1
Année Dixième.
PRIX D'ABONNEMÎîNTPAR AN
Ifalie . ! I.‘. 3‘
Tous Jes pjiyM j
de poste . . , • fi
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On 8‘tt'l)ou’ne : • .
^oiir (Jliex MM.
pasteur» et ie.s liljmires rie
Torre Pell:i<;e. ¡j
Pour VlÎxléyiein^iiii Bureau d'Ari- I
mintfittatiori.- - I
_____________________ I
-^1'
A'^rii 1884
'A
N. 15.
Itik ou plusieurs jiuüiérà;s's4p.A.i-és, ilemuiUdés avant Ip
rac-e li) cent ol»aciin, .
.Vn un nues : 2û centi ii»«s par li y; ne.
Les. *!Hï?o<s ii’arfl'dUi se fopi pitr
' >-f»íííj»}>»?uíni¿íí 4>u par
sur ie BurtìrtU de /’«“
.AiV;eH/ÌHa.
’onr la TÎÊiiÀC’TlON s'afiteaser
ainsi; A iaUirec lundi] 7Vniuin,
Ponmrefi.«i iPineroio) Italie.
•olir l'Al^MlNlSTPATION adres*
séraiiisi; A t'Adiniinstration du
Temohi, PoinareUo iPixiierolüJ
Ualle.
.. .. .... ^ . ..
VALLÉES VAUDOISES
Ijl Pavaissaiu^ chaque Vendredi , _ .
^nr lirftii fétiioinH. Ai'T,iî..i 1, S. la yat'iif E|-ii iv, [¡
'H Avril, -les lâl’incs^ide Jésus. — A
Madagascan.: . -L t'dfléaUoii. à donner aux
enfohtS'. die | respect dtr te propriété.: .—
l'flïaphrasei<.lu.> Nôli-e •- &-mi-elki:
riUiffietJisesi'■ ^ fk’t'kd 'paiilHifUe: iiriencc.
i ;/l I; l-. : ' î ' ;i li. t î -î j'.'
kiifii! •.:■ I'li'A'vi'jui-
■Ü’ i '-J ! . ,7 J, ^ 7
ho T l'niiiM' riii ‘ ifAuiu
fjiiO ■’ Liuiinijt
!j ■ irj/uuü
irÈB. V,
.lésus a pleuré sur la tombe de
Lazare- é11r Ta- \'ille rfchelle de Jérusalem et, dans ,son agonie , sur
.les, péchés et le. t'urdoau des iniquites; huma,ineâ. dont.il. s'était
vûlont^iréineht cl)ar'>é. , ‘
I - ;ii: iiri: i, !■ . n oj-.
.Les cris, ç.es sanglots .et ce.t!,j
larihesj dq .notre ^souverain sacrifia,
catëur,.prenant part à toutes nos
peines, s’associqntà jios deiliis^
et faisant le sacriàcé, cle sa voipn,té,'
de J sa vie .^nij^rne^, ppu.r. nous cou-'
soler ëi nous sauver , font
cle la p'assion, de.s^sQL^ff;’íí^¿es .Hiexprlmables- de Celui qui s'esi* itii'-.'
■ •: :■ ... ■r.Pi'. : nipl!:!
molé pour nous. •
\ i'in.iîi , •.u.lu;.:
Les lafniès de, JesiiiS AéFPQignent
,prQt.qud,e- ,cp»íipass¿9if j^p^\-^rs, .Çe’Ue _
. Vi lie. e,n d Li^i^ i e., , c'^ Vp,6 II p,l .e f.aYe ú - ^
à, ,/{p i.‘j a n U, Îe '
ivish^'tiüii etj,l’heure. île' so'n sal ut.
i ..i^’ainpur }’e‘p)tjuss.é.,se .xüenige'.dé^
c,e,i^,x,.,i']pi..s,e préparent à le.'côuvriL
d‘ppiir,^g.es et d'ignoipini.e, éñpfetñ
ra-ni sur euîs- De s.on regard di.vin,
plpjlg^aat i’.aiV.ç'njr ;très proc])^^p„j,Jésij,.|yç)i^ l.e^ rraallieûrs qui^
vuyuij,.fond,rQ sur Jérusaleni, ¡Lente,adjl’i>iiiu-ènse.,cri dé détressé dé
ce Reup,ie dont íes aigles r.qinài.nès
ViOjDii faire, k;ur pro.ie’, el‘ ‘âVce
sjjep’taçle le cœur :,du. '.Sauveur •
é,i^]qté, ,ep sanglpts-l, '.,
Les larmes d'^. Jésus . sont .’des
I uniji.ç , d e. Í qn .se ti 1 è in en t
s 0,1.^ ,cgé ur •', c o'i» pa-lfssan t’ Is ^'é rn eut
paweque' le jour dp Jîaàgôi/si^' ap'procji.e; p.au.Y.j,lf,i'aë,U ,niais '« îÎ. ^e'
fon'i^ eii Pjuis^qaus d'eau » parceque
'là loi dé Uiéii et son
régné de
2
«l'I y
iS ■ ■ -•
grâee sont foulés aux pieds-Si-mé-^.^
prises, . ■'/'.T
C'est sur le péché, cause-iet
source de toutes ces douleiirSj^et
de ces souffrances inouïes, que le
Fils de l'homnie verse des l'àrines.
L’ànie sainte du Sauveur se consume à la vue de tant de mal^yi
Les larmes de Jésus font partie
de son'’cg|rvre Pe
; l’amour qui se livre, qui s’immole.
Jésus a quitté le ciel, pour vivre
sut, cette terre qui le honnit,
;„pâ^équ’il^ nous, aime. — Jésus
endurç le mépris, les outrages
.et d’ignominie de la croix , parceqdHl nous aime. — Jésus éclate
sanglots et verse des larmes
sur Jérusalem et sur l’humanité,
cris et.éés larftesifu (|[eth|éifi^ué
efdu Cmlvaireld od'le S^ign|pÂ'fait
lél-sacrifice entier ,de ,sai, volojité
;|Pes i^'pjp-ceqi^'ih veut qpjei|ous le»hom
et- de sa ptó- -fiéé^Vrs ÎÎ aQiÎèiÎ3lacheté.
do.u]oureux reuoncerdéñí et des»
plus terribles souffrances , comme
son sang précieux qu’il répand,
expient les péchés et lavent'les
iniquités ; ces larmes amères, brûlantes, nous disent qu’il à été
« l'homme de douleur », dont l’existence a été un sacrifice, un abaissement ‘continuels, l’anéantissement jusqu'à la mort de la croix.
Ces larmes qui coulaient desyepx’
de Jésus n’étaient que l’expres-’
sidn visible et affaiblie, humaine
eii quelque sorte, d’un océan ca'ché
de souffrances et de douleur'dont
nous ne saurions ni .mesurer l’étendue, ni sonder la profondeur.
Or cette vie de douleur , du Saint
et'dq Juste, a été telle, pafcequ’elle à été une vie d’expiation,
couronnée par le sacrifice de'la
croix. Les larmes de Jésus sont
une propitiation, elles nous purifient de nos péchés comme son
sang les a effacés.
Les juifs voyant Jésus'pleurer
sur Lazare , disaient: « Voyez comme il l’afniait ! » ‘
La source et la cause des larmes
de Jésus c’est bien l’amour,
tés soient sauvés, dééus est|abanjnné jpux maii^ ;des y l’élues',
parcequ’il s’est mis à la place des
■''AÜx larmes du Sauveur souf-„
frant et expirant pour nous délivrer de la douleur et de la
mort, ne •môierôus-'nous pas les
larmes de notre repentir et de
notre iretour i la maison pater.-'^
nelle ? N’irons-nous pas , cette
semaine m.éme,i: . au ' pied de la
croix, répandre les larmes de
notre joyeuse reconnaissance envers Celui qui nous a rachetés?
Seigneur?,! 4opqifernctu$ de nous
écrier en vérité., comme ton disciple Pierre: «'Tu ,sais toutes
choses',!diti sai's qné jte,t'aime».
J. P. Pons.
A MADAGASCAR
Tandis que les journaux politiques nous parlent de la discussion
qui a eu lieu dernièrement à la
Chambre française sur les affaire.?
de Madagascar et que la France
se prépare à envoyer des troupe-s
pour y soutenir'les jésuites, nos
lecteurs seront bien aise.s- de lire
quelques détails sur'le couronne-
3
.•S/v\rvVW\*-./\ ■%rv
J15.-,
ment dé jà reine de cette ^grande
île i Ranavalona; IIIJ '' ' ■'
' ,Ceiië"’cêréinonip' a*'eü fiéü le 22
n.ojvemtire dernier,, d^n,s ,une plaine
située près delà capitale des Hovas.
On'estime que plus de 300.000 personnes.y bût assisté. C'est, paraitiÎ, Îa plus grande asseniblée malgache que l’on se rappelle. Malgré
cela, les précautions prises pour
le maintien de l’ordre étaient si
jubUè'iéàise'à que l’on-ti'ài^'phs 'eu* à
déplorer le moindre inconvénient.
• A l’arrivée de sa Majesté, éfcrit
un témoin 'peulaire,, elle fut saluée
par des milliers et des ndlliers de
gens qui élevèrent leurs lances et
leurs boucliets. Ce ii’étaiént pas
des soldats réguliers ¡mais des personnes venues des parties les plus
éloignées du territoire. Quand la
reine se fut assise, lès membres
I de ,1a famille royale ainsi que les
Anglaisait les Américains habitant
la capitale, montèrent sur l’estrade.
Lè pavillon, qui la cou^''rait était le
même qui avait pervilors du couronnement delà précédente reine.
Sur les quatre côtés sé trouvaient
en lettres d’or les inscriptions
suivantes,: Gloire à Die.iA da7is l(^s
lieux très-^hauli, ^ Paix sur la
lionne volonté' envers les
hommes, J)icu soit avec nous.
Sur uue table, à droite de la reine;,
se trouvait une grosse et belle
Bible. Après la salutation prescrite
et îa'présentation des g^es de
loyale soumission , la reige ,p{;pnonça un discours qui naturellement ne out être entendu que de
qüelqües-uns. .A chaque, phrasé;,
.se faisaient,îpntepbire des, cpup>
de .canon tiréi, des hauteursoen
vironnantes; chose qui continua,
du reste, pendant toute la cérémonie. Dans son discours, la reine
cita deux passage.s de l’Ecriture :
«■■La justice élève une nation »‘et
« La crainte de l’Eternel estle commencement de la sagesse!».'i Elle
rappela les traités conclus avec
lespuissaD_ces.étrangères£tex)iorta
son’pêiiplè' à' l(Js blisebVeï* ïîdèlement. -L'cin'tno /.un
Le premier ministre prononça
lui aussi mi discours où , faisant
allusion aux difficultés présentes
suscitées par .la ,,ïi’rance, [ iit,|bit
qu’ils ne céderaient pn fait^ de
territoire « pas même,'la gro^.SSeur
d’un grain de rix
I^S,vaisseaux dpjgue'pr.p fra,nçais
se S'Ont exercés à bombarder les
ports de la côte'orientale et même
à lancèr de la mitraill,e‘''suf’’lès
pauvres fugitifs. .. ’.,■ '! ''b
Une lettre du 17 janvier raconté
co mmsnt le chef des ambkssadfeürs
'malgaclics. envoyés en Europe et
en Amérique l'an demierj a rendu
compte devant une grand© assemblée de seè observations et de
ses imp.ressions,, L'ambassadp fort
mal traitée par le gouvernement
français, a été ' enchantée; ‘ de l'accu'eil reçu eû'^'Angleterre. « Véritablement ^ a dit Jîavoninaiiiffinfian't'o, le.s Anglais nous aiment».
« Quand nous avons quitté les
côtes de France et, qqé noip sbmmes arrivés sous la protection, du
drapeau anglais nous-avo'ps été
en sûreté comme daiis'la'paume
de la ihain de’ttanavàlbna'», 'ParlaUjt. de iepr visite .à l’Empereur
dlAllemagne: « Ce grand:empereur.
4
iir,
dit l’ambassadeur, nous demanda
si notre reine était chrétienne.—
Oui, répondtines-nous.— Je suis
heureux de l'apprendre, répliqua
l’Kmpereur , car il y a de l'avenir
pour un peuple dont le souverain
est chrétien i».
L’Education à donner
aux enfants
===:3
,Î0 ne .sais dans combien de familles
pieiise.s j’ai vu lo.s onfanis li'c.s-mal
élevés. On y croit à l'Evangile, an
,Saint’Esprit', on ne croit pas à r«ÜMcalion; et pourtant, qii’osl-ce que la
l'cligion, sinon tin inslriirnenl d’éducalion, (|ue Dieu a adapté à imiro. être
moral, tel qu’il l’a fait nu li.'l qu’il le
ti’ouve? On se fie siir la (brce d’iiiio
vérité qui e.sl en dehors do nous,
et en alten(|m.il; ou lui pi’épare, ..on
amasse devant .elle tnu.s les ol)S.lacles
qu’on peut. Il y ri une vérité au dedans de nous qu’il faut e.iiltivcr, exploiter; il va lino puissance do Vhasur ia nahii'c, puissance incnlculahle dans son intensité, dans sa
profondeur comme dans son étendue,
et qui atteint jiisqu’an fond le pins
intime de noiis-mômo; il y a une
énergie inappréciable- dans. \'exp.mpk.
{.’exemple et l’Iialiilude! One ces deux
leviers soient chrétiens, cl leur application sera déjà toute une inslrnclion
évangélique, toute une cnllnrc cltrélienne» que i’cnseigncmenl religieux
ne fera pin.s lard que .systématiser
et consolider. Ce sont là des véialés
qu’il faridraiL ci'ier sur lés toits, nonnez les sentiments en attendant que
vous pui.Ksie?; donnei'les idées: donnez
la vie en aflcndant la science..
.... On met sa confiance dans les
principes que l’enseignement chrétien
inculquera à l’enfant; m«is cos principes auront peu de force sur l’àme
qui n’àura pas été pi éparée par d’autres moyens à les comprendre et à
les aimeV. Avant les notions chrétiennes il faut donner à l’cMifani des
hûhlkidcs e\ dos ajfpcikma cbrélicnnos;
qu’i! soit chrétien par l’Ame qyanl de
1 être pai’ l’esprit. On pourrai) beaucoup parler de, Jésus à un ciifant et
i’élever en prtïen; .....aucun eiiseignemenl ne pouriail. plus tard , sans
une iritorvenlion particulière de Dieu
réparer le qial qu’aurait fait à un
enfant rextrême et aveugle lendréssé
de ses parents.
{ÈxlrAU (le (leur h’ih'Ps-il'À,' l'/Uft.b
Le respect de la, propriété
Los enfants ont assez vite l’idée de
propriété. L’on en voit qui savent à'
peine parler, et qui déjà se récrient
contre la personmy qui voudrait emporter un objet dont leur mère làil
un usage habituel. Les clii.ens .euxmèint'S connaissenl la propriété de
leur maître et la défendent contre le
voleur. Mais tandis que le chien ne
counail que ce qui appartient à son
maître, l’enfant apprend bientôt à
distinguer ce qui appartient à Inimême, aux différents membres de la
famille et aux éti-angors. Savoir faire
celle distinction,' cl savoir que nous
n’nvoris do droit que sur ce qui est
à non,«, c’est ta ha.se du rospecl de
la propriété. Sans cette connaissance,
la propi'iélé elle-même n’existe pas.
Pour inculquer le respect de. la
propriété, il est avantageux que l’enfant j)o.ssédc, comme un bien qui lui
V été confié, quelques objets, dont
il doit être, responsable. CIm'que enfanl
a scs babils, ses jouets: un marteau,
une toupie, une poupée etc. Bientôt
il aura un petit livre, puis des cahiers, mi crayon, une plume. Tout
cela doit être” tenu en ordre, : cl il
est convenable que chacun puisse facileinenl reconnailrc sa propiiélé,
afin d’éviiei' toute confusion et tout
siijel de dispute. Si l’ordre manque,
là'surtout où les enfants se suivent
de près et ont à peu prés la raêrric
taille, et le même développement,
il peut même arriver que les uns
prennent les babils des autres, et
qu’il s’ensuive des bhioanes. Or c’est
5
,11'î
lui mauvais commeiîoeimeiil. pour nppi’endre ii l■espec,le4' la propri^ré d’aiitmi, que fliî ms pas. respecier celte
de son IVère ou de sa sœur. ■ i,
Non seulernenl les enlimls doivehi
respecler ce qui ne leur ¡appai lienl
pas, mais ils doivent avoir soin; de
ce qui leur ¡a élé donné.
Il n’est, pas de trop d’écarter en
ceci loulc négligence. Aussitôt que
les enfants ont un livre, un cahier,
il faut qu’ils aient soin de les tenir
propres. .S’ils prenuépi; d’a;IjiîM'ft du
goût à voir leurs affaires en bon étal,
il sera difficile qu’ils apprennent ensuite à détériorer la propriéled’autnii.
Il est facile de constater que l’écolier diligent qui a ses livres et scs
cahiers en ordre, n'a pas l’idée, et
se gardera bien , de salir ceux de son
voisin. Tandis que s’il est négligent
et par conséquent sale, il ne se fera
pas scrupule de gûter, n’importe comment, ce qui ne lui appailienüpas.
Les écoliers qui ont gâté les livres
et les tables de l'école deviennent les
jeunes gens qui prennent piaiair à
faire des dégîiis comme, ceux,ci : renverser nn pan de mnr, salir par quelqnes mapyaises figaire.s une muraille
bien propre on leà colonnes et les
bancs d'une église, écorcerou couper,
en passant, comme pour s’arimser,
quelques jeunes plantes, et antres
dioses semblables. L’on fait alor.s te
mal pour le mal, sans aucun'intérêt ;
c’est là ntl plaisir diabolique.
Les pro[)i'iélés publiques senti très
souvent, encore moins respectées que
celles des particuliers. Ce .sont des
biens coiiimnmiiix, dit-on, peu importe! Et les personnes qui devraient,
avoir du jugement, ne donnent pas
toujours le bon exemple. S’il s’agit
des deniers piililics, on n’y regarde
pas trop sci'upiileu.semenl. b’on dit:
C’est la Commune qui paie; et trop
souvent, l’on augmente sa noté, cij
qui est une infidélité.
C’est pourquoi, dans les écOl'cS’,
non seulement il est nécessaire 'de
punir toute infraction avérée an bniliéme commandement, mais il faut
apprendre aux enfiinls à rcspeclor
tous les objets qui sont à leur portée
ou dont ils se servcnl,. depuis les
rhnrailtes jusqu’aux! ardoises,œti aux
craies, Ce régent qui pairvient à obtenir que lesL'iabIcs et les bnnc.s hc
soient pas entaillés oU gfavés, que
les murs ne soient pas barbouillés,
que lesicarles ne .soienli pas déchirées, que les iiijdoises né soieiB¡t,.pas
gâtées,,et que chaque chose so/t; en
ordre, lexeroe une bonne iiifiuencc,
et enseigne pratiquement le respect
de la propriété privée et publique.
«^jL’iexerïtpieiqtie donne J. ,1. Rousseau
pour enseigner le droit de propriété
revient à peu prés à ce que nous
venons dé pire.,'Emile pioche un coin
de jardi'ii'et'y''sÉine des fèves. Celle
portion dé terre ne lui appartient
pas, mais, à lOiT'croyons-nous, son
■préceptéurd'û'i a dit: Gela l’appartient,
parcefpie tu y as travaillé. Cependant
le jardinier qui a semé des melons
I de Malteidans ceimême endroit, n’entend rien à celte façon d’agir, et
lorsqu’il .s’est aperçu que ses melons
ont élé rerpplacés par des fèves, il
arrache celles-eii et boulever.se tout.
L’enfant tout désolé devra alors dernandcf un coin! de terre à cultiver
et apprendre qu'il doit, .respecter le
travail fait par les autres.
Le pi’écepléiir et ,1’école peuvent
faire béaucoiip pour réducaiion des
enfants , mais la ftimîRc á toujours la
plus grande j)arl de' responsabilité.
Lorsque les parents eux-mêmes ne
donnent pas iWemple, comment les
enfants rctiendront-ils les bons enseignements venant d’ailleurs? Cela peut
arriver quelquefois, màis pas toujours. 11 se Iroiive deS femmes qui
font de.s eaebelles, vendent en secret,
âjl’insu de leurs, maris, ce qu’elles
peiivenl, pour avoir quelques sou.s à
leiit' disposition., Elles ne croiront
jamais que cela puisse s’appeler un
vpl, mais les,'en,funls à leur tour,
àpprenncn't à vendre pour leur propre
compte, eh so'disant qu’ils prennent
clans hi maison, et ils ignorent celle
vérité: «Celui qui* vole son père ou
sa mère et qui dit que ce n’esl point
nn crime, est compagnon de l’homme
deslructeur» Prov. 28. En effet, la
maison où cliacun'preiid on pille pour
6
------------ü».....
V i/V».*VWVWO\/W'
son usage ou pour ses vices, est une
maison ruinée. Et de plus, il ne sera
pas rare, qu’apj-és avoir volé son
père el‘sa mère, un enfant s’adonne
aussi à dérober chez d’autres' personnes.
*Que les parents veillent donc sur
eux-mêmes et ne sé permettent aucun
manque de respect pour la propriété
d’autrui, mémo dans les choses les
pliLS insignifiantes. Que l’enfant ait
lo.ujours devant les yeux des exemples
de droiture, de sincérité, d’ordre,
de travail consciencieux, de crainte
du Seigneur, et s’il s’écarte de l’exemple qui lui est donné, que la
répréhension, et s’il le faut, la verge,
Uu apporte une correction salutaire.
.1. D.
■ \
U -M'i
'I
- } i
II. .
’S
, ■ \ .
i : . i ‘il
■ ' ' !
i du «Notre Père»
■ NotreJ'Pére, ^
Par droit de, création,
, , par miséricordieuse adoption,
, . Qui es aux Cieux, , ,i
, f ' ,:i ;,|La. demeure de tes Anges, 1: '
1.., Le .siège dè ta gloire, - : ,i- i
ii Que Ion nom soit sanctifié,
= i , . i! Par les pensiées de nos cœurs; ;
' ' iPar les paroles de nos lèvres;
Par les actions de nos vies. > ' i n
' ■ Que ton règne i'ienne, ^ '
’ De providence, pour nous protéger;
' De grâce',’pour'nous purifier; ”V* . : ;
^ De gloire, pour nous couronfier. ' '
Que ta volonté ^soit faite sur la terre comme aux cieux'.
Avec sournis.sïon, avec joie;
Et, ù fa fin, d’une manière parfaite.
Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien,
, De choses lemporcHes pour nps corps;.
De choses spinluellcs pour nos âmes.
El pardonne-nous nos péchés, ; iü
Coiilre les préceptes de la loi; • :
Et contre la grâce de ton Evangile. .
Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé,
‘ À l’exemple de âori'amour,
’ Et à la gloire deila religion véritable. i ! - ’
Et ne nous indiiis pas en tentatibn,
' D’honneurs,’ de richesse, et de plaisirs
Qui pourraient guerroyer contre nos âmes, ’
Mais délivre-nous du mal, '
Dé Satan qui nous séduit; '
Du péché qui nous souille.
Car c’est„à toi qu’appartiennent le règne ; , ,
De providence et ue grâce; , '
Et ; la puissance , . . -.m .i.r
: Pour rétablir;. . . ,, .i,, !..h,
;!,i "El la gloire,■ ' ■ o
!i De tout ce qui ¡est bon. .
'■.i
7
Aux.siècles des siècles, Arpen, ; Ainsi soit-il,..,,, ' :■ . ■: 'b I" -il' ,,..11 «en,pat ainsi,,, ,. . i ; r 1, . : 11 . ’ a . 'll
■ ■ V ■ 1 • Il en sera ainsj. i Par cette prière de notre Seigneur,' ■ 1 - -1 / i , 1
ï., Bénis le Père, . ■ • ; 1 ' Adore le Fils, ! ' ' , Loue l’Ç;s.PRfii r A jamais. . ' , ,, ' Amen. Amen. , , . ■1. ; ' ’ ; - 1 ' ; V: ■ ' . ;. 1 - mi; i- ] ré i '.1 - ' il - r ' . ' . • ' ' • ■ i
I, - / • il
■I Coiirit)Qsétisii\^. yéo. Do<it. Mi'BSJï .liane, une nuit d'iiisomnie. -.i'it.,
' . Tmdwit de VAmjlaü par Ji. M. i üi-'
iibUttellea rcUigieUôeo
Italie. — I^a noiivelle,g«iva)3^ qui,
pour nous venir, de .rAngljé.len’ë, ne
nous touche pas moins (ie, très-près,
nous est donnée par le ri/nç^^ du-22
mars dernier: Ce mêmejoùr_à été
tenu à la Mansion Bouse (Î’hôle! de
ville de Lond/eç) ^;,spjti^,l£yprésidence
AuLwd-Maire, un grand meeting sur
l’œuvre missionnaire nue l’Eglise Vaudoise, 'cnj.iUàlie^T'ëlHdans
lequel, en sus de notre dtflégué, M.
C. A. Tron, évangéliste à Turin, se
sont lait entendre plusieurs orateurs,
amis dévoués de notre église, parmi
lesquels le chanoine Fremantle, M.
Donald Matheson, le major Frobisher,
le Lord-Maire lui-même, et ce noble
vieillard de 85 ans, au cœur duquel
toute œuvre chrétienne est toujours
sûre d’éveiller l’intérôl le plus profond, Lord Shaftesbury.
— iNous lisons dans VItalia evan~
geiica du 5 coulant que le Comité inter missiommire de Rome (Comité composé des surintendants des diflérentes
dénominations évangéliques à l’œuvre
en Italie) a décidé de convoquer, à
Florencé, pom- le 29 courant, une
Commission promotrice, composée des
membres de ce Comité lui-même et
de 15 délégués choisis par lui, d’entre
les différentes Eglises, pour élaborer
un projet do fédération de ce.s Eglises
enir’elles; projet qui sera soumis à
l’examen d’une subséquente assemblée.
Espagne. — La plus précieuse des
libertés, la liberté religieuse qui,
poiir un temps, semblait avoir établi
sa demeure dans ce pays, quiélail par
eg^éllence celui'de t’Inquisilion, vient
de 4libir un grave échec par l’arrivée
aw'pouvoir d’un'ministère entièrement >
lige au clergé. Plusieurs faits survenus
en un très-court espace de temps
viennent à l’appui de cette assertion,
et nolamjrpppl ,qehy de. l’çngevèKssement d’un enfant dé l’Agé 'de* 7 ans,
fils de parents protestants, qui avaient
invité un pasteur protestant^ jpur
présider à-eelle cérémonie, erquele
juge de t’endroi!, à ^instigation du
curé, et malgré les proleslalions îeg
plus énergiques du père contre la
violation de ses droits les plus sacrés,
a fait enterrer dans le cimetière et
avec les cérémonies du culte .catlio-;;
¡¡que.
ANGLETERnE., ~ La priiiccsse Alice
de Grande-Bretagne, femme du prince
de Ile.ssc-Darmstadt, dont on vient
de publier ,1a biographie, fui durant
quelque temps disciple de Strauss.
Elle était tombée dans un complet
scepticisme quand la mort d’un enfant
bien-aimé et les conseils d’un artiste
écossais qui lui donnait des leçons de
peinture, la ramenèrent à la foi. «;'l’o,ut
Tédiiice philosophique que je m’étais
laborieuse,meut bâti, dit-elle, s’esL
écroulé. Il n’en reste, rien. Que deviendrions-nous dans ce, monde, si
nous n’avions pas la conviction qu’il
y a un Dieu qui dirige le monde et*
chacun d’entre noirs ? J’ai mainlenan(.
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soif de prière, et, j’aime à chanter
des cantiques avec mes enfants, qui
ont chacun feur hymne favori. »
Etats-Unis. — Ces dernières année.s,|
ont vu se produire im mouvemenï
fort tnléres.sani au sein des innomhrables collèges, séminaires et iiniversilcs des Elas-Unis. Des Unions
chrétiennes d’étudiants se sont formées
et pourront avoir sur l’avenir du
pays une inilucnce des plus considérahles puisqu’elles exercentleiiraelion
sur la jeunesse studieuse au sein de
laquelle sc recruteront plus lard les
hommes qui seront à la tête de la
nation;, il est, certes!réjouissant de
savoir qu&ces Uniohs comptent actuel- .
leEnenl environ t0,000 niernbre&. Lc j
seul; collège de ¥alej dans le Gonnéctinwt,' possède upe Union de
membresi Dans ces sociétés, on
cupe, Irès-aclivemènt de l’œuvre
naissions; i , l'I . f''
, nt>i!
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Là .('bambre a repris
sei iiô.lhdeSj.er’Déprétis liii a présenté
id' /idtiveau,' minisiére que les Pentarqitfis.ei l’extrême Crauebe ont reçu fort
niai,’DéprélisJ C6[ipino et Grimakli
ont '¿ssu,yé. les, plus rudes attaques. ‘
La':niajéi'it'é, siir la propo.sition de
Mofdini, a résolu de porter à la présidence de l’assemblée l’bon. Bianclicri.
Déprètis rivec tout le ininisléré a accepté eelie propb.sil'ion. HÎanchefi a
été nommé par 2.30 ’voix .sur environ
400 votants, contre fi.nii-oli qui n’a
oblpn-n qu’énviron 430 VoHi et 24
voles blancs et quelques-mis dispensés >
et pei’dus. ybila'la droite h la'présidence de ia Gliambré. liianeberi était
à Veniimiglià,’ d’0(r‘’il s’est rendu
immédiateibenf à llomé pouf accepter,
à ce qu’oh espère;,' son imporlan'lo
charge. — Eh altendalil Mancini a
été 'inlèCrogé sur la politiqule éti’angêre, sur nos altiairces, sur la Propagahdft fide et sur liolrC politique
colonMle, Le ministre a répondu d’iirte .
manière" satisfaisante a ' toutes cé^'
questions. Dépfétis a présenté son
projet de réorganisation des ministères qui dé 0 sont portés à 12, par
l’adjonClion de la présidence du ministère isolée, du nuni.slôre du trésor
et de celui de.s postes et télégraphes.
Il y eh a pourUi'ois ami.s de plus.
Fè^nn^e. — Le gouvernement français insiste nupVès de la Chine pour
le paiement d’une forte indemnité de
guerre.
Anaieterre — On a fait de solennelles funérailles au duc d’Albauy;
la reine Victoria, tous les princes et
les princesses y assista ¡eut.
^Goj-don se trouve loiiiours à Kbae-r
-trisie ^ofeîiloh^/
le gouvernement anglais cberclic ù
le tirer.
âltemufftse. —, L’em[)eren’P 'S’eU
promptement femis'd’abbé’ ¡.hdisposi^
lion toujours ahlfifiânte ' a ''cause de
ses 87Vhs,
.lUl.
-ilü
' ;
ARTiGIANELLi VALDESI
La,place d'Econoiile.idaps.'^cieU’élablisseménl va devenir vacànlpj' lès.
personnes quiète seiiliraient vocation
à l’occupér, sont priées d’adress,cr
leur.s demandes ap soussigné^ qui les
sourneUra un Goniilé dii’ecleur de
l’inslitnlioii. Une cOndilîoh cs^jènljelle
à réaliser par le •ppsljulant —^ à côté
de princîpe.s cl,i.i;éwçns bieu,;ai]fe!'mi.^'
— serait: i(ii'il'soit célibàlaiie ; ou'
que s’il est marié, il ii’eiVt pas-’d’eufanls, et qhe sa l'emme — rnoyemiant ;
un juste salaire—^ vdiilul se chargerde ia direction du ménage. La^préféreuce— ces conditions ctaui garanties-- serait donnée à lui^maî'lre
d'écOlei'''sur tout autre. “ i' f
',P. Mkii.'lî:, pasteur,,
liji lia Plo-ijnmlo,', Turtn^
EriiVliST HüWîirr, Genird el Aihiïmstruteur'.
'l'ignerot, linprim. Chiatìtoré'ét MasearelU. '