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Vallées Vauà 9? ^
Italie (en deht v . ^ , allées^ et Colonies
Btiau^i . . .
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, jastes, pares, aimabks..yi; dignes de iogange, crccnpent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Pour méditer.
« Que la grâce et la paix vous
soient données par Dieu notre Père
et par Jésus-Christ notre Seigneur».
Saint-Paul.
Ce vœu que nous trouvons en tête de
toutes les épîtres du grand apôtre —
et qui est opportun en tout temps —
nous paraît particulièrement de circonstance à cette époque des souhaits traditionnels.
« La paix vous soit donnée ! ». Jamais,
certes, nous n’en avons autant éprouvé
le besoin, jamais nous n’en avons davantage senti le prix que depuis la terrible
tourmente qui a laissé après elle tant de
ruines, tant de misères et de souffrances.
La paix ! C’est aujourd’hui le ihot qui
résonne le plus agréablement à nos oreilles
et qui réveille dans nos cœurs le plus puissant écho. Nous rêvons d’une humanité
d’où la guerre aurait complètement disparu, d’une Société des Nations vraiment
fraternelle s’inspirant de la devise solidariste : «un pour tous, tous pour un», et
nous ne douton^ pas que Dieu ne soit prêt
à donner la paix mais encore faut-il que
les peuples veuillent la recevoir, encore
-'v ', -faut-il qu'ils se mettent en « état de
. ¿.’obtenir le
*;J)ardon de Dieu et son secxiurs par la réJ pudiation de leurs fautes et par la ferme
volonté de chercher premièrement non pas
leur prééminence particulière, leur propre
« . gloire et leur grandeur exclusive, mais «le
royaume de Dieu et sa justice » d’où découlent, par surcroît, tous les autres biens.
Dans cette conversion des peuples à
l’idéal du «Prince de la paix », nos églises
ont assurément un grand et beau rôle .à
jouer et ils l’ont compris ceux qui dnt
créé « l’Alliance universelle pour développer l’amitié entre les peuples par les
Eglises »; mais pour que nos diverses communctutés chétiennes puissent remplir la
sublime mission qui leur incombe, il faut
qu’elles se mettent elles aussi « en état
de grâce », il faut que, s’élevant enfin audessus de leurs mesquines rivalités, s’immunisant contre la rage théologique et répudiant l’esprit de secte, elles soutiennent
non pas Je parti de Céphas, d’Apollos ou de
Paul, mais le parti di Christ, « la Cause »,
comme d’aucuns disent aujourd’hui, et
collaborent, dans une sainte émulation, au
service de la grande famille humaine.
Alors le Père céleste leur accordera grâce
sur grâce et, à mesure qu’elles feront régner davantage dans leur sein la paix, la
concorde, l’amour, à mesure aussi elles attireront les masses, elles exerceront une
influence grandissante, elles seront « le
sel de la terre », « la lumière du monde ».
Mais pour que se constituent ces Eglises
« pleines de grâce » il faut des chrétiens
authenti(iues, des chrétiens qui se préoccupent beaucoup plus de l’action bonne
que de la croyance orthodoxe, qui regardent au seul drapeau que le Christ a
donné comme signe de ralliement, comme
emblème caractéristique avec sa devise :
« à ceci 1 on reconnaîtra que vous êtes
mes disciples, si vous avez de l’amour lês
uns poui les autres». De ces chrétienslà, miséricordieux, débonnaires, pacifiques,
nous devons en être..., et nous le pouvons
mais à une condition : c’est, encore une
' „ fois, que nous nous mettions en ' « état de
grâce », c’est que, comme l’enfant prodigue, nous allions au Père céleste avec
un cœur sincèrement repentant, avide de
pardon, d’expiation, de vie nouvelle, avec
une volonté fermement consacrée à la
réalisation des plans divins. Alors, dans la
marson du Père, nous trouverons la paix,
cette paix « qui surpasse toute intelligence », qui pqrmet de 's’écrier avec le
Psalmiste ; « L’Eternel est, mon berger, je
ne manquer'ai de rien », et, à mesure que
nous deviendrons de meiUéur-s ouvriers de
Dieu, que nous collaborerons plus étroitement avec Lui, à mesure aussi nous sentirons, avec St-Paul, que sa grâce suffit
à tout et que « rien ne saurait nous séparer de l’amour qu’il nous a témoigné
en Jésus-Christ ».
La grâce et la paix ! ces deux mots vont
bien ensemble et les réalités qu’ils expriment constituent le trésor le plus précieux
que l’on puisse souhaiter à un homme, à
une église, à une nation. Chrétiens, cherchons à acquérir ce trésor que nous ne posséderons vraiment qu’en le partageant
avec nos frères et que « 1923 » soit vraiment pour nous un « an de grâce » et de
bénédictions. J. J. J.
(Evangeile et Liberté).
Rapports fraternels.
Ils devraient toujours être synonime
« d’amour fraternel », si l’orgueil, l’égoïsme, l’avarice, la cupidité ne venaient parfois troubler la cordialité des relations entre les membres d’une même famüle. Mal- '
heureuseynent, les disputes, les dissensions, ]
les inimitiés entre frères sont encore assez ■
fréquentes au sein de notre peuple, peutêtre plus fréquentes que ne pourraient le
croire ceux qui nous jugent avec une indulgence excessive. Les pasteurs qui se
tiennent en contact direct avec leur troupeau, les « juges de paix » de nos petites
commîmes pourraient, si vous les interrogiez à ce sujet, confirmer ce que nous venons de constater ; ils reconnaîtraient
avec nous que les rapports fraternels des
Vaudois, de la campagne surtout, laissent
parfois beaucoup à désirer ; ils vous diraient que certaines brouilles de famille ■
durent depuis des années, que d’autres se
perpétuent pendant toute une génération.
De rares exceptions, dira-t-on. D’accord,
mais qui n’en sont pa.s moins jyrofovdément regrettables.
Les inimiiiés entre frères ou entre frères et sœurs ont presque toujours à l’origine une question d’intérêt. Essayons de
nous représenter certaines séances de
« ¡xtriage de succession », surtout là où le
partrimoine est plutôt mince, ce qui est
souvent le cas chez nous. Les frères et les
sœurs sont ’réunis autour d’une table,
s’observant m,ntuellement à la dérobée, en
échangeant des regards qui ne sont pas
précisément chargés de tendresse. Et les
voilà en train de finasser, en cachant leur
jeu, de marchander la valeur d’un lopin,
d’un bout de pré ; les voilà ¡^accusant réciproquement d’exiger ce qu’il y a de meilleur dans la succession, de prétendre plus
qu’il ne leur est dû ; les voilà en train de
déprécier la part qu’ils convoitent pour
leur compte, en essayjant de majorer le
prix de ce qui doit revenir au frère ou à
li sœur. Et aprrès plusieurs séances laborieuses, pénibles, agitées où un voisin de
l^me volonté et de jugement droit est
^fvn parvenu à les mettre d’accord, on se
h^pare. Mais .Jacques qui s’était toujours
Itipirré de l’espoir de se voir un jour pro
fiétaire du pré ou du champ qu’on a dû
tibuer à Etienne, se tient pour volé et
4p pardonnera plus. Et les « trucs » pour
àépouiller les sœurs, pour rogner encore
la maigre légitime leur ayant été as*^gnée par testament, qui ne les conyiaît ?
iCe sont là, à n’en pas douter, les causes
ms plus fréqueyytes de ces haines durables
jfbnt les racines plongent au plus profoyid
'des êtres. On se haïra en raison même de
l’affection profonde qui vous unissait lorswque vous étiez enfants : « Plus l’offenseur
.¡ est cher et plus grave est l’off’eyyse ».
Mais il y a encore autre chose, d’aussi
peu édifiant à remarquer à l’endroit des
« rapports fraternels ». A côté des frères
demeurant solidaires, ¡dans la bonne et
^ dans la mauvaise fortune — qui sont la
( majorité. Dieu merci — vous en trouverez aussi de ceux qui vivent en étrangers,
^jpd se traitent comme des étrangers avec
fia plus parfaite hviifférence.. Et ce qui a
lieu de nous surprendre, c’est qu’il s’agit
de gens pas plus mauvais que d’autres,
apparemment, de gens sur la moralité desquels il n’y a rien à redire, qui seraient
même prêts à vous rendre service au besoin. Mais l’égoïsme et la jalmisie les dominent. Us sont jaloux de la prospérité,
toute relative, du frère ou de la sœur. Par
contre vous les voyez se désintéresser totalement de leurs besoins, de leurs misères, de leurs soucis, de leurs intérêts comme s’il s’agissait de gens qui ne leur soyit
rien ; se désintére.sser de l’avenir de leurs
enfants. Ils en ont bien assez de penser
à leurs propres affaires, bien assez de
leurs préoccupations personnelles! Chacun
pour soi, semble être leur devise, et les
liens du sayig ne leur disent absolument
rien !
t
Qui sait que phis d’un de nos lecteurs
ne se reconnaisse dans cette ébauche; qu’il
ne rougisse de son égoïsme et de sa dureté
et que des réflexions salutaires n’aient à
le ramener sur la voie du devoir. Il y va
de son boyyheur, du reste : nous ne saurions être heureux qu’eh tant que nous
nous efforçons de sortir de nbus-mêmes,
en tâchant de refouler les sentiments d’égoïsme qui empoisonnent notre existence.
Quel magnifique tableau que celui de la
famille unie, de celle dont le Psamiste disait : « Qu’il est bon, qu’il est agréable que
des frères demeurent unis ensemble ! ».
Et ce ne serait pas trop malaisé, si seulement chacun y mettait un peu de bonne
volonté, si tout le momie y mettait du
sien, si nous n’aitendions pas toujours
que les autres fisseyit les premières avances. Et s’il fallait invoquer d’autres raisons, d’un caractère beaucoup moins élevé,
mais qui mnt par là même être comprises
de tout le monde, nous ajouterions que
l’union des familles est encore une cause
de prospérité. H y va donc aussi de notre
intérêt, bien entemlu. Tous ceux qui ont
une longue expérience, auront pu remarquer que les familles où la solidarité fraternelle est a,ppréciée et '¡.yratiquée, sont
généralement -aussi les plus prospères,
celles qui durent. 1- c
, — 1622 —
Tandis que la plupart des réformés, habitant les bourgs de la plaine, s’étaient
réfugiés aux Vallées dès les temps d’Emmanuel-Philibert, la famille Basano ou Basan resta à Pancaher un demi-siècle après
que leurs frères en la foi, les Barbero, les
Marghero, les Pairotto et maint autre se
furent retirés à Bubiane, S. Jean ou la
Tour.
Louis Basan et sa femme, Agnesina Ribota, envoyèrent deux de leurs nombreux
fils au Val Luserne pour leurs études ;
mais, comme la réaction cléricale devenait
plus lourde et plus menaçante, le père se
plia à se rendre quelquefois à la messe,
afin d’être laissé en paix. Lors de son enter,rement et de celui d’un de ses fils, les
autres ne permirent pas qu’aucune cérémonie romaine fût faite sur les dépouilles
mortelles de leurs bien-aimés, qui étaient
morts après avoir fait une profession ouverte de l’Evangile.
Inde irae, et la veuve et ses enfants furent en butte à toute sorte d’avanies et de
vexations. Enfin, en 1617, Agnesina vint
s’établir dans le bourg de Luserne avec
trois des six fils qui lui restaient, Sébastien, Joseph et Matthieu, et leur cousin
Bernardin Riva.
Adonnés au commerce, _ils parcouraient
fréquemment les villages de la plaine. Sébastien, en particulier, zélé pour sa foi
et plus instruit que ses frères, ne laissait
échapper aucune occasion de rendre témoignage à son Sauveur. L’historien Rorengo, prieur de Luserne, fier de sa noble
origine et oubliant que Jésus est né dans
uh'e étable et qu’il a été un simple charpentier, se moque de « ce cavallante,
qui prétendit s’élever du bât jusqu’à la
chaire, dogmatisant dans les étables et ailleurs ». Un auteur capucin ajoute que ce
muletier (1), qui s’était retiré par prudence au Val Luserne, se permettait de
dire du mal du ¡dlergé, de manger gras aux
jours défendus et de répandre l’erreur dans
les assemblées qu’il présidait dans les villes de la plaine.
A Pancalier, il réussit à amener quelques âmes à embrasser la foi évangélique,
malgré les persécutions qui les attendaient.
Un juriste du lieu, du nom de Clara,
rentrant d’un voyage en 1620 et constatant les progrès de l’hérésie, résolut de
s'y opposer de toutes ses forces, en y intéressant le curé de la Tour, qui était aussi
natif de Pancalier. Des capucins fUirent
invités à prêcher le carême, d’autant plus
que le curé de Pancalier donnait l’exemple
d’une vie scandaleuse, négligeait les fonctions sacrées et dissipait les fonds des œuvres pies. Les moines trouvèrent le peuple plongé dans une ignorance si profonde qu’ils durent enseigner le catéchisme à des vieillards, plusieurs desquels ne
savaient ni Pater ni Ave. Dans tout Pancalier, on ne put trouver qu’un seuJ exemplaire de ]&'’Dottrina. L’historien dq^ capucins ajoute que « plusieurs étaient purs
d’hérésie, mais non de mœurs, étant'adem
(I) Sa monture lui .servait à porter les fromages et les cfiâtaignes de la vallée dans la
plaine, d'oû H l'apportait des céréales et des
légumes.
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nés au jeu, au bal, à l’ivrognerie, à la sorcellerie ». Etrange religion, où de tels excès et aberrations peuvent s’allier à la pureté de la foi.
Au milieu de tous ces désordres, il est
naturel que, lorsque Basan descendait des
Vallées, les âmes pieuses ' fréquentassent
en bon nombre les réunions qu’il tenait la
nuit. Axix anciennes relations de commerce, qui existaient entre Pancalier et le
Val Luserne, s’ajoutaient les relations de
parenté par des mariages toujours plus
fréquents. Plusieurs familles adhéraient
en’secret à l’Evangile.
Pour arrêter ces progrès, le capucin dénonça au cardinal Maurice de Savoie le
zèle de Basai). Puis il réunit les chefs de
famille de Pancalier et les amena à demander officiellement la fondation d’un
couvent de son ordre.
Le curé indigne, dénoncé au tribunal ecclésiastique, fut simplement destitué. Nous
verrons qu’un traitement autrement rigoureux était réservé au pieux et humble
auteur du réveil évangélique à Pancalier.
J. J.
IIK Te
(Würtemberg).
Listes précédentes, L. 3.392,05 — Mesdames et Messieurs : Prof. Gardiol, Sáleme, L. lü — Paroisse de Saint-Germain
(2.me liste) : Bertalot Giovanni, 5 — Enrico Grill, 5 — Long Adolfo, 2 — Collecte
église de Rodoret, 35 — Adeline Selli, 5
— M.me Peyronel-Gaydou, Pomaret, 25 —
Pons M. Louise, Id., 1 — Emile Holz, Id.,
15 — Jean Gaydou, Odins, Ang,rogne, 1
— Paroisse du ViUar (L. 23): Cordin Et.,
2,50 — Cordin Joseph, 2,50 — Berton
Etienne, 10 — Giraudin François, 5 —
Aiüo J. Pierre, 3.
Total général L. 3.497,05.
POUR L'ÉCOLE DE RODORET.
Listes précédentes, L. 1.819,30 — Mes
dames et Messieurs : Jean Gaydou, Odins,
Angrogne, L. 1 — Cordin Etienne, ViUar,
2,50 — Cordin Joseph, Id., 2,50 — Berton Etienne, Id., 3.
Total général L. 1.828,30.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Une grande partie des nouvelles figurant sous cette rubrique, et qui auraient
dû paraître dans le numéro pi’écédent, ne
nous sont parvenues que dans la matinée
de jeudi dernier, c’est-à-dire en retard.
Que nos aimables correspondants veuillent en prendre bonne note... et nous excuser.
ANGROGNE. Samedi dernier, un long
cortège accompagnait au champ du repos
la dépouille mortelle de Pierre Arnold, des
Bertots, décédé après une très courte,
mais violente maladie. Notre frère terminait ce jour-là sa 40.me année !
Nous renouvelons à la mère et à tous
les parents notre sympathie chrétienne.
0^
’-ï-àS
BOBI. La reprise du travail d’hiver s’est
effectuée. Dieu merci, sous de bons auspices. Saris parler de la fréquentation des
cultes, qui est toujours bien encourageante, la vie sociétaire de la paroisse
vient de prendre un joyeux essor qui ne
manque pas de bonnes promesses pour
l’avenir.
Les Unions des mères de famille et de
jeunes filles se réunissent désormais régulièrement et déploient une activité vraiment bénie au sein de l’église. h’Union
Chrétienne de jeunes gens du Centre, qui
chômait depuis quelque temps, a repris
haleine et vient de se reconstituer sur de
nouvelles bases, sous la présidence de M.
David Grand. Ses membres, qui arrivent
bientôt à la septantaine, se réunissent
chaque mercredi soir, et ont déjà à leur
actif, de concert avec TUnion des jeunes
filles, un splendide chœur exécuté à l’oc
casion de Noël et l’organisation d’une
agréable et sympathique soirée le soir du
27 décembre dernier.
UünUyft des Caïrus^ dirigée avec amour
par M. Rostagnol, accomplit elle aussi sa
belle tâche dans ces quartiers reculés de
la paroisse.
— Malgré le mauvais temps, la fête de
l’arbre de Noël n’aurait pu mieux réussir.
Le temple littéralement bondé disait bien
clairement ce que cette solennité a d’attrayant pour les grands et pour les petits.
A l’occasion de Noël, M. Amato J alla a
bien voulu encore se souvenir des pauvres
de la paroisse, en nous faisant parvenir
pour eux la somme de L. 250. Nous l’eii
remercions de cœur, ainsi que de deux autres envois de L. 200 chacun, en mai et
en juillet dernier, pour les pauvres de la
paroisse de Perrier-Maneille.
—- Nous devons à l’initiative du juge de
paix, M. David Geymonat, l’organisation
d’une petite fête préparée en l’honneur
de M. J. P. Massel, instituteur, qui, après
35 ans de travail, vient de quitter Bobi
pour s’établir à La Tour.
Bon nombre de ses anciens élèves et
amis — 35 environ — ont tenu à lui témoigner leur reconnaissance en lui offrant, à l’Hôtel Flora, un modeste dîner
et un souvenir.
Nous lui souhaitons, ainsi qu’à M.me
Massel, une heureuse retraite. E. Tron.
L,\ TOUR. Une soirée musico-littéraire,
au profit du « Comité d’Assistance Publique » de l’endroit, eut lieu vendredi soir
à l’Aula Magna. Le public n’était pas aussi
nombreux qu’on aurait pu le souhaiter,
et c’est grand dommage, vu que le choix
du programme et le nom si favorablement
connu des artistes méritait mieux que
cela. Ajoutons toutefois que M.me Bahna
(piano) et M. Moreau (artiste des théâtres de Paris) ont été, comme toujours,
à la hauteur de la situation, ainsi que MM.
R. Turin (violoncelle), Rino Bahna, C. Turin, M. Ceresole et G. AntonelUni (violon).
— A quelques semaines de distance seulement de sa compagne, M. le doct. Trossarelli, fort connu à La Tour et dans toute
la vallée, vient de décéder, après une longue et douloureuse maladie, à l’âge de 71
ans. Le corps a été transporté à Turin
pour l’incinération. Toute notre sympathie est assurée à la famille ailiigée pour
ce nouveau deuil.
MARSEILLE. Décès: Le mois dernier,
à la « Belle de Mai » (Marseille), notre
jeune sœur M.lle Elisa Basire, du Pomaret, âgée de 19 ans, fut ravie à l’affection
de ses amis, après huit jours seulement
de séjour au milieu de nous, où elle était
venue pour gagner sa vie.
Je tiens à signaler la belle initiative de
notre jeunesse, et tout particulièrement
celle de la Commune du Pomaret tout entière, dans le but d’orner sa tombe d’une
magnifique couronne, qui y fut déposée
le dimanche 24 décembre, avec le concours
de nombreuses jeunes filles de nos Vallées
et de Marseille. — Puisse ce témoignage
d’affection être de soulagement pour sa
famille.
Hélas ! la mort vient une fois de plus
d’ouvrir prématurément une nouvelle
tombe pour l’une de nos chères Vaudoises
de Marseille, membre de notre Union.
M.me Beux Emestine de Jean, née Bounous, âgée de 41 ans, appartenant à la
paroisse de Pramol. Ses obsèques eurent
lieu le lundi 1 janvier, avec la participation de nombreux amis. M.me Beux laisse
son mari et trois enfants en bas âge. —
Notre profonde sympathie est assurée aux
familles si soudainement éprouvées.
H. Bouchahd.
filles du « Circolo », ont chanté et récité,
et se sont bien amusées.
Chaque deuxième et quatrième dimanche du mois, à 3 heures, le « Circolo » est
ouvert pour les jeunes filles Vaudoises se
trouvant à Milan, qui y sont cordialement
invitées, sûres qu’elles auront un bon ac<*
cueil, et pourront passer deux heures
comme si elles étaient chez elles.
J. E. C.
MILAN (Via Fabbri). Une jolie petite
fête a eu lieu dimanche 31 décembre, au
«Circolo» de l’église de Via Fabbri, pour
les Vaudoises employées à Milan.
Autour d’un bel arbre de Noël les jeunes filles des Vallées, avec quelques jeunes
NEW-YORK, le 14 décembre 1922.
Une fête de famille bien réussie. Au
numéro 122 West - 11 Street, dans un,
quartier des plus tranquilles de la viUe,
il y a une vaudoise des Olos de Riclaret,
née Susanne Bertoch, qui tient une maison meublée, comme beaucoup de nos coreligionnaires en ont ici à New-York.
Et la propriétaire du numéro sus-indiqué, par ses moyens, sa situation, sa
maison vaste, est en mesure de rendre
service à tous ceux qui s’adressent à elle,
Vaudois et non Vaudois ; ce qui fait que
sa maison est le rendez-vous de tous les
gens qui aiment se voir ; Vaudois, Suisses, Français, efc.
Hier même, à l’occasion du birth day
(qui veut dire jour de l’anniversaire) de
la naissance de sa charmante fille Alice,
elle a réuni à un souper intime, de quarante-cinq couverts, tous ses proches parents et amis, pour fêter ce joyeux anniversaire.
On peut dire que toutes nos Vallées
et Paroisses étaient représentées, de la
Tour à Massel, surtout par les jeunes
gens et jeunes filles.
Les honneurs de la fête étaient faits par
l’aimable propriétaire, aidée de ses deux
charmantes demoiselles, Alice et Alexandrine, qui se sont acquittées de leur tâche
à la satisfaction de tous les invités.
La soirée intime, au cours de laquelle on
a évoqué maints souvenirs de la patrie
lointaine, s’ést prolongée fort tard dans
la nuit et l’on se sépara à regret, mais le
cœur plein de reconnaissance. J. B.
PERRIER-MANEILLE. Nous avons eu
deux décès tout à la veille de Noël : le 21
décembi-e, M.me Peyran Louise, veuve de
M.r Poët Frédéric de Traverse, rendait
son âme à Dieu dans sa 80.me année. Le
samedi 23, on l’accompagnait au champ
du repos, et malgré la neige une vraie
foule suivait le cercueil.
Le 22 décembre, après quelques jours
de maladie seulement, M.me Ghigo Adèle
du Perrier entrait dans son repos, âgée
de 62 ans. Le service funèbre eut lieu
dans le temple, qui était bondé.
Nous exprimons aux familles affligées
notre sympathie chrétienne,
— Quoique pendant les fêtes le temps
ne fût pas très beau, on a eu de magnifiques assemblées, surtout au culte de
Noël, suivi par un service dé Sainte-Cène.
— Le culte du dernier dimanche de
l’année a été consacré aux membres de la
paroisse qui gagnent leur pain loin du
«foyer domestique. Le message qui leur fut
envoyé par la pensee fut formulé pai le
grand Apôtre même : « Le Seigneui soit
avec vous tous ».
trouva au cours de la brillante carrière
militaire qu’il parcourut rapidement, en
atteignant non seulement les grades les
plus élevés, mais en étant chargé de missions des plus délicates, comme celle de
président de la Commission Centrale des
Sursis, pendant une partie de la période
de la guerre, et celle qu’il occupait encore
en ce moment de commissaire royal de
l’Institut pour l’éducation physique.
Malgré les hautes charges dont il était
revêtu, il n’a pas dédaigné celle de président de la Section gymnastique de l’A.
C. D. Q.
Son ' départ laisse un regret général,
senti péniblement dans le monde évangélique de la capitale, qui perd en lui un
témoin fidèle et courageux.
— Une série de cultes vivants, édifiants,
ont caractérisé ces dernières semaines de
l’année, dans nos temples de Rome.
Le 16, les jeunes gens ont donné une
soirée littéraire, musicale et sociale, qui
a réuni une bonne partie de la congrégation dans la grande salle de réunions à
Piazza Cavour, transformée pour la circonstance en gentil théâtre.
A mesure que les solennités approchaient, les cultes étaient de mieux en
mieux fréquentés, et le jour de Noël le
grand temple de Piazza Cavour était
bondé, malgré le mauvais temps, et le
prof. Giovanni Rostagno annonçait à la
foule le message de la repentance et de
la foi, en prêchant sur le texte : « Tous '
te cherchent ». Plusieurs centaines de personnes s’approchèrent de la table sainte.
Le 26, à Piazza Cavour encore, avait
lieu un beau concert de musique sacrée,
organisé par le doct. R. Steiner, sous les
auspices de i’A. C. D. G., et avec la collaboration de l’organiste M. Ed. Moser, de
plusieurs artistes de preniier ordre et du
chœur de la Communauté Russe de Rome.
Les entiées du concert ont été destinées
à la bienfaisance et réparties entre les
enfants pauvres de la Coionie Russe, ceuk
de l’Institut Majetti et au « Dispensario
Medico GaribaMi ».
Les cuites de fin d’année ont été excellents, et celui du premier janvier, présidé
par le prof. Emesto Comba dans le temple de Via Nazionale, dont le caractère intime est spécialement adapté pour le recueillement, a eu pour sujet la «science
de la vie » (Enseigne-nous à tellement
compter nos jours, que nous puissions en
avoir un cœur sage), science qu’en vérité
chacun devrait mettre au programme au
commencement d’une année, pour mieux
comprendre ce qu’elle apportera.
Deux cultes encore méritent d’être mentionnés ; un tenu par le prof. Luzzi en
langue ladine (romantch), et un par le
modérateur B. Léger, en français, qui
rappelèrent d’une façon sympathique, à
ceux qui y prirent part, le foyer lointain,
auquel on pense avec nostalgie au moment des « fêtes ».
Souvent on a remarqué parmi les présents la figure aimable du comm. Charles
Albert Tron. P- c.
ROME. La mort de S. E. le général Paolo
Sodani, qui a eu lieu le 19 décembre à la
suite d’une courte maladie, constitue une
perte très sensible pour la congrégation
de Rome, dont il était une des personnalités les plus en vue.
C’est avec un serrement de cœui' que
l’on constate sa place vide, au premier
banc à la droite du Pasteur, et que l’on
ne rencontre plus son regard franc et sa
poignée de main cordiale.
Il faisait partie du Consistoire, et l’autorité de sa personne donnait un poids
spécial à sa parole calme, modérée, juste.
I^ pasteur Simeoni présida aux funérailles, qui eurent lieu le 21 décembre, et
rendit un beau témoignage au caractère
droit, simple, honnête, profondément chrétien, qui gagna toujours l’estime de l’entourage dans lequel le général Sodani se
SAINT-GERMAIN. Le culte de Noël a
été célébré, cette année, non pas avec un
temple bondé, comme en d’autres solennités (à cause du mauvais temps), mais
tout de même devant une nombreuse assistance. Après le semron notre Chorale,
sous la direction de M. Jahier, régent
paroissial, exécuta magnifiquement un
Hymne à Noël, que nous avons bien goûté.
Iæ dimanche suivant, 31 décembre, dans
l’après-midi, eut lieu la fête de l’arbre de
Noël, représenté par un .joli sapin offert
par l’aneien'M. B. Monnet, sapin chargé
de dons, resplendissant de 3a clarté de
nombreuses bougies, autour duquel se rangèrent 250 enfants de l’école du dimanche, qui nous firent passer deux heures
agréables avec leurs poésies et leurs
chants. — Comme plusieurs paroissiens
avaient demandé le bis de l’Hymne à Noël,
la Chorale chercha de les satisfaire en le
répétant.
M
a
3
La distribution d’une orange, de chocolat, d’une brioche et d’une brochure clôtura la fête en remplissant d’une vive
Joie notre petit monde.
Au jour de l’an, culte solennel aussi,
avec participation de la Chorale qui
chanta fort bien, comme d’habitude,
l’hymne : Un <cmno fa da noi partita.
Merci de cœur aux choristes et à leur
Directeur. ^
"vtttTtoÈCHE. (Retardée). Mercredi
dernier un nombreux cortège accompagnait au cimetière de Bouvil la dépouille
mortelle de notre frère Genre Alexandre,
• qui nous a quittés à l’âge de 79 ans. C’est
une perte sensible pour l’église de ViMesèche, dans laquelle il a exercé pendant de
longues années les fonctions d’ancien et
ceïîes de syndic dans sa Commune. Doué
d’une grande intelligence et d’une piété
vivante, il a su se rèndre utile de diffê*rentes manières à ses administrés et en
particulier par des réunions religieuses
qu’il présida longtemps et par l’intérêt
suivi qu’il portait à tout ce qui concerne
les œuvres chrétiennes.
Puisse l’influence bienfaisante qu’il a
►exercée de son vivant être encore en bénédiction dans son entourage, qui garde
de lui le meilleur souvenir.
— La famille demande pardon aux amis
et connaissances à qui elle n’a pas pu faire
parvenir le faire-part, et remercie tous
ceux qui lui ont témoigné leur sympathie
dans cette épreuve.
€HR0!\IQUË POLITIQUE.
Le secrétaire général au ministère de
l’Intérieur, M. Bianchi, a exposé l’intention du Gouvernement de faire coïncider
l’imminente réforme électorale avec une
réforme de la Constitution. D’après cette
innovation, le Roi choisirait comme chef
du Gouvernement l’homme personniiiant
le mieux le jugement du pays après les
élections et la Chambre n’aurait plus qu’à
lui confirmer son vote de confiance, valide
pour toute la Législature. De cette façon
le ministère n’aurait plus à se préoccuper
des intrigues du Parlement ; mais alors,
àjoutons-nous, à quoi bon ce dernier ?
— .J-es anciennes «terre irredenfe»
formeront, dorénavant, quatre nouvelles
provinces, groupées de la manière suivante ; Trqntino, chef-lieu Trente, avec
dix arrondissements ; Zara, chef-lieu Zara,
avec un arrondissement; Istria, chef-lieu
Pda, avec sept arrondissements ; Trieste,
chef-lieu Trieste, avec deux arrondissements. L’ancienne province de Udine portera le nom de Friuii, conservera Udine
comnie chei-lieu, et sera agrandie par l’adjonction des arrondissements de Gcrizia,
Gradisca et Tolmezzo. Le nombre des provinces d’Italie est ainsi porté à 73.
~ Toute décoration touchant les Ordres
de la Couronne d’Italie, des SS. Maurizio
et Lazzaro, et du Travail, a été suspendue
jusqu’au 3 juin. Avis aux intéressés !
D’importantes modifications ont été
apportées dans la réorganisation de l’armée, soit à 1 égard de la durée du service
militaire, fixé définitivement à 18 mois,
ce qui concerne la constitution des
différents corps et services.
Le Gouvernement a aussi l’intention de
rétablir sur de nouvelles bases l’aviation
mi 1 aire. Le Duc de la Victoire assure
que, grâce à ces innovations, l’armée italienne « recommencera une vie nouvelle et
pourra accomplir la haute mi,ssion qui lui
es confiée dans l’intérêt suprême de la
nation ».
- La Conférence de Paris a été brusquement rompue; l’Entente même est en
danger: voilà le fait saillant de la semaine. La rupture était d’ailleurs inévitable ; MM. Bonar Law et Poincaré ont
enfin jeté le voile de la. dissimulation et
parlé en toute sincérité, ce qui a précipité
es événements. Les dissensions francoanglaises .se fondent essentiegement sur
J^ine appréciation différente des intentioas de l’Allemagne. Les Anglais croient
qu eie veut maintenir ,sa parole et a la
volonté de payer ses dettes, à condition
on n exige pas d’elle l’impossible : de
la le plan exposé par M. Bonar Law : mo1 a mire e 4 ans, sans prix de gages, rénuction des réparations à 50 milliards de
mark.s-or payables en 30 ans, ou bien à
î miliards si les Allemands arrivent à
-e solder plus tôt, simple contrôle des finances allemandes sans garantie de sorte,
n, 1 Français, par contre, persuadés
que leurs debiteurs sont solvables mais ne
J^ulent pas payer, ont présenté un projet
»«aucoup plus sévère : moratoire de deux
conti’ôle sur la Ruhr, pmlèvements
sur les exportations, sur les douanes, etc.,
etc., et, dans lé cas d’inaccomplissement
de ces conditions, occupation militaire de
la Ruhr même. En un mot, la France
poursuit une politique de force, tandis que
l’Angleterre suit, apparemment du moins,
une politique de conciliation et de pacification générale. En présence d’un tel contraste, le déslégué italien n’a pas cru bon
, d’insister trop sur l’adoption du plan de
M. Mussolini, qui aurait pu former une
base équitable pour la discussion.
Malgré les grandes protestations d’amitié de part et d’autrq qui l’ont clôturée,
la rupture de la Conférence semble bien
marquer la dissolution de l’Entente, si nécessaire encore, malgré tout, pour la paix
de l’Europe. L’Angleterre, imitant les
Etats-Unis, se retire à l’écart et l’opinion
publique accuse la France de vouloir la
ruine de I’AMemagne et la dictature de
l’Europe. La France revendique sa liberté
d’action et, suivant le plan tracé par le
général Foch, marche sur la Ruhr avec
une armée de 45.000 soldats, et compte
sur ses ingénieurs pour la direction des
travaux d’extraction et de fonte dont elle
espère tirer de grands profits. La Belgique s’est rangée fidèlement à son côté ; on
i^ore, pour le moment, l’attitude de l’Italie, qui est dans une position très délicate.
A Berlin on considère le plan français
comme « une infâme torture destinée à
anéantir les ressources économiques et
l’unité politique allemande ». Les simples
préparatifs militaires de la France ont
suffi à déterminer une nouveEe dépréciation du mark et aussi une forte baisse du
franc. Il est certain que l’occupation de
nouveEes contrées va déclencher une nouveUe vague de haine et rendre toujours
plus aigu, chez les Allemands, le désir de
la revanche. ' 'A. S.
NOUVELLES RELIGIEUSES.
STATISTIQUE PROTESTANTE. Bien
peu de personnes possèdent des notions
claires et justes de la population du globe
et surtout de la répartition de ses habitants entre les diverses religions auxquelles ils se rattachent.
Sans tenir compte des 850 miUions de
païens, la plupart d’entre nous en sont
encore à croire que les catholiques sont
dans le monde, et de beaucoup, les plus
nombreux et ig'norent que la religion romaine porte bien à faux son titre de « catholique » ou universelle.
Sur la population du globe, qui s'élève
à 1.537 millions, les schismatiques, comprenant les grecs orthodoxes, les protestants et les juifs, comptent 284 millions
d’adhérents, alors que le catholicisme n’en
compte que 265.
Donc, une fois pour toutes, nos coreligionnaires ne doivent plus laisser ignorer
à leurs compatriotes que leur nombre dans
le monde, et en France en particulier, est
plus élevé qu’on ne le croit en général et
qu ils étaient peut-être loin de le penser
ou de le savoir eux-mêmes.
Les protestants atteignent dans le
monde, d’après les plus récentes statistiques, le chiffre de 202 miEions. En Europe on compte 109 millions de protestants et 191 miEions de catholiques.
Si nous comparons ces chiffres avec
ceux d avant guerre, nous nous rendons
facilement compte que le nombre des protestants a plus que doublé. En effet, en
Europe il y avait en 1872 seulement 70, 8
millions de protestants contre 147, 8 millions de catholiques, ce qui n’est plus aujourd’hui.
En Grande-Bretagne les protestants ont
agmenté depuis cette époque de 1, 7 millions, tandis que les catholiques ne se sont
accrus que de 0, 1 million.
Aux iltats-Unis, malgré le grand nombre d immigrants catholiques qui arrivent
chaque année, on compte à cette heure 81
millions de protestants, répartis entre les
diverses confessions chrétiennes, contre
15 ^raillions de catholiques romains.
En Suisse, du dernier recensement fédéral, il ressort qu’il y a 2.220.000 protestants et 1,590.000 catholiques. Le chiffre
des protestants est en augmentation sur
le précédent recensement et celui des catholiques en diminution.
Le pourcentage des protestants par
rapport à la population du globe, était en
1872 de 7, i9, et à la veille de la dernière
guerre ce chiffre s’élevait à 11, 7.
L Almanach Hachette de cette année
donne pour la France, sur une population
de 39.601.599 habitants ; 36.500.000 catholiques, 9fX).000 protestants et 50.000 juifs.
G. Ch.'
(Du Christianisme au XX.me siècle).
BIBLIOGRAPHIES.
Augüsto Jahœr ; La Bibbia n^l ffludizio
di iUustri Italiani. (Libreria La Luce Torre PeEice — L. 2,75).
Ainsi que le titre l’indique, le joli petit
volume de 130 pages que nous avons sous
la main est un ouvrage de compilation,
mais révélant chez son auteur de précieuses qualités de discernement, d’inteEigence
et d’à propos. Il faut beaucoup de patience, de vastes connaissances littéraires,
il faut surtout aimer et vouloir faire aimer la Bible pour s’atteler à une pareiEe
besogne. M. Jahier a toutes ces qualités,
et quelques autres encore, et nous lui savons gré de nous avoir révélé dans ces pages des jugements que nous ignorions, ou
que nous avions oubliés, ou qui n’avaient
pas attiré notre attention. Il s’agit de
quelques centaines de citations puisées
dans les œuvres de nos poètes, nos historiens, nos phüosophes, nos publicistes,
nos hommes d’Etat, nos savants, nos ecclésiastiques, y compris quelques papes; jugements favorables, élogieux, parfois enthousiastes, démontrant que même dans
notre pays, « ignorant de matières religieuses, indifférent ou sceptique », la Bible est bien mieux connue, beaucoup plus
appréciée des classes cultivées qu’on ne
pourrait le croire au premier abord.
Toute personne qui aime à s’instruire
lira avec profit et intérêt ce nouvel ou-vrage de M. Aug-uste Jahier, que nous recommandons tout particulièrement aux
Pasteurs, aux Evangélistes et aux Colporteurs. « Ils y trouveront, dit l’Auteur dans
sa préface, des arguments ad hominem
pour leurs discussions et leurs luttes avec
les ennemis de l’Evangile ».
Dante Cocorda, pasteur (1884-1922). Notice biographique et fragments.
Les nombreux amis que le regretté
Dante Cocorda — si prématurément fauché — compte parmi nous, liraient avec
le plus vif intérêt sa biographie, signée
de son ami et collègue Ch. Chenevière,
ainsi que quelques fragments choisis de
ses écrits ; sermons, méditations et articles de joumaux religieux. Mais, à ce qu’il
paraît, la brochure n’a été tirée qu’à un
norribre fort restreint d’exemplaires, et
n’est pas en vente.
M. Chenevière nous présente Dante Cocorda tel que nous l’avons connu sur les
bancs du Collège : franc, sincère, rempli
d’entrain, d’une activité débordante, supérieurement doué. Il nous rappelle l’étudiant distingué, le pasteur débordant de
zèle, le prédicateur à la parole chaude et
efficace, le chrétien qui se dévoue corps
et âme à ses semblables. Et lorsque nous
arrivons aux dernières lignes, nous ne
pouvons que répéter avec lui : « Son souvenir restera profondément gravé dans
le cœur de ceux qui l’ont connu et sera
pour eux un appel à la patience, à la vaillance, fui sacrifice et à la foi.
Abonnements payés.
1923 : Davit Virginie, Pomaretto —
Bounous F., Eorgone — Charbonnier M.,
Bordighera — Tron A. B., Id. — LongJenny, Valentin, Inverso Pina.sca — Miss
Naismith, Edinburgh — Maurin J. D.,
Ivrea — Maurin G., Castelnuovo di Pinasca — Beux Barthélemy, S. Germano
elusone — GriE Antoine, Valdese — Martinat Henri, Idi. — Long A. B., Neiv-York
- Gay Jean, Perosa Argentina — GayBiolley M., Id. — Gay Lidia, Id. — Garrou Adele, Pomaretto — Grill M., Alassio
- - Caïrus S., Purdy — Gaudin C., Godina,
Prarostino — Fomeron Julie, Molere, Id.
- Avondetto Susanne, Colombins, Id. —
Pasquet David, Monnié, Id. — Bertalot
Henri, Prapistoun, Id. — Gardiol Enrico,
Borgata Tilla, Id. — De Pasquale C., Pocapaglia, Id. — Bobi: Caffarel Jean, ViEe
- Pontet Paul, Puy - Mondon David, Genteugna - Charbonnier Michel, Absès Inférieur - Bertin Marie, ViEe - Geymonat
David, Champs - Pasquet Constance, Ville
- Gönnet Etienne, Id. - Pontet M. Louise,
Id. - Michel in-Salomon M., Peyrlà - Negrin
Etienne, Giraudins - Geymonat Marie,
Ville - Bertin Judith veuve Planchon, Id.
- Bonjour J. D., Id. - Geymonat Abel, Hôtel Flora - Bonjour J. J. feu Jean, Malpei tus - Gay Madeleine née Pontet - Tron
Henri, pasteur (7 ex.) — Pramol : Beu:c
J. Paul, Preinas - Peyronel Alexis, Tournim - Rostan-Peyronel Henriette, Id. Ix)ng Madeleine, Clot - Jahier lœvi. Id. Ijong Albert, Rua - Jahier Jules, Id. - Bouchard Lami, Id. - Bouchard Marie, veuve.
Id. - Bosio Henri, Preinas - lA)ng David,
Rua - Sappé Edvi, Id. - Grill David, Bouchardon - Jahier Barthélemi, Beux - Long
Daniel Piene - Peyronel J. Jacques, Mai
son Neuve - Sappé Henri feu Jean, Piene
- Bounous Albert, Peumian - Long Georges, Toumim — Long Daniel feu François, Bernards, S. Germano Chisone —
Long Lévi, MarseiEe — Moncœur Misa,
Lyon — Long Alexandrine, Genève —^Jahier Lydie, Lyon (1 sem.).
ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI. 3» Lista di Sottoscrizioni.
Sig.ra Colmann (Rifugio) L. 5,—
Sig.r-a Hugoii (Id.) 5,—
Doti. Szauto, Piume (Id.) » 50,—
Prof. Enrico Bosio (Ospedali) » 25,Pastore Arnaldo Comba (Id.) » 25,Slg.ia Balma-V. Aalst (Orfanotrofio)» 5.N. N., Cliiesa di Piner-olo (Id.) Sig. Giovanni Chauvie, Angrogna * 131,—
(Rifugio) » 4,Lo stesso (Ospedali) » 3,Lo stesso (Orfanotrofio) Sig. AttEio Bellion, in occasione » 3,del suo matrimonio (Rifugio) Sig. Giov. Giacoma Armand-Hugon » 1.0,(Ospedali) In memoria della rimpianta sig.ra » 25,L. Tro.ssarcffi, 1 figli (Rifugio) » 250,—
Sig.na Lucher (Id.) Soie-Chatillou, Milano, in memoiia delta sig.ra Lidia Trossarelli, ma- » 10,dre del Diiettore tecnico (Id.) » 500,-^
Sig. Giorgio Pons, Pei tu.soia (Id.) » 30,—
Lo ste.s.so (Ospedali) » 10,Sig.na Paolina Pon.s (Ri.) » 20,—
La ste,s.sa (Rifugio) y> 10,Unione Giovani, S. Germano (Id.) » 50,—
Sig. Romano, past. eni. (Ospedali) 10,Lo stesso (Rifugio) » 10,Lo stesso (Orfanotroiio) » 10,Sig. Bart. Chauvie (Id.) Sig.ra Jenny Gaydou, La Sarba, » 10,Angiogna (Rifugio) Sig. e sig.ra Remigio Ricca (Oria- » 6notroiio) » 50,—
Gii stessi (Ospedali) » 25,—
Gli stessi (Rifugio) 5^ 25,
L. 1317,—
Liste precedeììti » 3634,55
TOTALE L. 4951,55
NB. 11 dono di L. 250 del sig. Gustavo Turili, portato nella lista precedente, anziché diviso fra le tre Opere, voleva essere iscritto
intero aU’Ospedalc, il donatore avendo fatta
altra olferta a parte ed eguale per il Rifugio.
11 Rapporto al Sinodo, per una svista, non
ha pubblicato i doni in natura della parrocchia di Angi-ogna, che erano, pel 1921-22, patate, kg. 1054 ; castagne, kg./174 ; mele, kg. 30 ,
rape, kg. 28.
iSH:*
Si avverte che i doni in natura saranno
tutti nominativamente pubblicati nel
prossimo Rapporto al Sinodo.
INSTITÜTIOHS HOSPITALIÈRES VAÜDOISES
Fleurs en souvenir du regretté
M. Charles Decker:
Prof. A. Sibille L. 20,—
Sig. Giovanni Bosio, pastore emerito, e Signora » 10,—
Sig. Bartolomeo Rostan, Milano » 50,—
Totale 4® Lista L. 80,—
Liste precedenti » 1.695,—
TOTALE L. 1.775,—
J. Bonn ET, Rédacieur-Respons tibie.
Torre IVllire - Imprimerle Alpine.
La Famiglia TROSSARELLI e la
Signorina Giuseppina Arnoletto ringraziano sentitamente le Società e tutte le
persone che vollero dimostrare la loro simpatia in occasione della dipartenza della
Una disgrazia ha rapito all’affetto dei
suoi cari il venerando
MICHELE PEYROT
d'anni 84.
Affranti dal dolore, ne dànno il triste annunzio : la vedova Caterina Peyrot nata
Bastìa; le figlie Nancy £ Paolina; la cognata Amalia Bastia vedova Fraschia;
i nipoti Peyrot, Malan, Stalè, Fraschia, Odin, Albarin, ed i parenti tutti.
Luserna S. Giov. (Peyrot), 10 Gennaio 1923.
S. Giovanni XIV, 2-4.
I funerali avranno luogo Venerdì 12 corrente,
alle ore 14, partendo dalla casa mortuaria, ai
Peyrot di Luserna S. Giovanni
Non si mandano speciali partecipazioni*
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VALU VALDESI.
Aagro^na • Pastóre: Ètìgenio ReVél.
BàitlóPòllice - Pàstòre: Entioo Tron, S.
I.ÌIs4ra.A S. GlóvAnAi ■ Pastore : Btnilio Tron.
MasselloGaydoA.
Ferrerò • Pastóre: Luigi i^icol.
Pìoerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Poma retto - Pastore: Giulio TrOn.
Frali - Pastore Guido Coinba.
Fràmollo - Pastore : ¿avide Pons.
Pràrosttno ■ Pastore: Augusto Jahier.
Rlclaretlo': - Pastore: G. Marauda.
Rò'jlorètto - Pastore: Alberto Fubrinanu.
RorA - Pastore: F. Peyronel.
8.fermano Chisone - Pastore : BtiricoTrou, J.
TórrePellice - Pastore: Davide Bosio.
VniarPellice - Pastore: Bart. Souller.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Pietro Chauvie, ivi.
Bari r Chiesa: Corso Vitt. Em., 164,
Imi
Benevento - S>g. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chièsa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (iatig. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
JBrindi'si - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monfèrróto - Chiesa: Piàzza Giardini Pi^bblipi - Pastore : Davide Forneron.
CatanÌó - Chiesa; Via Naumachia, 22 - Pastore: GiUSep'pe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa': Via Maida, 15 •
Chieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
CoAzze - Pastore G. Pètrai.
Cornò - Chiesa: Via R’àsconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Vià S. Martino.
Coratò - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
,DovadoIa - Chiesa Evangelica.
Felónica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51 : Pastore
V. Sommàni.
Chiesa: Via Màhzòui, 13 - Pastore:
E. Mèynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Cómba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bóniiet - 2, Via Cnrtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: ,3, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maunn - 3, Via S. Nazavio.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico RobutU.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lacca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore :
G. D. Buffa.
Lugano - Ste. Paolo .Calvino - Pastore Evangelico, (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pa.store:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
UffS
hfìlanò- - Chiesa di S. Giovanni ih Cdheà Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio.—Chiesa di Via Piibbri, 9 - Pastore: Emilio Córsani, i Via Stradivari.
NÓpòli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagiiavia Pastore: Attillò Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evaiigelicà
Palermo - Chiesa: Via Macqneda, 36 - Pastore: Rinaldo Malati, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Valìecrosia - Pastore: F. A. BilloUr,
Asilo Evangelico. ’
PlÓa - Chiesa: Via Deriia, 15 - Pastore: O.
D. Buffa - 23, Vìa Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturq Vihay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa livangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novèmbre, 107, *è
Piazza CaVour - Pastori: Aiess. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Vìa G. Carducci
Sanremo - Cliiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Còrso Crist. Colombo, 13
Sièna - Chiesa: Vaiale Curt'atone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via^Cavòur - Culto ogni Martedì alle ore 18
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
^ G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via d’Aquino, 132- Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Córso Vitt. Tiniaiiuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto,
Trieste • CLfesa: ViàS.M.Maggiòrè • Pastore.’
Guglielmo^ Del Pesco- 535, via Scorcola..
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagpis (Santa.
Maria Pqrinosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa; Vià Pigna (presso il Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig, Past. Bartolomeo Léger, Moderatore.
Sig. Past. Ant. Rostan, Se gre tarso-Cassiere, 107, Via Tre Novembre,'R.otìiii{i).
Facoltà di Teologia : Roma (26) - Via PietroCossa, 42: Prof. G. Lussi,G. Rostagno, Ern,
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Peilice, ViaArnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice •
Preside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore : Prof. A. falla.
Scuola Latina: PoaiatcUo - Direttore : Prof.
G. Maggiore (Torre Pellice). ,
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore.
Past. P. Grill.
Convitto Femminile: Torre Pellice Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio:Torre Pellice- Direttrice:Sig.no,N. Arnoulet.
Istituto Gould:5i, Via Serragli - Firenze (33).,
— Direttore: Pàst. V. Sommant.
Istituto Femminile Valdese di Vallecro.sia
Direttore Past.P. A. Bilìour,
Rifugio per incarablli: Eusetna S. Giovanni..
Asilo pei Vecchi: Luserua S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisotie.
Casa delle Diaconesse - Sede e Diresione
Via Berthollèt, 36 - Torino. — Direttore
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Scuole elementari (annesse alle Chiese) ; Carama, Dovàdòìa, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
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Il culto principale si celebra in tulle
chiese alle ore ri circa della Doménica.
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