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Qûarante-neuvième année.
1 Août 1918
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PARAISSANT C H A Q M ^ V £ n q p £ q |
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commencement de l’année. i t ir
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent.
‘ ne seront pas pris en considération. *
^MMAIRB:
Av^-^'Reswick — M’aimes-tu? — La
^ « Mission Romande » à Kouroulène —
Correspondance — Le nouveau pasteur de St. Johns’ Wood, Londres —
Les soldats de Gédéon — Chronique
vaudoise — Nouvelles et faits divers
— Nouvelles politiques — Pro Scuola
Normale.
AVIS.
MM. les pasteurs du Val Pélis sont
priés d’annoncer du haut de la chaire
que la Fête du 15 Août pour cette Vallée
aura lieu, D. V., à la Séa de La Tour,
à 10 heures. Eugène RevEl.
—; La Fête du 15 Août aura lieu, pour
le Val Pérouse, à Peumian (Pramol).
Le service commencera à 10 henres
précises. E. Bertalot.
"KESWICK.
Cette ville qui se trouve au nord de
l’Angleterre, dans le Cumberland, ne
compte que 4000 habitants'' mais est
connue par tous les Anglais à cause de
la Convention qui s’y tient chaque année et qui est une véritable fête pour
les chrétiens les plus avancés dans la vie
spirituelle et qui affluent à Keswick
des quatre points cardinaux de la
Grande Bretagne. En arrivant à la gare
de Enston, il n’y a pas à s’y tromper !
il y a^quelque chose d’insolite qui frappe
le voyageur. Les autos se comptent par
centaines et déposent les voyageurs, qui
empressés se rendent au guichet pour
se procurer le ticket. Ce sont des montagnes de* bagages qui s’amoncellent
devant vous, et l’on se demande où tout
cela va être enfoui, mais le train interminable qui est là avec un autre train
qu’on appelle le relief peuvent ôter tout
souci à cet égard. Les Anglais, en général avares du temps, arrivent une
demi-heure avant le départ du train,
et on le comprend, car il s’agit de trouver une bonne place et de faire un voyage de 8 heures. Ees voitures de troisième, très confortables, sont prises d’assaut et nous voilà en marche.
Notre train s’appelle le flying-train,
aussi il file avec une rapidité inquiétante, 80 kilomètres à l’heure; on traverse les villes et les campagnes, on admire ces collines ou ces plaines ondulées
recouvertes d’arbres ou d’un vert qu’on
ne connaît pas ailleurs. Reyby-Crew,
Preston, disparaissent bientôt, et chacun se rend au luncheon qui est fort
goûté, quoique les secousses soient fréquentes: Il est cinq heures, on laisse la
grande ligne de l’Ecosse, on rebrousse
chemin et nous voilà entourés de montagnes, de collines charmantes, On dé*
couvre des ruisseaux, presque des torrents et tout le monde se précipite aux
fenêtres, car on s’approche de Kes*
wick et chacun s’empare de son bagage
pour débarquer à la gare: en effet, c’est
un véritable fohn bohn, et il faut attendre une bonne demi-heure avant de
pouvoir se mettre en marche vers l’hôtel qui se trouve près d’un lac et en face
d’une colline qu’on ne se lasse de contempler.
Lodore Hôtel restera longtemps gravé
dans notre mémoire, car c’est là que le
capitaine Wiseley a logé tout son monde, et en bon père de farnille, il a veillé
sur ses enfants avec les yeux et le cœur
d’un père.
Nous avons eu le privilège d’assister
à la séance d’ouverture de la Convention, séance consacrée aux Missionnaires. On ne pouvait pénétrer dans la tente qu’en exhibant un ticket, et nôns
fûmes assez privilégiés puisqu’ on réserve pour nous les premières chaises
en face des orateurs et du chœur. Ea
réunion, présidée par M. Head a été
touchante. Sur la plateforme sê trouvaient, entre autres, M. Hopkins,'l’évêque Gastle de Chine, le prebendary Burrows, nôtre Modérateur, doct. Scott et
prebendary Websten. Après le discours
de M. Head, chaque champ missionnaire fut passé en revue, et nous fûmes
aussi appelés à nous lever comme les
représentants de l’Eglise Vaudoise, à
laquelle on donne la place d’honneur.
Nous entendîmes Miss Nugent qui était
aux Vallées il y a quelques mois et surtout le Rev. Burrows qui fit un discours
up to date, c’est à dire à la hauteur de la
circonstance, discours plein d’esprit,
d apropos, de sérieux et pratique, tel
que les bons orateurs savent en faire.
Nous fîmes, au moment du thé, une
quantité de connaissances et nous sentîmes ce qu’est l’amour fraternel, la famille des^achetés. {À suivre).
M’AIMES-TU ?
Jean XXI, 15.
Céphas a eu le privilège d’être le premier à contempler Jésus-Christ ressuscité. Que s’est-il passé dans cette entrevue ? Nous l’ignorons, mais cette apparition a dû le persuader de l’amour
et du pardon de son Sauvenr, et il en
avait un grand besoin. Une seconde fois,
Pierre est l’objet spécial d’une apparition de Christ. En nous transportant
sur les bords du lac de Tibériade, nous
nous trouvons en présence d’une scène
émouvante. Sur la plage il y a un homme qui paraît étranger, et sur le lac
quelques barques de pêcheurs, qui maigre la fatigue de toute une nuit n’avaient
pas réussi à prendre un seul poisson.
Enfants, s ecrie l’homme du rivage,
ü’avez-vous rien à manger ? Ils lui répondirent: Non. Il leur dit: Jetez le
filet du côté droit de la barque, e*vous
trouverez. Ils le jetèrent donc; et ils ne
pouvttient plus le retirer, à cause de la
grande quantité de poissons. L’homme
qui s^ ténait sur le rivage, c’était Jésus,
les horiimes qui se trouvaient dans la
barqûd étaient les apôtres, qui avaient
reprit leur ancien métier, et parmi eux
Pierre, Jean et Jacques. Après le repas
prociiïé miraculeusement par le Maître, ei après un entretien tout à fait intime/jJésUs, d’üne manière inattendue,
s’adréISSe à Pierre, par ces mots: Simon,
fils dé .Jonâs, m’aimes-tu plus que ne
m’aiiàent ceux-ci? Il lui répondit: Oui,
Seigniür, tu sais que je t’aime. Dans
cette kpostrophe directe, l’allusion était
évideKte; N’as-tu pas dit que tu étais
dispose à aller avec moi et en prison et
à la ^ôtt ? Tu n’est plus . Céphas, mais
Simo|i.' Par trois fois la demande est
posée’et par trois fois la réponse est la
mêm^f Seigneur, tu sais toutes choses,
tu sáiiá qiiè je t’aime. Pourquoi cette
demdttde en public ? Ne l’oublions pas,
c'ê^t, publiquement que Pierre a renié
trois fois Jésus, et c’est publiquement
aussi que doit avoir lieu la réhabilitation, d’abord auprès du collège apostolique, qui malgré toute sa bonne volonté
ne peut plus considérer Pierre comme
autrefois. Son témoignage, le téinoignage d’un renégat, pouvait-il encore
être efficace ? Assurément, non, s’il n’y
a pas une réhabilitation officielle, avec
l’expresse approbation du Maître. Cette
réhabilitation s’imposait, et elle a lieu.
Il devait en être de même à l’égard
des disciples, qui avaient placé une con*
fiance presque illimitée en Pierre à cause
dë’"^s qualités, de son courage et de sa
promptitude. Nous savons ce qu’éSt le
coéür humain, quand il perd confiance
en "^elqu’un, il est perdu' il n’y a plus’
rien de bon.
Cette réhabilitation s’imposait de
mêifié à l’égard des Juifs, de ce peuple
au col roide, mais qui était pourtant le
pêûple de Dieu, et qui devait être évângéli^ en tout premier lieu' Or,‘ qui,
mieux que Pierre, pouvait s’adresser à
ces’Jüifs rusés et endurcis? Lui, le rude
pêcheur, savait les prendre, s’adresser
à eux, arriver jusqu’à leur conscience,
mais pour cela il fallait l’intervention
de Christ. Cette réhabilitation était
aussi exigée vis à vis des Gentils, car,
vouloir ou non, c’est sur le témoignage
de Pierre qn’a été fondée l’Eglise primitivè, le jour de la Pentecôte^ quand,ce
coloæe un moment humilié* se relève
dans toute sa puissance et rend son témoignage, qui a comme résultat la conversion de 3000 âmes. C’est encore
Pierre qui pour le premier, après la vision qu’il eut à Joppe, laissant de côté
ses scrupules, brisa les barrières qui séparaient les J uifs des Gentils, en se rendant chez Corneille, en faisant connaître
Christ comme Sauveur, et eu baptisant
le centurion italien' àvéc tbuté sa Îa*
mille. C’est Céphas qui’au S'yhode^de
Jérusalem êlèvefâ’ là ' voix en dÎfense
des chrétiens qui n’étaient pas dèlàciriconcision. ' *’
Cette réhabilitation était enfin Vdiilue ponr la gloire de Dieu et de sa cdùsé.
Comment ! celui sur qui Jésus avait
fondé tant d’espérances, celui ^i avait
fait de si belles déclarations sùr'sa mis
•« '7 • - - ■ ■ ■ f ■ ’ . r ‘ f i
sion et royauté, serait la victime de son
ennemi ? Non, il n’çn sera pas ains'n Tl
a pleuré ce malheureux, il a été humilié, les angoisses l’ont mûji,’mais il'reprend sa place. Quel bonheur, mes irères, que de pouvoir compter après' la
repentance sur la réhabiïitàtiofl. ’tfixistoire de Pierre à été célle'd’uri îîâwàj
d’un Jean Huss,“ puis-je ïe**dirè^? ,'”dè
presque tous ceux qtû o^t^pâssé paVlâ
fournaise ardente de la lutté ét ’du péché.
M’aimes-tu ? Cette' déihàndè J ésus
nous l’adresse. Que répondrôn^ndîîs ?
Ab ! que dé s’oEdisant phrêtieiis se tai- ,
sent, parce qu’ils sentent que leur çoeuir
h’est pas avec Christ, mais plutôt àtiec
le monde, le péché et ses convôitiseà.
Que de frères se laissent envahir par
l’indifférence, et ne* savent plus dire à
Jésus: Oui, je t’aime. Que de personnes
probes, honnêtes, droites, s’imposant
des sacrifices, croient avoir tout fait
pour Christ, mais sans répondre par
l’amour.
A côté de l’amour action, n’oublipns
pas Va.m.onr)tendresse qui désire se tna.nifester par quelques paroles ou par
quelques signes. Si nous sommes senri;
blés à une bonne parole, pourquoi ne
pas 1 appliquer quand il s’agit de notre*
Dieu ? Pourquoi ne pas dire avec un Éâ*
vid : « Eternel, notre Seigneur 1 Que ton
nom est magnifique sur toute la'terre..
Ta majesté s’élève aU-dessuS des cieux *•
Je louerai l’Eternel de tout mon coeur,^
je raconterai toutes tes merveilles. Ja
ferai de toi le sujet de ma joie et de mon,'
allégresse, je chanterai ton nom, Üîeir
très*haut. — Ou bien avec un Paul:
«Qui nous séparera de 1’,amour‘.de‘
Christ ? rien ne pourra nous séparer de
1 amour de Dieu manifesté en JésusChrist notre Seigneur ». . ,**
Il ne s’agit pas d’une question de.
tempérament, mais il s’agit d’être des
hommes complets I Ah I disons plus’
souvent avec Pierre ; Tu sais toutes cÊo-'
sés, tu sais que je t’aime. Après^être
descendus dans l’abîme, remontons la
colline et, arrivés au sommet, chantons
l’Alléluia triomphant. C. A. Tron.
La Romande,, à I[oiu‘oiiIbiib.
Nous avons eu une chaleur terrible;
Dimanche: 44° à l’ombre; nous né savions que faire de nos, personnes j et. eh
feutrant dh «ttlte, k raidi, il raerserat
2
r#l 4 A
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'ïijia^cher dans une foWnaise^. M. Cuendet
içuil était allé prêèl^ à'P^kane.'est
rentré harassé le s^. Hetirifsemçiÿt les
Jot^nées d’hier et-á’^jojur^lhui ont été
beaucoup plus friches; maià nous n’avo^s toujours pas de pluie,
f |e vais maintenant une fois par mois,
Spiî à Pfoukane, soit à Mavoulnène,
^otir l’école de couture et par la même
occasion voir un peu à quoi en sont nos
Ôè|res. Lors de ma visite à Pfoukane,
tbiites les femmes ont voulu aussi venir
àl’lcole, etje leuraîdit d’apporter leur
,ouvrage, des vêtements à raccomoder,,
et |[ue je leur donnerais de l’étoffe. Les
vê|ements les 'plus divers firent alors
fet|r apparition dans la petite chapelle
^ul, à la fin de l’après-midi, était pleine
detmonde. Quelle occasion pour leur
parler de 1 amour de Dieu, si j avais pu
me faire comprendre ! Mais j’ai dû me
borner à lire et à prier avec elles, espérant pouvoir faire'mieux la prochaine
fois. Hier je suis allée à Mavouluène et
j’ai beaucoup joui de cette visite, plus
que de la course, que j’ai faite avec un
garçon noir, cocher très novice auquel
je ne me fiais guère, aussi ai-je pris moimême les rênes.
En route, nous avons croisé une
quantité de wagons chargés de maïs allant dans l’intérieur. L’un d’entre eux
ne nous ayant pas laissé la place nécessaire pour passer, la roue de notre « cart »
s’engagea dans celle du wagon, et nous
voici faisant tous nos efforts pour nous
dégager, j^e me demandais ce qui en résulterait pour la voiture et pour les mules, car quant à moi, j’avais sauté à
terre au premier choc.
.. A la fin,' avec l’aide des « drivers »,
nous parvînmes à nous dégager et,toute
tremblante,' je repris ma place dans le
ftçarf», pendant que le cocher donnait
un coup de fouet retentissant à mes mules; les pauvres partirent alors au grand
galop. Nous n’avons eu d’autres avaries qu’un frein cassé, que M. Cuendet
est parvenu à réparer de suite, à notre
retour. C’est le cœur plein de reconnaissance que je pense à cette aventure, car
nous avons été merveilleusement gardés. Cette protection de notre Père céleste se fait encore sentir davantage en
Afrique qu’en Europe.
La semaine passée j’ai fait connaissance avec la solitude, par le fait de
l’absence de M. et M.me Cuendet qui
s^étaient rendus à Elim pour la conférence. Ils y sont restés une semaine,
pendant laquelle j’ai été seule au milieu
de nos noirs. Je ne peux pas dire que
cette solitude me plaise beaucoup. Je
Suis restée parce que' c’était mon devoir; mais j’ai salué leur retour avec
des transports de joie. Qu’il était doux
d’entendre de nouveau parler français
et pouvoir exprimer sa pensée tout sim]pîenient sans avoir besoin de faire premièrement tout une répétition grammaticale. Puis nos garçons, sentant
bien que Monéri' n’était plus là, en faisaient un peu à leur guise.
Un de nos chrétiens mnt un jour me
supplier de lui arracher une dent: la
première de ses 32. Jugez de mon effroi,
moi qui avais vu arracher quatre dents
au'plus en ma vie ! Je lui conseillai d’attendre le retour de Monéri, mais il ne
voulut rien entendre, v« Tu sais le faire.
Miss, si tu veux, je le sais ». Enfin,
voyant sa confiance, je pris mon-courage à deux mains et tentai l’opération,
essayant'de me remémorer tous les conseils donnés jadis par mon dentiste. A
ftxa grande joie, au bout de deux ou
trois secondes, sa belle dent de sagesse
1« balançait au bout 4e ma pince. Ma
m
mm
Joie égalait la sienne, et pendant qu’il
^e rem^iait (|^la façonfû plus cha|êui|
reuse, j'ivais ^vie d’# faire autp^'
imur l’ofcasio^ qu’il m^avait donÉî^e./
j'espÉre bientôt commencer une éColè^
du dimanche pour les jeunes enfants.
Les grands vienhent très rlgulièrenÎenl^
au culte, mais pour les petits c’est bien
long et ils sont souvent très fatigués et *
bruyants vers la fin du service
M.lle Hf Borÿ,
, Notre fête de Noël fut fort simple,
mais n’en a pas moins laissé. mi bon souI venir, j’espère; en tous cas, nous, les
»missionnaires, en avons bien joui, et
plaise à Dieu qu’il en ait été de même
pour nos noirs.
Le matin nous. ,ayions notre culte,
comme un autre dimanche ; il fut suivi
d un culte de Sainte-Cene, le premier
que je présidais depuis que je suis sur
la Station. Nous n’étions pas nombreux,
une quinzaine de personnes. Mais il n’en
fut pas moins bienfaisant. Après dîner;
les anciens venaient prendre le café
avec nous; ce fut aussi le moment pour
nos garçons de recevoir leurs petits cadeaux et d’épanouir leur figure de,j.oie.
Le matin au culte, j’avais convoqué
tout le monde pour une réunion .à ^
heures, à l’ombre de la maison. Non seulement les chrétiens vinrent, mais aussi
une quantité de païens. Tout près de
nous, sous l'arbre où Rahab fait la lessive, notre bouilloire à linge était transformée pour la circonstance en bouilloire à eau chaude, puis en vaste théière. Mais avant de boire notre thé nous
avons chanté les vieux cantique^ de
Noël, les enfants ont récité des vergets,
M.lle Bory et deux fillettes ont chanté
à trois, puis Ozias et moi avons rapjpelé
les histoires de Noël, notre évangéliste
s’adressant surtout., aux païens. Tour
finir, nous avons prié; ainsi s’est termiminée cette première partie qui fut bien
suivie.
Ensuite vint la distribution des petits
cadeaux — pour encourager les enfants
de l’école — de bonbons et de petits
pains, et pendant ce temps, les grandes
personnes buvaient leur thé. Pour terminer cette petite fête, nous avons fait
quelques jeux, les jeux traditionnels:
course au sac, traction de la corde par
les deux extrémités, pendant que les
jeunes filles faisaient des rondes.
Pour agrémenter cette journée, un
temps magnifique, c’est à dire ni trop
chaud, ni trop froid, un vrai jour de
printemps de chez nous. Nous jouissions
d’autant plus en pensant à la chaleur
épouvantable que nous avions l’année
passée à pareille époque, ou à celle que
nous avons eue il n’y a pas si longtemps
en novembre.
Ces trois derniers mois furent bien
pénibles, non seulement à cause de la
forte chaleur que nous avions continuellement, mai§ aussi à cause du vent
qui soufflait souvent en bourrasques
violentes. Maintenant, je crois que c’est
fini, heureusement; en ce moment la
pluie tombe et va faire pousser le maïs
qui a été planté ces derniers quinze
jours. Notre angoisse de voir la famine
continuer disparaît.
M. F.-A. Cuendet.
- - -----------
CORRESPONDANCE.
Zurich, le juillet 1913.
Que peut-il bien y avoir d’intéressant et de particulièrement attrayant,
à Zurich, pour un Vaudois ? Est-ce peut
être que de rencontrer d’autres Vaudois venus au Congrès des Ecoles du dimanche (MM. les pasteurs Calvino, Garrou, Ph. Grill, Ed. Jalla, Et. Revel. F.
Rqstan, M. Peyrot, frère du missipn¿ia^ de ^‘Midagascar) ? Qu ne sera-ce
pas plutôt que de lire dans les journaux
de 1^ ville que dans l’une des séanceà.du
Congrès « M.'Luzzi de Rome a très bien
parlé sur l’Italie » ? (Tout le monde sait
^que levprdî. Luzzî ^e'Florence n’a pas
mis les pieds à Zurich ! ) C’est-il, me
semble autre chose encore ?
^ Je visitais ce matin, à la Bibliothèque, la magnifique collection d’ancieiis
manuscrits et in Jolio plus uniques que
rares, qui forme l’un des plus grands
attraits de la ville de Zurich, et qui me
faisait passer de merveille en merveille,'
lorsque tout à coup tout le sang d’admirateur de l’histoire Vaudoise que j’ai
( hérité de mon père se mit à bouillonnerj
dans mes veines, plus fort que le sang
de St-Janvier dans ses ampoules ! J’étais tombé sur une relique Vaudoise: nè
più nè meno !
Pensez donc: rien moins qu’un Nouveau Testament en langue Vaudoise du
quatorzième siècle ! Je n’y ai pas résisté
— quel Vaudois aurait pu y tenir ? —
je me suis fait ouvrir la vitrine qui renfermait ce trésor et ai pu ainsi l’examiner à mon aise.
C’est un petit volume relié, dont les
pages sont couvertes d’une écriture très
soignée. Il ne contient que l’indication
des chapitres et non celle des versets. Il
n’est malheureusement pas tout à fait
complet, puisqu’il ne commence qu’au
quatrième chapitre de St-Matthieu,
mais — à partir de ce point-là — le
reste du Nouveau Testament paraît y
être en entier.
Voici ce qui se lit sur la première
page: « Novum J. C. Testamentum, in
« antiquum Pedemontano-Valdense I«diomavper Barbetum quendam, i., e.
« Ministrum eiusdem Ecclesiae, versum
« atque exaratum » (ce qui veut dire;
Nouveau Testament de J. C., traduit
en ancienne langue Piémontaise-Vau7
doise et. revu de fond en comble par un
Barbet, c’est à dire un Ministre de cette
même Eglise).
Et sur la page vis à vis : « Gullielmus
« Malanotus, Pastor Pedemontano-Val« densis, hoc Novum Testamentum ce« leberrimæ Tigurinæ Academiæ dono
«dédit, die décima 7bris 1692,». (Guillaume Malanot, Pasteur PiémontaisVaudois, donna ce Nouveau Testament
à la très célèbre Académie de Zurich, le
10 septembre 1692).
Voici.donc deux noms à ajouter à la
délégation Vaudoise à Zurich: le « Barbetus quidam » du quatorzième siècle et
le pasteur Guillaume Malanot !
Gaio Gay.
Le nouveau pasteur de StJolin's Wood, Londres.
L’importante Eglise de St. John’s
Wood, Londres, vient de changer son
conducteur spirituel. Le Rev. D.r Monw
Gibson a été pasteur de l’Eglise pendant
l’espace de cinquante ans ou à peu près.
Son ministère a été fidèle sous tous les
points de vue, et il s’en va entouré de
l’affection et de la vénération de tous
ses paroissiens, dont beaucoup sont
éparpillés dans le monde entier. Nous,
Vaudois, nous unissons notre voix aux
chœurs d’affectueuses louanges qui l’accompagnent dans sa retraite bien méritée. Il fut toujours pour nous un ami sincère et un chaud partisan de notre belle
et importante mission. Nous répétons
pour lui le texte de son sermouvd’adieu:
« Que la grâce de notre Seigneur JésusChrist, que l’amour de Dieu le Père et
la communion du Saint-Esprit soient
avec lui ».
Le nouveau pasteur est un tout jeune
homme d’une^trentaine d’années, âvei:
|inq années de nrfnistère seulement,
ion nom'èst Mac Ivër, bachelier en théoÎQgie. Il est natif de Glasgow; très» robuste quoique un peu pâle; possèdenne
belle voix sympathique, des yeux brûlants, noirs, intelligents. Le texte de!spn
premier sermon fut pris dans Danie| X,
19 : « O homme, grandement aiméf ne
crains pas; que la paix soit avec toi,sôis
, fort, oui, sois fort ». Ayant fail; rerliarquer que les hommes ne sont plus gouvernés parla force, le muscle, maisjpàr
l’intelligence, il avance pourtant l’|dée
que rien n’empêche à un chrétien d’Itrë
un athlète. Considérant les éléments
constitutifs du caractère de Danie|, il
dit: jî) Sa loyauté à son édupaition |>re
Babylone lui avait-enlevé bien des choses, mais n’avait j amais réussi à lui voler son héritage moral et ses pensées religieuses. h) La seconde source de sa
force de caractère consistait dans son
étroite communion avec son Dieu, c) Si
Daniel était fort, c’est qu’il avait une
vision. — Nous aussi nous pouvons
être forts, si nous avons toujours devant
nous la vision du Christ, le puissant'Rédempteur.
Le British Weekly, journal que. nous
^admirons et que nous aimons, nous fait
savoir que la prédication de M. Mac
Iver n’est pas seulement aimée et admirée par ses auditeurs de Stomway,
sa première paroisse, mais .aussi par
tous Ceux qui ont l’avant âge de l’entendre. C’est un magnifique témoignage
qu’on lui rend. Puisse-t-il donc, avec les
nombreux dons que Dieu lui^^aaccordés»^^
être une puissance pour le bien du sein
de l’importante Eglise presbytérienne
de St. John’s Wood et au dehors. Puisse-t-il aussi devenir un ami et un soutien de l’Eglise Vaudoise ! , . 7 ,
Prarustin, Février 1913.
E. Bertaeot. ,
LES SOLDATS DE GÉÜÉON.
Il existe aux Etats-Unis une association de commis-voyageurs qui a pris le
titre de Société des soldats de Gédéon.
L’un des buts qu’ils poursuivent est
d’arriver à déposer partout une Bible,
dans chaque chambre d’hôtel; 80.000
Bibles ont déjà pris ce chemin, et l’on
espère d’en placer 80.000 par année.
Ces Bibles de la Société des soldats
de Gédéon „ont déjà porté beaucoup de
fruits. En voici quelques exemples:.
Cinq commis-voyageurs déjeunaient
ensemble dans un hôtel : '. G :.
— Avez-vous déjà lu la Bible de Gédéon ? demanda l’un d’eux.
— Oui, j’en ai lu deux chapitres, futil répondu..., et vous ?
Il se trouva que les cinq voyageurs
s’étaient servi de la Bible placée dans
letirs chambres. i
— Et que pensez-vous de ces Gédéon ? demanda-t-on à la propriétaire
de l’hôtel.
— Je n’ai, répondit-elle en souriant,
qu’une objection là contre, c’est que
mes dépenses pour l’éclairage ont augmenté de cinq pour cent.
Un soir, deux jeunes gens soupaient
ensemble dans un autre hôtel. L’un
d’eux dit à l’autre:
— F'aites-moi le plaisir de venir bientôt dans ma chambre pour que nous bu- ;
vions ensemble une bonne bouteille de
vin vieux.
— Très volontiers, répond son compagnon, je vous demande seulement la
permission d’aller écrire une ou deux»
cartes postales.
. Les Cartes postales »écrites, notrçji
V" J
3
voyageur remarque sur sa table la Bible de Gédéon, l’ouvre et^se met à la
lire. Et le voilà tellement saisi par cette
lecture que deux heures, trois heures
peut-être, s’écoulent saps qu’il s’en
aperçoive: mais, tout à coup, se souvenant de sa promesse, il se précipite chez
son ami, qu’il trouve, à son grand étonnement, plongé, Itu aussi, dans la lecture de sa Bible.
E’un et l’autre avaient totalement
oublié la bouteille de vin vieux.
Au cours d’un repas de fête qui -réunissait 200 marchands, un jeune homme prit tout à coup la parole pour raconter ceci aux autres convives: « Il y
a peu de mois, dit-il, je trouvai sur la
table de ma chambre, dans un h^tel,'
une Bible portant le sceau^iie Eédéon.
C’était là la prernièxe^iBïé que je voyais
depuis nombrë" d’années. Elle me ràppela^grarÉière. Aussi me mis-je à la lire,
-ëf^ne voilà-t-il pas qüe les passages sur
lesquels tombèrent mes regards étaient
précisément ceux que ma mère m’avait
lus lorsque j’étais enfant! Ils émurent
mon cœur comme rien n’avait pu le
faire jusqu’alors. Je me mis à genoux,
je priai et je trouvai Jésus. Depuis ce
jour je le sers et j’ai toujours une Bible
avec moi ».
Un autré voyageur a raconté qu’un
soir, harcelé par sa conscience, il trouva
la Bible dans sa chambre, l’ouvrit, et y
rencontra précisément les paroles dont
il avait besoin pour sa consolation et sa
paix. • '
Ua Société des soldats de Gédéon a
reçu la lettre suivante d’un sénateur:
« Il y a déjà plusieurs années que, pas- i
sant quelques jours dans un hôtel de
New-York, l’âme profondément troublée, je trouvai dans ma,chambre une
Bible qui est devenue mon meilleur
ami. Ua politique m’avait depuis loqg- ^
temps complètement accaparé, au point
que je-n’avais de temps pour rien d’autre que pour elle. Cette Bible fit réapparaître devant moi la figure de ma
mère, j’étais de nouveau un petit enfant, assis sur ses genoux, et l’écoutant
parler du Sauveur. J’ai trouvé cette Bible à l’heure exacte où j’étais intérieurement préparé à la comprendre. En
souvenir de ma mère je vous envoie
cinquante dollars que vous consacrerez
à votre excellente œuvre ».
{UAmi de la Maison). Der WftG.
CHRONIOU^UDOISE
UA TOUR. Concert Johannes Schaeffer. Une soirée comme il ne nous est pas
souvent donné d’en passer à la Tour, un
concért des mieux réussis qui a eu les
suffrages mêmes des gens les plus difficiles, ainsi que l’ont prouvé lés applaudissements unanimes qui saluèrent les
exécutants à chaque morceau. M. J.
Schaeffer manie son instrument avec
une rare maestria et Madame lui est une
« accompagnatrice » parfaite : voilà ce
que tout le monde a pu ^constater. Un
^critique d’art vous détaillerait maintenant tous les numéros du programme,
vous les nuancerait, en ferait ressortir
la ffnesse artistique, etc. Nous ne pouvons aller si loin et nous nous contentons de dire que nous avons particulièrement goûté : la romance en Sol majeur
de Beethowen, Rêverie de Shumann et
Danses Hongroises de Brahams Joachim.
Somme toute, un concert plus que
réussi, un succès. Domriiage que le succès n’en ait pas été un aussi du côté financier, le mauvais temps ayant retenu
chez eux bien des gens qui auraient jf)u '
occuper leur place à « l’Aula Magna ».
LONDRES. Jeudi dernier,Te 17 juillet, dans le palais historique du White
Hall, où se trouve le Club protestant,
une trentaine de personnes se trouvaient
réunies autour d’une table pour jouir
d’un entretien fraternel, qui.avait été
préparé dans le but de donner l’occasion
aux dél%ués Vaudois, MM. B. Léger,
E. Giampiçcpli, prof. Luzzi et C. A.
Tron, qui se 'rendàient à la èonvention
de Keswick, de faire une ample connaissance avec quelques amis qui pouvaient
s’intéresser à notre œuvre d’évangélisation et aux Vallées Vaudoises. Parmi
ceux qui répondirent à l’appel, nous
fumes heureux de voir Prebendary
.Wêbb-Peplœ, Prebendary Webster, le
col. ,Alyes, le capitaine Wiseley, le col.
Erobisher, Îe Rev. Donald Mathison, le
Doct. Miller, M. Nott, le secrétaire de
la Société protestante, l’architecte et
conservateur du Musée de Kensington
et quelques autres. Malheureusement la
saison de Londres étant avancée, plusieurs se trouvaient déjà à la campagne
et ne purent répondre à l’aimable invitation. L’accueil aux délégués Vaudois
fut on ne peut plus chaleureux et cordial. Ils en profitèrent pour parler de
líos intérêt^: M. C. A- Tron, en montrant l’urgence de la fondation d’une
Ecole Normale mixte, s’imposant pour
les besoins actuels de l’œuvre; M. Luzzi,
en donnant une vraie conférence sur
notre œuvre d’évangélisation, en mon- '
trant les causes qui empêchent le rapide’ développement de l’évangélisation et les espérances qui peuvent nous
encourager ; M. Léger, en remerciant au
‘ nom de l’Eglise nos amis, et M. Giam- *
piccoli en montrant les progrès de l’œuvre, surtout dans la ville de Rome.
Somme toute, bonne soirée intime
qui nous a fait du bien et qui n’a fait
que nous confirmer dans la cordialité |
'de nos amis anglais.
PIGNEROL. Ont pris leur licence
normale à Pignerol, au cours de la dernière session d’examen: M.lles Clara
Coïsson de la Tour; M. L- Gay et Louise
Jalla^de St-Jean; Marie Geymonat du
Villar et M. Jules Massel des Clos. Nos
félicitations à tous les promus et nos
bons vœux aux candidates qui auront
quelques branches à réparer en automne.
Nouvelles et faits divers.
monJdieu, Tu ME VOIS. Le pasteur Ninck, de Hambourg, raconte'que
ces cinq mots : « Mon Dieu, tu me vois »
ont exercé une grande influence sur sa
vie entière.
-— C’est ma mère qui me les a enseignés, dit-il; aussi l’en bénirai-je pendant toute l’éternité. Je la vois encore
devant mes yèux,-cette chère et bonne
mère; chaque matin, après m’avoir ha*billé et avoir prié avec moi, elle posait
sa main sur ma tête enfantift'e et disait
d’un ton solennel: « Cher enfant, souviens-toi pendant toute la journée de
ceci: Mon Dieu, tu me vois »...........
Ces paroles de ma mère ont pénétré
jusqu’au fond de mon cœur et y sont
, demeurée durant toute ma vie. Je puis
dire qu’aucune impression de mon enfance n’a été aussi puissante que celle
de ces cinq mots si souvent répétés par
ma mère: « Mon Dieu, tu me vois ».
■ [U Appel).
AUTRICHE ITALIENNE. La jeune
Eglise baptiste italienne de Trieste a
inauguré récemment son lieu de culte.
S’étaient rendus à cette solennité: d’Italie, M. Evereste GiU (agent de la Mission baptiste chargé de là direction de
l’œuvre de Trieste) ; de Presbourg(Hongrie), le pasteur baptiste Bauer; de Lubi|n^,le pasteur de l’Eglise libre Ant,-^
Chraska; de Marbourg (Styrie), M. et'
M.me Ternely; de Fiu»e, M.me Strait,
nées^de réunions) se déroula en deux
langq.es, dit le Testimonio.^l,ts discours
étaie4t traduitsàèn alltoààid jbùîen" kafc
lien, s^oi^la langue ,de§ orateurs. .Quant
aux hymnes oii Tes'cÊantait alternativement et parfois simultanément dans
les deux langues.
lapopülation protestante
EN AUTRICHE. La belle encyclopédie, en cours de publication chez J.-C.
B. Mohr à Tubingue, ii. Die Religion in
Geschjfhie.,imd,, Gengetoart »^œontient,
danàTl; dernièfh lÎvraisôU parue (IV^
volume),. une étude sur l’histoire religimiiéldl. FAtÎjàli^3Sbngri4|HUe est
due professeur lietoliczka, de Brasso
( Kronstadt) r en Transylvanie.
Npû? iùi empruntons seulement quelques cHfEres de la statistique concernant la répartition des confessions religieu^Ses.Tfts .sont établis^ par Te recenseménï'général de 1910. "
Nous trouvons, en Cisleithanie (Autriche); Càfinthie, Bohême, Tyrol, etc.),
444.^^adèptès de lacpnfession d’Augsbourg et 144.370 de là confession helvétique. Il faut y ajouter 1568 Moraves,
532 Mennonites et des partisans d’autres sectes encore.
En Hongrie: 2.204069 protestants?
réformés et. 1,077.356 luthériens ; en
Croatie-Slavonie: 33.759 adeptes de la'
confession d’Augsbourg et 17.948 ré-:
forméSi “
En Transylvanie: 399.312 régormés,
229.028 partisans de la confession de
Aügs'Boürg’et'^b- 749'’uhitâî^^^ ‘'"‘'
Nous arrivons ainsi, pour l’ensemblede F-empire* d’Autriche-Hongrie, à un
totaÎ~de 4V63O.O0O protestants environ ;
car ü y a bien des petites septes négligées; qui rentrent dans là rubrique des
« sansœonfessionsii, parce qu'elles n’ont '
aucune existence légalement reconnue.
Le protestantimse hongrois est le plus
nombreux; l’Eglise luth^e|néT^t¿divisée en 4 surintendati'Ceë ef*T’Êgiisé
réformée en 5. La première possède 3
écoles théologiq^Sf^t la seconde 5,. entre autres, à Deb|èc^îu, ët
lozsvar. On putlie^if’rpu ÿ5SipëriQdi-4.
quœ religieux ou théologiqüës pour ces
Communautés protestantes de Hongrie.
B.
Russie. Le Conseil de l’Empire a
commencé la discussion du projet de loi
relatif à la liberté de conscience. Les repréientants du clergé se sont élevés contre jCepïOjèt;''daïi'é lèquêî ils voient lé"
préfnier pas vers la séparation de T E*
glisp et de l’Etat. ^ ^
; Le ministre de l’Intérieur a défendu
le projet, qui répond de tous points aux
principes fondamentaux de l’oukase impérial du 30 avril 1905 et le complète en
s’inspirant des nécessités de la vie pra
iouvelles poJiüqnes. '
13® anniversaire de la lUoIt de
Hé%ihert H ,a été commémoré le 39 c. au
PÉUhéon, pàr la messe de rite, à la pré*
si|e du Roi, de là Reine Mère,‘^des Mihifees et Sous-secrétaires, des Grands
*^œiers de l’Annonciade et des repré.; sellants des autorités de tout ordre
;Uà% cérémonie analogue, avec l’interWhtion des autorités locales, eut égalej^ent lieu à Monza.
irr^ Le Conseil des Ministres qui s’est
(■réjafii le 28 C;, a pris entre autres importnates déïïbérations, celle de défendre à l’avenir aux fonctionnaires de
l’i^at, soit civils Soit militaires, de
traiter d’affaires avec les* Bureàua; du|
(Gouvernement, tout en leur propre
'**‘'noitt que comme intermédiaires. Dommage qu’on n’y ait pas songé plus tôt.
Un nouveau Conseil des ministres se,
réunira vers la fin d’août et fixera la
date définitive des élections qui auront
lieUi très vraisemblablement le dernier
#inanche d’octobfêî<
— Nous venons d’avoir une crise par
^ ■ .• -J! K "
tielle de Cabinet par la dêr
nistre de la Marine M. Lednardï-Cattolica, crise immédiatement résolue ptdsque le nouveau ministre, M. le,;çpntr|amiral Millo, a déjà prêté,.^s^ment et
pris possession de sons ^
prétend que l’ancien ministre ne jouissait plus de toute la confiance- de ses
collègues du Cabinet, qu’à ’maintes reprises des divergences de Vues se seraient
manifestées entre lui et M. » GioHtti et
qu’enfin on avait l’impressionr quTt n%tait plus toutjà fait à lii;;haüS;e|W de sa
tâche. Le nouveau miniltre, ci^evant
directeur des bureaux dé iSiqnyioç
taires et scientifiques, n’asqu® -|^ ^os.
•Bon brûlant état, de-service,
point culminant.lors de. l’héroïque raid
des Dardanelles, semblait le d^^er
mieux que n’importe qui à remplir les
hautes fonctions de mijtû|tre (Je ialine dans la période nÛ5U^6îné%Ke^l^^
nous traversons, si l’on çn juge par l’açr
cueil plein de cordialité que la presse
de tous les partis vient de lui faire.
— C’est donc à Bukarest que les rér
présentants de la Serbie, dqla Grèce;, dé
la Bulgarie et de Ta. Roumanie.SÊ jœaitnissent tous ces j ours-ci poiir tâcher de
mettre fin une bonne^fois âàx giieÂes
et aux dissentions qui décMrent depuis
trop longtemps les. BalkahienS. Plusieurs raisons, et des bcipnes, conseilleraient la^ paix la^complète^. Ia^§jtu4.è
des combattants d’ab«ïrdrtaat«>©®®®s«t
^rbes que Bulgares ;4’épuis©ment-p|*54
si que et surtout, financier ensuite. fCl
sont là des raisons que l’on ne Sohgl
même pas à dissimuler... seulemmtl
pour faire la paix il faut entrer rés<|lu|
ment dans la^voie des concessions rlcil
. w ,■ .-yjit. ' 4“ ÿ J -11
ptoquesr ebmoUS n en sommes pastenf
core là, paraît-il. Et l’Europe, toujc|ir|
in^uissante et méfiante ■fur tout, laissi
l’elu é(3nûc|d|n^|li flus bas enlatl
tendant lës événeînèfits.'^uant à l’Jta|
lie, il n’est pas exact de dire, comma oa
l’a fait en France, qu’elle a pris p|rt|
pour la Bulgarie contre la Serbie et li
Grèce; l’Italie voudrait tout bon|ie|
ment limiter les complications iu|er|
. nationales, garantir l’équilibre.,,,jea|ro|
péen et ernpêcher 1^ interventions ço|
lées dans iès Balkans (russe ou au|ri|
chienne) ; elle désire égalemenTqffi^si
nouvelle Albame .soiLàssure jwt .terni':
toire qui réponde à ses besoins et... à
nos intérêts dans l’Adriatìqtì.ej / x.
PRO SCUOLA íípRMALE.
i6» LISTA DI SOTTGSCRÏ^NE.
Chissà di Napoli, a.ikeÊio éi^J^re sig.
„G. D^ Bujfa; Big. esig.ra 100
Sig. Rae, 20 — Sig. e sig.raiig^^isidoro,
— Sig. Rosso Francesco, Ca
ruso, 5 — Sig. Jandola Raffà^ë, Sig.
Jandola Fdoardc>, 10 — Sig. Sadti^l^â., 5
-^Sig. Baldocchi, 5 — Sig. De Tht^'^^îlio,
2—^ Sig. Sgherzi G,, i -rrSig. De
I—-- Sig. Riccardo Francesco, i ^ Ñ., 5
— Sig. Aceto F., 3 —^^^ Sig.ra Hoîmè, 50 —
Sig. Meruricoffre Giovanila, 2C|..--¡ Sig. Lampe
G., 15 — Sig. Brofferio G., 5 — Sig.ra Poli
Demetria, 5 — J. di Torire Pellice^-« —
C. J,, 5 — Sig. Canobbiô P., 10. — Signons
P., 20 — Sig.ra Pons ilj^ria, ÿ Î-— Sigi^Yicino E., 5 — Sigi Viglia|tó'39?q.r¿l^
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SEDE CENTRALE: Via Alfieri, N. 7.
Barge . . aperta Lunedì, Martedì, Giovedì e Domenica.
Cavour ... » Martedì, Sabato e Domenica.
Torre Pollice ^ . » Mercoledì,Venerdì, Sabato e Domenica.
PerosaArgentina » Mercoledì e Domenica.
Bricherasio . . » Lunedì, Giovedì e Domenica.
Presso le suindicate Succursali si eseguiscono le seguenti operazioni:
Emissione di libretti di risparmio ordinario al 3 0[0, con un massimo credito di L. 10 000
ed un disponibile giornaliero di L. 500.
Emissione di libretti di piccolo risparmio al 3,50 OlO, a determinate categorie di perglornaliero di L^IO^^^ manaaii, con un massimo credito di L. 2000 ed un disponibile
preiemmeMfi dai libretti a mezzo di assegni (chèques), pagabili alla Sede
Servizio Cassette di Risparmio a domicilio: tali cassette vengono distribuite gratuitamente
con un^credfto*^d\'^L^'*^ possieda già un libretto di risparmio nominativo o al portatore
Limitatamente alle Sedi di BARGE, TORRE FELLICE e BRICHERASIO :
^*9^000 «« pagabili al portatore, al 2,75 OjO, con un massimo
credito di L. 25.000 ed un disponibile giornaliero di L. 2500.
La Sede di Barge funziona anche da Esattoria del Comune stesso.
In tutte le Sedi Succursali sopraindicate :
Si fanno acquisti di rendita dello Stato o di titoli della specie dì quelli che la Cassa
semeSutà“''®’ depositanti, e nell’inleresse di questi se ne esigono le
5» ammettono come contanti i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti.
St accettano domande d'iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza e depositi sui
libretti della Cassa stessa.
Si accettano domande per essere trasmesse alla Sede Centrale per quanto riguardane:
Libretti pagabili al portatore al 2,75 0[0, nelle Sedi che non sono autorizzate all’emissione diretta.
Mutui e conti correnti ipotecari.
Operazioni di riporto e di anticipazioni.
Accettazione di titoli in amministrazione contro un diritto di L. 0,50 per mille o
frazione di mille lire sul valore nominale dei titoli depositati.
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di piccolo risparmio fino alla concorrenza di L. 3000.
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Sconti di favore ad Istituti che si occupano del credito agrario.
Informazioni e spiegazioni riflettenti la Cassa Nazionale contro gli infortuni degli
Operai sul lavoro. ________________ ® '
A TALI ISTANZE VERRÀ DATO PRONTISSIMO CORSO
Il Presidente n Direttore generale
C. Perrero di Cambiano. ' Franco Franchi.
SORPRESB MERMUIGLIOSR'
FT
Fra due bimbi era insorfa una queetions
E parevan due cani intorno a un osso,
La mamma li guardava in apprensione,
Ma sull’uscio però stava a ridosso.
Difiìcne è il saper chi avea ragione;
Gridavan tutt’e due a più non posso
Per l'acqua di Chinina di Migone,
Che poi finiron col gettarsi addosso.
Par che alla madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba,
Che i bimbi si profumino la faccia.
Per stupor poi restò senza parole.
Quando vide venir tanto di barba
Sul mento della plcqgla qua prqle.
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