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Cinquante-quatrième année.
11 Janvier 11918
N. a.
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L ECHO DESI VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Par an Pour 6 mois
Vallées Vaudoises ..................Fr. 4,— 2,—
Italie ............................. » 4,50 2,25
Etranger ........................... » 7,— 3^50
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Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
selon Accord de Vienne, par an: Fr. 4,50.
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commencement de Tannée.
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pores, aimables.... dignes de looange, occopent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Avis — Humilions-nous —
De Cardinal Maffi et la Réforme —
Impressions du jour — Da page du
soldat — Courrier Anglo Américain —
Chronique vaudoise — Nouvelles politiques.
Nous prions encore tous ceux qui ne
comptent pas renouveler leur abonnement
pour 1918 de renvoyer ce N° à l’Administration.
Les revendeurs payeront à notre administration 8 cent, le N° et le revendront
10 cent. — Nous les engageons cependant
à ne pas demander plus de numéros qu'ils
ne peuvent en revendre.
L’Administration.
HUMILIONS-NOUS.
Jacques IV, 50.
Depuis longtemps la première semaine
de l’année est consacrée à Dieu par la
prière; cette louable habitude dûe à
Tinitiative de l’alliance évangélique est
une véritable force pour l’église chrétienne, car cette union de tous les enfants de Dieu représente.une puissance
avec laquelle il faut compter. Cette année
plus que jamais nous devons donner à
cette semaine une solennité toute spéciale, en redoublant d’ardeur et de zèle,
d’autant plus que nous nourrissons l’espérance de saluer la paix après laquelle
nous soupirons. Pour qu’il en soit ainsi
il nous faut apprendre à nous connaître
et, après examen, nous ne tarderons pas
à tomber à genoux en nous humiliant
devant Dieu et en lui confessant nos
fautes. Voulons-nous avoir une année
bénie? Humilions-nous; voulons-nous
être vraiment heureux ? tombons à genoux.
Humilions-nous chacun pour notre
compte. S’il y a quelque pharisien, se
croyant juste, il n’est pas en cause. Humilions-nous d’avoir donné si peu de
fruits après avoir été entourés, comme
nous l’avons été, par les bontés infinies
de Dieu. Il nous semble que la bonté,
l’amour, l’amabilité, l’humilité, le désir
de se rendre utile, tout cela devrait se
manifester bien clairement, .mais, hélas I
il n’en est rien, car nous avons gardé
notre égoïsme, notre rudesse, notre orgueil, nous croyant supérieurs aux autres. Il nous semble que vis-à-vis de
Dieu nous aurions dû lui exprimer une
plus vive reconnaissance et lui montrer
une entière confiance, mais encore ici,
nous nous retranchons derrière certaines
excuses non plausibles, nous prétextons
des inconvénients qui ne sont point réels.
Notre vie spirituelle est sans chaleur,
sans élan, sans vie; nous ne nous en désintéressons pas tout à fait, car nous
sentons que ce serait notre ruine, mais
c est une vie enlizée, que nous ne savons pas définir. Humilions-nous, mes
freres, devant Dieu, reconnaissons nos
fautes et notre responsabilité; sortons
de cette impasse qui fait que nous gommes des serviteurs inutiles, et avec une
idée claire du devoir qui nous attend,
allons au travail que le Maître a préparé pour nous. Il nous faut croître,
nous développer spirituellement, nous
approcher toujours plus du ciel et de
Dieu, ou nous n’avons rien compris à
notre mission.
Humilions-nous comme membres de
la famille : que nous en soyons le chef
ou un simple membre avons-nous fait
notre devoir? Ohl que de pères indifférents au salut des enfants I
Nous nous plaignons, nous nous lamentons des maux du temps présent,
mais n’en sommes-nous pas les responsables ? Ce désordre, ce désarroi dans
nos habitudes, cette fausse indépendance,
ces goûts malsains, ces blasphèmes, ces
jurons, ces colères violentes, ces bouderies qui jettent tout le monde dans le
malaise, d’où tout cela provient-il ? Pensons-y, et disons-nous bien que c’est
notre travail: nous n’avons pas su veiller, ni prier, ni exercer la discipline, ni
donner l’exemple, et nous récoltons ce
qui a été semé. Humilions-nous sous la
puissante main de Dieu et crions à lui,
s’il en est temps encore, pour arrêter
notre propre ruine et celle de nos bienaimés. N’étant pas en règle avec Dieu
pour notre propre compte, nous ne pouvons pas prétendre que nous le soyons
comme membres de la famille.
Humilions-nous comme Eglise, comme
membres du corps de Christ. Du moment que nous nous sommes enrôlés volontairement au service du Maître, il
attend de nous que nous fassions tout
notre devoir, mais hélas ! cette Eglise,
elle est bien faible et en danger. Elle
se tait quand il faudrait parler, elle est
passive quand il faudrait agir. Ils sont
rares les conducteurs qui veulent imiter
un Elie, un Nathan ou un Jean-Baptiste,
qui osent dévoiler le mal et indiquer le
pécheur, aussi la loi ayant été négligée
nous nous laissons bercer d’une grâce
qui n’est trop souvent que factice. Ceux
qui crient à la banqueroute de l’Eglise
auraient-ils raison ? Nous ne le croyons
pas, car si banqueroute il y a, nous la
constatons chez les membres qui ne sont
pas à la hauteur de leur tâche, mais
l’Evangile reste le même: une puissance
à salut; Christ, croire en Christ sont
et seront toujours l’espérance du chrétien, la victoire remportée sur le monde.
Humilions-nous devant le Seigneur et il
nous élèvera. C. A. Tron.
Le Cardinal Maffi et la Rdferme.
Le cardinal Maffi, lors de la prise de
Jérusalem, a cru bon de s’adresser à son
peuple pour exalter la croix de Christ
et... il a bien fait. Ce que nous ne comprenons pas, c’est qu’en invitant tous
les peuples à retourner à Christ, il profite d’un appel si noble pour se déchaîner contre la Réformé^ Voici ses propres
paroles qu’il est bon de peser :
* E ravvicinando fatti e fatti, date e
date, penso a Lutero, che il 1° Novembre 1517 iniziava non la riforma, ma la
ribellione, ma la discordia, ma le dottrine, che avrebbero condotto alla tirannia, al dispotismo, alle violenze sopra^ e contro il diritto, la libertà e le
coscienze; e mi domando: 0 non volle
forse la. Provvidenza, ridonando Gerusalemme alla Croce nel compiersi del
quafito centenario dell’apostasia di WitteiRberga a tutti i popoli ridire l’invito,
perchè intorno alla Croce ancora si raccolgano, a ridirsi pace amorosa, rispetto
dei diritti, libertà alle anime, e piena e
universale carità? Ah! l’infausta prova
che abbiamo fatto insultando alle età
della fede e tacciandole di barbare e tenebrose! Intanto quelle età han creato
le cattedrali e le università, e sui mari
contemplavano le galere nostre ed i nostri cavalieri numerosi alle caccie dei
Corsari, mentre fu la nostra età, che
vanitosamente si chiamò della cultura
ed in nome della cultura fece guerra alla
Chiesa, che sul mare insidiò il pane e
le vite innocenti coi siluri e desolò di
ceneri Lovanio e Reims di rovine. Credevamo di fare senza Dio e lo abbiamo
cacciato, e Dio si ritirò e disse: Fate!
E gli uomini fecero e fecero la guerra,
la strage, la morte 1 — 0 Croce di Gesù
ritorna !
« Cantando il tuo ritorno a Sionne, a
tutte le città, a tutti i popoli, a tutta
la terra ti invochiamo.
« Benedetta, ritorna e risplendi ; fa che
nell’unità di una fede, di un ovile, sotto
un pastore, si abbraccino i popoli, e
pace e giustizie e fedeltà ed amore abbian sempre per te ».
Avec un grand désir d’amour et d’union,
le cardinal de Pise insuite la mémoire
de Luther, qui a été un homme de Dieu,
un homme de foi, un homme de caractère, qui aurait pu être un cardinal, mais
qui a préféré obéir à la voix de sa conscience et à la Parole de Dieu. La Réforme a été le salut de l’Europe n’en
déplaise au cardinal Maffi, et si les Allemands ont commis des cruautés dans
cette horrible guerre, que le dignitaire
de l’Eglise de Rome veuille prendre
bonne note que les Empires Centraux
ont 40 millions de protestants seulement
contre 60 millions de catholiques romains,
et qu’il se souvienne que le chancelier
Allemand est actuellement le chef du
centre catholique, un Bavarais pur sang.
Si Luther vivait il protesterait plus encore que le cardinal Maffi contre les barbaries modernes, et si les Allemands sont
supérieurs aux Autrichiens ils le doivent
au principe de la réforme qui enseigne
l’ordre, la discipline, l’organisation, Té
conomie, la ténacité, la science, choses
exagérées quiand on se laisse prendre par
l’esprit de l’ambition et de l’orgueil,
mais qui bien employées forment des
peuples de premier ordre.
D’ailleurs, que le cardinal Maffi qui
exalte la croix et la prise de Jérusalem,
Veuille bien réfléchir que ce sont encore
des enfants de la Réforme qui ont repris la ville sainte en la délivrant des
mains des Turcs, Quel dommage que
ce ne soit pas l’Espagne ou la très catholique Autriche 1
L’esprit de la Réforme c’est celui que
proclame l’Angleterre qui se bat pour
la liberté, pour la justice, pour le droit
du plus faible contre le plus fort! Non,
le cardinal Maffi, ne sera pas encore
l’homme qui ralliera tous les hommes
autour de la croix de Christ, tant que
l’amour de Christ ne sera pas celui qui
dirige tous nos désirs, tout notre travail.
Un lecteur assidu.
IMPRESSIONS DU JOUR.
ITALIE. Notre chère patrie qui pendant près de trois ans a fait face à l’ennemi en envahissant son territoire, en
déployant une témérité et une vigueur
telles que tout le monde en était émerveillé, a eu un moment de triste surprise. Le 24 octobre restera une date
néfaste dans l’histoire de cette guerre,
d’autant plus que la défaillance de nos
vaillantes armées reste toujours un mystère. Nous déplorons vivement ce silence
inexplicable, d’autant plus qu’il donna
lieu à des exagérations funestes, au découragement, au soupçon, tout autant
d’éléments délétères, quand il faut se
ressaisir et virer de bord, pour réparer
le mal et contr’attaquer ceux qui ont
profité d’une défaillance, préparée probablement de longue main. L’honneur de
la patrie est cependant à l’abri de tout
soupçon, car depuis plus d’un mois nos
héroïques soldats font une résistance telle
que les Teutons et les Autrichiens en
sont étonnés et payent cher cette offensive qui doit leur servir de gage quand
Ton traitera les çonditions de paix. Honneur aux soldats et aux chefs; qu’ils
sachent que la patrie est avec eux. Mais
si toute notre admiration va à l’armée,
il n’en est pas ainsi quand nous pensons
à ces députés qui s’en vont voyageant
aux frais de l’état déblatérer contre la
patrie, décourager ceux qui veulent accomplir leur devoir. Pourquoi ne pas
agir contre ces traîtres qu’ils s’appellent
socialistes officiels, neutralistes cléricaux,
ou inqualifiables à cause qu’ils sont sans
patrie et sans cœur ? Le pays est fatigué
de cette longanimité hors de propos, de
cette inviolabilité assurée par le mandat
de la députation. Les latins ne sont pas
inférieurs aux races anglo-saxonnes, ce
qui nous manque c’est cette discipline.
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cette organisation, cette force morale,
cette religion qui fait la gloire des américains, des anglais et des allemands qui,
malgré l’hallucination produite par leur
esprit et leur désir de dominer sont au
bénéfice de cette influence religieuse qui
a agi sur eux. L’Italie, cependant, quoique n’ayant pas ce privilège, est cependant assez mûre pour qu’on lui parle
clair, qu’on lui dise ses défaites, qu’on
lui indique, le chemin à suivre et elle
saura être à la hauteur des succès comme
des défaillances. Que le parlement, le
gouvernement, l’armée et le peuple ne
forment à. l’avenir qu’une seule famille,
et le succès ne tardera pas à être assuré.
Pour le moment crions bien fort : nous
ne voulons point de défaitistes, de neutralistes, de pacifistes, mais nous réclamons uniquement que chacun soit à son
poste et fasse son devoir.
Spectator.
Agréez mes salutations et mes bons
souhaits pour le 1918.
Votre affectionné H. Pascal.
LA PAGE DU SOLDAT.
Le caporal major Long Giovanni remercie chaleureusement et envoie ses
bons vœux; Micol Adolfo salue, envoie
ses souhaits et demande changement
d’adresse; Ferrier Ferdinand de Riclaret, et Bertalot Henri du Pomaret, font
saluer parents et amis; Rostan Paolo
de La Tour, envoie ses bons vœux,
remercie et fait saluer parents et amis:
merci; Berton Pietro envoie ses bons
vœux et réclame le journal; Rostan
Henri de La Tour, salue: nous insérons
sa carte, et merci; Griglio Giovanni de
Rocheplate, salue et réclame le journal; Jourdan Carlo de La Tour, est si
heureux de recevoir le journal, salue et
remercie; Gönnet S. salue et remercie;
le caporal major Bonnet Albert remercie et fait saluer parents et amis; Albert Castellano salue et attend le journal; Bouchard David de St-Germain,
salue et réclame le journal; Paolo Bcrtalot du Crouzet, salue et remercie:
nous insérons sa lettre; Albert Bouchard
écrit une très bonne lettre* dont nous
le remercions sincèrement; Guido Bonjour de La Tour remercie cordialement
et salue; Roccione Giovanni salue et
réclame le journal; Eynard Giacomo de
La Tour, a passé un bon Noël, salue et
remercie; le lieutenant Albert Sibille salue et envoie ses bons vœux: merci.
*
» *
— Du front, le 28-12-1917.
Cher Monsieur,
Parmi les nombreuses victimes des
derniers combats nous devons compter
le soldat alpin Armand-Hugon David, de
votre Paroisse.
Il est tombé vers la fin du mois dernier sur le champs d’honneur, frappé à
la tête par une balle, et est mort près
que sur le coup. Il appartenait à la
126.me compagnie du bataillon «Monte
Granero ». Je l’avais vu souvent pendant
les derniers mois et c’était un de mes
plus chers amis et pour son caractère
et son témoignage un de nos meilleurs
soldats Vaudois. C’est avec le plus vif
regret que nous pensons à lui et que nous
sympathisons avec sa famille dans sa
douloureuse épreuve et que nous prions
Dieu de la consoler.
*
* «
Nous avons aussi, hier, accompagné
au champ du repos les dépouilles mortelles du soldat alpin Bounous Amédée,
de St-Germain, mais résidant depuis
longtemps à Marseille. Il est décédé à
L., où son bataillon était « a riposo »,
d’une « paralisi cardiaca » et fut trouvé
mort par ses compagnons de tente. —
Que Dieu soutienne ses vieux parents
et sa compagne.
— Zona di guerra, 24-12-1917.
Preg.mo Sig. Tron,
Vengo con questa cartolina per ringraziarla dell’invio gradito del giornale
L’Echo des Vallées, il quale mi riafferma
sempre più nella buona fede in Cristo
Gesù, é mi dà consolazione nel leggere
le notizie delle mie care Valli e dei miei
amici che sono soldati.
Se è possibile, per mezzo del di Lei
giornale mando i miei saluti e sinceri
auguri di buon anno, alla mia famiglia,
parenti, amici e conoscenti, come pure
al Comitato Evangelico di Torino che
ringrazio vivamente per avermi abbonato al suddetto giornale.
Grazie a Dio sto bene di salute, come
Credo di Lei e Signora. — E con auguri
di buon anno, gradisca i miei cordiali
saluti. — Suo dev.mo
Paolo Bertalot (Crouzet-Praly).
— Zone de guerre, 30-12-1917.
Très cher et honoré M.r Tron,
Je viens de recevoir deux numéros de
notre cher journal L’Echo des Vallées.
Vous ne sauriez vous imaginer avec
quelle joie je me suis mis à les lire! Je
ne connais personne ici dans notre
« Gruppo » ni aux batteries ; il y a très
peu de Piémontais. — Jusqu’à présent,
en remerciant Dieu, j’ai été préservé
des dangers auxquels nous sommes continuellement exposés. — Saluez, s’il
Vous plait, de ma part, les Anciens de
notre Paroisse. — Je vous remercie de
tout mon cœur de m’avoir envoyé le
journal. — Je suis très bien de santé,
ieu merci.
À vous et à Madame j’envoie mes plus
affectueuses salutations.
Votre dévoué Rostan Henri.
ALBERT REVEL,des Albarins d’Angrogne
blessé le i8 Novembre 1917
mort le 20, à l’âge de 21 ans
donnant héroïquement sa vie pour sa patrie.
COURRIER ANGLO-AMERICAIN.
La première semaine de l’année va
etre consacrée à Dieu d’une manière
toute particulière, et nous espérons qu’il
en sera de même au milieu de nous.
Jamais nous n’avons eu besoin de nous
approcher de Dieu comme maintenant ;
la prière, précédée par une repentance
vraie et sincère, nous apportera la délivrance de la part de Dieu.
— Un rapprochement sensible s’accentue
entre les différents corps ecclésiastiques.
L’Eglise anglicane sent que le moment
est arrivé d’abaisser les barrières élevées
par les préjugés. Au reste, les soldats qui
combattent ensemble sur le même champ
de bataille, exposés aux mêmes dangers,
ne comprennent plus ces divisions si nuisibles dues à l’intolérance du plus fort|
du plus privilégié. La guerre, dans ce
cas aura été une grande bénédiction.
— L’évêque de Hereford s’étant retiré,
le Gouvernement l’a remplacé par le dean
de Durham, Dr. Henson, si connu par sa
largeur d’esprit, quoique dès l’abord, anglican féroce. C’est lui qui en 1917 a eu
le courage de prêcher dans le City Temple la forteresse des congrégationalistes ;
Lloyd George a fait un bon choix, dont
nous le félicitons.
— Les Allemands persistant à menacer
Londres avec leurs aéroplanes, plusieurs
réclament qu’on rende la pareille aux
Teutons, mais les évêques de Ely et d’Oxford avec une élite de chrétiens, s’y opposent fermement, en insistant sur la
loi de Christ qui ne veut plus l’œil pour
œil et dent pour dent.
— Le Dr. Jowett, de la 5. me Avenue
de New-York, qui va revenir en Angleterre à la fin de Mars pour prendre la direction de la Westimnster Chapel, ayant
appris que plusieurs pasteurs congrégationalistes, baptistes, méthodistes et
presbytériens se trouvaient dans la
gêne, à trouvé dans sa congrégation plus
de 100.000 francs qu’il a fait parvenir
à ses collègues d’Angleterre. Voilà un
-exemple qui mérite d’être imité par
plusieurs.
— A Princeton College, où le Dr. Heel
enseignait le grec et l’hébreu, ce docte
professeur entraîné par la kultur allemande qu’il plaçait un peu trop haut,
même au-dessus de la Bible, à été poliment mis à la porte I A Friend.
CHRONIQUE VAUOOISf
BRESCIA, Via dei Mille. Avec l’aide
de Dieu et de quelques généreux amis
nous avons pu cette année réjouir le cœur
de nos chers enfants de l’Ecole du Dimanche et en même temps celui de nos
chers soldats, en les réunissant autour
d’un bel et étincelant arbre de Noël. Les
premiers nous réjouirent par leurs poésies, leurs chœurs, leur innocente gaîté
dans l’après-midi du 30 Décembre: les
seconds nous remplirent le cœur d’émotion et de sympathie profonde, le soir
du l.r Janvier. Comme nous aurions désiré pour l’occasion avoir une église au
moins trois fois plus grande pour accueillir tous Ceux qui désiraient encore
entrer. Ah I comme nous étions tous heureux de pouvoir pour quelques heures
leur faire oublier leur absence du foyer
et leur témoigner un peu d’affection !
Beaucoup d’entre eux n’avaient jamais
vu un Arbre de Noël et semblaient extasiés, d’autres avaient les larmes aux
yeux, et tous écoutaient si respectueusement la lecture toujours touchante de
la nativité, les chants, les chœurs. A la
fin nous leur distribuâmes des biscuits,
des mandarines, du bon chocolat, etc...
et à chacun un excellent Amico di Casa
et tous les Nouveaux Testaments qui
nous restaient. Que Dieu veuille bénir
nos chers soldats.
Voici en outre un petit resoconto de
la « Provincia de Brescia » à ce sujet:
« L’Albero di Natale al Tempio evangelico. Ieri sera, nel tempio evangelico di
via Dei Mille si svolse una semplice e
commovente cerimonia, la cerimonia dell’Albero di Natale, per i soldati. Il tempio era gremito di soldati di tutte le
armi. Davanti alla cattedra era stato
eretto un magnifico Albero di Natale,
tutto ornato di candeline accese, di festoni, di trine, di nastri argentati e dorati e di arancio e mandarini. Furono
cantati inni religiosi ed eseguiti degli a
solo di violino con accompagnamento di
pianoforte, gentile fatica questa delle due
giovani figlie del notaio Odorici. Anche
la sig.ra Menotti cantò con voce pastosa
e ben modulata degli a solo, con accompagnamento di pianoforte. Il Pastore sig.
dott. Burattini tenne ai soldati raccolti
un patriottico discorso, esortandoli a
compiere coscienziosamente e fino al sacrificio il loro dovere verso la patria e
ammonendoli ehe la immane lotta alla
quale essi sono chiamati a portare il loro
braccio è lotta per il trionfo della giustizia e del diritto contro l’oppressione
e la prepotenza. La gentile cerimonia si
chiuse colla distribuzione ai molti soldati
intervenuti, dei doni dell’Albero di Natale, consistenti in frutta e dolci e di
un libretto almanacco che i soldati mostrarono di molto gradire ».
Nos bons soldats vaudois voudront-ils
bien se rappeler qu’il y a tous les Dimanches des cultes réguliers à Brescia ?
R. B.-M.
BRINDISI. La nouvelle société «Union
des Jeunes Filles », a voulu commencer
son œuvre avec un Arbre de Bienfaisance. La veille de Noël, l’Arbre était
allumé dans l’entrée du Palais Zaccaro,
devant un nombreux auditoire. Les enfants de l’Ecole du Dimanche, chantèrent
et récitèrent, il y eut de la bonne musique, un monologue dit en vénitien, une
distribution de fruits à tous les enfants
présents, puis on appela seize garçons
et filles, invités expressément, et on leur
donna un habillement complet, lingerie
comprise, avec de bons souliers fait faire
sur mesure et en bon cuir. Ces pauvres
entants et leurs parents étaient joyeux.
C’était un bon Noël qu’ils passaient. A
la fin il y eut les projections lumineuses
sur la « Vie de Jésus ».
Un bravo de cœur à la nouvelle Société et le vœu qu’elle réussisse dans
tout ce qu’elle entreprendra. Le bureau
est composé de M.mes Zaccaro, Bonnet,
M.lles Mariani et Caflish. O. Cermi.
LA TOUR. Jeudi dernier un nombreux
convoi funèbre a accompagné au champ
du repos la dépouille mortelle de Castellano Catherine née Eynard, décédée à
Chiavoula, à l’âge de 55 ans. — Notre
sœur, quoique mariée à un catholique,
est demeurée ferme dans sa foi.
— Samedi c’est Paul Pasquet, décédé
à la ville, à l’âge de 70 ans, qu’on a
confié à la terre. Ce frère a longuement
souffert, et sa mort l’a délivré d’une
maladie incurable. — Nous disons à sa
famille et à son fils Gustave, qui est
sous les drapeaux, toute notre sympathie,
dans leur épreuve.
— Mardi soir, vers les 5 heures, le
maire de La Tour, M. le chev. Henri
Arnoulet, après de longs mois de souffrances, a cessé de lutter. — Né à La
Tour en 1853, fils du chev. Arnoulet,
lui aussi maire de La Tour, il suivit nôs
écoles primaires et quelques-unes de nos
classes secondaires. Doué d’une grande
intelligence, il ne tarda pas à être élu
membre du Conseil Communal, où il manifesta bien vite ses talents d’administrateur. Appelé à succéder à M. le prof. E.
Costabel en qualité de syndic, il garda
cette charge jusqu’au moment du départ pour l’éternité.
L’horrible guerre qui s’est déchaînée
sur notre pays et les difficultés qu’il a
fallu rencontrer ont péniblement impressionné notre ami, qui s’en est grandement ressenti, en perdant à vue d’œil
sa santé, déjà depuis longtemps minée
par des rhumatismes douloureux. —■ Il
s’est efforcé de se rendre utile à son
pays, et lui a consacré une partie de
ses forces, avec abnégation.
Nous adressons à la famille nos plus
sincères condoléances dans sa grande
épreuve.
t
3
*
— Dimanche soir, M. le prof. Jean
Ribet a tenu, à Ste-Marguerite, une conférence très intéressante sur le réformateur Zwingli, gloire du Canton de Zurich. Le conférencier, avec de nombreuses illustrations, a su faire revivre au
milieu de nous cet homme de Dieu, qui
mérite d’être beaucoup plus connu qu’il
ne l’est. Le nombreux auditoire a écouté
avec plaisir M. le prof. J. Ribet, que
nous tenons à remercier au nom de la
Paroisse.
— La réunion de la Jeunesse, beau-,
coup plus nombreuse encore qu’à l’ordinaire, a été fort agréable. Nous avions
au milieu de nous 4 militaires, et un
grand nombre de lettres venant du
front ont été communiquées à nos chers
amis, qui tiennent à sympathiser et à
prier pour les défenseurs de la patrie.
— La Commission Hospitalière s’est
réunie mardi dernier en séance ordinaire.
— Les enfants du Doni, très touchés,
expriment par le moyen du cher Echo
leur reconnaissance envers leurs maîtresses de l’Ecole du dimanche, M.lles
Letizia Jalla et Jeannette Coïsson, pour
le bel arbre de Noël qu’elles leur ont
offert avec les gentils souvenirs.
Par la même occasion, ils remercient
aussi M.lle M. Gras, leur maîtresse, pour
leur avoir aussi offert un bel arbre chez
elle et du bon goûter qu’elle, avec sa
mère M.me Gras, leur ont préparé.
PALERME. On nous annonce et nous
apprenons avec peine la mort du jeune
Enzo Pons, fils du doct. Henri Pons,
décédé à Palerme, à l’âge de 16 ans.
Ce jeune étudiant, qui a subi son examen à notre Collège de La Tour, était
distingué par ses aptitudes aux études
et se trouvait en l.re lycée. — Nous
adressons à notre collègue et à la famille, notre vive sympathie chrétienne.
PRALY. Après de longs et pénibles
mois d’attente, quelques familles de notre Paroisse ont eu la joie de voir revenir leurs soldais pour une permission
de 15 jours. Nous souhaitons à tous nos
chers soldats de pouvoir en faire au
tant à leur tour.
— Une dépêche vient de nous apprendre que l’aspirante ufficiale Grill
Emanuel, de la Ville, du 4° alpins, est
tombé prisonnier entre les mains de
l’ennemi. Que Dieu veuille soutenir le
courage de ce cher ami sur le sol étranger et le ramener sain et sauf au foyer
paternel.
— Malgré les rigueurs de la saison
et le mauvais état des routes, une assemblée nombreuse et recueillie a assisté
au culte de Noël.
PR AMOL. Eglise Vaudoise. Nous avons
eu un bon culte le jour de Noël: l’assemblée imposante rappelait les beaux temps
de la paix; un bon nombre de communiants se sont approchés de la Table
du Seigneur. Depuis lors, la neige est
tombée en abondance et a interrompu
toute communication.
Impossible d’aVoir un seul culte le 30
Décembre dernier, et celui du Nouvel-An
a, malheureusement, été très maigre.
C’est une nouveauté pour Pramol 1
— Nouvelles de nos soldats. Le syndic
vient de recevoir la communication que
le fusilier Long Louis feu Joseph est disparu depuis le 12 Novembre. — Le
capor. major Plavan Henri a écrit à ses
parents qu’ilest prisonnier en Allemagne.
Le « Carabiniere » Soulier Henri, qui
était parmi les «dispcrsi» —après maintes
pérégrinations — est rentré à son poste.
Le « Bersagliere » Plavan Jean est
au sein de sa famille pour une convalescence de 30 jours — le capor. major
Bertalot Henri pour 20 jours et le capor.
major Long Henri feu François pour 40
jours. — Le caporal Bounous Héli nous
écrit qu’il se trouve — pas trop mal
cependant —à l’hôpital à Milan. Nos bons
souhaits pour les uns et pour les autres.
— Le « Vice-Brigadiere dei CC. RR. »
Peyronel Henri désire, par le moyen de
VEcho, saluer tous les soldats vaudois
et, en particulier, tous les pramollins,
St-JEAN. Refuge Roi Charles-Albert
Lit Major Jean Ribet — 30me Liste:
Famiglia V. Perazzi L. 25,—
I R. Falchi » 25,—
» E. Gay, Pra Ligure » 20,—
Sig. Majocchi Costantino » 25,—
. Sig.na Maria Ribet » 5,—■
L. 100,—
Listes précédentes » 7.885,—
Total L. 7.985,—
— Refuge Roi Charles- ■A Ibert :
Infirmerie Melile, 4« lit. — Lit
William et Lina Meille — 35”' Liste:
Famiglia V. Perazzi L. 25,—
» R. Falchi » 25,—
L. 50,—
Listes précédentes » 5.770,95
Total L. 5 820,95
VILLAR. Actes litugiques du 3.me
TRIMESTRE 1917. Baptême: Gönnet David de David et de Gönnet Madeleine, du
Saret.
Mariage: Berton Joseph, de la paroisse
de Bobi, avec Marinet-Gravier Marie, le
8 novembre.
Décès: Nicolet Annette feu Michel de
Maossa (75 ans) —=• Genre Jean Pierre feu
Joseph, de Garin (62 ans) — Moraglia
Anne Marie, née Giraudin, de Buffa (34
ans) ■—■ Arnaud Jean Daniel feu Jean
Pierre, de Porracira (56 ans).
— Nous eûmes une splendide assemblée le jour de Noël. Les communiants furent beaucoup plus nombreux que de
coutume. La collecte faite à la porte du
temple en faveur du « Comitato d’Assistenza » de Turin produisit trente francs.
B. S.
^ouvpIIps politiques.
Les aviateurs ennemis ont renouvelé
leurs agressions sur les centres habités
et non fortifiés. Les villes de Vicence,
Bassano, Castelfranco et Trévise ont été
atteintes, et ont dû déplorer 13 morts
et 44 blessés, la plupart appartenant à
la population civile. Dans une incursion
successive deux hôpitaux ont été atteints en plein à Castelfranco Veneto:
18 pensionnaires ont été tués. Ils sont
revenus pour la quatrième fois sur Pa
doue, et ont lancé un grand nombre de
bombes, mais grâce aux précautions prises
par les autorités, il n’y a eu que six blessés.
A la boucle de Zenson, sur la Piave,
à la suite de notre pression énergique
continuée sans interruption, ainsi que
par une action habile et combinée de
feu et de détachements, l’adversaire a
été obligé d’abandonner la tête de pont
et de repasser sur la rive gauche du
fleuve. Toute la boucle est en notre possession. Des bateaux chargés de troupes
qui tentaient d’aborder la droite de la
Piave à Intestadura ont été dispersés
par notre feu. Des aviateurs et des batteries anglaises ont abattus quatre avions
ennemis, deux autres sont tombés à la
suite de combats aériens avec les aviateurs italiens et français.
Les duels d’artillerie ont été très vifs
sur le plateau d’Asiago, le long de la
vallée de la Brenta et sur les deux rives
de la Piave.
— Notre gouvernement a pris enfin
J^es mesures plus énergiques pour l’internement des sujets ennemis qui con
tinuaient à jouir d’une liberté inconcevable. A Milan 300 familles ont déjà
dû quitter la province.
— Les négociations russo-allemandes
à Brest-Litowsk ont subi un temps d’arrêt, les délégués russes à la conférence
de la paix ayant demandé le transfert
des pourparlers de Brest-Litowsk à Stockholm, et insisté pour l’évacuation immédiate de la Pologne, de la Lithuanie
et de la Courlande afin que les peuples
de ces contrées soient libres de disposer
de leur sort. L’Allemagne, qui veut gaD
der les provinces occupées, a refusé nettement toutes ces demandes et les délégués russes sont rentés à Pétrograd.
— M. Lloyd George a fait à Londres,
devant les délégués des trade-unions un
discours très remarquable sur les raisons
de la guerre, et les objectifs de paix
des alliés. L’égalité des droits des nations, les petites aussi bien que les grandes, est un des principes fondamentaux
pour lesquels la Grande-Bretagne et ses
alliés combattent dans cette guerre. La
première revendication des alliés est et
a toujours été la restauration complète
de l’indépendance de la Belgique : vient
ensuite la restauration de la Serbie, du
Montenegro et des territoires envahis
de France, Italie et Roumanie. La Pologne doit être rétablie. Il est indispensable de satisfaire les revendications légitimes des Italiens qui veulent voir
réunis à eux ceux qui appartiennent à
leur race et à leur langue. L’Arabie,
l’Arménie, la Palestine ont le droit de
Voir reconnaître leur existence nationale
séparée. Il faut aussi des réparations
pour les maux infligés aux populations
au mépris du droit international. Avant
qu’on puisse espérer une paix permanente il faut que le caractère sacré des
traités soit rétabli, qu’un règlement territorial soit conclu, basé sur le droit des
nations à disposer d’elles-mêmes, et qu’un
organisme international limitant le fardeau des armements, diminue les probabilités de la guerre. E. L.
PETITE POSTE.
M.me Burattini, Brescia - merci et bons:
vœux.
M lie Germaine Olivetti, S. Remo - merci
et bonne année.
M.lle Hectorine Olivetti, Vallecrosia - que
Dieu vous bénisse dans votre œuvre.
M. L. B aimas, Brescia - à vos ordres et
salutations cordiales.
M.me Cocito, Turin - Reçu 25 fr. pour
Asile; merci.
M. B. Revel, Gênes - bons vœux; reçu bon
postal.
Pour l’«Echo» des Soldats.
M.lle Geymonat Susanne (Bessé) L.
» Geymonat Pauline ( Id. ) »
M. Berton Jean, diacre (Saret) »
M.lle Gönnet Madeleine (Romei) »
M.me Bertalot Jeanne (Garins) »
M. Baridoti Jean-Daniel (Chiaus) »
M. Michelin Jean-Pierre (Peui) «
M.lle Giraudin Susanne (Philadelp.) »
« Marie Gourdin (Bessé) »
M. David Giraudin, diacre (Subiasc) >
» Henri Pascal, Turin >
» Eli Pavarin, Rora >
Soldat Daniel Ri voire. Pelino >
M.me Pavarin, Luserne St. Jean »
Carabinier A. Rostan, Fermignano »
E. Ferrerò, Turin 1
Fréd. Bounous, V. Brig. Carabiniers
48e légion »
Auguste Long, Turin »
Howard Th. Gay, Bergame »
V.ve Robert-Pascal, St-Second »
Cat. Bert-Balmas, St-Germain
P. Fontanaroux, Milan
Cap.no Rivoiro, Turin
Ad. Comba, Gênes
Amélie et Marie Ricca, Milan
Eveline Mûris, Paris
Vincenzo Morglia
Eva Bounous-Prochet, Turin
Sus. Janavel, Philadelphie
Anne Pellegrin, La Tour
Prof. Attilio Jalla
Elisa Long-Peyrot, Villar
7 —
7 —
3, —
I,—
I,—
1, —
2, —
8,—
2,—
2,—•
L95
2.50
2,60
I,—
1.50
1, —
4.50
5.50
0.45
2, —
0,95
7.45
2.45
4, —
2,—
15,—
2,—
0. 50
5, —
U—
5,75
1. —
Ab. payés et non qnittancét.
Henri Pascal, Turin solde 1918
Al. Bahnas, Venezia > »
Giacomo Longo, Genova » »
V. A. Costabel, Milan » »
Suore Asilo Evangelico, Milano » »
H. Rostan-Pavarin, New York » »
Soldat Daniel Ri voire. Pelino
M.me Varvelli-Perrier, Naples
Matilde Miotti, San Francisco
Hugon David de l’Envers
Madel. Buffa, Turin
Mist. Robert Mackenzie, Alloa
D. Forneron (Massera) Prarustin
Odin Giacomo (Grotta) >
J. Ribet (Baravaiera) »
Famille Godino (Mofere) »
Ph. Gardiol, Rua de Prarustin
P. vente décembre, tr. 5. Je demande qui
va nous rembourser les mois de juillet à
novembre.
V. Perazzi, Turin solde 1918
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Giorgio Pons, Spezia »
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Ad. Muston, Gênes fr. 4,40 p.
Gust. Bert, Borrello solde
L. Ferrerò, Turin
Madel. Bonnet, Rome
P. Chauvie, Aoste (bons vœux)
Michel Coucourde, Envers Pinache
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Albert Long (Ciotti), Pramol
H. Andrion »
Alexand.ne Long (Ciotti), Pramol
Sophie Pasquet, St-Second
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H. Tron f. Jacq. »
G. Petrai, Sampierdarena
Mme Ernest Malan, Turin p. solde 2 ab. *
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Sede Succursale di TORRE PELLICE, Via Roma, N“ 2, Casa Gay.
L’Ufficio è aperto nei giorni di Martedì, Mercoledì, Venerdì, Sabato, dalle
ore 8.30 alle 12 e dalle 18.80 alle 16; la Domenica dalle ore 8.30 alle 12.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
1. Apertura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse del 3.25% netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati.
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Pic
i.pertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttifero di L. 25.000, e con un (iisponibile giornaliero di L. 2500, sui quali è
corrispostp l’interesse del 3 °/o netto da imposta.
■1. Apertura di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle L. 5000, vincolati
per sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
5. Deposito di titoli in amministrazione: La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
si incarica di esigere per conto loro le cedble maturate dei titoli, inscrivendone
Vittorio sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUITAMENTE AJ
TITOLARI DI LIBRETTI DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L. 3000.
<». Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati no
minativi.
Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sfa in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli chèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE. DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede delie Casse di
Risparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
fi. Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO, Tali cassette vengou() distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
di risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3.
LA CASSA INFINE FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità.
Il Presidente
C. FERRERÒ DI CAMBIANO
Il Direttore Generale
Franco Franchi
SORPRESA MERfll/IGLIOSA
Fra due bimbi era Insorta una questione
E parevan due cani intorno a un osso.
La mamma li guardava in apprensione.
Ma suit’iMcio però stava a ridosso.
Diftcne i il saper chi avea ragione;
Gridevan tutte due a più non posso
Per l’acqua di Chinina di Migone.
Che poi finiron col gettarsi addosso.
Par chi alla madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba.
Che i bimbi si profumino la faccia.
Per stuper poi restò senza parale.
Quando vide venir tanto di barba
Sul mento dilla picgpla ava prole.
L'ACQUA
Prol. Dotl.ORRIGO Cav.G.
Stadio fondato nel 1894
Specialista nelle malattie degli
OCCHI
ORECCHI
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dalle ore io alle 12 festivi.
GnariKione di difetti di respirazione nasale
in 6 e 13 ore.
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