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Vallées Vaudoises Fr^ 2.50 Italie
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la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phü. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Nos colonies — Epliénn rides vaudoises
Trois abbés — Correspondance —
Echanges de jeunes gens — Conseils
aux éducateurs — « Notre anti-militarisme » — Les hannetons — Chronique — Nouvedes et faits divers —
Ouvrages reçus — Revue politique —
Communications et informations.
îi OS Co Ionios
Nos lecteurs nous en voudront de ne
pas encore avoir signalé l’article que
M. Mayor des Planches, ambassadeur
d’Italie aux Etats-Unis, a publié dans les
numéros du i6 Février et du i Mars
de la Nuova Antologia, sous le titre
« Nel Sud degli Stati Uniti » et dont
une partie est consacrée à notre colonie
de Valdese dans la Caroline du Nord :
non que les détails contenus dans cet
articles ne fussent généralement connus
aux Vallées, ni que l’histoire de la fondation de la Colonie y soit de tous
points exacte (i). Mais tout est écrit
dans un esprit de bienveillance, d’intérêt
et d’estime pour les colons, qui fait du
bien ; et, chose assez rares chez nos
compatriotes, on sent la plume de
quelqu’un qui comprend les Vaudois,
qui apprécie non seulement leur histoire, mais leurs institutions actuelles
et paraît trouver tout naturel que la
religion se mêle à tous les actes de leur
vie, que le temple soit le lieu où l’on
traite de tous les intérêts communs de
quelque nature que ce soit, et que le
pasteur soit le vrai directeur de la communauté. Ne pouvant faire de longues
citations faute d’espace, nous nous bornons à traduire la partie qui se rapporte aux qualités morales des colons et
à leurs conditions économiques actuelles.
«.... Ces colons sont d’excellents cultivateurs, cités et imités comme tels.
Les voisins ont appris d’eux à cultiver
ou à perfectionner leur cultivation. Ils
sont bien, mais ils ne sont pas riches et
ne voient pas encore les moyens pour
parvenir à la richesse. Ils possèdent un
grand bien : l’indépendance. Ils vivent
sur le leul'et du leur.
«La sécurité du pays est absolue.
C’est un pays de brave.s gens ; les serrures se .sont révélées inutiles ; qui sort
de la maison tire la porte après lui
sans la fermer et pourrait même la
(1) M. Mayor des Planches attribue tout le
mérite — ou si l’on veut toute la re.sponsabilité
— de la fondation de Valdese à M. Teófilo Gay,
qui n’a fait que lancer l'idée. C’est M. C. A Trou
qui a ensuite prisllti chose en main et a poussé
à la réalisation avec une ardeur que beaucoup
de Vaudois taxaient d’imprudence, payant de bourse
autant que de personne, accompagnant les émigrants et ne les quittant que quand il les vit
établis dans des conditions satisfaisantes.
laisser large ouverte. Tout comme ils
sont honnêtes, les Vaudois sont moraux
et tempérants. «Nous avons beaucoup
de vin, disent-ils, et pas un ivrogne ».
Mais dans cette communauté, dont
la foi est analogue à la presbytérienne,
au-dessus du soin des intérêts matériels,
plane l’esprit religieux et moral. L’homme dirigeant est le Pasteur. En lui se
concentre toute autorité.... Le temple
est le plus bel édifice. Comme chez les
Puritains de la Nouvelle Angleterre,
c’est le meeting home, édifice civil
autant que religieux. Les Vaudois y
tiennent leurs réunions, quel qu’en soit
l’objet, car pour eux la Divinité est
présente et mêlée à chacun de leur
actes. Placé sur la hauteur, dans la
plus belle position du pays, bâti en
pierre, il est leur œuvre, du fondement
au toit. La cloche même fut mise en
place par eux. Aucun qui ne fût Vaudois n’y a travaillé. Il est simple, vaste
même au delà du besoini Et c’est justement dans le temple, où la Communauté s’était réunie pour me recevoir,
que nous nous sommes rendus quelques
instants après notre arrivée. Initium a
Deo. Là, discours en italien, en anglais,
en français, et l’on parlé des intérêts
de la colonie. On va ensuite visiter les
principales fanns. Toutes révèlent de
rai,sance; quelques-unes sont des cottages élégants. Dans une nous sommes
reçus par une petite maîtresse de maison fort distinguée, qui a vécu plusieurs
années à New-York et ne regrette
point la grande métropole.
« Hommes de bonne foi, bons travailleurs, ces Vaudois sont aussi bons
italiens....
« Deux indices de leur progrès. Les
habitations trouvées à l’arrivée ne valaient pas 50 dollars. Maintenant la
Communauté est assurée (contre le feu,
la grêle et le vent) pour 16000 dollars.
Et l’assurance ne comprend, comme
d’usage, que les deux tiers de la valeur. — En 1893, on introduisit un
premier et unique wagon d’engrais
chimiques. La moyenne annuelle est
maintenant de 40 wagons.
«La colonie de Valdese est donc prospère, sinon riche. Elle est aussi susceptible d’augmentation. D’autres pourront
y venir et se faire des positions indépendant(>s et aisées, comme se la sont
faite les colons actuels, et avec beaucoup moins de labeurs».
Puisque nous pailons de preuves
d’intérêt et d’estime données à nos colonies, il nous est fort agréable d’en
signaler une que le Gouvernement de
l’Uruguay vient de donner à la Colonia
Valdense. Nous savions déjà qu’ à la
demande de M. Ugon il avait autorisé
nos amis à faire relever des plans à
présenter à notre Exposition de Milan.
La Unione Valdense nous apprend,
dans son numéro de Mars, que non
content de cela, il a voulu en faire les
frais, allouant 200 pesos (plus de 1000
francs) pour cet objet. Il a de même
fait faire un recensement exact de la
Colonie comprenant le nombre de personnes qui composent chaque famille,
les hectares de terrain qu’elle cultive,
le bétail, machines agricoles et chars
qu’elle possède et la profession du chef
de famille. Nous reviendrons sur le sujet.
Nous ne pouvons que nous réjouir
en voyant nos colons si appréciés et
estimés au Nord comme au Sud de
l’Amérique.
EFHÊMÊIIDES VAUDOISES
28 Mars.
Incendie du couvent du Villar.
C’était en 1653. La «Propagande»
de Turin avait réussi à colloquer, dans
la plupart des villages des Vallées, des
moines qui harcelaient sans cesse les
Vaudois, espérant ou bien les gagnerau
papisme, ou provoquer de leur part quelque attaque qui pût justifier de cruelles
représailles de la part du gouvernement.
Mais partout, les Vaudois évitaient
bravement le piège. Il n’y eut que
quelques gens du Villar qui s’y laissèrent prendre. Ils avaient reçu comme
maître d’école un fripon appelé Villanova
qui se disait converti, mais qui était
un émissaire des prêtres. Il ne cessait
de dire que ces moines n’étaient pas
des « pères » mais des « vipères » et
qu’il fallait en finir avec eux en mettant le feu à leur couvent. Il réussit à
persuader les deux jeunes frères Plenc....
et la femme du pasteur Manget. Ce
dernier conseillait de ne pas bouger,
et écrivit au modérateur Jean Léger le
priant de convoquer un colloque pour
traiter la question.
Le colloque eut lieu aux Bouisses (à
La Tour) le 28 Mars, et décida de n’en
rien faire. Mais, avant le retour du
pasteur au Villar, Villeneuve fit courir
le bruit que le colloque avait approuvé
son projet, et avec les frères Plenc il
se hâta de l’exécuter mettant le feu au
couvent, ce qui obligea les moines à
s’en fuir. Madame Manget, dit-on, donna
les allumettes pour allumer l’incendie.
On peut comprendre combien Léger
fut consterné en apprenant le fait ; aussi
pour tâcher d’en éviter les conséquences
funestes, envoya-t-il aussitôt une déclaration à l’autorité attestant l’innocence de la population Vaudoise. Cela
n’empêcha pas que le comte Tedesco
montât au Villar avec de la troupe
pour punir les coupables, et que Monsieur et Madame Manget dussent quitter
les Vallées. On releva le couvent de
ses ruines; mais le 20 septembre 1689
Henri Arnaud et ses compagnons le
démolirent pour tout de bon.
Teofilo Gay.
Trois abbés
Trois hommes font aujourd’hui parler
d’eux : L’abbé Lemire en France député
au parlement, et représentant le parti
libéral catholique. Il a si bien réussi
dans ses discours et dans ses manoeuvres qu’il s’est aliéné toutes les sympathies de ses coreligionnairos. — L’abbé
R. Daens, en Belgique, à la tête des
démocristes, s’est lancé à corps perdu
dans le mouvement socialiste et a été
aussitôt isolé par le parti catholique
militant qui le regarde comme un
schismatique. — L’abbé R. Murri, en
Italie, attire sur lui l’attention d’un
nombreux public qui attend quelque
chose de nouveau et qui voudrait des
réformes au sein du catholicisme.
Don Romulo Murri s’agite et se démène, donnant des conférences un peu
partout et s’efforçant de former le parti
démocrate chrétien. Y réussira-t-il ?
Nous en doutons fort. — Jeudi de la
semaine dernière nous avons tenu à
entendre cet homme qui donnait une
conférence à Turin dans la grande
salle Vincenzo Troya. Le public était
assez nombreux et sympathique, surtout très attentif. Quand Murri entra,
en retard de quelques minutes, il fut
salué par de vifs applaudissements, signe certain qu’il était attendu avec une
grande curiosité. La conférence roula
sur les différents systèmes philosophiques, insistant surtout sur le matérialisme et démontrant qu’ au fond du
cœur de l’homme il existe des pensées
qui se traduisent en actions au dehors,
et parmi ces pensées il y a celle de la
foi qui au dehors cherche un Dieu, et
il en arrive au christianisme qui se résume en deux mots ; Liberté et amour.
Nous n’avons rien trouvé de nouveau
dans cette conférence prononcée avec
une voix de baryton et interrompue
souvent par le besoin d’avaler quelques
gouttes d’eau, et des silences parfois
gênants. L’impression produite par Don
Murri est que son parti cherche à se
produire dans la vie sociale et parlementaire, et nous croyons qu’à cet égard
il y a chance de succès, mais au point
de vue religieux, de la doctrine, de la
réforme, il n’y a absolument rien à
espérer, lœ catholicisme a rivé ses
chaînes de fer sur Don Murri aussi bien
que sur Semeria et les autres. L’évangile seul, rien que l’évangile a la puissance de conduire à l’amour et à la
liberté, mais cet évangile on ne le veut
pas comme le seul guide, et aussi, nous
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n’avons qu’à constater une fois de plus,
de nobles efforts mais parfaitement inutiles. C. A.
CûlBISPÛlillCI
Riclaret, le 22 Mars 1906
Cher Monsieur,
Un vieux Colon de Valdese établi
à Salisbury N. C. depuis plus de lo
ans, M. Philip Richard de Pral, vous
prie de publier dans un coin de votre
journal qu’il serait bien aise de loger
« gratis » tout Vaudois de passage à
Salisbury pour se rendre à Valdese.
Tout voyageur allant à Valdese doit
changer de train‘à Salisbury et souvent
y passer la nuit. Par conséquent c’est
un bien précieux service que celui que
M. P. Richard se déclare prêt à rendre
à ses compatriotes.
Son adresse est la suivante:
M. Philip Richard
East Fisher Sreet
Salisbury, North Carolina
Agréez, Monsieur, les salutations cordiales de votre dévoué
Barth. .Soulier.
Toulon, le 26 Mars 1906.
Mon cher Directeur,
T’assemblée du 11 Mars a été plus
fertile en résultats obtenus que la précédente, les malentendus s’étant di.“sipés. On a cette fois travaillé d’un
commun accord, travaillé sous le regard
de Dieu. Après un petit culte, M. le
pasteur Schloésing ouvre la séance.
D’abord, il annonce à l’assemblée que,
apres avoir du haut de cette chaire
prêché fidèlement l’Evangile pendant
23 ans, ses forces physiques l’abandonnant, il se voit obligé de prendre
sa retraite ; à cet effet il adresse aux
fidèles sa démission de pasteur de cette
Eglise, démission qui aura son effet à
partir du i®‘‘ Avril. Il dit aussi, en s’adressant à son collègue, que son concours ne lui fera pas défaut pendant la
période douloureuse que traverse 1’ Eglise. Un membre de l’assemblée se
lève, et par quelques paroles bien senties exprime à M. le pasteur Schloésing,
au nom de tous les membres de 1’ Eglise, les regrets qu’ils éprouvent de se
séparer de leur pasteur avec qui ils
ont vécu côte à côte pendant bon nombre d’années. M. le pasteur Schloésing
adresse à l’assemblée ses remercîments
pour ce témoignage de sympathie, puis
il remet la présidence à M. le pasteur
Collet. Celui -ci dit à son collègue le
regret qu’il a de perdre sa précieuse
collaboration dans l’œuvre commune du
ministère dans cette Eglise, et le remercie du concours qu’il veut bien lui
prêter pendant cette période transitoire.
On passe ensuite à la discussion des
statuts qui sont votés avec quelques
modifications ; puis un membre de l’assemblée propose deux délégués au synode régional qui sont élus à l’unanimité et a main levée. Vient ensuite la
question du maintien de deux pasteurs.
Après quelques observations présentées
par quelques membres, et combattues
par d’autres, ce maintien n’a pu encore
etre résolu faute de ressources suffisantes. Néanmoins on a voté le principe.
Vient enfin la nomination du conseil
presbytéral qui a lieu au scrutin secret.
Le scrutin ouvert à midi, a été clos à
5 heures. Il y a eu beaucoup de votants
grâce a la sage décision du synode général de 1905 qui a egfin rendu justice
aux femmes en leur accordant le droit
de voter : les voilà électeurs ; espérons
qu’elles seront bientôt éligibles !
Bien à vous
D. Bert
Echange de jeunes gens
“La counaissauce de l’étranger c’est
le commencement de la sagesse
Cette devise d’une importante revue
pacifiste me revenait à la mémoire ces
jours-ci, en pensant aux conférences
que M. le prof. Alexandre Vinay a
données, il y a peu de temps ici à
Torrepellice, et l’autre samedi soir à
Pignerol, sur les Colonies Vaudoises
en Allemagne, et à l’un des moyens
de propagande pacifiste, à savoir 1’ échange de jeunes gens.
Depuis plusieurs années, surtout en
Allemagne, en Angleterre et en France,
parmi les Sociétés de la Paix il y a
des Commissions spéciales qui s’occupent de ces échanges, qui consistent
simplement à envoyer pendant les vacances d’été des jeunes gens, de préférence étudiants, dans des familles
étrangères, qui elles-mêmes envoient
leurs enfants dans les familles de ceux
qu’elles reçoivent.
La dépense se réduit ainsi aux frais
de voyage. Mais les avantages qu’ un
jeune homme ou une jeune fille peut
retirer d’un séjour de plusieurs semaines dans un pays étranger, dans une
famille où il est comme chez lui, sont
très importants pour son développement intellectuel, pour son éducation,
pour son avenir, en un mot. Souvent
encore un changement de climat, à cet
âge, est aussi très profitable au physique.
Eh bien ! pourquoi plusieurs familles
vaudoises n’ imiteraient-elles pas ces
exemples ? Nous avons en Allemagne
beaucoup de familles originaires des
Vallées qui seraient certainement heureuses de recevoir pendant l’été de
jeunes vaudois provenant du pays de
leurs pères. En échange, bien volontiers elles enverraient leurs enfants aux
Vallées, où ils seraient accueills comme
des frères. •
Voilà aussi un moyen d’établir et
d’entretenir de fraternelles relations avec
les descendants de ceux qui pour garder
leur foi, ont perdu leur patrie.
J’ose espérer que cette proposition
sera prise en considération par le public
et que les Sociétés d’Histoire Vaudoise,
d’Utilité Publique et de la Paix, ainsi
que M. Vinay, voudront bien aussi
s’occuper de cet objet, qui méiite toute
notre attention. E. E.
Conseils aux Educateurs
Tendez à être vous-mêmes ce que
vous souhaitez que vos enfants deviennent.
Un ordre raisonnable est à moitié
exécuté.
Multiplier le ordres et les défenses,
c’est faire comme un jardinier qui dirigerait un arbre un jour à droite, un
jour à gauche : moyen sûr de ne jamais le voir pousser droit.
Avant d’ordonner, réfléchis ; avant
de blâmer, examine ; avant de frapper,
prie.
Ne crois pas que le chagrin de ton
enfant est léger parce qu’il passe vite,
mais considère qu’il est plus grave,
parce que ton enfant ne sait pas qu’il
passera.
La bonté et la sévérité sont deux
sœurs inséparables en éducation. La
bonté toute seule amollit. La sévérité
toute seule endurcit. Réunies elles sont
comme la pluie et le soleil sur la jeune
plante.
Un père qui corrige son enfant pour
un accroc ou pour une assiette brisée,
et qui, d’autre part, tolère un mensonge,
ressemble à un berger qui chasserait
les mouches de son troupeau mais n’en
écarterait pas le loup.
La désobéissance consciente est le
vrai serpent tentateur du paradis de
l’enfance. Il faut l’en expulser, au besoin avec l’épée flamboyante.
Dis à ton enfant une fois ce qui est
convenable pour plaire aux hommes et
s’avancer dans le monde. Dis-lui cent
fois ce qui est bon, et ce que Dieu
demande de lui pour son avancement
vers la vie éternelle.
Dans les conflits qui s’élèveront entre tes enfants, exige la justice et non
le renoncement. Prêche la loi et non
la grâce. Car l’enfance de l’individu est
comme celle de l’humanité ; elle est
encore sous le régime de l’Ancienne
Alliance.
Ne t’attarde pas aux détails. Où en
serais-tu si Dieu te reprochait jusqu’aux
taches d’encre et aux fautes d’orthographe de ta vie morale ?
{Christliche Welt). E. H.
lotre anii-miliiarisme
Sous ce titre, le vénéré doyen du
mouvement pacifiste, ISI. Frédéric Passy,
a publié un article dans la «Revue de
la paix-», dans lequel, s’adressant aux
éducateurs de la jeunesse, il leur dit :
« Enseignez à cette génération qui vous
est confiée, qu’elle a deux devoirs également sacrés et qui se complètent l’un
l’autre. Le premier, c’est de défendre
son pays dans la guerre, si, malheureusement, la guerre lui était imposée,
jusqu’à la dernière et extrême limite
du sacrifice, et le second, c’est de défendre son pays et l’humanité avec lui
contre la guerre, aussi longtemps qu’il
est possible de le faire avec honneur».
Les hannetons
Lorsque le doux soleil du printemps
fait disparaître les dernières neiges,
sous l’action des premières chaleurs,
la nature se ranime et se pare de ses
plus beaux atours. La sève longtemps
captive, monte dans les branches, fait
éclore les bourgeons des arbres, d’où
sortent de tendres feuilles aux couleurs
vives et variées ; les arbres et les
prairies se couvrent a l’envi de verdure. Mais chaque trois ans le campagnard , à sa grande désolation, voit
ses noyers, ses vignes, qui commencent
à se parer de feuillage et de fleurs,
promettant une abondante récolte, ravagés, par de petits mais terribles et
voraces destructeurs : les hannetons.
Souvent au lieu de chercher à arrêter
ces ravageurs ailés, on se lamente et
on se demande pourquoi les municipalités , les comices agricoles, le gouvernement ne donnent pas des primes
pour encourager leur destruction. Insensés que nous sommes I Donner une
récompense pour un travail qu’il est
notre devoir de faire et qui est tout pour
notre intérêt, n’est-ce pas encourager
l’égoïsme et la paresse ?
Que dirait-on d’un père qui payerait
son fils pour qu’il aille à l’école et qu’il
s’instruise. N’est-ce pas son devoir de
le faire, son avantage d’apprendre, et
ce qu’il sait, n’est-il pas tout pour lui.
Sa plus belle récompense n’est-ce pas '
l’instruction ?
Ne doit-on pas dire que ce père a
grand tort de payer son fils pour qu’il
s’instruise, mais qu’il devrait le châtier
s’il ne le fait pas ? Et nous, qui voudrions qu’on nous payât pour lutter
contre un ennemi de nos campagnes,
n’avons-nous pas le devoir de le faire,
et la plus belle récompense que nous
puissions désirer, ne l’avons-nous pas
dans nos récoltes ?
Ce n’est pas seulement aux arbres
que les hannetons font de grands dégâts : mais aussi aux racines, aux plantes
qu’ils rongent pendant leur vie souterraine, c’est alors qu’ils ravagent prairies et champs.
, Ne voit-on pas souvent des prés qui
devraient donner une bonne récolte de
foin, et qui sont au contraire d’un
aspect désolé, le gazon comme brûlé
par la sécheresse ; c’est parce que les
hannetons ont coupé une grande partie
des racines.
Pourtant si nous étions tous unis et
d’accord leur nombre serait bien vite
diminué et finirait par devenir insignifiant.
Supposons que sur un arbre il y en ait
2,000. Etant donné que chaque femelle
pond pour le moins 40 œufs, l’année
apres il y en aura 40,000 de moins, si
seulement on a détruit ceux qui se
trouvaient sur cet arbre. Quels résultats
ne pourrait-on pas obtenir si on leur
faisait méthodiquement la chasse dans
toute une contrée.
Cette chasse est d’ailleurs très facile :
le matin avant le soleil, lorsque les
insectes sont encore engourdis , en secouant les arbres, ils tombent très
facilement, et on les cueille à terre.
Pour les faire mourir il suffit de les
jeter dans de l’eau bouillante, ce qui
détruit en même temps les œufs ; les
hannetons peuvent ensuite être utilisés
comme un excellent engrais, très riche
en azote, et l’on a ainsi double salaire
à ses peines.
Mais pour que cette chasse soit utile
elle doit se faire aussitôt que les hannetons se portent sur les arbres, premièrement pour empêcher de faire trop
de dégâts, secondement pour empêcher
la fécondation et surtout la ponte des
œufs, qui s’opèrent de 3 à 8 jours après
leur transformation.
Quoiqu’on puisse vite les cueillir il
est toujours bon de les faire bouillir
dans le cas où il y ait déjà des femelles
fécondées pour détruire les œufs, autrement on risque de perdre une partie
de son travail.
Il serait beaucoup à désirer que les
autorités compétentes prissent des mesures sérieuses à ce sujet, et qu’elles
imposassent une active surveillance : les
résultats ne tarderaient pas à couronner
l’œuvre. Mais n’attendons pas que l’on
nous oblige ; unissons-nous, et luttons
de commun accord contre ces ennemis
de nos campagnes, et nous serons récompensés de nos peines par les avantages que nous en ressentirons dans
nos récoltes.
Louis Beneyton.
Clïï^OJMQlJlî
L’Assemblée électorale de l’église de
La Tour a tenu une séance dimanche
à 5 heures dans l’école de Sainte-Marguerite pour entendre la lecture du
Rapport du Consistoire. Ce rapport sera
imprimé et nous y reviendrons. La
question du mode de réception des ca
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tliïutnènes ayant été soulevée dans les
quartiers, le Consistoire avait décidé de
la soumettre à l’Assemblée. Pour obvier aux inconvénients des réceptions
en masse, on avait, à la Tour comme
dans quelques autres paroisses, et en
voie d’essai, remplacé la réception pour
une simple présentation à l’église, des
catéchumènes qui avaient achevé leur
instruction religieuse et subi avec succès l’examen. Les jeunes gens présentés n’étaient pas encore membres de
l’église ni admis à la sainte-cène. Pour
l’être ils devaient en faire la demande
écrite ou orale au pasteur, et on les
engageait, comme de Juste, à ne la
faire qu’après y avoir bien réfléchi et
s’être bien pénétrés du sérieux de l’acte
qu’ils allaient accomplir. Une expérience
de 14 années ayant montré qu’une faiWe minorité seulement faisait cette demande, il était à propos d’examiner à
nouveau la question. Le Consistoire,
pour laisser pleine liberté à l’Assemblée
s’est abstenu de donner un préavis.
Après une assez longue discussion une
forte majorité s’est prononcée pour le
■retour à l’ancien mode de réception.
Une cinquantaine d’électeurs, hommes
et femmes ont pris part à la séance.
M. l'Officier de Poste rappelle qu’à
teneur de l’art. 2 de la loi du 3 juillet
1902, les possesseurs de livrets des caisses d’épargnes postales sont obligés de
les présenter chaque année pour l’inscription des intérêts échus. En conséquence, il invite toutes les personnes
qui ont des livrets à les apporter au
bureau à partir du i.r Avril, tenant
compte que l’inobservance de cette disposition de la loi décharge l’Administration de toute responsabilité en cas
d’erfeurs ou de fraudes qui auraient eu
lieu après la dernière présentation.
L’Union de jeunes Allés de SaintJean, qui s’intéresse aux malades du
Refuge, a commencé depuis quelques
années un fonds pour doter un lit, dit
æ. des Unions. La chose n’allant pas assez
vite par collectes, reçues aussi par a autres Unions soeurs, celle de St-Jean
(aidée de sa sœur cadette) essaya de
confectionner de petits objets qui étaient
vendus de maison en maison par les
unionistes. La distribution de ces objets
se fit jeudi 22 par le tirage des noms
des acheteurs. Pour rendre la chose
plus attrayante pour les personnes du
dehors, on décida de faire quelque chose
de spécial. On commence par le chant
Cœur au large, ensuite une poésie récitée par une cadette : les Mécontents,
un dialogue : les deux nièces, par trois
.membres de l’Union aînée, encore une
poésie par une autre cadette, enfin un
autre chant: Ta voix ô Jésus.
La distribution se fit au grand amup sement général suivant que les objets
étaient destinés à telle ou telle personne,
f'... Au bon moment le thé fumant fit son
apparition et il fut le bienvenu pour la
plupart. Enfin, malgré la neige qui tombait à flocons serrés, on passa très
agréablementhes deux heures; le public
était naturellement moins nombreux
qu’on l’aurait désiré, vu ^le mauvais
temps. La commission chargée de s’occuper de la vente a été bien récompensée par le résultat, et la jolie petite
somme de 225 fr. ira bientôt grossir
le capital du lit des Unions.
Une unioniste.
Turin. M. G^r^diol, directeur des
Artigianelli, a eu la douleur de perdre
son enfant aîné, Edgardo. Nous exprimons notre sympathie à notre ami, à
Madame Gardiol et aux autres mem
bres de la famille dans cette douloureuse épreuve.
Nouvelles et faits divers
ROMA — Via Tomacelli, 15 — ROMA
■ -•V'
Y aurait-il quelqu’un parmi nos lecteurs qui posséderait un portrait (photographie, gravure, n’ importe) de M.
Pendleton, l’ancien chapelain de la
Légation Britannique à Montevideo ?
Il nous rendrait un signalé service en
nous le prêtant, pour illustrer une monographie sur nos colonies de l’Amémérique.
Les évangéliques italiens qui cherchent du travail à Francfort sur le
3Iein (Allemagne) trouveront conseil
et aide auprès de M. Auguste Stoecker,
stud. theol. Roderbergweg 88.
— Catholiques et Protestants à
Genève. Certains organes catholiques
ayant poussé des cris de triomphe en
apprenant que, dans le canton de Genève, les catholiques sont maintenant
plus nombreux que les protestants, et
ayant tiré de ce fait les conséquences
les plus erronées, le correspondant genevois de l’Univers croit devoir les ramener à une vue plus exacte des choses ;
«Le recensement général de igoo,
dit-il, accusait 67.228 catholiques contre 62.551 protestants, mais c’est là une
sorte de trompe-l’œil dont on ne se
rend pas assez compte au dehors, car
il est peu de pays où la population
soit aussi bizarrement composée que
chez nous. En réalité, de ces 67.228,
défalquez 44.463 étrangers, dépourvus
de tout droit politique, ni électeurs, ni
éligibles, et vous voyez ce qui vous
reste. Chez les protestants, il en va
tout autrement : les étrangers ne sont
que 5.432 ; la vérité est donc qu’ils sont
57.109 contre 22.765. A ce point de
vue, nous sommes moins du tiers : nous
descendons plus bas, si nous avouons
que parmi nous il en est plusieurs qui,
s’ils étaient Français, voteraient résolument pour le bloc. Aussi, dans le
Grand Conseil, qui est élu d’après le
système de la représentation proportionnelle, nous demeurons au chiffre
humiliant de treize sur cent... Notre
population (catholique) ne compte guère,
du reste, que de modestes campagnards,
de petits négociants, des ouvriers et
das domestiques ». (Sem. Relig.)
Franck Thomas. En route vers la
Foi. Les obstacles, l’Essence et les
Fruits de la Foi. Un vol. in-12 de 321
pages. Genève, Jeheber, 1906. Prix :
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La Rivista Cristiana
Sommario del N. di Marzo.
U. Janni, Liturgia della S. Cena per
uso delle Chiese crist. evang. — G.
Grilli, Usciamo dalle Chiese — G. Orlando, La riforma del Cattolicismo —
E. Bosio, Schiarimenti biblici: il matrimonio di Osea — L. Colani, Rassegna mensile — Dalle Riviste — Notizie spicciole.
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Revue Politique
Comme dans la dernière huitaine, la
Chambre n’a été appelée ni a discuter
ni à se prononcer sur des questions de
politique proprement dite, où il aurait
fallu, par discipline de parti, se ranger
du côté du Ministère ou contre lui, les
séances ont été, suivant l’usage, fort peu
fréqueiilées, et n’ont pas abouti à grand’
chose de pratique. Il vaut cependant
la peine de relever la motion que le
député socialiste Cabrini a déposée au
cours d’une des dernières réunions, et qui
est conçue à peu près en ces termes :
La Chambre est pénétrée de la nécessité
d’une loi qui assure aux ouvriers, aux
commis et aux employés des deux sexes
le repos dominical, ou, lorsque cela ne
serait pas possible, un autre jour de
congé hebdomadaire. La motion est appuyée à l’unanimité et M. Sonnino s’engage au nom du Gouvernement à préparer
un projet de loi à, cet effet. Est-ce bien
la fois où l’on passera enfin des belles
théorios à la pratique ?
Les différentes commissions, chargées
d’examiner les projets de lois contemplés
dans le programme Sonnino, sont à
l’œuvre et une d’entre elles va bientôt
être en mesure de livrer son rapport à
la Chambre. Mais celle qui examine le
projet de dégrèvements et les autres
mesures en faveur des provinces du Midi
menace d’étre entravée dans sa besogne
par les députés de l’Italie centrale (Ombrie, Latium, Marches) demandant qu’on
étende les mêmes privilèges aux provinces
qu’ils représentent, sous prétexte qu’elles
sont pauvres aussi. Ils vont même, à ce
sujet, présenter un mémoire documenté
au Gouvernement. Si l’on fait mine d’accueillir leurs doléances, je ne vois pas
pourquoi les représentants de toutes les
autres régions ne vont pas suivre leur
exemple, la gêne et la pauvreté étaat le
lot commun de toutes nos populations.
Mais il s’agit de courir au plus pressé
en soulageant les besoigneux, c. à d. les
méridionaux, et ni le commission, ni le
Gouvernement ni la Chambre ne doivent,
pour le quart d’heure, se laisser attendrir
par les quémandeurs.
La convention pour le rachat des ch.
de fer du Midi est enfin dûment signée
et paraphée. Contre la remise de toutes
les lignes exercées par la Compagnie, le
Gouvernement va payer une somme de
40 millions pour le matériel roulant.
Un conflit du genre de ceux auxquels
nous sommes depuis des années, hélas,
habitués, entre la population ameutée
d’un village du Midi et les troupes, vient
d’avoir lieu à Scarrano (Lecce). Nous
sommes encore en présence d’une grève
de paysans réclamant des propriétaires
une augmentation de salaire, qui leur
est refusée. Les têtes s’échauffent, des
désordres s’ensuivent, les troupes arrivent sur les lieux. La foule refuse de
se soumettre, assaille à coups de pierre
et insulte les soldats ; ceux-ci, pour se
défendre lâchent quelques malheurenx
coups de fusil. Résultat : un mort et
quelques blessés. Vous voyez qu’il n’y
a aucune différence entre ce conflit et
ceux qui l’ont précédé, et* que toujours
les mêmes causes produisent les mêmes
effets. Il n’y a de changée que l’attitude
moins agressive de l’E. Gauche lorsque
le conflit de Scarrano a eu son écho à
la Chambre. Avec un ministère dont
MM. Pantano et Sacchi ni aucun de
leurs confrères n’auraient pas fait partie,
la semonce de M. Ferri réprimandant le
Gouvernement et la force armée, se serait
enrichie de quelques adjectifs et sa voix
se serait élevée à un autre diapason.
C’est à se féliciter de l’avènement au
pouvoir de ses confrères de l’Extrême.
— Une révolution toute pacifique, qui
a eu son épilogue le 25 c., a abouti à
la réforme de la vieille constituiton de
la petite république de S. Marine. L’oligarchie des 60 conseillers élus à vie a
fait son temps ; et par 702 v. contre 80
il a été décidé que le grand (!) Conseil
sera renouvelé partiellement de trois en
trois ans.
— Les élections législatives auront lieu
en France le 6 mai, et le 20 du même
mois pour celle où il y a ballottage. On
va supprimer le ministère des Cultes,
devenu inutile après la loi de séparation.
Et à ce propos, remarquons que les inventaires continuent à provoquer par-ci
par-là des désordres et une résistance
.1_________________________.•„J A
acharnée. On en est arrivé, à voir les
prêtres faire le coup de feu à la tête de
leurs ouailles, et des soldats se mutiner
et se refuser à intervenir pour rappeler
à l’ordre les récalcitrants. Mais bon gré,
mal gré, la loi va être appliquée partout.
— Il paraît qu’on est en train de
s’entendre à Algésiras sur la question de
la police, grâce à l’entremise des représentants des puissances neutres. L’accord
sur la banque d’état semble être imminent aussi. Il ne resterait donc qu’à
régler quelques autres petites questions
pendantes et qu’à rédiger le protocole, ce
qui ne demandera, au plus, que deux ou
trois semaines. Vous voyez qu’ils avaient
tort ceux qui prétendaient que la conférence n’aurait pas de fin !
— En Russie, les élections des représentants à la Douma (Parlement) donnent
lieu à des agitations inquiétantes. Il
serait même question auprès du parti
révolutionnaire, de provoquer la grève
générale pour empêcher la convocation,
et on aurait projeté d’incendier le palais
où elle devra se réunir.
j. c.
COMUNICATO
Il Ministero delle Poste e dei telegrafi partecipa che d’or innanzi sono
ammessi campioni di vino a destinazione della Gran Bretagna fino al limite di peso massimo di gr. 350.
gAd evitare che tali campioni, rompendosi, abbiano a deteriorare le altre
corrispondenze, è necessario che i campioni stessi siano condizionati nel modo
stabilito dalla Convenzione di Washington, e riprodotto a pagina 44 dell’Indicatore postale telegrafico, e cioè siano
formati di borcette di cristallo ermeticamente chiuse da immettersi in iscatole di legno fornite di segatura o materia spugnosa atta ad assorbire il liquido qualora la boccetta di vetro
avesse a rompersi.
E’ mantenuto il divieto per gli altri
liquidi spiritosi.
FOIRES D’AVRIL.
Le 2 à la Tour, le io à Villeffanche,
le II à Bagnol, le 16 à S. Jean, le 18
à Fenestrelles, le 23 à Barge, le 27 à
Pragela, le 20 à Saluces, le 3oà Pignerol.
Giovanni et Rosa Gardiol-JourDAN et leurs familles annoncent avec
une douleur profonde le départ inattendu pour sa patrie céleste de leur
bien-aimé
Edgardo Gardiol
mort à Turin samedi, le 24 Mars, à
l’âge de 7 qz ans.
Ils remercient en même temps du
fond du cœur toutes les personnes qui
ont sympathisé avec eux dans cette
grande épreuve, et ont démontré quelle
place le cher enfant occupait dans l’affection de ceux qui l’ont connu.
2'urin, Via Berthollet, 34,
{On n’a pas envoyé de faire-part).
Ab. payés et non quittancés.
1905-06 : Elisa Hensemberger, Napoli.
A. Ravoir, gérant.
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S’INCARICA della compra e della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Enti provinciali,
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