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Soixantième année.
3 Octobre 1924
N“ 38
^ I
CO
L’ËCHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
8
PRIX D'ABONNEMENT i
Par an Pour 6 moia
Vallées Vaudoises .... ;...............................L. 8,— 5,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .... » 10,— 6,—
Etranger............................................» 20,— 11,—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 19,—
Etats-Unis d’Amérique............................... 1 doll. % doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean CoIssceì, professeur,
Torre Pellice — pour l’Admlniatration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
S
de l’année.
Le Numéro: !20 eentimet vu
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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03
' COMNIUNICRTION OFFICIELLE.
ECOLE LATIHE DU FOHABET.
{Les inscriptions aux différentes classes
de l’iEcole auront lieu le 6 octobre courant.
'Les leçons conumenceront régulièrement,
D,j ¡V„ îe 7 octoJ>re, à 8 heures du matin.
¡Messieurs les Paste,urs des paroisses intéressées sont priés de porter à la connaisl sance du public cette annonce.
Pour le Directeur : Jean IMaggiore.
La Bible et les Missions.
L
t.s!S! quelque race qu’il appartienne,
quelle que soit sa langue ou la couleur de
sa peau, l’homme dans la Bible se reconnaît lui-même. La Bible ne raconte pas
seulement l’histoire d’un peuple particulier ou la fondation d’une religion spéciale, la Bible raconte l’histoire de l’homme, et celui-ci, dans la Bible universelle, se
retrouve.
Les hommes de la Bible sont des types
universels; ils n’appartiennent à aucun
peuple particulier : Caïn et sa jalousie,
iîoé et son ivresse, Jacob et sa duplicité,
^ David et sa sensualité. Salomon et son
amouv ide la richesse, Pierre et sa lâcheté.
Judas et sa trahison, Ananias et son mensonge, et tant d’autres encore, sont des types tellement humains qu’il n’est pas besoin d’un prophète pour dire au lecteur
de la Bible, le plus ignorant, comme jadis
Nathan au roi David ; « Tu es cet hommelà»; mais que chacun, en lisant dans la
Bible l’histoire de ces hommes, ne peut pas
sq dire à Ihi-même : « Mais, c’est moi qui
suis cet homme-là».
!A ce point de vue le témoignage des
Missions est incomparable. Moffat, le beaupère de Livingstone, raconte qu’un jour
un jeune chrétien beschuana lui demanda:
«Ces hommes qui ont écrit la Parole de
Dieu, savaient-ils qu’il existait des Besdiuanas? — Certainement, répondit le
missionnaire, car la parole de Dieu est
pour tous les hommes. Mais toi, quelle est
ton opinion ? — Eh bien, répondit le noir,
c moi je pense qu’ils devaient le savoir, car
la Parole de Dieu décrit tous les péchés
qui sont dans le cœur des méchants Beschuanas. Tu sais bien, toi, notre mission\naire, qu’ils sont les plus méchants du
monde. [Voici, ils sont dépeints tels qu’ils
sont, dans le Livre».
Et un chrétien mossouto écrivait pareillement à son missionnaire pour le remercier du Livre des Proverbes qui venait de
sortir des presses de notre imprimerie de
Morija, au L'essouto : « On dit que ce Livre a été écrit dans l’ancien temps, par le
î'oi Salomon, au pays d’Israël, fort loin de
*K>tre Lessouto, et cependant on y trouve
Une foule de paroles qui décrivent ce que
nous sommes, nous Bassoutos, qui montrent nos coutumes, qui font ajlusion à
tout ce qui nous concerne. O livre admirat>le, qui ne vieillit pas, qui s’adapte aux
hommes de toutes nations ! Cette sagesse
extraordinaire du roi Salomon, d’où lui
^ent-elle si ce n’est pas de Dieu seul ? ».
C’est ainsi que dans la Bible, et là seulement, l’homme de partout, se reconnaissant dans sa nudité tragique, a la révélation profonde de‘son péché, et voilà com
ment la Bible est pour le missionnaire la .
clef qui, chez tous les peuples du monde,
ouvre toutes lès portes de l’intelligence, du
cœur, de la volonté, et voilà aussi comiment dans ce premier contact du païen et du
Livre qui le révèle à lui-même, est le point
de départ de toutes les transformations
individuelles, morales et sociales que l’histoire des Missions fait dérouler devant
nous.
II.
Dans la Bible» l’homme ne se reconnaît
pas seulement pécheur, il se reconnaît aussi
fils de Dieu et fait pour le servir.
La Bible n’est pas seulement l’histoire
de l’homme qui se traîne misérable dans
sa fange, la même fange lamentable, toujours la même, sous tous les cieux, elle
est aussi l’histoire de l’homme qui, à tâtons dans la nuit, cherche à retrouver la
lumière pour laquelle il se sent fait. Il n’y
a rien de plus humain dans la Bible que
ce mélange informe de péchés et de vices
qui font dire parfois à certains esprits
superficiels que la Bible lest un mauvais
livre, et de soupirs continus, de tension
persistante vers la délivrance, qui attestent chez les derniers des misérables la
marque indélébile de leur origine divine.
Lè païen d’où qu’il vienne, dans la Bibite,
dès qu’il la connaît, se sent vraiment chez
lui. L’homme, a-t-on pu dire, est un animal essentiellement religieux. Pour le missionnaire cela ne fait aucun doute : le
païen le plus matérialiste en apparence, le
fétichiste le plus grossier, le cannibale le
plus cruel est un spiritualiste. Il n’y a pas
de païen, sous le ciel, qui ait jamais songé
à nier Dieu. L’incrédulité, l’athéisme sont
le produit d’une civilisaton déjà fatiguée.
Chez l’homme primitif tout tend vers Dieu
et le païen qui lit la Bible, pour la première fois, aime à retrouver au milieu de
la peinture ressemblante d’un péché qu’il
ne connaît que trop bien, la marque même obscurcie de sa vraie filialitê, la trace
minutieusement reconstituée de ses propres efforts, afin de s’élever au-dessus du
bourbier, dans un sursaut instinctif pour
¡retrouver le contact avec son créateur, le
vrai père de sa race.
Et alors, au contact de la Bible, Thomme reprend confiance en lui-même ; il retrouve la conscience de sa vraie personnalité et de ses possibilités infinies. En lui
les énergies profondes se réveillent et la
Bible l’entraîne, par étapes successives,
'-vers le renouvellement de sa vie personnelle, de sa vie familiale et de sa vie
sociale.
L’histoire se renouvelle sans cesse, et
tout ce qui est dit par l’histoire impartiale du rôle joué dans l’œuvre des Réformateurs du XVI.me siècle par leurs traductions de la Bible en langue populaire,
seule explication possible des personnalités incomparables et des volontés intraitables que furent celles des Huguenots de
France, des Puritains d’Ecosse, des Ceux
de Hollande, tout cela peut se répéter mot
à mot de l’action exercée par la Mission
évangélique, porteuse de la Bible, au milieu des peuples les plus divers. La Bible
partout et toujours, et seule, fait des hommes libres et des peuples libres.
Et tandis que des savants qui se prétendent bien informés, mais qui étudient la
mentalité primitive à distance, déclarent
impossible la conversion individuelle, radicale et profonde du sauvage d’Afrique» et
veulent ramener le fait religieux à n’être
qu’un phénomène social, le missionnaire
qui s’est donné aux païens, qui a vécu,
souffert, blanchi au milieu de ces humbles entre les humbles, le missionnaire sait,
lui, de science certaine, que ce qu’il y a
de plus merveilleux dans rhistoire des OVlissions, c’est précisément l’histoire de ces
conversions individuelles? qui permettent à
un homme formé à l’école de la Bible,
ayant trouvé dans la Bible Jésus le Fils
unique et le Frère aîné, Jésus, puissance
de résurrection et de vie, seul capable de
le ramener au Père et de le libérer de toutes les puissances d’asservissement, de rompre avec son milieu social, de tenir tête
tout seul, et comme autrefois, tant de confesseurs et de martyrs, par amour pour la
Bible, dans laquelle il a trouvé le message
de sa propre rédemption, de marcher à la
mort» de donner sa vie.
Voilà le témoinage rendu par les Missions à la Bible ; dans le désarroi des idées
et des systèmes qui parfois nous affole, elle
reste le roc solide, l’inébranlable fondement
gur lequel fut construit notre foyer spirituel et en dehors duquel nous ne savrrions
construire rien de définitif.
Est-ce que ce témoignage n’est pas précisément celui dont nos Eglises, même celles qui sont réputées les plus évangéliques,
ont le plus pressant besoin ? Soutenir
l’œuvre des Missions, lui donner les ressources dont elle a besoin, ne pas lui refuser nos propres enfants si Dieu pour cette
œuvre les demande, c’est encore peut-être
le plus sûr moyen de raffermir notre propre foi en nous excitant à remonter toujours et tout droit à la Source de vie.
Daniel Douve.
(Le, Christianisme au XX.me siècle).
le « Pieiniei line le Ëie ».
C’est une bonne nouvelle, croyons-nous,
que nous pouvons annoncer aujourd’hui
à nos collègues des écoles élémentaires et
à leurs petits élèves : « Le premier livre
de lecture à l’usage des écoles primaires»
des Vallées est sous presse ; on vient d’en
tirer les premiers exemplaires, et si la fameuse Commission de révision, siégeant à
Rome, ne va pas nous créer de nouvelles
difficultés,, il est absolument certain que
le nouveau livre pourra être mis en vente
dès la prochaine ouverture de nos écoles.
— Ce n’est pas trop tôt ; il y a belle
lurette qu’on nous le promet et que nous
l’attendons, vont nous dire ceux qui ignorent à quelles difficultés on a dû se heurter
pour mener à bien la petite — si vous
voulez — mais très difficile entreprise. On
vous a dit» ici même, à deux reprises, que
le manuscrit était prêt depuis l’année dernière ; mais il a fallu d’abord trouver un
éditeur qui consentît à l’imprimer à ses
propres frais? L’éditeur une fois trouvé,
il s’agissait de se procurer les «caractères», pour l’impression spéciale que nous
désirions ; et l’on a dû pour cela se remuer bien plius que vous ne pourriez l’imaginer, s’adresser à des maisons de l’étranger: France, Belgique, Amérique. C’est
comme je vous le dis. Une fois les caractères trouvés, nous croyions être enfin au
bout de nos peines. Mais voilà de nouvelles
entraves, de nouvelles difficultés créées par
la récente loi scolaire exigeant que tout manuel à adopter dans n’importe quelle école
doit être examiné et approuvé par la
« Commission de révision » sus-mentionnée.
En outre, tout manuel doit porter le nom
de l’autepr — les associations de culture
et les anonymes sont rigoureusement exclus. Bien plus : si l’auteur ou- les auteurs
enseignent dans le « cercle » ou la région
mêmes, il est également défendu à leurs
collègues d’adopter le livre !
Alors on s’est dit : Nous allons dactylographier un exemplaire de l’ouvrage que
nous ferons examiner à Rome. Pas du
tout, le livre doit être imprimé et il nous
en faut cinq exemplaires pour l’examen,
fut-il répondu. Et si, a,près que nous l’aurons imprimé, la fameuse Coiiiii^ission allait nous le refuser sous un prétexte quelconque, nous serions dans de beaux draps !
Eh biep! malgré les risques à courir, la
Typegraphie Alpine, cédant aux vives sollicitations des amis du français aux Vallées, s’est mise courageusement à l’œuvre;
la «composition» typographique est achevée ; les premi,e,rs exemplaires viennent
d’être tirés et envoyés à la Commission de
Romo... et nous attendons avec anxiété les
résultats de leur examen, résultats qui ne
sont nullement douteux, si l’on ne va pas
y mettre de la mauvaise volonté.
Un exemplaire du joli petit volume est
ici sur notre table, sous son artistique
couverture dessinée (gratuitement) par lie
peintre Paschetto. C’est un in-octavo de
160 pages, divisé en deux parties. La première, comprenant à peu près la moitié
de l’ouvrage, et destinée plus particulièrement à nos 2.me et 3.me classes, est
composée en gros caractères. La deuxième
en « corps 12 » pourra fort bien servir à
nos 4.mes. On a tenu, avec raison, à garder quelque chose du «petit David» de
bonne mémoire» mais un petit David qui
a grandi, s’est développé et transformé, à
tel point qu’on ne le reconnaît plus. Nous
constatons, sans critiquer, entendons-nous.
« Quoique ce volume n’ait pas un cachet
local bien marqué, est-il dit dans la préface, nous avons tâché de lui donner un
ton général propre à intéresser les enfants
des écoles rurales telles que les nôtres... ».
C’est bien ça : les auteurs et compilateurs
— les deux tiers de l’ouvrage sont formés
de morceaux ou d’extraits tirés des meilleurs livres de lecture de langue française
— n’ont jamais perdu de vue le but à atteindre ; aussi le livre se recommande-t-ii
par sa variété, par le choix judicieux.et
pratique des sujets — nombreuses petites
poésies, y comprises — par le brio et l’eptrain, ainsi que par la correction de la
forme. Ajoutons enfin que, du point de
vue typographique, l’ouvrage est des plus
soignés qu’on puisse désirer.
Il nous reste à vous expliquer pourquoi
on n’a pas accolé au nom du prof. Sibille,
figurant sur la première page, celui de
M. Hédi Long- et surtout ceux de M.lles Joséphine Arnoulet et Pauline Peyrot, qui
ont fait une bonne partie de la besogne
(disons entre parenthèse que les quatre
sont membres de la « Pro Francesc » à la-
2
quelle est due l’initiative de l’ouvrage,, et
memibres aussi de la Société Pédagogique
Vaudoise); Les raisons nous les avons dites plus haut ; s’ils avaient figuré comme
auteurs, on ne nous aurait plus permis
d’adopter le livre dans nos écoles des Vallées. Nous tenons cependant à leur dire
qu’ils ont droit, d’autant plus, à notre
reconnaissance.
Inutile d’ajouter que, sitôt le manuel
approuvé, tous nos maîtres et maîtresses
des écoles des Vallées vont s’empresser de
1 introduire dans leurs classes respectives:
il nous a causé trop de soucis pour que
quelqu un s avise de faire la petite bouche,
de chercher le poil à l’œuf, en constatant
qu il n est pas parfait. Non, il n’est pas
parfait, mais dès que vous pourrez mettre
la main sur un livre d’école parfait, veuillez nous dire où on l’achète. j. c.
Echos des Etats-Unis.
« Les jeiunes filles Vaudoises en Amérique » : voilà le sujet de notre conversation
d’aujourd’hui.
On serait bien tentés de louer, sur toutes
les gammes, ces aimables et courageuses
filles de nos Vallées, qui ont tant fait pour
faire connaître favorablement le nom vaudois. 'Mais, comme on peut bien s’en douter, elles ne sont pas parfaites. Si l’on voulait éplucher leur conduite, il serait peutr
être aisé d’y trouver ça et là quelques
écarts et un peu de vie décousue. Quoi qu’il
en soit, les cas très rares d’inconduite ne
constituent pas une règle.
Par conséquent, si nous ne voulons pas
surfaire les jeunes filles Vaudoises en les
louant outre mesure, nous ne voulons pas
non pliis, ici, nous occuper à détailler leurs
défauts. Aussi bien nous nous arrêterons,
de préférence, sur quelques-unes de leurs
qualités telles qu’elles se révèlent dans la
vie d’Amérique,
Touchons d’abord à leurs aptitudes à gagner leur vie, car c’est bien à cela qu’elles
sont appelées à se distinguer, ici, dès le
début, si elles veulent pouvoir se fixer dans
cette terre de travail.
Quand elles quittent les Vallées, on pourrait bien dire, de quelques-unes d’entre elles, qu’elles n’ont pas deux sous d’expérience.- Les voilà brusquement transplantées de leur vallon, sur lequel un doux silence plane, dans des villes aux rues continuellement grouillantes de monde bruyant
et où le luxe effréné règne.
EUes ne se montrent pourtant pas trop
étonnées de cette vie insolite. Elles recouvrent bien vite leurs esprits et savent très
fcien s’adapter au nouveau milieu avec une
grâce qui décèle leur âme fortement tremprée et leur naturel bien équilibré.
¡Leur gagne-pain est presque toujours le
même.- Les jeunes filles Vaudoises ont su
faire leur trouée chez les familles qui regorgent d’argent. C’est là qu’elles se placent, soit comme domestiques, soit comme
gouvernantes ou dames de compagnie. Elles prennent possession de leur nouvel état
d’un air dégagé qui témoigne de leur na. tureUe aptitude pour cette tâche. Leur légère maladresse native disparaît bien vite.
Les voüà si bien rompues au service qu’elles dépassent souvent leurs rôles et se
voient promues de simples domestiques à
gouvernantes ou à dames de compagnie. Et
la transformation n’a rien de gauche ni
d’affecté.'
Laissez-moi vous le dire : les jeunes filles
iVaudoises, à quelques exceptions près, sont
nées dames, mais des dames qui savent
servir et qui n’ont pas peur de tremper
leurs doigrts dans l’eau. Nous verrons plus
tard qu’elles savent, au besoin, devenir dames en réalité. Songeons à l’expérience acacoordée à nos jeunes filles en ce qu’elles
peuvent voir de si près les gens cossus,
analyser les grandeurs et les misères et
apprécier de telle façon, à leur juste valeur, les maisons les plus riches du monde !
Les jeunes filles Vaudoises ont aussi fait
connaître le nom vaudois à cause de leur
caractère excellent. Au risque de couvrir
BORSA DI STUDIO PEYROT.
Il Sindaco notifica che è aperto il concorso
ala Borsa di studio Daniele Peyrot a favore
di un giovane studente di Torre Peilice od
oriundo di esso, di religione protestante
ed inscritto in una delle Facoltà di medicina, ingegneria, notariato, farmacia o in
una Scuola veterinaria o nella seconda
classe dell Istituto tecnico per il concorrente geometra.
Le domande coi relativi documenti devono presentarsi al Sindaco entro il 25
Ottobre prossimo.
de confusion le sexe masculin, force nous
est bien de dire que la bonne majorité des
auditoires religieux est composé de
femmes,'
Soit à réghse, soit dans la vie dè tous les
jours, elles n’oublient pas que noblesse
ob%e. Cela n’est pas facile, car les circonstances dans lesquelles elles vivent sont
parfois bien loin d’être favorables. Habituées comme elles le sont à la vie tranquille
et libre des Vallées, on les dirait naturellement portées à être une facile proie des
méchants dans un milieu où elles sont trop
souvent mal accompagnées. Mais il n’en
est rien.
Les jeunes filles Vaudoises se distinguent
par leur civilité qui n’a rien d’étudié ou
d’outré. Quand elles nous arrivent d’au-delà de « la grande flaque », fraîches, pimpantes, le teint coloré par un vif incarnat,
1 a.r 'Confiant et aimahCe, elles représentent
bien l’âme courtoise et franche des bons
Vaudois. Cette politesse de bon aloi est
bien vite reconnue et appréciée partout
et ne laisse pas que d’éveiller une vive
sympathie dans les cœurs. La parure, simple à la fois et élégante, est comme un signe extérieur des grâcesdel’âme. La jeune
fille Vaudoise ne se présente pas comme
une sainte-nitouche ; mais elle sait se tenir sur une juste réserve qui commande
le respect sans attirer le ridicule. C’est ce
qui la rend si populaire et appréciée au milieu des classes riches d’Amérique qui, à
n’en pas douter, sont composées de bons
connaisseurs.
Encore un mot, pour clore (car il faut
être bref et se contenter d’effleurer le sujet) sur ce qui a trait à la vie... romantique des jeumes filles Vaudoises en Amérique.
Les Etats-Unis ne sont pas généralement
considérés comme un pays où fleurit l’oranger; j’entends dire : le roman. C’est la
terre du commerce et des profits monnayables. Mais le roman s’insinue partout ! Nos
jeurtœ filles ne sont, par conséquent, pa'^%
coixdamnées à reléguer leur cœur dans
des régions glaciales. Il y a même, au sui'plus, un genre de roman particulier qui
ne s’effectue guère qu’en Amérique. 11 y
aurait, là-dessus, maints chapitres à
écrire ; mais je n’oublie pas qu’il est à peu
près temps de poser la plume.
Ce serait peut-être récréatif, pour bon
nombre de nos lectrices, d’offrir ici une
liste circonstanciée de toutes nos filles des
Vallées qui ont été ici, presque inopinément, élevées au grade distingué de femmes de pasteurs. Laissez-moi vous dire •
deux ou trois noms, sans trop me creuser
la cervelle : trois filles de l’ancien instituteur des Clos, M. Viglielmo, épousèrent respectivement les pasteurs Boretti, Venturini et Di Nando. La sœur de notre bienaimé collègue Pierre Griglio, de Prali,
épousa le pasteur Villante, un orateur distingué. Une demoiselle Plavan, de La
Tour, épousa M. Pietro Moncada, pasteur
de Newburgh, N. J... Mais je n’aime pas
les listes arides, en quoi je suppose que
mes lecteurs sont d’accord avec moi,: Plusieurs autres Vaudoises pourraient être
mentionnées. On pourrait aussi énumérer celles qui n’ont pas voulu d’un pasteur,
si cela n’était par trop indiscret.
Allez, ne dites pas qu’il n’y a pas de
roman en Amérique et que les jeunes filles
Vaudoises y viennent seulement pour y
bien gagner leur salaire. N’oubliez pas
qu’elles ont une mission plus importante
que cela, et elles ont prouvé d’être à la
hauteur de leur tâche.
GiovANNmo Tron.
SiciÈté És Missions évangèlip.
Un câblogramme du (Gabon nous a annoncé la mort accidentelle,, en se baignant,
de M. O. Ahrezol, artisan missionnaire à
Lambaréné et qui n’était arrivé à son
poste que depuis quelques semaines. Nous
n’avons encore aucun détaü. Nous recommandons d’une faqon très spéciale à la
sympathie des amis des Missions les palents et la liaricée de M. Abrezol.
Nos nouveaux missionnaires du Gabon,
M. ,et M.me Jean Keller, M,.lîes Bernard
et Pontal, sont arrivés le 20 août à PortGentil et ont pu rejoindre leurs stations
respectives de Lambaréné, Talagouga et
Samikita.
,Le 28 aoiût se sont embarqués à Bordeaux, également à destination du Ga,bon,
M. et M.me Grebert et leurs enfants, qui
vont i ejomdre leur station de Talagougâ.
Sur le même bateau se sont embarqués,
pour le Cameroun, un nouveau missionnaire, M. Paul Helmlinger, de Riegendorf
(Haut-Rhin), et un nouveau ménage d’instituteurs, M. et M.me Baatard.
A Madagascar sont heureusement arrivés M. et M.me Henri Rey-Lescure, qui
vont remplacer à Marovoay M. Henry Rusillon, rentrant en congé de santé, et M.Iles
Dautry, Dupré et Luginbuhl.
Au cours du mois d’août nous avons
reçu pour le déficit environ 30.000 francs,
mais il reste encore à trouver 250.0,00
francs.
Reconnaissant aux, amis fidèles qui même pendant la période de vacances se sont
préoccppés des besoins de notre œuvre,
nous comptons de la part de tous nos amis
sur un effort spécial qui nous permette de
commencer un nouvel hiver de travail, libres de tout souci financier. Au moment
où un si grand nombre de jeunes mission
naires nouveaux, entrant dans la carrière,
comptent sur 1 appui de l’Eglise, celui-ci
ne leur fera pas défaut. D. Couve.
Quoique 1’« Echo des Vallées » ne soit
pas un journal bilingue, nous insérons
textuellement en italien la communication
suivante :
Facoltà Valdese di Teologia
(42, Via Pietro Cossa - ROMA 26).
La ordinaria sessione autunnale di esami sarà tenuta nei giorni 22-25 Ottobre :
esami semestrali di riparazione ed esami
generali. I candidati che intendessero presentarsi per esami generali sono invitati
a farne domanda almeno otto giorni .prima al Decano della Facoltà.
Il culto d’apertura del LX“ Anno accademico avrà luogo nel Tempio di Piazza |Cavour, nel pomeriggio della Domenica 26
Ottobre ; il giorno seguente avranno inizio regolare i corsi. La seduta inaugurale
sarà convocata ai primi di Novembre, in
giorno da stabilirsi.
Il Convitto annesso alla Facoltà si apre
Mai’tedì 21 Ottobre : i signori convittori
devono preannunziare il loro arrivo, precisando il giorno e l’ora, al sottoscritto. Direttore del (Convitto.
Le domande d’ammissione al 1° anno devono essere con la massima sollecitudine
indirizzate al decano, prof. G. Rostagno,
corredate dai documenti necessari (Diploma di maturità classica; raccomandazione
del proprio pastore ; atto di nascita ; cerficato medico di sana costituzione fisica).
Prof.' Ernesto Comba
Segretario.
CHRONIQUE VAUDOISE.
La Table a décidé, dans ses séances de
septembre, les mutations ci-après : M. Eugène Revel, remplacé à Angrogne par M.
David Pons, ci-devant pasteur à Pramol,
est transféré à Aoste, tandis que M. Pierre
ühauvie vient, d’Aoste, remplacer M. Pons
à Pramol; M. Guido Comba, nommé au
Pomaret, est remplacé à Pral par M. J.
Bertinatti, qui desservira également la
paroisse de Rerforet. M. D. Gaydou va ''ein. i
placer le candidat M. Guido Miegge à Vii,^
lesèclie, tandis que la paroisse ,de Mas,
sera provisoirement confiée au candidat
M Giovanni Miegge. df
^ M. D. Forneron est transféré de CasalA
à Ivrée le poste de Casale sera dessi'ivi '
par ÎM. Ad. Comba — ; M. C. A. Tron visi/ '
tera tous les quinze jours les frères de Cuneo et environs; M. Moggia est transféré de’
Corato à Reggio et M. Arthur Vinay dei
Reggio à Corato ; M. /. Bonnet est transféré de (Gênes à Rome et M. A. Simemi;
de Rome à Gênes,
Nous réparerons .prochainement les omis- \
sions..„^ s’il y a lieu.
LA 'fOUR. A l’heure de mettre sous
presse on nous annonce le mariage de M.
Gustave Albert Deslex avec M.lle Eugénie
Decker, ayant lieu aujourd’hui même. Nos
sincères félicitations aux époux, accompagnées ,de, nos meilleurs vœux de bonheur.
SAlINT-SECOND. Le 23 septembre, le
piof. Arthur Gay, actuellement employé
auprès du Consulat Général d’Italie à Lyon ^
et' fils du prof. P. Gay de Vercelli, a célé- -'i
bré son maricige avec Mlle Ida Paschetto,'^
de Saint-Second. Nos plus chaudes félicitâtions aux époux ainsi qu’à leurs familles respectives, et nos meilleurs vœux de
bonheur.
TRIESTE. Dimanche 14 courant, la
chaire de cette église a été occupée par le
prof. comm. David Jahier, directeur de no- .*
tre Collè.^ de La Tour, qui avec sa parole '1
facile et élégante a su intéresser et édi- ^
fier son public attentif et recueilli. En lui ^
répétant toute notre reconnaissance, nous $r
souhaitons que d’autres églises encore
puissent jouir de sa bonne et efficace “
prédication. g, p
m
VARIÉTÉ.
Nous livrons ce très vraisemblable récit
d’une Wumurs si délicieusement ironigwe
à la méditation des gens « aisés » qui lésinent sur leurs contributions à la caisse
de leur église.
Contre la vie chère.
Une très bonne opération !
Madame X..., nouvellement arrivée, avec
sa famille, dans une coquette ville de province, vient de terminer ses comptes de fin
de trimestre. Sur son livre de dépenses,
le compte Association Cultuelle n’existe
pas encore. Ce sera pour le trimestre jirochain, dit-eUe.
Sans quitter sa petite table de travail,
elle réfléchit, mais très sérieusement, et
pour la première fois, à la cotisation qui
lui a été demandée. Et, en elle-même, elle
se tient le raisonnement suivant : •?: J’ai
promis au visiteur de tant à l’heure de
verser, pour une apnée voyons ! combien?... Ah oui! Vingt-quatre frarlcs par
an. -— Très bien ».
Vingt-quatre francs ! vraiment, mon
église n’ejst pas très exigeante par ce
temps de vie chère, où nous voyons l’indice du coût de la vie atteindre, pour le
dépasser, sans doute, celui de 1920.
Mais voyons un peu, quels vont être nos
avantages ?
Tout d’abord, le temple ouvert, pour
nous cinq, tous les dimanches, c’est-à-dire
cinquante deux fois, et j’espère bien qu’on
ne gèlera pas dans notre tem,ple !
Ah ! j’oubliais les vacances, pendant
huit semaines environ, ce qui ramène à
quarante-quatre fois le nombre des cultes
auquels nous aurons Iq plaisir d’assister
et d’entendre notre Pasteur dont on dit
beaucoup de bien. Certainement, il lui
faudra travailler beaucoup pour ne pas se
répéter ! — C’est un homme de cabinet,
abonné à plusieurs revues et journaux,
dit-on. En vérité il ne sera pas ennuyeux.
Et puis quarantCf-quatre fois, j’aurai
l’occasion et le plaisir de faire de nouveaux
amis, qui pourront peut-être m’être utiles.
On ne sait jamais dans la vie et surtout
pour nos enfants : André, Lucette et
Denise.
1
f
3
Et pour nos infants. IVoyons !
; André, outre sa dernüère année à l’école du dimanche et du jeudi, aura droit
à une leçon d’instruction religieuse, cha, que semaine, et de Vraies leçons ! Notre
Ç,Pasteur est instruit. Il a de l’expérience!
Quant à Lucette et Denise, deux leçons
chacune, par semaine, école du dimanche
^ du jeudi.
Il y en a des avantages ! je suis obligée
1«^
,de récapituler pour ne pas m’embrouiUer :
1° Cultes auquels nous pourrons assister : 44 ;
^ 2° Ecole du dimanche et du jeudi (10
mois) : 240 heures (trois enfants) ;
3“ André, Cours d’instruction religieuse;
40 = 324 heures.
,j Trois cent vingt-quatre bonnes occasions,
de rencontrer cet excellent Pasteur, sans
, parler des visites qu’il devra noua rendre !
=0 Est-ce possible ? Après) s’être levée,
<Mjne X..., saisie par ce chiffrei: 324, se ras"sied, compte à nouveau, puis : « même si
nous n’aüions au temple que rarement, ce
serait encore très intéressant ». — Oui,
c’est exact! — Et quand je songe à ce
que je paie chaque leçon pour le piano de
Lucette et de Denise ! po(ur les leçons particulièreisi d’André ! et tous les frais que
nos enfants nous occasionnent : Fêtes loI cales, invitations, voyages, vacances ! etc...
En vérité, 24 francs, ça n'est pas cher!
Notre église n’est pas exigeante, et nos
Pasteurs sont si dévoués, si bons ! si doux !
— Espérons que ça durera !
Le train de maison reprend cette heureuse paroissienne, inconsciente du grand
•danger qui menace son église et l’Egliste en
général. Elle ne sait pas tout. — Celui qui
sait tout, le Pasteur, qu’elle verra bienen tenue si correcte, porte sa croix
sans ouvrir la bouche.
(L ’Action missiowmire, cité par Le Té
moignage) i
Nous ne voyons pas, dans la chronique
r pohtique des derniers huit jours, d’évènci ments ni de nouvelles qui soient particulièrement dignes d’être signalés. Ce oui ne
signifie pas que les rapports entre parti
et parti soient devenus meilleurs, que les
haines aient désarmé, que les actes de violence aient cessé, que le langage de la
presse que vous savez se soit mitigé, en
un mot que la situation anormale tende à
'S’améliorer. Nous n’apercevons rien de
tout cela et rien ne nous fait espérer qu’il
va y avoir des changements en mieux dans
un proche avenir.
On annonce l’oMrert'Mre du Parlement
Pour la première quinzaine de novembre,
époque où il y aura sans aucun doute
quelque chose de nouveau à relever. D’ici
la, le fascisme d un coté et l’opposition de
l’autre vont demeurer sur leurs positions ;
LE CATHOUCISflE
jugé par qaelqnes bornes illostres.
(Suite, voir N" 37).
r CAMILLO BENSO DI CAVOUR (1810
1 |862) ministre des Finances, président
J Conseil des Ministres, rêve d’une
■ grande réforme du Catholicisme, réforme
i *7 ecrit-il — « che meditano molte persone
[ ^'Uceramente religiose, senza essere cieche
: impossibilità in cui si trova il culto cat
I juliico di soddisfare, sotto le sue forme at; ^i, i numerosi spiriti che le luci del sehanno colpito».
En 1843, Cavour entend, à Paris, l’abbé
de la Sorbonne, proclamer
lian.
: l’al
ce des principes catholiques avec le
du progrès social». Il écrit alors à
h ami Santarosa : « ...-.Le jour où je ver^ ces doctrines sincèrement et générale^optées par l’Eglise, je deviendrai
V^ablement un catholique aussi fervent
'ï'*®doi».
credere alla infallibilità del papa
vuanto che 2 + 2 = 3. Dobbiamo tuttaonsei-vare le apparenze : ma é neno
Càv<
■our écrit aussi : « ...Mi è tanto dif
apparenze; ma è peno
nous verrons si les oppositions persistent
dans leur résolution de ne pas « descendre de l’Aventin », c’est-à-dire de déserter
les séances de la Chambre si le Gouvernement ne consent pas à rentrer dans la légalité. On est surtout anxieux de voir l’attitude de la fraction la plus en vue des
oppositions, celles des libéraux, de ces libéraux dont on a dit tant de mal, trqp de
mal, mais vers lesquels tous les regards
sont tournés en ce moment, y compris
ceux du fascisme qui affecte de les mépriser ou de les amoindrir. Vous savez que
bon nombre de libéraux fort en vue ont
été jusqu’ici — pour des raisons que tout
le monde connaît — des collaborateurs du
Gouvernement fasciste.,.T dans le vain espoir que celui-ci se départirait peu à peu
de son intransigeance et de son autoritarisme. Or, on se demande s’il est convenable que ces libéraux continuent leur collaboration avec le fascisme — immuable
dans ses principes comme dans ses méthodes — ou bien s’il ne convient pas plutôt qu’ils se rallient nouvellement avec
ceux qui sont demeurés fidèles au parti
d’origine.
Voilà le problème qui sera placé devant
le « Congrès du Parti Libéral » à Livourne,
dans quelques jours, le plus grand évènement de politique intérieure en vue et sur
lequel on hasarde les pronostics les plus
disparates, les plus étranges. Il en est qui
prqphétisent la séparation définitive et
complète des libéraux d’avec le fascisme ;
d’autres (les filo-fascistes malgré tout)
qui sont intimément convaincus que le
Congrès va décréter la collaboration « inconditionnée » du libéralisme à l’œuvre
présente et future du 'Gouvernement fascistei ; d’autres enfin estiment que le Congrès de Livourne se prononcera pour la
collaboration conditionnée avec le Gouvernement actuel.T. dans le but unique d’éviter «un salto nel buio». Dans huit jours
nous serons à même de vous dire ce qui
en estT"
Le congrès national de la Presse, qui eut
_,lieu dernièrement à Palerme, a réuni les
représentants d^ '2.000 journaux de tout
genre et de toute nuance. Nous tenons à
remarquer que «la liberté et la dignité
de la ¡Presse» ont été l’objet de débats
fort animés et que la très grande majorité des congressistes s’est prononcée contre le décret-loi limitant cette liberté,
ainsi que cela résulte de l’ordre du jour
Ambrosini — voté par 76 v. sur 79, un abstenu et deux (fascistes) contraires — que
voici : « Le Congrès de la Presse, se réclamant des traditions de fierté et de dignité du journalisme italien, affirme à nouveau son aversion décidée au décret-loi
qui humilie la presse et en limite, jusqu’à
l’annulation, la liberté ; et demande avec
instance que le décret soit retiré et que le
magistrat exclusivement soit investi du
droit d’en réprimer les abus éventuels».
K’'
sissimo il fingere quando si è persuasi che
si ha ragione ».
Cavour nous a laissé la célèbre formule :
«Libera Chiesa in libero .Stato».
Le 5 juillet 1867, URBANO RATTAZZI
(1810 t 1873), plusieurs fois ministre et
président dui Conseil, dit à la Chambre des
députés : « ...Noi ammetteremo la libertà
della Chiesa quando essa sarà disposta a
riconosicere che non ha diritto e non intende di muovere pretese sopra le cose
temporali... e avrà riconosciuto che il suo
compito è puramente spirituale... Ma, finché non siamo a quel punto, finché la
Chiesa, rimanendo in continua lotta con
lo Stato, mantiene ferme e vive le sue
pretese, lo Stato non può e non deve spogliarsi di quei mezzi che furono introdotti
per serbarlo illeso da quelle aggressioni»,
NICCOLO’ TOMMASEO (1802 f 1874),
illustre critique et littérateur italien, ministre de l’Instruction Publique de l’éphémère République de Venise, en 1848, est
un catholique fervent mais éclairé. Voici
ce qu’il écrit dans son Dialogo III : « Della
Chiesa seconde ü Vangelo » : « T..Meno cerimonie e meglio comprese e più forte
— La Société des Nations pontinue de
s’occuper de la rédaction définitive du
traité sur le désarmement et l’arbitrage
qu’eUe est en train d’amener à bon port.
L’Allemagne a fait connaître à quelles
conditions elle consentirait à faire partie
de ladite Société, mais il ne résulte pas
que ces conditions aient été sérieusement
examinées jusqu’ici, ni qu’on y ait fait
une réponse officielle quelconque.
— Toujours encore des guerres et des
bruits de guerre à travers le vaste monde:
guerre civüe en Chine où se trouvent actuellement de front quatre armées rivales, sans qu’il soit possible de prévoir l’issue des conflits ; guerre de révolte et troubla fort graves en Arabie; à la Mecque
on a dû évacuer les civils et le siège du
Gouvernement va être transféré de Heggiaz à Djeddah ; des bandes turques ont
tenté un coup de main dans la région de
Mossid, mais purent être dispersées par
les aviateurs anglais ; en Bulgarie des luttes sanglantes viennent d’avoir lieu entre
partisans et adversaires de l’autonomie de
la Macédoine et il paraît que l’état de
siège va être proclamé dans toute l’étendue du Royaume ! Jon.
— Des pluies torrentielles, suivies d’éboulements, de débordements de cours
d’eau et d’inondations ont dévasté dernièrement maintes régions : dans le canton
Tessin, Bellinzona fut inondée et un formidable èboulement a enseveli le village
de Someo en Val Maggia où l’on eut 15
morts. D’autres désastres causés par la
pluie sont signalés dans le Tœntin et dans
le haut Novarais où s’est abattue une
grêle formidable. Ouragan effroyable dans
le midi de la France (Nîmes, Aix, Marseille, Ghambéry, etc.). A Léningrad (StPétersbourg) la Néwa a débordé, envahissant une bonne partie de la ville. Enormes
dégâts et une vingtaine de morts.
DMi PEi U »d Biiiia iimMU [mu.
Doni e Collette - Agosto 1924.
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Paolo di Sicilia, 11 — Ploridia : Colportore
Adorno, 10 — Roma : B. N., 100 — Napoli :
Colportore Cuccaro, 6 - Colportore Salerno, 10
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Chiesa dei Fratelli, 20 — Centurano : Colportore Olivieri, 5 — Iglesias : Chiesa Battista,
19,15 - Colportore Piras, 14 - CoHettato dal
colportore Piras, 14 - Sestri Ponente : Collettato dal colportore Rosa, 150 — Altamura :
Colportore Scattaglia, 10 — Totale Agosto, '
L. 1036,80 — Totale generale L. 27.113,95.
1 doni sono ricevuti con gratitudine dal
Sott. E. Pone - Foro Italico, 25 - Roma 1.
mente animate dallo spirito di carità... ;
aU’edqcazione ecclesiastica volgere gli inutili ¡beni, anziché spenderli in legni aurati
o in candele e lampade ohe bruciano a
dieci a dieci, innanzi ad una immagine, o
in messe celebrate da uomini che del corpo
di Cristo fanno carne da macello e moneta ».
Tommaseo dépeint avec les couleurs les
plus noires le clergé de son pays.- Dans son
Italia, il décrit l’ignorance, la paresse, la
poltronnerie, les turpitudes du clergé catholique, y compris les évêques et les moines. Pour lui, le pouvoir temporel est le
plus grand ennemi du catholicisme!
TERENZIO MAMIANI (1789 f 1885),
philosophe et historien, sénateur et ministre de ri. P., déplore la confusion qui se
fait dans le catholicisme entre Eglise et
papauté, entre idée religieuse et système
théocratique. Si l’on veut que les Italiens
aient une religion, il est de toute nécessité de séparer le catholicisme du Vatican,
de^ cette institution qui, « giudicata con
criteri umani, è prossima alla decrepitezza..! Nè la potrà rattenere, sullo sdruo
dolo della decadenza, quel fascio di verità
eterne e di aspirazioni sopramondane che
vivono con essa-lei». Il faut donc «spri
PENSÉE.
J’aime la pauvreté parce qu’il l’a aimée.
J’aime les biens parce qu’ils donnent les
moyens d’en assister les misérables. Je
garde fidélité à tout le monde ; je ne rends
pas le mal à ceux qui m’en font, mais je
leur sotihaite une condition pareille à la
mienne où l’on ne reçoit pas de mal ni
de bien de la part des hommes. J’essaye
d’être juste, véritable, sincère et fidèle à
tous les hommes ; et j’ai une tendresse de
cœur pour ceux à qui Dieu m’a uni plus
étroitement ; et sois que je sois seul, ou
à la vue des hommes, j’ai en toutes mes
actions la vue de Dieu qui les doit juger,
et à qui je les ai toutes consacrées. Voilà
quels sont mes sentiments... Pascal.
lean Coïsson, directeur-reeponsable
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1859, ensuite deux fois président du Conseil des Ministres d’Italie, surnommé « il
barone di ferro » et « il fiero barone », est
un catholique fervent, mais qui reconnaît
les erreurs de son Eglise. Avec son ami
l’abbé Lambruschini, il rêve d’une réforme intérieure du catholicisme. Il veut l’élever du triste niveau où il le voit tombé,
pouy en faire de nouveau l’inspirateur de
hauts et purs sentiments et le rénovateur
de la vie individuelle et sociale.
Le 6 Août 1850, le baron Ricasoli écrit
à sa fille : « Distingui gli errori del Cattolicesimo dalla vera fede cristiana. Pascolati sempre e senza sazietà nel libro della
salute, nella Bibbia ed in ispecie nel Nuovo
Testamento. Soddisfa ai precetti della
Chiesa, findiè essi non contraddicano alle
massime sublimi e solenni della fede di
Cristo. Fuggi la teologia e i teologi, la dottrina del Cristo non ha biseco di
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