesi. .
V - Ad Asti, nell’Ospedale Civile: il
soldato Garola Giovanni, dì Villar Pellice, ferito, migliora; nell’Ospedale Militare Scuole Normali: soldato Montaldo
Angelo (Alba) ammalato di febbre gastrica, quasi guarito, spera in una licenza
di convalescenza; ambedue apprezzarono
molto la visita; inviarono saluti e ringraziamenti al Comitato.
— Il cappellano tenente A. Tron, il
10-9 comunica: soldato Jahier Ernesto,
colpito il 18-8 da scheggia di granata;
sotto-tenente Starai Edoardo, ferito, trovasi all’Ospedale Contumaciale di Udine;
soldato Bounous Amedeo, uscito il 6-9
dall’Ospedale Contumaciale di Udine ed
inviato al corpo; soldato Jourdan Francesco, del 34" fanteria, leggermente ferito
il 2-9; soldato Sappé Adolfo, ferito arma
da fuoco, trasferito da Cividale a Milano;
soldato Reynaud Adolfo, 37" fanteria.
Ospedale da campo 81 per febbre gastrica.
Caduti sul campo dell’onore. Il
cappellano tenente A. Tron c’informa,
in data 10-9-17: aspirante Long Enrico,
Pinerolo, caduto in combattimento il
22-8, presso il Monte C., colpito al capo
da un projettile di fucile, mentre soccorreva il suo sergente maggiore gravemente
ferito.
Il sergente Griot comunica.
Ho il dolore di annunziarle che il caro
amico Jalla Enrico, dì Torre Pellice, è
caduto colpito da una granata. Ne sono
d«scà^to. à x..
Pqr qua®to|a notizia non »a
non’f^ì è,.^i^aziatamen^, i^a duj^ìt^
salila -sua lubricità.
!&
k
LA TOUR. La V. Table s’^st réunie
^n séance dju 11 au 14^du mois. Parmi les
nombreuses 'dêlibêràtions qui ont été
prises, nous signalons celles qui se réfèrent à l’Ecole Normale, en désignant
comme;4irecteur M. le prof. J. Maggiore
.et^eri nohimant professeur d’italien M. le
prof. J. Ribet; de dessin M. le prof. Negro,
et de mathématiques M. l’iilg. AcftiZ/e Malan. Il ri’y a pas de changement pour les
autres professeurs, sauf, peut-être, pour
celui de pédagogie; sur.lequel on n’est
pas encore fixé définitivement.
La Table a nommé comme son secrétaire M. le prof. Jahier, comme caissier
M. le pasteur A. Rostan. — M. Jahier
reconfirmé présidé du Collège, M. B.
Léger directeur de l’Ecole Liytine du Pomaret, et M. C. A- Tron président de la
Commission des Instituts Secondaires.
— Nous eûmes dimanche dernier, le
plaisir d’entendre M. le pasteur Adolphe
Comba, de Gênes, qui nous donna un
sermon clair et pratique sur le renouvellement des forces dues à la confiance en
Dieu. — Nous remercions sincèrement
notre ami et collègue.
— Dans l’après-midi du même jour,
M. le pasteur-évangéliste docteur H.
Pons, de Palerme, nous esquissa en quelques mots, le caractère religieux des habitants de Palerme.
—-Vendredi, 15 septembre, M. le chev.
D. Jahier, présidé de notre Collège, célébra en famille ses noces d’argent. M,
et M.me Jahier invitèrent à un thé les
membres de la Table et un bon nombre
d’amis. — Nous faisons des vœux sincères pour que M. et M.me Jahier puissent
célébrer leurs noces d’or, et plus tard
celles de diamants;
— Jeudi le 14 du mois, M. Etienne Malan s’unit en mariage avec M.Ile Susanne
Pellegrin. — Nos félicitations sincères.
— M. le prof. J. P. Vinay se rendit dimanche dernier à Ivrea, pour y remplacer notre collègue M.. Maurin, légèrement indisposé.
— M. le pasteur Rin 'aldo Malan visita,
dimanche dernier aussi, notre Eglise de
Suse.
lo perdevacio. Solo cominciava a rompere
jp't%paif;^l martelli^ continuo. Torhai^o, sàimandato col'un collega a vede^tuttft « zona dâ ]& osservatorio di
|rlplier^ ;-^sì ci sifmf fatta un’idea Jdel
piano strategico. Ma^allOra, non si pensava che ad andare avanti 1... Sono stato
proposto per la medaglia di bronzo; fche
venga poi è un’altra questione. Ci sanebberpj,t§Lnte^^cop da ¡raccontare: belle e
brutte; ma’“alcune non si possono djre,
le altre’non importano. Poi vérrà'la'pace..
Si septóno voci dall’in,terno, çhê dispiacciono. Peccato 1 Un altro po’ di paziepza
sarebbe stato tanto mèglio... » *
Sottotenente Luigi Grill.,
RODORET. Dimanche 9 septembre
la chaire'à été occupée, à la grande satisfaction de l’Assemblée, par M. le chapelain Henri Pascal, qui vient de repartir
pour le fropt...f, ♦ , , ^ ‘
, — Noisoldats: Benjamin Tron de Fran
çois, a été blessé, et son frère Eugène est
tombé malade. — Tron Charles de Ferdinand et Ra/me Jean de Barthélemy,
.sont en congé pour cause de santé. —•
Meynier Jean Daniel est permissionriaire
pour les travaux agricoles.
JROR#|;M. .lèi: psLÉtèiÉéiBÿlSbevff.^dc
Gênes, présida le culte dimanche dernier,
en s’adressant à un bon auditoire.
SAINT-GERMAIN. M. le pasteur Auguste Jahier, de Turin, a occupé la chaire
dimanche dernier, et dans l’après-midi
a plaidé la cause de la Maison des Diaconesses.
S. JEAN. Refuge Roi Charles-Albert.
Lit Major Jean Ribet — 22mc Liste:
M. Jean Bonnet, past., S. Jean L. . 10,—
Listes précédentes » 7,465,—
Total L. 7.475,—
BIBLIOGRAPHIE.
PRAMOL. Da una lettera privata:
31 Agosto 1917. — ...Adolfo Tron vi
deve aver scritto, tre o quattro giorni
fa, che mi venne a trovare la sera stessa
in cui eravjimo tornati alla prima tappa,
Abbiamo dormito insieme d la belle étoiìe
sulla terra umida. Coiè, lui dice che ha
dormito poco per il bombardamento; io
non l’ho neanche sentito dopo tutto quel
po’ po’ di roba che ci aveva assorditi nei
giorni precedenti; eppoi... non erano austriaci! Alla mattina, egli è andato agli
altri battaglioni ed io al mio lavoro... Da
uno dei nuovi aspiranti venuti al Pelmo
ho saputo che Valéry era all’Antelao e
l’ho trovato nella compagnia comandata
dal capitano Alliaud, mio compagno di
Torre Pellice, che ho poi visto parecchie
volte con Jahier, l’aiutante maggiore dell’Antelao, cugino di Valéry, fratello di
Piero... Il i5 mattina s’era ad 0., su una
collina, si faceva istruzione e c’era messa
al campo. Pensavo a voi {che eravamo su
La Sarà) quando venne l’ordine immediato di partenza. Prima eravamo stati
un mese in quell’altro paese che sapete..
Il primo giorno è stato proprio quello dell’assalto per jlnostro battaglione. .C’era
grande entusiasmo. Siamo passati primi
e soli r Isonzo all’alba del 19 Agosto ed
abbiamo conquistato un’importante collina tutto d’una corsa irrompente e travolgente... S’è pa tita molta sete, anche un
po’ d’appetito. Molta sporchizia e stan- ,
chezza dopo i primi giorni, e le granate
austriache venivano giù rabbiose. Finalmente ci hanno mandati in seconda linea
a rinfrancarci un poco; qui non si sentono che rari colpi di cannone. I nostri
soldati sono stati magnifici; non uno ha
cercato di esimersi, non uno è rimasto
indietro. Questo, che sia o no riconosciuto, è la verità. Gloria ai nostri alpini!
Ho detto che si era sporchi e stanchi.
Debbo però aggiungere che, a parte questo, per conto mio sono sempre stato
bene, mi creso.eva l’appetito quando altri
Bulletin de la Société d’Histoire Vaudoise
- N" 38 (septembre 1917), Imprimerie
Alpine.
On pourrait l’appeler le « Bulletin du
troisième centenaire de Janavel », vu
que, de ses 90 pages, 81 sont consacrées
à l’excellente monographie de nqtre historien J. Jalla SUT le plus populaire et le
plus grand des héros vaudois. Nous ne
croyons pas qu’il reste beaucoup à dire
de réellement important sur la vie et les
exploits du vaillant capitaine, après l’étufle fouillée, abondamment documentée
et aussi complète qu’on pouvait la désirer — destinée à rappeler aux Vaudois
« celui qui a tout sacrifié, famille, biens,
patrie, à son Dieu, à son église, à son
peuple » — à l’occasion du 300.me anniversaire de sa naissance. Dans l’impossibilité où nous nous trouvons, faute d’espace, de l’analyser, nous no,us bornons à
remercier sincèrement M. Jalla au nom
de la population vaudoise.
Les dernières pages du « BuUetin »,
contiennent un document fort - intéressant que le prof. Jahier a découvert aux
«Archives d’Etat« de Turin. Il s’agit
d’un jugement, plutôt bienveillant et
équitable qu’un catholique — peut-être
le juge de la Tour, Baudino —'écrit, par
ordre des autorités supérieures, sur le
colonel Beckwith, le 5 : octobre 1842.
Pont I’ « Echo dra Soldai i.
D’une soirée littér. de la jeunesse
vaudoise ,de New-York l,; 28,65
Cath. Richard; Summit, N. Jebêy » ^,70
Ab. payés qt non quittancés.
_ 1917 • Emma Micol, New-York —Joseph
Cordin, Id. —, Catherine Richard, Summit
— Henriette Garrou, New-York P.ois
Menusan, Zone de guerre, 4,25 — Stefano
Richard,id., 4,45 — Benjamin Grill,id. 4,25.
C.-A. Thon, Directeur-Responsable.
Conservazione
e migliorameiito della vista.
Soltanto Venerdì 21 e Venerdì 28
Settembre ai tratterrà in Torre Pellice il rinomato specialista di diottrica
oculistica Comm. Massimiliano Neusschiìler di Torino.
Riceverà in tali giorni all’Hotel de
l'Ours, per la correzione della vista debole e difettosa mediante il suo particor
lare sistema di lenti, dalle 10 alle 12 e
dalle 2 alle 5 pomeridiane.
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