1
Cinquantième année.
18 Septembre 1914
----- .
Élu«
HMMai
N. 38.
WSSitfUfiBBHn
îfT.f:
L ECHO »ESI VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’âbonnemeiit par an:
Vallées Vàndoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr.
Etranger ........ i........ . »
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . »
Allemagne, Autriche-Hongrié, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Poetai selon Accor d de Vienne . . . . »
3,00
3,00
On s’abonne: à Torre Pellice an bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine: dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs. *
L’abonnement se paya d’avance.
Pour tontes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie AlplnCi
concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction àM. C.-A. Trom, past.. Torre Pe/Hce,
et pour l’Administration à M. J. Coïssom, prof., Torre Pelliet.
Tout changement d’adresse coûta 15 centimes, sauf ceux dn
commencement de l’année. .
Les changements non accompagnés de la somme de 16 eant.
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...^., dignes de louange, occupent vos pensées. (PMI
SOMMAIRE: Synode de 1914 — Les Vaüdois et la guerre
— Chronique vaudoise — Nouvelles politiques.
• L’Ecole Normale et le Foyer
SYNODE DU 1914.
{Suite).
.MERCREDI. La séance commence
sous la présidence de M.r le prof. Comba,
qui lit le chap. ni aux Colossiens. Après
le culte, la présidence est assumée par le
vice-président docteur Robert Prochet.
Après la lecture du procès-verbal, M.r
F. Rostan donne lecture du contre-rapport du Comité d’Evangélisation, accueilli par des applaudissements.
On se réjouit à propos de Savone, de ce
que font les membres de l’Eglise pouf la
caisse centrale. Il serait urgent de placer
dans cette localité un évangéliste à poste
fixe. M.r Giampiccoii répond à ce sujet à
MM. Janni, Muston et C. A. Tron.
San Remo. À propos de cette Eglise,
M.r T. Longo fait l’éloge du culte d’après
la nouvelle liturgie et il est appuyé par
M.r Giampiccoii.
Como. M.r B. Revel donne des détails
sur l’œuvre initiée par M.r le feu pasteur
Silva à San Fedele d’Iniélvi et sur le culte
qu’il présidait dans cette locaâté pendant la saison d’été.
Firenze (Via dei Serragli). M.r J. Tron
s’étonne un peu que cette Eglise se
trouve constituée comme elle est, sans
qu’il y ait entente avec le Comité. M.r le
docteur Meynier déclare que l’accord a
eu lieu. MM. Giampiccoii et prof. Rostagno ajoutent d’autres explications, établissant le fait qu’un des professeurs Soit
le pasteur de l’Eglise, les deux autres collègues prêtant volontiers leurs services.
M.r le pasteur A. Muston ajoute encore
d’autres explications à ce sujet.
Firenze (Via Manzoni). M.r L. Rostagno loue la marche de l’Eglise qui est en
progrès.
Sardaigne. M.r A. Muston exprime le
désir que, si possible, le Comité veuille
placer dans cette île un ouvrier, vu la
mort de M.r Clerico. M.r Calvino croit
que la meilleure localité pour y établir un
ouvrier à poste fixe serait Sassari, centre
d’où il pourrait rayonner.
Rome. M.r le comm. Piovanelli rappelle qu’il y a 25 ans qu’il eut le plaisir
de venir pour la première fois au Synode.
Il a toujours été béni toutes les fois qu’il
eut le privilège d’y intervenir. Il se ré■jouit aussi de l’inauguration du nouvéau
• temple, mais la responsabilité du Comité
ne fait que s’augmenter. Le pasteur provisoire a fait tout ce qui dépendait de lui
pour le progrès de l’œuvre, cependant il
est regrettable qu’il n’ait pas pu consigner l’Eglise à son successeur telle qu’elle
était quand il a été appelé à la diriger.
Il est regrettable qu’on ait aboli la liturgie, malgré un referendum, en laissant
subsister quelque chose d’hybride. C’est
aussi étrange qu’on ait fondé un cercle,
puisque il existait déjà l’Union Chrétienne. Le docteur Rocchi explique le
fait de la liturgie, qui est une conséquence
de la décision du Conseil d’Eglise.
M.r Giampiccoii rend le meilleur témoignage à l’activité de M.r Bertinat à
Rome, qui s’occupait avec zèle aussi de
la jeunesse.
M.r l’avocat Piacentini est heureux de
se trouver pour la première fois membre
du Synode. Il se déclare partisan du cercle Pietro Valdo, qui n’a rien fait pour
nuire à l’Union Chrétienne, puisque tous
en sont membres et des plus actifs. L’Union a un but et le cercle en a un autre;
ce cercle était senti comme une nécessité.
M.r Bertinat, à son tour, explique
quelle a été son attitude dans son activité à Rome.
M.r B. Léger loue le cercle Pietro Valdo
qui à l’occasion de l’inauguration du temple de Rome, a fait tout ce qui dépendait
de lui pour bien accueillir les étrangers,
en faisant les honneurs de la maison.
M.r ring. Garnier rend un bon témoignage à l’Eglise de Bari et à son conducteur.
Sicile. M.r Falchi se réjouit du progrès
fait en faveur de la fondation de l’Asi/e
des vieillards. M.r D. Peyrot rappelle l’initiateur de cette œuvre, M.r Deodato,
continuée par M.r Fasulo, lequel croit
que Dieu la bénira.
SÉANCE DE L’APRÈS-MIDI: Huís
clos.
SÉANCE PUBLIQUE À 5 HEURES : Le Synode vote l’ordre du jour de la Commission d’examen sur le Rapport de la Table.
Messine. M.r Fasulo conteste l’observation faite par le rapporteur sur le droit
ou non de mettre à part une partie de la
collecte pour former un fonds de réserve.
Pachino. M.r Fasulo donne des informations sur l’ouvrier de cette Eglise, auquel il rend le meilleur témoignage.
M.r David Bosio déplore que le rapport sur Palermo soit aussi pessimiste.
Faire des comparaisons est toujours chose
déplorable. M.r Fasulo donna des éclaircissements à ce propos.
Vallecrosia. M.r Giampiccoii remercie
sincèrement M.r le docteur D. Miller pour
ce qu’il a fait pour la construction de
l’appartement du pasteur et pour les réformes apportées à l’Asile.
À propos de la Luce M.r D. Peyrot remercie son directeur, mais lui recommande la prudence et la neutralilé. Maintenant, en temps de guerre, la prudence
'"r Ÿ
s’im^se vu que notre Eglise est en bonne
harn|iiniè avec les chrétiens de* toutes les
natic nalités. MM. Giampiccoii et Calvino
appuiéht fortement la recommandation.
M.r Îelli, directeur de la Liice, explique
les (SÎTicultés d’un directeur de journal.
MM.t^Gîampiccoli, H. Rivoir, Falchi et
d’aubes parlent sur le même sujet.
te r ' ; ■ ■
JÉUDI: M.r le Président ouvre la séance%n lisant le Psaume cxxi et 1 Cor.
ii; ort chante et on prie. On donne lecture
des ^rbcès-verbaux, après quoi on reprend la discussion sur l’œuvre d’évangélisat^n. M.r Giampiccoii aborde la grande
ques^n financière qui doit préoccuper
l’EglIsé en présence des moments si difficile!'ijiie nous traversons.
M.l k. Muston s’unit à M.r Giampiccoii
pourfittouver que le moment est gravé.
Il passe en revue ce qu’il a fait comme
président au point de vue financier.
M.f C. A. Tron indique deux champs
qu’of^peut visiter pour nous venir en
aide èn face du danger et^éttstrité faire un
appel à chaque inembre des EgliseS.
M.r H. Bertalot tient à déclarer ^ue les
Vallées seront solidaires avec l’évangélisation,
M.r B. Revel réclame des économies et
croit que la suppression des écoles s’impose. '
M.r le prof. A. J alla croît que cette
crise est providentielle; les Vallées doivent faire davantage.
M.r D. Gagdou n’est pas favorable à la
suppression des écoles qui, dans certains
casi marquerait la mort d’une Eglise.
M.r Fasulo croit qu’il faut être d’une
grande prudence dans la- voie des économies. Lui aussi est contraire à la suppression des écoles.
M.r le Modérateur relève le fait que si
la difficulté existe pour le Comité, elle'
existe aussi pour les Vallées qui ont un
déficit pour les différentes œuvres. C’est
le cas de crier à Dieu qui saura entendre.
' Délégué des Eglises-sœurs:
Le rev. docteur Miller a reçu le mandât de la députation par dépêche et est
heureux qu’il en soit ainsi, puisque à
cause de la guerre, ses collègues étant em—pêchés d’intervenir, il peut saluer l’Eglise
Vaudoise au nom de toutes les Eglises
d’Ecosse. Il souhaite de tout son cœur la
paix à l’Europe qUi est en guerre, et il
prie pour que la guerre disparaisse au
plutôt et que la paix retourne. Il lit une
lettre du docteUr Dykes Show, le secrétaire de l’Alliance Presbytérienne, qui
salue l’Eglise Vaudoise qu’il aurait désiré
visiter cette année. C’est d’une autre paix
qu’il entend parler, de la paix dans l’Eglise. Il arrive trop souvent que la discussion éclate au sein de l’Eglise, entre
pasteurs et membres. Il cite le fait d’un
général américain qui pardonne un ennemi, et la paix est revenue au sein de
TEglise. Chaque Eglise a besoin de la
paix. Moi aussi je vous dis: Paix, paix.
Tout comme un Israélite aimait la maison de Dieu, vous aiinez vos belles Vallées, centre spirituel, afin que la lumière
se répandit dans toute Tltalie. Je vous
apporte mes meilleurs vœux; que Dieu
bénisse votre Eglise et que Son Esprit
soit dans le cœur de chaque membre. Dieu
est fidèle. Point d'abattement et confiance
en Dieu. Ayez tous le même sentiment.
M.r Lagéard, missionnaire: C’est un
privilège que j’ai, de représenter la Société des Missions de Paris. Malheureusement deux autres délégués manquent
à l’appel: MM. Allier et Louis Appia.
Nous traversons une grande crise, mais
l’adversité est souvent plus utile que la
prospérité. Sommes-nous à' la veille d’une
faillite ? Non, Dieu est là. L’Eglise ri*a
pas achevé sori œuvre.’ La Mission de Paris se trouve comme’ paralysée: pas de
départs et isolemerit. Cependant, comme
en 1848 et en 1870, Dieu à été avec nous,
il lè àéfa enchile ^àüj’ôûfd^lfiuL’ CélÆ^
sera le thermomètre de notre vie chrétienne. Il y a trois millions de payens convertis et six millions de catéchùiriènes ;
ces convertis indigènes savent donner,
puisque chaque année ils contribuent 125
millions. Je vous remercie pour la piart
que vous avez dans Tbeüvfe du Zariibèze.
M.r Ravazzini, représentant l’Eglise
méthodiste Episcopale d’Italie: Il me
suffirait de vous serrer la main pour vous
dire ce que nous pensons à votre égard.
Nos Eglises sentent le besoin d’union entre nous et vous. Cette délé^tion n’est
pas un vain mot ; c’est une réalité, et le
8 février, à l’occasion de l’inauguration
de votre teiriple à Rome, nous étions là
avec vous. Soyons unis et solidaires, unis
dans la foi et" l’action comme dans la
prière. Que le Seigneur vous bénisse.
M.r Comba, président: M.r Miller, M.r
Lageard, M.r Ravazzini, vous êtes des
nôtres.
M.r Miller, combien nous sommes heureux que vous représentiez toute l’Ecosse. On parle d’alliances, il -y en a une
qui est réelle, celle qui existe entre notre
Eglise et la votre pour résister au mal.
Nous vous remercions de ce que vous
avez fait et nous sympathisons avec vous
dans l’heure solennelle. Oui, nous désirons la paix et nous faisons ce qui dépend
de nous pour la réaliser.
M.r Lageard, nous vous remercions
pour les nouvelles que vous lious apportez. Nous ferons ce qui dépend de nous
pour être avec vous dans ce moment de
crise. Que l’adversité nous conduise au
réveil spirituel.
M.r Ravazzini, nous vous sommes reconnaissants. Votre désir est le nôtre;
oui, nous désirons être unis, car nous
sommes frères sur le même champ de
combat, ■
2
*} i€:l
:iijíií ufî‘
:•— Nous aurions dû avoir au milieu de
nous le docteur Gillies, orôdérateür ;pres"bytérien d’Angletepfé, leij(|^octeur Dyker
Shaw, le représe^éànt des Eglises Libres
, dé France, M.r Eaul^'Barnaud, mais nous';
'comprenons ces absences.
. '"M.r Falchi remercie les deux administrations qui ont placé la question financière devant le Synode. Nous désirons
augmenter les contributions, suivons
l’exemple des Unions Chrétiennes qui fixent une somme à trouver pour chaque
district,
M.r Calvim n’aimerait pas voir disparaître les écoles. Ne supprimons pas nos
postes, mais visitons.
M.r H. Pons se réserve de parler plus
longuement sur le sujet. Il nous faut aider le Comité, mais n’oublions pas le dé«ficit qui'pèse sur le budget des Vallées;
visons à l’indépendance financière des
églises des Vallées.
M.r H. Berialot se prononce pour le
maintien des écoles et des oeuvres de
bienfaisance.
M.r B. Revel relève avec reconnaissance
ce qu’a déjà fait la paroisse de Turin, en
souscrivant pour l’oeuvre d’évangélisation.
M.r Giampiccoli s’unit à ce que vient
de dire M.r Revel. Il remercie la Commission d’examen pour le bon esprit qui l’a
guidée. Il insiste sur le fait de la prudence
dans l’économie; on ne pense pas à abandonner un seul moyen.
M.r Bonnet: nous sommes tous d’accord à faire de plus pour notre œuvre d’évangélisation, mais il faudrait avoir des
' occasions pour entendre parler de cette
œuvre.
M.r Rostan, rapporteur, est heureux
que le Comité ait eu des égards pour M.r
Muston comme ex-président. Le repos
qui lui a été accordé a fortifié sa santé.
M.r 4‘ n’est pas d’ayis d’en
courager les pasteurs qui ont 35 ans de
service de se retirer, surtout si la santé
est bonne; on le comprend pour ceux qui
sont faibles. Un moyen à indiquer serait
de dire aux jeunes avant de se marier, de
patienter pendant quelques années.
Jeudi après-midi: M..t Muston
observe que à propos des anciens évangélistes, plusieurs n’ont pas été admis régulièrement à l’examen pour l’admission
dans la catégorie.
M.r Giampiccoli n’est pas du même
avis; il n'y a plus d’évangélistes, mais des
anciens-évangélistes.
L’av. Piacentini se réjouit des contributions de l’Eglise de Florence, Via dei
Serragli, et souhaite qu’elle puisse verser
une somme plus forte à la caisse centrale.
Commission des Institutions Hospitalières.
M.r le docteur Robert Proehet présente
le contre-rapport des Institutions Hospitalières.
M.rleprof. A. JaHa demande des explications sur la position du docteur Cardon au Pomaret.
M.r le prof. Ribet remercie le ràpporteur pour l’esprit qui l’a dirige dans ses
appréciations. Il répond au sujet dû docteur Cardon. La crise financière pourrait
menacer les intérêts de l’hôpital comme
celle du Refuge. Cependant la Commission n’a pas en vue de réduire le nombre
des lits où des malades.
M.r D, Gaydou demande des explications sur le don Davit à l’hôpital de la
Tour, explications qui sont données par
M.r Ribet.
Ecole de Théologie.
M.r Vgo Janni lit le contre-rapport sur
l'Ecole de Théologie.
M.r le prjf. Comba demande qu’un dl
manche par an soit mis à part pour prier
et parler dans les Eglises de l’Ecolfe^ df
Théologie. .J ,
M,r A. Muston reconnaît que
XRégmts-Evarig4listes ne prospère pa^a^^
tuellement, mais espère encore pour l’aveniri - , 0 A
M.r Giampiccoli ne croit pas que l’école puisse aller de l’avant si elle ne prospère pas davantage, vu qu’il s’agit de
rappeler le; nom honoré du docteur Matr
thieu Proehet. D’autre part on ne* peut
admettre que ceux qui ont donné preuve
d’une foi éprouvée.
M.r Janni est tout à fait contraire à
l’école, étant donné le but que nous nous
proposons en Italie.
M.r C. A. Tron ne croit pas qu’il soit
sage pour le moment, a’ajouter une chaire
de philosophie»
M.r Janni répond qu’il ne s’agirait pas
d’avoir un professeur régulier pour cela,
mais une personne chargée de ce cours.
M.r Giampiccoli présente un ordre du
jour pour exonérer le prof. G. Rostagno
de l’enseignement de l’histoire ecclésiastique pour un an et lui confier l’œuvrp de
Piazza Cavour à Rome. Il peut y avoir
des difficultés, mais non pas insurmontàbles. |T
M.r Piovanelli croit que le moment est
arrivé de transférer la Faculté de Théologie de Florence à Rome, dans l’intérêt
de l’œuvre.
M.r Giampiccoli a examiné la question
sur laquelle, pour le moment, to:ut le
monde n’est pas d’accord. Notre Ecole
de Théologie est une des plus belles Institutions de notre Eglise, laquelle ilsfaut
savoir utiliser, si l’œuvre de Rouie requiert un aide extraordinaire. .
M.r A. Musfon déplore l’absenQf d’^
doyen de Théologie qui pourrai% lui
aussi, donner des explications sur qf sujet si iiuportapt., 1. i, il .
M.r l’avocat Piacentini se réjouif d’entendre ces bonnes nouvelles. ^ j .
M.r B. Léger a connu la proposition du
Comité et accompagne avec ses meilleurs
vœux le prof. Rostagno dans son oeuvre
de Rome.
M.r le prof. Comba explique l’absence
du docteur Luzzi et croit que le transfert
de M.r Rostagno à Rome dépend du Conseil de Théologie d’accord avec le Comité.
M.r J. Tron est d’avis opposé.
JEUDI SOIR: De 8 heures à 10, l’assemblée synodale a examiné les modifications apportées à la Constitution et
aux Réglements.
VENDREDI: À 8 heures précises, sous
la présidence de M.r Paul Calvino aidé
par iVl.r C. A. Tron, a lieu un service de
Sainte-Cène, auquel prirent part un
grand nombre d’amis et la majorité des
membres du Synode. Suit la lecture des
procès-verbaux, après quoi Tà Commission ad referendum sur le projet ;de la
nouvelle liturgie lit son rapport. La Commission exprime sa protonde reconnaissance à tous ceux qui ont travaillé avec
compétence au nouveau projet de liturgie.
M.r Rasulo.iuii quelques observations
auxquelles répond M.r Ugo Janni.
La proposition de la Conférence du
premier district d’ajouter la condition à
Vélectorat le devoir de fréquenter les cultes,
donne lieu à une discussion à laquelle
prennent part MM. C. A. Tron, Falchi, A.
Muston, Giampiccoli, Fasulo, B. Revel,
B. Léger, Ribetti, J. Bonnet. La proposition est approuvée.
M.r le proi. Bosio, président de la Commission des propositions, présente les propositions suivantes;
Le Synode autorise le prof. Rostagno
à se transférer à Rome pour y exercer
son autorité comme pasteur, étant rem*
placé temporairement à Florence pendant son absence. ^ ,
Synode autorise qu’un dimanche ’
par an soit consacré à VEcole de Théologie,
fau culte public. .
Le Synode autorise la Table a accepter
d’une manière définitive pasteur émérite
quiconque en ayant le droit en ferait la
demande pendant l’année.
Le Synode charge la Table d’étudier
la question des finances, en cliargeant une
Commission pour l’examiner à fond et
effectuer les collectes nécessaires d’une
manière pratique.
Le Synode charge le Bureau d’exprimer sa sympathie aui^ familles frappées
par le deuil.
SÉANCE DE L’APRÈS-MIDI.
Table: Sont élus: Modérateur, B. Léger
— Modérateur-adjoint, C. A. Tron — Secrétaire, Ph. Grill — Assesseurs, C.
Decker et David Jahier.
À ce point on vote un ordre du jour
pour déclarer aux amis de l’étranger quels
sont les sentiments de l’Eglise vis à vis
de nos amis de l’étranger dans cette lutte
fratricide entre les peuples de l’Europe.
Comité d’Evangélisation: Sont élus;
Président, E. Giampiccoli — Membres,
G. Tron, G. D. Buffa, G. Fasulo, E. Meynier, F. Rostan, V. Perazzi.
Instituts Hospitaliers: Jean Bonnet.
Théologie: docteur Grill, E. Jalla.
Le Bureau désigne comme prédicateur
d’office pour le 1&13 M.r E. Giampiccoli;
suppléant, B. Soulier.
Les Actes du Synode sont lus et approuvés.
M.r B. Léger remercie le Bureau.
M.r le Président adresse quelques paroles de remerciements, heureux que tout
se soit bien passé. Que le Seigneur soit
béni pour avoir dirigé tout d’une manière
tranquille. Reste le grand moment actuel
mais Dieu sera avec nous et nous bénira.
Il saura nous protéger, mais soyons unis ;
pensons à la responsabilité de nos Administrations. Dieu veuille qu’en revenant
ici, nous y revenions avec la paix assurée,
et que le Synode de 1915 soit un Synode
de paix. — Et que du mal nous trouvions
le bien.
D’abord: je déplore les articles iiripriidents- de La Luce. '
: Dans notre petite; Eglise Vaudoise nous
Ifiuissons'd’une grande liberté d’opinion
et de parole ; chaéun peut dire sa pensée
sans crainte d’être taxé d’hérésie si die
n’est pas celle de la majorité.
Chacun de nous devrait cependant se
souvenir que nous ne devons pas abiiser
de cette liberté et en faire une cause’de
division par des jugements téméraires
contre nos frères én la foi, La vérité ne
LES VHUOOIS ET LA GUERRE.
Sous ce titre deux articles véhéments
ont paru contre les 'Vaudois « qui ont reçu
de si nombreux et abondants secours de
l’Allemagne depuis des siècles, et surtout
par le moyen de la Société Gustave-Adolphe ». Nous sommes accusés à propos de
certains articles de La Luce dont les auteurs, des pacifistes légèrement utopistes, portent seuls la responsabilité (articles qui du reste ont déjà été réprouvés
par nos Administrations), d’avoir indignement et infâmement calomnié l’Allemagne: d’avoir comparé l’empereur qui
prie pour que Dieu donne la victoire à
son armée, au brigand qui implore la madonne avant de faire son coup.
Les pasteurs vaudois qui ont été envoyés par le Comité d’Evangéiisaiion
pour collecter en Allemagne sont priés
d’éviter aux amis d’outre Rhin la douloureuse surprise d’une rencontre, dans le
cas où nos Administrations ne donneraient pas un solennel démenti aux autéurs des phrases incriminées.
L’indignation soulevée contre nous, a
valu au soussigné de nombreuses protestations des frères d’Allemagne, et comme
il est invité personnellement par le Reichsbote à s’employer à mettre les choses à
point, il croit de son devoir d’adresser à
notre journal vaudois L’Echo, les lignes
qui suivent : C’est une triple protestation
que je crois devoir faire ici.
doit jamais être séparée de la charité chez
les disciples du'Christ. ^
Je suis parfaitement assuré de la bonne
foi des auteurs des articles de La Luce:
Ce n’est pas contre l’Allemagne ni contre
l’empereur qu’ils protestent; mais ;contre la'guerre. ' ? '
Ils en ont fait autant lorsqu’il s’agissait de notre guerre italienne de la Lybie.
Mais la manière dont ils le font, les jugements arbitraires qu’ils-mettent en jeu
nuisent à la cause du vrai pacifisme. Tous
les pasteurs vaudois sont pacifistes, et déplorent comme moi le sang versé, même
par nos pères, lorsqu’ils ne faisaient que
défendre leurs familles et leurs libertés
les plus sacrées.
Chargé en 1889 de prononcer le discours historique à Balsille, mon cœur saignait lorsque j’ai dû raconter le massacre
des otages fait sur le pré même où j’adressais la parole à mon peuple, La vérité ne
devait pas être cachée: Pacifiste ! oui, je
le suis : mais je crois pourtant que c’est une
utopieMangereuse d’affirmer que la guerre
pourra être abolie aussi longtemps que le
péché régnera dans le cœur de l’homme,
et que Christ ne sera pas tout en tous.
La guerre la plus terrible n’est peutêtre pas celle où l’on voit le sang couler;
mais celle pù l’égoïsme, l’orgueil, l’ambition, la haine, ravariee, l’esprit de coterie, la révolte contre,,toutei autorité arment les cœurs des hommes contre les
frères. Or d’une manière pu de l’autre les
pacifistes exaltés, intolérants (Dieu merci
ils sont rares: mais il y en a), suscitent
cette guerre et mettent la divison dans
les familles, les églises et les peuples.
Je ne veux pas accuser les prosateurs
de La Luce de tant de méfaits; mais qu’ils
me permettent de leur dire avec toute la
charité possible: leurs imprudences, ont
jadis et maintenant encore, comme nous
en avons la preuve évidente, attristé bien
des enfants de Dieu. Au lieu de tomber,
llamberge au vent contre les personnes et
surtout, contre des bienfaiteurs comme
l’ont été pour notre peuple ces « Hphenzollern », ils auraient meilleur gain de
cause à attaquer dignement les principes,
qu’ils réprouvent.
Ma seconde protestation est encore contre nos frères de La Luce, qui accueillent
trop facilement les racontars des journaux et les nouvelles qu’ils donnent sur
les cruautés , commises dans- ce cas par
1 armée allemande. Les nombreuses communications que je reçois de l’Allemagne
assurent que ce sont là des calomnies, et
accusent au contraire leurs ennemis.
Quant à moi qui suis strictement neutre
et félicite ma chère patrie de l’être, en demandant à Dieu qu’elle puisse le rester
jusqu’au bout, je n’accuse ou n’excuse ai
les uns ni les autres, mais je m’en remets
à Celui qui juge justement et qui rendra
à chacun selon ses œuvres. ; *
Nous, Vaudois, qui avons des parents,
des frères et des amis si chers en France,
en Angleterre et en Allemagne, ne devons
pas accueillir comme « parole de l’Evangile » ce que les journaux racontent, et
nous déviions nous abstenir de rapporter
dans nos journaux religieux tout ce qûi
peut blesser nos frères.
' i
3
r-i^
I
I
-4
Enfin, ma troisième protestation consistera en' une parole^ ‘affectüéüse mais
franche pour nos frères d’Allemagne, qui
'■’ont cru devoir publier dans lè Reiçhàbote
les deux articles si violent^ contre les
Vaudois.
J’ai un grand nombre d’amis et de pasteurs bien chers et fidèles parmi les Allemands. Je voudrais leur dire : Quand il
y a près de cinquante ans je me rendis
pour la première fois, envoyé par mes
pieux parents, pour mon éducation, chez
les frères moraves, je ne pensais pas que
'j’aurais acquis une si profonde affection
pour votre peuple. C’est à Kônigsfeld
(Baden) que j’ai appris à connaître ce
Sauveur qui,nous a enseigné à nous apîpeler du doux nom de frères et à nous aimer comme tels, quelle que soit notre nationalité !
Aussi ne m’en voudrez-vous pas si
j’affirme qu’il n’est pas juste d’accuser
ou de juger tout un peuple d’après un article de journaul écrit par l’un de ses
membres. — M’approuveriez-vous si je
voulais rendre l’Ailemagne responsable
des articles publiés contre ma patrie lors
de la triste guerre de Lybie, dans vos
journaux, même vos journaux religieux ?
Mon Eglise m’a envoyé plusieurs fois faire
un voyage de collecte en Allemagne, depuis 1906. En acceptant cette mission,
aussi délicate que difficile, je ne croyais
pas faire œuvre de mendiant, mais de
collecteur, comme la faisait l’apôtre Paul.
Partout j’ai été reçu comme un frère ! Je
puis dire que de notre côté, tous les frères
allemands qui sont venus chez nous y ont
trouvé des cœurs et des maisons ouver-.
tes. Pour ce qui me regarde, quelle que
soit l’attitude que rAliemagne prenne
vis à vis de nous, il continuera à en être
ainsi. Mais il me serait bien difficile d’acceftfertenegre ipie fois 1^ mi|sion ;ÿg;coliecteur chez vous après les articles du
heichsbote. ' ; f ' ■ '
J’ose pourtant espérer que vos collègues allemands d’Italie, les membres de
la Deutsche Pfarrconferenz, qui connaissent les Vaudois de près, démentiront
eux-mêmes le jugement peu justifié porté
sur notre compte. Je l’attends de leur
loyauté. Non: les Vaudois ne sont pas
plus antigermains qu’ils ne sont antifrançais ou antianglais. Ils tendent une main
fraternelle à tous ceux qui aiment le Seigneur Jésus.
Turin, le 15 septembre 1914.
M i i David Peyrût.
L’Eeole Normale et le Foyer.
Nous sommes heureux d’annoncer la
réouverture du Foyer de Torre Pellice,
adjoint à l’Ecole Normale, pour le 15 octobre. Personne n’ignore les nombreux
avantages d’une telle institution, où à
coté-des soins matériels, nos jeunes filles,
sous une direction éclairée et intelligente
se sentent suivies non seulement dans
leur développement intellectuel, mais
dans leur éducation morale et spirituelle.
Nous rappelons également que le Foyer
ouvert tout spécialement pour les étudiantes de l’Ecole Normale, le sera aussi
et aux mêmes conditions, soit 40 frs. par
mois, pour toute jeune fille fréquentant
une institution scolaire quelcoirque, gymnase, écoïles communales, etc. De même
que l’année dernière, les jeunes filles des
environs pourront obtenir au Foyer le repas de midi ou simplement une soupe sur
inscription prise au jour le jour.
An Foyer seront admises aussi comme
pensionnaires, mais à conditions spéciales, les dames et demoiselles étrangères
qui Voüdfaieîït séjourner à la Tour pour
l’étude des langues.
Et .encore une fois nous adressons aux
parents un châleureux appel popr les.engager à'ptofitèr des nombreux moyens
mis à leur disposition pour faciliter l’étude à leurs enfants, répondant par là à
l’effort qui a été fait pour.eux, pour le
bien et le développement intellectuel et
moral toujours plus grand de “nos populations. - , ^
Noiïs Jne ^pouvons qu’appuyer fortement qui nous envoie ces lignes et recommander’de grand cœur le Foyer que nous
devons considérer un vrai privilège placé
à notre disposition pour nos jeunes filles.
Envoyez-nous des élèves à l’Ecole Normale, qui trouveront au Foyer tout ce
que l’on peut désirer de mieux. NoUs
adressons cet appel à tous: aux Vaudois
et aux amis du dehors. La Rédaction.
CHR0NIÛ|^UD0IS£
LA Tour, samedi, comme cela avait
été annoncé, a eu lieu la retraite pastorale. À neuf heures précises, sous la présidence de M.r B. Léger, on commença le
culte par l’invocation, le chant, la lecture
de la parole de Dieu et la prière. Après
quoi M.r le pasteur G. A. Tron s’adressa
à ses 38 collègues présents en faisant connaître quelques-unes des difficultés du ministère pastoral, qui se trouvent dans le
cœur du pasteur, auprès de sa compagne,
dans la famille, dans les masses composées 'd’ennemis déclarés de l’Evangile,
d’indifférents et de chrétiens, des moyens
à employer pour attirer ceà masses à
.Christ, en agissant sur la Jeunesse et sur
les chrétiens qui sont appelés à travailler
pour le- Maître. Plusieurs prières furent
adressées ensuite à Dieu, et plusieurs autres exhortations suivirent. ...Dâns:il’après-®idî, sous la présidence
dé M.r B. Revel, eut lieu unë autlé réujûoiyavec4e.,mê^e ordr^^ dans.yJaquelle
M.r le pasteur Ernest Giampiccoli parla
des /'éâponsaÿi'Zi/és du pasteur et de ses
tentations.
— La chaire de la Tour a été occupée
dimanche dernier par M.r Giampiccoli,
leqùël pfêchà sur ces paroles: « À celui
qui a beaucoup reçu il sera beaucoup redemandé », appliquant ce verset à la vie
spirituelle. Une assemblée énorme se
trouvait là pour entendre notre collègue,
et nous remercions Diéu qu’elle fut là,
car elle a pu saisir la grandeur de la responsabilité qui pèse sur nous.
Dans l’après-midi, à 4’heures, les porteâ de notre temple s’ouvraient de nou-.
veau pour livrer passage à 400 personnes .
environ, a'ccourues dé Saint-Jean, Angrogne, Villar, Bobi et la Tour, pour entendre les appels de MM. le pasteur Jean
Bonnet qui parla sur l’enfant prodigué
qui s’éloigna de la maison, ét le professeur
Jean Rostagno qui traita ce sujet: « Celui qui persévérera jusqn’à la fin sera
sauvé », faisant voir quels sont les obstacles que nous rencontrons pour persévé-.
rer, c’est à dire la persécution, le mépris,
la haine, mais aussi les encouragements,
à savoir la fin et le salut.
Une collecte en faveur de l’Evangélisation produisit la somme de fr. 64,10.
Le soir à 8 heures, malgré un léger Vent
d’orient, la salle synodale se trouva encore bondée. Sous la présidence de M.r le
prof. Comba, nous entendîmes successivement M.r E. Corsani parlant de Tar-s
mure du chrétiên; Simeoni, du témoignage; J. Bertinat, de l’exemple du chrétien; et enfin M.r Giampiccoli, de la vie
chrétienne de l’enfant d,e Dieu. MM. le
prof. Comba, D. Peyrot, T. Longo et C.
A. Tron adressèrent à Dieu Une prière
chacun. Cette réunion, tout à fait familière, a été un véritable succès et clôtura
admirablement ce que nou& pourcions
àppe^.jW-trfi, ,Êourte.^aiiiKe/if^^ . chréiienTi^,;N£is
ait é^é ainsi, car c’est un encouragement
pouiitous à persévérer dans le travail, la
foi ejla pri^l^hàcûïi, s|m|;h^']|
d’aêlivité, |^^d^a'|n |^jère^V|ci$ùii
sir, * souvenant de ces beaux moments
passes ensemble dans la communion ayec
Dieu. ^
—- Samedi à (Jeux h. ont eu lieu les obsèqu !S de J. Jacques Tron, de l’Armarià,
dééé lé à l’âge de 56 ans. Un grand cortège fa suivi ses dépouilles mortelles jusqu’à^ champ du repos. Nous exprimons
à la "(ieuve et aux parents bptfesÿmpathié
chrétienne.
s4iNT-JEAN. La Société du Printemps remercie très cordialement toutes
les arables personnes qui ont pris part,
soit <^mme artistes soit par leur présence,
au céncert de vendredi passé..; f ' ' .
VÎLLAR. Nous avons èu la visite, ces
deux* derniers dimanches, des pasteursévangélistes MM. Buffa, de Naples, et
Rostagno de Rome, qui nous ont donné
deux bonnes prédications. Le premier
a pdrlé eh langue italienne, sur Esaïe
xLiii, 4: Tu es précieux à mes yeux, tu es
honQ.'é, et je t’aime.-Le second a prêché en
langi le française, sur Psaume xmi, 3 : Moti
âme a soif de Dieu, du Dieu vivant. En
outf<, M.r Buffa nous a donné, dans la réunionide l’après-midi, de très intéressants
détaJssur l’œuvre d’évangélisation que
l’EgLse Vaudoise 'poursu®? danXii’ItMié
méripionale. ‘ '
— Dimanche dernier, l'Union Chrétienre de Jeunes Filles, réunie en séance
extn ordinaire, a reçu dans la salle habituel! ! des séances toute enguirlandée deverd ire, plusieurs de ses anciens membres; actu'éliemefttéa yacanèeVcrti ehisé^
jour lu Villar. La joyeuse fête, à laquelle
ofit assisté une quarantaine de personnes,
c(ihtfibüera, certainement, à resserrer les
i \ ^ ■
liéïiS d’aiîeellon ïCbrétijçpnç .quy unissent
nés jeunes sœurs de la paroisse à celles
qn^les nécessités de la vie poussent à
s’ètablir-momentanément à.l’étranger,.
'un NsricenUdü jouiSaJ a
caïn TAmldo, ..nous apprend, que. M.lle
Hélène Caïrus, de Cucuruc, missionnaire dans l’Eglise Italienne de Pittsburgh, Pa, vient de (juitter la congrégation de East Liberty où elle a travaillé
avec zèle et succès pendant deux ans
enviton,~ pour se rendre à New-York;
Dans une .soirée . d’adien,„.le,pasteur.
et'Unë dame influente de l’Eglise exprimèirenl; a M.lle Caïrus leur affection profonde,œt leur vif regret de la voir partir,
■et lui offrirent, comipe sonyenirjj.au noin
de là Congrégation tbüt êntîére';’ un beâù
bracelet en or. ' “
Nous sommes heureux de voir nôtre
jeune sœur du. Villar si appréciée à
l’étranger et nous nous unissons à ses
amis pour implorer les bénédictions
divines sur elle et sur son nouveau
champ de travail dans l’immense ville
de New-York. A. J.
bwilS'iS
. IVouvèlîes* p0lllî^(y.
La droite de l’armée Mlcmande est arrivée à moins dé 40 km. de Paris, rencôntraiit partout une résistance très faible.
La Seconde ligne de résistance française,
celle des camps retranchés de ReimsLaon-La Fèré à été' abandonnée presque
sans combat.-.U ne reste plus que le camp»
retrançfeé d.e.,Paris qui barre, le pas au3i
envahisseurs. La seule forteresse qui résistait dans le nord, Maubeuge, vient de
capituler, liyr^^t d’après les nouvelles
de, source allemande 40.000 prisonniers
400 canons. La capitale a été'tranSpor-’
iéfi.à_B.Qr.deaux et Paris se préparait.à
soutenir un long siège. Mais aù lieu de
..co'ntinnér sa marche vers le sud, la grande
armée de droite a- fait une conversion
vers le sud-est laissant de côté la ville.
française s’est portée aussi à
fÎestj;dé JParis,, et là s’est engagée une
grande bataille qui a duré cinq jours entre la Marne la Meuse. La gauche des
Français, en contact avec le corps d’expédition anglais, a repoussé successivement les armées allemandes et la retraite
a été presque une déroute. Toute la ligne
allemande s’est retirée de presque cçnt
kilomètres en arrière. Et la batailleia recommencé au delà de l’Aisne. Les allemands avaient annoncé, il y a quelques
■ jours, une grande victoire en présence de
l’empereur Guillaume: dix corps d’arniée
français auraient été repoussés. Mais les
événements successifs ont prouvé que les
Français s’étaient retirés volontairement
pour réaliser leur plan de guerre. Rien
d’important en Alsace, on continue à se
battre sans remporter de succès décisif
ni de part ni d’autre. La France a fait venir des .troupes de toutes ses colonies et
l’Angleterre se dispose à faire de même.
Une nouvelle sensationnelle qui a couru
c’est que la Russie aurait envoyé en Angleterre un corps d’expédition parti de
Arkangel, port de la mer Blanche; cette
armée de 200.000 hommes serait destinée
ou même aurait commencé à débarquer
en Belgique et en France.
La .défaite des Russes dans la Prusse
Orientale ne semble pas avoir eu la gravité que les Allemands lui attribuaient.
Le fait est que l’armée russe continue.-à
combattre et annonce tous les jours (Je
nouveaux succès, et les Allemands font
de même. (
: Mais c’est Tarmée autrichienne qui a
souffert la défaite la plus grave de toute
la guerre actuelle. La bataille formidable
a duré 18 jours sur une étendue de .près
de 300 km, sur la frontière de la -Pologne
russe et de la Galicie, a été complètement victorieuse pour les Russes. Malgré
quelques succès sur leur gauche les Au-t
trichiens ont été repoussés avec des perftes énormes d’hommes et de matériel. La
ville de Lemberg, capitale de la Galicie,
a été prise et les Russes ont avancé jusqu’aux Carpathes. L?s régiments autpi.
chiens où servaient les Italiens du Trentin et de Triesté ont été les plus éprouvés.
Un croiseur léger anglais, le Pathfinder,
g été,..coulé par un sousmarin allemand
près des côtes de l’Angleterre. Presque
tout l’équipage a péri. Un croiseur alle,mand, le Héla, a eu le même sort de la
part d’un sousmarin anglais.
Le prince de Wied a quitté l’Albanie
"ét lés inSürgés musulmans sont entrés-à
Durazzo. Ils ont arboré le drapeau turc,
line grande éonfusion et inceititude continue à régner. Les musulmans voudraient
un prince turc, et Essad-pacha de son
côté a annoncé son prochain retour.
Profitant de la situation internationale
la, Turquie a décidé d’abolir les Capitu“
iàtions. Toutes les Puissances intéressées
ont protesté, l’Italie comprise.
|L’Angleterre, la France et la Russie
ont pris l’engagement formel de ne pas
conclure séparément la paix au cours, de
la présente guerre, et qu’aucune des trois
Puissances alliées ne puisse, quand il y
aura lieu de discuter les termes de la paix,
poser des conditions de paix sans un accord préalable avec chacun des autres
alliés. L’importance de cet accord, rend“
public, n’échappera à personne. E. L.
Gt-A. Tbon. Directeur-re.sponscàle,.
DEMANDE, pour bonne
famille, femme de chambre et bonne d’en
ftmts. — Bons gages.
S’adresser à l’imprimerie du journal.
CHIEDETE LA « QIOCONDA »
Acqua Minerale Porgativa Italiana,
4
■WP
i
I
A LA CARTOLERIA ALPINA
TORRE RELUCE
^otaßolcs gítustrées
par EUGÈNE BÜRNAND
ALBUMS des Paraboles
et Scènes Bibliques
LIVRES RELIGIEUX. MUSIOUE, ETC.
Seul dépositaire pour les Vallées Vaudoises
de la Blaison BEBGER-LEVEAULT, Faiis-Nancy
'J
Accepte toute commande de Ubrairiè et estmupes sur catalogue de la Maison.
Doel. ARDUINO FERREROQ
DIRECTEUR DE LA SECTION
OTO-RINO-LARINGOLOGIQUE
AU « NUOVO OSPEDALE» DE TURIN
Spécialiste pour les maladies
du niez «.........».......
de la GORGE
.. et des ORE1L<1jES
0
0
0
0 Guérison sûre et rapide des
0 défauts de respiration nasale.
0 n
n TURIN - Via Goito, 6 (près de la U
Q Gare Centrale) de 1 h. à 4 de l’après-midi.
1
Téléphone A-83.
0
0
0
0
0
0
PEINTURE MODERNE
systèmes nationnanx et étrangers
WéMÆ. ^ WMb
via Venti Settembre - N. 3
Hiiiitiiimiimiiiinm
■Mminitiniiiiiiiiiti
III Dottor P. A. MONDON *
^ avverte la sua Spettabile Clientela ^
^ che col I* Gennaio 1914 ha tra- g
sferito il suo se
I STUDIO DENTISTICO!
« ^ «
^ in Piazza Cavour, N° g - Casa
« Lavagna, piano terreno, ^
^ ■ Wi
A A / I à MM. les Pasteurs Instituteurs et libraires que le seul
** dépôt autorisé pour les Vallées, pat la Société Biblique Bri
tanique et Etrangère, est toujours Rue Garibaldi, iV. 4 à TORRE PElvEICE. —
Escompte aux revendeurs.
I.OVIRIIICSÍ. « Home Itienveiiuc » se rattachant à réglis,e réf. évang. française de
Bayswater, reçoit et glace institutrices et
gouvernantes. — Adr. Mme la directrice,
16, St. Stephen’s Road - LONDRES W.
Peinture à la fresque et à l’huile
Tapisseries en papiers et incrustations
Blanchissages à la chaux
Dorures, etc.
—~ww- Prix modérés —«vvw
MALADIES S
ÖDES VOIES URINAIRESg
9 Reins - Vessie 0
U n
Q Prostate - Urèthre g
S Docteur S. COLOMDINO 0
g SPECIALISTE Q
0 ancien assistant à l’hôpital Necker g
de Paris
Turin - 30, Via Orto Botanico
Téléphone 23-26
0
0
0
Q
0
0
OOOO^OOOC=»@e3C30C3
BIGLIETTI DA VISITA
uso LITOORAFIA
tmmiimiiiiiiiniMiminiiiiiniiiifimimiiimiiiiMimmmmimiiiimiiinuii
Rivolgersi alla Tipografia Alpina.
O^O-^^-OO-ò-O-O^O-ò-GÒ^-ò-ò^-GOOO-O-O-O-G-O-O^-Ò-O^OOO-O-OOO-O-O
LIQUORE STREGA
TONICO-DIGESTIVO
Specialità della Ditta
GIUSEPPE ALBERTI di BENEVENTO
Guardarsi dalle innumerevoli falsifiGazioni. — Richiedere sull’etichetta la Marca Depositata e sulla capsula la Marca di garanzia del controllo Chimico Permanente Italiano.
.q-âO..O"0"0"0"0"0''0"Ô"0"0"0-0''0"0"0''0"0"0"0'G'0"0"0"0"0‘'0"0"0-0‘'0"0"0"0'
PubblieJtà BEBTOLINI • HÌUbo
FAnMACIE Roti. GE\lRO%AT
Dagotti, Casa Coìsson ^ rpoRRE PELLICE telefono Intercomun^
Via Carlo Alberto, 20 ^ FELLICB 000 Numero 82
TOSSI
RAFFREDDORI - BRONCHITI
I'
PASTIGLIE PETTORALI Doit. Geymonat.
* V,/ \f.
?<
Vecchio, pelato Faust
Eccoti Margherita
Che, bella a sé t'invita
Co' tuoi capelli d'or.
Oe l'acqua di Chinina'
Migone, sono I véntiI
Usane, e In pochi istanti
Avrai di shloma onorL.
ATELIER de MARBRERIE
DË Objets d’ornement et de fantaisie, etc.
. RGÒUÀ GHININA-MIGONE preparata con sistema speciale e con materie di
. . . . .. • -'-.xA la ftiialì enlioiìtn ctnnn un nnccAntA o tfinnrA rinfinArstorO
orimi^ma mialità, possiede le migliori virtù terapeutiche, le quali soltanto sono un possente e tenace rigeneratore
SeUisterna capillare. Essa è un liquido rinfrescante e lmpido_elmteremente comp^to di Mstanz^
MORGLIA VINCENZO (Villa Rosa) Lnaerna S. Giovanni.
Non wmbia il colore dei capelli e ne impedisce la caduta prematura. Essa ha dato risultati immediati «joddU
sfacentissimì anche quando la caduta giornaliera dei capelli era fortissima.
a, v.„d. unte P’otumata^ch. .nodora^od^..
TQBBS PBtAiCS - IMFBIIISBIB ALPINS
m