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Soixante-dixième année - Anno XII*.
1" Juin 1934
N* 22
S VALLEES
GRAISSANT CHAQt^ VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT: P«r an:
Italie et Colonies italiennes...............• . L. 10,—
Etranger....................................■ . . 24,—
Plusieurs abonnements à la même adresse ...» 22,—
Poor 6 mois
6,
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On s'abonne: à TorrePellke, au Bureau d’Administration de l’£cAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Lodis Micol - TorrePelllce — pour
l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N” 2 - Torre Pellice.
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Tous les changements d’adresses coûtent $o centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le naméro: centimes -o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^ dignes de louange, occupent vos pensées. (Philipp. IV, 8)
COMMUNICATION.
Le Modérateur viemt d'arriver à La
Tour. Nom Im donnons la plies cordiale
bienvenue. Son adresse sera, dorénavant ;
Dott. V. A. Costaiiel
Casa Valdese - Tornei Pelice (Torino).
Le secrétaire de la Table, M. Anitoine
Rostan, reste encore quelques semaines
à Rome.
mmmmmmmmmmmmmmrnm mmm
POUR U UE IBTlBUDit
Oü VaS'tn, Voyageur ?
« Etrangers et voyageurs sur la
terre... ils cherchent une patrie ».
Hébreux XI, 13-14.
Sut la route poussiéreuse, ou couverte
de neige et de glace, s’avance u)n ouvrier,
sac au dos, l’air fatigué. Parfois, ses pieds
sont blessé et la marche est pénible. Cet
homme ne voyiage' pas pour son plaibir ;
il cherche (de Ifouivrage et ne rencontre
ni figure con'nule ni cœur sympathique.
Cet homme a un but préciis et la nécessité le poursuit ; il marche em soupirant,
jusqu’à ce qu’il ait trouvé une maison
hospîtâjtièm
S’il s’agit, au contraire, d’un voyage en
train, qonfortable et joyeux, la même préoccupation .apparaît ; on tenjd vers un but,
on sait qu’il faudra desceindre à telle station ; personne ne voyage sans savoir où
il désire arriver.
La vie entière est tm voyage:. Il est
certain qu’à un moment donné, on devra
descendre à une station, et qu’il est de
toute néœasité qu’on sache laquelle et
comment s’y préparer.
Si quelqu’un ne s’en préoccupe nullement et se contente de voyager pour voyar
ger, le moment viendra où ij sera débarqué malgré lui, comme on débarque un
voyageur qui n’a plus d'argent pour aller
plus loin.
'Quelle misère et quelle honte ! Et pourtant c'est ainsi que bien des gens sortent
de la vie.
Quelle différence avec ceux qui voya(gent raisonnablemient, sachant qu’il est
une station terminus et s’étiaint préparés
à y desœudre. Et quelle' joie éprouvée
d’avance, mais aussi croissant le long du
voyage, éclatant au moment final, quand
le but du voyage est une maison hospitar
1ère, pleine d'affectibn et de bonheur, où
Ton est reçu à bras ouverts et par les
êtres les plus chers au monde !
Le voyageur ùisensé est l’homme du
monde qui vit sans Dieu et sans espérance:! Il croit posséder la vie comme un
bien permanent; il en use à sa fantai^
pour satisfaire son égoïsme, ses ambitions,
ses sens, et voijà que tout à coup ijl est
débarqué maigre lui. Son étonnement, ses
protestations, ses résistances, ne servent
a riien ! Il faut partir die ce monde, sans
savoir où aller !i Ou plutôt cet indifférent,
ce jouisseur, cet incrédule, voit assez clairement ce qu'ij. n’a pas voulu voir pendant sa vie : c’est qù’il est insensé de voyager sans viser un but dans l'au-delà, sans
s’y préparer, en un mot sans se préoccuper (de Dieu et de la vie éternelle.
La reine Elsabeth d’Angleterre était
sur son lit de mort ; die qui avait une
couronne sur sa tête, un royaume à ses
pieds, des millions dan.s ses coffres, elle
se tordait dans les convulsions de l’agonie
en criant : « Laissez-moi une minute ! Je
vous donnerai des millions pour une minute ! ». C’est qu’au bout du voyage l’homme se réveüle et prend conscience de luimême. Son âme nourrie de rêveries, de
folies, d’illusions détestables, se met à
crier de détresse, en voyant l’abîme qui
l’attend : le jugement de Dieu et la
condamnation.
Voyageur, où vas-tu? Pourquoi ne ferais-tu pas comme le vrai chrétien, celui
qui a pris Christ pour son Sauveur et
qui marche, jour après jour, année après
année, vers la maison du Père? Quelle
joie de savoir où l’on va ; ce monde passe
avec toutes ses gloires et ses misères, mais
il est un lieu de bonheur, un pays de la
lumjière ou Jésus nous a préparé une
place ! Bénissons Dieu d© ce qu’il nous a
donné en J&,us-Ghrist la vie éternelle !
{Voix <Mi jMrrmnche). G. P. G.
le reir dlsiaël ea tae.
Le présent article, comme le îxrécédeint,
n’engage que son auteur.
Quelqu’un a demandé « s’il y a un rapr
port nécessaire entre le Sionisme et l’avènement (du Christ ». Ces deux mouvements
pourraient s’accomplir indépendamment
l un de 1 autre, mais les prophéties donnent le retour d’Israël en Canaan comme
un des signes précurseurs du retour de
Christ.
Pendant ces dix^huit siècles d’exil et de
dispersion, les Juifs ont conservé l’identité de leur race, la loi mosaïque, et leur
langue. Les Rabins l’enseignent soigneusement dans leurs synagogues, et font apprendre aux enfante des portions considérables dù texte ide l’Ancien Testament, les
Pèaumes et ifes Prophéties relati'vies à leur
retour en Canaan. Quelques jargons se
sont .aussi! formés, au contact dlœ nationalités au milieu desqueiHes ils ont vécu.
Le plus important est le Jüdisch Deutsch,
à hase d’hébreu, et mélangé de locutions
aJièmandes, polonaises et russes.
Les prophéties touchant le retour des
12 tribus d’Israël en Canaan sont nombreuses; surtout dans les quatre grands
proiphètes. ¡Mais celle d’Ezéchiel XXXVII,
soit la visibn des os secs qui reviennent
à la vie sous le souffle de l’Esprit, lefe résume toutes. Ces os sont, sdbn la Parole
de TEtemel, « toute la Maison d’Israël »,
morte et ensevelie dans le tombeau des
nations où die est. dispersée, et TEternel
promet d’ou'vrir oes « tombeaux » et de
ramener Israël en Sion. (Voir aussi Amos
IX, 11-.15 ; Michée U, 12 ; IV, 6-8).
Daniel XII, 12, dît : « Heureux celui
(TIsraéhte) qui attendra et qui parviendra jusqu’à mille trois cent trente cinq
jours». Or, ce passage a bafoué jusqu'à
nos jours les commentateurs et les
interprètes.
La plupart Tont rëtenu inexplicable, et
ont passé outre, tandis que d’autres l'ont
déclaré «laicore scelé». Mais le sceau a
été brisé en 1917, l’année qui correspondait à Tannée 1335 die THégire, ou calendrier mahométan. Or, en 1917 l’armée anglaise, commandée par le général AHenby,
a délivré Jérusalem de la domination politique des Turcs, descendu la hannière
d(U Croissant, et arboré à sa place le Union
Jack anglais, et le drapeau de David sur
la Tour de Sion, de laquelle il était absent
di^iuis dix-huit siècles.
Dans l’analogie biblique, un « jour » prophétique symbolise une année. L’abolition
du calendrier m,usulman à Jérusalem; en
sâr mile trois cent trente cinquième anfiée, a été fêtée par la race israéUte dans
te monde entier, comme le signal d’une
délivrance national'e. Le Mur des Lamentations est devenu le mur des réjouissanfe. — Ces événemente seraibnt-ils, ici en<lore, une pure coïncidence ? — Nous lais|ffliB la réponse au lecteur.
' Mais si nous prenons garde à la prophétie de Daniel XJI, 11, nous - y trouvons l’annonce d’une domination de 1290
«jours» ! Or, c’est là précisément le nombre d’années que les Calîphes musulmans
ont dominé la vie religieuse de la Palestetoe, soit dte' 634, où le oaliphe Omar fon^t sa mosq'uée sur Tem.placement du
t®mple de Salomon, et abolissait les églises
rt; tes synagogues de Jérusalem, jusqu’à
l^ l’924 où Kenial Pacha abolissait le
iMip.hat, et le Caliphe était exilé en
|Vance, sans espoir de retour. Et ici, si
’un de nos lecteurs a quielqu’autre
.it plus probant, nous serions heureux
'en prendre note. Tant de « simples coi'n' cidences» seraient assùrénimt étranges.
Pendant k grande guerre, nous, en Occident, obsédés que nous étions par'ce qui
se passait à nos portes, n’avons guère pris
garde à ce qui arrivait à Jérusalem ou à
Jérico; mais k presse juive .universielfe,
efc une .partie die celle chrétienne, ont
aperçu dans cette guerre le doigt de Dieu,
pour l’accomplissement de ses promesses
en faveur d|u retour d’Israël en Ganaanv
et le commencement de k fin des « Temps
des Gentils», et le rejet graduel des matîons, incrédule et corrompues.
Or, comme le rejet et k dtepersion d’Israël (et de Juda. sous Sédésias) ont été
graduels, leur réhabilitation aussi sera
gvaduellie, car les obstadeB à vaincre sont
encore formidables, telles Topposition obstinée des Araibes, et Thostilité d’une
grande partie de l’opinion mondiale ; mais
ils comptent sur Taide de Celui qui a tiré
leurs pères du pays d’Iferpte et les a
introduits dans k terre promise, et a promis solenneltement par k voix des prophètes de les y reconduire.
Et cette année 1934 marque précisément le Septantième Jubilé cinquantenaire de Teiptrée des 12 tribus en Car
naan, sous k cond.uite de Josué, en 1447
avant Jésus-Christ. Oette année solennelle
est donc uw temps de grande réjouissance pour tous les Israélites fidèles.
Depuis k Déclaration Balfour qui, en
1917, dédarait k Palestine ouverte aux
Enfante d’Israël, plus de 250.000 y sont
déjà rentrés. La finance juive internationale les aide pufesamment. Dieu avait pro, mis à Abraham, puis à Moi’se, de leur donner tout le pays qui s’étend du Nil jusqu’à TEuphrate, deux fois l’étendue de
l’Italie. Leur idolâtrie et leur corruption
les a empêchés de l’occuper tout entier
dans le passé, mais ib sont sûrs et certains de Toceupier graduellement après
leur retour en Canaan et à leur Dieu,
et d’arriver un jour à Thégémonie politique et religieuse du monde entier. Cet
av,enir n’implique pas la majorité israéhte actuelle, car le pays ne pourrait pas
les contenir, et il en est beaucoup qui se
trouvent trop bien dans les pays où ils
. sont, pour désirer en sortir.
Ce sera le retour d’une minorité fidèle
des 12 tribus d’Israël en Canaan. La plupart ont conservé jalousement leurs registres de famiUe, selon les tribus respectives dont ils descendent, chose qui facilitera puiæamment leur réorganisation
territoriale.
Le Sionisme, ce grand mouvement du
retour vers Sion, fut déclenché vers 1896
par Théodore Herzl, un juif d’une grande
foi. Son suco^seur fut le savant Chaim
Waizmmm, inventeur du T. N. T., un explosif infinilment iplus puissant que la dy.^
namite. Au commencement de 1918 il céda
son invention au Goiuvemement Britahnique, alors à court d’explosifs, en échange
de k promesse d’ouvrir en Palestine un
foyer national israéli't|e^. Et l’Angleterre,
puissance mandataire sur k Palestine, a
tenu parole.
Un auteur américain bien connu, E. H.
Mësley, de Gainesviite, en Texas, dans son
récent ouvrage sur Le Juif et sa destinée,
constate que k merveille k plus significative des temps où nous vivons; c’est te
rapide ascendant de k race juive, Taccompliæement des prophéties d’Ekéchiel et
de Jérémie, et te rôle tragique qu’y joue
Adolph Hitler. Telle est aussi l’opinion de
Nahum Sokolow, qui fut élu président du
Congrès Israélite universel, tenu à Chicago au printemps de 1933 ; du Harper’s
Magazine, du Chicago DaHy News, et d’autres grands organes de k presse américaine. 'Aussi, ce qu’il y a de surprenanit
c’«it Tattitudle d’une forte proportion d|es
représentante attitrés de l’Eglise Chrétienne à l’endroit du retour dHsraël en
Canaan, surtout si nous mettons en relief
les cantiques que ladite Eglise contient
dans ses recueils officiels, et qu'ele chapte
diepuis plus d’uin siècle, avant l’avènement
du Sionisme. Il nous suffirait de citer quelques-uns des Chants de Sion, de César Malan, et d’autres auteurs bi«i connus. Il y
a, entre autres, te beau cantique de Félix
Nefî:
«.Ne te désole point, Sion, sèche tes larmes
De riches négociante et maisons d'affiaires d’Altemagnie, de Pologne et de Russiie;
ont déjà transféré leurs étabUsisements en
Palestine, et d’autres s’apprêtent à tes
suivre. Une multitude de villes et de vilikges y sont en rapide ascendant. La vijte
de Tel Aviv, surgie comme par enchantement, compte déjà près de cent milte habitants. Le riche Comité Central Sioniste
achète rapidement les terrains des Arabes, et fait aux colons israélities les mêmes facihtés que te Gouvernement Fasciste
fait aux colons italiens en Cyrénaïque. La
terre, qui s’est reposée pendant tant de
siècles sous Tapathib turque, est d’une fertilité prodigieuse, et Texpérience a déjà
prouvé que tes Juifs peuvent fournir d’excellents agriculteurs. Le p|ays et te soussol pondent aussi des richiæses minérales et autres, incalcukbtes, que te Turc
indolent n’a jamais rêvé d’exploiter. La
Meir Morte contient des richesses fabuleuses, qui n’ont pas été connues ni appréciées, jusqu’ici, mais qui sont estimées par
des experts juifs d’Angleterre à plusieurs
centaines de milliards de dollara
Lœ montagnes d'Akaha ont des mines
de cuivre inépuisables. Les orangers, te
long de k; côte de Philistie, couvrent déjà
plus d’un nülliigr d’hectares et ont ex-
2
2
L’Echo des Vallées ^ "^q^dnedi 1°*' jiain 1934-XII
!!
porté, en 1933, plxis de quatre nuflUians
de cadsBies d'excellentes oranges. En un
mot, la terre de Qmaan est en train de
redevenir un .pays découlant de lait et de
•miel. Et la Pui^anoe mandataire, qui a
accordé rindépendance à l’Iralc, esn fera
autant à la Palestine, en . temps utile,
quand Israël y sera bien organisé, avec
un gouvernement responsable.
Voüà. donc le rapide accomplisseimeint
d’un des signes les plus safeis^ts’'de la *
venue, très iproche, du Christ AÜx vrais
croyants de s’y ptrépiarer à temps î •*
* * *
PS. Il nous semble que quelques Juifs
impliqués dans une faute très grave, ne
peuvent pas engager toute la-race juive
ni attirer sur elle la haine des «OristSahi’». — P^ plus que les malfaiteurs
- « cristiani » qui peuplent les‘prisons et
lés pénitenciers n'impliquent toute la
chrétienté.
N’oUblions pas que’’tous les auteurs de
lIAncien et du Nouviesau Testament (éanf
iteut-être Saint-Luc) et notre Seigneur
ldi-même, étaient, comme les Prophètels,
des Hébreux et Israélites authentiques.
: T. D. M.
Les philosophes ont observé que les lan.gi^ les plus rjcihes en adverbes, conjonc.tlons, sont aussi celles qui se prêtent le
miexjx' aux. recherches philosophiques, car
<Hi peut exprimer plus clairement et avec
plus de précision sa ,pen^, jusque dans
ses plus finies nuances. Un d’entre ces mœsâeurs fait observer, à ce propos, que par
conséquent les lan.gues les plUs favorables
l’expression d’un raisonnement logique
.sont le grec et' Faiemand, ainsi que le
prouve l’histoire. Sar® vouloir discuter
cette laffirmation, qu’il me soit permis de
reyendiq^uer la supériorité de la langue
vaudoise ! En effet notre vaUdois, s’il ne
possède pas én abondance des adverbrâ et
des conjonctions, jouit par contre du grand
privilège d’être musical, comme le chinois 1
Tout te sens d’une phrase peut changer,
jælon la tonique de l’adverbe et de la
conjonction.
Prenons, par exemple : mais ; grammaire à la main, on répète: adverbe, et conjonction ; marque opposition, restriction,
différence. Et en langue vcmdcme ? Voyons
un exempte prajtiquie et quotidien : la
phrase : chrétien, MAIS jeune. Théoriquement il ne devrait exister aucun contraste
entre tes deux termes ; en langue vaudotee qu’anriveMt-il ? on accentue vigoureusement ce mais. Et ces trois mots deviennent, grâce à ce MAIS, diûment accentué, un véritable sillogisme, un système
en raccourci. ;
CHRETIEN : c’est-à-,dire, je sais que
Christ est venu pour moi ; je sais ce que
le Christ a fait pour moi je sais ce qjue
te Christ attend de moi ! Je sais que le
doute trouble toujours les esprits, rend
faible, hésitant, lâche peut-être ; je sais
que Thomas fut lun apôtre de Jésus, qu’il
vit, , qu’il crut. Je sais que le chemin est
rude, qu’il faut prendre sa croix, que lia
cTitíix est lourde; je sais encore qu’il est
prêt à marcher près ide moi comme jadis
près des dlsciptes sur la route d’Emmaüs,
pour m’iexpiliquer les vérités éternielles
avec tes paroles qui font tre^illir mon
cœur.
^ MAIS jeune : c’est-à-dire, on a été
«reçu», on a mis la coiffe et l’habit
neuf, on a fait ime promesse, biein sérieuse, avec les meilleures intentions...
mais il faut qu^ jeunesse se passe. Voulez-vous donc des ascètes ? des visages
mornes ? réunions de prières sur réunions'
de prières ? Allons ! on chrétien, oui !
on sait s© tenir ! on ne va pas faire de
« grosses bêtises » ! Mais on vit dans temonde, et il faut savoir s’y adapiter ; on
ne trà,hit personne, et ou ne r^once à
aucun principe ; tout au plus s’agit-il de
trouver quelque accommodement
Admirez la force de ce mais! Grâce à
lui on peut concilier Dieu et Mammon ;
être â Jésus, mais vivre dans le monde.;
être im pécheur, mais se considérer juste ;
aimer son pirechain, mais haïr soU frère.
Et ne dites pas que ce sont des subtilités,'
car toute notre vie religieuse ne neiposet-eHe pas sur ce « mais » f Ce petit moù
révèle pratiquemient de quelle maladie '
spirituelle nous souffnms. Nous savons ouest te vrai bien ; nous savons ce que nous
devons faire, et mous ne te faisons pas,i:
votentaindraeint parce que cela nous coû-i
terait quelques sacrifices ; de plus, nous
nous persuadons que nous- a-vons de bonnes raisons pour ne pas te faire ; et cette'
persuasion finit par devenir une véritable
conviction. SaintePaui' faisait le mal qu’üne vendait pas faire ; nous, au contraire,'
nous nuançons, grâce au mais; nous ne
voudrions pas faire le mal, mais, voilà,
après tout, (nous voulons bien te faire, car
tout te monde le fait; et comme dit le
proverbe : « Mal commve, mezzo gaudio » ! !
Chrétien, MAIS jeune ! On appuie avec
une sorte de satisfaction sur ce mais; ça.
devient Un creseendo, presque réligioso!
Ce mais pose tout doucemetat, sans en
avoir l'air, une sorte de contraste entre
l’idéal du <hrétien et l’idéal du jeune ; on
fi'nit par affirmer que, dans cette lutte,
la jeunesse l’emporte, d’aune façon inéluctable, sur te christianisme. Ce « mais
jeum» impœe ime cooclusioiu profondément déprimante. ‘ '
Ces jeunes qui font souvient de l’exercice physique un demi-culte, et semblent
croire que la force, plus ou moins brutale,
est quelque chose d’immensément supé- "
rieur à la vigueur spirituelle du disciple ^
de Christ, que Fon se plaît à qualifier de
faiblessie ; ces jeunes qui consacreront avec
joie leurs heures de loisir pour habituer
'te corps à résister à la rigueiur des élé- ments, pour afifronter, en souriant, les
risques d’une entrepris « sportive», peut- ""
être dangereuse, et qui ne donnera, dans
la plus favorable des hypothèses, qu’un peu d'argent, ou une médaille, la glaire
dlupi infant; ces jeunels, lorsqu’il s’agit^
de la fidélité au Christ, avouent Quvertte
ment leur faiblesse, leur incapacité,
noncent à la lutte, avant même
l’engager !
Chrétien, MAIS jeune ! Pour tegitinji^
trahisons et compromis, MAIS s’avance
souriant et associe sournors|gment jeunesse
et infidélité, jeunesse et faiblesse monajte;
on boit, on S’enivre, on idanse... ; ce n’est
pas très chrétijein ; on le sait, mais on eSt
jeune, que voulez-vous ! Comme si, évidemment, jeunesse devait excuser tout
cela ! -,
Vieüle histoire, - dira-t-on;; et
puis ! ? ! ».
Ah ! cet « et puis ! » caractéristiquement
vaudois ; il est à lui seul un poème, o(U
une symphonie... ! Il ne dit rien et laisse
tout comprendre ! . i
Et puis, signifie, selon tes moments de
notre vie, et le ton : « Ne m’ennuyea plus ;
inutite de discuter ; on connaît la vérité ;
et qui s?en soucie ? ! ».
Et puis est la conséquence légitime de
mais!
« Chrétien ? oui ! mais.., ».
« Comment ? pourquoi C5e mais ? On est
chrétien absolument, sans condition, sans
mais ».
« Ouii, c’^ sûr ! Mais voyez... ».
«Encore?...». i
I
« Bien, bien ! supposons que vous ayez
raison ; et puis ? ! ».
« N:
Et puis ? rien II si ce n’est que te jargon religieux vaudois est éminemment
philosophique ! ! Cl.
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Torré Peluce (Torirrò)
LETTRE D’ESPA-GNE.
Le 3® Congrès Evangélique Espagnol!
vient d avoir Uew à Madrid. Un des membres de ce Congrès mus envoie le rapport suivant qui offre’ d’importants aperçus sur la situation actuleUe du protestantisme en Espagne. La Rédactioîn.
Les plus jeunes Eglises évangéliques en
Europe sont celles dé la péninsule ibérique. Aujourd’hui encore on ne saurait
parler d'une égliBe évangélique nationale
portugaise et la plus ancienne église évangélique nationale en Espagne date de 60
ans à peine. Cepend,ant ces églises ont
dépassé la première phase die l’enfance et
eles sont à la veille d'atteindre leur pleine
indépendaince, de devenir, au vrai sens
du mot, d’églises de missions des églises
«missionantes ». C’est ce qu’a démontré le
3« Congrès évangélique d’Espagne qui a
duré quatre jours et réuni à Madrid plus
de 700 congressistes.
Ils étaient venus de presque toutes tes
parties de l’Espagne ainsi que de l’Amérique latiius. lAssistaient également au
Congrès, comme invités, des délégués de
toutes ces églises et associations évangéliques de l’étranger qui s’occupent de
l’évangéliaaition de l’Espagne. Les services
divins du Congrès ont eu lieu dans les
diverses églises évangéliques et les grandes
réunions publiques se sont faites dans tes
salles die fôties des théâtres madrilènes (1).
En convoquant ce Congrès on poursuivait un triple but. Premièremeinit on enfceliijdait souligner, à la face du pays et die
l'étranger, l’union cfa. protestantisme espagnol, et on y a pleinement, réussi. Précisément idaius ce pays et comme le veut
l’hilstoire de son évatogêliisation, on trouve
côte à côte les plus diverses formes religieuses, on y distingue les rites et lies cultes
des diverses églises deS pays qui ont soutenu l’évangélisation de FB^i^ne. Gn y
trouve te service divin idei l’Eglise anglicane, celui des presbytériens éco^is, des
congrégationalistes amérfcaiins, des diverses églises réformées- et luthériennes du
continent européen, eii outre, des communautés' baptistes et méthodistes et aussides «frères» (dalrbi^s) qui repoussent
strictement toute formation d’église mais
dont FaOtivité évangélisatrice est des plus
efficaces; Toutefois, on peut constater comme des différences profdnides de dogmes
et de culte s’effacent entièrement sous la
forme spécifiquement espagnole donnée à
la pensée évangélique.
Le deuxième but du Congrès était d’aUprdfondir la conscienc© de soi-même. Certes, on a accueili les représentants dû
protestantisme étranger de la façon la plus
cordiale, on a reconnu avec gr,atitude tout
l'intérêt que l’étranger a manifesté pour
Févangélisàtion de l’Espagne et l’on n’a
pas épargné les lapplàudissements lorsque
les délégués étrangers ont prononcé quelques paroles pour saluer l'assemblée; mais
où Fenthousiasmie idébordait c’e^t chaque
fois que des pasteurs et des missionnaires
esp,?.gnols, avec toute l’éloquence qui caractérise les peuples du sud, exposaient
au peuple te grand but à atteindre :
L’Evangile pour l’Espagne et l’Espagne
pour l’Evangile!
Les'discours prononcés à ce Congrès ont
démontre clairement qu’il ne manque pas
de personnalités au sein des Eglises espagnoles pour assurer cette tâche. Nommons
dans la liste des orateurs comme représentants de la vieille génération : les pasteurs Augustin Arenales (Barœlona, ancien prêtre) et docteur Jmn Orts (Madrid, .ancien moine catholique et secrétaire du Général dé l’Oridre des Franciscains); dans la seconde génération évangélique : les jeunes théologues Araujo,
Mir, Palomeque, Parrülà et maint autre
ayant déjà reçu son Instruction dans tes
séminaires évaingéliques en Espagne.
Certes, l’aide fraternelle de l’étranger
sera encore longtemps nécessaire pour
former les jeunes théologues et aussi pour
(1) Il ne sera pas superflu de rappeler que
quelques années passées il était impossible de
tenir un Congrès Evangélique dans une ville
espagnole quelconque. REd.
de nombreux détails d’orgahisation, d’antant plus que lies communautés d© la diaspora sont fort pauvres et auront besoin
de dons de l’étranger afin d’assurer le service de leurs égides, de leurs chapelljes et
l’existence d© leurs pasteurs et do leurs
professeurs. Toutefois, il faut constater
que le protestantisme espagnol est devenu
assez fort, tant au point de vue religieux
qu’au point de vue spirituel, pour prendre
8(n main l’évangélisation de son propre
pays.
Le joyioux sens de sa propre force qui
caractérise la jeune église espagnole a
trouvé sa forte expression dans les assemblées et tel était le troisième but de c©
Congrès. A diverses reprises cette joyeuse
force s’exprima dans la revendicationi : Levons-nous pour conquérir l’âme espagnole !
Un enthousiasme délirant s’empara de
la. foule lorsque te délégué de l'Amérique
centrale, un Espagnol, lui lança cet appel : « C’ieSti à vous d’évangéliser l’Espagne, afin que la métropote puisse à son
tour évangéliser ses anciemnes colonies en
Amérique. C’est d© l'Europe, ce vieux continent civilisé, que FBvan;giie doit traverser Focéalni, afin que la même foi évangélique unisse tes deux mondes espagnols ».
Les discours non plus né manquèrent
point qui soulignèrent que la condition
préalable inldispensable de l’évangélisation
et a>n complément c’était te travail intensif au æi|u de la communauté et on dépeignit comme le but définitif-à-a4teindre
celui de « communautés vivamtes ».
G. Conrad, pa,steur.
{Conseil œcuménique du Christianisme
pratique - Commission de la presse).
iii fîiî deihî.
De justes nelmarques ont été faite sur
la fête du Chant Sacré à La Tour ; qu’on
me permette d’en ajouter èneore quelques-unes.
Je dofô Bfvoüieî"; - avec ne^iet, que les
chants d’ensemble n’ont pas progressé ces
dernières ,annte; c’esit regrettable, mais
certes l’abandon dp tirage au sort a nui
à la bonne préparation. Un cher collègue
fafeait iremaitquer au soussigné que dans
certajins cantiques d’ensemble un bon tiers
ne chantait pàs.
Une .autre remarque de ¡grande importance, à mon avis, serait la suivapite :
chaque cantique ,a l’indication de la mesure, qui correspond à tant de battues
dajns une minute ; .donc, il n’æt pas difficile de fajire le compte dans combien de
seeonides un cantique doit être chanté.
Une musique quelconque ne perd pas
sa valeur artistique én l’accélérant ou ralentissant d’un 10 % ; mais quand, par
‘exempte (le soussigné Fa contrôlé, montre
à la’ main) l’on, ralentit jusqu’au 50 %,
uue mélodie reste mutilée et l’on outrage
l’aiuteur.
Le Président de la Commission, qui est
aussi le directeur général des chants d’ensemble, devrait recommander et même
exiger Funiité de mesure, et, si possible,
visiter les Chorales pendant les dernières
leçons ; cela lui éviterait de suer lames de
rasoir pour tâcher — hélaS ! inutilement
— d’entraîner avec sa baguette la masse
des chanteurs. Johann Nagiiuir.
La discussion — qui, nous l’espérons,
n’a pas été imttile — doit être considérée
close. Pour le moment, nous ne publierons
plus rien sur ce sujet. Réd.
L’SVïocalo ^TEFANO PEYRUT
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi (Via Roma, 9) ogni giorno
feriale dalle ore 10 aile ore 12.
;
OSPEDALE EVANGELICO
TORINO - Via BerfhOllet, 36 - TORINO
CURE ed OPERAZIONI per
qaat»iasi MALATTIA degli OCCHI
-Proì. Itott. CAPpELLARO GIUSEPPE
l .
3
ili’ÏIçho des Valj^es^- V^díe^ 1^. Juia 1934-XII
Modes saisonnières
Lettre de Rica.
Les caprices de la mode parisienne.
Je trouve les caprices de la mode chez
les Français, étonnants. (Pas sevlement
chez les Français f - RÉû.). Ils ont oublié
comment ils étaient habillés cet été ; ils
ignorent encore plus comme ils le seront
cet hiver ; mais surtout on ne saurait
croire combien il en coûte à un mari pour
mettre sa femme à la mode. Que me servirait de faire une description exacte de
leur habillement et de leurs parures ?
Une mode nouvelle viendrait détruire tout
mon ouvrage, comme celui de leurs ouvriers, et avant que tu eusses reçu ma
lettre, tout serait changé.
Une femme qui quitte Paris pour aller
passer six mois à la campagne, en revient
aussi antique que si elle s’y était oubliée
trente ans. Le fils méconnaît le portrait
de sa mère, tant l’habit avec lequel elle
est peinte lui paraît étrange ! Il s’imagine
que c’est quelque américaine qui y est
représentée, ou que le peintre a voulu
exprimer quelqu’une de ses fantaisies.
Quelquefois les coiffures montent insensiblement, et une révolution les fait descendre tout à coup. (Cher Montesquieu,
elles sont tout à fait descendues aujourd’hui! - Réd.) . Il a été un temps que leur
hauteur immense mettait le visage d’une
femme au miheu d’eEe-même ; dans un
autre, c’étaient les pieds qui occupaient
cette place : les talons faisaient un piédestal qui les tenait en Fair.
Qui pourrait le croire ?
Les architectes ont été souvent obligés
de hausser, de baisser et d’élargir leurs
portes, selon que les parures des femmes
exigeaient d’eux ce changement ; et les
règles de leur art ont été asservies à ces
caprices.
On voit quelquefois sur un visage une
quantité prodigieuse de mouches, et elles
disparaibsent toutes le lendemain...
"TaioNTESQDiEU, Lettres Permnes
(1689-1755).
♦♦♦ ♦♦♦ ♦♦♦ *♦* ♦♦♦♦•* *t* *Z* *t******* *♦♦*** ♦»* ♦♦♦♦*♦ ***
CHRONIQUE VAUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 21 al 27 Maggio 1934-XII
Nascite N® 1 — Decessi N° 0
PONS REQUS
Pour le Collège:
N. N., che non potè frequentare
il Colegio L. 1500,—
M. Héli Jahier, Torre Pellice » 25,—
^ » ÿ!
LATOUR. La visite médiicaJe des enfants qui ont fait demande pour la cure
de bains de mer à Borgio-Verezzi aura
lieu dimanche prochain, 3 juin, à 15 h.,
au « Convitto Valdese ».
— La fête de gymnastique. Dimanche,
à 17 heures, le Campe Sportivo offrait umi
magnifique coup, d’œil : toutes les organisations de la jeunesse scolaire, aux ordres
du prof. Gorrado JaJla, présiident de l’O.
N. B., ont démontré au public leur adresse
dans des exercices d’enselmble et dans des
tours ide force individuels.
Plusieurs autorités civiles et religieuses
et rme norabrieuge assistance ont tenu à
démontrer leur sympathie à cette joyeuse
et forte jeunesse.
Plusieurs diplômes et distinctions ont
été reims à la fin de la cérémonie.
— Une louablle' traldition va s’établissant
dans la Vie de nos Eglises des Vallées : la
visite annuelle que les Unions des Mères
se rendent, de paroisse à paroisse, à la
fin de leur année sociétaire. Ces rencontres sont appelées à produire, plus tard,
des fruits spirituels bénis, quand elles se
tranaformieront en retraiites maternelles !
Pour le moment, ,elles se bornent à être
des réunions bien agréables où cbaejiin, à
l'envi, se témoigne te plus d’affection et
d'intérêt possible et où tes MM’es ¿ibucouragent mutudiletnent, tout en s’accordant
un moment de relâche. Uest.ce qui'ont
éprouvé les ¡Mères de la Tour, en reoevaut, te dimainche 27 naÿi, tes 32 Mères
de la paroissiel idiu Pomaret, dont la plupart
venaient pour la première fois dans la
vallée du Pâis.
Guidées par M.mies Giorgietta Comba; et
Elise Lantaret-Gay, elilles arrivèrent pour
te culte de 10 heures et furent reçues
avec une ,affectueuse hospitaflité à la Cure
par M. et iM.me Jutes Tien et M.me Weitzecker qui revoyaient, en elles, d’anciennes chères paroisisieniniæ.
L’après-midi fut consacrée à la visite
des établiIssementB : l’Orphelinat, d’abord,
ou les visiteuses laissèrent des preuves de
leur intérêt ; la (Maison Vaudoise avec le
Musée, te « Convitto » et, plus tard, l’Hôpital. — Dans la, salle de l’Union, toute
égayée par tes flelurs dont on l’avait ornée
pour la circonistance, les Mères des d^ux
vteillées se retrouvèrent autour d’une tasse
de thé et te temps fut trop court pour se
dire mutuellement tous les sentiments
dont te cœur débordait ! Qu’il est beau que
dœ sœurs idémeurent ensembtent et s’entretiennent de 1’,amour et des bienfaits de
leur Père céleste!
Cette rencontre bienfaisante a laissé,
nous en sommes persuadés, un souvenir
béni dans te cœur de toutes ceEles qui y
participèrent et qui remercient M.me
Weitzecker, M. et M.me Jules Tron, M.me
Quattrini, M. Guido Comba et M. Jalla de
tes avoir réjouies de leur chère présence;
Une Mère.
PERBIER-IVIANEILLE. Dimanche, 27
mai, les dieux ouïtes ont été tenus par
le pasteur de Saint-Germain, M. H. TroU;
La paroisse te remercie pour son messa’ge.
— Le même dimanche, la jeunesse: du
Perrier, accompagnée par son Pasteur, a
passé Las Aras pour aller visiter la, non>
breuse et flor:isaan.te Union de Pramoï.
L’aiocu^ a été des plus fralteméls; au
ouRe du matin les bancs de l’églisis étaient
en grande partie occupés par la jeunesse ;
dans l’après-midi, sous te tiheul désormais
historique de la cure, après un petit qulte
du pasteur local, M. E. Rostan, on chante
avec entrain des cantiques et des chansons vaudoises.
Une exoalente tasse de thé est servie
par les jeunes files de l’Union de Pramidî,
et ensuite, tout en chantant, on remonte
les côtes de Las Aras où, après des jeux
et encore ides chants, on se sépare non
sans émotion en se disant alu revoir.
Merci encore à M. Rostan et à toute
l’Union de Pramol pour l’accueil fraternel
qui at certainemisait beaucoup contribué à
la réussite de oette m,agnifique promenade.
■— Bazar. Dimanche 10 juin, D. V., a,ura
lieu, au Perrier, le Bazar annuel de
l’église ; lia vente 'des objets et le service
de buffet commenceront dans l’apirès-m,îdi,
à 2 heures. ,
Nous remercions dès à présent tous ceux
qui voudront concourir à la bonne réussite
de ce Bazar.
PIGNEROL, Notre église a eu la douleur de perdre un ide ses membres fidèles,
dans la personne de Giulio Comba de Jean,
âgé de 32 ans.
Une foule énorme est accourue, le 15
mai, à ses obsèques ; de la ville et du dehors, de Bibiane et de Saint-Jean surtout,
où la famille — qui y a habité jadis —
est encore bien connue.
Type^raphe habile et apprécié, notre
jeune frère était aussi imiverseltement
estimé pour son caractère bote et sérieux ;
mieux encore que cela, mûri par l'épreuve
(ayant vu sa santé lentement minée au
cours de ces dernières années, véritable
victime du travail) i nous laisse te souvenir d’une foi humble, mais forte et
triomphante, qui l’a soutenu jusqu’à la fin.
Puisse la même foi combler toujours
davantage te vide des cœurs affligés et
fortifier les espérances chrétiennes dies
paments : la famile Comha: et la veuve,
M.me Caroline Griva, avec ses dieux petits orphelins! *
VILLAB. Bencontre Uniomste Francor
Itq^emie OM Cd La Croix. Nous somméè Iteuneox d’annonosF à nos frères uniopisfces diu Val Bélis que la résuman de jeur
tmsè franco-itaUenne m Cd La Croix,
qûï' n’avalt pals pu s’effectuer en sept^bne dernier, aiura lieu. Dieu le permettant, te dimanche 24 juin.
, lài attendant de pouvoir donner, dans
te pnoehaih njum&o, des renseignements
pIbs détaillés, nous prions oeux qui désijpaîent prendre pairt à cette r^oontre
dfe .vouloir s’inscrire AU PLUS TOT chez
te soussigné, en indiquant leur nom, prénoin patiemité, lieu et date de naissance,
profession, cartes d’identité éventuelteraent en possession.
Dès maintenant nous demandons à Dieu
de mettre Ba bénédiction sur cette journée, afin qu’elle nous apporte, de sa, part,
One force nouvelle à mettre à son service.
Uert aussi le vœu par lequel se ternie te message que nous venons de recevoir de nos chers frères du Val Queyras.
iii R. Jahier.
DNIOIie CRISTIANA DELLE GIOTANI.
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la première comprend des chants religieux
et la deuxième des chants divers. Pour orienter le Iwtaur nous en donnons l’index
Partie: I. Ode - IL Preghiera III. La grazia), - IV. A Dio - Y. La speranza - VI. Le lodi deWAgneïlo. - 2® Partie ; VII. Il mattino in villa - VIII. La
notte - IX. Il mattino - X. La culla vuota
- XI. Lamento d’wna cieca - XII. L’esilio.
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caro Cdng&mto, ringraziamo, conrno^,/,
tutte le persone, dw hanno preso parte al
loro dolore e. che con perde, fiori, presenza 0 scritti, Iwnno rtumifestate la ¡òro
simpatia.
S. Germano Chisone, 28 maggio 1934-XII.
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Torre Pellice
p- (1) 6,- 1 7,15 ) 12,38 16,58 18,20 0) 19,48
» 6,04 > 7,19 ì 12,42 17,02 18,24 19,53
» i 6,15 ì 7,33 12,52 17,15 18,41 20,07
» 5,24 6,36 7,- 7,53 10,45 13,14 17,38 19,04 20,25
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p- (3) 0,25 5,01 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06
» 1,03 5,46 7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32
» 1,22 6,07 7,48 8,41 12,36 14,23 18,18 19,28 19,46
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(2)
21,03
21,08
21,20
21.39
22,02
22.40
20,10
20,44
21,
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
ORARIO AUTOMOBILE TORBE-BOBBIO PELLICE
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriois >
VillarP. >
ViaFourca »
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
(♦)
15,05
15,10
15,17
15,24
15,29
15,35
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
BobbioP.p.
ViaFourca »
VillarP. »
Chabriois »
S. Margh. »
Torre P. a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7
(*)
11,55
12,
12,06
12,13
12,20
12,25
17,35
17,40
17,46
17,58
18,
18,05
(*) Al Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (fac.)
Abbadia
Riaglietto-Fiugera(/ac)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Porosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Porosa Argentina a.
Porosa Argentina
S.. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte '
S. Martino
Riaglietto-Fiugerai'/flc;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
6,19 (I) (2)1
7,52 10,45 12,33 14,25 16,40 18,25 19,50
6,27 7,59 10,52 12,40 14,32 16,48 18,32 19,57
6,30 8,02 10,55 12,43 14,35 16,51 18,35 20,—
6,35 8,05 10,58 12,46 14,39 16,55 18,38 20,03
6,41 8,08 11,01 12,49 14,42 16,57 18,41 20,06
6,44 8,11 11,04 12,52 14,45 17- 18,44 20,09
— 8,16 11,07 12,56 14,49 17,03 20,12
6,52 8,19 11,10 13,- 14,52 17,06 18,51 20,15
7,02 8,26 11,17 13,07 15,- 17,13 18,58 20,22
7,09 8,33 11,24 13,14 15,08 17,20 19,05 20,29
7,12 8,36 11,27 13,17 15,11 17,23 19,08 20,32
— — 11,34 13,24 15,19 17,28 20,37
7,22 8,45 11,40 13,27 15,25 17,31 19,16 20,40
6,45 (1) (2)
7,35 8,55 12,05 13,45 16,20 17,56 19,35
6,48 7,38 — 12,08 13,49 16,23 19,38
6,53 7,43 9,02 12,13 13,55 16,28 18,06 19,43
6,56 7,40 9,05 12,16 13,58 16,31 18,09 19,46
7,02 7,53 9,15 12,23 14,05 16,45 18,16 19,53
7,12 . 8,- 9,22 12,30 14,12 16,53 18,24 20,—
7,15 8,03 9,25 12,33 14,30 16,56 20,03
7,19 8,10 9,28 12,39 14,33 17,- 18,31 20,08
7,22 8,13 9,31 12,42 14,36 17,03 18,34 20,11
7,25 8,16 9,33 12,45 14,39 17,06 18,37 20,14
7,28 8,19 9,36 12,48 14,42 17,10 18,40 20,17.
7,31 8,22 9,39 12,51 14,45 17,13 18,43 20,20
7,37 8,30 9,45 12,58 14,52 17,20 18,50 20,25
(1) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE FEBOSA-PEBRERO.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Ferrerò
9,- 13,35 19,30
9,08 13,43 19,38
9,23 13,58 19,53
9,27 14,02 19,57
9,30 14,05 20,
Ferrerò
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa
a.
6
6,03
6,07
6,22
6,30
11,25
11,28
11,32
11,47
11,55
17,15
17,18
17,22
17,37
17,45
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