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Quarante-deuxième anuée.
24 Mfti 1907.
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N. 21.
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L’ÉCHO DES VALLÉES
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SOMMAIRE :
Jeanne d’Arc condamnée comme «Vandoise » — Du Céleste Empire — Lettre
de Turin — Chronique Nouvelles
■ et faits divers — Ouvrages reçus —
; Eevue politique — Souscription —
J Feuilleton : Les paradoxes de Jésus.
EPBÉMtBlBËS VADDDISËS
16 MAI.
Jeanne d’Arc condamnée comme «.Vaudoise»
; Au moment où en France on vient
' de s’agiter pendant quelques semaines
Là-propos de la procession de Jeanne
D’Arc à Orléans; et tandis qu’au Va^ tiçan se poursuit l’affaire de sa canohisation, il est intéressant de remarquer
■ que celle qui est devenue l’objet de .
> tant d’admiration, a été baptisée du
^ nom de Vaudoise de son vivant par les
¡ autorités de son pays.
t.-..l.Son histoire est cormue :■ Jeune pay^i San ne de i8 ans du village de Donrémy
près de la Lorraine, elle souffrait de
voir la France toute occupée par les
anglais, et le jeune dauphin de France
sans couronne et presque sans soldats.
«Des voix mystérieuses lui disent qu elle
doit sauver sa patrie, si bien qu elle
^ finit par se présenter au dauphin en
1429 et l’emporter sur tous les pretres
et les courtisans qui se moquent d elle.
Lejeune prince qui se voyait déjà perdu,
" à la merci d’Henry V d’Angleterre,
I reprend courage et donne a la jeune
■. fille que le ciel lui envoie, le peu de
'f troupes qui lui restent; Jeanne lépee
dans une main et l’étendard du Christ
è dans l’autre se met à leur tête le i.r
I; Mai et les conduit à Orléans, la seule
r ville qui résiste encore aux Anglais qui
l’assiègent, et le 8 Mai les assiégeants
|sbnt battus et Orléans délivrée. Peu à
I' peu l’armée française grossit et reprend
Ç Courage, ét le 28 Juin Jeanne inflige
i? aux Anglais une sanglante défaite a
b Patay où le général Talbot est fait prii sonnier — Le Dauphin est de nouveau
I le maître d’une bonne partie de la France
ï et Jeanne le conduit à Reims et le fait
sacrer roi de France le 17 Juillet sous
y, le nom de Charles VII. Ici elle sent
[ qu’elle a fini son œuvre et veut se re^ tirer ; mais ,çn la retient malgré elle et
f- on veut marcher sur Paris ou elle est
r blessée, A Compiègne ceux qu’elle avait
sauvés la trahissent et elle est faite prisonnière par des Français qui la ven
■ dent ensuite aux Anglais. Ceux-ci la
livrent à l’inquisition qui lui fait faire
i’ son procès comme sorcière par deux
prélats français Pierre Cauchon évêque
de Beauvais et le chanoine Nicolas de
Vendères, Le i/> Mai 1431 Hle était
condamnée comme «Vaudoise» c’est
* â dire sorcière et le 30 du même mois
elle mourait sur le bûcher. — Nous ne
disons pas qu’elle fût disciple des Barbes ; tant s’en faut, c’est l’Eglise Romaine qui l’a dite Vaudoise. Mais elle
avait bien quelque chose de Vaudois,
Tardent patriotisme et le courage indomptable en face de l’ennemi ; la résistance au clergé et même au pape
dont elle ne craint point Tanathème ;
et en même temps et surtout la foi vivante et le dévouement sans borne à
Dieu. «Je m’attends à Dieu mon créateur, de tout, je Taime de tout mon
c-œur». Voilà sa déclaration en face de
l’inquisition.
Et maintenant on est en train d’en
faire une sainte catholique ! Et bientôt
les catholiques prieront une «Vaudoise»
brûlée par leurs prêtres 1
Teofilo Gay.
Du Céleste Empire
On nous communique quelques lettres
particulières de M. Albert Garnier, missionnaire à Tai-yuen-fu, dans le Shansi.
Nous en extrayons quelques détails qui
intéresseront sans doute les lecteurs de
VEcho.
La province de Shansi est située dans
la partie septentrionale de la Chine, des
deux côtés de la grande muraille, sur
une surface de 207.000 km. carrés, environ les 314 de l’Italie. Tai-yuen-fu,
qui en est la ville principale, a la forme
à peu près d’un carré, de 2 km. ip de
côté. Elle est entourée de hautes murailles, à Ta.spect médiéval, larges de
6 à 7 mètres, d’où Ton voit la ville
tout entière. On y entre de divers côtés,
par six grandes portes doublées de fer.
Les édifices ne sont pas somptueux :
la maison du gouverneur n’a pas une
entrée plus imposante qu’une ferme des
Vallées. Le plus grand édifice est la
cathédrale catholique, desservie par des
prêtres italiens ; Tévêque est italien aussi.
A l’ouest de la ville, il y a une chaîne
de montagnes, habitées par des loups
et des léopards, et il n’est pas rare de
voir un chinois avec la figure déchirée
par un de ces animaux.
Ce qui répugne le plus à un Européen, dans la ville de Tai-yuen-fu, c’est
la saleté qu’on y voit partout : dans les
rues, où chiens, chevaux, poules, ânes,
cochons et hommes semblent faire vie
commune ; dans les maisons où très
souvent une nombreuse famille vit dans
une seule chambre étroite et basse ;
enfin sur les personnes elles-mêmes qui
semblent avoir grand peur de Teau fraîche et pure.
C’est à Tai-yuen-fu qu’eut lieu en
1900 le plus affreux massacre de missionnaires de toute la Chine. Tous les
missionnaires protestants furent tués
dans la cour du gouverneur, et leurs
corps jetés hors des murs et dévorés
par les chiens. Deux longues listes de
noms sont gravés sur deux pierres dressées près de la maison ; ce sont ceux
des victimes, les protestants d’un cote,
les catholiques de Tautre, ces derniers
presque tous italiens. La paix rétablie,
la mission anglaise refusa l’indemnité
qui lui était offerte par le gouvernement chinois, mais elle lui proposa d’employer cet argent à fonder une université par laquelle l’ignorance qui avait
été cause d’un si grand malheur serait
combattue. Le gouvernement accepta,
et Tai-yuen a maintenant une grande
université fréquentée par 200 étudiants.
Quoiqu’elle ne dépende nullement de
la mission, elle est dirigée par un missionnaire, le Dr. Richard ; elle a quatre professeurs européens, un australien,
et plusieurs chinois.
La marche de l’œuvre missionnaire
est satisfaisante, mais comme un seul
missionnaire, actuellement, sait la langue et peut y prendre part active, on
doit se borner, pour le moment, à continuer ce qui est déjà commencé, tandis
qu’il y aurait tant d’occasions, dans la
ville et au dehors, d’ouvrir de nouvelles
salles et d’annoncer l’évangile à ceux
qui ne Tont jamais entendu. L’église
compte une centaine de membres, presque tous hommes, mais il y a beaucoup
d’autres personnes qui sympathisent
avec le christianisme mais qui pour
quelque motif connu ou caché, ne sont
pas membres de l’église visible. Le
Ta tai lui-même (l’homme le plus important de la province après le gouverneur)
est très ami du missionnaire ancien et,
dans des occasions spéciales, vient au
culte chrétien.
Le nom de M. Garnier s’est transformé, dans la bouche des Chinois, en
Già-li-yen, leur langue, paraît-il, ne possédant pas de sons qui s’en rapprochent
davantage, et signifie; «celui qui ajoute
des paroles utiles ». Puisse-t-il distribuer
largement la parole de vie à ces populations encore plongées dans les épaisses ténèbres du paganisme.
LETTRE DE TU’RIN
Turin, le 14 Mai 1907.
Cher Directeur et ami.
J’ignore si vos avez reçu le sixième
rapport bisannuel du « Home » de Turin.
Si oui, jetez vite au panier ces quelques notes ; si non, insérez, je vous
prie ; car comme vous pourrez aisément le constater dans les lignes qui
suivent l’œuvre du home de Turin est
d’une utilité hors ligne pour nos chères
jeunes sœurs des Vallées, de l’Italie et
d’autres pays encore que leurs occu
pations amènent dans cette grande
ville. Turin n’est pas plus corrompue
que les autres villes européennes mais
elle l’est également et présente par là
même une foule de périls, de tentations
ét de séductions aux jeunes personnes
qui ne trouvent pas immédiatement une
bonne place et un sur abri. Le «home'*,
son nom si doux, si engageant, si
sympathique le dit déjà, constitue cet
abri assuré, ou un accueil cordial, empressé et chrétien attend les jeunes et
très souvent inexpérimentées voyageu
ses.
Nous désirons laisser les lecteurs
sous l’agréable impression du rapport si
modeste et exquis que nous vous envoyons, et nous nous permettons seulement de noter que sur le grand nombre (584) des personnes qui ont été hébergées au « home » de Turin en 1906,
319 étaient catholiques. Quel splendide
exemple de charité et de tolérance chrétiennes cette œuvre, qui ne fait pas
sonner la trompette devant soi, ne donne-t-elle pas aux chrétiens de toutes les
confessions !
Laissons parler la présidente du Conseil directeur et la statistique qui maigre
sa sécheresse habituelle est dans ce casci très éloquente :
Rapport bisannuel.
Malgré l’espace trop restreint dont
nous disposons, notre petit établissement
a hébergé pendant ces deux dernières
années 1172 personnes, jeunes pour la
plupart, car c’est à la jeunesse que les
places doivent être réservées quand le
nombre en est aussi limité.
Grâce à notre chère directrice, M.lle
Forneron dont le zèle et la patience ne
connaissent pas de bornes, nous parvenons à loger 15 personnes à la fois
dans un bien petit local, à l’aide de lits
pliants dressés dans l’antichambre.
Les difficultés matérielles cependant
ne sont pas les plus graves et elles disparaissent, pour ainsi dire, à côté de
celles d’ordre moral. — Que«faire, par
exemple, d’une pauvre fille qui se croit
hypnotisée et déclare ne pouvoir se soustraire à la force qui l’attire vers Tabîme ? Ce que racontait la jeune personne en question était effrayant, et
peut-être n’était-elle la victime que d’une
hallucination persistante ; toutefois la
directrice du « Home » a estimé que
le seul moyen de la sauver était Téloignement. En conséquence M.lle Arias,
déléguée à la gare de Turin, fut chargée de la faire rentrer en Suisse, d’où
elle nous était venue ; une des sœurs
de cette jeune fille vint Ty rejoindre et
la ramena en Roumanie, au sein de sa
famille.
Nous constatons avec satisfaction que
l’existence du < Home » est connue
2
î
dans notre ville, et son utilité de plus
en plus appréciée. Deux jeunes filles de
la Vallee d’Aoste arrivant à Turin le
soir, a la recherche d’une place, se logèrent dans une auberge et y dépensèrent naturellement tout leur petit avoir.
Le lendemain elles coururent la ville
infructueusement, et rôdèrent toute la
journée sans prendre aucune nourriture ;
mais elles eurent le bonheur dé rencontrer une brave femme qui, après
leur avoir acheté du pain, les conduisit
à notre petit établissement. Au bout de
quelques jours passés au « Home » notre
Bureau de placement letir procura à
toutes deux ce qu’elles cherchaient.
Une jeune italienne de 19 ans se pré
senta à M.lle Varese, directrice de ce
même bureau, et lui raconta que sa
propre sœur lui avait refusé un abri
pour la nuit : où en trouver, sans argent ? Il neigeait à gros flocons, la nuit
tombait, la pauvre enfant ne savait où
se réfugier. Dans son désespoir, elle
alla se blottir entre les roues d’un chariot, qu’elle aperçut dans une cour déserte, et y passa la nuit, n’ayant d’autre
couverture que quelques sacs vides. Au
réveil les pérégrinations recommencèrent. Une jeune fille émue de pitié lui
offrit du pain et la conduisit au Bureau
de placement, qui lui indiqua le « Home »
où elle trouva enfin gîte, nourriture et
bons conseils.
Que ne pouvons-nous faire parvenir
à temps ces sages conseils aux oreilles
des parents qui laissent si légèrement
partir leurs filles, et aux jeunes filles
elles-mêmes qui n’ont bien souvent aucune idée des pièges qui les guettent
dans une grande ville, ni des dangers
auxquels elles sont partout exposées.
Pour le Comité directeur
La Présidente E. MYLIüS
La statistique du i.r jeanvier au 31
décembre 1906 donne un total de 584
personnes reçues (avec 2310 journées
de présence), dont 22 Allemandes, 4
Américaines, 11 Anglaises, 6 Autrichiennes, 22 Françaises, 172 Italiennes
des Vallées Vaudoises, 327 Italiennes
d’autres régions, i Polonaise, i Russe,
22 Suissesses.
Heureuse la paroisse qui possède des
âmes charitables inspirées par l’amour
du Christ, et qui savent agir d’une manière éclairée, simple et foncièrement
pratique. Notre œuvre d’Evangélisation
acquerrait certainement une force nouvelle et se répandrait plus facilement
6)
Le
de l’amour des ennemis
(suite)
En présence de ces faits, dûment
constatés, quelle doit être l’attitude du
disciple de Jésus ?
Jusqu’à maintenant, il a fait, à peu
près ën tout pays, ce que font les autres citoyens. Lorsque la nation va le
prendre dans les champs ou à l’atelier,
lui met un fusil entre les mains, et lui
dit: marche; il marche. Quand elle lui
commande par la voix de ses chefs : tue ;
il tue, sans se mettre en peine de savoir s’il fait bien ou mal. Il se dit qu’il
n’est qu’un instrument irresponsable.
L’exécuteur des hautes œuvres aussi n’a
pas à s’inquiéter de savoir si la justice
se trompe. Qu’ils fassent leur métier.
S’ils répandent du sang innocent, l’un
et l’autre, ils n’en sont "pas responsables
devant Dieu. Ce sont les magistrats,
c’est le pouvoir législatif, c’est le sou
en Italie si elle pouvait disposer d’institutions philanthropiques portant sur
leur façade comme certains « refuges *
du moyen-âge, ces incriptions Evangéliques :
Christo in pauperibus
Christo in viatoribus
Christo in œgrotantibus.
Au Christ dans la personne des pauvres 1
Au Christ dans la personne des voyageurs et des voyageuses !
Au Christ dans la personne des malades !
(St. Matthieu XXX, 3 7-40),
Veuillez agréer-. . . votre aff.né
PAOLO LONGO.
La ÎOMV. Conférence.Y Xi l’état actuel de
la tenue du bétail et de la propreté des
étables en général, il n’ est pas tou- jours facile d’avoir constamment du lait
Îbon sous tous les rapports.
Nous avons donc un grand progrès
1 à faire à cet égard.
La question sera étudiée dans une
conférence que M. le docteur Seconde
Giaveno donnera, sous les auspices de
la Société d'Utilité Publique, Dimanche,
26 courant, à 4 heures de l’après midi,
dans la Salle de la Société ouvrière.
Le jeune conférencier parlera tout
juste de l’Hygiène du Lait et d’une
Laiterie Coopérative, qui pourrait facilement se constituer à Torrepellice, si
plusieurs familles voulaient sérieusement s’en occuper.
Nous espérons du moins que le public
voudra assister en grand nombre à
cette intéressante conférence.
(Communiqué).
Saint-Jeail. — Dimanche dernier la
chaire a été occupée par M. le pasteur
Jean Bertinat de Riesi qui nous a prêche sur ces mots: « Ils furent tous remplis du Saint-Esprit », un excellent sermon qui a fait sur toute l’assemblée une
très édifiante impression.
Lundi dernier a eu lieu au vieux
cimetiere de St-Jean la sépulture d’une
épousé et mère bien aimée qui, jeune
encore (41 ans) vient d’être ravie à son
époux et à ses six enfants, les laissant
dans le deuil le plus profond. C’est
Dorine Vola née Besson, des Bertots.
Le pasteur de St-Jean et Messieurs
Rivoir prof, émérite et David Revel
pasteur adressèrent à la famille affligée
et à l’immense assemblée émue les consolations et les appels de l’évangile.
Que Dieu veuille consoler et bénir la
verain qui auront à répondre de cette
effusion de sang.
Cette solution tranquillise la conscience du grand nombre. Encore faudrait-il, qu’après guerre faite, la nation
défère ses mandataires, à un tribunal
suprême afin de savoir s’ils ont agi selon la justice ou selon l’iniquité, et de
les traiter en conséquence. Alors, le
système se tiendrait et atténuerait l’effroyable irresponsabilité du pouvoir législatif.
Mais ce contrepoids n’existe pas. D’ailleurs, même cette solution ne suffirait
plus à tous les contemporains. La conscience morale de quelques-uns s’élève
bien au-dessus des conceptions politiques courantes. Ce désaccord devient
toujours plus sensible et plus grave.
La guerre leur apparaît, à ces précurseurs, comme un reste de sauvagerie
et l’armée permanente comme une colossale machine d’iniquité.
Les plus timides réclament l’institution de tribunaux internationaux d’ar
chère famille si durement éprouvée I
— Le traité de Lentolo que le pasteur de Saint-Jean a copié récemment
à Berne vient d’être publié à la Typographie Alpine sous le titre Soflsmi
Mondani, précédé d’une biographie de
Lentolo dans laquelle l’auteur a mis tout
ce qu’il a pu découvrir sur ce sujet
encore après la publication de VHistoria.
Il est à la disposition de tous ceux
qui ont souscrit à cette publication, et
de tous ceux qui voudraient l’acquérir,
au bureau de la Typographie Alpine.
Prix 50 centimes.
Angrogne, 21 mai 1907.
Le 5 mai courant mourait, dans sa
81.me année, à Canet, près Marseille,
M. Etienne Malan. Né dans la paroisse
d’Angrogne il l’avait quittée bien jeune
encore pour se rendre à l’étranger.
Grâce à son activité, à son intelligence
et à sa persévérance dans le travail il
a su, en peu de temps, se faire une
belle et honorable position ; et nous
sommes heureux de pouvoir dire qu’il
a employé une partie des biens que
Dieu lui avait confiés au soutien de plusieurs œuvres de bienfaisance. Aussi sa
famille, connaissant l’esprit qui l’avait
toujours animé, a voulu honorer sa mémoire par différents dons, et ainsi continuer ce qu’il avait commencé. Et la
paroisse d’Angrogne qui n’a pas été
oubliée a reçu la jolie somme de 200
francs.
Nous exprimons notre vive reconnaissance aux généreux donateurs et
spécialement à M. Edouard Malan qui,
le premier en a eu la pensée.
Nous saisissons cette occasion pour
témoigner notre sympathie à la vénérée
veuve de M. Et. Malan ainsi qu’à toute
sa famille.
A. BALMAS, pasteur.
Nouvelles et faits divers
Gênes, 21 Mai 1907.
La journée de Pentecôte a été bénie
pour nous tous. En réponse à nos prières, nous avons eu la joie de voir nos
lieux de culte bien remplis, de serrer
la main à 11 nouveaux membres reçus
à Gênes le matin, et à 12 nouveaux
membres reçus à Sanpierdarena, le soir.
Dans cette dernière ville nous étions
50 communiants, et 70 ou 75 à Gênes.
Nous avons pris vive part à la joie des
deux pasteurs, et nous demandons à
Dieu que tous ces nouveaux membres
demeurent fidèles, et soient préservés
bitrage. Les plus avancés ne peuvent
plus admettre la réalité de l’irresponsabilité absolue du soldat et contestent
à l’Etat le droit de vouer les citoyens
au massacre.
Parmi ces pacifistes avancés qui ne
veulent plus entendre parler de guerres
offensives ni défensives, injustes, il se
trouve quelques chrétiens. Ils estiment
incompatible le service de Christ avec
le service militaire et les conséquences
qu’il entraîne. En exemptant les ecclésiastiques du service militaire l’Etat
reconnaissait autrefois, en France du
moins, cette incompatibilité et rendait
hommage à l’idéal évangélique. Aujourd’hui, il appelle tous les citoyens aux
armes; il impose à tous les armes. Il
froisse la conscience de l’élite morale
et crée des conflits de devoirs infiniment
douloureux.
Le seul moyen loyal qui soit offert
à ces pacifistes intransigeants de se
mettre d’accord avec leur conscience,
c’est de se faire incorporer dans les
des nombreuses tentations de tout geii(|î
qui se présenteront à eux, soit de la
part des socialistes athées, soit de Ij
part du clergé fanatique de Rome. I»
journal clérical, il Cittadino, en expü|
quant assez bien ce que fut la première^
Pentecôte chrétienne, ajoute que c®;
jour-là les Apôtres reçurent la digrÆ
sacerdotale, mais comme les 120 membre^
de l’Eglise reçurent également le Sb
Esprit, il en résulte qu’ils devinrent tou|
des sacrificateurs, ce qui est vrai mail:
tous savent que le Sacerdoce universi
n’est pas précisément ce qu’enseigneni
les prêtres. D. T.
Un Vaiidois récompensé par lé
Pape. L’Osservatore Romano du 15 mai
rend compte de la séance de la Potdé(
fida Accademia Romana d ’ Archeologia.
tenue le 30 avril. Il résume d’abord^
la « lecture » du P. Francesco Ehrle,jésuite, sur quelques églises du bourg
de St-Pierre au Vatican, et la commu--,
nication du Dr. Enrico Würscher-Becchi'’
sur quelques anciens tableaux chrétiens,
à Terracina ; il parle du nouveau vo-'
lume des Actes de l’Académie, qui vient '
de paraître, et des associés qui ont
reçu « la, consueta medaglia da S. E;
il Card. Antonio Agliardi vice-cancelliere di S. C., delegato a ciò dall’E.mo
Card. Oreglia protettore dell’Accademia». Après cela, ajoute-t-il, le secré^
taire annonça « che il premio concesso
per munificenza del Santo Padre al
concorso bandito due anni or sono dal-*
l’Accademia sulle antichità ostiensi era
stato decretato con votazione unanime'
dei soci ordinari al signor Ludovico)
Paschetto».
Le reporter ne dit pas si les membres
de l’Accademia savaient que celui qu’ils
récompensaient ainsi, au nom du Pape,
était originaire des Vallées Vaudoises,
fils de pasteur (de l’église baptisle) et
si nous sommes bien informés, lui-même^
candidat au saint ministère. «
— M. Fabio Manin, actuellement '
pasteur de l’église méthodiste épiscopale '
de Modène, est mort subitement, plongeant dans le deuil sa veuve et soq
eglise. Toute la colonie suisse assistait
à ses obsèques. Comme pasteur de l’Eglise Libre, il avait été pendant quelques années à la tête de la petite con-1
grégation séparatiste de S. Jean.
— En 1906, en Autriolie, 3905 personnes sont passées de l’Eglise Ro-t
maine aux Eglises Luthérienne et Ré-^
formée. Ces progrès de l’Evangile se
font en dépit de tous les efforts contraires du gouvernement qui, par ses
services d’ambulance; et, si le moyen ne leur suffit pas, il ne leur reste qu’à
refuser le service militaire. Car c’est une-'
vaine promesse que celle de s’engager,
par devers soi, à tirer en l’air en cas
de guerre au moment d’une action ; et
puis cette attitude manque de loyauté. |
Or le refus de service militaire est con-^
sidéré comme un acte de révolte civile, ■
comme un crime de lèse patrie. ^
. ‘i
* * '-t|
Et pourtant, il faut chercher et trou-J
ver le moyen de dissiper ces conflits i
de devoirs. ^
Qu’on le remarque bien, le disciple^
de Jésus ne refuse pas de mourir pourj
la patrie. Il saurait donner sa vie en |
cas de calamité publique, d’épidémie. ^
Il accomplirait volontiers de rudes tra-1
vaux pour la prospérité du pays. Non,f
il ne refuse pas de rhourir pour la pa- v,
trie: il refuse de tuer injustement et|
sans être en état de légitime défense.
On ne peut donc l’accuser d’antipatrio- **
3
f.
S'
’V
- 3
tracasseries, enraye, en particulier, 1 œu' "yfe de diffusion de la Bible par le moyen
‘ du colportage. Un permis du gouverneur
de la province est nécessaire et ce permis n’est délivré que pour six mois.
Jomme il faut deux mois pour se le
procurer, le colportage n’est permis que
pendant huit mois de l’année. Le permis
peut, d’ailleurs, être retiré selon le caprice du gouverneur, qui n’a pas à donner d’explications. Dans toute la Basse
Autriche, y compris Vienne, le colpor*tage est interdit. Et là où il n’est pas
défendu cela ne veut pas dire que la
t-vente soit autorisée. Le colporteur n’a
; que le droit de piendre des commandes
comme un commis-voyageur. Il transmet
la commande au dépôt. Et souvent il
arrive que lorsque le volume est apporté
par le facteur, l’acheteur s’est ravisé et
le refuge.
_ I.e 6 c., le déficit de la Société
des Missions de Paris était encore
* de 84.461 francs. Le Comité a décidé
l’envoi au Congo de M. Soubeyran, récemment consacré.
Une grève de sans-travail.
: A West-Hans près de Londres, est
établie une, colonie agricole pour donner
de l’ouvrage aux ouvriers en chômage.
^ Or, 48 des pensionnaires de la colonie
1 viennent de se déclarer en grève par^ ceque;
1«) l’on a allongé d’ 144 d’heure la
durée du travail,
2û) l’on a substitué de la soupe de
■0 farine d’avoine au café chaud de 10
heures.
3O) il n’y a pas tous les jours des
puddings chauds au dîner.
4O) le concert du dimanche a été
supprimé.
Les autorités ont mis les 48 a la
porte, les rendant aux douceurs du vagabondage, qui semble etre le seul reve
de leur existence.
— Le 4 avril la Commission, nommée
comme arbitre entre les Eglises Libres
d’Ecosse avait liquidé le cas de 1.086
propriétés ecclésiastiques, 942 desquelles ont été assignées à l’Eglise Libre
Unie et 128 à l’Eglise Libre; dans 16
cas, la propriété a été partagée. Il y a
encore 21 cas à décider.
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■f I
Ouvrages reçus
Sofismi Mondani. Trattato scritto
nel 1560 da Scipione Lentolo, ora copiato alla Biblioteca di Berna ed edito
da Teofilo Gay, colla biografia dell’Autisme. Ses scrupules peuvent passer
pour une singularité de conscience ,
peu importe, ils sont sacrés. Le principe
de la liberté de conscience inscrit au
fronton de la constitution doit les reconnaître et les respecter.
Mais comment sortir de la difficulté?
Car si le droit de refuser le service
militaire par motif de conscience est
inscrit dans la loi, sans garantie ni compensation, des multitudes de poltrons invoqueront ce motif pour se soustraire
au plus périlleux des devoirs.
Le législateur devrait chercher, pour
ceux qui souffrent de ces scrupules de
conscience, une prestation équivalente
au service militaire qui prévienne la
désertion des mauvais patriotes. Un service civil dans les administrations coloniales, par exemple. Non pas un service de pure forme, mais un service qui
impliquât un réel sacrifice personnel,
qui, par sa nature, ou son accomplissement dans un climat inhospitalier, entraînât des risques de mort.
tore. Torre Pellice, Tip. Alpina, 1907.
Prezzo : 50 cent.
Nuova Aurora. Storia di un’anima.
Dalle Memorie di un medico. Traduzione dal francese di Enrico Rivoire.
Roma, Tipografia Istituto Gould, 1907.
Un voi. in 8® di pagg. 285. Prezzo ;
L. 2,50.
La Rivista Cristiana
Sommario del Numero di Maggio.
U. Janni, Catechismo filosofico sulle
fondamentali dottrine del Cristianesimo
— H. T. Gay, La verità intorno a
luterò (fine) — E. Bosio, Schiarimenti
biblici ; L’autenticità del « Tu es Petrus»
— G. R., Rassegna mensile — Dalle
Riviste — Notizie spicciole.
Ami de la Jeunesse.
Sommaire du numero de Mai.
Le braconnier de Vielmur (suite) —
Pentecôte — Le théâtre chinois —
Jean qui rit et Jean qui pleure — L’envolée de Santos Dumont — Sur les
hauteurs — Sous un bec de gaz — Le
radium et le soleil — Mon ami qui a
mauvaise réputation — La carotte noire
— Coroan — A une jeune amie (sonnet).
Revue Politique
ITALIE.
On a bien travaillé à la Chambre
pendant la dernière quinzaine et traité
bon nombre de questions intéressantes.
Les budgets de l’instruction publique, des
affaires étrangères, des postes et des
travaux publics ont été discutés et approuvés. L’enquête sur l’organisation et
administration des services dépendant du
Ministère de la Guerre a été approuvée
à grande majorité presque sans aucune
discussion. Le ministre du trésor, M.
Majorana qui avait dû donner sa démission pour motif de santé, a été remplacé
par le député M. Carcano qui a pris
immédiatement possession de son département. M. Tittoni, ministre des affaires
étrangères, a prononcé un grand discours
où il n’a rien dit de nouveau, mais il
a exposé d’une manière claire et précise
les lignes générales de notre politique
étrangère. “ Le voyage du roi en Grèce
n’a modifié d’aucune manière l’attitude
de l’Italie vis à vis des peuples des Balkans. Mais elle continue de poursuivre
de toutes ses forces le même but „ de
maintenir le statu quo en Orient, et s’il
devait y avoir quelques changements, on
tâcherait de faciliter l’autonomie des
peuples balkaniques se basant sur le
principe des nationalités. L’Italie regarde
Il faudrait encore qu’en temps de
guerre les hommes inscrits dans ce
service civil puissent obtenir d’être versés dans les rangs des combattants
quand ils jugent que la patrie est en
état de défense légitime.
Cela concilierait tous les droits et tous
les devoirs. Quant aux faux citoyens
qui ne pensent qu’à sauver leur peau
par de l’agitation antimilitariste on peut
les considérer comme ayant rompu le
pacte social; ils se mettent hors la loi
et le bannissement perpétuel est le seul
traitement juste et digne d’eux.
La ligne de la vérité doit conduire
les consciences timorées à refuser le
service militaire directement et par déclaration anticipée, jusqu’à ce qu’ une
solution juste soit trouvée à ce conflit
de devoirs. En outre tous les amis de
la vraie liberté qui comprennent ces
scrupules sans les partager, doivent,
sans parler de l’appel à l’opinion publique, provoquer, l’attention des législateurs sur ces cas extraordinaires
avec une simpathie égale tout les Etats
balkaniques. D’un autre côte l’entrevue
de Gaëte n’a pas du tout ébranle notre
fidélité inébranlable à la Triple Alliance,
qui à son tour ne peut exclure notre
amitié cordiale avec l’Angleterre. Quant
à la conférence de la Haye et à la proposition anglaise de limiter les armements
notre ministre a affirmé qu’ il maintient
encore aujourd'hui son adhésion à la noble idée qui a poussé la généreuse initiative anglaise, mais qu’il maintient aussi
ses réserves quant à la possibilité de
mettre immédiatement en exécution un
tel projet. L’Allemagne et l’Autriche ont
aussi fait des réserves. La différence
consiste simplement dans la procédure.
Ces puissances préfèrent ne pas intervenir dans la discussion et attendre les
résultats pour les apprécier et les examiner en pleine liberté. Ce discours a
été très applaudi à la Chambre et approuvé par la presse sérieuse étrangère
et italienne. *
La ville de Bergame a été Dimanche
dernier le champ d’une des plus acharnées et des plus intéressantes luttes électorales. Deux candidats étaient en présence (ne tenant pas compte d’un candidat socialiste) un libéral et un clérical.
Les cléricaux qui sont très puissants
dans la ville avaient trouvé un candidat
dans M. Bonomi, homme très respectable qu’ils espéraient faire accepter par
la majorifé des électeurs libéraux, en
suivant une tactique qui leur a si souvent réussi, surtout dans les élections
administratives. Mais les vrais libéraux
se sont réveillés, ils se sont insurgés
contre l’imposition du clergé et à la
dernière heure ils ont choisi leur candidat dans la personne de l’avocat M.
Attilio Rota. La lutte a été très vive et
le résultat assez satisfaisant puisque les
deux candidats sont en ballottage. Mais
voilà que le candidat clérical, M. Bonomi,
vient d’adresser à ses électeurs une lettre
dans laquelle il déclare de renoncer à la
lutte, content de la victoire morale, et
désirant par dessus tout la concorde et
la paix. C’est un coup de théâtre qui
rend encore plus éclatante la victoire des
libéraux.
ETRANGER.
Les élections politiques qui ont eu lieu
en Autriche la semaine dernière ont un
caractère particulier parce que c’est la
première fois que ce peuple est appelé
à faire usage du suffrage universel qu’il
a obtenu après de longues luttes. L’empereur lui-même a appuyé la réforme de
la loi électorale qui auparavant donnait
afin que ces victimes d’un ordre social
encore à demi barbare soient traitées
avec humanité.
Peut-être faudra-t-il d’héroïques exemples pour aboutir à ce résultat; ils commencent à être donnés. Les temps sont
mûrs pour cette “réforme. Des hommes
dont les opinions politiques et les croyances religieuses divergent extrêmement
se donnent la main pour réclamer cette
transformation de la dette du sang envers la patrie.
Quand cette réforme sera accomplie
un grand pas sera fait dans le sens de
l’idéal chrétien de l’amour des ennemis.
Les disciples de Jésus seront revenus
à ces temps glorieux où ils n’étaient
point soldats, et cependant n’étaient pas
moins désintéressés, moins humains,
moins généreux, moins héroïques que
les meilleurs des hommes de l’antiquité
et des temps modernes.
(à suivre).
le droit de vote seulement à quelques
classes sociales privilégiées. La nouvelle
chambre, dite le Reichsrat, comprendra
516 députés appartenant a'ux différentes
nationalités de cet empire bigarré. Le
caractère général de ces élections a été
la victoire des socialistes et des cléricaux et la défaite des partis nationaux.
Il y aura donc un parti socialiste qui
arrivera peut-être à une centaine de membres et un centre catholique. Dans les
provinces italiennes le gouvernement a
laissé le champ libre aux socialistes qui
ont conquis plusieurs sièges et qui sont
en ballottage dans plusieurs autres. Les
ballottages dans l’Empire sont près de
150, aussi on ne peut pas encore savoir
quelle sera la physionomie définitive de
la nouvelle chambre.
Russie. Les terroristes recommencent
à faire parler d’eux. On a découvert un
vaste complot contre le tsar et le gouvernement, qui devait éclater prochainement à Tsarkoje-Tselo, résidence de la
cour. Une bande de 80 hommes résolus,
fanatiques prêts à sacrifier leur vie pour
réussir, devait pénétrer de force dans le
palais impérial et par tous les moyens
répandre le plus de sang possible mais
surtout c’était la vie de l’empereur, du
grand-duc Nicolas et du premier ministre
M. Stolypine qu’ils voulaient à tous prix.
L’arrestation de 34 conjurés qui allaient
entrer dans l’enceinte a amene a la decouverte de la conjuration. La nouvelle
a été tenue secrète en Russie, mais maintenant, vu que le secret n’était plus possible, le premier ministre a confirmé officiellement la nouvelle en répondant
affirmativement à l’interrogation d’un membre de la Douma.
Espagne. La nouvelle n’est pas des
plus fraîches, mais noua ne voulons pas
négliger de la donner à nos lecteurs qui
ne la connaissent pas encore. La famille
royale et tout le peuple espagnol ont
été réjouis par l’heureuse naissance d’un
prince héritier qui portera le nom d’Alphonse suivi d’une infinité d’autres noms
d’après l’usage princier et espagnol. Le ,
pape sera le parrain du nouveau prince
qui aura le titre de prince des Asturies,
porté depuis des siècles par les fils aines
des rois d’Espagne. E. L.
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(1) Dans le N® de la semaine passée, an lien
de 6.e liste, il fant lire 6.e et 7.e listes. Réd.
A. Rtvoir, gérant. ”
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Di*> JOHN BIAVA| 2 Quintino Sella, Milano.
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