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L’ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
me seren lêinoiiis. .lot. 1,3. Suivant la vérité, avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne. Matt. VI 10.
Somitiaîi*e :
— L’éducation de la per,somialité — Un
beau témoignage à la Bible d’Olivetan
— Tléi'enaenrs intéressés — Clironiqne —
Nouvelles et faits divers — Kevue Politique — Informations — Annonces.
.A.VXS
La prochaine conférence des pa^fiis.se,s du Val Péli.s, se tiendra, D.
^ à Rora, le lo Mai, à g h. du
^^3-tin. I.e sujet à l’ordre du jour
: £,e dm ¡¿¿¡i ¿ÿg églises cqws
H
‘qiies.
Les membres des autres Confé^^Bce.s sont cordialement invités à y
Pi^endre part.
Texte proposé pour les réunions
la veille : Rom. 12,
2.
l’i(
Il i II
pi
L’homme, en tant qu' individu,
considéré de nos jours à des
^'^ints de vue très différents. Pour
^9-Ucoup de gens, il n’ est guère
,.11) Voir les articles intitulés Education et
^S.dont ceci n’est que la continuation.
autre chose qu’une des pierres ou
briques qui entrent dans la construction d’un grand édifice, ou si 1’ on
préfère, une des innombrables pièces
dont r ensemble constitue une immense machine en mouvement. Chaque petite roue, chaque vis a bien
son utilité dans la machine et contribue pour sa part à en assurer le
fonctionnement; mais séparez-la de
l’ensemble, elle n’ a plus aucune
vhleur ; c’ est un corps inerte qui
ne fait qu’encombrer. Tel est l’homme, d’après une doctrine qui compte
aujourd’ hui de nombreux partisans,
et dont le triomphe, selon eux, assurera le bonheur de l’humanité.
I,’ individu, comme tel, ne compte
pas ; il n’ a de valeur qu’ en tant
qu’ il fait partie d’un tout, qui est
la société. C’ est elle qui est la grande
machine, toujours en activité. Chaque
individu doit y avoir sa place, qu’ elle
lui assigne elle-même, et y jouer
son rôle, déterminé par elle aussi ;
et son bonheur doit consister précisément à se sentir tourner dans ce
puissant engrenage, à contribuer pour
sa petite part à la constitution et
au fonctionnement de ce merveilleux
ensemble.
Si telle était l’idée que nous nous
faisons de la société htintaine, il n’ y
S
O
§
§
N
H
2
130
aurait pas lieu de parler d’éducation
de la personnalité, car dans un tel
ordre de choses la personm n’ existerait pas.
Laissant de côté cette conception
collectiviste, je pourrais parler d’une
autre qui n’ a peut-être jamais été
érigée en théorie et n’a pas, comme
la précédente, ses apôtres pour la
propager, mais qui, en pratique et
inconsciemment, est professée par
beaucoup de gens. Quand on achète
des œufs au marché, on en trouve
bien d’un peu plus gros et d’un
peu plus petits, et si 1' on y regarde
de près, on aperçoit même des différences de forme assez appréciables.
Mais ce sont là des particularités
qui n’ ont pas d’importance. Dans
la pratique, on part dé ce principe
que tous les œufs se ressemblent,
et sans s’ arrêter à les examiner un
à un (à moins que ce ne soit pour
savoir s’ils sont frais) on les compte
et on les paye à tant la domaine.
C’ est fort bien quand il s'agit des
œufs, mais nous aurions grand tort
d’appliquer le même principe aux
hommes. Or je crains qu’en pratique
et sans que nous nous en rendions
bien compte, notre manière de procéder dans r œuvre de 1’ éducation
ne soit beaucoup trop déterminée
par ce principe que tons les hommes
se ressemblent, et que ce ne soit là
une des principales causes, si ce
n’ est la principale, du fait qu’ il y
a dans notre peuple si peu de véritables '¡yersonnalités. Gardons-nous de
considérer les hommes comme devant
être tous, plus ou moins, coulés dans
le même moule. Une telle manière
de comprendre 1’ éducation est peutêtre propre à faire des soldats bien
disciplinés (je ne dis pas de bons
soldats, ce qui n’ est pas la même
chose), des moines bien soumis à la
règle, des employés scrupuleux à
observer la consigne et les formalités
de la bureaucratie la plus méticuleuse, — mais elle ne sera jamais
propre à former des hommes. Or
ce sont des hommes qu’ il nous faut.
T.’ individu humain n’ est ni une
simple partie d’un tout, ni une
unité à mettre à côté d’autres unités
pour faire un nombre quelconque.
C’ est une personne. Cela veut dire
d’abord que sa valeur dépend de ce
qu’ il est lui-même, et non pas de
la place qu’ il occupe dans un eh'
semble quel qu’ il soit. Cela veut
dire, en second lieu, que chaque
individu est, par lui-même, quelque
chose, et qu’ il se distingue des autres,
non sevdement parce qu' il a sa vie
propre, mais parce qu’ il a ses caractères distinctifs, SOS aptitudes ses
énergies particulières, sa nature propre en un mot. Cela veut dire encore
que sa Vedeur comme individu, dépend en grande partie du développement qu’ il dorme à ces facultés
particulières et de 1’ usage qu’ il en
fait dans la vie. L’éducation a sa
part importante dans ce développement, et, par là, dans la formatiou
complète de la personne humaine,
aussi bien dans ses caractères généraux qui sont communs à tous les
hommes, que dans ceux qui sont
particuliers à l’individu lui-même.
Elle doit avoir pour objet la perfection de la personne humaine; en
d’autres termes, se proposer de rendre
r homme capable de déployer et
faire valoir, de la manière la pins
rationnelle et la plus féconde pouf
son propre bien et pour le bien de
l’humanité, toutes les énergies de
sa nature. C’ est ce que j’ appelle
l’éducation de la personnalité. '
Il me semble qu’ elle doit commencer par rédneation de la coH'
science.
La conscience au sens psychologique du mot, c’est cette espèce d®
sens intérieur par lequel nous connaissons, ce qui se passe au dedans
de nous. Nous avons conscience de
nos sentiments, de nos désirs, de
nos douleurs, des divers états de
notre âme. Et avec le développement de notre nature morale, nous
\ acquérons aussi la conscience de Is.
leur de nos actions et de leur coù-
3
fil'
ISi
formité ou non avec la lot morale,
t^est-à-dire av^ec la volonté parfaite
*^6 l’Etre souverainement bon et sou'^erainement juste. C’est cette conscience
'^iiorale qui a besoin d’être cultivée et
développée de bonne heure.
Il faut avant tout qu’ elle soit
'»>‘aie. La conscience, à ce point de
moral, est le sens de ce qui
®st bien et de ce qui est mal. Or
sens, même dans le domaine purement physiologique, peut ne pas
donner la notion juste des choses.
Il y a des gens qui ne distinguent
Pas bien les couleurs et appellent
Souvent rouge ce qui est vert ou
viceversa. Leurs yeux les trompent.
Il y en a d’autres qui ont Vomlle
fetusse: ils ne perçoivent pas les sons
'husicaux, ou les confondent. Il en
®st trop souvent ainsi de la conscience ; on peut même dire qu’il
est toujours ainsi, là où elle n’a
Pas été .cultivée par une bonne édu^a-tion. Il faut qu’elle soit vraie :
In’elle donne la notion exacte et
fidèle des choses morales et appelle
fi'en ce qui est bien et mal ce qui
®st mal.
Il faut aussi qu'elle soit droite.
Les voies détournées, les chemins
lortueux ne lui conviennent pas. Et
pourtant, que de gens qui n’ en con’^nissent pas d’autres. Ils leur faut,
toute occasion, un prétexte pour
Cacher la raison vraie, une apparence
pour dissimuler la réalité, une raison
Pour se tromper eux-mêmes en trompant les autres. Cela finit par devenir si naturel, qu’on le considère,
dans beaucoup de cas, presque comme
devoir. Il y a'beaucoup de pré'’entions contre la ligne droite. Tâ^fions de la remettre en honneur au
j^oins en ce qui regarde la conscience.
Il faut, en troisième lieu, qu’ elle
délicate. Je reviens à ma comparaison ci-dessus. Les personnes qui
j^ht les sens peu exercés perçoivent
choses en gros. Ils connaissent
P®'r exemple, les couleurs fondamentales: rouge, jaune, vert, bleu, etc.
mais guère plus. Par contre un œil
bien exercé sait distinguer dans la
couleur verte, par exemple, mille
nuances différentes. De même, une
oreille musicale bien exercée perçoit
les plus petites nuances, et aucune
dissonance, si imperceptible qu' elle
soit aux profanes, ne lui échappe. —
Si nous avons une conscience délicate, nous ne pourrons pas nous
contenter d’une distinction sommaire
entre ce qui est bien et ce qui est
mal, d’un jugement génénd sur la
valeur de nos actes extérieurs et de
nos sentiments intimes : nous saurons discerner notre devoir jusque
dans les circonstances en apparence
les plus insignifiantes et nous juger
nous-mêmes avec vérité jusque dans
nos sentiments les plus difficiles à
démêler. Il nous arrivera .souvent de
revenir sur un travail parce que
nous avions négligé quelque chose
qui nous avait paru peu important ;
de regretter une parole vraie, mai.s
qui au moment où nous l’avons dite,
a pu faire inutilement de la peine
à quelqu’ un ; de supporter nousmêmes une perte plutôt que de faire,
même en apparence, un tort à notre
voisin; de vendre moins notre marchandise, tandis qu’ il nous aurait
été facile d’en dissimuler les défauts
— et mille autres détails qui se présentent chaque jour et dans lesquels
la plupart des gens, même de ceux
qui passent pour avoir une con.science
droite, w’y regardent pas de si près.
En un mot, nous ne nous contenterons pas d’être justes, bons,
droits, vrais, consciendenx en gros et
dans ce que nous appelons les choses
importantes, mais nous voudrons
r être tout-à-fait et en toutes choses.
pA suivre).
Valdésins,
Trois forces nous sont données
que nous devons maintenir en nous ;
le courage, la joie, 1’ espérance.
E. de FEÜCHTERSLEBEN.
4
132
Un beau témoignage
à la Bible d’Olivetan
M. Edmond Stapfer a publié, dana^
la Revue Chrétienne d'Avril, la première partie d’une étude qui promet
d’être des plus intéressantes sur nia traduction -protestante française du Nouveau
Testament ». Les lecteurs vaudois de
la Revue auront vu avec une satisfaction toute particulière avec quelle
estime il parle de la première traduction, qui a été dans un certain
sens r œuvre de notre Eglise.
On a r habitude de parler de la
traduction d’Olivetan comme d’une
œuvre qui a bien rendu des services
en son temps, mais qui a été vite
dépassée. Ce n’est pas l’opinion de
M. Stapfer. D’après lui, c’est une
grande injustice d’appeler version
d’Osterwald celle qui est encore en
usage dans la plupart des Eglises
de langue française. Il faudrait l’appeler la version d’Olivetan, car Osterwald, deux cents ans après lui,
n’ a fait que la reviser. « De même,
r Amérique au lieu de s' appeler
Colombie du nom de celui qui 1’ a
découverte, porte le nom d’un des
obscurs navigateurs qui vinrent plus
tard la visiter, Americ Vespuce ». —
« C’ est la traduction d’Olivetan que
nous avons encore entre les mains,
c' est elle qui est restée, à bien des
égards, la version officielle des Eglises
protestantes de France, qui l’a été,
en tout cas, jusqu’en 1863».
Nous savions que les « versions »
en usage dans nos Eglises depuis
la Réforme jusqu’ à nos jours ( sauf,
bien entendu^ les toutes récentes
traductions individuelles) dérivaient
toutes plus ou moins directement
de . celle d’Olivetan. Mais ce que
tous ne savent pas et que M. Stapfer
s’ attache à montrer dans ce premier
article, c’est que, sur bien des points,
la traduction d’Olivetan est plus
exacte et plus fidèle au texte que
la plupart des revisions qui en ont
été fiiites à diverses époques, rnênis
les plus récentes. Et notons qu’ Ü
ne s’agit ici que de la traduction .
du Nouveau Testament, qui est beaucoup plus imparfaite que celle àf
r Ancien, car Olivetan, qui savait
moins bien le grec que l’hébreux,
n’ a pas traduit du texte original,
mais s’ est borné « à revoir en hâte
une traduction publiée quelques années auparavant par I.efèvre d’EtapleS
et faite à la fois sur la vulgate et
sur la version latine d’Erasme
Quant à 1’ A. T., qu’ Olivetan traduisit en entier de texte hébreu, MStapfer n’ en parle qu’ incidemment,
mais il 1 ’ appelle « un pur chefd'œuvre »,
Les premières retouches furent fai'
tes du vivant de Calvin et sous ses
auspices, si ce n’ est de sa propre
plume. M. Stapfer s’ arrête à 1’ édition de 1560, dont les modifications
ont été évidemment faites sous le®
yeux du grand réformateur et avec
son approbation, « car il les a toutes
conservées dans ses Commentaires »•
Beaucoup de ces modifications ont
été faites sous l’influence de préoc'
cupations dogmatiques et dans un
but de controverse. M. Stapfer en
indique plusieurs qui sont très caraC'
téristiques. Nous ne pouvons le suivre
dans cet examen, non plus que dans
celui de la revision, « plus sérieuse ^
et «plus complète», de 1588, fait®
par Théodore de Bèze aidé de pD'
sieurs théologiens. Mais ce qu ’ ^
importe de noter, c’ est que dans nn
grand nombre de cas, c’ est la tra^'
duction d’Olivetan qui est la vrai®,
parce qu’ il est resté fidèle à son,
rôle de traducteur et ne s’est pn®.
laissé influencer dans son œuvre pnt
des préoccupations dogmatiques on
polémiques. Et ce qui est curieUS,
c’est que plusieurs de ces modifie^'
tiens, qui quelquefois sont de véritables altérations, ont été conservée®
dans la plupart des revisions successives.
Ce premier article s’arrête au X^I'®
5
r
— 188
Koiis ne doutons pas que ceux
suivront no soient tout aussi in'^feasants.
Défenseurs intéressés
„ .■‘Ja- Ciunpiigiiü antialcoolique qui se
maintenant, avec plus ou moins
energîe, dans tous les pays où le
^ fait le pins de ravages,commence
J'iquiéter ceux qui ont leur principle ressource dans la productiou ou
^ ■''ente do P alcool. Ils clierdient à
® défendre de leur mieux et trouvent
‘ '■lois des arguments aussi ingénieux
La Beoue Vinkole puj^'ait dernièrement un article dans
on faisait, entre autres, ce
^ Buvez moins ! ot vous serez
pttreux » disent les tempérants aux
^‘‘vailleurs.
^Maia une réduction do salaire, firoptionnclle à T abandon de 1’ alcool
vin, suivrait de peu le succès
cette propagande. Les ouvriers
^^^“■aient leur salaire diminuer de tout
, ^lu’ ils dépensent aujourd’ hui en
p,i8»ons alcooliques. Ou calculerait le
^dela main-d’œuvre eu déduisant
• ® dépenses afférentes au vin et à
Icool. Chaque patron se baserait
I ce que le travailleur peut se coiijPpr do thé ou d’eau. L’ouvrier
ait moims payé. ISi’ayant plus pour
®Dutouir dans ses fatigues les boisfe a Sd“éreusos et alcooliques qui
g peut moins pénibles les labeurs acou il s’exaspérerait. La question
[i^^^'idre, au lieu de s’atténuer dans
''lUivoque tempérance, s’ aigrirait,
ïér P^'opiigande des Sociétés de temj^üce est doue antisociale.... »
II
^Îais
voici quelque chose do pire.
la Ligue des liquo
ïj, membre de
de r Ohio (Etats-Unis) parlait
ses collègues;
dén prospérité de nos affiu'ros
Ift ,'^i.dans une' grande mesure, de
ijgppition de la passion pour l’alcool,
buveurs meurent comme les autres
hommes, et si la passion de l’alcool
n’est pas produite chez d’autres, nos
comptoirs seront désertés et nos caisses
vides. L’homme change bien raremont quand il est arrivé à l’âge mûr
et qu’il a pris des habitudes. Il sera
donc nécessaire d’accomplir une œuvre
missioimaîre parmi les garçons. Et je
vous forai remarquer, messieurs, que
les sous, düpen,sés maintenant pour
offrir des douceurs à de jeunes garçons, reviendront sous forme de dollars
dans nos caisses quand la passion aura
été réveiüce. Avant tout, réveillez la
¡passion. »
C’ est cynique. Mais comme c’ est
instructif !
d lî O ]M IQ Ü ïi
PéritfV. — Dimanche 22 courant
eut lieu dans ce bourg un fait qui
restera inoubliable pour ceux qui
l’ont vu. 11 s’agissait de la décoration à la valeur militaire, du caporal
major Rével, actuellement établi aux
Clos. M. le Chev. Giacchetti, colonel
du 3.'"'“ rég. dc.s Alpins, qui a dit
aimer ce pays-ci et ses htibitants, a
voulu que la cérémonie sc fît au
milieu des amis et connaissances du
jeune décoré. A 2 heures de l’après
midi, heure convenue pour l’acte
.susmentionné, une grande foule .se
pre.ssait sur la place, sur les galeries,
les portes, les fenêfres et même sur
les toits, tous avides de voir cet acte
solennel. Tout à coup la fanfare fait
entendre ses accents vibrants et de
la .salle communale sort un cortège
composé de M. le colonel ayant à
sa g'auclie le caporal Rével, ensuite
M. le Chev. Coucourde conseiller
provincial, les autorités locales et
environnantes, nombre de Sociétés
ouvrières et officiers ; plusieurs vont
sous un grand pavillon adossé à la
cure et expressément construit pour
r occasion.
Sitôt qu’ ils y ont pris place le
colonel, s’avançant au bord de l’es-
6
184 —
trade, ayant à son côté droit Rével,
raconte comment l’été dernier, les
Alpins traversant les hauteurs de
rinfernet (Angrogne), un d’entre eux
glissa le long d’une pente et se précipita d’une hauteur de plus de cent
mètres. Quoiqu’il y eût à exposer sa
vie pour venir au secours de ce
malheureux, Rével n’ hésita pas : il
accourt, essaye, mais en vain, de
l’arrêter.
Le colonel s’adressant ensuite aux
jeunes gens présents : Souvenez-vous,
leur dit-il, de ce jour solennel, vous
descendants de héros, et dites avec
moi : Vive Rével. L’instant le plus
émouvant, ce fut lorsque le digne
colonel, les larmes aux yeux, suspendit la médaille sur la poitrine de
son ex-caporal, l’appelant un vaillant,
un héros et l’embrassa ensuite avec
affusion. Suivirent de longs applaudissements. Monsieur le Chev, Coucourde par un beau discours remercie le colonel Giacchetti observant
que pareil acte s’accomplit pour la
première fois parmi nous et loue lui
aussi le courage et 1’ abnégation du
décoré, espérant que désormais les
exemples de bravoure seront de plus
en plus fréquents; il salue l’armée et
particulièrement les Alpins qui sont
sang de notre sang.
M. Rivoir secrétaire de S.t Germain salue au nom de cette commune
où a séjourné le caporal Rével, bien
qu’il soit, dit-il, natif de Pramol.
Après lui le pré.sident de la Société
Ouvrière de la Pérouse ajouta encore
quelques paroles. Chacun des divers
orateurs eut les applaudissements de
la foule. Les quelques écoles qui
étaient intervenues défilèrent devant
le pavillon et le chant patriotique:
« FrutelU d'Italiu! » exécuté par les
élèves de l’Ecole Latine termina la
ceremonie.
Férier.
L’îuiiiée (Ic.s iuiUilffence.s. On
dit que les indulgences sont en baisse
et que 1’ offre dépasse la demande.
Moi, je suis obligé d’en demander
sans cesse, tantôt pour l’un
pour r autre des miens. Pour
Rédacteur, c’est toujours; il 7 J
deux semaines , c’ était pour
prote — aujourd’ hui c’est pour pR
sieurs.. collaborateurs qui avai^
promis — c' est peu dire, offert —*
n’ est pas assez, demandé (et vo
0«
yef
promesse avait été accueillie
empressement) de m’ envoyer re^'i
lièremeut des articles • d’édificatR
— et qui paraissent l’avoir oubli®
bien que meme la semaine saint®'L
Lecteurs bénévoles, une boflV
provision d’indulgences, — et ne
les mettez pas trop cher !
L’Feho.
______________________________
Nouvelles et faits divers
Rome. L’Eglise militaire
.......... #
par le regretté Ciqiellini résiste
toriousoment à toutes les attaques
cléricaux, et le 14 mars a été ^
par une assemblée plus nombi’®|Î
que jamais. Le Synode de rEg'’
AYesÎeyeiinc a décidé d’en confie’’
direction au jeune ministre iM. CeL
Les cléricaux font surtout une ÿ
adianice aux écoles du dimanche j
de la semaine, qui n’ en contint® î
pas moins a pro.sperer. .■ p
Tm Rev. Piggott a dû par
d’âge renoncer à la présidence y
— - --- - et
l’Eglise Méthodiste Wesleyeniie
été remplacé par le Kev. Poster.
Kevue Politique
En attendant la procluiuie ouvertur®
Parlement, qnelqueH-uiis de nos ministres^
entrepris des voyag-es. 1V[. Lacava est
pour Salerue, Pizzo et flessine; M.
s'est rendu à Paris et II. i'ellous imconiftn
LL. M.\L à Naples où une grande ^1«
d’hygiène et un congrès contre la
viennent d'être inaugurés. Un accueil jîj’
siaste a été fait ans Souverains P®’’ ri
Süciatiuns politiques et ouvrières, h® ÿ!
llmnhert passera la revue des troup®* .1
7
— 13è
Casej^'' à Naples, Aversa, Santa Maria et
^Sath' !oml)ards, toujours divisés et
Î'mes, viennent de subir une nouvelle
'«i ] collège électoral de Milan
fsj professeur Cicootti, socialiste, vient
ép, J,,¿g grande majorité.
Ptén raaisüil royale de l’ni.sse se
^ recevoir digiieniont les hôtes
ioriti iissisteront aux fêtes de la ina~
Kronprinz. Le bruit court, dans les
'etcì,
officieux, que notre roi a’ y fera rej)réPrince de Naples qui sera
®ur d’Une lettre de S. M. à Gnillaumo II.
J 'I line iBure ue o. jii. a ciuiijauino Ji.
W ,®'^^'icelier de 1’ empire d’ Allemagne
est arrivé à Paris pour prendre
J- - ^ l’inauguration de la section allemaiule
e est arrivé à Paris pour prendre
,, - * inauguration de la
exposition universelle.
dernières nouvelles de la guerre ne
P''.3 d’une grande iniportanec. Des es, par-oi par-là, des attaques i.solées
engagement général. Les Boers
Lf !*Went à se tenir ra])proidiés de Bloem
“leiii. — Ij^ publication du rapport de
S. ?^'ol>er
ts .sur les opérations du Natal a
nil grand émoi on Angleterre. C’est
ht °>™W'ie impitoyable, qn’ ou dit inspirée
îej Kitchener, et qui ne ménage pas
Î’a,v ' supérieurs. Bnller est accusé
ti. manqué d’autorité, et Warren sévè
Oj, p''*'. lilâmé i)our l’abandon de Spion Kop.
ptoit que Bnller ii' a plus qu’à se démettre
8h
Un pareil savon,
hug ,,^‘Uurs des dernier.s désordres arméniens
* empire ottoman, ])lusieurs missionnaires
lenj^’^Wus ont été outragés et lésés dans
intérêts. Le cabinet de Washington
donc au Sultan une indemnité de
'^"'OOn . ‘J'iiL'Hn luii:; iiiULiiiiiULU uc
ht P ^i'- Muis la Turquie qui ne roule pa.s
W temporise et fait la sourde oreille.
-JJ, l.TO eu i(MI. J<1 rtUUlUC UICUIC.
hig ■^l'ats-Unis pourraient la mettre à la
hf s’ils ne craignaient que le Sultan,
ilej ^^Pi'é.sailles, n’incitât les innsulnians des
iiu„. à a’ unir aux insurgés de.s Pbilip
he ’ contre les Américains. San.s compter
hiy Ru.ssie semble désapprouver les inJsi) énergiques de Mac Kinloy et fait le
Turquie qui a apinds depuis long
rquie qm a appris depuis
tf T® à se moquer des notes diplomatiques
® réclamations des pui.ssances.
J. C.
'•uij^J^^iiiistère de la Guerre a autorisé l’exétravaux pour la eoiistruction d’un
V? J i^'liin aux Treize bacs.
1* et g ® c. foire de Saliioe.s ; les 110 avril,
'e to, ’'’’ni foire de Piguerol ; le 11 mai foire
C"”calier.
h fipf Ministère des Postes a décidé que
N s*-®’”’'’' des ofliciers de ]iostc ne peuvent
ht^jF® Mnployés dans le mémo bureau qne
père.
— Les personnes qui veulent se rendre à
Marseille sont prévenue,s qu’ elles devront s’ y
])réaenter avec un certificat récent de vaccination.
— De nouveaux billets de chemin de fer
ont été établis permettant de voyager à
volonté, .sur le.s lignes de la fíete mcdifenwæa
en Piémont et sur les lacs Majeur et de Corne.
Pour l,'") jours de durée, ce.s billets coûtent
y.b L. en l.o, (5,0 en 2.e, 40 eu. 3.e. — Pour
110 jours, le prix est de 100 eu Le, 110 en
2.e, 05 en 3.e.
Société de Crédit Mutuel
]Vous l'iippolous aux intéressé.s que
la séance ordinaire d’avril de notre
société aura lieu vendredi 27 c. à
8 11. l[2 au Collège.
La Direction.
OUVRAGES REÇUS
Jlosario fxiamporenri: (xc.sù Cristo
eli il Genio. Firenze, Claudiana, 1900.
Pr. L. I,a0.
Volume de 260 patjes, aoec tuie préface
de il/, le profesieur Comha.
L’Ami (le la Jtfunesse et des
Familles.
Sommaire du N® du 20 Avril 1900.
A l’Exposition: Promenades et Entretiens,
I, Un lieux Parieien du Marais ( avec gravure)
— Fidèle, Meta> Beringer, trad par Bod. Lag
(illustré). — Vieux couplet. — Beaumarchais,
AUme, — Au Congrès des fonnnis, Fanny André:
— Curiosi! é: Boire a tire Larigot. — Photographie d’une trombe. — Questions nouvelles.
Pour les ailamés des Indes.
Paroisse de Massel ;
Salse : Trou Pierre 0,50 ; Meytre ex-Syndic.
1,00; Syndic 1,00; Meytre ancien 1,00; Breuze
Anne 0,50; Trou Jacques 1,00; Trou J. J.
1,00; Trou Jean 1,00; Tron Pierre 1,00;
Trou Jean 1,00; Meytre J. J. 1,00; Breuze
Pierre 0,50; Breuze ancien 1,00.
Cyifini/jln.s'idA'c.'Tron .lean 0,.5Ü; Barai Henri
0,411 ; Micol César 0,40 ; jMatthieu 0,50 ; Bénoni
1,00; Syndic. 2,00; Peyran Jean 1,00; Ancien
1,00; Tron Paf tonr 4,80.
Chahers: Gayduu (Catherine 1,00; Pons J,
H. 0,25; N. N. 0,75.
8
— 136 —
Partes : H-icol Henri 0,50.
Porinche: Micol Marie 0,25.
BrHammhe : Mieol Frédéric 1,00.
Rohers: 'l'rüii Eniilie 0,50 Tons Henri 0,60
Tron Frédéric 1,00 ; Trou .Tiiwiues 0,50 ; Tron
César 1,00.
Jiasseÿ : Micül Jean 1,00; Tron Marianne
0,30; Troll J. F. 1,00; Pons Armand 1,00;
Pon.s J. P. 1,00; Pons carabinier 1,00.
Oramjedidier : Trou Jeanne 1,00 ; G-inuid
S. 1,00 Tron Féii.ï 0,20.
P. Patiüü : Pons eouseiHer 1,00 ; Pons frères
feu Anne 0,95.
G. Passet : Micol Jean G. 0,50 ; Micnl
Daniel 1, 00.
BalsiUe: Pm\a Aline 1,00; Poms Jean feu
Jn 0,20 Veuve Simon 0,40; Pons Jacques feu
J. P. 0,30; Guillelmet Jacques 0,20; N.N. 1,00.
Total L. 45,00
M.tne Cere«'l:nuo I
Bounous B.mi feu Paul 1,50
Une dame de S.t Germain 5
Auguste Jalla (Villar) 2
Edelbert Gay (S.t Second) 10
J. J.s Bonjour, ancien (Villar) 2
Susotte Caïnis (Avignon) 5
Liste.s précédentes 223,1 5
Total L. 294,65
Abonnements payés.
M.M. Gonnet diacre, Bobi; Aniiand-Poot
Traverse; J. D. Kustau, syndic, Pral; Robert,
Turin; Alfr. Turin ( aussi 1899 ); Neg'rin', Paris;
anc. Long, St. Oerniain ; ,1. J.s Bonjour, ancien, Villar.
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Giulio liiirrlli, (li Cnlaiidra, di Vinati;
HcrseziOi di De Dast.yiio e di altri aed^^
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Il SKHVIZIO TEI,EOUAFICO della OcienU«
Popolo verrà pel 1000 aiicora ampliato, e,
airacquisto di una quarta macchina rotativa
zionata, detto giurnalo sarà in grado di escive ¿{,
tutte le pagine tagliate, ingommate e piegate jjj'
pubblicare al mattino le ultimissime ;ioti25ie
notte. .(j
Coloro che si abbonano alla
del Popolo dirottamente al suo
d'aniniinistrazione in Torino, o con vaglia
eartolina-vagliar Jiantio diritto:
1, A;la Gnz/.cffa del Popolo della Doih®”
settimanale, ìlluatrata;
2. Alla Cronaca Agricola, colle lezioni^
Scuola A'/rtirla dellTIniversità (li Torino, e COI
dei principali Mercati Italiani ed Esteri;
8. Al Bollettino Ufficiale delle Estrazioni «
ziarie, colla J'iiheìiahinieusiie dei corsi dei vaW^a,
lune UDÌ uui»i uoi * .-rii’
titoli (luotati alle Borse più importanti
Coloro che prenderanno rabl)Ouamento
mente aU’Ainmiuistiazione della Gazzetta ded * Ajji
in Torino riceveranno gì’atuitamente la
Aericola,le Estrazioni Fimmziarìe e la
del Popolo delta Domenica {lettevaria-iìlufii; jiìtjL’abbonamento per le quattro pubbUcazÀotU p
costa L. ì, 6D al mese. L- 4,8t> per tre mesi, Jjper sei mesi, L. 1S>,IÌ0 per nn anno.
Gli alDxMiati annuali avranno diritto r’
DELI/ITALIANI) A PARIGI NEl^ H)00, “
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rabboiiameuto annuo al giornale.
J. JALI..A, f/cr(inf.-iidmmMr(deuf^
La l’our — luiprÌmerie Besspi^’
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