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Qûarante-neuviàme année.
14 Février 1913
N. 7.
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DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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commencement de l’année. .
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses yraiés, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMllRE:
Avis — Cherc-hez premièrement le royaume
de iïleu — Vaiidois — Correspondance —
; 17 Février — Ciironique vaudoise — Mi
nerva — Nouveiles politiques.
JK.'V'XS.
Nous supprimons le journal, à partir du
prochain N“, aux abonnés des deux Amériques qui nous doivent encore 1912 (!); et
nous prions tous les autres de bien vouloir
se mettre en règle pour Vannée courante,
dans le plus court délai possible.
L’Administration.
Cbenlitz preHénent le royanie de Dieu.
Matth. VI, 33.
Les chercheurs sont un peuple nombreux.
Dans la lointaine Alaska et dans l’Afrique
méridionale nous rencontrons des milliers
et des centaines de milliers de chercheurs ;
ils fouillent avec anxiété la terre, ils font
sauter les blocs de roche, n’épargnant rien
pour arriver à la découverte des paillettes
d’or ou des diamants ! Ces chercheurs sont
infatigables et dignes de notre admiration.
Si nous nous transportons à Pompei, ou
même à Rome, plus loin encore, en Orient,
nous trouvons d’autres chercheurs qui ont
pour but de découvrir les ruines des villes
anciennes, des monuments qui avec le
temps ont été ensevelis sous les décombres
amoncelés par les siècles. Ces chercheurs
veulent rendre un service à l’humanité, en
se proposant de prouver ce qu’a été l’art,
la civilisation des temps passés. Ces chercheurs aussi ont droit à notre attention.
Au mont Athos, en Orient et en Occident nous nous trouvons en contact avec
une légion d’hommes et de femmes qui en
veulent aux anciens manuscrits, aux vieux
bouquins, anxieux de remettre en plein
jour ces auteurs oubliés, ces manuscrits
qui sont d’un précieux. incalculable, vu
qu’ils sont des témoins de certaines vérités
qui avaient été vivement attaquées. Ces
chercheurs, doués d’une patience phénoménale, ont rendu de grands services à
bien des causes.
Nous avons enfin d’autres chercheurs non
moins dignes des autres, ce sont ces héros
de la science, qui renfermés dans un petit
étude, ou dans de grandes salles, procèdent à des expériences qu’ils répètent sans
se lasser, voulant arriver à découvrir tel
remède, tel moyen pour améliorer le sort
de l’humanité ou pour soulager les souffrances si nombreuses.
Et cependant Celui qui est la lumière
par excellence a dit positivement en s’adressant aux foules: Cherchez premièrement le royaume de Dieu...
Où se trouve-t-il ce royaume ? nous répondons hardiment : au ciel et sur la terre,
mais, hâtons-nous de le dire, il ne ressemble à peu près en rien aux royaumes que
■ ^0U8 avons appris à connaître. Nous n’y.
trouvons ni les pompes mondaines, ni le
luxe, ni la force brutale, ni la violence, ni
les ambitions, ni les intrigues, non, rien de
tout cela. C’est un royaume humble, si
humble qu’on a de la peine à le découvrir.
C’est ce qui a désorienté les Juifs du temps
de Christ, qui s’attendaient à un royaume
puissant et glorieux; c’est ce que les premiers disciples n’ont pas compris, c’est
même ce qui a désappointé les premiers
chrétiens, car eux aus.si attendaient toujours le Boi venant bientôt avec gloire.
Le royaume de Dieu, de Christ ou des
cieux, ce qui revient au même, consiste
dans la volonté de Dieu faite sur la terre,
dans l’œuvre dë Christ accomplie avec
fidélité, dans la vérité qui est en marche,
dans le salut qui est accepté. C’est un
monde nouveau. En effet à quoi pouvonsnous reconnaître ce royaume ? C’est avant
tout un royaume de paix. Dieu est un Dieu
de paix ; Christ s’appelle le prince delà paix.
Il y a une paix sublime entre le roi et les
sujets, entre les sujets eux-mêmes, paix
dans la conscience de chaque soldat appartenant à ce royaume. On ne recourra jamais
à la guerre pour imposer la paix et quand
cela s’est fait, au nom du chef du royaume,
on a mal interprêté sa volonté, on s’est
laissé aveugler par l’orgueil ou l’ambition. Les hommes de Dieu, même aujourd’hui, qui sont à la tête des royaumes ou
des empires, sont des hommes de paix et
prient Dieu afin qu’ils puissent la maintenir.
On reconnaît en second lieu ce royaume
par son activité. On se plaint actuellement
de la plétore d’employés, c’est une chasse
continuelle pour avoir un emploi qui assure l’existence. Certes, c’est une chose
nécessaire, pour qu’un Etat puisse prospérer, il y faut des ouvriers salariés. Dans
le royaume de Dieu Vactivité est la règle
pour tous. On dirait que c’est une fièvre
qui s’est emparée des sujets pour être à
la place voulue. Qu’il s’agisse d’un Etienne
d’un Pierre, d’un Jean, d’un Paul, d’un
Luther, d’un Livingstone, d’un Wesley,
tous ont un seul désir, celui de travailler
à l’avancement du royaume ; personne ne
veut se taire, chacun a sa tâche. Regardez à l’armée qui s’avance, à ces sociétés,
à ces conventions, à ces armées de jeunes
et de vieux, de petits et de grands, à ces
missionnaires, à ces colporteurs qui rayonnent partout; éc, utez ces appels vibrants
qui vont jusqu’au fond des cœurs, et puis,
qui osera dire qu’on ne travaille pas.?
On reconnaît en troisième lieu ce royaume par l’amoMf qui se manifeste envers
les âmes qui périssent, amour poussé jusqu’à la plus grande abnégation. Tout
comme le chef du royaume est amour,
car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a
donné son fils au monde, tout comme Jésus Christ a pleuré, poussé par son amour,
sur Jérusalem, tout comme les malheureux ont trouvé en lui un cœur plein de,
compassion, ne repoussant personne, ainsi
les membres de la famille aiment. Ils s’aiment entr’eux, ils aiment les malheureux
et c’est cet amour qui a convaincu le
monde.
Les premiers chrétiens n’étaient pas
nombreux ni influents, mais les payons
ont été obligés de s’écrier: Voyez comme
ils s'aiment. L’amour pour Dieu, l’amour
pour le chef, l’amour pour la famille,
l’amour pour la patrie, C’est l’amour qui
a triomphé.
Bu quatrième lieu ce royaume se reconnaît par la victoire qui lui est assurée.
Apparemment il n’en est pas ainsi, et si
on n’y regarde pas de près, on dirait qu’il
a été battu. L’ iniquité, T injustice, la
guerre, l’alcoolisme, l’impureté, la traite
des blanches, l’égoïsme, ne sont-ce pas
autant d’armées organisées qui sont en
marche et qui ont enrôlé une quantité de
soldats; ces armées ne sont-elles pas victorieuses ? Nous le répétons, apparemment il en est ainsi, mais non pas en réalité/*Pouvons-nous admettre que Paul a
été battu, lui qui s’écrie: J’ai combattu
le bon combat, j’ai achevé la course, au
reste je sais que la couronne de vie m’est
réservée ? Les missionnaires se donnentils pour battus, eux qui chaque jour sont
à la brèche et qui voient le royaume naître jour après jour ? Sont-ils vaincus ces
amis, ces humbles que nous voyons partir
pour la patrie céleste avec le nom de Christ
sur les lèvres et la paix sur le visage où la
mort a déjà placé son empreinte ?
Toutes ces victoires obtenues au prix
de grands sacrifices pour enrayer le mal,
n’ont-elles aucune valeur ? — Entendez
plutôt Jésus-Christ au retour des 70 disciples: « Les soixante-dix revinrent avec
joie, en disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom. Alors
il leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel
comme un éclair. Voici, je vous ai donné
le pouvoir de fouler aux pieds les serpents,
les scorpions et toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire. Toutefois, ne vous réjouissez pas de ce que
les esprits vous sont assujettis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont
•écrits dans les cieux».
Il y a plus, le même Satan que Jésus a
vu tomber, il sera enchaîné et jeté dans
l’abîme sans plus pouvoir nuire; n’est-ce
pas la vistoire assurée au royaume ?
Voilà donc ce que nous devons chercher premièrement. Après cela Dieu luimême pensera à nous donner la santé, du
pain, du travail, une place, du bonheur,
tout ce qu’il nous faut, sans stériliser notre vie dans les soucis et l’anxiété. Hâtons-nous de chercher ce royaume, il en
vaut la peine, car avec l’humihté, la paix,
l’activité, Tamour et la victoire, la vie a
un but noble et sublime. Que cela puisse
être l’qbjet de notre recherche continuelle.
C. Â. Teon.
VAU DOIS.
Le 65® anniversaire de cette date mémorable qui nous rappelle la fin d’un
temps de malheurs se hâte de nous atteindre. Quelques jours encore et il frappera à notre porte pour entrer dans notre
chez nous et apporter au sein de notre famille la joie et le souvenir.
Oui, nous serons invités à jouir d’une
sainte allégresse, de cette allégresse toute
particulière des cœurs qui fêtent laur délivrance; mais, Vaudois, par-dessus l’agape joyeuse qui, dans une douce communion, réunira nos cœurs de frères, planera
une voix. Ne vous semble-t-il pas de l’entendre d’avance ?.. C’est une voix aux
rudes accents de frayeur et de combats,
c’est la voix du souvenir. Frères, y auraitil quelqu’un qui, en entendant l’invitation
dont le cœur semblable au caillou de la
grève, reste insensible à un tel appel ? Y aurait-il quelqu’un qui, en entendant l’ invitation solennelle et frappante de la voix du
temps ne se sente pas ému jusqu’au fond
de son être?—Non; et quoique dans notre
souvenance nous y rencontrions deux sentiments opposés, la jouissance et l’horreur,
toutefois nous aimons à nous rappeler, et
tout en nous rappelant, verser une larme
sur ce passé de souffrances, de luttes et de
mort, sur ce passé que la Frovidence a
cru bon de cacher à nos regards, parce que
trop malheureux pour nous. Elle sera le
meilleur hommage que nous puissions rendre à la mémoire vénérée de nos ancêtres
qui ont franchi les bornes de la vie au milieu des cruautés, de la mort dont l’aiguillon a été fait plus perçant par les sanglants martyres de l’ennemi. ' ^ 1
On aime à vivre par le souvenir près de
ceux qui ne sont plus, surtout lorsque
ceux-ci ont été des fidèles. Nos aïeux ont
été plus que des fidèles, des héros de la foi,
aussi irons-nous à eux par la pensée, avec
la certitude qu’en elle et par elle nous trouverons la note de patriotisme vaudois dont
il est nécessaire que dans une telle circonstance notre àme se réjouisse et se pâme,
si nous n’avons pas totalement dégagé notre cœur du cher souvenir de ceux qui du
séjour des morts nous parlent avec éloquence. Henri Tton.
CORRESPONDANCE
Milan, Février 1013.
Cher Monsieur leJDirecteur,
En remettant en ordre de vieilles lettres, j’ai trouvé celle-ci qui me semble digne d’être publiée à l’occasioh du 17 Février.
Nous les jeunes sommes non seulement
tentés d’oublier ce qu’ont souffert nos pères à l’époque des grandes persécutions,
mais nous nous rendons difficilement
compte des angoisses de toute espèce par
lesquelles sont passés des évangéliques
italiens il n’y a guère plus de $D ans. pour
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lious faire réaliser la silaWition d*#^rs et
pour nous íaire^ ré^chir, ¡S n’yr ®
^ ' tei, me sembl^t-ü, qué^s dqso^pents
p" faistoriques-int^e|| ^ i _V¡? l
K ? La lettre que je'vouáenvóie — fout Iñ
nettant à découvert les grandes faiblesS es d’un pauvre homme — remplira cha'< [lie leeteur de recoimaissánce émue eni-> yers bien des Léros humbles et ignotés de
< ta libartp de.ponseienoe, et surtout envera
Í)ieu qui nous a donne de vivre en des
femps meilleura., i
I Veñillez agréer, Monsieur le Dirècteùir,
mes salutations distinguées. ¡
Giovanni E. Mbille. ”
Serve la presente per "dargli un rapido
cenno sulle principali vicende della mia
vita, trascorsa in Sicilia,¡e neU’Estero.
j’ - _Nel 1815, all’età di quindeci anni, io di
già abbandonava la casa paterna per aggregarmi all’Ordine dei Frati Cappuccini.
TerminafO'il'Nòviziato ed il settennio dei
studi! Filosofici e‘ Teologici veniva ordinato Sacerdote, e quindi addetto all’oíñcio della Predicazione.
Nel 1826, rappresentava le prime mie
prediche quaresimali, e così di seguito sin
al 1831, quando a mia richiesta la propaganda di Roma m’invitava colà all’Esame, e mi spediva per Costantinopoli, per
l’Asia minore e per la Grecia. Dimorai sedici anni in diversi siti del Levante, dove
le mie prediche in lingua greca moderna
venivano ascoltate con ansietà, non solo
da’ Cattolici Romani, ma dai Greci Scismatici ancora.
Nel 1847 Volendo far ritorno alla Patria, il Prefetto delle Missioni mi dava
l’attestato della mia buona condotta, e
dall’Isola di Sira, ove io allora soggiornava, mossi per la volta di Corfú. Sciolto
colà da qualunque occupazione, i rimorsi
della coscienza con centuplicata veemenza
faceansi sentire, giacché io da parecchi
anni conoscea a sufficienza l’abberramento di Roma dalla vera fede Evangelica; onde un giorno implorando pace, e
calma dal misericordiosissimo dator d’ogni
bene, con fermo proposito conchiusi di
mettere sotto i piedi qualunque umano
rispetto, e attenermi alla vera fede di
Cristo, promulgata dagli apostoli, e descritta dalla Bibbia.
Nel cominciare del 1848, io da Corfú,
muoveva per Malta, onde rimediare lo
mio religioso convincimento, e giunto colà
mi presentava al degnissimo Vescovo di
Gibilterra, esponendo la mia vocazione,
il quale con molta gioia mi accoglieva, e
mi collocava nel Collegio di S. Giuliano,
dove albergavano altri miei Colleghi Itailiani,i quali avean avuta da Dio la medesima grazia, ed avean fatta ancora la
stessa risoluzione.
Per lo spazio di sei mesi ci siamo esercitati nella lettura della Bibbia, e nelle
Teologiche controversie, ma alla caduta
del 1848 venendo sciolto da quel Collegio,
ognuno di noi pensava al modo come procacciarsi il pane. Chi partì per un luogo,
chi per un’altro, io presi la risoluzione di
recarmi in Tunisi... allorquando giunsi in
quel malaugurato luogo, il mio passaporto col nome di Prò Bonaventura di Alì,
Missionario 'Apostolico Cappuccino, non
fu riconosciuto, allegando i Consoli la mia
apostasia dalla fede Romana. Io intanto
pensava al modo come vivere, e mi posi
a negoziare quel poco di denaro che avea.
Il Console Napolitano però, ed il Vescovo pensavano al modo come punire il
mio traviamento dal Papa ; onde i Parenti
della moglie, o per dir meglio, della Concubina del Console Napolitano, mi aprivano con false chiavi le porte della mia
casa, e m’involavano la somma di mille
pèzzi colonnati. Riflettendo io allora, che
era troppo malagevole il viver solO| e
non fidandomi di un servo, o serva, j>ensai di ammogliarmi. y
Ersm di scorsi tre anni, e quattro
mesi,; dachè io vivea in pace, ed in armonia’' òtistianlf con quella mia scelta spòsa,
quando ecco.un giorno, il 23,Aprile J855,
per òrainè' del Re di Nàpoli, provocStb Sài
Papa, io veniva con orribile mostruosità
violentamente separato dalla mia móglie,
messo in arresto, e quindi trasportato
nelle prigioni di Trapani, e poi in "quelle
di Palermo.
Gl’insulti, colà, le derisioni, e le beffe
mi venivano prodigate oltre misura, e con
quella carità tutta propriamente Cattolica Romana mi avean di già condotto
agli estremi periodi di mia vita. Io non
iscorgeva dalla camera serrata, ove miseramente giacea, altra via che o di morire
pe’ continui maltratti, oppure assoggettarmi alla confessione della fede Romana.
Di fatti, dopo aver sottoscritto la suindicata confessione, venni tosto rimosso dalla
camera serrata, e messo in camera larga.
Finalmente dopo cinque mesi di austerissima prigionia veniva accompagnato al
Convento de’ Cappuccini per rivestire l’abito da Frate, e dopo un mese di Esercizi!
spirituali, e confessione auriculare mi s’imponeva di celebrare la messa.
Intanto dai miei cotidiani discorsi chiaro
appariva che io-era ancora fermo nelle mie
Evangeliche convinzioni, onde il Papa di
Roma, al quale non mancavano mai le
spie, con suo rescritto de’ 20 Gennaro 1856
mi dichiarava inabile a qualunque esercizio degli ordini sacri, e mi destinava a
vivere fuor del chiostro in abito da secolare. La mia condotta veniva maravigliosamente sorvegliata, e bene spesso denunciato presso il governo di Napoli, e presso la
Corte Romana, come ostinato protestante.
Nell’apparire poi l’Era novella di libertà, io parlava più apertamente del solito difondendo mai sempre la causa Evangelica nelle continue controversie co’ Preti
e con alcuni sedicenti del popolo ; onde nel
1861 veniva accusato presso il Superiore
Ecclesiastico come Eretico, chiedendosi
instantementeil mio Esilio ; e se lo Statuto
Italiano non mi avesse garentito, non so
dove mi avrebbero relegato.
Malgrado io allora nella prigione di mal
genio, e forzatamente avea acconsentito
alla sottoscrizione della fede Romana,
pure uscito dalla suindicata prigione, e
ravvisato alquanto nello spirito, conobbi
la mia debolezza, e me ne pentii davvero,
onde colla mia condotta, e co’ miei discorsi
diedi chiaramente a conoscere, che la forza
può far bensì de’ simulatori, ma non già
de’ credenti.
La mia perduta moglie rimasta in Tunisi veniva maledetta da tutta la Papistica canaglia per essersi convertita al
Vangelo, e per aver sposato un Sacerdote.
Il matrimonio contratto fu dichiarato invalido e nullo, e quindi venne obbligata
a riprofessare la fede Romana, ed in seguito agevolata a riprendere un altro marito credente al Papa, essendo di già
morta la figlia nata da un cosi sventurato
nostro matrimonio.
Il De Martini Console Napolitano, dopo
il mio arresto in Tunisi si prese dalla mia
casa tutte le carte pertinenti al negozio
ed i ricevi de’ debitori, e facendo scomparire i documenti più essenziali, il rimanente dopo il 1860 lo consegnò al nuovo
Console Italiano dal quale finora non ho
potuto ottenere giustizia. Onde perdei
mila piastre Tunisine, pari a trenta mila
Lire Italiane, perdei tutti i miei Ubri e le
mie mobiglie, restando tapino e povero,
esposto alla pubblica esecrazione in un
popolo appestato dalla superstizione Romana, e designato col nome di Eretico...
Protestaqte.., Scommunicato...
, Ma pure di non poca spirituale conso>
IaS:ione ani sono state le derisioni, le caj.lunnie;i,e tiitte le peidite, considerando,
che pàcder tutto non già per alcun delitto,
ma bensì pel nome di Cristo ; onde intendo
conchiudere, che se io in tempi difficili e
pericolosi difesi inai sempre la causa del
Vangelo, non è adesso fuor di proposito,
che al barlume della libertà malgrado da
mia età di 64 anni, agogni dedicarmi al
vantaggio dell’istessa causa. Quindi la
mia Biografia gli potrà servire per ponderare se è logico il mio chiedere, e se son
degno d’esser autorizzato per la predicazione del Vangelo.
Gradisca i miei più che distintissimi rispetti, e ai suoi cenni perpetuamente mi
offro.
Al Rev. Sig.
Messina, 13 Gii. 1863.
Umiliss.o Servid.
S. F.
If ■>]
« A Te che mi hai fatta Valdese ».
I- NEL LONTANO PASSATO.
Sibila acuto il vento nelle tenebre,
Fra i neri monti sotto il nero cielo,
Mugghia il torrente un suo canto terribile.
Un canto alla tempesta, al buio, al gelo.
Chi mai laggiù l’ascolta ? Chi s’avanza
Cauto scrutando per l’aspro cammino ?
Dove mai getti la folle speranza
Tu della notte ardito pellegrino?
Hanno ier sera bussato alla sua porta
Nella capanna su sulla montagna,
Han sussurrata una parola; Ascolta,
Doman batte il nemico la campagna.
Se t’e preziosa la fede, o Valdese,
E se prezioso t’è codesto tìglio.
Tu sai che far. Domani (all’erta all’erta t)
È pei Valdesi giorno di periglio I
Egli ha raccolto nel bruno mantello
L’unico suo tesoro, il lìglioletto
(La compagna fu uccisa in una strage)
Ed ha lasciato il misero suo tetto. ì
Or cauto va, coi denti e i labbri stretti
E la fronte aggrottata in un pensiero:
Della cripta segreta ove nascosti
Stanno i fratelli trovare il sentiero.
Ma un altro assillo il punge or che una stella
Alta ride improvvisa all’occhio intento:
Perchè, Signor, perchè questa distretta ?
E che premio saravvi al mio tormento?
Or canta qui il torrente ancor più acuto
Ma la canzone s’è addolcita a un tratto:
Beato — ei canta - chi per me di padre
E figli e vita sacrificio ha fattoi
II - IERI.
Palpita rosea sulle bianche vette
L’alba serena d’un sereno di.
Salve, o bagliore d’un’età novella.
Fu lunga notte quella ch’or fini.
Sona il bianco sentier d’un lesto passo-,
Scende l’arguto montanaro al piano.
Per mano ha un garzoncello; ambi lo sguardo
Han fisso innanzi a lor, molto lontano.
E sorridono entrambi a un sogno immenso
Che finalmente vien fatto realtà;
Ombre sacre degli avi udite udite:
Il popolo Valdese ha libertà!
E la tant’auni desiata pace
E la tant’annì combattuta speme
La non sognata mai superba gloria
D'esser confusi in un abbraccio insieme.
Ai fratelli d’Italia, anzi portati
Primi, primi fia gli altri innanzi al Re
Doman l’avranno, o sacre ombre degli avi
Che per tant’annì chiedeste mercè !
Laggiù dove dal velo della nebbia
Dorata sorge la regai Torino
Dove al rogo sali Oioffrè Varaglia
MirabiI nunzio dell'amoi' divino,
Oggi va il padre Valdese col figlio
Convitato a giustizia e a libertà
All’ainore d'un popolo pentito...
Ma perché il vecchio pensoso ristà ?
III r,,OGGI. I ■
Oggi è il meriggio. Immota è l’aria. Gù’ayi
5|NeH’azzurra beltà le. sacre vette. *
.■Sulla roccia che guarda la pianura, | Dove Ut scotta a vigilare stette. *
Nei giorni del periglio, oggi è un Valdese
Ancora; ancor sentinella avanzata
E guarda alich’ei lontano la piaiuira.
Ma con la mano sul figlio poggiata
Alza la mano e il gran cerchio deH’Alpi
E giù la gran pianura solatia
Segna e gitia in un grido tutto il cuore;
Italia, Italia, dolce Italia mia!
Poiché dorate sorgon giù le torri.
Le ciminiere del lavoro ardite, j
Bianchi e vasti i paesi e verde il piario
E ascende un forte respirar di vite. 1
Di vite sane, sagaci, operanti,
Italia bella or fatta è Italia forte
Ma pur nutrisce ignara nel beP corpo
Aacpi^ancor tanti germi di morte! ^
Pensa il Vafd^ap, e fissa le pupille
Di fuoco sempre^rù-ijella pianura:
Fosse giustizia il tuo màtìAQ, o paese,
Fos.«e l’amore Tarma tua secùfai
E la purezza il serto alla tua friiflie,
La nitida onestà gloria al tuo braccio r- ,.
Ti splendesse la grande speme innanzi
La speme a cui la morte non è impaccio!
Se la bandiera tua fosse la Crocei...
Figlio... Ascolta... che mai son questi suoni
Terra, ciel, nelle Valli tutto ha voce.
Tutto or grida: Voi siate testimoni I
Ada Meille.
CHRONIQUE VAUOOISE
Ascolta, figlio — ei dice — qual mai voce
Suona nel vento ohe s'è or or levato ?
In ogni tempo ecco Io sarò con voi
Beato quei che nou ha dubitato 1
GENÈVE. La Semaine Religieuse annonce comme suit l’arrivée de M. L. Rostagno: « M. le pasteur L. Rostagno, de
Florence, délégué de l’Eglise Vaudoise
d’Italie, nous prie d’annoncer qu’il fera
demain, dimanche 9 février, à cinq heures, au temple de l’Auditoire, une conférence sur VEvangélisation dans les Abvuzzes. Nous ne doutons pas que les nombreux amis que l’Eglise Vaudoise compte
parmi nous ne saisiss.ent avec empressement cette excellente occasion d’entendre
raconter les dernières étapes de sa belle
campagne d’évangéhsatiqn ». — Souhaitons à notre collègue bon succès dans cette
nouvelle campagne de collectes qu’il vient
d’entreprendre.
IRIS. Une longue lettre de M. Forneron
ne nous apporte pas des nouvelles bien
brillantes. La santé de Mme ForneronRohdé est toujours très ébranlée et les
récoltes ont été plus que modestes. La
gelée blanche a surpris les blés en floraison et la moisson laisse beaucoup à désirer. Que Dieu veuille soutenir nos amis.
LA TOUR. Nous avons eu deux décès
cette semaine: celui de Pierre Avondct des
Gaydou (Envers Portes), et celui de Favout JeanPierre, de la paroisse de St-Jean.
Le premier était âgé de 63 ans et le second
de 63. — Nous adressons aux familles affligées l’expression de notre sympathie.
— Mercredi soir, dans la salle du Pensionnat, M. le pasteur Tron a donné une
conférence sur la Traite des Blanches, en
indiquant le péril du jour et les remèdes
auxquels on doit recourir.
— Nous rappelons qu’aujourd’hui à
midi échoit le terme fixé pour participer
à Vaga'pe du 17 février. C’est le cas de répéter : « Chi ha tempo non aspetti tempo ».
— Dimanche soir, à 8 heures, à l’Aula
Magna, M. le prof. Falchi parlera sur
Giordang Bruno et son œuvre.
— Le DINER DU 17 FEVRIER aura
lieu, cette année, à THôtel du Parc à midi
et demi.
Pour obvier aux inconvénients qui se
sont vérifiés les années précédentes, et vula difficulté de trouver un traiteur qui consente à se charger de la préparation du dîner, surtout à cause de l’incertitude quant
au nombre des participants ; \a.Commission
décide de mettre eu vente jusqu’au vqç*
1
3
k
i
dredi 14 c. des billets d’entrée donnant
seuls le droit de prendre part au dîner.
Prix des billets : frs. 2,75 pour les hommes ;
frs. 2,25 pour les dames.
S’adresser à l’hôtelier du « Parc », ou à
l’un des membres de la Commission soussignée: J. J. Jourdan, ‘président — G. EoMANo — Ed. Vertu — D. Poet — J.
Maggiore.
MANEILLE. Samedi soir est arrivé
d’une manière inattendue, au milieu de
nous, M. le sous-lieutenant Martinat, venant directement de Derna. Nous sommes
heureux de pouvoir dire que son long séjour dans ce pays lointain de nos colonies
n’a pas affecté sa santé, au contraire, nous
l’avons trouvé très bien portant, plein
d’entrain, plus que jamais, et parlant aveç^
enthousiasme de ce pays encore^sjr'peu
connu, mais qui paraît êtiie-riehe et doté
d’un climat très_&aiïi. Selon notre jeune
frère, il y a h-eaucoup à attendre de la nouvelle génCTation, les enfants étant très in.-teffigents et parlant déjà avec volubilité
notre langue italienne. Les habitants d’un
certain âge sont plutôt impassibles, ne
laissant pas voir ce qu’ils pensent. N’était
le secours accordé par les Egyptiens, la
Cyrénaïque serait pacifiée aussi bien que
la Tripolitaine, mais c’est une question
de temps et de patience. Notre cher officier après avoir payé son tribut à la patrie,
paraît l’aimer plus que jamais et il lui souhaite une grande prospérité. Nous félicitons M. Martinat, heureux de le savoir de
retour, et nous faisons des vœux siîïcères
pour son avenir.
MAESEILLE. C’est à Mme Susanne
veuve Gallian que nous devons l’initiative de cette belle collecte pour l’Asile
des Vieillards de St-Germain, aussi nous
tenons à la remercier d’une manière toute
spéciale, et avec elle, tous les donateurs,
en grande partie Vaudois du Val Cluson,
• et quelques frères étrangers, dont les noms
ne nous sont pas familiers. Combien nous
voudrions trouver des imitateurs qui. suivent l’exemple donné par Mme Gallian et
Joseph Combe de Genève !
Mme Periclès Zarifi, frs. 10 - Mme Albert Eosolin, 5 - Marguerite Gaydou, 5 Susanne Gallian, 5 - Alexandrine Grill, 5
- Louise Gallian, 2 - Annette Bertinat, 2
- Marie Malan, 2 - Marie Avondet, 2 - Catherine Michelin-Salomon, 2 - Lina Gourdin, 2 - Jean Daniel Catalin, 2 - Anna Negrin, 2 - Paul Martinat, 2 -- Albina Vinçon,
2 - Anna Galbarmi-Davit, 2 - Thérèse Ala,
2 - Lydie Simondet, 2 - MmeBacque, 2 Lévi Long, 2 - Frédéric Gallian, 2 - Amélie Giacchina, 2 - Marie Durand, 2,50 Marianne Durand-Combe, 2 - Marguerite
Eampal, 1 - David Long, 1 - Emma Long,
1 - Eachel Bertalot, 1 - Jean Godin, 1 Negrin, 1 - Soulier, 1 - Henri Godin, 1 Jeanne Catalin, 1,50 - Micol, 1 - Mme
Bovet, 1.
MILAN. L’idée d’avoir un culte mensuel, en commun, avec toutes les dénominations a pris corps. Le premier essai
a eu lieu le 26 janvier sous la présidence
du pasteur D. Eevel. L’impression a été
si bonne qu’on attend avec impatience la
seconde réunion. Nous nous réjouissons
de ce fait qui est un signe des temps
PEAEUSÏIN. Dimanche 2 février, à 2
h. pom., un nombreux cortège funèbre
partait de la Liodera pour accompagner
au champ du repos les dépouilles mortelles de Constantin Daniel, âgé de 76 ans,
frère de M. Constantin secrétaire communal. Toute notre sympathie chrétienne a
la famille affligée.
Vendredi 7 février, un autre cortège funèbre,. très nombreux aussi, partait du
village de Charvet pour accompagner au
champ du repos les dépouilles mortelles
¿6 Bonjour Susanne, âgée de 62 ans.,C’é
tait une fenaihe dont la foi vivante était
prouvée par ses bonnes œuvres. Que Dieu
console et fortifie la famille affligée. X.
PEOVO CITY. Nous avons de très
bonnes nouvelles de nos Vaudois de Provo,
sauf Clémentine Eichard qui continue à
être souffrante et qui se recommande aux
prières des frères des Vallées.
— Nous accusons réception de frs. 12,50
envoyés pour l’4sile des Vieillards de StGremain, comme suit ; Daniel Soulier, 5 Marguerite Eeynaud, 5 - Louis Eichard,
2,50. — Merci.
EOME.Dimanche9,on a introduit la liturgie nouvelle au culte principal.Grâce aux
soins avec lesquels cette introduction avait
été £jéparée, on peut dire qu’elle a bien
"réussi et a laissé à tous une bonne impression. Après le culte du soir une demi-heure
a été consacrée à la préparation de la liturgie de la fête Vaudoise qu’on célèbre le dimanche le plus proche du 17 février, cette
année donc le 16, dimanche prochain.
— La conférence de M. E. Tron à l’A.
C. D. G. sur Edimbourgh, a été fort intéressante. Parini l’auditoire on remarquait
le docteur Gibson d’Edimbourgh, le grand
ami des Vaudois, éditeur de la Voice from
Italy, et sa dame.
— Dans la salle de Via Balbo, 4, les jeunes filles du Home ont donné une soirée
de récitations et de musique qui est une
. des mieux réussies qu’on y ait vues. Parmi leS jeunes actrices on a surtout remarqué Mlle Salomon de la Tour et Mlle Tedeschi de Trieste. P.
— La semaine dernière, coincidence
étrange, se trouvaient à Eome une délégation de la Table Vaudoise et deux
de nos professeurs de notre Faculté de
Théologie, MM. les docteurs Bosio et Luzzi
Il paraît que ces deux Messieurs étaient
convoqués pour la révision que l’on se
propose de faire de la Bible, de concert
avec plusieurs autres frères qui ont à
cœur l’avancement du règne de Dieu dans
notre patrie.
— M. le docteur Luzzi, profitant de sa
visite à Eomé, a donné une conférence
très appréciée à la Faculté théologique
baptiste de cette ville.
— Les travaux pour la construction du
nouveau Temple Vaudois, Place Cavour,
et l’appartement qui y est annexé, sont à
'bon port. Il paraîtrait qu’en mai tout serait fini. M. le président Muston ne s’épargne pas, en se rendant chaque jour sur
place pour surveiller les travaux qui progressent à vue d’œil.
VILLAE. Dimanche soir, 2 c., plus de
200 personnes se pressaient dans le temple, pour entendre M. le prof. Falchi raconter, avec l’aide de belles projections
lumineuses, l’intéressante histoire du retour d’un enfant prodigue. La collecte
faite à la sortie du temple produisit frs.
8,15, destinés au Lit des Unions du Eefuge
Eoi' Charles-Albert.
— Le dimanche suivant la chaire a été
occupée par M. le prof. Attilio Jalla, qui
a arrêté l’attention de son auditoire sur la
pite de la veuve.
— Dans une réunion de l’après-midi,
MM. les professeurs Coisson et A. Jalla
ont éloquemment plaidé la cause de l’Ecole Normale, devant un auditoire très
nombreux et vivement intéressé. Dans
l’entretien qui suivit, et auxquels prirent
part 45 chefs de famille, on chargea une
vingtaine de personnes de parcourir les
différents quartiers de la paroisse, afin de
solliciter les dons de ceux qui comprennent l’utilité, pour notre peuple, d’une
semblable institution. Furent nommés
collecteurs: MM. J. J. Bonjour, syndic et
Etienne Giraudin (Subiasc-Piantà) ; Josué
Vigne, régent et Daniel Baridon (Garins) ;
Mlle Pauline Bonnet, institutrice et J. D#
■9B
Allio (Saret) ; MM. Et. Berton, assesseur,
J. P. Allio et H. Tron, instituteur (Ville- ,
Sablop) ; Mme Henri Geymonat et M. Et.
Arnaud (Oiarmis) ; MM. J. Bouïssa, assesseur et Michel Genre-Nioolet (Teynaud);
J. Eambaud, régent et Etienne Mondon
(Envérs) ; P. Barolin, assesseur et David
Geymonat7 régent (Meynets-Bessé) ; Jean
Garnier, conseiller et Pierre Frache, régent (Boudeina et Combe). Nous leur souhaitoàs à tous beaucoup de succès.
— La fête du 11 février sera célébrée,
dans notre paroisse, comme suit: à 10 h.
du mâtin, réunion des enfants de nos 11
écoles'“ dans le temple ; à midi, dîner en
commun, à la Pension Beau-Site; le soir,
à 7 heures, soirée instructive et récréative,
donnée par la jeunesse vaudoise, dans l’Ecole paroissiale. A. J.
VILLESÈCHE. Les nombreux membres de cette paroîbse qui sont à l’étranger seront bien péniblement surpris d’apprendre la mort de Mmè Catherine Marguerite Clôt née Peyret, des Clos de Eiclaret. C’est surtout à leur intention que nous
traçons ces quelques lignes.
Vendredi soir à 9 h. notre jeune sœur
était encore aussi bien que d’habitude;
vers jninuit elle se réveilla accusant de
forts maux de tête, et 12 heures après,
malgré tous les soins, elle s’éteignit tout
doUççinent dans sa 26™ année. Le départ
soudain de cette jeune épouse et mère de
famille éùt Un grand retentissement dans
la vallée. Aussi le jour de ses obsèques un
nombre tout’'à fait insolite de parents et
d’amis — non moins de 350 personnes —
se pressaient, gagnés par l’émotion, autoul de son cercueil.
Ijr défunte laisse après elle sa mère
veuve, son mari et deux petits enfants
sur lyquels nous implordns de tout notre
cœur la bénédiction de Dieu. ^ S.
'ilüvlsti* diaio RWistô.'“'''"
Sommario del Fetibraio Ì9i3,
Questioni del giorno — Note -e'Noterelie:
Le ricompense ai valorosi - La bandiera della
«Dante Alighieri» - Un autorevole giudizio
retrospettivo *ÀÌn centenario dì pace' - Movimento economico inglese - Pauperismo inglese - Un nobile addio alla vita - Postilla
etimologica: «frugale» — Rivista delle Riviste: Le cause dei disastri turchi - Una nuova
potenza europea - La flotta aerea della Francia
- Tre milioni di donne elettrici negli Stati
Uniti - 11 giornale moderno - Uno studio su
F. Le Play - Cronache scientifiche - 11 bilancio
francese e le sue rovine - 11 fallimento del
pacifismo utilitario - 11 movimento delle stelle
fisse - La guarigione della gotta - Invecchiare
« restar, giovani - La riforma del calendario
-, Le favole dei fratelli Grimm ^ La politica
estera e l’opinione pubblica — Benedek —
* Leggendo e annotando - Fra libri vecchi e
' nuovi — Notizie Bibliografiche — Fra Riviste
\i
' e Giornali.
!\ou\elles politiques.
La Chambre des députés a repris ses
travaux jeudi dernier après de longues
vacances. La permière séance est consacrée comme à l’ordinaire aux commémoTations des députés morts dernièrement,
'et vite levée en signe de deuil: Les travaux réguliers ont commencé le jour suivant. On attendait avec curiosité l’entrée
de M. Nasi, l’ex ministre condamné par la
haute cour de justice: nommé pour la
quinzième fois député de Trapani, il a cru
ÿon devoir de se présenter à la Chambre
ÿour prêter serment. La cérémoDie a eu lieu
«ans incidents. C’est maintenant la junte
^des élections qui devra dire le dernier mot
et décider si, l’élection étant valable; M.
Nasi pourra encore siéger parmis les législateurs de son pays.
Une nouvelle loi sur le notariat a été
votée après une discussion moins longue
que celle qu’on attendait. On discute
maintenant le projet de, loi sur les phar
Miuqirva
macies qui donne lieu AJbe^ÿSqnp de critiques de la part des intéressés^Le projet
date déjà deïplusietffS^aiméM; remanié
•plusieurs fois arov^ certainement au
■port. Une discussWn intére^ahte sur la
politique ecclésiastique a ren*|>lHa séance
de lundi. H s’agissait d& Môrisei
gneur Caron, archevêque de âé|^, auquel
le gouvernement n’a pas aconrl|é Vexequatur. Ce refus a produit une. grai^e^agitâtion dans le camp clérical, %4’lés dèpy®®
MM. Cavagnari et Tqnini^pnt ii^rpellé le
ministre et tâcHé de 8®’^"
vernement peut salement ù’éKéuper des
bénéfices ecclésiastiques ma» qu’E n’a pas
le droit de s’opposer à la nomination des
titulaires aux dignités et charges de 1 Eglise. M. Pinocchiaro-Aprile, mimStre des
cultes et de la justice, a soutenu la thèseopposée et défendu vigoureusement les
droits souverains de l’Etat ^ns -toutes t
les questions administrativeSj L^à'^le^cas,,';
particulier, Mons. Caron a démo^^il d appartenir à la fraction la plus in^^p^eante
du clergé temporaliste, et sâ nm^nation
à un diocèse aussi important que celui de
Gênes pourrait être dangereuse. M. Murri
a aussi interpellé le gouvernement sur le
même cas, mais il a parle très à épté de la
question, y voyant une intervention du
gouvernement dans la querelle entre les
modernistes et les orthodoxes.
La sœur aînée de Pie X, Mme Eosa
Sarto, vient de mourir à Eome. Habitant
presque eh face du Vatican elle n’a pas eu
la consolation d’avoir à son tihêŸ||, sur
son lit de mort, la présence^ sôn frère
qui était en même temps pour elle, le vicaire de Dieu^sur la terre. a
— Les nouveliy déTa""guefre%ufc©4jalkanique ne pourraient être* plus' confuses
et contradictoires. On s’est battu toute la
semaine, surtout aux environs de Boulair,
sur la base de la presqu’île de GâUipolL
Les Bulgares ont certainement ^remporté
un succès important et repousse les turcs
qui ont laissé 4 ou 5 millè'morts sur le terrain. Mais si l’on en croit les dépêches turques de nouvelles troupes ont débarqué
sur le litoral et repoussé les Bulgares, avec
l’appui de l’artillerie de la flotte. A Cia-^
talgia les Bulgares se sont retirés 6 km- ^
en arrière de la ligne qu’ils occupaient,
mqis nous ne savons pas slAla,snite. d’iinê
défaite ou d’une victoire. ?Le‘' Wianardement d’Andrinople et de Scutari continue.
Les Monténégrins ont aussi attaqué les
forts de la ville de Tarabosc sans remporter de succès décisifs. La Turquie continue
à prier les Puissances d’intervenir. Les
ambassadeurs se réunissent à Xiondxes,
mais jusqu’à cette heure ils n’ont puitmuver la formule destinée à rés'0tidrè*'lê'c'0*nflit, Les alliés balkaniques lé résoudront
eux-mêmes sur le champ de bataille.
— Le capitaine Scott, explorateur an
glais qui avait pu arriver au pôle Sud en
janvier 1912 quelques semainesaeuleiû^t
après l’explorateur norvégien ArniittdSen,
a été retrouvé cadavre avec trois de ses
compagnons. La constemâïiôn SBtr^érale en Angleterre et dans tout le moim®
civilisé. On a retrouvé dans la hutte pù
gisaient les cadavres les documents peignants des souffrances de ces hommes courageux qui ont du succomber à quelques
milles seulement d’un dépôt de vivres bù
ils auraient pu se restorer et reprendre la
route pour rejoindre le navire qui les attendait. E. L.‘
Ab. payés et non quittancés.
1911-12-13: J. D. Rivoire, Gainsvilte. !
1911- 12: Juan Negrin, Jacinto - J. D. Berger,
Id. - Em. Bouchard, Id. - D.l Bertin, Id. - Al^.
Griot. ;
1912: B. Long, Jacinto - P. Davyt, Id.J »
Avondet, Id. - D. Clapier, Utah (reçu un 4h*
qui va p.r 1912 - reste à payer 1913). ;
1912- 13: D. Baridon, Texas. ‘ !
1913. Adolphe Decker, Gênes - D. Joui|e,
La Tour - J. Travers anc., Id. - Mme WeÎr
zecker, Id. - AlphonK» Robeit, Utah - Susan|o
Bounous, New-Jersey - John Long, Valdes6>
Stephen Perrop, Id.,-.Pe,l«r .Tçojl,.I4<.î: JiUJq.
Bounous, Peumian - D. Soulier, Provo City D. Büffa, Napoll - P. Ribe\ Prâruiti|r^ - JB^g.
Reynaud, Provo City - L. Richard,*id. * Cinq
ab. p.r «Etranger» du Comité Evang.. -r,W*
Gibson, Edimburgh - D. Pagetto, S. Vincent Hermanos Hugon - J. Geymet, Oneglia.
C.-A. TkGN, Bir^cteur-respoimi^le,
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