1
Soixante-dìxième année
23 Novembre 1931-XIII
PRIX D’ABONKEMENT:
Italie et Colonies italiennes . . ,
Etranger...........................
Plusieurs abonnements à ta même adresse
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l*£cAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs. ’
L'ABONNEMENT SB PAVE D'AVANCE.
S'adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Loois Micm - Torre Peilicé— pour
l’Adininistration, au Bureau du journal. Via Wigram, N* 2 • Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent $o centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le nninteo: 90 eentimes
Jgue toutes les choses vraies, honn^, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupënT^ pensées^hilipp. IV, 8).
Lettre-Circulaire
de la CoiDiDission do Chant Sacré.
Au moment oii les différentes activités
des élises ont repris leur rythme le plus
intense, la Commission du Chant Sacré désire s’adresser aux Pastems, aux Directeurs des Sociétés Chorales et à toutes les
personnes qui se préocoijvpent du progrès
du chant sacré ctu sein de nos églises, pour
les remercier vivement dm grand travail
acoonvpii jusqu’à présent, avec z^e, persévérance et esprit de sacrifice — somvent
OUI rmlieu de d^fîcultés que nous connaissons par expérience — et pour leur de'tnander de vouloir continuer encore leur
prédehox concours à cette activité, si importa/nte, au sein de nos églises.
La magnifique fête de chant du priirnternps dernier a révélé les immenses progrès accomplis, soit dam l’exécution des
chœurs de libre choix, soit dans l’eocécuir
tien des cantiques de nos recueils. Mais
elle a révélé, en même temps, qu’ü nous
reste encore à combler bien des lacunes.
Nous vouions en mdiqker, id, une.
Les Sociétés Chorales, en général, ont
beaucoup travaillé pour la préparation des
cfiœiiirs de libre choix — et nous ne pouvons que nous réjouir de cette belle activité — ; mais, en général aussi, elles ont
plutôt négligé la préparation des cantiques indiqués , par la Commission. Or, la
préparation de ces cantiques et, si possible, d’un pfiius grand nxrmbre de cantiques des recueils, doit être le but principal de l’activité des Chorales de nos églises. Pomrons-nous nous réjouir, à la prochaine fête de chant, de ce que les cantîr
qiies proposés par la Commission auremst
été non moins soigneusement préparés
que les chœurs de libre choix ?
La Commission propose à l’étude des
Sociétés Choraleé les cantiques suivants,
qui seront chantés aux fêtes de chant du
printemps : Pteaumes et (Cantiques : 8, 43,
108, 171 ; Innario Cristiano : 122, 215.
Pour les écoles du dimanche, la Commission indique les chants suivants : Psaumes et (Cantiques : 232, 270 ; Innario Cristiano : 236, 131.
Dams le courant de l’année, les momtbrea de la Commission espèrent visiter toutes les Sociétés Chorales des Vallées et un
certain nombre démises et Æéedes du,
dimanche.
La Commission du Chant Sacré.
A.-VXS.
Tout nouvel abonné pour 1935 reçoit
graMdtement L’Echo dès à présent.
« * 0
Lecteurs, si vous n'attendez pas la fin
de Vannée pour renoucoder votre aibonmment, vous facMtez la tâche de VAdsmnistration et vom contribuez à émter des
erreurs regrettables,
***
ün don suppiénventaire sera le bienverm
et aidêm à effacer le dêfidt du budget du
journal.
uni U tu WTtmmi
CW en nous.
Col. 1, 27. Lire v. 24-29.
n. - L’APPLICATION.
(Suite et fin).
5. Cîirist en noifâ c’est aussi une volonté
et des dispositions toutes nouvelles pour
accepter nos échecs, ou ce qui apparaît tel
aux yeux du monde, pour porter nos croix
quelle qu’elles soient.
Je ne suis pas, vous nn’entendez, de ce(ux
qui pensent que si Qirist, pair son esprit,
vient s’allier à notre esprit, tout fardeau
roule miraculeusement de nos épaules,
toiute épreuve, à l’avenir, nous soit épargnée. Christ n’a-t-il pas dît : « Quiconque
veut venir après moi (être mo.i disciple)
...qu’il se charge de sa croix et qu'il me
suive»? (Matth. XVI, 24). Lui-même
»’a-tl-il pas eu sa croix, et quelle croix ?
iMlais vofci, cette croix, ou la seule vision de cette croix, qui, au premier abord,
semblait devoir l’écraser, l’anéantir, éveiUa
si bien ses énergies intimes que, au sortir
de Gethsémané, Il se présenta Lui-même
aux agients envoyés pour le pnendre, en
leur disant d’une voix ferme : « C’est
moi ». Ce qui fit une telle impresión sur
ces hommes que, reculant à l’instant, ils
tombèrent par terre, comme foudroyés !
Vous rappelez également la parole qu’il
dit à Pierre tirant l’épée pour défendre
son Maître : « Remets ton épée dans le
iourneau... Ne boirai-je pas la coupe que
le Père m’a donnée à boire »? (Jean
XVIII, 11).
C’est une attitude pareille que « Christ
en nous » nous met à même die montrer
sous nos croix. OeUes-ci peuvent bien subsister malgré sa présence ; néanmoins,
comme tout est changé ixmr nous !
Voyez ce camion, arrivant, lourdement
chargé, au pied d’une montée qu’il doit
gravir. La difficulté est grande. Comment
lui faïire poursuivre sa course ? Il y a
deux moyens de lui venir en aide : le pne^
mier c est de lui enlever sa charge ou de
1 ajleger ; le second c’est d’aiugmenter la
presirion intérieure et, par là, d’acoélêner
la vitesse du moteur.
Souvent c’est cette dernière altematíve
qui s’effectue pour nous. La situation, extérieure reste la même, le fardeau n'est
pas éliminé, mais la force intérieure est
grandement augmenrtéei. C’est ce qui faisait dire à Saint-Paul : « Je me plais dans
les faiblesses, dans les outrages, dans les
calamités, dans les peisécutions, dans les
détresses, pour Christ ; car, quand je suis
faible, c’est alors que je suis fort » (2 Cor.
XII, 10).
Ce n’est pas tout Non seulement par
Christ une force inspirée nous eSt communiquée sous nos croix et au sein de nos
insuccès, mais ces croix eHes-mêmes, «mgi
que ces insuccès, se transforment, pour ne
dire rien de plus, en des instrumeiits de bénédiction. Que d’exemples ne pourrais-je
pas citer à l’appui! Je n’en rappellerai
qu’un seul : relui qui nous est fourni par
la vie eUe-même de Christ. Qu’est-ce qui a
sauvé et qui sauve 1e monde ? N’est-oe pas
la croix ?
6. Christ en nous c’est notas trouver ^
naeeure — au terme de notre course terrestre — de monter au lieu de desrendre ;
c’est entrer dans une ^dxère supérieure
d’aotivité et d’influraice ; c’est être promus
à Uiie vie plus belle et plus riete.
Je I» me contlente pas de dire que
Christ en nous c’est le triomphe de la vie
sur la mort, car je pourrais ne pas être
GEf^èremreit compris. A des degrés divers
et sous des formes diverses, tout est vie
dans Punivers ; et rien ne meurt, strictement parlant. Tout sa transforme, imis
riôi ne meurt. Si, ayant à votre disposition im vaSe assez grand, en verre, vous
y introduteez une chandelle allumée et,
après avrir hermétiquement fermé le vase^
voi» b laissez brûler jusqu’à sa complète
oonsommatdon, vous pourrez observer et
^"âtíifier que les éléments chimiques dont
elfe était formée sont «icore là : volatilisés,
mais possédant la même Vie (vie d’ordre
JnCérteur, vie élémentaire) qu'auparaivapt.
Or, si 1« matière, c'est-à-direi, d’îune manière générale, la vie inconsciente, ne
meurt pas, comment l’esprit, qui est vie
consciente, pourrait-il périr, en se détachant* du corps ? Il survit à cette crise ;
non soulement dans le sens que je viens
de dire, mais dans le sens plus précis qu’il
garde son individualité. Est-ce qu’un son
qdelcanque radiodiffusé ne reste pas fidèle
à soi-même ? Il reste fidèle à soi-même,
puisqu'un appareil approprié, situé à des
imiliiters de mifles de la station d’émission,
..-Tpeut le recueillir et le transmettre à nouveau. Or, ici encore, si le son qui est une
chose, lancé à travers les airs, garde son
> aractère distinotaf, à plus forte raison _
doit-il en être ainsi de l'esprit humain
quand îl quitte sa demeure terrestre !
Il löst immorteL Seulement, comme il y
a vie et vïe, il y a vivre et vivre. Si c’est
par Christ qu’ici nous vivons, trop faiblement encore, mais par Lui pourtant, —
c est par Lun, majs d’un© manière plus
complète, plus gkaieiuse, qpe nous vivrens
dans l’aju-dolà. Si, au contraire, c’est par la
« chair », comme Saint-Paul appelle la manière de penser et d’agir du monte, ...je
vous laisse finir la phrase.
Dans im cas comme dans l’autre, la mort
est une transition, ©¡De n’est pas un point
final. D'aucuns la définissent un ohsaur défilé. Elle pent biaR être cela, mais c’est un
défilé qui, ix)ur le chrétien, aboutit à la
lumière, à une grand© lumière, à la gloire
des cieux : « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura
la lumière te la vie» (Jean VIII, 12).
« Nous tous qui, le visage découvert, réflétons comme un rndroir la gloire du Srigneur (de Christ), nous sommes transformés en la même image, de gloiite an gloire
comme cela se passe quand l’esprit du Seigneur est à l’œuvre» ^2 Cor. III, 18).
Christ en nous c’est tout ce que je viens
de dire, et autre chose encore, parce que
Christ en nous c’est Dieu en nous comme
Il est en Christ : « Ce n<’est pas pour eux
(pour mes disciples immédiats) seulement
que je prie, mais encore pour tous ceux
qui croiront en mœ par leur parole;, afin
que... comme Toi, Père TM es «i moi, et
moi en Toi, eux aussi soient <an en nous »
(Jean XVII, 20, 21). Pierre Gmguo.
Pensées.
Jésus-Christ se révèle aux siens, dans
la mesure où leur vie devient un reflet
de la sienne. W. Monod.
te moindre accident de la vie porte en
la semence <Vwn grand événement
intérieur. Maeterunk.
IIÉDS Cadettes pair iastriire las mifaats.
C’est avec plaisdr que j’écris pour les
lecteurs te i’Echo quelques mots sur une
initiativ© que le Direoteiiïr du journal
a eu l’amabilité de souligner. Et j© 1e fafe
d’autant plus volontiers, que je crois que
nous avons une urgente nécessité d’instruire davantage notre enfance des
campagnes.
Jadis, avec nos «universités des chèvres », grâce à l’œuvre si bienfaisante du
général Beckwith, nous étions à l’avantgairde; mais nous risquons, aujourd’hui,
te rester en arrière, dans ^instruction te
notre p<wîlation, vis-à-vis de celle de la
plaine. Les caaises en sont évidtentes :
l’Etat s’occupe toujours davantage de VinstniotSon élémentaire, et nous nous en réjouissons, mais ce n’est pas sa faute si les
villages de montagne se dépeuplent et si les
enfants ne sont pas assez nombreux pour
avoir, partout, au moins un© cinquième
élémentiaire. D’autre pa/rt, jadis, on pouvait aller à l’écote jusqu’à 14, 15 et même
16 ans, tandis qu’il n’est pas possible die
te faire aujourd'hui : si un élève est promu chaque année à la classe supteieure,
îl aura à peine 11 ans quand il devra,
quitter décote, 'c’est-à-dire juste à l'âge où
on oublie facitement ce qu’on a appris, si
l'on ne'oontmue à x’etercer. Et que dire
des localites dans liesqueHes il n’y a qu’une
- quatrième et même seulement une troisième élémantaire ? Dans ma paroisse, par
exemple, ceux de Rodieplate n’ont qu’un©
troisième et si l’on peut, avec un effort,
venir à Saint-Barthélemy pour y fréquenter la quatrième, il n'est pas possible de
leur demander d’aüer chaque jour à SaintSeconÜ, où ü y a une cinquième.
Je crois que ce mal se présente aigu
dans maintes autres localités des Vallées.
Que faire? Laisser les choses comme
J eûtes sont ? Noni nous ne le pou vons ! Nous
« devons » faire quelque chose pour donner à nos enfante une instruction plus solide. Qui s’en charge? L’Église, si eie
n’oublie pas qu’elle a le devoir de dévè^
lopper une action sociale : comme le Chrêtâep. si i’^^lise se limite à «parJefr»
d’amour et n© fait rien pour « prouver »
par des « faite » sies paroles, ele est
menteuse.
Et dans l’!%lise, qui pourrait le faine
mieux que le Pasteur, aidé par des Unionistes, puisqule les Unibns se sont toujours
occupées te l'instruction de notre jeunesse et ont toujours pensé à l’action, sociale ? Je crois que nous pourrions trouver un remède aux maux que nous avons
indiqués en organisant des Unions Cadettes qui, ayant une Vie sociétaire plus indiquée pour préparer aux Unions et aux
Blglises des membres fidèles et actifs, ser
raient de vraies écoles avec un programme
fait surtout pour les nécessités de notre
popuiaticm agricole est te montagne. Nous
devrions nous in^irer à Teeuvre magnir
fique des Universités agricoles du Danemark, dont maintes revues religieuses ont
parlé, entre autres l’excellente Revue dm
Christianisme Social : notre but doit être
d’avoir, avec te tranps, des écoles (de nuit)
pour les jeunes gens et les adultes, mais
nous devons commencer i>ax nos «liants
et plus tard développer nos écoles en y
invitant les aînés.
Du reste, notre Eglise aussi a eu des
apôtres de l’instruction. ïkitre autres, le
pasteur Daniel Armand-UgtMi qui, en or-
2
L’Echo des Vallées - Vendeedi 23 Novembre 1934-XIII
ganisant et en dirigeant rinstructjon primaire et seaHidaire à Colonia Valdenseï,
lorsque VEtat ne s’en occupait guère, a
énormémant ccmtribué à créer le respect
et l'estime dont jouissait nos florissantes
ColonieB de rUruguay, leur population et,
par conséquent, notre Eglise même.
Mais je suis en train de me fourvoyer,
et vous désirez peut-être savoir qudque
chose de ma petite « Union Cadette-Ecolie »
de Saint-Barthélemy.
Si nous sommes convaincus de la nécessité d’instruire davantage nos enfants, et
si nous croyons que les Unions CadettesEcoles peuvent être um moyen pour le
faire, une première demande se présente
à nous : quid programme feut-il développer ? L’expérience nous le dira. Pour le
moment, contentons-nous de faire un essai, prêts à modifier ce qui ne va pas. Du
reste le prognamme devrait être différent
selon les localités et leurs nécessités.
Il faut aussi tenir compte que le soir
il in'est pas possiblei, à la campagne^ de
faire venir des enfants de 12 à 14 ans, les
parents en ayant besoin pour ks travaux.
Us les laissent venir volontiers, le jour, à
condition que l’école ^’absorbe pas tout
leur temps ; aussi nous nous limiterons à
six hieun^ d’étudie chajque semaine : le
mardi après-midi et le vendredi matin.
Nous noius occuperons de mathématique,
d’italien (l'école de françaife est organisée
à part), de géographie, d’histoire naturelle, d’hygiène... le tout en tenant compte
de la campagne et de ses travaux. Nous
ajouterons une heure d’histoire de l’Eglise
que nous ne pouvons, faute de temps, développer comme i le faudrait dans nos
cours de catéchisme, et qui est gi néceissaare. IA la maison les élèves travaîllêront
pour résoudre des problèmes et faire des
compositions.
Qui seront les maîtres ? ¡Malheureusement, bien souvent le pasteur ne peut
compter que sur les forces de sa femme
et sur les siennes; mais dans beaucoup
de localités des Chrétiens instruits et qui
comprennent que leur mission sur la terre
est de « servir », offriront leur aide. Cette
instruction sera-t-elle gratuite ? Oui et
non. Il ne faut pas éloigner nos enfants
de l’école, faute d’argent; mais ñ faut
aussi tenir compte du fait que l’on apprécie
davantage ce qui coûte quelque ohosa Du
reste, il est nécessaire de réagir contre la
mentahté qui est trop répandue et selon
laquelle nous avons « diroit » de recevoir
toujoura gratis.
Nous établirons donc une petite cotisation (à Samt-Bartiiélemy c’est trois lires
par an) qui servira pour faire face à quelques frais de l’Union. En outre, nos élèves seront obligés d’apporter, pour le '
chauffage, le bois qui nfâ fait pas défaut
d^s leurs propriétés et qm coûterait cher
si nous devions l’acheter. Lies livres et les
cahiers sont à leur charge. Nous n’achète^
rons pas des livres chers, mais nous nous
adresserons aux grandes maisons d’éditions, qui doivent avoir dans leurs dépôts des fas de livres que fon ne vend
plus, parce qu’on a adopté dans les écoles
le livre de texte de l’Etat, et qui pourraient très bien servir pour nous.
Naturellement, il nous faudrait des cartes géographiques, et une quantité de matériefl,, surtout pour la chimite... mais peu
à peu on y pourvoira et la Providence nous
aidera.
^ .Une dernière réponse à la demande de
1 Echo : 1 initiative sera-t-elle accueillie
bien ou mal par la population vauldoise ?
On ne pourra donner une réponse définitive qufà la fin de l’année : et il faut attendre de voir si les élèves resteront fidèles.
P<^ le moment, je vous dirai que le premier jour d’école j’avaia.. un élève ! Mais
le second il y qr avait déjà six ; et depuis,
trois autres se sont inscrits.
Guido Rivoib.
Le problème traité pair notre coüaboratem-, qsi senti ailleurs qm chez nom et
commence à retenir l’attentim, comme le
prouve un article paru dans le numéro diu
28 octobre de La Scuola Fascista, duquel
nom reproduisons uno partie. Réd.
* Ht Íi¡
La Scuola per i rurali.
Com’ê ? (^i, insufficiente l
Nelle kxîaïità che oemtano circa duemila
abitanti, la scuola offre anche la quarta e
la quinta classe, ma dove il numero è inferiore — e ciò prevale (nelle campagne
deSfltalia settentrioni e centrale — il
contadino non ha che la povera istruzione
deflla terza classe.
A nove anni circa di età, oltre quattro
milioni di italiami hanno assolto l’obbligo
déU'ktruzione. Mancando di applicazioni
successive (scuole serali e festive, biblioteche, spaccio di giornali) quel poco di sapere dèi teneri anni, volatizza E si determina un semi-analfabetismo peggiore
dell’analfabetdsmo.
Valorizziamo la savia razza contadina :
portiamo a lèi le provvidenze e i presidi
che godono le popolazioni cittadine. Altrimenti l’inurbarsi sarà im problema sempre più preoccupante .della nœtra vita
nazionale.
Anche nelle più sperdute località dell’alpe e del piano, dobbiamo avere non la
scuola rurale unica, ma la scuola con almeno due insegnanti con sussidi didattici
mOdelmi...
«
Un avviamento alla inderogabile soluzione del problema, che ha im serio aspetto
economico, là’ avrebbe istituendo subito
scuole ærali e festive, con quarta e
quinta classe, nelle località in cui l’obbligo
termina con la classe terza. Non dobbiamo
dimeniticare che per una recente leg-ge il
libretto di lavoro viene concesso solo a chi
ha compiuto i 14 anni.
F. G.V.
Dimanche prochain, 25 novembre, à
14 heures, aura lieu, dans une salle de
l’Ecole Latine du POMAREIT, un CONVEGNO de la jeunesse, organisé par le Comité
de Groupe de la Fédération de la Jeunesse
Vàudoise.
Le pasteur M. A. Ricca et le candidat en
théologie A. Janawel nous adresseront la
parole sur des sujets très intéressants, diu, ; '
point de vue aussi de la moralité indivi;-’
duelle. Dans l’espoir que Ite temps serai
favorable, nous invitions très cordialemeíná;
toute la jeunesse Vaudoise à cette réunion
et lui demandons d’y apporter son zèle, sa
joie, son amour pour fBgUsa
Ne pas oublier le recuêil de oantiquisi
français. E. Rostan..
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 12 al 18 Novembre 1934-Xin
Nascite N® 1 — Decessi N® 4
CHRONIQUE VAUDOISE
PONS REgUS
Pour le Cdllège:
Famille G. Griü, pasteur, Lugano L. 1000,—
Sig.ra Egli-Schneider » 759^._
* * * ..
Pour l’Orphelinat :
M.me Sophie Slervettaz L. 200,__
« » «I
AN GROGNE. Le culte au Pradutour
aura lieu dimanche prochain, à 11 heures.
IMlardi prochain, à 7 h. 30 p. m., aura
lieu, dans le temple de Saint-Laurent, une
conférence missiarüiaire avec projections
lumineuses, présidée par M,fie Guigler.
CdUecte à la porte pour les Mijgjinnp
R. N.
CHABATA (Chaco), le 24 octobre 1934.
Que de détresse, que de besoinâ que de
personnes qui n’ont pas ouï un seul mot
de l’amiour de Dieu pour elles ! Un (espagnol me disait : « Dans ces parages nous
n’entendons jamais ime parole de oonsolation. Nous sommes comme les animaux ».
Quel privilège que celui d’annoncer la paix
par le sang de la Croix, paix qui est le
partage de la foi !
Parti du Sombrerito en omnibus, en sept
heures je me suis trouvé à Resistenda, la
capitale du Chaco. On traverse des plantations de canne à sucre, de maïs, de lin,
ensuite d’immenses forêts impénétrables,
au travers desqueffles on a ouvert des rour
tes, avec la hache. Partout où il y a des
clairiènes, on aperçoit quelque rancho!
chaumière des coJoina Oeux-ci cidtîvent le
coton, le maïs, le sorgho, les arachidesi, etc.
Le soir de mon arrivée à Resibtencia,
nous avons eu une belle réunion sous ime
véranda. Un maçon, Alphonse Pacœ, fils
d’itedieins, fait 1’œiuvr.e d’évangéliste dans
ses heures libres, et a pu réunir déjà ün
oertein nomibr© de croyants et d’adhérents,
environ une quarantaine.
A Saenz-Peña, dans l’intérieur, une p®-tito viUe de six mille habitants, j’ai visité
Joséphine Pavarin, de Rorà, veuve Bertinat, dont les enfants sont éparpillés plus
au nord, commis éleveurs .die bestiaux. J’ai
trouvé dans cette vüle une famiUe d’Italie-, Niccola Battiati, membre dte l’églfe
valudoise de Vittoria. Nous avons pu avoir
trois ouïtes, auxquels ont assisté des personnes de toutes nations : russes, polonais,
tchèques, bulga,res, espagnols, italiens, etc.
Je n’ien ai j amais vu de semblables. Quel
sérieux et quelle attention ! Et queUe solennîté dans les chants ! Nous chantions en
trois languies des cantiques qui avaient le
même air, et avec les quatre parties. Ce
n’éfaiit pas Babel, c’était Pentecôte, car
nous nous comprenions par le cœur, des
ouïtes duraient deux heures, et personne
n était fatigué. On mie dit : « Nous voudrions lencore que vous parliez ». Un jeune
homme parlait en russe, un autre en tchèque et moi en espagnol.
J’ai été ensuite à la Pampa del Infierno,
plus au nord, à trois heures ide chemin de
fer. Il y a ici trois familles, des fils dte
Suzianne Raymond Gômez, de Bobi. Malgré
ses 76 ans, lelle est encore forte et veut
conduire elle-même sa ferme, avec son fils
plus jeune. Elle a fait ce qu’elle a pu pour
élever ses enfants dans l’Evangile. En- dormant dans ides cabanes, on- apprend des
secrets. Séparé par une simple cloison en
bois, à peine jour, j’entendis comme un
murmure. Je dresse l’oreille. C’est Doña
Suzanne qui prie, en français et à la mode
ancienne. Après avoir terminé sa prière,
elle répète Notre Père et le Crédo. Brave
femme ! Quel bien elle m’a fait. Elle ignorera toujours que je l’ai entendue, car
elle ne reçoit pas l’Echo, mais un autre
l’écoutait, et Celui-là exaucera sa prière.
Pour moi j’ai été humilié, ©n voyant son
zèle, son ardeur, et comme eUe répandait
son coeur devant Dieu. Nous avons eu une
réun'ion, de nuit ; une famille de Messine
nous a prêté sa maisOn. Je dis maison,
mais en réalité ici ce ne sont que des
chaumières, des huttes ou ide simples hangars construits avec des troncs d’arbres,
plâtrés de boue, et recouverts de terre, car
le chaume manque; presque partout. Les
commodités et 1^ aises de la vie civilisée,
ne se trouvent pas dans ces parages. Gest
la vie naturelle et primitive. Mais Dieu
était avec nous et II nous a bénis.
A 50 kilomètres de là, j’ai visité la famiUe Radolci, de l’églieie de Belgrano. Il ne
fait pas froid au Chaco, et nous avons eu
la réul 'i’on dans la cour, au clair de la lUne.
Nous aJhons commencer, quand un jeune
homme est arrivé à cheval, et m’a dit :
« Je suis fils dte fralnçais, j’ai été élevé dans
un couvent. Ayant appris votre venue, je
suis venu pour vous écouter, père. Je me
réjouis die votre venue ». Nous l’avons invité à s’asseoir, et ü est resté jusqu’à la
fin. J avais été pris pour un rabbin une
fois, mais jamais pour un curé, jusqu’à
présent ! Il s’est démontré très content du
culte, et avant de partir, il m’a demandé
la permission de répéter Notre Père en
latin. Nous avons aussi dit amen à sa
prière.
Je suis en train de visiter les familles
Charata, et ensuite. Dieu le permettant,
j irai plus loin, dans la province de Santiago del Estero. A 50 kilomètres dans les
forêts, j’ai visité deux familles Toum. J’y
ai eu deux réunions airee dus voisins. Ce
qu'ils aiment beaucoup, ici, c’est le chant.
Je crois qu’on pourrait chanter toute la
nuit, qu’ils ne se fatigueraient pas. J’ai
été ensuite chez Louis Travers, de SaitntGermain. Avec ses fils mariés, ils foirment
déjà six famille. Heureusement que
pace ne manque pas au Chaco. Et l’agri -]
culture est ce qui convient le mieux à nosl
Vaudois, non seulement ici, mais dans touitl
le Sudf-Amiêrique. On a le pain en abon A
dainoe, la vie libre, et plus de facilité pour'
servir Dieu, si on le veut.
L. Jourdan.
LA TOUR. Samedi, 24 courant, à 20 h. 1^'
à l’Aula Magna, la « jeunesse » de la pa,^
roisse ^ convoquée pour la réunion men»j
SUelle. Nous aurons avec nous M.Ue Giu^;
gler, müssioninaire, qui donnera ime cauvi
serie sur un sujet qui intéressera un aiL-51
ditoire de jeunes qui, nous espérons, vien..i
diront en grand nombre.
Dimanche soir, 25 courant, à 8 heii-)
res,, à Sainte-Marguerite, M.lle Giuglepl
fiera une conférence missiormaire avec prp.;
jections. Notre public, qui prend un vifi
intérêt aux ¡Missions, sera heureux de con-a,
naître un nouveau champ missionnaire.
— Nous avons eu, durant ces douze der-,
niers jours, six départs pour l’au-delà. '
M. Pellegrin David, âgé d© 47 ans, em,-!
porté par un mal vident ; il laisse sa
veuve et quatre enfants.
M.Ue Adèle Tron, dont « L’Bcho » a parlé]
la semaitie passée .
M.Ue Henriette Didero, que Dieu avait J
doué die beaux talents, qu’ell-e su faire va-f
loir pour Sa gloire. BUe vécut une vie de
travail et toute consacrée à sa farniUe.
Gravement a.ttteinte dans sa santé et sentant la fin arriver, elle resta calme, parce
que confiante en Dieu.
iM.mie Jourdan Marguerite née Monastier, de Chiorivet, 70 ans, pour qui le départ d'’itei-has fut une délivrance, ses
dernières années ayant été un temps
d’épreuve.
M.mie Louise Peyrot née Malan, 83 ans.
EUe connut des jours heureux, mais la
souffrance ne lui fut pas épargnée ; elle se
montra vaiUante sous les coups de l’adversité. Elfe s’en .est allée maintenant vers le
Saignieur, qui a promié sa paix et le repos
aiux âmes fatiguées et chargées.
M. Bert Hcmi, 68 -ans, de Saânte-(Marguterite. Notre frère a toujours eu une
santé délicate, mais par contre uue piété
sincère. Dans le sentiment que sa carr,îère
terrestre était terminée, son désir était
de partir. Dieu a exaucé sa prière.
Noue tenons à redire aux famiUes en
deuil notre vive sympâthie et invoquons
sur ellœ la consolation divine.
NEW-YORK. Le soir de samedi, 3 cou^
rant, nous avons uni en mariage Louis
Costabel et Carmen Shaefer.
La cérémonie s’est passée chez le frère
de l’époux, Henri Costabel, qui ne s’est
pas tromré embarrassé, d’aucune façon, à
aucun point de vue, de recevoir, pour la
circonstaUce, toute une p,halaing>e!, pour ne
pas dire une avalanche, d’invités. De leur
nombre, le pasteur Auguste Hugon et sa
Dame, le doct. Jervis, l’étudiiant en théologie Lardella et plusieurs étrangers, am,is
de l’épouse.
Que Dieu bénisse ce nouveau foyer qui
vient de se fonder dans notre colonie.
POMARET. Samedi dernier, 17 courant,
un long cortège de parents et d’amis a accompagné au champ du repos la dépouille
mortelle de notre frère Poët Jean feu Jacques, décédé au Cianavas de l’Envers Pinache, à l’âge de 73 ans.
Lundi, 19, nous avons repris le chemin,
du ciœfetière pour y accompagner la dépouille mortelle de notre sœur Eisa Leugeard, des Gilles, décédée à la fleur de
l’âge, après im long séjour à l’HôpitaL
Dieu veuiiOe consoler le cœur de tous
ceux quie ces départs ont laissés dans le
deuil.
PBARUSTIN. Après une longue maladie, qui la tenait au lit depuis des années,
et qu’ieUe supporta avec une gande résignation, Dieu retira de cette terre notre
sœur Marguerite Gay, de Bréa, sœur du
prof. Gay, de PigneroL Nous répétons aux
parents affligés nos sincères condoléances.
G. R.
RORÀ. Samedi dernier, environ soixante
membres des Unions des Mères, des Jeunes PiUes et dés Jeunes Gens se sont réunis dains lâ grande école pour rinaugura-
3
L’Echo des Vallées - Vendredi 23 Novembre 1934-XIII
* $
tion des activités unionistes : un culte, des
chants, des jeux et une bonne tasse de
chocolat ; voilà le simple programme
d’une soirée très bien réuiæie. IVferci aux
organisateurs !
^ Dimanche, 18, M. et M.me 'Tron,
conducteurs de l’égUse de Sajnt-Gramaiini
ont eu l’amabilité de nous faire ime visite
très agréable et bienfaisante : à 9 heures,
les enfants de l’école du dimanche écoutèrent, avec le plus vif intérêt, l’explication
(de la leçon du jour. A 10 h. 30, tandis que
Madame était à l’harmonium, M. Tron présidait le culte, oifraaït à l’assemblée une
prédication très efficace.
Mardi 20. La réunion du soir, au Centre, lœt présidée par le pasteur Robert Jahier, du Villar, qui explique l'œuvre du
Saint-Esprit et adresse à la communauté
l’exhortation pressante à en rechercher la
pui^ance.
Aux chers Pasteurs, qrd nous ont visités
et qui nous ont offert de si bons messages,
mille fois merci !
— Deux fidèles membres de la petite!,,
lointainie église de Felónica Po, sont venus
passer quelque jouis à Rorà, pour visiter
leur ancien Pasteur et sa nouvelle par
naisse. La jeunesse les a joyeusement entourés et a beaucoup fraternisé avec eux.
L’amour en Christ, qui rend plus que frères
ceux qui auparavant étaient étrangers les
uns aux autres, est une chose merveilleuse.
SAINT-dERMAIN. Le petit Martinat
Remo de Emile, diu Chiotas, a quitté ses
parents pour le ciel. Nos condoléances à la
famille éprouvée par le deuü.
SAINT-JEAN. Nous devons enregistrer
deux nouveaux départs à la date de mardi
matin!, 20 courant. Celui de M. /acqweS Resvel, décédé à l’âge de 79 ans, après quel((!ies mois de maladie, aux Ayrals, et celui
lie Etienne Betrtin, originaire du Passel
d’Angrogne, idécédé presque soudainement,
à l’âge de 73 ans, aux AyralB. Nous prébeutoms à Dieu oes familles en deuil pour
qu’il les console et soutienne.
— Asüe des Vieillards. Nous accusons
réception, avec reconnaissance, des dons
suivants : M.me Sophie Servettaz, La
Tour, L. 100 - Pour le chauffage centrai,
M.me L, et M. le doct. D. Pennington de
Yong, Rome, fleurs en souvenir de M. Wûlie Prochet, 200.
Inauguration offieielle
de la 8o° année académique
de notre Faculté de Théologie.
Depuis quelques années on donne à la cérémonie officielle (publique) pour inaugu^rer la reprise des cours, une solennité
particulière.
Cette cérémoniei pour différentes raisons, ne correspond pas à la rentrée : en
effet, tandis que lesjeçons régulières ont
commencé le 22 octobre, l’inauguration officielle a eu lieu seulement le samedi,
10 novembre. L’assistance, composée
d’étudiants, de professeurs, de i>asteurs
et de laïques, représentant toutes ]|9s
églises évangéliques de Rome, était très
nombreuse.
La cérémonie est présidée par le modérateur prof. E. Comba, qui relève avec
plaisir l’intérêt croissant que démontrent
les membres des églises vauidoises de Rome
pour cette institution.
D adresse ensuite des exhortations pratiques aux étudiants, en s’inspirant de
deux verbes que l’on troilve souvent
dans les Saintes-Ecrituires : méditer et
apprendre.
Le discours de rraitrée est prononcé par
I© prof. David Bosio, sur le sujet : Evangiles canoniques et Evangûes apocryphes.
Le sujet lui a été suggéré par l’accusation
que Ion fait souvent aux Eglises évangéliques de répandre des « Bibles mutilées ».
n prend comme point de départ les livres
aptwryphes de l’Ancien Testament, et explique tout (d’abord la signiifcation du mot
apocryphe « caché » ou « clandestin ».
C’était des livres qu’on tenait cariiés dans
les milieux où ils naquirent L’Eglise car
tholique finit p(ar les accepter, mais non
pas sans opposition de la part de quelques-uns de ses grands docteurs.
Chez les protestants on n’a pas suivi, à
leur égard, une ligne d'action unique Luther les conserva dans sa Bible, en appen
dice ; Calvin tes accepta aussi Jusqu’à la
fin du XVIII® siède, <xi les a imprimés*
dans les éditiiHis ptrotestantes de la Hble, en appendice. Au oiins du XIX® siècle cette habitude s’est perAie. et la Société BibliqiK Britannique prit, en 1827,
la décision de ne idus les inclure dans ses
éditions.
S’il est dans ces livres des parties « utiles et bonnes à Kre », comme le necoimaiissait Luther, ü en est aussi qui (mt une
valeur Inégative et qui ¡détonnent avec la
littérature biblique.
L’accusatà»! de nautilér les livres saints
repose donc sur un bien faible fœidemeaiL
Pour ce qui regarde les aprocryphes chrétiens, il n'y a officiellement aucune diversité d’attitude entre TEglise catholique et
l'Egltee protestante. Aucune église chrétienne n’a placé ces écrits parmi les livres
reconnus : ils forment une littérature en
marge au Nouveau Testament et à l’I^lise..
Les plus importants de ces livres sont les
Evangiles apocryphes. Nous en possédons
sept, et loin d'enrichir la vie de Christ
par des données historiques, ils la
défigiurenL
L’orateur conclut citant Origène. « Matthieu, Marc, Luc et Jean lédigèrent leur
rédit sous l’impulsion du Saint-Esprit, qui
est l’Esprit de la Vérité; les autres, suivant l’impulsion ¡de leur inspiration
personnehe ».
Le public, qui avait suivi le ¡discours
avec im grand intérêt, démontra sa reconnaissance envers l’orateur en l’applaudissant chaleureusement.
naanannaaaang□□nannaDQ
UN BON SIGNE.
A la séance de rentrée de la Faculté
de Théologie de Genève, le recteur de
l’Université, de laquelle fait -partie la Faculté, a prononcé ces paroles : « On remarque actuelleinent un fort courant de
foi et de religion, un réveil des consciences. L’homme comprend miieiux sa faiblesse
et il s’adresse plus spontanément à Celui
qui seul peut l’aider.
« La tâche des Facultés de Théologie a
une très grande importance dans le
champ de la morale, dont l’affaiblissement
progressif qui s’est manifesté au cours des
vingt dernières années, laisse appanaîfire
S(es funestes résultats à l’heure actuelle.
Seulement la morale chrétienne peut sauver le monde».
Plusieurs églises étaient préoccupées, il
n’y a pas bien longtemps, pour le recrutement de pasteurs: les jeunes gens
fuyaient les Facultés de Théologie,
Aujouird’hui on a dés signes plus encourageante ; nous avons signalé déjà que les
Facdltés écos^ises ont commencé la nouvelle atnnée scolaire avec un nombre d’étudiants siupérileur à celui habituel
Le même phénomène æmble se manifester ailleurs :
La Faculté de Lausanne a un total de
^ élèves; l’an dernier la Faculté Labre
de Théologie de Paris avait 68 élèves réguliers : avec les étrangers et cet^ qui
se sont présentés pour soutenance de thèses, 121 élèves.
La Faculté de Genève avait 46 élèves
au semestre d’hiver dernier et 53 au semestre d’été. La Facidté de l’Eglise Libre
vaudoise (Lausattine) a 25 élèves.
Le nombre des jeunes gens, bien doués
e(t sérieux, qui se préparent au Saint-Ministère aiugmente : e^iérons que cela soit
l'indice d’un sain revirement et la réponse
à la lutte antireligieuse, qui, déclanchée
par la Russie soviétique, tend à déférler
sur tout le monde.
L’humanité est déjà bien assez désemparée pour qu’on hiî ôte Tunique moyen
de sahxt ; la foi r^gieuse qui la rraneit en
communion avec un Dieu Sauveur.
Mm, fin rtw fît; rt» wiw i»iw Mm, mîl "«*»
PERSONALIA.
M. François Bertalot, fils de M. Héli
Bertalot, de Donnetoye, a conquis le diplôme de « magistero <U violino » au Lycée
Musical Civique « Benedetto Marcello » de
Venise, le 8 novembre.
Félicitations et vœux d’une brûlante
carrière artistique.
Faits et Nouvelles.
ANCUEmœEE. Vers Vunité. Un grand
nomlxne de personinalités anglicanes ont
signé un m^nmandum sm* l’unîté de
l’EgHsa Elks ne stmt pas sattefaites des
progrès accomidis «i vue d’une coUahorar
tion plus élToite entre l’Eglise d’Angleterre et les Elglises Libres. EMes veuknt
supprimer autant que possilde les malentendus et les préjugés qui s'opposent à
l'étaldisæm^t de l’uinâté chrétienne. Elttes
formulent divers points qui ont été approuvés par la Conférence de Lambeth en
1920 et 1930. E3ks reconnaissent notammœt ccsnme étant réellement ministres
de l’Elghse universelle, tous les ministres
autorisés qui prêchent sincèrement la Par
rote du Christ et administrent les sacrements comme Christ l’a ordonné. Le système épiscopal ne doit pas être un obstacle à l'union des Eglises. Il peut se reccHnmsuder aux Eglises libres comme une méthode qui a fait historiquemient ses preuves. En ce qui concerne les relations etiïtre
L^lise et LEitat, on peut établir im moàus operandi qui assurera à la fois la liberté (de l’Eglise et sa reconnaissance
officâelleL
— Unification des œuvres de jeunesse
méthodiste. L’Eglise méthodiste anglaise,
après avoir réalisé son unité, cherche égar
tement à unifier ses œuvres de jeunesse ;
Associations Wesley, Sociétés d’Activité
chrétienne. Légions du Service. Une Union*
de la jeunesse métihodiste a été constituée.
EïUe comprend 1.136 Associations et 34.336
membres. S. CE. P. L
4: « *
Errance. Union civique de croyants. Il
s’est constitué, en France, une union civique de croyante comprenant des israélites, (des catholiques et des protestants. A
leur première réunion générale, étaient
présents M. le pasteur Boegner, président
de la Fédération Protestante de EVance,
M. le grand rabbin de France Julien WeiU,
et le R. P. Drieux. Ce (dernier montra avec
éOoquenœ que les tâches morales assignées
aux (diverses confessions étaient les mêmes
et qu’elles ne pourraient travailler au relèvement du pays que si tous les croyants
se searalient les coudies.
n y a lieu d’attendre la suite qui sera
donnée à cette exceltente impulsion. C’est
déjà beaiucouip que ce premier pas ait été
fait dans 'la voie si nécessaire' de l’action
commune des croyants.
— L’expérience de Grenoble. Il s’agit de
l effort d’assainissement moral entrepris
' t réussi dans cette viUe par im groupe
n'hommes et de femmes couragieux. A
force de persévérance, ils ont obtenu
la suppression ides maisons closes, et l'organisation d’un service prophylactique, dirigé avec tant de tact, que les consultations ont passé de 500 à 29,000. Ils sont
parvenus à gagner la police, à créer un
refuge pour les femmes de mauvaise vie
et à en condudre quelques-unes au mariage ; enfin', à ffalire condamner en un procès retejn>tissalnut à trois ans de prison et
dix ans d’interdiction ,de séjour le propriétaire d’une maison infâme, qui tirait
frs. 40.000 par mois die son odieux négoce
et vivait en grand seigneur.. Cette expérience est due en grande partie à l’action
des croyants, catholiques et protestants,
de la vüle de Grenoble;. Si la presse française en a peu parlé, ils n’en méritent que
plus d’être félicités... et imités aiUeiurs,
S. p. p.
— Armée du Salut. Le nouveau commandant territorial de l’Armée du Salut
en France, le lieutenant commissaire Isely
et la Commissaire ont été chaleureusement
accueillis par les officiers et les cadets résidant à Paria Ils étaient déjà connus et
aimés des Salutistes ,de France. Dans une
grande réimion, M. Marc Boegner, président de la Fédération Protestante de
EVanœ, a assuré le Commissaire de la sympathie des Elglises protestantea II a souligné le fait que l’Armée du Salut n’est pas
une secte, mais avant tout une armée.
S. CE. P. I.
* * *
PAYs-B-4a Deuxième Congrès international calviniste. Le 2® Congrès inbemational
calviniste a eu lieu à Amsterdam du 23 au
26 octobre 1934 (le premier s’était réuni
à Londres, en 1932). Cette rencontre intemationale a permis à ceux qui adhèrrait
personneJlranent' à l’une ou l’autre des
grandes confessions de foi calvmistes, tant
pasteurs que laïques, de confronter leurs
vuœ et d’étudier sous ses divers aspects
le sujet esseinti^ de la souveraineté de
Dieu.
C’est l’affirmation centrale du calvinisme. Les divers travaux, présentés par
des théolc^tens allemands, britanniques,
français, hcmgrois, et surtout hnTbndais
eurent pour but ¡de mettre en lumière les
conséquences de cette vérité cardinale pour
la vie rel^er^ la vie politique et sociale,
la vie œcuménique!. Ou se rendait compte, à
mesure que les exposés se développeiait,
de la richesse magnifique de la pensée calvinienne et ¡de ses prolongements (dans les
domaines tes plus divers de la vie des
peuples comme des individus. Et le séjour
à Amsterdam servait d'illustration à ce
qui était professé, puisque la Hollande est
actuelleniEiit le pays où le calvinisme joue
un très gÿand rôle dans la vie publique.
Une profonde unité s’est manifestée entre les participants au Congrès, puisqu’il
s’agissait non pas de cœnmunier en Calvin,
mais grâce à son messie, de retrouver
l’attitude de soumission absedue à la seule
Parole le Dieu, qui est l’fâsence même du
calvinisme.
n est prévu que le prochain Cangrès se
tiendra m 1^6, à Genève.
— 250® anniversaire .d’une Eglise. Le
250® anniversaire de l’Efelise wajlonn©
d'Amhem a été célébré le 28 octobre 1934.
Cette Efehse, composée ide réfugiés huguenots, avait été fondée en 1683 et officiellement rectwmiuB au Sjmode de Leeuwarden, FYiesland, en a'vrü 1684. S. CE. P. I.
M. Lotus Rivoire remercie sincèrem^t^
toutes les personnes qui lui ont témoigne
de la sympathie à Voccodon du départ de
sa maman
Marie Snbiglia Yeuie Rlioire.
Hôpital ■Vaudois (Torre Pellice),
15 novembre 1934.
La famiglia PEYROT, profondamente^
commossa per le sincere dimostrazicTM di
affetto e di stima trihutate alla loro cara
mamma
IDIGIA MAIAH M. PEYROT
ringrazia quanti, intervenendo alle esequie
di Torre Pellice e di Torino, hanno preso
parte al suo dolore.
L’Avvocato Stefano peYrot
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi (Via Roma, 9) ogni giorno
feriale dalle ore alle ore 12«
DA AFFITTARE SUBITO
Appartamento di 4 camere, al 1° piano,
vicino al Pensionato.
Rivolgersi Ved. Jourdan - Commestibili.
Petit appartement à louer avec toutes
les commodités modernes. — S’adresser
au journal.
La Levatrice A. CHAUVIE
avvisa la sua Spettabile Clientela di
aver traslocato in Via Roma, 2.
Docteur ANTONIO BONISCONTRO
Médecin-Chirurgien
Licencié t l’Instltat Dentaire de rUnirerslté de Gendre
— Extractions sans douleur
Prothèse et soins modernes
PINEROLO - Casa Albinolo - Via Palestro, 3
Tous les jours, y compris le dimanche,
excepté le lundi et le mardi — 9-12 et 14-18.
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGRAM. N. 6 - PIANO I*
— TORRE PELLICE —
Tutti i lavori tecnici relativi alla professione
Agisce da intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
Chiedete il Catalogo Generale alla
Libreria Editrice GLADDIANÀ
TORRE PELLICE (Torino)
4
L*Echo des Vallées - Vendredi 23 Novembre 1934-XIII
LE AVVENTVRE DI BUCCINO - Virgilio Sonìmoni Il riconto che fortna la delizia di tutti i bambini
- Elegante volume riccamente illustrato e con tavole
fuori testo a colori Brochure
Il ^ Rilegato in tutta tela
!^a SALE - E. Fasanari-Celli
LA terra e L’ARATRO - N. Donini^Buffa .
La Piccola Valdese - E. Leconite .
r.^il?^LTTA - Aif^le OfFeUa-Chambeyront .
LUCE - Selma Longo...........................
IL MIO NIDO T E. 'Fasanari-Ceììi
LEGGENDA DEL BIANCOSPINO - Jone È Cakoii
IN MEZZO AI FANCIULLI - S. Longo
IL FILO D’ORO - E. Fasanari-Celli
MISSIONARIO, illustrato'- S. Longo
COME LE RONDINI - N. Donini-Baffa ^
BOTTONCINO, illustrato - Lefeuvre - 2» edizione !
in
Spedire Vaglia alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - Torre Pellice (Torino)
^ per riceverli franco di porto.
r
ut PIU iiuHCprii Ptk CHI
ffì uso IH miioncsiH c
DI citpiiro ñ SCOPO
PUPOtìtIVO
Ri(ìFp$$cpnì$
cHieoetew fic vostro
PñfifflñCIStñ
^ mimnomirnilOfiE^GROSSEg
Mobilificio MERLO GERMANO
Casa di fidacia fondata nel 1890
2, Viale Mazzini - TORRE PELLICE - Viale Mazzini, 2
NUOVI RIBASSI — CONSEGNA A DOMICILIO
00 OO'
00 <K>
.1
un/or/odI/a(ule...
(1) Feriale — (2) Festivo — (31 AI Lunedi.
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriols >
Villar P. ,
Via Fourca »
Bobbio P. a.
ORARIO AUTOMOBILE TORBE»BOBBIO BELI40E
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
(•)
15,05
15,10
15,17
15,24
15,29
15,35
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
Bobbio P.p.
ViaFourca »
Villar P. .
Chabriols >
S. Margh. >
Torre
(•) AI Venerdì e Festivi.
a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
T,~
(♦)
11,55
12,
12,06
12,13
12,20
12,25
17,35
17,40
17,46
17,58
18,
18,05
ORARIO FERROVIA
Pinerolo p
Ponte Lemina r/ac.)
Abbadia
Ri^lietto-Piugera(/ac)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Porosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Porosa Argentina
ELETTRICA PINEROLO-PEROSA
(1)
10,45 12,45
12,52
12,55
12,58
13,01
13,04
13,08
13,12
13,21
13,26
13,29
13,36
13,39
ARGENTINA
6,45
6,53
6,56
7
7,03
7,06
7,14
7,24
7,32
7,35
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
a. 7,45 8,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
14.35
14,42
14,45
14,49
14,52
14,55
14,59
15,02
15,10
15,18
15,21
15,29
15.35
16,40
16,48
• 16,51
16,55
16,57
17,17,03
17,06
17,13
17,20
17,23
17,28
17,31
18,25
18,32
18,35
18,38
18,41
18,44
18,51
18,58
19,05
19,08
19,16
(2)
19.50
19.51
20,20,03
20,06
20,09
20,12
20,15
20,?2
20,29
20,32
20,37
20,49
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanagglb ffacj
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugerar/oc;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
a.
6,43
6,46
6,51
6,54
7,
7,07
7,10
7,14
7,17
7,20
7,23
7,26
7,35
7,55
7,58
8,03
8,06
8,10
8,17
8,20
8,24
8,27
8,30
8,33
8,36
8,45
(I)
8,55
9,02
9,05
9,15
9,22
9,25
9,28
9,31
9,33
9,36
9,39
9,45
12,05
12,08
12,13
12.16
12,23
12,30
12,33
12,39
12,42
12,45
12^48
12,51
12,58
13.55
13,59
14,05
14,08
14,15
14,22
14,40
14,43
14,46
14,49
14,52
14.55
15,
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
17,56
(1) Sabato (Mercato a Pinefolo) — (2) FesKvo.'
(»
19,35
19,æ
19,43
19,46
19,53
S'
20,03
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,25
Perosa Argentina
Perrero
ORARIO AUTOMOBILE PERMA-PRRRyi^
7,35 13,50 19,30 | Perrero p. 5^55
e^ao
Perosa
11,20 17,05
11,55 17,45
S.A. PRATCLLI BRANCA
OIST1L.1.ZR1E
t^lUANO
PONFI'FIITIII
par Aequa, Acati, Vini, Liquori, Sciroppi,
OHI, Madlobiall, Profumi, Colia.
IMPIANTI PER CANTINE
par vini Spomanll, por Ai^oa Qaatpaa
a Salbe - CaMogo sratla. ' '
BELLAVITA - WA PAgmi. 1
— ^ . - I sS F:l* PARINI 1
Jules Tron, dii^ctànir^reSDozuiable
Torre Pellice - Imprimerie Alpine