1
ûaarante-^septième
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13 Janyler 1911
N. 2.
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ARAiSSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’aboi^^®^ P®''
Vallées Vaudoises . . “ **^“**® *
Etranger
Fr. 3,00
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Allemiurrifl. Autriche-Bonfrie Brésil,Danemark,
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Allemagne,Autriche-gongrie, - , .
E^pte, Hollande, SiTède,^'«»®’ P«'' tâtonnement
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l’Imprimerie Alpine; danf ■ paroisses,chez MM.les
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concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction àM.C.-A.TnoN, ^&si.,TorrePellice,
et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof., TorrePellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés do la somme do 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les cho?*®® vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées, (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE: ^
Communication — Soîa yn homjnan —.ï'i'®® Vaudois suivant un Manuel‘CatholiSjpe — pans
le champ des Missions — Nécrologie —
Pour le 17 Février — Chronicue vaudoise
— Nouvelles et faits divers — Bibliographie — Feuilleton: Le rrésor iègrand prix
— Nouvelles politique?
COMMUNICA- ION
ï ■ r
On nous prie d’annorsc )f que la Rivista Internazionale, à:> igée par le
célèbre T. Moneta, et se i%nt ¿eux fois
par mois, au prix de ù |,50 par an,
est offerte aux membre v,# la Société
pour la paix et &\ys:tüiornés de l’Echo,
à 5 francs par an C : t| une espèce
de prime que noui^ "î-f, nos lecteurs, et tous les au* s 1® la grande
cause du pacifismes» üî nt profiter de
cette bonne occasion .S adresser: Milano - 25, Portici Setti îtrionali.
SOIS UMM
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Le roi David, au r ijoeat ds fee néparer de son fils et fc'!,.4’étcblii.âaut
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soit un conseil, une parole, un signe
de reconnaissance, une découverte,
une visite, un sacrifice, une générosité
hors ligne, n’importe. L’essentiel, c’est
que nous laissions des traces après
nous, qui indiquent que nous n’avons
pas été des membres inutiles, mais
que nous avons compris notre mission.
Qu’il s’agisse de la pite de la veuve
ou des millions d’un Carnegie, les deux
ont le droit d’être placés dans le plateau de la même balance.
Pour que nous soyons vraiment des
hommes, il nous faut le démontrer par
la foi. Si les Enoch, les David, les
Abraham, les Siméon ont leur nom
écrit dans le livre d’or, ils le doivent
à leur foi. Par elle nous acceptons la
volonté de Dieu, nous comprenons ses
consolations, nous comptons sur ses
promesses, nous attendons la victoire.
Par la foi nous jetons un défi à Satan
et $. la mort même, en nous écriant
'avec l’apôtre des gentils; « Çiui me
séparera <le ramoür de Dieu manifêlié
eu Jésus-Christ notre Seigneur?»
Pour que nous soyons vraiment de$
hommes, il nous faut enfin le démontrer par notre fidélité, dans les petites
comme dans les grandes choses; non
pas seulement pour un temps, mais
jusqu’au terme de notre course. Fidèles dans nos affections, dans nos devoirs, dans l’obéissance. Encore ici,
en regardant à Christ, nous disons:
non pas ce que je veux, mais ce que
tu veux.
Est-ce trop demander? Adam était
cela dans l’Eden, avant son exil. Mais
le pouvons-nous aujourd’hui avec nos
luttes ?
Le nouvel Adam a paru ; il a placé
en nous une vie nouvelle, une nouvelle force, de nouvelles énergies. Renouvelés à l’image de Dieu par l’Esprit d’en haut, nous pouvons nous
écrier; Je puis tout par Christ qui me
fortifie.
Au seuil d’une nouvelle année, puissions-nous vraiment nous proposer û’être des hommes, en regardant au chef
et au consommateur de notre foi.
C. A. Tron.
se retrouve dans d’autres noms propres: Pays de Vaud, Waadland-Waldstatteû, Valdès, etc.).
« Profondément touché par la lecture de l’Evangile, il fit traduire l’Ecriture en langue vulgaire et se mit
à prêcher avec d’autres laïcs (1177).
Il fut alors excommunié par l’archevêque de Lyon, puis par le 3' concile
de Latran (1179). Le pape Lucius III
condamna de nouveau les Vaudois ou
Pauvres de Lyon en 1186. Cette secte
se perpétua dans les Alpes Piémontaises jusqu’au 16‘ siècle, et soutint
diverses doctrines qui devaient un jour
reparaître dans le protestantisme : autorité exclusive de l’Ecriture, rejet des
indulgenqes, du culte des saints, etc.» (J)
(L’association des Catholiques pauvres'sous Innocent III, en fut la contrefaçon).
I Col historiens accusent « les Vau
Vdois qui subsistaient dans le Dauphiné
■et J il Provence » « de s’être livrés à
^des violences qui amenêreiit Fninçôis
: ^
I klsévir avec rigueur contre les hérétpRiies. Un cruel massacre de Vaudois eut lieu dans les bourgs de Mérifidol et Cabrières, près Avignon ( 1545).
Cette mesure sanglante outrepassa l’arrS royal qui porte seulement la mort
iie;dix-neuf hérétiques. P. 142.
DANS LE CHAMP DES MISSIONS
Les Yamlois svivant ua Maonel CaHgue
D’après l’Histoire de l’Eglise par
G. David et P. Lorette, professeurs à
l’Internat St. Maurille (Angers) et à
l’Ecole Bossuer (Paris), avec l’autorisation et la préface de Q. Baudillort,
recteur de l’Institut Catholique de Pa
ris, € les Vaudois durent leur nom au
foudateur .de la secte, un riche marchand de Lyon, Pierre de Vaux».
(D’aps ès cette étymologie, il est impossible d’expliquer le et le D qui
La mort de M. G. Appia et la rentrée en Suisse de M. H. Cordey, appelé au poste de pasteur de l’Eglise
libre de Montreux, ont donné lieu à
la nomination de deux vice-présidents
de la Société des Missions Evangéliques de Paris.
C’est M.' le pasteur F. Dumas qui a
été nommé pour succéder à M. Appia,
et M le banquier Ed. Gruner qui l’a
été pour succéder à M. Cordey. Le
choix n’aurait pu être plus heureux,
ces deux Messieurs étant, depuis longtemps, membres, et membres actifs
et dévoués du Comité et continuant
à représenter dans sa direction les
mêmes fractions du protestantisme
français que leurs prédécesseurs, c’està-dire M. Dumas l’Eglise luthérienne,
et M. Gruner le groupe des églises
indépendantes. Ce qui vaut mieux encore, ils sont, l’un et l’autre, des hom
(1) La Faculté de Théologie de Paris, dans
la condamnation de Luther, le 24 Avril 1521,
soutint que son erreur (sur la Constitution de
l’Eglise, sans pape, ni évêque, par le consentement du peuple) est l’erreur damnée des
Vaudois (ex error damnatus Waldensium) que
celle des fondations pour les morts est également la suggestion diabolique des Vaudois
et'des Wicléfltes.
(L’abbé P. Perret: La Faculté de Théologie
de, Paris, I, 100.
Pour copie: P, Besson.
mes de foi évangélique, d’une piété
vivante comme leurs prédécesseurs, et
comme eux profondément convaincus
de la nécessité de l’œuvre des Missions.
— Par la bonté de Dieu, un nouveau vide sensible a été épargné à
la Société des Missions. Le Secrétaire
de la Direction, M. D. Couve, qui se
rendait en automobile, au mois de
novembre dernier, d’Aouste (Drôme)
à Dieulefit, le lendemain d’une assemblée missionnaire, fut précipité au
fond d’un ravin d’environ 30 mètres.
Il aurait pu rester mort sur le coup.
Il en fut, miraculeusement, quitte pour
une entorse à la nuque, qui l’immobilisa pendant plusieurs semaines.
— Le 28 décembre écoulé, M. A.
Bœgner, directeur de la Sqciété des
Missions, s’est embarqué à Cherbourg
pour New-York, où il doit être arrivé
le 4 courant. Lai disproportœn e|itre
les ressources de la Société et l’extension qu’a çrise l’œuvre qu’elle dirigÇi^^
sfirtouF'â^uls Ta fo¥dàtiofi'M fS Mis- '
sion du .'Zambèze et l’adoption inévitable de la Mission de Madagascar,
comme aussi les encouragements reçus
pour cela, à la Conférence Universelle
d’Edimbourg, ont décidé le Comité des
Missions à laisser son zélé Directeur
aller entreprendre cette nouvelle campagne en faveur de l’œuvre. Qu’elle
soit bénie, et que Dieu soutienne les
forces de M. Bœgner, qui sort à peine,
comme l’on sait, d’une grave et longue
maladie !
—M"® Kiener institutrice à Mabumbu (Zambèze), que nous avons eu
le plaisir d’avoir aux Vallées, le printemps dernier, avait, à la date du 14
septembre, accompli déjà heureusement son voyage de retour jusqu’à
Séfoula, sans avoir eu, a-t-elle écrit,
« ni ennui, ni difficulté, ni aventure».
— L’entrevue entre le roi Léwanika
et le Duc de Connaught, frère et représentant du roi d’Angleterre, a eu
lieu en forme solennelle à Livingstone.
Le dernier numéro du Journal des
Missions contient d’intéressants détails des frères Louis et Adolphe Jalla,
sur cet important évènement auquel
ils ont assisté. Nos amis ont été, eux
aussi, sur la demande du prince anglais, présentés à celui-ci et à la duchesse son épouse, qui leur ont tendu
aimablement la main. Le Duc s’est
ensuite entretenu, assez longuement
et en excellent français, avec les deux
missionnaires vaudois. Comme il leur
demandait s’il n’y a pas de danger
que les indigènes se révoltent, un jour,
contre les blancs, Louis Jalla lui répondit que si semblable chose devait
jamais arriver, la faute en serait, non
pas aux indigènes, mais aux blancs.
Bonne et courageuse réponse.
2
f
ij
Le lendemain encore, au moment
de. partir, le Duc tendit la main aux
frères Jalla en leur disant: c Je vous
remercie d’être venus». ^ ■
— L’entrevue du Duc de Conttaught
avec les chefs bassoutos eut lieu à
Blœmfontein, la capitale de la Province d’Orange de l’Union Sud-Africaine - ce résultat magnifique de
l’habile, sage et humanitaire politique
anglaise.
Les chefs bassoutos s’y rendirent en
grand nombre, plusieurs centaines.
A eux, comme à Léwanika et aux
autres chefs barotsis et au roi Khama
et aux autres chefs betchuanas, le
prince donna l’assurance que l’Union
Sud-Africaine respecterait l’indépendance des tribus des Protectorats. On
peut en remercier l’œuvre missionnaire.
— Une bien bonne nouvelle du Lessouto est qu’un mouvement semble
s’accomplir dans la conscience de
quelques chefs et les rapprocher de
l’Evangile. Il y a même eu un petitfils du roi Moshesh, le vieux chef Théko,
de Thaba Bossiou, qui a demandé et
reçu le baptême, avant de mourir et
un petit-fils de Moletsané, chef de la
tribu des Bataungs, dépendante des
Bassoutos, Mokhélé, qui s’est aussi
converti.
— La doyenne des dames missionnaires du Lessouto, la vénérée Madame
V. E. Maitin, vient d’entrer dans son
repos, à l’âge de près de 90 ans. Elle
était veuve de M. Joseph Maitin, fondateur et longtemps titulaire de la
station de Bérée, et belle-mère de M.
Louis Duvoisin, qui avait succédé, à
Bérée, à son beau-père et qui est mort,
lui aussi, depuis plusieurs années.
Madame Maitin était née quand Na^ poléon le Grand vivait epcore ; elle
était partie pour le Sud de l’Afrique
en 1842, sous le règne de Louis-Philippe, et n’était jamais revenue en
Europe. Elle termina, entourée de ses
enfants et petits-enfants, sa longue
carrière, une carrière missionnaire
presque idéale !
— Les chrétiens protestants et tous
les amis de la liberté peuvent, enfin,
se sentir le cœur soulagé, au sujet de
Madagascar. Le nouveau gouverneur
général, M. Picquié, a reçu, le jour
même de son arrivée, les missionnaires de la Société de Paris, et il leur
a affirmé son intention de suivre, à
tous égards, une politique libérale.
Puisse-t-il en être ainsi, et que les
traces des persécutions qu’eurent à
souffrir les missions et les indigènes
évangéliques, sous le régime de son
piédécesseur, le socialiste et «libre
penseur» M. Augagneur, soient complètement effacées.
J. Wkitzecker
Missionnaire Honoraire.
NÉCROLOGIE
Nous annonçons avec regret la mort
de six grands hommes.
L’Allemagne vient de perdre Warneck qui s’est éteint sereinement à
Halle, dans la maison des diaconesses.
Il avait consacré sa vie à l’œuvre des
missions évangéliques. Ses écrits, son
journal missionnaire, mines inépuisables de renseignements, d’informations
statistiques alimentés par des lectures
invraisemblables en je ne sais combien de langues, ont révélé à l’Allemagne et au monde entier la portée civilisatrice et religieuse des œuvres
des missions.
. Otto Funcke était universellement
connu par ses écrits qui ont fait un
si grand bien, La vieillesse le priva
•’de bonne heure de son ouïe, et c4 lui
fut une très sensible épreuve.
Il a été le fondateur des Gçmginschaften, associations religieuses,^iîui
ont renouvelé l’Allemagne.
Rappard, l’inspecteur de saint Crishona, école d’où sont sortis une pléiade
d’apôtres et d’évangélistes attendant
la venue de Christ.
La France de son côté déplore le
départ de deux de ses enfants:
Le pasteur Laforgue, de Bordeaux,
enlevé par une attaque foudroyaüte,''
au cours d’une visite pastorale. Pour
l’Eglise et pour les Asiles de la Force,
c’est une grande perte.
Armand Sabatier, de Montpellier,
où il était professeur; il porta de préférence son attention sur la zoologie,
et il créa, en grande partie à ses frais,
la station zoologique maritime* de
Cette. C’était un savant et un chrétien convaincu. ÿ
La Suisse fournit aussi son contingent à la mort dans la personne de
James Barrelet, professeur de théologie à la faculté libre dé Lausanne, où
depuis 1897 il avait remplacé le professeur Gautier.
Tous ces départs sont de grandes
pertes pour l’Eglise chrétienne, et nous
nous associons au • deuil des Eglises,
qui viennent d’être visitées, d’une manière si inattendue. *
Pour le 17 Février 1
-r
La «Société d’Histoire Vaudoise»,
publiera, comme d’habitude, la brochure commémorative du 17 Février,
que l’éditeur, M. Auguste Coïsson Tipographie Alpine, Torre se
charge d’envoyer à MM. les pasteurs
et aux personnes qui s’y intéressent,
et qui én feront la demande avant
le 1" Février prochain, aux mêmes
conditions que les années précédantes.
CHRONIQUE VAUDOl:
L’Arbre de Noël. Toujours
charmante et gaie cette fête de l’Arbre qui revient à chaque Noël r jouir
les petits et les grands, à la chipelle
évangélique de notre ville.
Cette année, la touchante céréaonie
a été rehaussée par la préset ce et
les sublimes discours de trois ré\. pasteurs: MM. Rivoir et Jahier, d(nt la
parole chaude et éloquente a lemué
les cœurs, et fait vibrer les sentirieuts
les plus délicats que TEvangils sait
inspirer aux humains.
Tous les yeux étaient humides lorsque M. Rivoir, le respectable pire de
M. le pasteur actuel, un beau vieillard de 86 ans, expliqua le sens mystique de Noël.
Mais les regards des enfants éi nient
tous dirigés vers l’Arbre super! e qui
touchait à la voûte, brillamment é( lairé
et chargé de friandises.
Quel beau spectacle que cehi de
tous ces enfants, les mains pleines de
cadeaux, de vêtements, de joujoux,
de bonbons, le cœur en fête, le y sage
radieux I 1
Aussi, c’est en leur nom queinous
remercions avec Mmes Rivoir, Jtjhier,
Yuvalta, Michela, Broggi, MmejCorrevon de Genève qui a voulu coo|»érer
généreusement à cette fête de l’enfance. Et comme on serait heureux
dans le petit temple d’y voir revenir
quelques fois les sympathiques d|imes
et demoiselles de la ville qui iOnWssisté à la cérémonie. Elles y Apprendraient l’art de trouver la paix du
cœur, et le moyen de vivre heureuses
sur cette terre de l’ombre de la mort.
(Mont 'Blanc).
Bordiÿhera. Notre Asile de Bordighera (Vallecrosia) compte 44 enfants, trois desquels n’ont que 4 ans. ,
La fête de l’Arbre de Noël a été tout
un événement. On a entendu une quantité de récitations, une en anglais. Les
amis étrangers étaient bien représentés. Environ 150 d’entre eux étaient
là pour jouir de cette fête.
Nous regrettons d’apprendre que M.
Tron ne soit pas très bien, et nous
faisons des vœux sincères pour son
rétablissement, ainsi que pour l’Asile,
objet de ses soins.
Florence. On nous envoie de Florence VAntifonario di Adolfo Baci,
per uso delle Chiese Evangeliche.
Ce magnifique volume précédé d’une
préface du rév. Ugo Janni de S. Remo,
contient 59 chants pour le culte du
matin, y compris ceux des fêtes chrétiennes: Noël, Nouvel An, Epiphanie,
Jeudi Saint, Vendredi Saint, Pâques,
Ascension et Pentecôte.
La seconde partie contient 14 chants
pour le culte du soir. Le prix du volume est fixé à deux francs en s’adressant à la Typographie Claudiana de
Florence.
Ceux qui connaissent Adolfo Baci
n’hésiteront pas à se procurer ce précieux volume, qui est appelé à rendre
de grands services, pour l’amélioration
du chant dans nos Eglises. C’est dire
que nous le recommandons chaudement. Heureuses sont les Eglises qui
savent chanter et apprécier le chant
en le. cultivant.
Como. M. le pasteur B. Revel visitera cette année l’Angleterre. Nous
souhaitons à tous nos frères collecteurs,
un bon succès. La tâche n’est pas des
plus faciles, et ils peuvent compter
sur notre sympathie.
I.a 'l'our M. le pasteur Romano
a donné le soir du nouvel-an, une seconde conférence, sur la vraie religion.
S Dimanche dernier, M. le pasteur
Tron a parlé sur la prophétesse Baker
Eddy, décédée aux Etats-Unis, à Boston, mais qu’on ne croit pas réellement morte, ou bien, qui doit ressusciter d’un moment à l’autre. Sa tombe
est entourée de gardes.
S Nous avons à enregistrer trois
décès : celui de Susanne Charbonnier
née Baridon, des Ramels, à l’âge de
83 ans ; celui de Jean Daniel Long,
des Appiots, à Tâge de 60 ans, et celui de Ribotta Jean Daniel, à l’âge
de deux ans.
Nous exprimons aux familles frappées par le deuil, notre vive sympathie chrétienne.
O Lundi dernier, dans le temple
neuf de la Tour, a été béni le mariage de Grato Martino et de Letizia
Ketty Danna. Nos meilleurs vœux accompagnent les époux, qui sont partis
pour Marseille.
S Le 13“* rapport sur le Refuge
Charles-Albert vient de paraître. Il est
consacré, en grande partie, à ce qui
est l’évènement du jour, la construction du Pavillon Arnaud, qu’on espère inaugurer dans le courant du mois.
L’intérêt du public a continué envers cette œuvre de bienfaisance de
premier ordre.
A la fin de Décembee 1909 il y avait
malades ; 10 ont été admis dans le
^Ojirant de l’année; 5 sont sortis, 4
®®it morts; il en reste 49 en ce mo“^nt. ÿ
cë qui concerne la provenance,
^®®itrois cinquièmes des malades sont
^^kois d’origine; les autres viennent
'différentes villes d’Italie, ou même
^ Suisse. «
direction est toüjours entrç les
de sœur Alice Beney.
total des recettes a été dë fr.
®^-®^7,75.
Q^e Dieu bénisse notre Refuge Ch.et ses administrateurs. |
*'*Vourne M. le docteur Griglio,
«•PPeI§ à, se rendre en Allemagne com^^llecteur, sera remplacé pendant
son atggmjg^ p^^j, Joseph Quattrini,
qui pom^ya en mêmeH®inps visiter son
Eglise.
*-’"rano. M. Calvino, le grand collecteur,' /ICI O, <,a nouvelle tournée ën
Allemagne et sera remplacé par le
candidat J. Tron.
Xew-l[oriL,16Décemb. 1910 (P. G.).
Hier, dans une grande salle appartenant à l’Eglise protestante épiscopale française, les Yaudois de cette
ville, ou plutôt un groupe de Vaudois
pleins de zèle et d’activité pour l’œuvre de Dieu, ont tend un Bazar dans
le but de fprmer un fonds qui leur
permette dé faire face aux frais de
culte, en attendant que l’Eglise qu’ils
espèrent voit surgir dans cette métropole, soit fondée, et qu’un système
régulier de contributions soit établi.
Quoiqu’on nîeût pas fait imprimer des
cartes d’invitation, parce que les dames qui avaient organisé cette foire
craignaient de ne pas pouvoir contenter un public nombreux, le produit a été de 208 dollars nets. La vente
a é^é faite dans l^après-midi, et le soir
on a eu une fête des plus agréables :
un petit sapin chargé de cadeaux taxés,
du thé, des gâteaux, des cantiques
rappelant les^allées et une quantité...
de bonne I mm.
Q Pour%êj fo#fe au désir exprimé
par quelqu^ Vlifidois établis à NewYork, nous4ô miH la nouvelle adresse
du docteur W ErTron, qui se trouve
établi au N*<W5 de la Morris Avenue.
6 Le 3 Dé^Bdibre, le rév. Charles
Quick a béS|*»*l§ifoiage de M. Joseph
Sanna Ser Adèle Ribet, des
Vallées VaWdPÉÇ L’ époux est un
jeune missiodfe^||Î|^ui a fait ses études
théologiques
fêtes de Noë:
un peu parti
par le nom
ge de New-York,
pprenons que les
ÿouvel An, comme
été réjouissantes
ièiditeurs accourus
au Temple, fUÎÉ! de l’Arbre de
Noël, à l’hÔpi«ti;*Wté spécialement
attrayBmtó.’’IÌ6« 'malades ont eu une
bonne’heure de véritable joie.
6 t^‘#l®nfdtii'W^la première semai^'^é débité bien suivies,
malg^^^tftÎu^filstiÉiî^s. Plusieurs ont
pris
et dWlièS^l^
ami
née élfr’BSn*'d
a q
donnl*lëà*‘¥èffiaï]
les safél^dni^
et ont broutìfe toul
nacé^itóie,
ou bM^'tal
ne fdpi^^^ni'
sy m pÜ^tt^toe
si dur<^^Îm)r
durs.
“’r;
ans les prières
ettre de notre
rend que Panne. Le temps
rs ont abann autre côté,
en quantité
y avait. On
qui est méditant séchée
les terrains
aleur. Nous
c nos frères
temps sont
-,
3
/
m
%
: ,
HiÉii
fi
Tnrin. M. le pasteur Buflfa est rentré en Italie, après avoir visité la
Hollande. Il est arrivé pour les fêtes
de Noël.
Nouvelles et faits divers
Etats Unis. Les résultats àncensus
ou recensement décennal américain
sont connus. La population des EtatsUnis, en laissant en dehors les possessions étrangères où flotte aussi le
drapeau étoilé (les Philippines, PortoRico, Guam,* îles Samoa) s’élève a
91.972.266 âmes - au lieu de 76.303.387
il y a dix ans. — C’est une augmentation de plus de 20 0[0 en ces derniers dix ans.
) De 1870 à 1880, l’augmentation avait
^té de 30.1 0[0. C’était le moment du
^.peuplement du Far West. L’immigration continue bien comme toujours,
J mais elle se porte plutôt, aujourd’hui,
vers les villes. On s’attend à ce que
la population urbaine forme maintenant le 45 0[0 de l’ensemble.
En 1900, la ville de New-York comptait 3.437202habitants. Aujourd’hui elle
atteint le chiffre énorme de 4.766.883.
L’agglomération londonienne n’a qu’à
se bien tenir. Les villes de la côte du
Pacifique ont aussi beaucoup grossi,
de même que les centres commerciaux
du sud, tels qu’Atlanta et Birmingham.
On a raconté, en ces derniers mois,
des choses extraordinaires de la part
de certaines localités qui n’ont rien
négligé pour fausser le recensement
en vue de réaliser à tout prix certai¡nes ambitions mégalomanes : il a fallu
^refaire parfois le travail absolument
^fantaisiste parvenu à la direction du
lhensus.
. Nous lisons dans le % Journal de
Genève *:
■ Trop de victimes. Encore deux conquérants de l’air qui sont tombés par
terre : l’un s’est brisé la colonne vertébrale, l’autre n’a brisé que sa machine. Le fait est si courant que le
lecteur distrait n’y prête plus grande
attention. L’autre jour un aviateur se
perd dans les brumes de la Manche:
on le suppose noyé. Trois olflciers italiens se sont tués dans ces derniers
mois. En Allemagne, le lieutenant
Mente, en France, Blanchard, le capitaine Ferber, le capitaine Madiol, et
tant d’autres ont trouvé la mort dans
ce sport passionnant. En moins d’un
an dn compte une trentaine de tués.
Nulle conquête ne fut aussi chèrement
payée.
II ne faut pas hausser les épaules
et dii’e que si les aviateurs veulent
se faire casser la tête, c’est leur affaire.^ Ce raisonnement serait absurde
et criminel. Car si beaucoup de ces
jeunes hommes risquent leur vie pour
leur gloire peponnelle, d’autres agissent par devoir, pour servir leur patrie, pour servir la science. D’autres
enfin travaillent pour le gain que nous
leuEi offrons, nous le public toujours
plus insatiable de nouveautés et d’émotions. En encourageant cette surenchère du péril par notre présence
nos acclamations et notre argent, nous
assumons une responsabilité évidente.
Et c’est pourquoi nos sociétés sportives et nos autorités, sans limiter le
domaine des inventeurs, devraient s’attacher à encourager et à récompenser
les inventions et perfectionnements
qui tendent à donner plus de sécurité
à ce sport nouveau. Il faut que l’aviation soit réellement la conquête de
1 air et non pas une simple acrobatie
d un genre nouveau pour le plaisir de
spectateurs blasés. Jusqu’ici les victimes s’élèvent à 38. C'est trop.
La peste. Les nouvelles de Mandchourie relatives à la peste sont toujours alarmantes. Dans^ de nombreux
villages de Mandchourlè, l’épidémie
fait des progrès grâce à l’indolence
des autorités chinoises. Le consul allemand à Kharbine a protesté en menaçant de l’intervention de l’Allemagne si les Chinois ne prenaient pas
des mesures sanitaires énergiques.
Des nouvelles de Kharbine, de source
privée, confirment que la peste se propage rapidement. Les mesures sanitaires prévues par les autorités chinoises et russes sont complètement
insuffisantes.
En présence de cas de peste constatés à Batoum et à Bakou, la commission sanitaire de St-Pétersbourg
conseille des mesures immédiates pour
la destruction des rats dans la capitale. La commission estime que, vu
le mauvais état sanitaire de la ville,
la peste causerait de terribles ravages à Saint-Pétersbourg.
Nouvelle Guinée. Dans ce pays
la dépopulation est générale; encore
un peu d’épidémie infanticide, et la
race est bien près de son extinction.
BIBLIOGRAPHIE
Minerva
Sommario del N. 2.
Rivista delle Riviste: L’eventualità d’una
rivoluzione sindacalista - L’aria e la vita - I
salari e l’idea di giustizia - La personalità di
Gesù secondo gli studi storici moderni - La
stampa e la criminalità - Tecnica e diritto Cronache scientiflclie - Lettere dalla Svizzera
— Il teatro per tutti — Questioni del giorno
— Leggendo e annotando — Fra libri vecchi
e nuovi: W. D. Morisson: «Gli Ebrei sotto la
dominazione romana.
(23) LE
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIQIEÜX
Marguerite se rappochait peu à peu de sa
belle-mère, depuis que tante Cécile n’était plus
là pour lui répéter sans cesse que M“® Brindini ne 1 aimait pas, qu’elle avait pris sa place
dans le cœur de son père, et qu’on n’avait
plus besoin d’elle à Roccadoro. Aimante et généreuse comme l’était Ri ta, elle se sentait émue
de pitié en présence d’une pauvre créature
toujours malade et toujours timorée.
Un soir que toute la famille était réunie au
bosquet, un domestique vint prévenir que M“«
Clarence demandait ces dames. Marguerite,
prompte comme l’éclair, courut au salon et
ramena leur aimable visiteuse. La conversation ne fut pas longue à s’engager, comme
c’est toujours le cas quand une mutuelle sympathie attire les coeurs, et chacun regretta,
au bout d’une heure, de voir M“® Clarence
se lever pour prendre congé.
— Etes-vous donc si pressée? demanda M“«
Biindini; promettez-nous au moins de revenir
prendre le thé avec nous.
— Très volontiers, et j’espère que vous pourrez bientôt supporter la voiture et venir jusqu à Bagatelle. Je serai très contente si vos
enfants veulent bien venir faire connaissance
avec les miens.
M. Maxwel arrivait à ce moment:
- Robert, voici M“® Clarence qui a été si
bonne pour les enfants l’autre soir.
Le colonel la connaissait déjà un peu, ainsi
que son mari, et ne demandait pas mieux que
d’entrer en relations directes. Ce fut à regret
que M“® Clarence quitta la famille Brindini;
mais c était I anniversaire de naissance d’un
de ses entants, et elle avait promis de revenir
pour le goûter.
- J'avais une requête à vous adresser, colonel, dit-elle en se levant. Mon mari a l’habitude, tous les dimanches, de faire un service
religieux. Permettriez-vous à Bruce et à Eisa
d’y assister, ainsi que leur bonne î
- Madame, répondit M. Maxwell, tous les
membres de ma famille, quels qu’ils soient,
ont ma pleine autorisation; j’aurai soin de le
leur faire savoir.
Un silence suivit ces paroles. Marguerite
était Indignée de voir son père encourager des
pratiques hérétiques, mais elle se tut.
M * Clarence fut la première à revenir de
sa Surprise.
— Merci, dit-elle.
Puis, se tournant vers M“® Brindini:
■“ Adieu, Madame; je suis si touchée de
votre aimable accueil, que je crains bien pour
vous que mes visites ne deviennent très fiéquentes.
On se sépara avec une entière cordialité.
Cette semaine devait être mémorable, car
un matin que les jeunes gens étaient à leurs
fouilles, Eisa s’arrêta brusquement. Sa pioche
avait frappé contre quelque chose de dur. Elle
se baissa pour voir ce qui en était et retira
de la terre un bras en marbiie blanc, d’un modelage exquis. Au-dessus du poignet se trouvait un bracelet admirablement sculpté Marguerite disait que c’étaient des arabesques fantastiques. Eisa croyait à une inscription mystérieuse. Elle n’osait pas articuler la pensée
qui lui était venue.
« Si nous avions retrouvé le bras qui manque à la statue de Jokébed?» se disait-elle,
et que ces caractères illisibles en fussent la
preuve î *
Henri n’était pas à proximité, lui si versé
dans les antiquités; en sorte que les jeunes
filles vinrent frapper à la porte de la bibliothèque, pour montrer leur trouvaille à M,
Maxwell. -Ce ne fut qu’en entendant des voix
qui semblaient discuter, que Rita se souvint
queiM. Chigi, le notaire, devait venir ce jourlà. Mais il était trop tard pour reculer. La
voix du colonel criait:
— Entrez.
-- Pardonnez-nous de vous déranger, père;
nous avions oublié que vous n’étiez pas seul,
et nous venions vous montrer ce qu’Elsa vient
de trouver dans le bosquet.
— Oui, oui, c’est très joli, répondit M. Brin
dini, distrait, en mettant de côté le trésor
d’Eisa. (à suivre!.
¡Nouvelles politiques
Des élections politiques partielles
ont eu lieu dans cinq collèges d’Italie.
M. Colajanni, député démissionnaire
de Castrogiovanni a été réélu à l’unanimité, n’ayant pas eu de compétiteurs.
A S. Giovanni in Persiceto, dans la
province de Bologne, M. Giacomo Ferri
est aussi réélu avec une bonne majorité- après une lutte acharnée. A Vigevano, le candidat constitutionnel a
remporté une belle victoire; mais à
Florence et Città S. Angelo le ballottage a été proclamé entre le candidat
socialiste et le candidat libéral. Il est
Pfçliâ.ble qu’à Florence les cléricaux
s’àilieront avec les socialistes pour
battre l’adversaire constitutionnel.
Le sénateur Arcoleo vient de publier
son rapport sur la réforme du Sénat,
et il est intéressant de lire dans les
journaux politiques les avis différents
des sénateurs eux-mêmes sur le travaiietles conclusions de la commission
chargée de présenter le projet de réforme. La grande majorité croit qu’une
réforme est nécessaire, mais plusieurs
désapprouvent l’idée de rendre élective
la nomination d’un certain nombre de
sénateurs. C’est aller contre la lettre
et 1 esprit du Statuto qui ne peut pas
être modifié par une simple loi du
Parlement.
Le sénateur américain, M. Etienne
Elkins, père de Miss Elkins, qu’on a
longtemps fiancée au Duc des Abruzzes
est mort à Washington. Homme d’affaires très habile, il était un des membres les plus appi éciés de la Chambre
Haute et du Congrès. II avait su gagner une grande fortune. Notre roi et
le duc d’Aoste ont télégraphié leurs
condoléances à la famille.
France. Le président de la Chambre
des députés, élu pour 1911, sera encore M. Brisson qui l’était déjà l’année dernière. M. Deschanel était aussi
candidat à cette charge si importante,
mais il a été battu pour quelques
dixàines de voix à la deuxième votation.
Espagne. Le roi Alphonse s’est embarqué à Malaga pour un voyage en
Afrique. Il a débarqué à Melilla, où
il a remis solennellement les drapeaux
aux nouveaux régiments, en présence
d’une foule immense, sous une pluie
battante. Ce voyage est considéré une
consécration officielle de l’annexion
pure et simple de ces territoires par
l’Espagne.
Portugal. Des voix fâcheuses circulent dans la presse européenne sur
les conditions intérieures de la république portugaise. Il paraît qu’il y a
un grand nombre de mécontents qui
n'ont pas retiré du nouvel état de
choses tous les avantages qu’ils en espéraient. L’armée serait aussi peu sûre
et peu disciplinée. Ou a même parlé
de complots monarchistes et d’uu prochain rétablissement de la dynastie
de Bragance. Le gouvernement provisoire a démenti énergiquement tous
ces bruits, les déclarant tendancieux;
il a aussi émané une loi contre la
presse et les propagateurs de fausses
nouvelles. La foule, en plein jour, a
donné l’assaut aux bureaux de trois
journaux monarchistes de Lisbonne,
et détruit les meubles, le matériel typographique et tout ce qui tombait
sous la main, en criant: Calomniateurs! Calomniateurs! C’était un acte
irréfléchi et violent pour protester
contre les publications de ces périodiques, hostiles au nouveau régime,
et parce que le bruit s’était répandu
qu’on avait'hissé le drapeau royaliste
dans les rédactions de ces trois journaux.
Dans le Turkestan (Asie Centrale)
un tremblement de terre d’une grande
violence a été signalé la semaine dernière. La secousse a été enregistrée
par les instruments sismographiques
de plusieurs pays de l’Europe. Les communications télégraphiques ont été
interrompues et l’on a craint d’abord
pour le sort de plusieurs vilies. Heureusement les victimes ne sont pas
aussi nombreuses qu’on le craignait,
mais il y a des milliers de personnes
sans abri, exposées au froid le plus-,
rigoureux. Presque toutes les routes
sont abîmées et impraticables.
En Chine une terrible famine sévit
dans le nord des provinces de Kiang
su et Ahnwei. Trois millions d’habitants sont atteints. On demande des
secours pour faire vivre ces populations jusqu’au mois de mai, époque des
premières récoltes. E. L.
Ab. payé!, et non qulUaiicé».
1910- 11: J. P. Peyrot, Crouzet.
1911- 12: J. D. Cougn, St-Jean.
1911 : Eloise Blanc, Naples - Henri Pascal
ancien, Chabraiis - Bérard-Caffarel, La Tour
- S. Bérard-Albarin, Id. - Susette Hugoii, Id. Pauline Roman, Id. - B. Chauvie, Id. - Jean
Rostan, Id. - J. J. Tron, Suse - J. Rochat,
Florence - J. Aguet, Rome - R. Biira tiniMalan, Bologne - G. Banchetti, Corato - Dott.
Prochet, Rome (bons vœux) - Dott. Rocchi, Id.
- G. Longo, Recco - V. Klett, S. Lucia - H.
Garrou, Perrier (souhaits) - Prof. Lazzi, Florence (bons vœux) - H. Long, Pignerol (n’a
pas payé 1910) - M. B. Léger, modérateur F. Pons. Clos de Faèt - Marie Jahier. Envers Pinache - B. Coucourde ancien. Id. B. Pons, Tarariras, solde 1911 - L. Valdaia,
Arenzano - G. Poins, Spezia - J. D. Billoiir,
Vallecrosia, solde 1911 - Pompeo D’.Adda, StGermain - Veuve Bertet-Lageard, Enver.-^ Pinache - J. E. Bertet, Id. - L. Coisson, !d. (.souhaits) - Rachele Moreno. Gênes - J. Bonnet
past, Prarustin (bons vœux) - Jacq. Forneron,
Cardonna, Id. - Paul Ribet, Id. - M. Bertalot
anc.. Gay, id. - Jacq. Rostan, Ciabot d. Cardons, Id. - Mme Veuve Balma, La Tour Gaudin-Bion, S. Secondo - Dont Gibson, S.
Remo (Inviato volume) - Albert Gay, Turin
(merci, pris note pour brochures, bons vœux
pour 1911) - Mme Marie Ferrier, Naples (merci
aimables souhaits. Agréez tous cordiales salutations. A. C.) - Dr Aniédée Rostan, Perrier.
Eli Bertalot, Demonte (Expédié régulièrement Echo. Envoyé livre. Amitiés).
C. Pastre (reçu fr. 12,80 pour vente 1910 merci - salutations).
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nnmra * ma un'acqua di soavo profumo Die non macchia nè fa biancheria nè la
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pelle e che si adopera con» ^ ¿,¡,4 t arba fornendone il nutrimento ne
cessario e cioè ridonando loro il colore primitivo,
fa-orendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrostandone la caduta. Inoltre pulisce pron
;a.nente la cotenna o fa sparire la tortora — una
sola bottiglia baita per conseguirne un effetto sorprenaente.
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ora non ho un solo pelo bianco Sono pienamente convinto uh
questa vostra specialità non e una tintura ma un '
Sun macchia ne^U biancheria né la pelle, eU pelb
esui bulbi dei peli facondo scomparire non
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