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S'
't:
Soixante-septième année - Aï io IX°.
16 Janvier 1931
N“ 3
!ß mmm.
la
»es VALLEES
PARAISSANT CHAQtJE VENDREDI
j PRIX D'ABONNEMENT: 1 Italie (y compris les Vallées et Coloi 1 Etranger (y compris les denx Amt 1 Plusieurs aoonnemeius à la même ad Par sn Pour 6 mois es) . . L. 10,— 6,— iqaes) . > 24,— 12,— :sse . , » 22,—
On s'abonne: à Torre Peliice, (Via Arnaud, 31); dans toutes les Fa U Bureau d’Administrafion de l’Echo lisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Fédaction, à M. le Prof Gi^o COsïarei. - Le Collège Torre Peliice — pour l’Administration, au Bunau au journal. Via Arnaud,
N ° 31 - Torre Peliice. '
Pour toutes les annonres s’adresser au Bureau du journal.
Tousles changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le numéro: îiO centimes
, Que toutes les cl r>sp,g vraies, Tionnêtes, iustes. pures, aimables.,^: dignes de louansres, occupent vos pensées (Phil. TV. SV
I.
Si l’Eglise primitive jette à traversîÎes
siècles une impérissable lueur de vie sp|-ituellie, cela est d)û au fait qu’elle était, en|énéral, composée de persoumes dont les
‘ivicticms n’étaient pas intellectuelles' seple
ment : leurs expériences religieuses é'ta^nt
f/ -qui s’étaient sentis pécheurs, qui éta|ent
f' rèntrés en eux-mêmes et oui S’étalent
convertis. Dans cette Eglise modèle, c’é|ait,
comme on l’a dit, « le réveil en pe^arience», donnant d’excell'erits fruits àiaJgrê certains écarts dangereux qui ,ne -|o!nt
du reste que confirmer la règle. Que fious
enseigne, à l’égard de leur conversion; le
Livre des Actes des Apôtres ?
1° Il nous enseigne tout d'’abord qife la
conversion est nécessaire à tout honÉae.
Tous ceux auxquels les Apôtres an^cwioent la boniie nouvelle du salut reçoi^etnEt
, le même commandement : « CcinvertifesezvouB :! », qu’il s’agisse de païens se prosternant devant leurs idoles ou de J’uifs
attachés à rohservation de la Loi, tous
sont appelés à se convertir. La prédicàtion
apostolique n’a pas pour but esséiîtiel
d’instruire, d’éclairer, ,de conscler ou ¿’édifier dans le sens où le 'sermon nouB sêmiOtionne; je sais bien que les Apôtres éclairaient, consolaient, édifiaient, car la lénine ■
Nouvelle est lumière, consolation, édification ; mais leur but était celui-ci : convertir les âmes ! panser les blessuriës des
conscietnces et pousser les cœurs à donner à Dietu, en détrônant la puissânce de
Satan. Que de fois, dams les discouiis apos^
toliques, ne retrouvons-nous pas en effet
des expressions comme oelksxi : « Repentez-vous », « Convertifesez-vous ». Notre prédicatiom,, aujourd’hui, ne vise pas liniqiuement à la conversion ; et cela se coîriprend.
Nos auditoires sont mélangés ; nous feavoms,
ou du moins nous espérons, qu’ils sont
formés en grande partie de chrétiens com
vertis. Mais si l’on organise de tenps en
temps chez nous au&i des réunions de réveil (ne faudrait-il peukêtre pas an otrgainiser plus souvent?), et si on ne laisse
pas passer les bonnes occasions saris adresser aux auditoires idieis appels pressants,
c’est que l'on Sait qu’il y a, même parmi
ceux qui ont le .nom dé chrétiens, dies inconvertis auxquels il est urgent de faire
entendre l’exhortation apostolique.
2“ Le Livre des Actes des Apôtres nons
enseigne que les conversions dans l’Eglise
primitive se produisaient avec une grande
variété, 'soit au point de vue des circonstances, soit au point .de vue de leur caractère intime, particulier. Voici le riiinistre
de Candace, l’eunuque éthiopien, qui revient dé Jérusalem, en lisant le prophète
Bsaïe et qui est converti par Philippe qui,
invité à s’asseoir à côté dé lui, dans son
chariot, lui explique les Saintes Ecritures.
iViCMci Je commandant de la Légion Italique, ÇÎOT'neile, auquel Dieu se révèle dans
une et, quii fait appeler Pierre pour
entahdifè parler du Très-Haut. Voici Saul
de Tars^ teÎTassé sur le ch¿nin de Damas.
Dfoiei le geôlier de Pidlippes, Sauvé par
pass'ées dans leur vi,e ; c’étaient des
eiœ
les apôtres au moment où il va se précipiter sur son épée.
Comme on le voit, les conversions sont
très variées dans les circonstiances qui les
ont produites. Aujourd’hui encore Dieu se
sert de chemins et d’instruments très variés pour amener les âmes à la conversion : ici c’est la misère, là c’est la souffrance, ailleurs la crainte de la mort ; tantôt sa voix Se fait entendre par un de ses
serviteurs, tantôt il se sert du langage»
de la nature, tantôt Sa Parole s’illumine
d’'un rayonnement nouveau qui fait vibrer
dans l’âme les cardes de la repentaince.
Les -conversions sont aussi très variées
quant à leur caractère intrinsèque : Saul
de Ta-rse, en se levant dé terre, ne '
trouve ni paix ni lumière : « Seigneur, qui
es-tu ? », s’écrie-t-il. Et quand Jésus a fait
la lumière dans son âme, alors tout tremblant et effrayé il ajoute : « Seigneur, que
veuX-tu que jé fasse ? ». Comme le tempérament de Lydie est différent de celui
de Saul! elle est calme, tranquille; elle
va au culte ; elle y rencontre un inconnu
pour elle, l’apôtre Paul, qui lui parle de
la manière la plus attrayante ; elle l’écoute
et la Bible nous dit que « le Seigneur lui
ouvrit le cœur pour qu’elle fût attentive
à ce que Paul disait». Voici encore la
conversion d’un païen, caractère impulsif,
le geôlier de Philippas, qui allait se suicider et qui, revenant tout à coup de sa
décision, se jette aux pieds des Apôtres
et s’écrie ; « Seigneur, que faut-il que je
fasse pour être sauvé ? ». Comme on le
voit, il y a une granide différence dans le
caractère des différentes conversions. Chez
les uns c’est la oolnscience qui parle, chez
les autres c’est le cœur. Grande diversité
auSsi quant à' l’ordre des sensations ; lés
unis saisissent la délivrance et éprouveint
ensuite le sentiment du péché ; d'autres débutent par le sentiment du péché
qui remplit de tristesse leur âme. Il y a
encore diversité dans l'intensité des sensations ; la souffrance morale, le besoin
de repentaniœ, la joie de la délivrance
n’ont pas toujours chez tous la même force
ni la même profondeur. Il y a, enfin, idans
les conversions des Actes des Apôtres une
différence essentielle entre ceUes -avant et
celles après la Pentecôte ; les. premières
ne sont pas suivies immédiatement du dan
du Saint-Esprit : Saul dé Tarse ne reçut
le Saint-Esprit que trois jours après sa
conversion, tandis que les 3.000 âmes qui
se sont converties le jour .de la Pentecôte
ont reçu le Saint-Esprit à la suite ds la
première prédication de Pierre ('II, 38-41).
Comme au premier siècle, ainsi encore
aujourd’hui, il y a de grand'es différences
entre une conversion et l’autre. C’est une
erreur dé méthode de vonloir que la. conversion 'se manifeste toujours d’une même
manière : douleur, larmes, banc des pénitents. Je ne doute pas qu’il n’en soit ainsi
pour certaines conversions. Mais aujourd’hui, comme de tout temps, les conversions se produisent de différentes manières. Les uns arriveront à ce tournaint décisif par le sentiment du péché ; d’autres
y arriveront en priant, én contemplant la
croix du Calvaire ; chez les uns ce sera
urne crise qui éclate soudainement ; chez
d'autres elle fie produira avec une lante
évolution ; chez les uns dominera le raisonnement ou la réflexion, chez d’autres
le sentiment.
Mais, demandera quelqu’un, qu’est^e
que ce changement quii revêt parfois des
caractères extraordinaires et qui est toujours un changement de direction si ce
n’est 'uUe véritable métamorphose ? C'est
ce que nous verrons prochainement.
D. P.
ProWèmes d'éducation
( IL
' La fondation de la famille.
; Nous venons de voir ce que l’on cOnsi¿¡ere surtout dans le mariage ; mous vouIfms maintenant attirer l’attention sur ce
due l’on néglige le plus K>uvent par ignoranice et par insouciance.
A juger par certaines annonces de la
|(uatrième page des journaux, on dirait
è[ue le mariage est un contrat commerdal, une affaire. Des unions contractées
0,r intérêt ne peuvent être heureuses, le
î|>'er demande d’a-utres sentiments et d’auÎJeS considérations.
i'î Le mariage doit représenter l’union complète de deux vies, aussi il faut que cette
^nion procède avant tout d’une profonde
affinité spirituelle et morale.
) Or, les candidats au mariage, font-ils cet
h;- ■ M. ,- '
examen des dispositions requises ? Maiî^ureusement, mon ; on ne voit que les
(|ioses extérieures, c’est à elles seulement
Îi’on attribue de l’importance - et les ré^ Itatis sont ceux que nous pouvons ob^rver tous les jours. *■
i Affinité spirituelle et morale -, voilà le
fondemient d’une union heureuse,■î gt pourtant on ne s’en Soucie guère; on paisse
par dessus la différence de religion, d’éducation, de sentiments, et on recueille ensuite, avec le plus profond regret, les
fruits de tant de légèreté.
On passe de même sur la différenioe
d’intelligence, de culture, de préparation :
c’est encore un mal. Ü est évident qu’on
ne peut prétendre une parfaite égalité,
m'ais une différence trop accentuée ne peut
apporter le bonheur, car l’un des époux ne
tarde pas à devenir le jouet de l’autre,
l’appréciation réciproque manque, on ne
peut se sentir en harmonie.
Nous avons fait remarquer précédemment que la recherche de la richesse est
à la base de plusieurs mariages : n'y a-t-il
rien de mieux à faire ? Quand une femme
pense à trouver un mari, ne ferait-elle
pas mieux de considérer s’il a un métier
ou une profesisian, s’il aime le travail, s’il
a des habitudes d’ordre et s’il ne gaspille
pas’ son argent pour satisfaire des passions
et des vices ? Et pour un homme, in’est-ce
pas mieux rencontrer une femme économe,
travailleuse, qu’une héritière stupide et
désordonnée ? Si on trouve des biens avec
toutes les qualités morales, tant mieux ;
mais si l’on doit renon'eer à quelque chose,
on ne doit pas hésiter à rqnonoer aux biens
en faveur des qualités morales d’ordre et
de travail. Faisons encore un pas, vers
l’avenir.
Quand on forme une famille, on ne doit
pas penser seulement au bonheur actuel ;
les ép»ux doivent sie préoccuper de l'avienir
et des enfants, car on a, envers eux, une
grande responsabilité. Il est un fait de la
plus haute importance dans la vie: la santé ;
elle forme une source de bonheur actuel,
eUe est une condition pour le bonheur des
enfante. Ceux qui ne jouissent pas d’unie
bonne santé ou ceux du moins qui ont des
maladies qui pourraient être héritées par
les enfants, devraient s’abstenir du mariage. Ce serait un ‘Sacrifice, mais un sacrifice béni.
Nous gommes loin de prétendre que ceux
qui demandent d’être unis en mariage
présentent un certificat médical de bonne
santé ; cela heurterait le sentiment de liberté qu’un chacun de nous possède. Mais
il serait bon que chaque candidat au mariage, dans 'Son propre intérêt, 'se fît visiter par un médecin consciencieux avant
de faire un pas d’une si grande importance et d’une telle responsabilité.'
■ Sainté persoinnielle, donc ; est-ce assez ?
Non, il faut étudier la souche d’où sort la
personne qui va devenir notre mari ou
notre femme ; il est bon d’examiner les
ascendants. Ceux qui ne connaissent pas
la loi de l’hérédité ou ata.visme peuvent se
désintéresser de cet examen, mais les autres s’en préoccupent et avec raison-. Il y
a des qualités et des vices qui pa?sent de
■père en fils, des maladies héréditaires, et
il faut être aveugle pour ne pas s’en rendre compte. « Et toi, jeune fille, accepteras-tu comme compagnon de ta vie un
homme qui est un buveur et dont les
ascendants ont été deis buveurs et des alcoolisés ? ». Si vous avez un peu d’intelligence, vous ne commettrez pas une telle
faute, elle serait impardonnable et vous
escompteriez la vie. »
Par rapport à ce que nous venons de
dire, encore un conseil autant que possible, n’ailez pas chercher bien loin de votre
milieu let de vos connaissances votre époux
otu votre épouise ; c’est une garantie qui a
sa valeur. J’’observe que trop de nos filles
qui travaillent loin de la maison prennent
comme maris des hommes qu’elles ne connaissent pas, provenant de familles dont
elles ne savent rien ; tout peut aller bien,
mais il y a un dapger. (A suivre). .
mm
Tiiéologie pastorale... poor tons.
C’était la première fois que je visitais
le village de P. On m’avait dit que le
inonde y était plus ouvert, plus dégrossi,
plus « civilisé » qu’'ailleurs. D’autre part,
on ne m’avait x>as caché que (à P.) le
pasteur y trouverait les pierres bien
dures...
Je vous assure que rien n’est plus intéressant qu’une première visite pastorale à
l’un des villages de votre paroisse. D’abord,
parce que tout a pour vous' le parfum du
« nouveau », de « rinconnu ». Toutes les
« magnes » et tous les « barbets », la première fois que vous leur serrez la main,
sont pour vous des mères et des pères.
Ils ont de leur côté le poids de l’expérience.
Ils en ont entendu des sermons... et ils en
rappellent des « comme disait notre ben
ptasteur B. ou C. ! ».
Car c’est - généralement par là que l’on
entame la conversation. Lé pasteur, qui
ne sait pas, commence à apprendre mille
choses intéreBSaintes sur 1’« histoire des
variations » de son église. Les rapports
/iartnuels, entaissés dans une espèce de placard vermoulu, sont des cheses trop sèches, trop détachées de la vie, trop à
Tusage des autres, pour qu’on les lise...
rien n’est plus palpitant que d’entendre,
de vive voix, un peu d’histoire de sa
paroisse !
Naturellement, les variantes sont nembreuses, et si Ton devait mettre d’accord
les faits, on aurait un ouvrage d’harmonisation digne des savants qui voûtent leur
épine dorsale dans les bibliothèques.... Ma s
une chose vous frappe, qui est une première inspiration pour votre travail : cm
ne construit point d’autels, mais an ne
2
» I'.
fabrique pas non pius des croix pour y
placer ceux qui vous ont précédés...
La maladie chronique, la gangrène des
églises « modernes » n’a pas encore atteint
les hauteurs... Il y a cependant du monde
qui parle de symptômes, de sigpes précurseurs, par-ei par-là.
Ah ! combien vous savourez ces conversations dans lesquelles l’âme et le cœur
de vos paroissiens s’uniæent pour vous
dire comment ils écriraient, eux, l’histoire
de l’église qui est, en grande partie, leur
propre histoire... Vous avez l’impression
d’avoir découvert, malgré tout, une rectitude, un fondement moral non lézardé, des
âmes chez lesquelles «ü n'y a point de
fraude ».
Et tandis que vous constaterez plus tard
bien des misères, bien des infidélités, vous
retrouverez toujours dans ces premiers
souvenirs une inspiration constante !
e. g.
Le coin des proTerbes.
{Suite).
Aux dictons qui ont été publiés dans
le N. 49 de notre jounnal, nous ajoutons aujourd’hui, sur le même Sujet, les
suivants :
Pra mal sià e feo ben toundüo
mantenën la meisoun driio.
Pourquoi cela ? Comment un pré mal
fauché et une brebis bien tondue contribueraient-ils à enrichir la maison? C'est
que ce proverbe, né daîtô nos vallons les
plus reculés, s’applique uniquement aux
prés de montagne, à oes prés qui s’étalent,
chez nous, de 1.600 à 2.000 mètres et qui
se fauchent seulement chaque deux ans,
afin que l'herbe de la première année,
qu’on laisse sécher et pourrir sur place,
tienne lieu d’engrais; c’est ce qu’on appelle laisser les prés amugliâ, c’est-à-dire
reposer pendant un an, pour qu’on puisse,
Pannée suivante, couper une herbe qui
atteindra peut-être les quinze ou vingt
centimètres. Et si l’on ajoute que ces prés
sur lesquels un impôt est payé, sont éloignés des divers hameaux d’une heure ou
deux de chemin et que d’aucuns sont Si escarpés qu’il faut, pour les travailler, avoir
les souliers ferrés même dans la belle saison, peut-on .encore s’émerveiller et jeter
les hauts cris si le montagnard abandonne
la haute montagne dès qu’il peut trouver
mieux, au débouché de la vallée dans la
plaine, à la ville plus proche ou même à
l’étranger ?
Tant vaciot maglîo coum vacîas.
C’est une 'affirmation un peu paradoxale, mais qui cesse de l’être quand on
applique ce dicton en sens figuré. Car il
signifie alors, que dans une famiUe le maintien des enfants est aussi coûteux, si ce
n’est plus, que celui des grandes personne (pour ce qui a égard à la mangeaille,
naturellement).
La gialino î fai l’iiou p’ lou bèc.
La poule rend, mais à la condition d’être
bien inourj-ie : ce qui ne veut pas dire
qu’elle doive être bourrée de nourriture,
pour éviter qu’elle fasse la fin de « la
poule de la veuve», de bonne mémoire.
Gialino giouvo e vaccio veglîo.
Parce que la poule est prolifique dan,.i
les toutes premières aminées (la première,
disent les compétents), tandis 'que la var
che, c’est un peu plus tard qu’elle rend
son maximum. D’autre part, même une
vieille poule n’est pas à dédaigner, puisque
Gialino veglio fai boun hreu.
Le meilleur moyen de se débarrasser
d’une poule qui ne pond plus, est donc
celui d’en faire uin bon pot-au-feu ix)ur
le dimanche, comme désirait déjà, voilà
plus de trois siècles, le populaire Henri IV
pour ses fidèles sujets.
La giaUino kë cianto, l’ê eikëUo k’a fait Viioii.
C’est au figuré surtout que s’emploie ce
proverbe, à peu près dans le sens de cet
autre
Ki s'eicîiso — s'aecüso,
qui n’est que la traduction du proverbe
français « qui s’excuse s'accuse » et dont
le sens est très clair.
La gaUim c'a fa l’eum d’invèrn
e là filera c’a fila d’istà,
a l’è nen per fè ca.,
'A la campagne, chaque saison a son travail, ses occupations particulières, et l’été
n’est certainement pas la saison du repos, mais celle du travail le plus intense,
sous les rayons aj*dents d’un soleil qui, lui
n’a aucune hâte de s’en aHer au-delà des
monts, et ainsi la femme n’a pas le temps
de mettre main au rouet ni à la quenouille : si elle lie fait, c’est qu’elle est
malade ou paresæuse, ce qui n’est pas
pour faire prospérer la maison. Pareillement, la poule pondant l’hiver est un fait
anormal, sur lequel on ne peut ni ne doit
compter.
Tant vai gialino soppo
coum caval kë trotto.
Avec la i>ersévérance et la constance,
on arrive à tout, dans la vie ; et à rien
ne sert courir ; ce qu’il faut, c’est arriver
à temps.
L’ê meigl ë<hkeui l’üou kë dëman la poullo.
Mieux vaut avoir un œuf aujourd’hui,
qu’uine poule demain, c’est-à-dire un gain
quelconque, même très petit mais sûr,
qu’un plus grand, m:ais hypothétique ou
incertain.
La gallina che a sta ënt e ca,
se a pita pa, a l’a già pità.
Aujourd’hui, même à la campagne, la
poule est tenue dans le poulailler ; mais
le dicton est toujours vrai au figuré, et
le cüisim'er qui ne mange pas aux heures
du repas, n’est pas trop à plaindre.
La fai tant dë mâl! a la gialino a fâ ün ümi
coum a la vaccio a fâ ün büou.
Ce proverbe est cité pour affirmer que.
Dieu merci, les difficultés sont proportionnées à nos forces et que très souvent les
comparaisons que nous établissons entre
nous et notre voisin, entre notre croix et
celle des autres sont intéressées, et par
là, défectueuses et fausses : les douleurs de
la procréation sont sacrées dans tout être
vivant, l’oiseau comme le quadrupède, l’insecte comme le mammifère, et si Dieu
nous éprouve, ü le fait -selon nos forces, en ’ demandant pqp à celui auquel
il a été peu donné, mais beaucoup à celui
à qui il a été beaucoup donné. t. p.
Le Bneaa leteroatioial la Tnnail
et les Cotises.
De toutes les institutions qui se disent
internationales, l’Eglise, par son essence
même, 1’^ véritaiblement, malgré les nombreuses rivalité qjud la déchirent et qui,
de nos temps, diminiuient, grâce à ‘Dieu.
L’ninité des crédés chrétiens exerce une
influence toujours plus évidente sur les
grands mouvements internationaux. Au
premier rang des efforts sociaux; nous devons placer le Burecni Iriternatimal du
Travaü, une des institutions qui dépendent de la Société des Nations.
Ce Bureau est inspiré par le principe
qu’’il est nécessaire d'empêcher aux lois
sociales de devenir des éléments de perturbation intemationale, en assurant leur
application dans tous les pays. Car il est
clair que si un Etat adopte mesures sur
mesures pour la protection de ses ouvriers,
il court le risque de se trouver dans une
situation désavantageuse vis-a^-vis des autres nations qui n’auraient pas encore
adopté ces mêmes lois.
C’est pour éloigner cet obstacle que le
Bureau International du Travail a été
fondé.
Chaque année, depuis la grande Confé
«
rence de Stockholm (1925), les Eglises et
le Bureau International du Travail ont des
contacts. Une fois par an le directeur du
Bureau examine, dans son rapport arntuél,
l’attitude des Eglises à l’égard des œuvres
Sociales qui dépendent du Bureau. Car on
ne saurait mettre en doute qu'aucune réforme sociale ne peut s’accomplir sans l’inspiration daS idéals de la foi. Et s’il est vrai
que les différents gouvernements ont le
premier rôle dans la définitive axîceptation de ces lois, il n’y a point de doute que
l’opinion publique, illuminée par l'idéal de
la foi, ne puisse exercer une forte pression.
Parmi ces réformes qui devraient trouver dans toutes les Eglises nsn sûr appui,
non seulement spirituel, nous rappelons
celle de la suppressdon du travail forcé et
die la colonisation faite avec des systèmes
de brutes.
L'amélioration de la ocmidition des Tnccr
rine est un autre problèrhe qui offre un
grand champ d’activité à différonibes
Eglises.
Mais le travaü des enfants est certainement le problème angoissant pour toutes
les Egliisas ; problème dé la plus haute importance religieuse puisqu’il est étroitement lié au problème de la formation du
caractère de celui qui devra être, demain,
un citoyen. Husieurs pays ont adopté
{l'Italie entre autres) des lois pour la protection de l’enfance, jusqu’à 14 ans; mais
combien de milliers de garçons et de filles
échappent à cette loi qui ne peut s’appliquer aisément que dians l'industrie, sans
compter tous ces jeunes gens qui, depuis
leur âge le plus tendre, sont obligés, pour
augmenter leurs revenus, à des travaux
qui, sans être toujours malsains, exercent
très sauvent mine influence dépressive sur
l'organisme et sur le caractère.
D’autre part, même sans vouloir affecter un ton trop Sentimental, quel terrible
problème que celui de rélèvement moral
dé tous ces enfants qui n’ont pas de professions fixes ; tâche difficile parce qu'il
est impossible de fixer une règle générale.
...Ce sont là de vastes champs d’activité
pour les Eglises, car le Bureau International du Travail leur demande aujourd’hui
l’inspiration qu’elles seules peuvent dtonner avec leur esprit de sacrifice.
{Traduit de l’anglais) . I. P. G.
Les Vaudois chez le Prinee.
Mercredi, 31 décembre, LL. AA. ER. les
Princes de Piémont reçurent la visite
d’une Délégation de l’Eglise Vaudoise de
Turin: M. Alessandro Simeoni et M. le
oomm. L. Bounous prfeentèrent au Prince
et à la Princesse les hommages et les
aiuhaits du Consistoire et de l’Eglise de
Turin.
Le Prince rappela l’aimable accueil que
lui fit notre population des Vallées quand,
à la tête de son régiment, il traversa quelques-unes de nos paroisses. La Princesse
s’intéressa surtout à nos œuvres de bienfaisance de Turin et des Vallées ; et le
Prince a promis une visite à notre Refuge
Roi Oharles-Albert de Saint-Jean.
Le pasteur Simeoni et le comm. Bounous
furent ensuite reçus par le Prince de
Udine et par les Ducs de Pistoia et de
Bergamo qui les entretinrent en une aimable conversation.
Pour nos montagnes
et nos montagnards.
Nos montagnards auront lu avec satisfaction les deux articles de M. j. c : « Le
dépeuplement de la montagne » (numéros
47 et 48, 1930).
Malheureusement, les remèdes proposés
ne feront pas changer le cours des choses.
Toutefois, s'ils seront appliqués, ils apporteront toujours des bénéfices a,ux montagnards qui restent au pays.
A mon avis, l’amélioration la plus importante et la plus nécessaire est celle des
routes. Toutes les localités un peu importantes, les passages d’un vallon à l’autre
devraient être desservis par des routes
carrossables. Les projets ne manqueraient
pas. En voici une courte liste : A Torre
Pelliice, de l’Envers à Piampra ; des Giourdanots au Taillaret et la Sea et plus tard
jusqu’au Vandalin. De Bobi au Pra. De
Torre Pellice au Pradutour, à Saint-Laurent et au Serre ; la Via Nom jusqu’à la
Vachère. De Saint-Germain à Pramol. Des
Rivets à Rodoret et aux Fontaines et maintes autres.
I^es Comités j)our le Tourisme devraient
constituer les Consorzi indispensables ; les
intéressés devraient offrir leur concours
en terrain, en main-d’œuvre ou en argent.
Communes, la Province et le Gouvernement viendraient aussi certainement en
aide avec des subsides en proportion de
l’importance des projets mis à exécution.
Tl faut se mettre à l’œuvre et ne pas
craindre de demander où l’on doit, pour
obtenir l’aide nécassaire, aussi pour faciliter le tourisme daios nos Vallées et dans
nos montagnes. e. e.
L’imlilDt binile ile lo! Angele!.
La presse de la Californie d’abord, celle
des Etats-Unis ensuite, et en général les
jdurnaux religieux des pays de langue anglaise ont célébré, ces jours-ci, le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation, en
rappelant les grands services rendus, ainsi
que les étonnantes origines d’une œuvre
si bénie.
Qu’il suffise de dire que, dans ce dernier
quart de siècle, pas moins de 15.000 étudiants ont bénéficié de ces cours, dans une
magnifique bâtisse à treize étages.
Il s’y trouve aussi une imprimerie, qui
produit, ijar millions, des exemplaires de
traités apologétiques et des livres religieux. Un puissant appareil radio apporte,
aux villages isolés et aux groupements
épars, d’édifiantes prédications de l’Evangile. L’institut ne prétend pas former des
théologiens, mais de fidèles prédicateurs
de la Bible, qui soient à même de délivrer,
avec connaissance de cause, le message du
Christ aux âmes égarées et pécheresses.
L’Institut biblique de Los Angeles a
beaucoup d’analogie avec l’Institut bibliqae de Chicago, fondé par Moody, duquel
son fcxndateur s’est inspiré, ayant subi l’influence de cette puissante personnalité.
Et qui a fondé cet Institut ? Le fils d’un
tanneur, Lymau Stewart, l’homme qui eut
foi dans la réalisation de son idée : il crut
au grand avenir de l’exploitation des puits
de pétrole.
Saœ fortune ni ressources de famille,
il mit toutes ses miinoes épargnes de travailleur dans des recherches du précieux
combustible liquide, et peu à peu, d’affaire en affaire, il arriva à l’apogée de sa
carrière commerciale, comme président
d’une des plus grandes compagnies d’huile
minérale.
Rien de bien exceptionnel pour l’Amérique, dira-t-on, où tant de gens de rien
arrivent à posséder des fortunes fabuleuses. C’est vrai. Mais ce qu’il y a d’extraordinaire dans le cas de Lyman Stewart,
c’est qu’il ne pensa jamais à s’enrichir,
en égoïste, pour sa propre jouissance ; il
prit, au contraire, dès le début, la résolution très arrêtée d’employer sa richesse à
la divulgation de la Parole de Dieu.
Il était, comme on l’a remarqué justement, l’homme d’une seule idée ; l’homme
d’un seul livre : la Bible. Il en avait ex.périmenté la puissance; elle lui avait
fourni des réponses satisfaisantes à tous
les besoins de sa vie et une solution aux
problèmes qui surgissaient sur sa route.
Aussi son ardent désir fut-il d’associer le
plus grand nombre de ses semblables à
l’heureuse expérience qu’il avait faite luimême.
Il se convainquit que la meilleure manière de réaliser ison rêve était de fonder
un institut, qui fournirait de vaillants divulgateurs et prédicateurs de la Bible,
pour la p>orter à toutes les classes de la
société et les atteindre par tous les moyens
en harmonie avec la nature spirituelle de
leur message.
Lyman Stewart, à la pose de la première pierre de l’Institut biblique de Los
Angeles, a résumé en peu de mots à quoi
l’on devait son existence :
« il a été conçu dans la prière ;
« il a été fondé par la foi ;
« ü a été établi par le sacrifice ».
A. M.
AVIS.
On nous prie de ix)rter à la connaissance
du public que les Publications de la Brigade Missionnaire de la Drôme, ainsi que
celles de M. le pasteur A. Antomarchi, se
trouvent en dépôt à la Bottega della
Carta, Torre Pellice.
PETITE POSTE.
? ? ?, Prarustin-Pignerol : Nous prions
l’abonné qui a quitté Prarustin pour Pignerol et qui ne désire plus recevoir le
journal, parce qu’ü peut l’acheter à Pignerol, de bien vouloir nous faire savoir
son nom.
3
UNIONS CHRÉTIENNES.
Pbur. les soirées du 17 février, le C^té
de Groupe offre laux U. C. de J. G. 1« pièces suivantes, en français : L’h&t& d^foèl
(épisode des persécutions religieuse du
1686, en deux tableaux, en prosej; Le
sachet d’Agrippa d’Aubigné (pièce kistorique en un acte, en vers) ; Le ^nier
jour chez Cdigny (drame huguenot ^ quar
tre actes, en vers) ; Le mof qui fu^
(pièce huguenote se rapportant à
de Constanoe) ; L’orage (comédie
tique moderne en un acte, en pr(j
présentant la vie d’une famille
tante) ; Noël de Braves Gens et
heur retrouvé (saynètes en un
prœç, très simples)'; La nuée des Ûnwins
(émouvante évocation moderne dala vie
d’un pasteur et d’une famille chrJbienne,
en un acte, en prose) ; La Bible elM maison (tableau vivant, avec chantspt harmonium) . En italien, le Comité ofte ; Bicordi Valdesi, de Virgilio Somma i (cinq
tableaux d’histoire vaudoise, ave récitation et chœurs) ; La parola che f% scolpita
(réduction du français par G. Be inatti).
— Le 25 courant, le dernier i manche
de janvier, est particulièrement mnsacré
aiux Missions, dans le monde ] otestanh
latin. Les Unions Chrétiennes s< t priées
d’organiser, pour ce dimanche, i ime, ou
pour la séance la plus proche, unj réunion
missionnaire. 'A ce propos le Cmité National a organisé, entre le 29 mvier et
le 25 février, une tournée de c^érences
missioninaires de M. Adolphe Ja a, depuis
Savane et Milan, jusqu’à
¡Vittoria.
Les peintres et notre r ion.
Place ChâG. Ronzini
d’être visi
Depuis quelque temps, les pAtres s’intéressent à notre région et p» leurs tableaux la font connaître au g^d public
des villes.
» « ^
A la Galleria Guglielmi
temi, 25 - Turin. — le peintre
organisé une Mostra digne
;èe. Entre autres choses l’on p sut admirer
les tableaux reproduisant desllocalités du
illar et de Bobi, — «pidgen^ verdi-aznirre-grigio-rosa che sono la dovizia e la
ioavc delizia delle erbe, dei címagneti, dei
]xiell e delle acque in Val del^ellice», dit
le. z. dans la Gazzetta del Impalo.
s: 3! Ç
Neuf peintres piéraontaisfie sont réunis et ont organisé, eux ausa, une exposition artistique, à Turin ; 66 tableaux ; portraits, nature en silence, ¡péages, etc.
Nello Cambur sano est leiplus moderne
et le plus sensible. .Ses pay^ges de Pignerol [Stradale di Fraiuña et Casotto del
Peso Pubblico) sont vus avec attention et
admirés cordialement. L’ecift)ûsîtion a lieu
dans les salles dell’O. P. Clidna malati poveri, Avenue Palestro, ll,iet au profit de
•cette Institution. ' e. e.
•O-OO-O-O-OOO-O-O-O^OO-O^'O-O- oo-oooo
CHRONIQUE VAUDOISE.
La Vénérable Table m’ayant demandé
daller visiter nos frères Vaudois de l’Uruguay et de l’Argentine, je serai heureux^
de porter les messages de tous ceux qui,
ayant des parents dans les Républiques du
Rio de la Piata, voudraient me les faire
parvenir avant le 28 courant, à Torre
Penice. Junns Tkon, pasteur.
LATOUR. Municipio. Il Commissario
'Prefettizio Comm. Prof. Davide Jàhier,
dovendo assentarsi dal Comune per alcuni
giorni, ha chiamato a sostituirlo nella sua
carica, dietro autorizzazione di S. E. il
Prefetto, il sig. GardioV (Sav. Davide, maggiore dei RR. CC. a riposo.
Nos félicitations à M. le chev. Gardiol
pour la preuve de Vestirne dont ü jouit
CBUprès des Autorités. RÊn.
Soppressione della tassa di famiglia.
In aden^ìtnento delle istruzioni ricevute
dalla R. Prefettura, il Commissario Prefettizio Comm. Prof. Davide Jahier ha,
con sua deliberazione del 12 corrente, soppressa per l’anno corrente la tassa di fa
miglia, devolvendo così a favore dei numerosi contribuenti colpiti da tale tassa
l’economia che il Comune ritrarrà dalla
riduzione del 12 % sugli assegni dei suoi
Dipendenti.
La popolazione è grata al Capo del Comune di questo benefico provvedimento,
del quale verranno ad avvantaggiarsi circa
600 famiglie, trovantigi per la maggior
parte in modeste condizioni economiche.
— Samedi soir, à l’Aula Magna, l’U. C.
des Jeunes Gens a cordialement invité les
membres de toutes les Unions de la paroisse à une soirée récréative, dans laqueUe, après un culte du pasteur M. J.
Tron, M. Attilio JaUa a lu et analysé trois
émouvantes poésies de Pascoli, inspirées
aux plus purs sgntiments de solidarité
chrétienne. Un groupe de jeimes gens
et de jeunes filles a récité, avec beaucoup de verve et d’entrain, une comédie très gaie, et un petit orchestre de
mandolines et guitares a joué quelques
jolies mélodies. Un tlié copieux et toute
une série de jeux terminèrent joyeusement la belle soirée.
— M. Simeoni, pasteur à Turin, a présidé le culte de dimanche, en prononçant
un sermon très profond et très impressif,
dont nous lui sommes très reconnaissants.
— L’assemblée électorale de la paroisse
a élu ou réélu six anciens : MM, P, Margiunti, J. Jalla, G. P. Massel, E. Eynard,
E. Jalla, E. Charbonnier.
— La troisième conférence de M. le
doct. T. Laura, de Turin, à la Salle du
« Dopolavoro », sur les maladies des enfants et les soins dont il faut les entourer,
a attiré bon nombre de mères et d’éducatrices, qui furent vivement intéressées
par les indications et les excellents conseils de l’orateur. L’œuvre désintéressée
que le doct. Laura poursuit chez nous, sur
l’initiative de la Croix-Rouge, en faveur
des enfants pauvres, est vraiment remarquable. Le public de La Tour lui en est
très reconnaissant.
PRADUTOUR. Malgré la neige tomblée à plusieurs reprises et le froid intense, le soir de Noël, lœ élèves de l’école
du dinanche du Pra du Tour se réunissaient au complet dans le temple de
l’endroit. Le public bondait le local. Le
programme, qui comptait vingtnsept poésies et cinq cantiques, fut développé
à la satisfaction générale et accueilli
par de vifs applaudissements. La fête dura
deux heures et termina par la traditionnelle distribution des briochœ, caramels,
oranges, à tous les enfants pré.sents ; pour
ceux qui avaient récité il y avait un petit
cadeau en plus.
Merci aux donateurs qui nous ont aidé
à procurer cette joie à nos enfants.
C. A. A.
PBARUSTIN. [Retardée). Nous avons
eu, en décembre, un seul mariage, celui
d’Alhert Forneron, de Pralarossa, et à’Irma
Simsndet, de St-Barthélemy.
Par contre, les ensevelissements ont été
nondbreux. Voici les noms des frères et
des lœurs qui nous ont quittés : Henriette
Pla^n née Reynaud, originaire de Pramoli domiciliée à la Riccarda depuis quelque* années, décédée à l’âge de 69 ans,
apris plusieurs mois de grandes souffrances!— André Gaudin, du Bric des Molere,
âg|de 61 ans, enlevé le 18, presque subii^ent, à l’affection des siens ; — Marg'mite Forneron née Malan, des Prima,
de l’ex-syndic de Roclieplate, Laurel; Forneron, et du pasteur David Fordécédée le 28, à Tâge de 86 ans,
une très courte maladie. — Le derjour de l’année, nous quittait une
re sœur, très avancée en âge elle aussi
ans), Marthe Pasquet veuve Roman,
\ Tilla. — Le l^'" janvier mourait, après
maladie de quatre jours, rtotre sœur
^éhel Pasquet, veuve du regretté ancien
P|il Rostain, du Saïet. Le jour suivant,
dq Combes (St-Second), où elle vivait
dduis la mort de son mari, un long confunèbre accompagnait sa dépouille
rnttelle à St-Barthélemy, pour l’inhumer
dî|s le tombeau de famille. Le service aux
abes fut présidé par le Pasteur de Pi&4rol, et celui de St-Barthélemy par le
Pasteur de Prarustin. — Ajoutons, pour
être complets, qu'un de nos paroissiens,
Ernest Paget, de Pravurî, jeune père de
famille, est décédé à l’Hôpital de La Tour,
le 3 décembre.
— Le crdte de Noël et celui de fin d’année ont été solennels et, malgré les mauvaises routes, très fréquentés. Au premier, la Chorale « U Risveglio », sous la
direction de M. Héli Peyronel, a exécuté
deux chœurs de circonstance.
— Le 20 décembre, en présence des au
torités scolaires, civiles et religieuses, a
été inaugurée, dans la grande école de
St-Barthélemy, une Bibliothèque circulante en faveur des élèves de la Cbmmune,
don de M. Ferdinando Gila, de Turin, en
souvenir de son fils imique, mort à la
guerre, et de sa femme, décédée il y a
quelques semaines seulement. Nous croyons
interpréter les sentiments de la population, en présentant à M. Gila nos sincères remerciements. A. J.
SAINT-JEAUT. Dans en faveur de l’Asile
des Vieillards. Le Comité de Couture, en
souvenir de M.me Gardiol et des M.lles Robert et Ferrabino, L. 51 - En souvenir de
M. Alexandre Demichelis, la famiUe, 100 M.lle Suzanne Fenouil, 10 - M.me veuve
Louise Monnet, La Tour, 200 - En souvenir d'Adrien Coïsson : Anonyme, La Tour,
10 : l’A. C. D. G. de Saint-Jean, 35 - M. Angelo Peranzoni, 20 - M. Jean Pierre Peyrot, 5 - Collecte au temple le jour de Noël
200 - M.me Giulia Gay Moll van Charante,
765 - Comité Wallon, 100 - M. Pierre Prassuit, 50 - M.lle P. Robert, 10 - Ing. Gustave
Cougn et M.me, Leones (R. A.), en souvenir du comm. Henri Ribet, 50 - Docteur
Théophile D. Malan, pasteur émérite, 100
- Enrico et Rosina Buffa, 25. ®
VILLESÈCHE. Samedi pa^sé, 3 janvier,
dans natre temple des Clos, nous avoais invoqué la bénédiction divine sur le mariage
de deux jeunes membres de notre paroisse : Grill Lévi, de Combecrose, quartier de la Bâtie, et Peyret Aline, des Brières, même quartier.
Nous renouvelcfns aux chers époux nos
meifieurs souhaits pour une longue, bénie
et heureuse vie conjugale.
— Mardi matin, 6 janvier, un long cortège accompagnait au champ du repos la
dépouille mortelle de notre chère sœur
Menusan Marguerite veuve Bownous, décédée à l’Albarée, à l’âge de 81 ans. Sans
souffrances, elle s’est endormie dans le
Seigneur, après une longue vie de travail
et d’activité intense.'
A la famille affligée nous exprimons
une fois de plus toute notre BjTnpathie
chrétienne.
— Les nouvelles que nous reeevoinis de
la lointaine Amérique du pasteur titulaire
de notre paraisse, M. Guido Miegge, boni
bonnes. Dieu veuille le bénir abondamment
dans son œuvre difficile ; c’est le vœu de
toute la paroisse qui le suit et l’accompagne de Ses prières. Alfa.
Fr ANCUS : Il n’y a pas de Protestants.
Las Presses Universitaires de France.
2“ édition, 12 frs.
C’elst un livre prenant, écrit par un
chrétien convaincu, qui voudrait ramener
le protestantisme aux sources du plus pur
Evangile. Francus écrit avec la conviction
inébranlable de remplir mie tâche, et il
la remplit dans un esprit d’absolue fidélité aux enseignements de Jésus. Comme
tous ceux qui agissant pour gagner des
âmes, Francus est impétueux ; il ne craint
pas de brûler les yeux, ou d’attaquer des
principes que les âmes timorées seraient
prêtes à considérer comme sacrés. C’est
un livre que l’on ne peut analyser ; il faut
le méditer, le discuter, l’accepter tel qu'il
est, ou le réfuter.
« » !»
Ricordi Valdesi, in cinque quadri, per recitazione e canto : Quadri storici ' del
prof. ®1irnesto Coinba, poesie e musica
di Virgilio Sommani. — Firenze - Tip.
Brano Coppini & C. — L. 3.
Nous applaudissons avant tout à l’idée
heureuse, dont il faut savoii; bon gré à
l’auteur, M. le pasteur Virgilio Sommani.
C5e sont cinq tableaux, poésie et musique ;
cinq épisodes célébrant quelques-uns des
traits les plus saillants et les plus émoiUr*
v^ts de l’histoire vaudoise. Cinq tahlielaux,
apparemment indépendants l’un de l’autre; une liaison idéale, sous-entendue, wn
mouvement dramatisé, dans la poésie et
la musique, nous transporte, pensée et
cœur, dans le coupant tragique et glorieux
de cotte histoire qui a inspiré de cette façon l’auteur.
A' remarquer, quant à une plus heureuse inspiration de la musique et une
plus étroite adhérence de la poésie à la
musique, le tableau N. 3 : l’Esüio ; et
plus encore le tableau N. 4 : iï Glarioso
Rimpatrio. . PedemontcMo.
* **
Ch.-J. Renaud ; Le Fétiche d’ivoire. Edition Jeheber - 6, Rue du Vieux' Collège Genève, — Prix : 3 frs.
Un roman d’aventure encore, que jeunes gens et jeunes filles liront d’un seul
trait : un mystère que la perspicaicité d!u
lecteur n’éclaircit qu’à la lecture de la
dernière page du livre.
Un roman a clé ? dîra-t-on. Certes ! mais
îl s’agit ici d’une clé et d’un type que ne
Boupçonine pas le lecteur le mieux averti.
Quoi die plus étrange, en effet, que ces
Scènes d’un poignant réalisme qui toutes
se rattachent à œt effroyable mystère :
la vengeance du Fétiche ?
Vous n’aurez de repos qu’aprês en avoir
connu toutes les péripéties, et la prodigieuse vision de ce bienfaisiant homme
mysbérieaix, qui protège René et lui aide
à surmonter les obstacles dressés par la
jalousie de Frédéric, les bizarreries do l'inoonnu, l’amour de Mariette, sont autant
de questions que résoudra le lecteur du
Fétiche d’ivoire. Ajoutons, que la plupart des scènes se dérc.ulent en Turquie,
dans le golfe d!u Bengale, et dans les pâturages du Jura-Neuchâtelois ; qu’un style
vif et concis en facilite la lecture.
« 3: »
Calogero Bonavia : Vangèlo e Preghiera.
• — Ed. « Le Orme » - Via Principe Tommaso, 1 - Torino (106). — Un volume
pages 242. — Prezzo L. 5 con lo sconto
del 15 % per i Pastori e del 30 % per
i rivenditori.
n faut être reconnaissant à M. le pasteur Bonavia ixnir ce tout petit volume,
qui est un vrai trésor. L’auteur n’a pas
voulu nous donner un livre de prières qu’il
aurait pu comiKiser lui-même; il a fait
une œuvre moins apparente peub-être,
mais véritablement utile. Il a glané dans
le Nouveau Testament tou-tes les prières
de Jésus, des douze, de Saint Paul, des
anges, et il a composé un livre de piété
où toute âme trouvera une parole qui répondra à Ses appels, où tous ceux qui ne
savent et qui n’osent pas prier, trouveront un guide sûr et efficace.
Typographiquement aussi, c’est une édition dont il faut féliciter « Le Orme », en
souhaitant un succès qui sera réeEement
mérité.
Commenl teniite lloUe ton Eglise.
1° Ton frère a commis un péché; en
as-tu les preuves ? Exhorte-le avec prur
àence et en secret.
S’il se corrige : bouche close ; ckaome
de tes paroles sur son péché est mn pêché
que tu commets. Ne veut-il pas s’amender ? avertis ton Pasteur, après quoi ta
tâche est accomplie ; il ne te reste qu’à
prier pour lui. Mais chacune de tes paroles sur la faute de ton frère est un péché contre la charité.
2" Quand tu reçois la visite d'un frère,
s’il commence à médire de quelqu'un, m
le laisse pais continuer: Envoie-le exhorter le coupable. S’il y a déjà été il n’a
pim le droit de parler, ni toi celui d’écouter. Ne l’aurait-il pas fait ? R est donc
un cdhomïüateur, et tu lui prêterais main
forte.
3° Ne raconte à personne quelque chose
qui puisse faire du tort à ton frère.
Ne dis pas, pour te défendre : Mais,
c’est vrai. Un chrétien m doit pas toujours dire ce qu’il sait, pour la simple
raison que c’est vrai.
Quand une personne étrangère à ton
Eghse parle en mauvais termes, d’un de
tes frères, tiens-toi toujours sur tes ga:rdes. Place-le tout de suite face à face avec
le calomnié, car, pour le chrétien, médire
d’un frère ateent, c’est le calomnier. S’il
ne veut pas se soumettre à l'épreuve, ce
¡n’est qu’un lâche et Un calomniateur ; tu
ne dois pas être en relation ni. avec les
lâches, ni avec les calomniateurs.
5" Répéter à ton frère le mal qu’on t'a
rapporté, c’est le faire souffrir. Or tu dois
lui procurer joie et liesse.
Croire au ma] que d’aucuns pourraient
te dire de bon frère, c’est démontrer que
tu ne l’estimes pas. Tu dois estimer tem
tes frères.
6" Que personne n’ehtende de ta bouche
4
des paroles qui puiseeint causer du dommage à ton Eglise.
Impose le sileince à tout individu; qui
raconte des choses comprométtant l’honorabilité de ton frère, et qui, par conséquent, affaiblissent l’Eglise.
Tourne-lui le dos, si tu le rencontres :
mets-Je à la porte, s’il est chez toi ; gagne
toà-même la porte si tu es chez lui.
7“ II t’en coûte de te taire ?... Tu veux
parler de ton frère à tes frères, de tön
Eglise à ceux qui en sont dehors ?
Viens donc, parle, crie, et au'on sacKe
le bien qui se fait daou^ ton Eglise, le bion
(fui est dans chacun de tes frères; oui, le
bien qui est dans chacun de tes frères,
SQ tu veux le voir.
Suis ces conseils : tes frères t’aimeront.
Dieu te bénira. Tu seras une véritable
force dans ton Eglise et pour ton Eerlise.
{Traduit).
hntllDtieDi niÉtalin Mok
Enrico e Eosina Buffa, per il Rifugio
Re Carlo Alberto di Luserna S. Giovanni,
L. 25.
Abonnements payés et Dons.
(/> <drmy est entre parenthèses).
1931 : llalniíix Tlartolomeo. Piainiïllo. 1930 Bomioii.s César. Mrw-Ynrk’(l) - .M. PoOl-Clot.,
InvLTSo Pina.sca (1) - ¡U AUonsiiia, Toi ino
(1) - Odin Pirti-o. Ltispi na S. .('dovaiini (3) Tenente colonneHo L. Grill (10) - Gavdoii Clotilde, Poma (2) - Gaydoti Suseltr. Airjiorna Jahicv lioliorto. Villar Pellife (r>) - lievel Dorina. Torino-Pianezza - Pivoira Idnizo. Luserna
S. Giovanni - I.oii^ lues. Id. - Pascal E. vedova
Pobcrt, S. Serondo - Gixlino Guido, Caiio Montc'uoíte (,á) - P,;n.s Estc]’ vedova Tion, Podoi'etto
-■ Geni-e Pien e. Id. - Pons I.oni.s, Salza - Pa.‘-cal
Giov. Pietri) fii Piane., Id. - Pert-Ganz Nancy,
'Porre Pollice - Jahier Félicie, Pomaretto, o 19.30
- GriU Gustavo. Id. - Pihet Maria E.. Id. Gaydoii Marianna, PI. - Pa.stre Elsa. Id. - Pastre Federico. Id., v' 1930 - Pasti-c Lodovivo,
Id., e 19.30 - Baici G. D... Id., o 19.30 (2) Sinquet Maria L.. Id. - Rilxd ,J. L., Id. - Palme’
Jean A.. Id. (2) - Bortet .Vdela'ídc, Inveiso l'¡nasca (2) - Jaliier Allvert, Id. - Lonjí Adcle,
Id. - Kilret Jeanne, Poinaictto - Pastee Au.tu.sle,
Perosa Argentina (2) - Pastre V’c.sar, Penaucoiiit les Arnicn.3 - Genicoud Toro.sa, Pomaretto (5) - 'Pion Marianna, Id. - Barct Pauline, Inverso Pina.sca - Barct Giulio, Id. - Piliet Louise. Id. - Long Pietro. Id. - Bertolin
Giovanni, Id. - Durand Jaccjiicline, Id. - Pilx't
Fiédoric, Id. - Pastan H., Caiougc. Genève (1)
- Poet .-idolphc. Pecosa .Argentina (2) - Balme
Henry, Id. - Postan Sophie, Id. - Maurino l.eTizia. Id., 1930 - Grill Antoinette, Id. (1) Pons, fièrcs. Id. (2) - Ga\-Biolley Matilde. Id.
(5) - PunzM Alfred. Id. - Pon.s Filippo, Pi. GaPiati Cateriiui, Id., c 1930 - Jaliicr Emile.
PL, (2) - Lageaiil .\le.\andie, Id. - Genn-Peit
Marie. Entrci io.s, Pep. Argentina (l) - Giaicio
Enrico, Porosa .Vigentina - Dmg .Alficdo. Id.
(3) - Podan Ottorino. Id. - Volat Bartolomeo,
Id. (2..)Ü) - Alcxamtrc Balme, Pcmaivlto - .Marchetti .Anna. PL - Bcrlalmio Maria, Inveì.so Pinivx-a - CoiKourde Addine. Id. (2) - Bajit
.Ulxnto, PI. - Jahier M;u ia, PI. - Giai .\ddina.
l’erosa Argentina - Enrioo Foi neronc. 1 omarctto (2) -‘liilxit-Grm M., Id. - l’utcr Corrado,
Penisa Ar.gentina - Pibet Louis., Inverso l’ina-sca - Long Henry. Id. - Léger Josué, Id. Coucoimlc César, Id. - Podion Emma. PL. 1930
- Pilict llcnrv. Pomaretto - Baici Ferdinando.
PI. - Famiglia Bertalot, Id. (2) - Bcrtalot Margherita, pi. (2) - Postagno Louis. Id.. c 1930
(2) - tirili Carlo, Pcrosa Argentina (■'>) - Coutourde doti. Artuio. Pomaietto - Rostan Paul.
Id., 19-30 - Balmas Vincenzo, PI. - Pci nard Giacomo, Id. - Povel (M'este, Id. - I roii Michele.
Id.. c 19-30 - Genie Susanna, PI. - Prandini
MarecUo, Id. - Peyivnci -Margiu rito. PI. (2) Pons Pauline. Id. - Peyiut Giovanni, PI. - Perd
Lydie-, Id. - Bleynat Jeanne, PI. - Blevnat Jean,
Id. - Baru.s Pierre, Lngan par Bivotii Tarn Vola Carlo, Luserna S. Giovanni - Vola Giulio,
Montevideo - Juliette Balmas. Lusci^na S. Gi<svamii - Mídan Fanny, PI. - .Amélie Co-.-. PI. Alalan Suzanne. PI. - Giulia Odin, Id. - Gos^
Angelica, PI. - A'da Aituro. PI. - Marie MalanotGomlio, PI. - Durand Fiorina, PI. - 'l'urin
Dan., Id. - Bourne Lidia, Lu.serna - P);sine Paviuin, id. - M. L. Suhiglia. Lus. ,s. G. - Blanc
Héloïse, Id. - Jalla Amato Enrico, Id. - Ponichon Perside, 'Torino - Bounous Biirlh., Cannes
(13,.ó0) - Pjcux Emanuele. Aliali (■>) - Paschetto Adolfo, Id- (3) - Barale -Allx'ito, Inverso Pinasca - Bounous Ferdinando, Torino Gardiol F., 'Forre PeUice (2) - Genre .leamie,
BovUe - Comba Arnaldo, Livi rno (.A) - Piioirc.
Maria, Torre Pdlkc (2) - tKlin Eugenio. Luserna S. Giovanni (1) - Coïs'son Lamy. Angiogna - Mar.giunti Paolo, 'Forre Pellicv' {'>) Micol Adelaide, .Mas.si.'llo - Mi «il-Pons Lidia.
PI. - Pons Arnaud. PL - 3'ron Pierre, PL -Pons Jules, Marseille. 1° sein. 19.31 - Mathieu
•J. E., Pomaretto (2) - Serre Enrico. Villini
Pelosa (2) - Paolina Veiituriiii, Piclaretto (â)
- Catciina Bounouvs, PL - Amandina Viglielmo,
Id. (2) - Beniamino Viglielmo. PL (2) - CaiK'lla Eugenia, 'Forino - Vare.se Guglielmo. Milano (.-)) - G. D. Maurin,, Cicnova (.3) - Bouchard Garlo, .S. Gei'mano tliisone - Coucou ide
-Vliicpele, Inverso Pinasea (-3) - Stefano Bei tin.
Pinerolo - Bei tin Gu.stavo, Brindisi - M. Foiiienin-Coï.-ison, Pramstino - Oaidon Susanna.
PL - Gardiol-Fornei'on Lydie, PL - Jean Plavan, PL Aïoiidi'l Pauline. Id. - Bonnet Madeleine. Id. .Simondet-Bertalol Alexa.ndriiie,, Id.
- <laudili Charles, liiver.so Boite, v. 19-30 - Belux h Laim'iit. Poceajiiatta - Bei t in-Simoiid ,VL,
Inverso Polle - Forneron Louise, Prarosiino Jahier Auguste. PL - Pivoire Madilelne, PI. (2)
- Gotlino ,Iean, Neu-A’ork, e I92S-29-30 (21) 'Foiirn Alice, Milano - Pra.ssiiit l’ierre, Lnseï nu,
S. Giovanni (2) - Ja.lla, P.aehe.1, Torino (2) •Sideng Fanny, Id. - SaJeng Siisamm, .Ma.ssello
- (ionnet .Jean. Luserna S. Giinanni (2) - Bufia
.'P'i’y, Lot et. Garonne - .\guet .lames, poma
(l'i) - .Salvai ani Maddalena, Poi à (.1) - i’u-cal
Enrico, Id. (2) - 'rourn Albert, PI. - Lou,g-Marey. Poma (5) - Posati Adele, Biella - H<'.staili
Giu,seppe, Torino - 'Foiirn Jaoiiueline, Porà Adelina C«ïs.son, Angi'ogna - Bonnet Maddalomi, 'Forino - Miirri-'Fion E., Go.'-le, Bergamo
- Baret Elena, Invor;,so Piiiasca - Margherita
Roolion, Id. (2,50) - PilX't Caterina, Id. - Long
Giovanni, Pomaretto - Comba Guido, Id. - FoiioiiO Glemeiitina, Lu.serna S. GimgmnI - tiirardoa Louisette, Milano (2,50) - Girardon Marghei'ita, Bologna (2,50) - Belliun Emiro, Luserna S. Giovanili - Vola Giovanni, Biella Giulia Pevel, Luserna S. l.:iovanni (2,5u) Sidrac Bonnet, Id. - Pauline Benoeli, Id. - Beiix
Antoine, id. - Eynard Frédéric, PI. - Palmas
Enrico,. Torini) - .Alice Franco, Nice - (huidiiiGay Adelina, Prarustiiio - Gay Lidia., PI. - Gardiol Eni-ieo, S. Secondo - iiouehard Paul, Pi.
- Gönnet Jacques, l'raio-,tÌJio - Barolin Made
leine, Bobliio i'ellice - Pontet David, Id. - 'CafÌaivl Jean, Td, - Geymonat Jaseph, PI. - l'ontet
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Id. (2) - 'Geme Da\id, Pi. - Polis Suzanne. Jd.,
2« seni. 1931 e I“ som. 1932 - Rocchi Stanislao,
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(5) - Bruno Mcxleslo, 'Forino - Léger Giiaamia,
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C., l.ienèvc (G) - Golqnhoum, Belfa'.sl
Long- Enrico, Piiieroio (5) - Polis Louis,
Orango, U. S. A., 1930-31-32 (3) - Beirv .ire
gU'Sto, Neu'-A'olk - Pesian Llémentinc l'qagnn
HUl - Boux Heiny feti I’aul, Pramollo - fonsistuire Eglise Vaiidoisc, Colonia \'iddcn,-e (iS
ex.) - Esteban Poland, Arrica, Cernì dr- las
Armas - .VIicc K. iX' Armantl-Ggon,, t ohmia
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(2) - A.rniaiKl-Ggmn C., A'illar Pellicc - licibinat Clotilde, 'Foi iiui (5) - Ti-ossarclli Lina. Torino - Pevel B.,'Forte Pellke - Silnllc En rii-, i, PI.
- Tei'/.ano-Pons Martig S. Mtuzuno olneio Gt'ill Emaiuieie. Mixlcmi (5) - l’crazzi Vale[l’iano, 'Forino (1.5) - Benech P. Phuaii, Luserna S. Giovanni (2) - Pivoire. Pietru. \ a rese
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