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Soixante-huitième année - Anno X®
3 Juin 1932
N® 23
VALLEES
«rant chaque vendeedi
PRIX D'ABONNKMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les denx Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Ä,.' -1,;
Pour 6 mois
6,
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho(y\^ Arnaud, 25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE. ,
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Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le numéro: 30 centimes w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Fête de Chant.
"Nous rappelons que la Fête de Chant
des écoles du dimanche du Val Saint-Mar%tm aura lieu, D. V., dimanche 5 juin, à
15 heures, dans le temple des Clos.
A cette Fête de Chant prendront part
aussi les membres des Sociétés Chorales
du Val Saint-Martin.
fOU8 L> VIE IHTlRIlUBE
•Olii il 01
« L’orgueil va au-devant de l’écrasement ». Prov. XVI, 18.
« Dieu résiste aux orgueilleux, mais
ü fait grâce aux humbles ».
, Jacques IV, 6.
L’orguoil est une vériitajble démence.
Si le premier pag vers la sagesse est de
reeoniiiaître le Seigneur et de le craindre,
le dernier degré de la folie est de le méconnaître et de se préférer à Lui.
La folie qui' affecte, le corps fait que
l’on ne se conniaît plus æi-même, ni rien
de ce que l’on a sous les yeux, miajis du
moins on jdaÆnt cette folie parce qu’eRe
est involontaiirei tandis que les orgueilleux
f'isout Tobjet de la haine et du mépris
i,général.
Ils ont beau miajrpher tête levée, toucher la terre, et ne laisser tomber autour
d’eux que des regards insultaints.
Hélas ! mon ami, vo.us affectez de paraître. un.prodilge, quelque chiose d’extraoridinaiire. Vous l’êtes ; car cette orgueilleuse
démence est en effet quelque chose de
i monstrueux.
5. De quel nom fa(ut-il donc vous appeler ?
Djrai-je que vous n’êtes rien que cendre et poussière, qu’une vapeur d’un moment, que ,de la boue ? C’en est assez, sans
^ doute, pour manifester votre néant ; ce
d'est pas encore assez pour le bien
«sprimer.
‘“ïî/.Vous êtes moins encore que tout cela.
•' Votre hauteur, on la prend pour de la
.iorce : eUe n’est que faiblesse. Plus on
, Renfle, plus on touche à sa ruine, semblable à ces globules d’eau qui crèvent, en
fi3X)Ssissant.
^ ^
|... L’orgueil vient de ce qu’on ne se connaît pas so'î-même.
f ' Abraham disait qu’il n’était que cendre
■et poussière Diavid s’appelait un ver de
i: terre ; l’orgueiUefux s’ignore lui-même.
Autant Ihumilité nous apprend à nous
lliien connaître, autant l'orgueil nous dissimule ce que nous sommies.
L’orgueRleux ne tend qu’à s’élever par
dessus tous les autres; il lui atrîve tout
te contraire. Il veut qu’on l’honore, on le
Méprise. Non seulement on s’en moque,
Mais on le haiit.
lH prête le flanc à quil l’attaque ; un rien
■ te fâche et l’irrite. Dieu surtout ne lui. fait
> fiûdnt de gfrâce.
, L’orgueil est donc le plus grand des
Maux.
i^'D.L’humïlité, au contraüre, est également
jprie de D|ieu et dés hommes. La gloire
[•^ccompagn© même sur la teortre : c’est
' ^mnflité qui fait la vraie grandeur,
L’orgueffleux »’échappe jamais au châ.^nt.
Qui est l’Etemel ? », disait le superbe
*^Mraon, « je ne le connais pas ».
, ^ mouches, les grenouilles, les saute
relles de l’Egypte et les eaux de la mer
Rouge le lui apprirent.
Abraham, au contraire, parce qu’il fut
humble, triompha d’une armée entière ; et
son nom est en honneur chez tous les peuples du mondci tandis que l’orgueilleux
Pharaon n’est plus qu’un peu de cendre
et de poussière, et moins encora
h: ^ ^
...Puisque la vie est si courte que chacun des pas que nous y faisons nous
pousse vers le tomibeau ; que la mort est,
pour ainsi! dire, aux portes de chacun de
nous, est-ce bien le temps de s’occuper
d’établissements, de plaisirs, de richesses ?
Nous soimmes ,ici-bas comme de jeunes
enf ants, occupés, de graves bagatelles, mais
qui, parvenus à l’âge de la maturité, quittent les hochets de l’enfance pour se livrer
à des ajins plus véritablement sérieux.
Aussi devons-nous laisser là les puériles
occupations qui ont jusqu’ici rempli notre temps, pour nousi livrer à des pensées plus profitables pour le salut.
Dans un moment nous nous trouverons
en présence, non pas d’un tribunal humain, mais de Dieu, pour rendre compte
de nos actions, de nos paroles, de nos
pensées.
Renonçons donc aux autres intérêts pour
ne nous occuper que de ce formidable
jugement. Jean Cheysostorie.
TENIR
« Tenir — dfea|it une ancre — c’est rester immobile, contre la force de la marée
et des ondes, mordant le roc au fond des
eaux;, personne ne me voit; n’importe;
ignorée, oubliée, fixant le bâtiment qui
repose en sûreté, je tiens dans les profondeurs verdâtres de l’océan».
L’ancre tient toujours ; les marins reposent sur eUe... ; quoi de plus beau, de plus
digne d’orgueil 1?
Mais, un jour, la chaîne qui la soutenait, fut brisée par la violence des lames ;
l’ancre mord encore, aujourd'hur, le roc ;
ses dents de fer ne lâchent pas la prise,
mais son œuvre est vaine.
^ »
« Tenir — disait un chêne — c’est accepter la lutte avec le vent, sans crainte ;
s’il souffle, loin de courber le front, je le
lève plus fier, loin de fléchir les bras, je
les dresse orgueileiux; s’il brise les arbres séculaires, dains la tempête mes feuilles frémissantes entonnent l’hymne des
combats ;■>.
Le chêne tient toujours ; est-ü un spectacle plus noble que celui de ces géants
qui semblent défier les forces mêmes de la
nature ?
Mate, un jour, le chêne fut déraciné par
une rafale de vent diu nord ; ce feuillage
dont il était si fier, était trop touffu ; il
offrit, au vent, un obstatele presque massif ; aussi, maintenant, il gît au milieu des
prés.
:« « «
«Tenir— disaît un saule — c’est savoir plier quand l’ouragan se déchmne;
tout à l’entour on ne voit que branches
rompues, membres brisés; sitôt que le
qahne renaît, je relève le front et chaiate
tout bas la joie die la vie ».
Le saule tient toujoura.. ; leçon digné
d’être apprise des hommes, murmurent
tous lœ saules qui bordent nos ruisseaux.
Mais un jour, le saule, après avoir plié
de longues années durant, fut tout surpris
de ne iJus savoir se relever, emporté par
la même rafale qui’ avait brisé la chaîne
de l’ancre et déraciné le chêne touffu.
i _ ■
Hi H: ^
« Tenir — disait un jeune — c’est connaître la vie, pour la dominer, par la force
de l’expérience et de la volonté ».
Alors que le printemps arrive et la nar
ture se réveille, et les parfums capiteux
de mille fleurs embaument l’air et donnent comme une ivresse de rêves séduit
sants, qui s’évanouissent dans le mystère
des ax5cords harmonieux des appels à la
joie, au bonheur, que toute la nature
chante, et qui semblent une réalité éternelle, alors qu’ils n’ont que la vie d’une
rose, alors, certes, il est beau de voir un
jeune qui tient, fondé sur le roc d’une
morale austère qui le pousse à défier ce
^monde où nul monstre effrayant ne surgit, comme du fond de l’océan, mais dans
Jequel mille écueils guettent le voyageur,
dans un traître azur.
Et ce jeune s’aperçut, un jour, malgré
tout son enthousiasme, malgré tous ses
propos, que pour vaincre le monde et résister à ses attraits, la volonté la plus éner,jrique et la base,morate la plus sérieuse
ne sont souvent qu’une ancre sans chaîne,
mordant un roc que la chute effrite parfois. Car cette volonté même devient une
occasion de chute, quaind rattr,ait des plaisirs s’ainnonce comme la révélation d’un
monde nouveau, où les facultés des jeunes
pourraiént s’épanouir librement, loin de
toute contrainte morose !
H» ^ H»
« Tenir — dilsaiit un homme — c’est
réagir à la routine spirituelle qui s’allie
à la médiocrité bourgeoise du traditionalisme dans la' vie quotidienne, rentrer en
soi-même, nourrir son esprit de nobles aspirations, vteant à ridéal».
Et, certes, dans une époque de « machinisme» comme la nôtre, il est beau de
voir un homme qpii tient, dans cette tourmente de la vie à laquelle on risque de
s’abandonner, pour in’être qu’une unité
comme tant d'autres, sans caractère et
sans caractéristiques ; un homme qui sent
qu’il y a quelque chose de plus que les
rouages de la machine.
C’est beau, disions-nous, mais c’est însuffisant ; ce combat de tous les jours use
l’homme le plus fort, et la source de ses
plus nobles énergies tarira bientôt ; il rentrera en soi-même et que pourra-t-il y
trouver ?
Une source d’eaux vives ? Un feu
dévorant ?
L’eau qui désaltère ? Le feu sacré pour
l’enflammer ?
Hélas ! pour nobles que soient ses aspirations, il s’apercevra que les arides doctrines, les théories abstraStes de l’homme
ne sont que cette vanité des vamtés, dont
parle l’Bcclésiaste, et les rafales de l’aquilon finiront par l’emporter, car il ne saurait plus tenir.
***
« Tenir — disait un vieiHard — c’est manifester une certaine sérénité d’esprit démontrant que les regrets de la vie qui
s’enfuit ne peuvent rien contre nous, et
que la mort qui s’approche riest autre
chose que te terme d'une course, plus ou
moins rapide».
Et certes, ce calme^ ce sourire paisible
de certains vieiUards est la révélation d’une
lutte vjptorieusef nous sentons qu’ils ont
tenu ; mais, ici encore, que de fois ne faut-il
pas constater que ce n’est là qu’une illusion que détruit ce qui, pour eux, reste
un mystère : la mort ! Ce sourire cachait
une indifférence ; fs sont des faibles, des
vaincus : ne saxhant tenir, jls ont voulu
fermer les yeux; ne pas voir le mystèire
pour être heureux... non, ce n’est pas tenir.
* * *
Tenir, c’est donc lutter, résister, regarder en haut, aller de l’avant... ; mais c’est
plus que cela.
Pour le chrétien, tenir c’est comprendre
que Dieu nous tient et que nous tenons
en Lui et par Lui.
Réalité ineffable : dans nos faibleæes, Sa
miaiin est là; dans te doute. Sa voix nous
appelle; ida(ns le trouble, Son Esprit nous
donne force et sagesse.
Les tentations surgissent à chaque pas ;
nous tiendrons ; c’est Lui qui répond pour
nous au tentaiteur : R est écrit...
Spacieuses et fleuries, les routes s’offrent à nos regards, pour nous mener à
la perdition; maïs nous tiendrons: c’est
Son regard qui éclaire la route étrqite ;
c’est Sa voix qui déclare : Je suis le
chemin...
Vocation sublime, nünfefère sans égal !
Car si Dieu nous soutient, nous devenons tes témoins de Son œuvre! Il combat et nous vaincrons.
Ohi! la misère des élucubrations humaines qui cherchent en vain à donner à
l’homme une certitude iiour tenir. La seule
réalité, bienfaisanite, est toujours là : Il est
le Victorieux', le ITout-Puissant ; et tenir,
c’est aiccepter Sa toute-puissance de vîtetoire, s’en revêtir et marcher.
«¡Marchons, marchons au glorieux combat ».
Nous pouvons tenir, car nous sommes
l’ancre dont la chaîne ne pourra être brî^e, solidement fixée sur le roc évangélique ; te chêne qui ne peut être déraciné,
car ît ne chainte pas l’orguefl; de ses forces, mate il est le témoin d’une faiblesse
victorieuse par la force d’En-Haut; te
saïule qui sait s’humilier sous tes coups de
l’épreuve, cor il sait que son Maître est
aussi le Maître de l’épreuve. g. c.
H:**
Chrétien !
Souviens-toi que tu as, aujourd’hui:
Un Dieu à glorifier (1 Cor. VI, 20).
Un Sauveur qu’il faut imiter (1 Pierre
U, 21).
Un corps à mortifier par l’Esprit (Romains VIH, 13).
Des passions à subjuguer (Colossiens
III, 5).
Des grâces et des vertus à implorer par
des prières ferventes (Phfllippîens IV, 6).
De la reconnaissance à témoigner pour
des misériioordes et des délivrances (Psaumes LVI, 13-14; cm, 1-4.).
Des œuvres de charité à accomplir (Matthieu XXV, 40).
Un prochain à édifier (Romains XV, 2).
Une langue à dompter (Jacques III, 8).
Du temps à racheter (Eîphésiens V, 16).
A .méditer sur l’Eternité (Col. III, 2).
Et à veiller pour te jour du Jugement
(2 Corinthiens V, 10).
Et que tout ced doit être accompli, non
par ta propre force qui est la faiblesse
même (PhRippiens IV, 13).
Mate par la grâce de Christ (2 Corinthiens XII, 9).
2
LA DIGUE.
Journée de pluie, ennuyeuse, .interminar
ble. De temps à autre, pour me reposer
un peu et me délasser, je regiarde par la
fenêtre de mon ca,hinet d’étude. Au fond
de l’étroite vlaiUée le torrent gronde, ses
eaux troubles deviennent toujours plus
violentes et semblent s’acharner surtout
contre la digue bâtie pour protéger le village et les quelques prés qui en forment
le décor. La. masse d’eau est impœante,
menaçante et bat, bat contre la digue, mais
celle-ci tiant dur elle ne tremble pas, elle
ne peut être franchie et l’eau, comme battue et humiliée, se détourne reversant ses
flots enragés de l’autre côté de la montagne ; le pays est sauf ; grâce à la digue,
les prés fleuris ne subissent aucun dégât.
Les jours de pluie portent à la réflexfon
et la digue m’a faSt penser.
Tout d’abord, elle a été construite après
bien des menaces et de dégâts. Une nuit
« les bondes des deux furent ouvertes »,
la montagne fut jlaivée et le fond dix
vallon, emporté : plusieurs familles ayant
leurs maisons près de la rifv,ière connurent
l’angoisse des veilles nocturnes où l’on épie
le souffle des mourants, car le danger était
imminent.
Ce fut à lai suite de ces dégâts et de
la menace de la destruction complète que
les gens du pays se dirent : Et si l’on
construisait une digue?...
Elle fut construite, en effet ; elle évitera
que le torrent joue de mauvais tours à
l’avenir, mais le vallon n’est plxxs ce qu’ü
étadt, il y a bien des années, ce qu’il pourrait être si lâ dfgue avait été construite
il y a longtem:ps. Une partie des prés est
emportée et lau lieu du vert de l’herbe: on
a du gravier blanchâtre et des cailloux
polis.
Et si l’on construisait une digue ?
N’arrive-t-.il pas de même dans nos vies ?
Nous laissons déborder les torrents de nos
passions, et de nos vices et lorsque, finalement, noxxs voyons les dégâts énormes
qu’ils .produisent, nous pensons qu’il est
temps de pourvoir à les brider. On peut y
réuæir encore, maiis que de ruines ils ont
causées, quels désastres, quels souvenirs ils
laiæent ! Si on ayait pensé à temps à bâtir cette digue...
Je vois que la digue n’est pas construite
tout le long du torrent ni des deux côtés ;
elle occupe xme position stratégique de laquelle peut dépendre le salut ou la perte
du village. Il y a un point faible, dangereux, et il faut iixxurvoir à le renforcer, à
le défendre.
Les eaux battent contre la digue et ensuite, détoximées par le choc., elles se dirigent de l’autre côté, vers la montagne roclieuse qui ne craint rien, ne souffre rien ;
puis elles descendent le long de la vallée
et s’en vont alimenter notre plus grand
fleuve, sans causer aucun dommeige.
Quelques mètres de digue à un point
Spécial et à un moment propice évitent les
plus graves ruines.
Je ne suis pas pessimiste du tout sur
la constitution morale des hommes, car tous
ont d’exceUentes vertus, mais un point faible les ruine, une ombre obscurcit leurs
plus éclatantes lumières.
Si on avait découvert à temps le point
faible, dangereixK, et si on avait bâti la
digue, il n’y aurait pas de déshonneur,
pas de ruines, pas de dégâts. Il y a quelque chose de tragique dams le fait que,
malgré toutes leurs vertus, des hommes se
perdent à cause d'un point faible qu’ils
n’ont jamiaiîs pensé à fournir de digue.
En y réfléchissant chacun doit sentir le
besoin et le devoir de trouver à temps quel
est ce point et pourvoir à le renforcer.
Pour les uns c’est la paresse, pour les autres c’est la sensualité ; ici c’est l’amour
effréné de l’argent, là c’est la tendance aux
boissôns enivrantes...
Et si l’on construisait une digue à temps
et à l’endroit nécessaire ?
Il le faut, si l’on veut sauver tout le
reste.
Je pense enfin aux temps de jadis, lorsque les hommes ne connaissaient pas le
ciment et trouvaient la plus grande dif
ficulté à bâtir des digues ; ils se fatiguaient à porter des blocs énormes, ils les
élevafent les uns sur les autres, mais dès
que les torremts déboiviaient, cela ne résistait pas. 'Aujourd’hui, pierres et ciment
forment un seul bloc, une masse unique
qui résiste.
Nous pensons avec la plus profonde sympathie aux, pécheurs par ignorance, à tous
ceux qui n’ont pas encoire découvert le ciment de l’aide de Dieu aux heures où les
torrents gonflés menacent de déborder.
L. M.
L’Eglise Anglicane
et le problème de la reenlon des Eglises.
Les tentatives de rapprochement entre
l’Eglise anglicane et les églises chrétiennes étrangères, aussi bien que les efforts
tendant à la réunion de cette même Eglise
anglicane avec les Eglises évangéliques dissidentes, en Angleterre, ont été poursuivis
vigoxxreusement pendant ces derniers mois.
Le «National Church Assembly» (Assemblée ecplésiaisitiquei natilonale) de l’Eglise anglioalne a, fait un pas considériâble
en décidant unanimement, sur la proposition de l’évêque de Gloucester, le Rt. rév.
kd. C. HeaÆam D. D., de prier les archevêques de Canterbury et de York de
nommer un «Conseil des relations extérieures », « chargé de présenter des rapports réguliers, ,au fur et à mesure des
nécessités». Ce Conseil doit être composé
de personnalités compétentes, entièrement
au courant des questions épineuses soulevées par le problème de la réunion des Eglises chrétiennes. L’AssemWée a consacré à
ce sujet une partie imi¥)rtante de ses délibérations et au cours du idébat ont été
prononcés toute une série de discours
préconisant avec énergie des relations
plus étroites avec les Eglises chrétiennes
étrangères.
L’Evêque de Glomester, dont les rapports suivis avec les Egflsœ du continent
exiropéen sont bien eannus, a parlé, à cette
occasion, de Timiportance de la position
que l’Eglise lalnglicane oQOupe actuellement,
de l’avis de plusieurs autres Eglises continentales de type et de caractère très divers. Lui-même s’est trouvé en relations
personnelles lajvec beaucoup d’entre effgs.
Luthériens et Calvinistes, Vieux Catholiques, lOrthodoxes et représentants d’autres groupes. Toxxs ont témoigné du plus
haut intérêt pour l’Eglise anglicane, pour
ses travaux et poxir Tiattitude prise par
elle.
Rien ne saurait plus contribuer à la paix
entre les nations, dit le doct. Headlavn,
que des prises de contact fréquentes, des
délibérations et des efforts d’union entre
les différents groupes religieux en Europe
à l’heure actuelle. Plus l’Eglise cmglimne
entrera en rapport avec ces groupes sur
ïe continent, et plus le rapprochement entre les pays eux-mêmes en sera influencé.
Il ajouta que deux jours avant la Conférence, il avait eu un entretien avec un
membre de l’Eglise ,anglicane, renseigné
de la façon la plus exarte sur les Eglises
du continent et sur la vie religieuse à
l’étoanger. Cette perwnnalité avait insisté
fortement sur le grand danger qu’à son
avis la chrétienté court actuellement, en
raison de la sïtualtion de la Russie et des
intentiens des hommes d'Etat du gouvernement soviétique. Leur but de répandre
à TOocident leur propagande antireligieuse
n’^t pas doutexxx. Il s’en suit que depuis
l’apparition de l'Islam aucun péril n’a été
plus menaçant poxxr nos Eglises, et que
le seul moyen pour elles de résfeter efiicacement à ce formidable assaut de propor
gande athée est de retrouver leur unité.
Ceci peut sembler une chimère irréalisable, un rêve que l’on peut à peine espérer,
pour leqxxel on ne peut que prier. Mais
aux yexxx de cet ami, il n’en serait point
ainsi. Les antiqxxes zizanies ont perdu de
leur Importance entre les Elglises. Les relations cordiales entre elles se multiplient ;
de toutes parts l’on réclame impérieusement runion entre chrétiens. Dans le
monde entier surgissent, au sein des Eglir
ses les plus diverses, des protagonistes de
cette cause qui s’y consacrent sans pdâcha Aussi, le temps parait-Û venu en
Grande Bretalgne, ajouta l’orateur, de donner aux négociations en cours un caractère plus solide, plus officiel que par le
paissé. L’Egh^ ellef-même doit être mise
’ à même de suivre de très près le développement de ce travail, et le Comité responsable doit 36 retenir investi de l’autorité
de toute l’Eglise anglicane. Pour cette raison le doct. Headlam déclara essentiel à
ses yexxx que ce Comité des relations extérieures fût nommé par elle.
Il est bon de noter qu’au cours de la
discussion, des membres laïques de l’Assemblée ont pris, eux axxBsi, la pajrole, pour
appuyer la nécessité d’une union plxxs
grande. A la fin des débats le président
de l'Assemblée, l’archevêque de Canterbury, déclara qu’d s’attacherait à rester
persownellement en rapports étroits avec
ce Comité, soit pair rintermédiaire de son
Président, soit autrement, et d exprima
l’espoir que. Dieu aidant, cette nouvelle
initiative pût servir à la grande caxxse que
tous avaient à cœur.
Poiint n’est question, du reste, de confier à ce Comité la responsabilité des négociations entamées en vue de la réunion
des Eglises, ni de remettre entre ses nxiains
leur préparation. Il ne s’agit pas non plus
de limiter en aucune manière la liberté
d’action de l’Archevêque de Canterbury
dans ses relations avec les Eglises de
l’étranger. Mais combien n’y a-t-il d’occasions où un Qanseil de ce genre peut rendre les plus importants services ! L’Evêque de Gloucester n’a iras manqué de signaler que les Eglises se rendent compte,
toxx,jours mieux, des dangers présents, par
un esprit nationaliste exajgéré, et il croît
que des rapports définis erofesants entre
l’Eglise langUcrane et les Eglises continentales affermiront d’autant les liens entre
les différents pays.
Nous voyons de même s’accroître visiblement les efforts de rapprochement entre HEglise anglicane et les EgUses évangéliques dissidentes en Angleterre. En
suite de l’avis favorable donné en septembre 1931 par le «Federal Council of the
Free Churches » (Consed FMéral des Eglises indépendantes), les négociations ont
été reprises, cette année, au palais de Lambeth, entre les représentants de oes com'munautés et ceux de l’Eglise anglicane,
avec l’espoir (citons l’Archevêque de Canterbury), «ide faire un pas en avant, d’arriver tout an moins à une compréhension
plus entière de l’état d’esprit régnant au
se,in des deux parties, à une collaboration
plxxs effioaiœ, et d’atteindre, avec l’aide de
Dieu, une unité plus étroite ». Dans le
diocèse de Canterbury, l’assemblée des Evêques, la plxxs haute representation de cette
province ecclésiastique, a ,décidé, l’année
dernière, de faire admettre à la Communion dans l'es Eglises anglicanes les membres des communautés dissidentes qui se
trouveraient trop éloignés de leurs chœpélles. Cette résolution fut en suite mise en
discussion dans l’assemblée, des membres
du clergé mineur proprement dit, la seconde des 'assemblées eoclésiastiqxxes de la
province, et un Comité y a été nommé
avec la mission de déposer un râpport sur
ce sujet.
s: ^ ^
Enregistrons encore un nouveau progrès sur la voie de la Réunion des Eglises. Los assemblées ecdésiastiques de Canterbxxry et de York ont, en janvier, approuvé le rapport de la Conférence qui,
en juillet 1931, a eu lieu à Bonn, entre
les délégxxés de l’Anglicanisme et ceux des
Eglises vieûles-catkoliques. Déjà en 1874,
plxxsieurs dignitaires anglicans, entre autres l’évêqxxe Wordsworth, de Lincoln, et
canon H. P. lAddon, avaient pris part à
des Congrès (1874 et 1875), tenus apx^
que les décrets du Concile du Vatican
(1870) eurent enlevé tout espoir d’accord
entire Rome et le Viexxx Catholicisme. A la
Réxxnion de Laimbeth (1888) un vote avait
été émis, qui reconnaissait avec gratitude
la position digne et indépendante de l’EgRse vieille catholique en Hollande et pré
conisait des relations fraternelles plus
fréquentes avec eUe. On s’accorda égaler
ment à offrir axxx Vieux Catholiques d’Aki
lemagne et de Suisse (Eglise catholiqué |
du Christ) radm,issian « de leurs ecclèsia» f |
tiques et de leurs fidèles à la Sainte Coin®
munion au même titre que nous le fall
sons vis-à-vis de nos propres communaui
tés ». Ces résolutions furent confirmées
nouveau aux trois Conférences de Lara
beth suivantes. Une nouvelle décision j
fut prise exprimant la sympathie de 1’^
glise anglicane vis-à-vis des Vieux Oathol:
ques en raison des gaicrifices consentis pag ?
eux en Autriche, et l’espoir de voir s'en|
I
A
gager, le plus tôt possible, des relations
plus directes.
L’année 1925 amena, un vote formel pai
lequel l’Eglise vteiUe catholique de Hollande reconnaissait sans réserve la validité
des ordinations anglicanes, ce que les axji j g
tres Eglfees vie,iilles catholiques avaienl
déjà fait 'de leur côté. Cette résolution fu;
confirmée lors du dixième Congrès Inter
national des Vieux Catholiques, qui a et
lieu le-2 septembre 1925, à Berne. La Con-.i
férence de Lambeth, en 1930, décida de;
prier rArchevêque de Canterbury de nommer des représentants anglicans, et priai)
en même temps l’Archevêque d’Utrecht d
nommer des représentants vieux catholi|
ques qui formeraient avec leurs coUègui
anglicans une Commission chargée de discuter les questions idoctrinailes. Il s’agissait
de préciser les points où l’on était d’ao-'l
cord et cexxx où l’on divergeait d’opinionï
Cette Commission s’est réunie à Bonn
en juillet 1931, et a présenté un amen-“
dement tendant à réaliær l’égalité des,
droits à la Communion (intercommunion)
pour les fidèles des deux Eglises. C’esst
cette propi^îtion qui vient, nous l’axions“
mentionné plus 'haut, d’être unanimement
acceptée en janvier de cette année pari
les assemblées ecclésiastiques de Ganter-' ^
bury et de York. Plusieurs orateurs ont,
à cette occasion, relevé avec force l’impor-.*
tance de ce pas en avant. Comme rindiss
quait le Doyein de Chichester, noixs ayoh
assisté, là, à une mainifestation des pi
remarquables, par laquelle une pi^^ftie
l’Eglise anglicane reconnaissait pour
première fois, depuis la Réforme, à un autre groupe de chrétiens, le droit for'mélj
de communibn avec elle. Il n’y a pa.s lieiï
de douter que les relations créées de
chef ne deviennent un précédent poi
l’avenir. (C. I. P. C.)
Dimanche, 22 mai, a eu lieu, à
spano (Treviso), l’exhumation des dépouil|
les mortelles de 19 militaires, décorés,
reposaient dans ce cimetière depuis qxxa|
torze ans, et qui ont été transpoifées da||
le Temple-Ossuàire de Bassano dél Grapp^
Avec elles il y avait les restes mortels d»
capitaine Samuel Mathieu, médaille d’ar*
gent, tombé à l’ennemi (Grappa), le
octobre 1918.
M. le pasteur G. Bertinatti, de Venise^)
invité par la famille, présida, pour l’occ^,
sion, un cxxlte suivant le rite évangéliqui
dans le cimetière même, à la préseiK
d’un auditoire recueilli, dans lequel oa
remarquait, outre la famille, le sénateUl
A. Zerboglio, de Pise, père lui aussi d'i^
disparu, les parents et amis, venus de Pof'
denone, Selcio, Saronno, Belluno, Torre Pw
lice, et les militaires chargés des travaiï^
Le cxxlte avait été dûment autorisé
S. E. le général Faracovi, commissaire m
Gouvernenient, pour les honneurs à décei^
ner axxx disparus de la grande guerre-.’
Après la lecture de quelques passai
des Saintes Ecritures, appropriés à la ÇJT
constance, M. G. Bertinatti, en robe et s
bat, exalte la bravoure et le dévouem^
de cette jeunesse tombée pour la patlj?
et dirige ensuite les regards de ses ,audi
teurs vers les demeures célestes, où
accueillis cexxx qui ont blanchi leur
dans le sang de l'Agneau, leur xmique ^
pérance. Et l’oratexxr ne manjjue
d’adresser une parole de consctfation ^ ■
symipathie à toutes les familles itaU^ nés frappées par la guerre ; message
a produit une impression bénie. it
Dans Taprès-midi, les 19 bières
transportées à Bassano dei Grappa,
3
r
une ipluie incessante de fleurs, offertes par
ja population qui se pressait le long de
ja' route où attendaient déjà, dans le Tenaple-Ossuaiitte, plus de 5.000 bières.
'M. Bertinatti assista la famille du défunt jusqu’au tenme de la cérémonie, et
voulut transporter lui-même le cetcueil,
depuis le char funèbre jusqu’à l’intérieur
de l’Ossuaire.
La jouinée bé I’cbuVîb dB la Cioii^-I^ougB.
La journée de la Craix^Rouge a été fixée
pour le 12 juin (dimanche). Différents objets seront offerts ‘âu public, qui ne refusera certes pas une généreuse oblation
en faveur des œuvres que la Croix-Eouge
organise et soutient. Dans chaque commune un Comité, dirigé par le podestat
et par le délégué de la Croix-Eouge, organise la << journée » et compte sur la coUaJjoration de tout le monde, puisque tous
sont à même d’apprécier l’action pratique
de cette Société : postes de secours, colonies
alpine et marine, assistance aux tuberculeux, instruction sanitaire, école pour
• ildirmièi’es, etc.
■ * « *
•• .i'^Les inscriptions pour les colonies d’été de
la'Croix-Eouge {Pian Pra - Ventimiglia),
gant ouvertes jusqu’au 14 juin, en faveur
enfants des Vallées, de 7 à 12 ans,
dè famille pauvre et de faible santé.
Les demandes doivent être adressées au
président (M. A. Jaha (Torre PeUice), et
pour la Vallée de Saint-Martin à M. L
îjicol (Perrier).
C’est la neuvième année que cette bienfaisante Institution reçoit les enfants les
plus pauvres de nos communes, les soigne,
leur rend la santé et la joie de vivre. L’année passée, 101 enfants y ont été accueillis, soit à la mer, soit à la montagne, ce
qui prouve la grande utilité et la nécessité
qu’elle a d’être soutenue.
Liceo-Ginnasio Valdese Pareggiato
Torre Pellice.
’'’ Gli esami di ammissione alla P classe
.del Ginnasio^avranno inizio il 16 Giugno,
}ia)ile ore 9, e proseguiranno nei giorni 17
e seguenti, come dal diario affìsso nell’atrio
dell’Istituto.
fi Gli esami di ammissione alla IV®' Ginnasio avranno 'inizio il giorno 17, alle
jffe 8.30.
Gli esamii di ammissione al Liceo avranno
'inizio il 13 Giugno, aUe ore 8.
.Dnnnnnnnnnnnnnnnnn
CHRONIQUE VAUD0ISE.
PLORENCÊ. Le jeudi jde l’Ascension,
¡nos deux congrégations se sont réunies
dans l’église de Via dei Serragli pour écouter le message de M. le paSteur Sommani.
M. le doct. Meyniér avait accompagné la
jeunesse des deux églises à travers les collines du Chianti, où elle aussi a eu son
Culte spécial.
— Jeudi, 12 mai, dans le temple de Via
den Serragli, M. le pâsteur Sommani a célébré le mariage civil et religieux de M.He
iMcüla Rachat avec M. l’ing. Wüly Jervis.
^s souhaits aux heureux époux et à
leurs parents.
—• Le dimanche de Pentecôte, cultes de
Circonstance, bien fréquentés, avec céléIwation de la Sainte Cène et réception des
tatéchumènes ; 7 en « Via Manzcmi » et 2
en «Via dei Serragli»".
— Le dimanche 22 mai, JM. le prof. G.
Luzzi a prêché en « Via Manzoni », devant
Une nombreuse assemblée, un de ses serUions inoubliables, sur ¡Ephésiens IV, 6.
I*uisse l’Esprit du Seigneur rendre efficace
lu prédication de Sa Parole Sainte, phg.
Itr LA TOUR. Samedi dernier, l’Union
'(|uétienne de Jeunes FiUes, avec l’aide
ijfe quelques membres de FA. C. D. G., a
'^né une soirée qui, disons-le tout de
^te, a été des mieux réussies. La comé: Ces dames aux ¿ha'peaux verts, était
%it une nouveauté ; c’est du moderne et
fina Elle a’ été fort goûtée par le
^^breux public qui a vivement applaudi
jeunes artistes qui ont dû, nous le
^yons, bien travailler pour arriver à in^fpréter si joliment leur rôle. Des soicomme celle-ci, pour le but qu’elles
proposent, ne peuvent qu’être encou!, comme du reste eMes le sont.
MARSEILLE. Le mardi 24 mai, au temple de la Eue Grignan, à la présence de
nombreux amis, M. le pasteur Martin Favenc a célébré le mariage de M.lle Adé~
Iwde Jourdan, originaire de La Tour, et
de M. Georges Emmanuel Alquies, de Marseille, résidant aux Pennes-iMirabeau. L’Union Vaudolise, au sein de laquelle nous
avons toujours eu le plaisir de rencontrer
M.Ue Jourdan, est heureuse de présenter
aux époux ses meilleurs vœux 4e bonheur.
Union Vaudoise.
PERRIER-llIANEILLE. Le dimanche 22
mai, a eu lieu une assemblée d’église pour
entendre la lecture du rapport annuel et
pour élire les députés à la Conférence de
District et au Synode. On nomma MM. Par
scal Auguste, régent, et Genre Henri, comme députés à la Conférence et M. PonS
Daniel, comme député au prochain Synode.
— Le lundi 23 miaâ, nous avons accompagné au champ du repos le petit Genre
Benjamin, décédé à Eodhe Blanche, où le
père est gardien pour l’entreprise du marbre. Toute la fam,îlle avait pcWé l’hiver
là-haut et espérait maintenant y jouir de
la belle saison avec l’enfant âgé de dix
mois, mais Dieu l’a rappelé à Lui. C’était
le premier-né et nous siympathisons vivement avec les parents si douloureusement
éprouvés.
— La date de notre bazar annuel est
proche ; les membres d’église ou amis qui
d^irent faire parvenir leurs dons sont
priés de ne pas perdre de temps.
— Dans la cour de la maîison de la « Società Incendi », (dimanche 5 courant, à
20 h. 30, aura lieu une soirée cinématographique en faveur des œuvres de la
Croix-Eouge, avec, un discours de M. Louis
Micol, délégué de la Croix-Eouge pour la
Vallée de Saint-|Martin, sur la mission et
l’œuvre de la Croix-Eouge, et trois cinématographies très intéressantes. Le public y est cordialement invité.
PIGNEROL. Dimanche dernier, un long
convoi accompagnait au champ du repos
la dépouille mortelle de Philippe Grill, âgé
de 76 ans, originaire de Pral, mais membre influent de notre église, dont il avait
été ancien pendant de longues années.
Demi-frère du toujours regretté pasteur
Henri Garrou, M. GriU en partageait le
caractère doux et ferme à la fois : homme
de paix, en même temps que « vaudoîs de
la vieille rodie », croyant fidèle et intègre.
Quoique souffrant depuis quelques jours,
c’est d’une façon tout à fait soudaine que
notre frère a été rappelé ; départ sans
lutte, si beau pour le croyant dont l’Etern^ est « le rocher et le partage » ; mais
départ imprévu, bien cruel pour la famille ! Aux membres de laquelle nous renouvelons l’assurance de notre sympathie
chrétienne ; en particulier à la veuve,
M.me Henriette née Eostan, aux filles et
au fils, le rag. Beujamin, lui aussi ex-ancien de notre paroisse.
— Les Cadets et les Cadettes de nos
Unions Chrétiennes se sont dernièrement
unis pour donner à l’église une très agréable soirée récréative : turbulente petite
famille..., mais déjà fort vaillante sur la
scène !
Tandis que les Cadettes faisaient goûter au public quelques « numéros » de la
soirée offerte naguère à leurs mamans, les
Cadets — disciplinés par leims directeurs,
MM. le rag. Guido Lageard et l’étudiant
Ivan Godino, aidés de M.Ue Aline Gay ■—
ont débuté avec entrain.
Il s’agissait, d’ailleurs, de faire un peu
d’argent pour' contribuer à payer le
« tambour » du temple, de récente construction, et qui veut être un des dons de
notre jeunesse à son église. Im.
PRAMOL. Dimanche, 1®*' mai, une véritable foule accourait à Peumian pour rendre les derniers honneurs à Marcelline
Wüly, épouse de Arthur Bounous, décédée
à l’âge de 30 ans ; elle laisse dans le deuil
cinq enfants en bas âge, et son mari malade, auquel nous souhaitons un prompt
rétablissement. Que Dieu garde, soutienne
et console les affligés.
— Le 12 du même mois, un autre convoi funèbre accompagnait au cheunp du
repos la dépouille mortelle du regretté
Jean Long, du Clôt, âgé de 75 ans.
— Le 23, M. Eevel présidait le service
funèbre de Sappé Marguerite Elisabeth,
des Hencs, âgée de 91 ans ; ime grande
foule a accompagné les restes mortels de
cette mère vénérée.
— Le 24, le cimetière de Peumian devait encore accueillir un autre cher disparu : Jean Bounous feu Daniel, âgé de
81 ans.
A toutes ces familles durement éprouvées, notre vive sympathie chrétienne est
assurée.
— Nous remercions sincèrement les maîtres de français MM. Henri Menusan et
Ernest Bounous, et d’une façon spédiale
ce dernier, qui a dirigé l’école du dimanche des petits à Peumian, avec dévouement et succès.
— Le dimanche 22, après le service
divin, l’assemblée d’église a élu, par acclamation, MM. Emile Beux d’Elisée et Frédéric Peyronel, députés à la Conférence de
District, et M. HéM Beux de J. Jacques, député au Synode.
— Nous terminons en souhaitant la bienveaue à M. D. Eevel, pasteur, et en demandant à Dieu de bénir l’œuvre qu’il
acfiomplit au milieu de nous. D. G.
P^LI. Nous avons le plaisir d’enregistrer encore un mariage : celui de Jean
Louis GriU de Jean Etienne (Pommiers),
et Garrou Marguerite de François (Ville).
Nos meilleurs vœux à ces jeunes époux,
sur lesquels nous invoquons les bénédictions d'En-Haut,
SAN GUSTAVO (Argentine). Nous recevons une excelle,nte lettre de M. Etienne
Barolin, de San Gustavo, qui termine par
oœ touchantes paroles : « Içi à la colonie,
o^a va passablement bien, mais la crisese fait aussi sentir ; cependant, quand on
pbKêde la santé, on ne doit pas se plaindre.; en outre, nous avons le privilège de
nous en remettre à notre Sauveur J&usCnrist, .qui sait mieux que nous ce qui
^ nécessiaîre, surtout de nous tenir prêts
quand il trouvera bon de nous rappeler
pour être avec lui toute l’éternité».
Cette lettre contenait un chèque de 417
lires, destiné aux œuvres de bienfaïsaince
de l’Eglise. Ont contribué : Etienne Barolin, pesos 10 - G. Genre-Bert, 6 - Pedro
Garnier, 10 - Etienne Garnier, 10 - David
Garnier, 10 - Emñio Garnier, 2 - Pedro
José Garnier, 5 - Juain Enrique Barolin, 5
- Esteban Bairolin M., 4 - Enrique BarolinCaïrus, 10 - Domingo Chilalva, 5 - Juan Barolin, 5 - Juan Barolin, fils, 5. - Total
pesos 87. Cette somme a été répartie entre l’Orphelinat, l’Hôjpital de La Tour et
TAsite de Sajint-Gçrmain.
Chers amis de San Gustavo, acceptez
nos plus vilfs remerciements pour votre
don et pour l’exemple que vous donnez.
C. A. Tron.
SAINT-JEAN. Dimanche sôir, notre Société Ghorale a (terminé son année de
chant par une séance des mieux réussies.
Après s’être réunis au Eefuge, pour l’exécution de plusieurs cantiques, les chanteurs... se retrouvèrent dans la salle habituelle, où, naturellement, on prit... une
tasse de thé, on grignota quelque chose
de substantiel!
Le Pasteur exprima ensiiîte au directeur, M. G. Albarin, toute la reconnaissance des « Choralistes » et de l’Eglise pour
son travail plein de zèle.
Après sont venus les jeux traditionnels,
courts instants de délassement, trop tôt
interrompus par l’heure solenneUe !
— L’assemblée d’église a élu comme député au Synode M. l’instituteur Adolphe
Coïsson.
—- Le 25 mai, nous avons accompagné
au cimetière la dépoúflle mortelle de notre sœ'ur Marguerite Revél veuve Bonnet,
décédée à Costalunga, dans sa 79® année.
Que Dieu console les enfants et les parents affligés en leur révélant les paroles
de vie.
VILLAR. Lundi, 23 mai, après deux
jours seulement de maladie, notre frère
Jean Rambaud, du Ciavôun d’Vüa, à l’âge
de 62 ans, a quitté sa femme et ses enfants pour monter plus haut. A la chère
famille Eambaud, si éprouvée par le dé
paxt inattendu de son chef ici-bas, encore
une fois l’expression de notre sympathie
fraternelle. Et pour nous tous, l’avertissement solennel de la Parole : « Veillez,
car vous ne savez pas quand le Maître de
la maison Viendra, si ce sera le soir,
ou à minuit, ou au' chant du coq, ou le
matin ».
— Le 5 mai, jour de l’Ascension, notre
chaire a été occupée par M. l’ancien-évangéliste D. Gaydou, des Chabriols, que nous
remercions vivement pour son amabilité
et pour son message vibrant de foi.
— Dimanche dernier, 29 mai, l’assem
blée d’église, après avoir entendu la lecture du rapport du Consistoire ipour l’année ecclésiastique 1931-1932, a nommé ses
délégués à la prochaine Conférence de District en la personne de MM. Geymonat
Jean, Michelin-Salomon Paul de Paul et
Fostel J. Pierre. L’ancien Jean Geymonat
a été aussi nommé député de l’Eglise au
Synode. r. j.
VILLESÈCHE. Samedi, 14 mai dernier,
dans notre temple des Clos, nous avons
uni en mariage deux jeunes gens de notre paroisse : Peyronel Joseph Emile, du
Trussan, avec Peyronel Inès, du Marcou,
de Eiclaret. A la nouvelle famille qui vient
ainsi de se former, nos meilleurs vœ'ux de
bonheur.
— Dimanche matin, l’assemblée d’église
procédait à la nomination des délégués
pour la Conférence de District en la
personne de MM. Pons Emmanuel, de Villesèche, et Peyronel chev. César, de la
Eivoire.
O ■O" O ■O’■€>■-O-■O" ■O’■O'■O'■O" ■O'■O'O ■O'■O" ■O'OPERSONALIA.
M. l’évangéliste-missionnaire E. H. Ganz,
qui avait dû retourner aux Vallées tout
récemment, pour ¡des raisons de santé et
de famille, a subi une opération chirurgicale, qui a bien réussi. Nos meilleurs vœux
pour un rétablissement rapide qui lui permette de reprendre son ministère.
$
M. l’instituteur Eugène Rostan, de ^
Tour, a obtenu son diplôme de secrétaire
communal. Nos félicitatîôns.
Hï ❖ Hî
Le 19 mai,' à Trieste, se sont unis en
mariage M le pasteur Guido Mathieu et
M.Ue Berta Dolfi. Nos souhaits pour une
vie heureuse, dans la consécration au service du Maître.
. Quelles traits île Luther.
Même lorsque sa bourse était vide ou à
peu près, Luther ne renonçait pas à assister les nécessiteux, si bien que son
épouse Catherine, malgré sa charité, trouvait parfois qu’il allait trop loin. Un jour
que sa femme était en couches, un indigent vint implorer sa pitié ; il alla prendre les cadeaux que les parrains et marraines venaient d’offrir au nouveau-né à
l’occasion du baptême et les lui donna. Car
therine s’étant aperçue, au bout de_ quelques temps, que le petit trésor avait disparu, jugea à propos de sermonner un peu
son mari : « Chère Catherine, lui réiK>ndit
Luther avec calme. Dieu est riche. Il nous
le remplacera».
Lorsqu’il n’avait pas d’argent, venait le <
tour des bijoux et autres objets précieux.
Ainsi, ipour procurer à quelqu’un un prêt
dont il avait besoin, il mit en gage quatre
gobelets d’argent, et lorsqu’un pauvre étudiant lui demanda un jour du secours, il
saisit, malgré les lOoups d’œü que lui lançait sa femme et les protestations du jeune
homme, une coupe de vermeil que l’électeur venait de lui offrir, l’écrasa entre ses
mains et la remit à l’étudiant en disant :
« Je n’ai pas besoin d’une coupe d’argent ;
tiens, porte-la chez l’orfèvre».
Luther, se promenant un jour avec le
docteur Jonais, fit l’aumône à des pau'vres
qui passaient. Le docteur Jonas l’imita en
àsant ; « Qui sait si Dieu me le rendra ? ».
Luther lui répondit : « Vous oubliez que
Dieu vous l’a donné ».
Mêlanchton était mourant, on en prévint Luther. Il arrive, se penche sur le malade et pousse un cri' de détresse. Ce crS
réveille Mêlanchton de ^ stupeur. Regardant fixement Luther, fl lui dit : « Luther,
est-ce bien -vous ? Pourquoi ne me laissezvous pas partir en paiiix ? ». « Philippe,
nous ne pouvons pas encore nous passer
de vous », dit Luther. Et, se jetant à genoux, ü se mit à prier, à lutter avec
Dieu pendant plus d’une heure pour la
guérison de son ami. Puis fl vint auprès
du malade, prît sa main : « Cher Luther,
dit Mêlanchton, pourquoi ne me laissezvous pas aller en paix ?». « Non, non, répondit le réformateur, nous ne pouvons
4
■1
encore nous passer de vous dans ce champ
de travail». Luther alla demander qu’on
préparât un potage et pressa le majade
de le prendre ; celui-^ci répéta : « Cher Luther, lajssez-moi partir pour une demeure
éternelle ! ». « Non, Phiülppe, nous ne pouvons vous laisser aller. Buvez cette soupe,
sinon je vous excommunie
Le malade avait à peine pris cette nourriture que la vie lui' revint; îl put travailler encore des années. En rentrant chez
lui, ce soir-là, Luther dit à sa femme : « A
ma prière. Dieu m’a rendu aujourd’hui
mon frère Mélanchton ».
(Le Témoignage).
Ce matin, à 9 h- 45, dans sa 80“® année,
FRANÇOIS GAY
a répondu avec joie à Vappél de son Père
Céleste.
Ses enfants : Carlo avec sa femme Marguerite Gaydou et enfants, Esterina, Lidia, Giulia, Emilia avec son mari Max PeyROT et fillette, BiAisrcA, Adèle Sichera
veuve de son 0s Pieteo, la fidèle Lisa et
tous les nombreux parents, annoncent son
départ avec douleur.
« Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours
qui ne manque jamais dans la
détresse ». Psaume XLVJ, 1.
Lusema S. Giovanni, 31 mai 1932.
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9
ORARIO FERROVIA TORREPELLICE-PINEROLO-TORINO
DAL 22 MAGGIO
ì
Torre Pellice P- (1) f 1 6,20 8,03 12,10 16,50 (I) 19,55 (2) 21,01
Bricherasio » ~~ > ~~ f ~ 6,35 —^— 8,18 12,25 17,05 — — 20,10 21,16
Pinerolo » 5,22 6,25 6,58 7,57 8,40 12,50 17,29 18,57 20,33 21,38
Airasca » 5,43 6,44 7,21 8,10 9,09 13,17 17,57 19,11 20,56 22,01
None » 5,53 6,52 7,33 8,16 9,17 13,29 18,10 19,18 21,07 22,13
Torino a. 6,31 7,30 8,10 8,40 9,48 14,07 18,47 19,47 21,42 22,48
Torino (3) 0,26 5- 6,35 7,55 (1) 11,10 13,15 17,25 18,43 20,07 21,22
None 9 0,59 5,33 7,10 8,18 11,44 13,48 17,56 19,20 20,42 —^—
Airasca » 1,07 5,41 7,18 8,25 11,52 13,56 18,02 19,28 20,51
Pinerolo 1,30 6,06 7,43 8,42 12,12 14,21 18,21 19,53 21,18 22,02
Bricherasio » > 6,29 8;06 —j— ~~ f 14,43 18,45 20,14 — ^
Torre Pellice a. ) 6,52 8,35 — — ~~ ♦ 15,05 19,05 20,34 —^— 1
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre Pellice p. 7,05 (1) 15,15 20,45 BobbioPelIice/t. 5,40 (1) 11,25 (2) 19,- (3) 19,55
S. Margherita » 7,15 15,25 20,55 Via Fourca » 5,45 11,30 19,05 20,Chabriois » 7,22 15,32 21,02 , Villar Pellice » 5,51 11,36 19,11 20,06
Villar Pellice » 7,29 15,39 21,09 Chabriois » 5,58 11,43 19,18 20,13
Via Fourca » 7,34 15,44 21,14 S. Margherita » 6,05 11,50 19,25 20,20
Bobbio Pellice fl. 7,40 15,50 21,20 Torre Pellice a. 6,15 12,- 19,35 20,30
(1) Festivo e Venerdì — (2) Feriale — (3) Festivo
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo P- 6,19 7,52 0) 8,50 (2) 10,45 12,20 14,25 16,40 18,31 (3) 20,10 (4) 21,35
Ponte Lemina (fac.) » 6,27 7,59 — 10,52 12,27 14,32 16,48 18,38 20,18 21,42
Abbadia » 6,30 8,02 — 10,55 12,30 14,35 16,51 18,41 20,21 21,45
Riaglietto-Fiugeratfoc)» 6,35 8,05 — 10,58 12,33 14,39 16,55 18,44 20,25 21,48
S. Martino » 6,41 8,08 — 11,01 11,04 12,36 14,42 16,57 18,46 20,27 21,52
Porte 9 6,44 8,11 — 12,39 14,45 17,- 18,49 20,30 21,55
Malanaggio (fac.) 9 8,16 — 11,07 12,42 14,49 17,03 — 20,33 21,58
S. Germano 9 6,52 8,19 9,10 11,10 12,45 14,52 17,06 18,56 20,36 22,03
Villar Perosa 9 7,02 8,26 9,16 11,17 12,52 15,- 17,13 19,03 20,43 22,11
Dubbione 9 7,09 8,33 11,24 12,59 15,08 17,20 19,10 20,50 22,19
Pinasca 9 7,12 8,36- — 11,27 13,02 15,11 17,23 19,13 20,53 22,22
S. Sebastiano 9 . — — — 11,34 13,07 15,19 17,28 20,58 22,29
Perosa Argentina a. 7,22 8,45 9,30 11,40 13,10 15,25 17,31 19,21 21,01 22,34
(1) Luglio-Agosto — (2) Sabato — (3) Festivo (Maggio-Giugno-Settembre-Ottobre) — (4) Festivo (Luglio-Agosto).
Perosa Argentina p. 6,01 7,40 (1) 8,55 (2) 9,50 11,52 13,40 16,20 17,50 (3) 20,39
S. Sebastiano > 6,04 — — — 11,55 13,44 16,23 — —
Pinasca » 6,09 7,48 9,02 9,57 12,- 13,50 16,28 18,- 20,46
Dubbione » 6,12 7,51 9,05 10,- 12,03 13,53 16,31 18,03 20,49
Villar Perosa » 6,18 7,57 9,15 10,07 12,10 14,- 16,45 18,10 20,55
S. Germano » 6,25 8,04 9,22 10,15 12,17 14,07 16,53 18,18 21,01
Malanaggio (fac.) » 6,27 8,06 9,25 10,18 12,20 14,15 16,56 — 21,03
Porte » 6,30 8,10 9,28 10,22 12,26 14,20 17,- 18,25 21,06
S. Martino » 6,33 8,13 9,31 10,25 12,29 14,23 17,03 18,28 21,09
Riaglietto-FiugeraVac)» 6,36 — 9,33 10,28 12,32 14,26 17,06 18,S1 21,12
Abbadia > 6,39 8,19 9,36 10,31 12,35 14,29 17,10 18,34 21,15
Ponte Lemina (fac.) » 6,42 8,22 9,39 10,34 12,38 14,32 17,13 18,37 21,18
Pinerolo a. 6,48 8,29 9,45 10,40 12,44 14,40 17,20 18,44 21,25
(1) Sabato — (2) Festivo (Luglio-Agosto) — (3) Festivo.
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Poni aretto
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7,40
7,48
8,03
8,07
8,10
13,25
13,33
13,48
13,52
13,55
19,35
19,43
19,58
20,02
20,05
Perrero
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